BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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Elena Alvarez
ORDER OF THE PHOENIX
Elena Alvarez
Date d'inscription : 14/11/2020
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Crédit : strangehell (avatar), pp (signa), tumblr (gifs), florence + the machine (lyrics), jool-jool (crackship damnn).
Âge : vingt-neuf ans (13/04).
Occupation : fugitive, bomb maker™ back in town, chercheuse d'Horcruxes.
Allégeance : agent spécial™, membre de la Task Force de l'Ordre depuis dec. 2007, après des années de bons et loyaux services (meh) en tant que C5. (Ouistiti)
Particularité : meilleur coup de poing du quartier + chouchou de Kingsley. (elle apprend aussi l'occlumancie et la magie sans baguette depuis peu, ew.)
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sleep on the floor
if we don't leave this town we might never make it out
october 2007, somewhere | @dae-won song
tw : contenu explicite, drunk simping, drunk (0/10) flirting, je ☠ 🦆

Lena attend le moment qui la poussera à revenir précipitamment en arrière, finalement, lui fera se ressaisir des mains de Dae-won pour les lui redonner pour de bon, et la poussera à reprendre la sienne, le coeur battant et des excuses presque vomies pour la terre entière — le genre de scénario de ces derniers mois, donc, parce qu’un truc (la culpabilité, l’angoisse, la raison, la douleur, you name it) finit toujours par la rattraper au collet. Mais rien ne vient, et elle ne peut même plus vraiment réfléchir, alors que les mains et le souffle du sorcier gagnent du terrain — parce qu’il n’y a plus que Dae, en réalité, et la chaleur de leurs peaux et la morsure enfin satisfaite de son estomac. Alors évidemment rien ne vient, quand ils s’aident mutuellement à se débarrasser de leurs derniers habits ou quand il revient à elle ; et évidemment, elle l’accompagne et l’accueille dans un soupir, comme si l’hésitation ou l’appréhension n’avait jamais été une option, ou comme si Seamus avait eu raison et que cette interruption avait toujours fait partie du programme.

Rien ne vient mais au contraire tout est facile, bien, naturel — et peut-être que l’alcool aide, ou alors que c’est leurs (presque) vingt ans d’amitié, mais Elena a l’impression que le creux de son cou a été taillé pour y accueillir le souffle empressé de son meilleur ami, ou que ses doigts ont été cassés pour venir parfaitement trouver leur place entre les muscles du dos de celui-ci, là où elle laisse ses mains et ses jambes se frayer un chemin autour de lui. Elle sourit même, quand leurs yeux se croisent brièvement, accélérant encore un peu les battements de son cœur ; parce que Dae-won est son meilleur ami, et qu’elle a la sensation qu’ils ont toujours su comment aller mieux, un peu, et se l’autorisent enfin ; parce qu’elle ne saurait sans doute se sentir autant en confiance et en sécurité avec personne d’autre, en cet instant, et que leurs corps se connaissent déjà presque par coeur, après ces derniers mois ; parce que l’alchimie et l’instinct qui guident leurs mouvements ne font que lui confirmer un peu plus, à chaque va-et-vient, qu’il était logique que ce soit à lui qu’elle réserve cette étreinte , douloureuse sans l’être, primordiale sans être accablante pour autant. Elena s’y fond donc sans retenue, dans un désordre de jurons marmonnés, d’ongles fichés ça et là, et d’effusions plus franches permises par leur isolement, littéral comme figuré (il n’y a après tout personne à des kilomètres à la ronde, mais ils pourraient tout aussi bien être en plein St-James qu’elle n’est pas certaine que cela puisse y changer grand-chose) ; et elle ne pense plus à rien, plus à son corps constamment endolori, plus à Gracefield qui flotte toujours pernicieusement au-dessus de sa tête, plus à L-- brièvement à Lee, quand Dae suspend l’instant sous ses yeux légèrement arrondis. Lena relève le menton, amoindrit sa prise, cherche son regard ; réprime finalement tout juste un soupir, alors qu’il retrouve son corps, créé un nouveau sillon de chaleur, de son bas-ventre jusqu’à ses joues, occasionne des frémissements de moins en moins réfrénables. Elle défait ses mains, pour l’inviter à revenir à elle et retrouver ses lèvres ; suit enfin si naturellement son invitation qu’elle ne sait finalement plus lequel des deux les enjoint à reprendre leur étreinte.

