BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

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 THE DARKNESS IN YOU

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Jim Haggen
PHOENIX SYMPATHISER
Jim Haggen
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Crédit : Dovahkiin (ava), Magma., churchyard ― aurora (sign)
Âge : Cinquante-quatre ans.
Occupation : Entraîneur des Rowdy Ravens (envoyez vos cartes de condoléances à Meredith).
Allégeance : Neutralité de circonstances pour mieux cacher le dégoût du gouvernement et une colère croissante.
Particularité : Un bras droit prothétique que vous ne verrez pas.
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MessageSujet: THE DARKNESS IN YOU   THE DARKNESS IN YOU EmptyJeu 10 Mar - 18:13
THE DARKNESS IN YOU


Il suffit parfois d’un détail pour que le cours d’une vie change radicalement.
Dans le cas de James « Jim » Haggen, dit Hazard, il suffit d’un Cognard ensorcelé intercepté à temps par sa batteuse, d’une arrestation dans les gradins, d’un coup de stress qui se finit bien et d’une entrevue malicieuse suite à une victoire retentissante.

Il suffit de cela pour que la star des stades ne soit pas abattue en plein vol.
Pour que l’histoire prenne un tournant différent, bien que tout aussi sombre.

☼ ☾

« Nous sommes presque en retard, Eileen ! », lance l’ancien joueur de Quidditch en vérifiant une dernière fois son allure dans le miroir de l’entrée. Reflet flatteur sur la silhouette encore svelte et le visage souriant couronné de boucles parcourues de fils d’argent, dans l’habit élégant passé pour l’occasion.

Les mondanités sont un plaisir pour Jim, animal social qui attire la lumière et l’attention lors de ses apparitions publiques. Toujours le bon mot, le bon trait d’humour, l’éclat de rire approprié, la recommandation chaleureuse, la poignée de main ferme, les photos avantageuses dans les journaux le lendemain. Entre ses airs joviaux et ceux d’Antonin, le monde anglais du sport brille de mille feux et on en vient à oublier un peu les restrictions toujours plus sévères du gouvernement et de ses sbires.
Ce soir, néanmoins, un brin d’anticipation s’invite dans ses yeux et dans son sourire, dans ses entrailles inhabituellement serrées. Une hâte qui se promène sous son épiderme, aussi vivante qu’un animal.
Il lui a promis d’être présent, ce soir.
Il ne manque jamais à ses promesses.

« Hâte d’impressionner la galerie ? », blague son épouse qui enfin descend les escaliers dans un claquement de talons hauts, splendidement vêtue (d’une couturière renommée, il ne faut pas s’attendre à autre chose). Une délicate chaîne d’argent est tendue à Jim et il lui est laissé le soin de se battre avec le fermoir. La tâche terminée, il ne résiste pas à l’envie de déposer un baiser sur la nuque dénudée. Un frisson naît là où ses lèvres se posent, mais il est vite repoussé par la sorcière soudain très pressée à ce qu’ils se rendent à cette réception. Soirée de promotion des camps Thicknesse afin d’amener le regard sur l’importance de ce qui y est montré aux jeunes avec quelques intervenant.e.s privilégié.e.s, des exemples de réussite et tout ce qu’il faut.

Et évidemment, il faut inviter le président de la Ligue britannique et irlandaise de Quidditch aux festivités.

Le couple n’est pas en retard. Juste à temps pour un tapis rouge d’officiels du Ministère de la Magie, de têtes connues de l’Élite et autres célébrités venues chanter les louanges des programmes pour la jeunesse. Il leur faut quelques minutes avant de réussir à entrer dans la salle de réception, le temps de passer un barrage de journalistes et de fans. À l’intérieur, Jim passe aussitôt dans un autre mode : celui de la recherche. « As-tu- À ta droite », répond la Galloise sans attendre qu’il termine sa phrase. Et lorsqu’il tourne la tête et que ses yeux pers se posent bien sur le dos de celui qu’il cherchait dans la foule, il a un instant d’arrêt. Un soupçon se peint sur ses traits lorsqu’il tourne la tête vers son épouse au sourire impeccable, son propre regard vissé ailleurs. Aussi loin que possible, semble-t-il, de la silhouette d’Abram Carrow. « Allons saluer Antonin avant que je te perde pour la soirée », continue-t-elle en le tirant vers leur si cher et ancien ami, à l’opposé de son propre désir. Le commentaire n’a cette fois-ci absolument rien d’anodin. Impossible de prendre la pique pour autre chose que ce qu’elle est, pour autre chose qu’un sous-entendu trop clair pour quelqu’un qui n’a jamais rien dit de…

Ronronnement à la tendresse factice, le gallois roulant sur sa langue : « Mo sidan. Tu as promis une entrevue au Daily Prophet, non ? Aussi bien faire tout cela maintenant », poursuit l’ancienne Serdaigle sans écouter quoi que ce soit, la main désormais refermée en serre féroce sur son bras. Geste vif : il attrape Eileen par la taille et la rapproche de lui, interrompant sa marche décidée. Il glisse un doigt sous le menton de sorcière et s’assure que son regard est bien ancré au sien. À son faciès qui n’a, lui aussi, rien perdu de sa jovialité, malgré que les yeux soient devenus durs. Froideur inattendue, inhabituelle, qui trace les contours de quelque chose de très différent chez Jim Haggen. « Don’t try me », glisse-t-il à son oreille dans leur langue natale, avant de l’embrasser sur la joue, mascarade parfaite pour les flashs des caméras qui crépitent tout autour d’eux (Trente ans de mariage et toujours transis d’amour ! ― The Daily Prophet).
Un clin d'œil pour la caméra.
« Allons voir Antonin. »

Et ensuite, le ton doucereux laisse deviner, ce sera à lui de décider qui ils vont voir.
Qui il veut voir.


