| BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort. Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses ! Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ? | FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS | 14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet. |
| | Life is a fucking joke (colissimo) |  |
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Date d'inscription : 03/12/2021
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Âge : 54 ans
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 | | | life is a fucking joke À chaque fois qu’Olivia a cru que c’était la pire journée de sa vie, il y avait toujours quelqu’un pour lui dire qu’il ne fallait pas exagérer. Qu’après tout, elle était plutôt bien lotie, qu’elle avait même de la chance, et que, franchement, ça allait finalement bien se passer, qu’elle était encore jeune, yada yada yada. Dans l’ensemble, avec un peu (beaucoup) de recul, il fallait bien reconnaître même que ça s’était à chaque fois vérifié : quelles que soient les emmerdes qui lui tombaient sur la gueule, l’univers pouvait toujours augmenter la mise et lui faire un pire coup, quelques années plus tard. Tenez, par exemple : quand elle avait neuf ans et qu’elle pensait (et l’avait répété avec une conviction aussi dure que la pierre) que c’était son pire jour parce que Rosalie ne voulait plus être son amie et avait fait un bisou sur la joue à son amoureux ? Évidemment que l’univers avait pire en réserve, et que les promesses de son père quant à sa capacité à rebondir avaient été confirmées par les mois suivants. De même, alors qu’elle avait passé le BUSE de Sortilèges et qu’elle en était sortie en hurlant à la mort qu’elle avait tout raté, et que ça allait tout faire foirer dans son plan de carrière, et qu’elle avait raté sa vie et que cette journée était la pire de sa vie ? La tentative de réconfort d’Eileen (mais non, tu dis n’importe quoi, ça va bien se passer, et puis c’est pas comme si tu jouais ta vie sur cet examen) avait trouvé sa confirmation plus tard : déjà, Olivia avait brillamment réussi ce BUSE (un Optimal, rien que ça !), et -à vrai dire- les autres aussi, mais en plus l’avenir lui jouerait un pire tour quelques années plus tard, lorsqu’elle se rendrait compte qu’Eileen et l’homme dont Liv venait de se séparer commençaient à se fréquenter. Mais ça n’était même pas encore le pire jour de sa vie. Pour autant, la nuit du 16 au 17 octobre 2007 est quand même difficile à égaler en termes de journée de merde. Et Olivia a beau avoir appris qu’il valait mieux ne pas mettre le sort au défi de provoquer une pire situation que celle du moment, elle a quand même la terrible impression qu’on ne pourrait pas faire pire que maintenant. Si bien que lorsqu’elle revient au Ministère en pleine nuit, sur le coup de deux ou trois heures du matin, elle ne fait aucun effort pour avoir l’air détendue, ou aimable, ou même patiente. Non. C’est un « Ah toi, ta gueule. » accompagné d’un charmant sortilège de Bloclangue informulé qui cueille la première personne qui cherche à faire la conversation avec la plante verte de la BPM, sans doute dépêchée au bureau au beau milieu de la nuit pour préparer le café pour le reste de la Brigade qui ne devrait pas tarder à arriver. La baguette, rangée aussi vite qu’elle n’avait jailli de son holster, reste bien à l’abri, loin des doigts de la sorcière, qui sait qu’elle risque de détruire beaucoup trop de meubles si elle la garde en main le temps d’arriver dans son propre bureau, juste à côté de celui de Marlon Travers Silver Marsh (il faut qu’elle s’habitue à l’idée que c’est lui, le nouveau boss de la BPM). Sa mine habituellement enjouée voire naïve est d’une gravité à faire pleurer les gargouilles et elle s’enferme dans la pièce insonorisée sans chercher à savoir si d’autres qu’elle sont déjà sur le pied de guerre. À la place, elle dégrafe la cape de voyage de ses épaules, dénoue son châle et l’accroche soigneusement sur le patère à l’entrée de son bureau. Elle va même jusqu’à s’asseoir dans son fauteuil (branlant et usé) et inspirer profondément, les mains posées bien à plat sur la surface de sa table de travail. Quelques secondes passent, pendant lesquelles la sorcière remet de l’ordre dans