Et Elena a encore une main serrée sur son épaule, l’autre refermée sur la banquette, quand les ondulations de son bassin ralentissent puis cessent, son menton jusqu’alors basculé vers l'arrière venant trouver le sommet du crâne de Dae. Elle reste un instant de la sorte, immobile contre lui dans un silence peu habituel (fuck), attendant que sa fréquence cardiaque et les frissons de son corps se calment, son nez dans les cheveux humides se gorgeant de l’odeur familière et réconfortante, ses épaules lourdes du contrecoup de l’adrénaline, du front de Dae et d’un abêtissant sentiment de belonging. Elle s'autorise à se lover dans celui-ci quelques instants, quand bien même elle sait que c’est les hormones (elle le sait quelque part au fond de son cerveau, en tous cas, même s'il lui donne l’impression de flotter paresseusement dans un vide pâteux, quoique pas franchement désagréable). Et elle sait aussi qu'elle a tendance à trop faire durer ce genre d’étreintes, alors Elena gesticule un peu, cherche à prendre la température, fait mine de se détacher du corps toujours brûlant de Dae-won-- “Wait, wait, wait…” Il ne lui en faut pas plus, et pour la stopper net dans son élan et pour lui arracher l’ombre d’un sourire, ses lèvres venant ainsi brièvement effleurer les mèches ébouriffées où elles sont toujours perdues, et une salve de soulagement (moyennement avouable) traversant sa poitrine. Elle ferme les yeux un instant, pour mieux profiter des derniers moments de leur plaisir partagé, et de cette trompeuse et presque étrangère sensation de tranquillité, et de la chaleur relaxante de Dae, et de celle au creux de son propre estomac ; de l’atmosphère doucement euphorisante qui les enveloppe, surtout, et de cette intimité qu’ils partagent pour la première (et fuck — elle espère plus ou moins ostensiblement, pas la dernière) fois.

Elle finit par le laisser s’éloigner, malgré tout, retrouvant presque timidement ses yeux — parce que le calme revient, et avec celui-ci arrive la réalisation de ce qui vient vraiment de se passer, et, bientôt, l’immanquable question du what now, et what if it was stupid, et-- Lena sent une nouvelle ombre de sourire fatigué (stupide) lui venir, presque par automatisme, alors qu’elle accroche celui au moins aussi étourdi de Dae-won. Elle sent une bulle d’affection enfler dans sa poitrine, aussi, à le voir comme ça — alors elle détourne le regard, évidemment, planque le tout sous une moue et un faible hochement de tête de gauche à droite, l’ignore un peu trop ostensiblement quand il rouvre la bouche et reprend la parole (en premier, the fuck). “Alright, well… It doesn’t feel like we ruined the holidays or whatever you said.Says drunk you, elle se retient de souligner, son mouvement de tête faussement agacé et ses yeux levés au ciel plus que contredits par son air amusé et le regard qu’elle repose sur lui (et donc sur son sourire à la con, qui lui fait plutôt penser qu’elle aime bien cette expression sur lui, et qu’elle ne serait pas contre la voir plus souvent, comme elle ne serait pas contre écouter son rire en continu pendant les deux prochaines semaines, comme--) “Hrmpf.” Elena disparaît, pour de bon cette fois, parce que son sourire à elle s’élargit un peu trop ; vient plutôt poser le côté de sa tête contre le buste de son meilleur ami, où la vibration laissée par son rire fait fondre presque instantanément sa moue. Il y a un aspect rassurant à squatter encore un peu les bras de Dae-won, le genre d’aspect qui lui évite de trop gamberger trop rapidement, que ce soit ce-qui-vient-de-se-passer ou toutes-les-merdes-qui-ont-pu-leur-arriver-ces-derniers-mois ; puis surtout, une fois n’est pas coutume, Lena a l’impression que suffisamment, a été dit, se dit, dans la manière dont leurs corps se sont (trop) bien trouvés et répondus, puis dans l’épaisse chape de bien-être qui la (les ?) recouvre toujours paresseusement. “You get one more day, I guess,” elle souffle donc tout juste, sans drama supplémentaire, un sourire doucement amusé barrant simplement ses lèvres, et ses doigts venant entamer une course indolente le long du bras du sorcier.