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Abram Carrow
DEATH EATER
Abram Carrow
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Crédit : self (av.), josman (cit.), poupoune (carrows gif), jool (santa's gift)
Âge : Quarante-cinq quoiqu'Azkaban, entre autres joyeusetés, lui ait ravagé sa jeunesse relative.
Occupation : Mage noir™. Chef du bureau d’expérimentation sur les nés-moldus et traîtres consentants (a.k.a MuTEx Office), au Département des Mystères. Membre de la Chambre à la tyrannie facile (prochain édit : taxer l'air que tu respires).
Allégeance : Le Lord, qu'il a servi toute sa chienne de vie, et continuera de servir jusqu'à la mort.
Particularité : Maître Legilimens. S'enfonce dans les esprits comme une faux dans les blés ; y dévore aussi les émotions puissantes qui lui font dorénavant tant défaut. Le contrecoup, cependant, revêt parfois des allures de cauchemar.
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MessageSujet: Re: THE DARKNESS IN YOU   THE DARKNESS IN YOU EmptyVen 11 Mar - 0:48
( cw ; classisme - some things never change )

Hestia et Flora, les premières, lèvent sur leur père un regard surpris. Bientôt rejointes par Samira, qui, tout aussi élégamment vêtue que ses filles, considère son époux avec stupéfaction – sensiblement feinte, la stupéfaction, car, après tout, elle aurait dû s'en douter. Abram est sur son trente-et-un, sans non plus avoir fait un effort pharamineux sur sa tenue de soirée il n’empêche qu’il rend honneur aux robes de ces dames le jaugeant sur le perron du manoir. « Tu viens aussi ? » Au vu du miracle que c’est, on aurait pu attendre de Samira un ton enjoué, mais il est bel et bien désabusé. « Evidemment que je viens », lance-t-il avec cette suffisance insupportable qui vous fait croire qu’une absurdité vient d’être dite.

Il passe devant elles sans s’arrêter, réajustant son veston de luxe dans la pochette duquel a été glissé un mouchoir ; étoffe qui lui va bizarrement à ravir, bien trop pour qu’elle ait été choisie par ses soins. On le lui a offert à son dernier anniversaire et, de toute évidence, on a du goût – 100% sorcier, le bon goût, cela va sans dire. Les talons d’Abram s’arrêtent dans un claquement dès la première marche descendue, comme s’il se souvenait avoir des manières, et le voilà qui tend sa main pour aider Samira à descendre. Son épouse coule un œil agacé au mouchoir, se fend d’un soupir qui n’en pense pas moins, mais consent, par orgueil seulement, à jouer le jeu. Comme ils le jouent depuis tant d’années maintenant.

* * *

« Formidables. » Le dithyrambe est une chose qu’il tient en horreur ; mais il ne peut pas envoyer paître tous les journalistes et autres observateurs accrédités qui l’approchent, c’est en tout cas ce que lui a glissé Samira à l’oreille, elle autrement plus à l’aise avec l’exercice – toujours moins qu’Amabella, du reste, mais en même temps, Amabella est née pour noyer son monde dans le poison de son verbe. « Ce que veut dire mon mari, c’est que les camps Thicknesse sont une merveille d’instruction.Voilà. » Le timbre est presque aussi désabusé que celui de Samira, à leur départ. Ah ça, dirait-elle, pour discuter des détails d’un mandement répressif à la Chambre, il y a du monde, mais pour verser des éloges, ne comptez jamais sur Abram. Ni pour flatter, par ailleurs, ce qui est d’une frustration extrême pour une dame comme elle dont la beauté orientale fait tant de fois toupiller les têtes sur son passage. Celle de son mari, une fois encore, se tourne à l’opposé de son profil altier, ignorant d’ores et déjà le journaliste qui, non peu fier d’avoir mis le grappin sur un membre de l’Elite – a fortiori Monsieur Carrow, pour le moins inapprochable en d’autres circonstances – continue sur sa lancée. « […] de cette jeunesse ? » Coup de coude de Samira. La gueule revient à la discussion. « Quoi ? », tranche l’accent posh, servi s’il-vous-plaît avec une grimace irritée. Mais où est donc ce Crétin (pensée aussi agressive qu'affectueuse) ? Samira inspire si puissamment que son corsage brocardé s’étire douloureusement. « Notre jeunesse, Abram, ce cher monsieur (sourire forcé) te demande ce que tu en penses. » L’interviewé reste coi, la bouche légèrement entrouverte, il toise son vis-à-vis avec une intensité telle qu’on se demande si c’est une réponse, ou un Impardonnable, qui va en sortir. « J’en pense que vous devriez aller », vous faire foutre mais d’une force, « bavarder avec Dolohov, il saura mieux que moi répondre à la question. » Moins une suggestion qu’une menace, elle trouve en l’oreille journalistique une écoute attentive. Une déglutition après, le vis-à-vis remercie poliment le couple Carrow et se retire. Abram suit du regard le gratte-papier ; comme s’il envoyait un éclaireur lui montrer le chemin jusqu’à ce satané Dolohov (le satané est gratuit, parfaitement jaloux). La légende veut qu’où se tienne Antonin, son ami de toujours, Jim (for the Lord’s sake, James) Haggen s’y tienne aussi.

Et, tiens, tiens.

Qui ne voit-il pas en effet aux côtés d’Antonin Dolohov, posant, devisant, charmant, bref : qui ne voit-il pas être la vedette du soir ? On aura compris. La seule raison pour laquelle lui-même a daigné venir à la soirée, la seule personne qui peut lui faire promettre de venir à une quelconque soirée. S’immiscer dans le petit groupe démange le Mangemort et son énergie belliqueuse. « Ça me fait penser », l’excuse est fabriquée en deux-deux, avec une négligence quasi volontaire, « je n’ai pas été saluer Antonin.Vous vous êtes vus il y a vingt minutes, Abram. » Les regards durcis par l’énormité de l’échange se jaugent un instant. Son épouse a l’air déterminée à rester à son bras. Déterminée, surtout, à l’éloigner de celui qu’il n’a pas cessé de chercher du regard depuis qu’ils sont arrivés. « Ne veux-tu pas rejoindre nos filles ? Ça leur ferait plaisir, j’en suis certain. » Là non plus, ce n’est pas une suggestion. Mais avant que son épouse ait pu rétorquer quoi que ce soit, un mouvement sur leur gauche les fait se tourner de conserve.