ses pensées en ébullition, qui repassent en série toutes les informations, tous les rapports, toutes les putains de notes de service qu’elle a pu avoir sous les yeux pendant les derniers mois passés. Quelques très longues secondes. Et puis elle explose, laisse toute sa rage jaillir de ses poumons, et tandis qu’elle hurle tout ce qu’elle peut vouloir hurler (sans queue ni tête, même), elle fout également le feu à son bureau, dont elle a envoyé voler tous les rapports chiants qu’elle a pu recopier à la plume pour la BPM depuis une semaine. Tout va très vite, soudainement. Et puis, les cris s’arrêtent. Debout, le bureau projeté contre le sol, en train de cramer tranquillement, elle soupire enfin, se recoiffe brièvement, lance un Aguamenti tout à fait de circonstances pour rattraper ce léger emportement et sort de son bureau, l’air finalement assez nonchalant (qui tranche drastiquement avec la fureur qui cavale dans ses veines et serre son poitrail), pour se rendre en salle de pause du département de la Justice Magique, commune aux différentes brigades du département, histoire de se faire un thé noir noir noir (comme son âme, comme l’avenir qui s’annonce chargé, comme les idées qui l’assaillent...). Et forcément, alors qu’elle se masse la nuque, soupirant longuement, exaspérée et furieuse que son service ait loupé les signaux faibles qui auraient dû annoncer ce genre de merdier monumental, elle repère du coin de l’œil une silhouette qui s’approche un peu trop rapidement d’elle, et crache un « Ce n’est pas le putain de moment, Corban. - Oh que si. », réplique le Chef de la Values Brigade, sans avoir l’air de se soucier un seul instant de brûler la couverture de sa collègue, qui tourne ses billes sombres vers lui, avant de le prendre par l’avant-bras et, dans un « Très bien ! » particulièrement excédé, de transplaner sans attendre. Tout ça pour réapparaître dans son bureau au sein des locaux de l’UICS, entre les niveaux 2 et 3 du Ministère. Le silence est d’or dans la pièce, et il serait bien difficile d’imaginer l’effervescence de la salle principale du service, derrière le mur situé dans le dos de son fauteuil attitré. Et pourtant, à l’instant, l’urgence est évidente, alors que les billes sombres de Liv se posent sur deux silhouettes de haute stature qui se tenaient debout, de l’autre côté de la petite table ovale de réunion (qui peut s’allonger autant que nécessaire et s’adapte magiquement au nombre de personnes dans la pièce). « B i e n. Elle détache distinctement toutes les lettres qui composent ce mot. J’imagine qu’on n’attend plus personne. Je vous en prie, messieurs, prenez place, je suis à vous tout de suite. » Une note de service apparaît de nulle part, sur son bureau, et elle s’en empare avant de contourner la table sombre pour rejoindre les hauts-responsables, tous marqués, qui vont probablement trouver à redire quant à la capacité d’anticipation de ses subalternes. Pire journée de sa vie, bordel.Lisant rapidement le papier qu’elle a pris avec elle, elle pince brièvement les lèvres et relève les prunelles vers les trois mangemorts qu’elle dévisage un à un. Ça fait une semaine à peine que Marsh a compris qu’elle n’était pas la plante verte qu’elle avait toujours fait mine d’être et il vaudrait mieux que cette soirée ne coïncide pas avec une chute brutale dans l’estime des trois hommes. « Vous voulez du café ou du thé ? Il y a des chances pour qu’on y passe la nuit. » Elle dit ça d’une voix assez calme, comme si tout était encore sous contrôle. Comme si ce n’était pas elle qu’ils allaient blâmer dès le départ. |
| | | | Date d'inscription : 14/11/2020
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| | | Kohli n'a même pas la quarantaine qu'il songe déjà à la retraite. L'assistant de Corban reste le dos contre la porte, serrant ses papiers contre sa poitrine, tandis que son supérieur ne trouve rien de mieux à faire que de passer ses nerfs sur lui, la cinquième fois en moins d'une heure (il l'aurait bien laissé s'en prendre à Buck, mais il lui en devait une pour la fois où—). "(...) Et ils font quoi à la BPM, putain?!" Kohli n'en a pas la moindre idée; la tête de la BPM doit certainement être elle aussi en train de passer un savon injustifié à son pauvre assistant.