Le silence revient, Elena occupée à suivre le trajet de ses propres phalanges et à écouter les battements de plus en plus réguliers du cœur de Dae-won dans un calme, qui, lui, est de plus en plus suspect, même l’esprit toujours nettement embué. “I’d ask how come we never did this before”, elle commence, la tête d’imbécile heureux de Dae imaginable sans le moindre effort alors qu’elle concède presque que les vacances ne sont peut-être pas ruinées, “--but then you bloody burped on me?!” L’expiration qui lui échappe dans le silence qu’elle voudrait sentencieux ressemble déjà plus franchement à un rire (ou à une apnée du sommeil, vu comme elle la retient), et l’oeillade jetée à son bestie (parce que qui d’autre, duh, pour lui lâcher son meilleur rot à la bière dans ce genre de moments…..) ni discrète ni aidante. Toutefois… “I mean, contrary to popular belief… (Lena se redresse pour de bon, cherchant finalement les yeux de Dae, rejetant même dramatiquement ses cheveux en arrière dans un effort de contenance, comme si elle tenait un conciliabule très sérieux) …I’ve been with dudes before and none of them ever did this to me. Legit none. And it’s not even like I do charming princes or whatever--” Sauf que son sourire grandit, même si les faits sont aussi véridiques qu’accablants (elle passe à rien de donner l’exemple d’Harris, un semblant de dignité la rattrapant in extremis) (puis lbh c’est surtout un fun fact qui lui sert à rappeler à Herrera que “yeah well, I fucked your bestie too). “I mean, fuck off mate! This (elle tend un doigt qui fait l’aller-retour entre eux deux) is never happening again.” Bon ça ressemble un peu à du sabotage dit comme ça, d’autant plus qu’elle glisse une main sur ses côtes pour achever de se retirer, mais dans les faits (et la pichenette sur le front, et le regard qu’elle lui lance, et l’hilarité qui secoue ses épaules et la fait se pencher vers lui jusqu’à déposer un bref baiser sur sa gorge…)... bon.

Lena se redresse encore, mais se met à s’agiter plus franchement, des restants de rire parcourant son corps et prolongeant son sourire — se tortille pour récupérer la baguette abandonnée de Dae, et comme ça des mouchoirs, et comme ça lui tendre la boîte tandis qu’elle s’affaire de son côté. “Soooo I guess we’re gonna have to get you a comfier couch next time--”, elle avance, presque comme si elle parlait d’une liste de courses ou d’un animal de compagnie, et d’ailleurs franchement distraite par la poubelle qu’elle a rapproché d’un nouveau coup de baguette (mais avec un peu trop d’enthousiasme, apparemment, au vu des quelques déchets ressortis intempestivement — ils ne nettoient jamais leurs poubelles, les gens en camping ?!) “Or you’d have to sleep upstairs, urf.” Son surplus d’énergie de retour comme si de rien n’était (pas de questionnement existentiel, pas de roulé-boulé, pas de sitting-naked-on-my-bestie-wbu), Lena laisse ses doigts courir d’un plaid malmené dans leur étreinte à une marque sombre sous la clavicule de Dae, ses yeux et ses pensées sautant au moins autant du coq-à-l’âne (peut-être, justement, pour repousser les angoisses existentielles au lendemain matin — “n’imp”, dirait-elle) (mais et son programme de vacances, hein ?!). “I mean I don’t know, I simply noticed your back looks kinda overworked, so this (elle tapote la banquette du plat de la main, moue (trop) expressive à l’appui), meh, been there would not recommend (elle se tourne rapidement et tord les épaules pour désigner une preuve peu claire dans son dos), plus like, this is messy (geste là encore très vague vers le bordel qu’ils ont de toute manière assez immanquablement provoqué), and you know what they say? Busy space busy mind, that’s right, so….” Elle achève en pianotant du bout des doigts sur le buste du sorcier, comme arrivée au terme d’une démonstration imparable et en attente d’une approbation toute naturelle — ou en tous cas pas du genre de celle que lui réservent Dae et sa mimique, qui lui font lever les yeux au ciel de manière (à peine) exagérée. “I just don’t want you to have your holidays ruined, but ok…