Vous le croirez ou non : ce sont les Haggen. Si les salutations de Samira restent mutiques, à peine livrées par un mouvement de tête, celles d’Abram ne manquent pas d’être verbalisées. Enfin, celles. Il n’y a vraiment que le « James. », prononcé avec cet accent d'aristo – loin de celui gallois de Madame, n’est-ce pas – qui fend le silence, car l’épouse Haggen, n’oublions pas roturière, récolte une salutation aussi économe que celle de Samira. A croire que le prestigieux parcours de James, maintes fois célébré par le régime, ne rayonne pas jusqu’à Eileen ; enfin, ça, c’est l’avis tout à fait personnel d’Abram. Celui de Samira, elle se le garde pour elle, même s’il est assez étonnant de sa part qu’elle se montre à ce point snob. « Tu es l'un de nos précieux intervenants », c’est vite dit, « ou bien tu viens simplement paonner ? » Dit avec son air habituel – entendre, patibulaire, entendre, infâme – la question aurait eu de quoi refroidir l’échange avant même qu’il ne commence, mais la voix est posée, à ça de ronronner, et si aucun sourire ne point sur la gueule d’Abram, ses yeux sombres ont cependant eu l’air d’en rire. Une passe d’arme qui n’en est pas une. C’est à peine si c’est un échauffement… à quoi, ça, les épouses veulent, et ne veulent pas savoir.


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Jim Haggen
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MessageSujet: Re: THE DARKNESS IN YOU   THE DARKNESS IN YOU EmptyVen 11 Mar - 5:16
Antonin est ravi de le voir. Et vice-versa, bien sûr : comment croire à autre chose en voyant toute la chaleur avec laquelle il est accueilli près de son camarade, autour duquel une cour conséquente ne cesse de tourner ? Auprès du Dolohov, le Haggen a toujours sa place (Une amitié qui dure depuis plus de quarante ans ! ― The Daily Prophet) et le temps de la conversation parcourue de blagues auxquelles Eileen participe avec aisance, il ne joue rien.
Ça n’empêche pas son impatience de vite prendre congé de son meilleur ami, sous prétexte d’aller saluer d’autres têtes connues.

Cette fois-ci, sa compagne ne tente pas de l’entraîner dans une toute autre direction, résolue d’arracher rapidement le pansement de l’inévitable. « N’oublie pas que Toni va parler », lui intime Eileen. L’ancien gardien ressent une pointe de culpabilité, alors qu’il avait oublié que son aînée montait sur scène, ce soir (une affaire de stages en partenariat avec la NRBC). La fierté paternelle est mise de côté au profit d’une toute autre personne et même maintenant qu’il a été ramené à une énième raison officielle de sa présence, seule l’officieuse lui importe. Le contrition doit se lire sur son visage, pour que son épouse se permette d’insister, voyant là peut-être une façon de s’adjoindre sa compagnie plus longtemps que prévisible s’ils se rendent aux côtés du couple Carrow : « Fais au moins l’effort de l’écouter, avant de disparaître. Un soupir. Il hoche un peu le chef. Il fera ce qu’il peut, bien sûr, mais… Tu sais comme un imprévu n’attend pas l’autre », répond-il avec un grand sérieux, comme s’il ne briguait rien de moins que le poste de Ministre de la Magie. Comme si l’imprévu en était véritablement un.

Toute trace de regret peinte sur ses traits s’efface alors qu’ils arrivent enfin auprès d’Abram et ― ah, oui, bien sûr, comment oublier ― Samira. Et comme toujours, celui qui est toujours si bavard, si ouvert et prompt au premier mot, est saisi par l’allure élégante du Mangemort, momentanément coi. « James. L’usage si inhabituel de son prénom, exclusif au Carrow, lève un frisson sur sa propre nuque. Bram, quelle agréable surprise », et de la même façon que le Mangemort est d’une rigidité rituelle, Jim se feint d’une familiarité aussi joueuse qu’impunie par le principal intéressé. Gifle métaphorique au visage des créatures qui les accompagnent fort galamment et s’il croit voir la mâchoire de Samira se serrer, s’il peut entendre Eileen prendre une longue et douloureuse inspiration, il ne peut rien jurer.

La rencontre faussement impromptue prend des airs de pièce de théâtre d’été et la réplique que d’aucuns trouveraient dure sonne, aux oreilles de Jim, comme des préliminaires savamment distillés : « Tu es l'un de nos précieux intervenants, ou bien tu viens simplement paonner ? Je laisse la chance à d’autres de briller, ce soir, mon cher, et allez savoir comment il réussit l’exploit de rendre cette appellation moins intime que le précédent usage du surnom éhontément attribué à Abram, mais c’est un succès. Ma fille, en l’occurrence. Je ne voudrais pas lui faire honte, et il prend la peine de rajuster son nœud papillon, comme si sa Toni pouvait d’ici voir son père en pleine devise légère avec le Carrow. De toute façon, comment pourrais-je surpasser la beauté de ton épouse ? Samira, tu es chaque nuit plus magnifique que la précédente. »

Allez savoir pourquoi (hm), mais peu importe la grâce avec laquelle la née Al-Massri accueille les compliments de Jim, celle-ci ne semble pas vraiment contente de les entendre. Pas venant de sa bouche, pas alors que ses yeux n’ont pour point d’intérêt réel que l’homme à ses côtés. Un détail quant à l’allure du Carrow attire son attention et relève les commissures de ses lèvres. Par l’esquisse de cette simple mimique, les mots précédemment clamés sonnent d’autant plus creux.
Satisfaction de constater la présence du mouchoir offert savamment plié, sa couleur tranchant contre le veston hors de prix. Le secret porté au niveau du cœur sans en avoir l’air, aveu public de ce qui existe derrière les portes closes. Brûlure délicieuse de voir Abram ainsi s’afficher, comme on habille une maîtresse pour la pavaner à son bras ― si en lieu et place d’une accorte dame, on substitue un Mangemort peu avenant, et que la parade en question n’est remarquée que par les femmes de leur vie. À savoir, deux épouses fort sceptiques et une jumelle qui n’en pense pas moins (quant à ses propres sœurs, nul doute qu’elles ne seraient pas plus dupes)(quel drame d’être entourés de femmes si intelligentes).

« Je ne te savais pas si investi dans la jeunesse », et quel ridicule de prétendre tout cela, alors que l’intérêt d’Abram envers ladite jeunesse est inexistant, même abyssal. Pas besoin de voir le visage de sa compagne pour deviner le froncement critique de son nez fin, le roulement de ses jolis yeux sombres : en trente ans de mariage, il a eu le temps de mémoriser la moindre moue de la née Banes, et l’oeuvre qu’elle est à admirer. « Des ambitions de t’adjoindre un nouvel apprenti, peut-être ? Le dernier a-t-il rendu l’âme si vite que tu dois recruter à même les camps ? » Il a presque envie que son cadet dise là, clairement, qu’absolument pas, qu’il n’en a rien à foutre, qu’il n’est pas venu pour ça, mais… ce serait tricher, et ils ont le temps de jouer. Le temps de voir la patience duquel d’entre eux disparaîtra comme peau de chagrin, qui perdra et qui gagnera (le secret est qu’ils sont tous les deux gagnants).