Bah, Kohli doit admettre qu'il n'aimerait pas à être à la place de Corban Yaxley, en cet instant. Il n'y a même pas une heure, des rebelles s'étaient infiltrés au nez et à la barbe du gouvernement dans l'appartement de Draco Malfoy, pour faire main basse sur Potter. Par rebelles, Kohli voulait dire Ordre du Phénix (enfin, il suppose) (c'était toujours l'Ordre du Phénix, même quand c'était pas eux... Ça entretenait l'aura de menace dans les journaux). Et par gouvernement, Kohli voulait dire la Values Brigade, et par Values Brigade, Kohli voulait dire : Corban Yaxley.
Autant dire que c'est lui qui devrait être en train de faire passer un sale quart d'heure à Yaxley, pas l'inverse.
L'attention détournée par cette fantaisie douteuse, Kohli n'a pas remarqué que Corban avait bondi de son fauteuil. Il le bouscule sur le côté, et sort en trombe de son bureau. Kohli n'essaye même pas de le suivre, parce que Kohli songe à la retraite.
Non non non non non non non non non non non non non non non. Bordel de merde de non.
Corban avale les mètres qui séparent sa Brigade des quartiers de la Police Magique. A vrai dire, ça n'était pas la première fois de la soirée qu'il faisait le trajet, pour ne pas dire qu'il avait vadrouillé inlassablement, en attendant que Miss UICS se pointe.
Lorsqu'il surprend deux brigadiers se demander ce que Rashford faisait là ("ah! tu peux lui demander de me faire un espresso?"), Corban tape un sprint jusqu'à la salle de pause.
"Ce n’est pas le putain de moment, Corban." "Oh que si." siffle-t-il sans s'arrêter. Arrivé à sa hauteur, il n'a pas le temps de lui souffler son haleine de boisson énergisante à la gueule qu'elle l'embarque dans ses quartiers.
Quelques minutes plus tard, Corban a le cul vissé dans un fauteuil entre le N2 et le N3, flanqué de Travers, UICS et whatever his name is.
"B i e n. J’imagine qu’on n’attend plus personne. Je vous en prie, messieurs, prenez place, je suis à vous tout de suite."
Il conviendrait de dresser à cet instant un bilan de l'état de Corban Yaxley. Il avait présentement plus de Crimson Bull (l'équivalent du Red Bull moldu) (j'vous laisse imaginer la merde contenue dans une boisson énergisante magique) que de sang dans les veines, et moins d'heures de sommeil dans le pif que Ford de Gallions dans ses poches. Des valises sous les yeux aussi épaisses que les triceps de Rayane, et le corps convulsé de tremblements comme Bagshot un jour de soldes.
Bref, il faisait peine à voir; mais on se garderait bien de le lui faire remarquer, au risque qu'il arrache la première carotide passant à portée de ses dents grinçantes.
"Vous voulez du café ou du thé ? Il y a des chances pour qu’on y passe la nuit." Sa paupière gauche tressaille, on dirait que sa tête pourrait se détacher de son cou, tellement il la redresse brusquement; la canette qu'il serre dans sa main craque, signifiant qu'il avait déjà ce qu'il faut (et qu'il en avait déjà eu un peu trop). "Y passer la nuit?" D'une main fiévreuse, il plaque en arrière les petites mèches de cheveux qui s'étaient barrées. "Non, non, non, non... non! J'ai à peine cinq heures avant que les médias me tombent sur le poil! Alors on a intérêt à boucler ça avant la fin de la nuit!" Poor thing, if only he knew. "J'ai déjà quatre équipes prêtes à être dépêchées! Qu'est-ce que vous avez pour moi, hein? Hein?!" Il pivote sur sa chaise, tour à tour en direction de Marlon, puis se rappelant de son changement de poste, vers le nouveau chef de la BPM. "L'appartement, il a été fouillé? Le fils Malfoy, il est où? Les parents? J'ai quatre équipes, je peux les envoyer faire une descente chez eux!" Son cerveau mouline à toutes berzingues; autant c'est productif, autant c'est pas très très beau à voir.