Lena a un soupir au moins aussi dramatique, reprend son poignet finalement immobilisé par-dessus l’épaule de son meilleur ami et contre le dossier, considère quelques secondes la possibilité d’en rester là (et bouger, et ranger, et se rhabiller, ou même filer à la douche, et idéalement dans une bousculade très “hahaha we’re cool bro) — considère surtout sa tête, et la mèche de cheveux qu’elle vient en chasser dans un air toujours prétendument agacé, et… Et baisse les bras, parce qu’elle n’a aucune envie d’en rester là, ou en tous cas pas ce soir, pas alors que tout va bien, pas alors qu’elle a l’impression de ne pas avoir à faire semblant, pour une fois (et puis, s’il ne l’a pas encore chassée de là….) Un sourire lui revient progressivement, puis un rire, puis un “Quit looking at me like that when you started it, bitch!” — et enfin, et peut-être comme une connerie, mais surtout comme une évidence, ses lèvres viennent retrouver celles du sorcier.
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Dae-won Song
ORDER OF THE PHOENIX
Dae-won Song
Date d'inscription : 03/10/2020
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Crédit : jool (avatar). marine (dessin).
Âge : 29 ans (24/01)
Occupation : Fugitif, bon petit soldat et chercheur d'Horcruxes - et accessoirement ancien référent de l'Iron et Airlock
Allégeance : Membre dévoué de la Task Force de l'Ordre du Phénix, où on le surnomme Knight
Particularité : Quart de vélane, ce qu'il a caché jusqu'à très récemment. On le croise souvent sous sa forme animagus, un berger allemand ancien type.
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sleep on the floor
somewhere - October 2007
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”Hrmpf.What?”, demande Dae-won sans perdre son sourire face à une Lena (faussement, il n’en doute pas vraiment) exaspérée, qui bientôt revient de nouveau contre lui. Par réflexe, ses mains se glissent dans son dos, et sa tête se laisse aller contre le sommet de son crâne ; pour un peu, il glisserait même l’arrête de son nez dans ses cheveux pour humer son odeur, les yeux clos, et c’est ce qu’il fait, tout aussi naturellement qu’il s’est purement et simplement laissé aller à ce qui menaçait déjà depuis un certain temps. Il n’y a plus vraiment de raisons de prétendre qu’il ne se sent pas terriblement bien et apaisé comme ça, après ce qu’il vient de se passer. Car Dae-won n’a jamais vraiment été de ceux à regarder en arrière, à se laisser ronger par le regret. ”You get one more day, I guess.Hm, great”, souffle-t-il contre sa chevelure sans bouger le moins du monde, sans chercher à la relâcher, ou à se soustraire à cette étreinte douce qui vient compléter celle autrement plus empressée et avide d’il y a quelques instants.

Il pourrait presque s’endormir ainsi, cueilli par une vague de fatigue qui s’installe en même temps qu’un silence confortable, succédant à l’euphorie (et l’effort) du moment. Il ne se rappelle plus quelle est la dernière fois où il s’est senti aussi épuisé et reposé à la fois, juste bien, en sécurité, à l’aise, comme s’il avait le droit de s’abandonner à ce qu’il souhaite réellement, de ne plus se battre – d’être le jeune Dae-won de dix ans de moins qu’il a sacrifié pour une plus grande cause.

La voix de Lena venant briser le silence lui donne l’impression d’émerger d’une longue sieste (qui n’a duré en réalité qu’une petite minute, à peine). ”I’d ask how come we never did this before, but then you bloody burped on me?!” Les sourcils de Dae se haussent aussitôt, tandis qu’il redresse tout juste la tête pour baisser les yeux sur ce qu’il peut apercevoir de Lena (soit le haut de son crâne, toujours). ”I did not?”, s’indigne-t-il, toujours à voix basse ; il ne lui a pas roté dessus, jamais il ne ferait une chose pareille, pas même avec sa meilleure amie – sauf si on compte ce tout petit et discret relent de bière qu’il a eu à un moment entre deux baisers. Et il aimerait s’indigner plus longtemps, mais le rire de Lena déclenche immanquablement le sien, quand bien même plus discret et léger. Il secoue la tête en levant les yeux au ciel – parce que évidemment que la sorcière allait en parler et ne pourrait pas laisser passer ce détail franchement insignifiant à côté de tous les autres. ”I mean, contrary to popular belief I’ve been with dudes before and none of them ever did this to me. Legit none. And it’s not even like I do charming princes or whatever–” C’est plus fort que lui, le rire de Dae-won se fait plus prononcé, tout comme le sourire de Lena qui a fini par se redresser – qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre, sérieusement. Peut-être qu’avec quelqu’un d’autre, ce genre d’insistances sur un détail (!!) pourrait légèrement l’agacer, qu’il essaierait de changer de sujet pour ne pas être plus ennuyé – pas avec Lena, qui arrive toujours à lui tirer au pire un sourire, au mieux un rire franc comme en cet instant.  ”Could you be more dramatic, princess?I mean, fuck off mate! This is never happening again.” Le coeur de Dae-won fait une soudaine embardée ; non pas parce qu’il croit Lena (son sourire, sa caresse sur ses côtes, et le baiser qu’elle dépose dans son cou tandis qu’elle se retire et se redresse sont bien plus parlants que ses paroles), mais bien parce qu’il n’avait tout simplement pas pensé à l’après.