Dernière édition par Jim Haggen le Lun 2 Mai - 4:33, édité 1 fois
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Abram Carrow
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Abram Carrow
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Allégeance : Le Lord, qu'il a servi toute sa chienne de vie, et continuera de servir jusqu'à la mort.
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MessageSujet: Re: THE DARKNESS IN YOU   THE DARKNESS IN YOU EmptySam 12 Mar - 20:24
Alors que le surnom plane encore au-dessus des têtes (mh-mh a mimé celle du Carrow, réprimandant faussement un tel culot), et alors que Samira se tend à vue d’œil : Jim poursuit. « Je laisse la chance à d’autres de briller, ce soir, mon cher », ah ! Comme si. Comme si Hazard Haggen savait laisser sa place sous le feu des projecteurs. Comme si quiconque d’autre pouvait être aussi solaire que lui (laissez cet homme à ses moqueries doucereuses, il est et sera toujours charmé par Jim). « Ma fille, en l’occurrence. Je ne voudrais pas lui faire honte », et l’on se réajuste le nœud pap’, avec force coquetterie et souci d’élégance, toujours sous le regard railleur d’Abram, toujours, donc, sous sa prunelle séduite, qui manque un instant et encore une fois déborder en un sourire. « De toute façon, comment pourrais-je surpasser la beauté de ton épouse ? Samira, tu es chaque nuit plus magnifique que la précédente.Suffit, James », commente-t-on, là avec un soupçon d’ennui où traînent des inflexions de daron habitué à daroner.

Il est incorrigible. Abram se joint-il pour autant aux airs pincés de son épouse ? Certainement pas. D’ailleurs et plutôt que d’en prendre ombrage en remettant le Charmeur® à sa place, le Mangemort ne quitte plus la bouille joviale de son vis-à-vis, sur laquelle une grande risette a surgi ; c’en est trop pour Abram, dont la sévérité feinte se brise alors que répond à la satisfaction de l’amant un sourire complice. Que croyez-vous. Il n’a pas mis ce mouchoir pour le seul plaisir d’être chic. D’ailleurs être chic n’a jamais été une priorité pour lui, contrairement celle de faire plaisir à Haggen ; et le voir sourire est parmi les choses les plus satisfaisantes au monde, bien qu’il n’avouerait jamais, jamais !, ceci à voix haute. Alors que murmuré sur un oreiller… (on ne vous fera pas un dessin) (pas alors qu’ils ne font que s’échauffer).

« Je ne te savais pas si investi dans la jeunesse.Moi non plus, figure-toi. » Eileen s’agace autant qu’Abram s’amuse, quant à Samira, si elle ne dit, ni ne fait rien, sa prise s’est affermie contre le bras de son époux. C’est à peine s’il le sent, tout occupé qu’il est à dévisager Haggen, comme le défiant de poursuivre, d’en rajouter une couche, de- « Des ambitions de t’adjoindre un nouvel apprenti, peut-être ? » Un ricanement de nez accueille la question. « Le dernier a-t-il rendu l’âme si vite que tu dois recruter à même les camps ? » Elle est bien bonne celle-là. Hein qu’elle est bonne, ma chère ? Le mouvement de tête en direction de Samira retourne presque aussitôt dans son axe comme la belle bat le froid. C’était en effet exagéré de sa part que de chercher en elle un public pour l’humour somme toute aiguisé de Jim. Oui, donc, Jim. Peu inquiété par la vision qu’il vient d’avoir, et le tissu que broie sa tendre, Abram en revient à son interlocuteur privilégié. Et de poursuivre l’échange comme s’ils n’avaient pas mieux à faire. « En voilà de bien belles conneries. » Oui, ohlala, ouh, il a l’air si colère avec ses yeux rieurs et sa voix toute chaude. « Je n’en ai pas, d’apprentis. » Et toc, croit-on entendre, parce qu’au plus les minutes passent, au plus ces deux-là régressent en âge. Quoiqu’il sera toujours plus frais que son vieux bougre d’athlète – entretenu, le vieux bougre d’athlète, croyez-le sur parole.

« Tout le monde n’a pas ton talent, James », et allez, on ne le répétera jamais assez, c’est cadeau mon beau – cadeau aussi pour Madame Haggen, on n’oublie personne, même pas Madame Carrow qui d’ailleurs plante maintenant ses ongles dans le bras de son mari. C’est très mal connaître la résistance d’un Carrow. Lequel précise d’ailleurs. « Pour la supporter, je veux dire. » La jeunesse, bien sûr, de qui d’autre parlerait-il (a priori, c’est laissé à la discrétion de chaque individu présent). « Remarque, tu te les coltines moins qu’avant, tes poussins », il n’y a vraiment que James pour donner des surnoms pareils, « monsieur le président de la Ligue britannique et irlandaise de Quidditch », sourire en coin, narquois ? facétieux ? mais, serait-ce de la fierté ? Disons qu’on ne refait pas un aristo et ses standards ; Jim a quand même meilleure allure sous son plumage de magnat que sous celui modeste de gardien d’équipe. « Dis donc », feint-il de remarquer presqu’immédiatement, haussant un sourcil et jetant sur le poitrail de Jim un regard critique, « en parlant de ça, depuis quand n’as-tu pas enfourché un balai ? » Les mauvaises langues diront qu’il est (abusément) ambigu, alors qu’il s’inquiète cordialement des poignées d’amour d’Haggen que l’on devine, ou pas, sous ses élégants tissus. C’est à se demander s’il ne le connaît pas par cœur, ce corps-d’athlète-entretenu-qui-porte-malgré-tout-son-âge (une taquinerie récurrente de sa part !?) (décidément, les mauvaises langues) ((oui)).


Dernière édition par Abram Carrow le Ven 1 Avr - 13:08, édité 3 fois
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Jim Haggen
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MessageSujet: Re: THE DARKNESS IN YOU   THE DARKNESS IN YOU EmptyDim 13 Mar - 6:47
Entendre Abram ricaner, pratiquement rire, le voir sourire, fait fleurir une chaleur dans son torse. Un engourdissement qui a pour point de départ un endroit entre ses côtes et se répand dans tout son corps, alors que la vision de cette moue complice a un goût de victoire. Et bien sûr, Jim ne se rend pas compte que lui-même semble rayonner sous le regard du Mangemort, tout comme il passe tout à fait à côté de l’impassibilité des deux épouses face à un humour qui ne leur est absolument pas destiné. Elles pourraient tout aussi bien être absentes que ce serait la même chose. Si au moins ils avaient l’infime décence de garder leurs étranges jeux de rôles pour le privé : il faut croire qu’ils trouvent un plaisir certain dans cet étalement subtil de leurs indiscrétions. « En voilà de bien belles conneries. Et c’est au Haggen de rire doucement, comme si Abram venait de lui faire une excellente blague (qu’est-ce qu’ils sont bêtes, ces deux-là : y’a des points de QI qui se sont perdus en chemin). Je n’en ai pas, d’apprentis. Tu oses priver tant de gens de ta charmante compagnie ? », et l’ironie de répondre au revers, avec dans la voix le même palpable ronronnement.

« Tout le monde n’a pas ton talent, James (Eileen expire bruyamment ; l’étreinte sur sa main est devenue un étau ; il y portera les marques en demies-lunes de ses ongles parfaitement limés) Pour la supporter, je veux dire. Flatteur va, raille-t-il en retour. Remarque, tu te les coltines moins qu’avant, tes poussins, monsieur le président de la Ligue britannique et irlandaise de Quidditch. » Le titre lui sied définitivement bien au teint et, dans la bouche d’Abram, marié au sourire dont il sait voir plus que les presque trop évidentes notes moqueuses, il arbore une teinte quasi érotique de fierté. Une fierté qui tire à Jim une expression bien plus modeste, flatté de cette reconnaissance importante dans le regard de cet homme qu’il estime bien plus qu’il acceptera jamais de l’admettre à voix haute (mais là encore, sur un oreiller, dans le calme feutré d’une chambre…) « Parfois, la différence entre mes anciens joueurs et les sponsors est infime », soupire-t-il, les yeux brièvement levés vers le ciel.

Le joueur charmeur est devenu, au fil des ans et d’une retraite prise au meilleur de sa carrière afin de ne jamais en être évacué sous prétexte d’une perte d’agilité, un entraîneur très apprécié de ses équipes victorieuses. Sa façade affable et sympathique a toujours su amadouer les récalcitrant·e·s (le Carrow devant lui peut parler par expérience) et au poste qu’il possède désormais, obtenu entre autres grâce à un soutien infaillible d’Antonin quant à sa candidature, il est redoutable. Il y a nombre de propriétaires, de sponsors, de joueurs et d’entraîneurs qui pourraient témoigner que Hazard Haggen a vieilli en sagesse, mais surtout en opportunisme, et que le sourire parfait cache un politique aussi véreux qu’impitoyable.
Enfin, ça, ils n'oseraient pas le dire trop fort, et certainement pas près d’oreilles qui pourraient le rapporter au principal intéressé. Surtout que les oreilles favorables à son égard se sont multipliées.

« Dis donc (ses épaules se carrent pratiquement par réflexe) en parlant de ça, depuis quand n’as-tu pas enfourché un balai ? Curieux de savoir à quel point je suis encore sportif, Bram ? », répond l’homme avec la même ambiguïté qui ferait sourciller jusqu’au plus innocent des curieux qui viendrait à tendre l’oreille à cette conversation.
Comme si Bram ne savait pas exactement ce qu’il en était.
Comme si lui-même ne savait pas tout de la silhouette longiligne du savant et ne prenait pas chaque fois plaisir à lui opposer sa force, à en redécouvrir la poigne, à se faire avide et égoïste de ce qu’il fait sien.
Comme si la première chose qu’il avait eu envie de lui répondre, sous le chemin critique de son regard, n’était pas un Like what you see ? séducteur.
« Je me garde actif, dira-t-on, légèreté dans l'œil malicieux, dans le sourcil suggestivement haussé. Bien que je regrette de ne pas pouvoir, ah, pratiquer, aussi souvent que je le désire. Jim », et le mutisme obstiné d’Eileen se rompt d’un avertissement énoncé dans les trois lettres de son surnom usuel. Avertissement sciemment ignoré ― il lui a dit de ne pas le tester, mais il est le dernier à écouter ses propres conseils. Le premier à se jouer des limites. Digne des qualités de sa maison scolaire de jadis, mais peut-être bien aussi de la ruse prêtée aux serpents.

« Je crains de l’emporter dans un match contre toi, ne te fais pas trop d’espoir à ce sujet. À son tour de laisser son regard se faire critique, alors qu’il détaille avec lenteur (appréciation) son vis-à-vis. À moins que tu aies des talents insoupçonnés pour tout ce qui est de chevaucher. » L’âge mental moyen des deux partis concernés continue de dégringoler sévèrement et les lumières qui doucement clignotent et se tamisent pour annoncer le début des allocutions est presque un soulagement. Non pas pour eux les hommes, mais pour leurs compagnes humiliées qui peuvent peut-être espérer quelques minutes de répit. Accent sur le peut-être, dont absolument rien n’est moins sûr.
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Abram Carrow
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Abram Carrow
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Âge : Quarante-cinq quoiqu'Azkaban, entre autres joyeusetés, lui ait ravagé sa jeunesse relative.
Occupation : Mage noir™. Chef du bureau d’expérimentation sur les nés-moldus et traîtres consentants (a.k.a MuTEx Office), au Département des Mystères. Membre de la Chambre à la tyrannie facile (prochain édit : taxer l'air que tu respires).
Allégeance : Le Lord, qu'il a servi toute sa chienne de vie, et continuera de servir jusqu'à la mort.
Particularité : Maître Legilimens. S'enfonce dans les esprits comme une faux dans les blés ; y dévore aussi les émotions puissantes qui lui font dorénavant tant défaut. Le contrecoup, cependant, revêt parfois des allures de cauchemar.
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MessageSujet: Re: THE DARKNESS IN YOU   THE DARKNESS IN YOU EmptyLun 14 Mar - 13:48
« Curieux de savoir à quel point je suis encore sportif, Bram ?Si peu, James. » Si peu curieux ? Si peu sportif ? Difficile de clarifier la moquerie chez un être dont le faciès est si dédaigneux ; dès lors qu’il hausse son fichu sourcil, il semble que tout soit toisé avec mépris. L’erreur est là qu’il ne faut pas s’attarder sur ce qu’Abram Carrow montre de sa personne lorsqu’il se tient en public face à Jim Haggen, mais plutôt sur ce qu’il donne, toujours de sa personne, dans le cadre très privé et très intime de leur liaison secrète – secrète étant le maître mot, on se demande donc bien pourquoi ces deux idiots en sont à ronronner plus ou moins discrètement des allusions plus ou moins subtiles dans cette joute plus ou moins improvisée : par goût du risque, sûrement… ou immaturité tout à fait masculine.