Est-ce qu’il a envie de recommencer ? (oui). Est-ce que coucher régulièrement avec Elena ne rendrait pas leur situation compliquée ? Est-ce qu’il ne risque pas d’abîmer la relation qu’ils ont en rendant ce moment éphémère en quelque chose de plus fréquent ? Mais surtout, est-ce vraiment le moment d’y penser ?

Dae-won passe mécaniquement sa main dans ses cheveux qui commencent à devenir un peu trop longs pour les rabattre en arrière, reste affalé sur le canapé en regardant Lena se tortiller pour attraper des mouchoirs, récupère la boite qu’elle lui tend avant d’en prendre une poignée pour s’essuyer sommairement en ne l’écoutant que d’une oreille – peut-être qu’il est un peu distrait par ces questions qui, il essaye de s’en persuader, ne sont pas si importantes qu’elles en ont l’air, et qu’il tente de chasser alors qu’il bazarde sur la table les mouchoirs sales. ”—been there would not recommend, plus like, this is messy, and you know what they say? Busy space busy mind, that’s right, so…” Il rattrape tout juste le fils de la conversation en levant ses yeux dans les siens et en se laissant aller de nouveau contre la banquette. Peut-être que la suite, le lendemain, n’a réellement pas tant d’importance, quand il se sent (se sentent) bien sur l’instant. Car une chose est certaine, Dae n’a pas envie d’écourter ce moment. Il a envie de continuer à écouter Lena déblatérer il ne sait trop quoi, de la laisser continuer à toucher son dos, son torse, à être assis l’un à de l’autre complètement nus sur le canapé comme s’ils n’avaient jamais porté de vêtements en présence de l’autre. ”I just don’t want you to have your holidays ruined, but ok…” Cette fois Dae a un soupir presque amusé, hausse tout juste un sourcil en secouant la tête de gauche à droite dans un air faussement exaspéré. ”Like you would have really let me sleep on the couch anyway.” Parce qu’il sait que Lena a tout prévu (jusqu’à un programme détaillé de ces vacances à durée indéterminée), et il ne doute pas un seul instant qu’elle n’avait pas anticipé la question du couchage – seul point auquel, lui, avait réellement pensé à vrai dire.

Mais une question qui ne se pose plus vraiment, quand ils viennent de coucher ensemble (bordel, they really did), et quand Lena vient replacer une mèche de cheveux barrant son front avec une forme de tendresse qui ne vient qu’un peu plus refermer cette bulle de bien-être dans laquelle ils baignent, qu’elle a un petit rire qui fait bondir son coeur de satisfaction. ”Quit looking at me like that when you started it, bitch!” Et il ne peut pas s’empêcher d’avoir une expiration amusée qui vient s’écraser contre les lèvres de la sorcière qui y revient tout naturellement – et lui aussi, tout naturellement, glisse une main dans ses cheveux sans perdre son sourire, se penche un peu sur elle en posant son autre main sur sa hanche pour approfondir un peu ce baiser au goût d’évidence. ”So what I started it, bitch?”, demande-t-il avec humour contre sa bouche avant de la cueillir à nouveau en refermant son bras dans le bas de son dos, puis de la soulever tout juste pour l’allonger à nouveau sur le canapé, laissant aller une fois de plus son corps contre le sien. ”Watch out ‘cause I could start again.” Peut-être que ça répond à ses propres questions après tout, sans vraiment avoir besoin de se torturer sur le si et le quand et le comment, quand le reste est aussi limpide. On verra bien – pour le moment, Dae-won est trop occupé à être bêtement heureux.
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