« Je me garde actif, dira-t-on, bien que je regrette de ne pas pouvoir, ah, pratiquer, aussi souvent que je le désire.Jim. » C’est qu’à ce niveau de lecture, autant dire des plus accessibles, il fallait bien qu’on les interrompe enfin ; le contraire aurait été étonnant de la part de leurs épouses, qui souffrent déjà bien assez d’être on ne peut plus perspicaces de manière générale. Bon seigneur qu’il est, Abram laisse la balle à Eileen et ne répond donc pas, sinon que passent, dans son regard brûlant, quelques souvenirs assez peu chastes qui le font lentement redescendre le long du poitrail plus tôt moqué (he does like what he sees). « Je crains de l’emporter dans un match contre toi, ne te fais pas trop d’espoir à ce sujet. » Léger rire querelleur, grognant sous la barbe impeccablement taillée d'Abram. Les regards se refont face. Pour toutes les fois où leurs corps ont lutté, tant par plaisir lascif de sentir l’autre contre soi que plaisir bagarreur de résister contre l’autre, James sait qu’il ment autant qu’il crâne. Ça a son charme, remarquez ; Haggen a tout du lion, de l’arrogance à l’audace, en passant par le poids musculeux et un rien paresseux. Le serpent qu’est Abram a toujours plaisir à mordre dans cette chair-là, tendre et épaisse, aussi à distiller son poison dans les mots crus qu’il leur arrive d’échanger – rarement quand ils s’engueulent, souvent quand ils font l’amour.  « À moins que tu aies des talents insoupçonnés pour tout ce qui est de chevaucher. » La bouche s’ouvre, coite devant l’énormité du sous-entendu, et se referme dans un claquement lors même que la salle entière sombre dans la pénombre. Crétin, lira Jim sur les lèvres mutiques du Carrow, tout juste avant qu’il se tourne en direction de la scène, tout juste aussi avant qu’il lui coule de côté une œillade et un (autre) sourire amusé.

« Ah, Flora », fait-il assez bas, eu égard à l’atmosphère solennelle qui s’est installée, comme sa fille apparaît à ses côtés. Elle fait sa fierté, c’est indéniable, et la Marque qui, depuis peu, bouge doucement sur son bras, n’est pas tout à fait innocente dans ce favoritisme – Hestia n’est pas pour autant déconsidérée par son père, mais la médicomage fraîchement diplômée n’a pas encore fait ses preuves ; ce qui de toute façon arrivera tôt ou tard, Abram y veillera. « Viens donc », lui intime-t-il, forçant du coup l’épouse à s’arracher de lui pour que la langue-de-plomb s’installe entre eux. La manœuvre réussie, et alors que l’on prend la parole sur scène, le Mangemort glisse à l’intention de Jim, à côté de qui la providence (oui bien sûr) l’a finalement placé. « A quel moment doit passer Antonia ? » On n’arrête décidément pas les miracles ; il semble qu’Abram soit disposé à attendre qu’ils s’éclipsent tant que la stimage ne sera pas intervenue sur scène. On pourrait avancer que, parce qu’il est lui-même père, et lui-même très investi dans la vie de ses filles, il comprend l'importance d'être présent pour ces moments-là, et si ça n’est pas tout à fait faux, la stricte vérité se trouve en fait là où est enfoncé le mouchoir de poche. Derrière, pour être tout à fait exact. Car, oui, il importe à l’infâme Abram Carrow que Jim Haggen soit comblé (jouez des violons et c’est un aller simple pour le MuTEx qui vous attend).
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Jim Haggen
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Jim Haggen
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Allégeance : Neutralité de circonstances pour mieux cacher le dégoût du gouvernement et une colère croissante.
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MessageSujet: Re: THE DARKNESS IN YOU   THE DARKNESS IN YOU EmptyLun 2 Mai - 5:26
L’insulte silencieuse récoltée sur les lèvres du Mangemort fait allure de compliment pour le fier lion et c’est contenté, content de son outrageux effet et de la manche remportée, qu’il reporte son attention sur la scène où apparemment le vrai spectacle doit se donner. Même si certains diraient que le spectacle est plutôt parmi les invité·e·s et qu’il se déroule depuis une trop longue poignée de minutes.

« Miss Flora », salue-t-il la jeune Langue-de-Plomb avec un petit signe poli de la tête, avant qu’un savant jeu de chaises musicales ― de Mangemorts musicaux ― place Bram à ses côtés, de façon tout à fait hasardeuse et aléatoire.

C’est presque pire, en fait, de le savoir si proche et de ne rien pouvoir y faire. Pire, mais aussi une partie du jeu, que de faire monter l’agacement jusqu’à l’intolérable, de mesurer l’impatience à ses battements de cœur, aux œillades dérobées jetées à l’élégant sang pur. Il est dans la force de l’âge, encore presque jeune pour un sorcier, mais la proximité avec Bram suffit à le ramener à ses émois d’adolescence. En pire, ça aussi, si c’est possible, considérant la nature doublement interdite de ce qui les lie.

Ainsi, l’attention déjà volatile se détourne tout à fait des premières allocutions en cours pour bien sûr se porter sur le compagnon à ses côtés, dès que sa voix feutrée parvient à son oreille : « A quel moment doit passer Antonia ? » Le silence sert au Haggen à se rappeler des mots de sa fille aînée et du programme sur lequel il a lui-même eu le plaisir de jeter un coup d’oeil, grâce à une entourloupe ou une autre (le divertissement, le sport, envoyé par Antonin, oui, Dolohov, merci, promis je garde le secret). À apprécier, aussi, le sursaut traître de son cœur à l’attention pour le moins délicate offerte par le Carrow. Pas qu’il irait la souligner, ou la remarquer, au risque d’exposer l’indicible chez les deux mécréants. Le secret, mais surtout, ce qu’ils ne s’avouent pas toujours tout à fait. Sur le même ton bas, il répond : « Nimbus a versé un joli montant pour le financement des camps et de stages pour ses participants, elle passera après la BCBC. » Et comme ils le savent tous les deux, Ezekiel Zabini n’acceptant pas d’être deuxième, ou ailleurs que dans le spotlight le plus brillant, la compagnie maîtresse des ondes cristal anglaises sera la première à annoncer ses nouveautés une fois le discours d’honneur terminé.

Tout cela arrange bien le directeur de la Ligue britannique et irlandaise de Quidditch qui, n’en déplaise à son propre ego et ses précédents sous-entendus au tendancieux évident, se montre généralement le plus avide de quitter ces réceptions lorsque la présence d’Abram Carrow est impliquée. C’est-à-dire, de plus en plus souvent, s’il faut être honnête, et demande de sa part d’autant plus de travail de sa part pour sembler très intéressé dans le sujet des événements où il participe, tout en s’en carapatant plus rapidement qu’une Cendrillon avant les douze coups de minuit.

« Faudrait-il qu’un malencontreux hasard repousse son intervention, cela dit… La voix se fait quasiment sentencieuse, dans la possibilité évoquée comme on appelle sur soi le mauvais sort, l’oeil brillant malgré tout. Faudrait-il que ça arrive et peut-être Jim trouverait-il lui-même une de ces fameuses urgences justifiant un départ précipité. ... nous forcerait à constater l’étendue de ta patience vis-à-vis cette soirée, Bram. »
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Abram Carrow
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Abram Carrow
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Allégeance : Le Lord, qu'il a servi toute sa chienne de vie, et continuera de servir jusqu'à la mort.
Particularité : Maître Legilimens. S'enfonce dans les esprits comme une faux dans les blés ; y dévore aussi les émotions puissantes qui lui font dorénavant tant défaut. Le contrecoup, cependant, revêt parfois des allures de cauchemar.
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MessageSujet: Re: THE DARKNESS IN YOU   THE DARKNESS IN YOU EmptySam 11 Juin - 21:44
"Nimbus a versé un joli montant pour le financement des camps et de stages pour ses participants, elle passera après la BCBC." Abram ne réprime même pas le soupir exaspéré qui traverse ses narines. La seule évocation de la BCBC, et par extension de son CEO, est un détail qui, manifestement, l’irrite (deux fois plus que ce que ça devrait étant donné la frustration qui le dévore en parallèle à petit feu). Zabini est un homme comme il ne les aime pas : bavard. Qu’il soit imbu de sa personne, narcissique et versé dans la mégalomanie aurait tout à pu fait convenir à son confrère si celui-ci n’avait pas été ce que tous les hurluberlus du business ('ugh') sont, c’est-à-dire des m’as-tu-vu (probablement que tous ceux-là, dans un autre genre, lui rappellent un peu trop Amycus). James ne pourrait pas se méprendre sur la raison de ce soupir. Même si Abram ne perd jamais son temps en médisances et qu’il partage de toute manière peu ses sentiments, son amant n’aura aucun mal à comprendre que l’agacement triturant maintenant ses traits n’est certainement pas dû à Antonia, mais à Zabini. Combien de fois l’a-t-il vu rouler des yeux en voyant le fier CEO des ondes de cristal apparaître entre deux programmes sportifs (oui, James a réussi là où nul autre n’avait jamais réussi : lui faire regarder des matchs de Quidditch, le tout sur une technologie sorcière que le mage noir, d’habitude, boude religieusement).

"Faudrait-il qu’un malencontreux hasard repousse son intervention, cela dit…" Dérangé dans ses réflexions pour le moins irascibles, l’attention d’Abram semble retrouver la terre ferme lorsqu’il baisse son regard noir vers James. Son éternel toc facial soulève un sourcil. Sa surprise est sincère. "... nous forcerait à constater l’étendue de ta patience vis-à-vis cette soirée, Bram." Le Mangemort continue d’observer son acolyte Directeur, dans un temps si long, si étiré, qu’il en deviendrait malaisant s’il ne s’agissait pas de James qu’il avait sous les yeux. Au contraire ardent, son regard se fait brûlant (et brûlé) pour l’homme qui lui tient ce soir compagnie (cette nuit peut-être aussi ? rien n’est moins sûr, c’est là tout le problème, et l’indicible plaisir coupable, de leur relation secrète). "Ce serait malencontreux, comme tu dis…", reprend-il tout aussi bas, sans détacher ses yeux de ceux de James. "Peut-être aussi un peu fâcheux pour ta fille." Le timbre de voix se pare d’une magnanimité si peu passionnée et mal foutue qu’il ne trompera personne, et certainement pas Haggen qui est habitué à de bien meilleures langues de bois ; la sienne étant probablement l’une des plus habiles, un vrai politicien (oui, si l’on va par là, James est en effet de ces bavards qui excèdent Abram, mais ne dit-on pas que l’exception fait la règle ?). "Cela dit, les imprévus arrivent tout le temps dans ce genre de…", il jette un œil condescendant au reste, tant à la salle de réception qu’aux convives s’étant rassemblés pour écouter comme eux les différentes interventions prévues.

Le regard d’Abram en revient une nouvelle fois à James, comme si n’avoir d’yeux que pour lui était sa petite malédiction personnelle. Une malédiction savoureuse dans laquelle il s’abandonne volontiers, si bien que Samira, Flora, Hestia, Eileen, Antonia, (Amabella, si elle avait été présente ?) sont toutes reléguées au second plan, et même au troisième, au quatrième, le plus loin possible de cet instant durant lequel les lumières faiblardes de la scène caressent le profil de James. Combien il jalouse ces faisceaux… Trahissant un certain empressement, Abram vrille la nuque et se met à chercher parmi les convives la tête de son assistant. Il le trouve, coincé entre deux autres langues-de-plomb que le Mangemort ne remet pas. Un signe de main après, Jiménez s’avance maladroitement jusqu’à lui (quelques convives pestent et Jiménez met un temps déplorable à s’excuser, ce qui force son patron à grogner en retour des Jiménez deux fois plus intimidants, étant donné que le susnommé abandonne ses salamalecs et trotte rapidement jusqu’à eux). "Faites en sorte que Mademoiselle Haggen passe en dernier." A la question du comment ? pourquoi ? qui brûle probablement les lèvres de James, et surtout de Jiménez, une main balaie les détails. "Nimbus sera ravi de voir son égérie de ce soir clore les présentations." S’en remettant complètement aux capacités (prouvées) de son assistant pour se démerder seul, Abram complète, comme s’il continuait de s’adresser à lui, alors que l’information est bel et bien destinée au Directeur de la Ligue britannique et irlandaise de Quidditch assistant à la scène. "Il faut que je m’absente, j’ai oublié mon remède aux vestiaires. Si l’on me demande entre temps, dites que je reviens d’ici peu, Jiménez."

D’ici peu étant une fourchette très large. Ne sachant pas tout à fait combien d’intervenants il y a vraiment (il n’a rien lu de la brochure, pensez donc), il ne peut qu’espérer en silence et en se retenant de regarder à nouveau James que les propagandistes du régime ont été gourmands en featurings. Exagérant le boitement de son pas (quel acteur) il quitte donc les rangs pour se diriger à contre-courant vers le fond de la salle où se situe un couloir, et au fond de ce couloir, lesdits vestiaires. Avant de le voir s’éclipser, James aura pu sentir les doigts arachnéens d’Abram frôler les siens.
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Jim Haggen
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Jim Haggen
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MessageSujet: Re: THE DARKNESS IN YOU   THE DARKNESS IN YOU EmptySam 1 Oct - 9:11
D’autres reculeraient certainement devant le feu qui brûle dans le regard d’Abram Carrow et vraiment, Jim n’irait pas les blâmer de vouloir se sauver de ces prunelles qui semblent s’enfoncer dans votre crâne plus sûrement qu’un fer chauffé à blanc. Lui, parce qu’il a bien cherché ce regard, parce qu’il sait ce qu’il désire y lire, le soutient sans faillir, faiblir, le nez légèrement relevé. Le défi arque un de ses sourcils autant qu’il assombrit son regard, teinte tout ce qui y est bon enfant pour y ajouter un certain éclat. Un métal affûté qu’il faut connaître pour le remarquer. Pour le redouter, lorsque vous n’êtes pas dans ses bonnes grâces. Pour l’espérer, lorsque vous êtes Bram, et que l’acuité de l'œil dénote des choses bien plus intéressantes que ce petit jeu qu’ils mènent à la vue de tous. Parade amoureuse des plus singulières pour ceux que les mauvaises langues diraient bien mal assortis, sans se douter que c’est peut-être ce désordre, désassortiment, apparent qui rend le tout d’autant plus compatible.

« Très difficile de prévoir l’imprévisible, par définition », accorde l’ancien gardien avec un certain intérêt pour ce qui veille dans l’oeil brûlant du sang pur et outrepasse les faux semblants de la voix, le calme factice de l’apparence. L’empressement en serait presque contagieux : voilà Jim à chercher du regard l’assistant de Bram comme s’il était le sien.

La demande, que dit-il, l’ordre du Carrow a de quoi surprendre ― et il surprend le père de la Mademoiselle Haggen en question. Du sabotage volontaire ? Les yeux de Jim se plissent, comme s’il tentait ainsi de lire le plan à même le cerveau tortueux du Mangemort, de deviner quel détour labyrinthique lui est venu à l’esprit. Parce que bien sûr, il y a un plan - - Abram est formidablement, redoutablement, intelligent, et il n’y a pas lieu de croire que ce sursaut d’impulsivité soit sans fondement. Machination, peut-être, pour lui faire ravaler la monnaie de sa fanfaronnade pour l’instant innocente et faire durer le supplice à leur portée. « Nimbus sera ravi de voir son égérie de ce soir clore les présentations. » Jiménez le regarde lui, Jim, un peu de supplication dans le regard : Jim ne fait que hausser les épaules et, le sourire sirupeux, lâche un « Ce que l’Élite veut » très clair sur le fait que non, il ne viendra pas à la rescousse de l’assistant. Un peu par cruauté, beaucoup par curiosité de savoir ce que mijote le Langue-de-Plomb.

La clé repose dans l’anodin de l’excuse qui ne lui est pas frontalement destinée : « Il faut que je m’absente, j’ai oublié mon remède aux vestiaires. Si l’on me demande entre temps, dites que je reviens d’ici peu, Jiménez. » Ils sont ridicules, à regarder tout autour sauf l’autre, pendant qu’Abram part en claudiquant avec autant de crédibilité que les plus grandes stars de cinéma moldu. Le Haggen compte les secondes avant qu’il semble parfaitement raisonnable et absolument pas louche d’à son tour quitter la salle de réception, sous un prétexte vaseux que son épouse n’écoute même pas et dont il serait bien en mal de se souvenir. Le regard est sévère, la ligne de la bouche serrée, et tout ce qu’il lui vient est un rappel d’être présent pour Toni lorsque celle-ci sera sur scène.
Jim promet, bien sûr, mais comme toute promesse faite par le Gryffondor à sa famille, il est possible que celle-ci passe à la trappe.

La sensation des doigts d’Abram frôlant les siens picote légèrement.

Le pas tranquille, d’un paisible faux, il part vers le fond de la salle, vers le couloir qui mène aux vestiaires. Vestiaires déserts alors que tout retardataire ne peut plus entrer, alors que tous les yeux sont rivés sur la réception et celleux qui passent sur scène. Vestiaires situés derrière une première porte, une seconde porte.

Couloir, porte un, porte deux, Abram.

Jim verrouille la première porte, la seconde porte, derrière lui, la magie en étincelles. Lenteur délibérée dans l’acte alors qu’il pourrait jurer que le picotement au bout de ses doigts est devenu une brûlure et que celle-ci s’est étendue à sa main, son bras, son torse. Brûlure et plus encore alors qu’il s’avance vers le Mangemort. Vers son amant. Le picotement est devenu un long frisson, un tiraillement, une brûlure au centre de son torse. « Très peu de patience », assène-t-il sur le pire ton, avec le pire sourire ― celui qui dessine les rides aux coins de ses yeux et révèle qu’il est ravi de l’improvisation de son cadet.

De cela autant que du baiser vibrant d’impatience, la sienne, qui s’entame dès que les derniers centimètres entre eux sont franchis.
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