Il se masse le front, il a l'impression que le bout de ses doigts percent des trous dans ses tempes. "On aurait dû s'y attendre... Les Malfoy, ugh, et puis quoi encore? Autant faire pioncer le môme à Gracefield!" |
| | | | | | | Au contraire de ce que le pauvre Kohli pense, ton assistant.e n’est pas en train de se prendre le savon de sa vie, par besoin d’expier une colère complète et définitive envers quelques bureaucrates incompétents (au moins, pas les tiens, ce qui sera une très maigre consolation). À vrai dire, tu es arrivé tout juste avant Rashford au Ministère de la Magie, réveillé en douceur (non) par Gina qui te secouait en vain depuis quelques minutes et a fini par te foutre la mandale de ta vie, afin de te sortir du sommeil comateux qui est tien depuis que tu as pris tes premiers tatouages alchimiques. C’est elle qui a été tirée du sommeil (aussi léger que le tien est lourd) par un hibou apparemment décidé à défoncer la fenêtre de ta chambre, puis par ce qu’on conviendrait de nommer de tonitruante sonnerie d’alarme depuis une délicate broche alchimique laissée sur ta table de chevet.
Une semaine après ta promotion.
Vraiment, quel moment de choix de Roy Flint, pour s’éclipser.
Tu as salué ton supérieur d’un « Marlon » sobre et éraillé, chassé par un bâillement dès les deux syllabes prononcées, et vous n’avez eu qu’à attendre quelques minutes avant que les deux derniers larrons de cette réunion de crise ne vous rejoignent entre deux niveaux du Ministère.
Tu t’écrases dans ton fauteuil dès que la cheffe du UICS déclare la séance ouverte, tous tes neurones actifs consacrés à l’urgence de la situation… et urgente, c’est à vrai dire très peu, pour qualifier ladite situation. « Vous voulez du café ou du thé ? Il y a des chances pour qu’on y passe la nuit. Café », soupires-tu, alors que tu as encore la marque de ton oreiller sur une joue et celle de la main de ton épouse sur l’autre. Inutile de préciser comment tu le bois (noir, bien sûr) : Liv a eu la tâche de le préparer depuis si longtemps que tu en es encore à assimiler le fait que la plante verte de la BPM ne soit en vérité pas cela du tout, au contraire.
Ce n’est pas le temps de t’appesantir sur les révélations venues avec ton nouveau grade : la très courte mèche de la bombe Corban s’enflamme à la seule idée de passer la nuit sur cette affaire. Et pas besoin du don de prescience de Gina pour savoir que vous n’allez pas y passer que la nuit, mais possiblement les prochains jours, semaines, mois. Putain de merde.
Croiser le regard du Yaxley est un peu effrayant, alors que l’énergie nerveuse et frénétique dont il est parcouru te donne l’impression qu’il vibre littéralement, à côté de toi. « L'appartement, il a été fouillé? Le fils Malfoy, il est où? Les parents? J'ai quatre équipes, je peux les envoyer faire une descente chez eux ! » Un petit signe de main, pour enjoindre Corban à fermer sa gueule et te laisser placer un mot. Ce que tu peux enfin faire, de ta voix traînante : « Le fils Malfoy a disparu, et pour le moment, c’est à peu près tout ce que tu sais ― et tu le sais par la bouche de Narcissa elle-même (et heureusement que tu devais partir fissa après avoir réussi à comprendre le sens de ton uniforme, parce qu’expliquer à ton épouse pourquoi tu es le contact d’urgence de Narcissa Black, eeeeeeeeh c’est une discussion pour plus tard). Ça et, bien sûr, qu’Harry Potter a disparu. Ce qui est encore plus crucial, voyez-vous. Mes agents surveillent les lieux pour que rien, ni personne, n’y entre, en attente des ordres officiels. Tes yeux passent sur les visages assombris de Marlon et d’Olivia. Ordre de fouiller ? » |
| | | |  Date d'inscription : 12/07/2019
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Âge : 51 ans (10 novembre 1956). Scorpion ascendant gémeaux, un instinct passionné et hargneux doublé d'un perfectionnisme maladif.
Occupation : Directeur du Département de la Justice Magique, membre de l'Elite, porte-parole de l'ASAP
Allégeance : Death Eaters envers et contre tout. Tu sacrifieras ta vie pour la Cause.
Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
 | | | Une énième rediffusion de la première saison d’Elementary flottait encore au-dessus de la boule de cristal. La voix de ces enquêteurs de fiction était la seule chose qui venait encore rompre le silence du manoir plongé dans l’obscurité. La respiration sereine de Freya, endormie à l’autre bout du canapé, te berçait dans ton propre sommeil. Vous auriez certainement pu terminer votre nuit dans le salon, si seulement les cris stridents d’un hibou n’étaient pas venus résonner contre l’une des fenêtres. Réveillé en sursaut, tu portes immédiatement la main à ta baguette magique, prêt à lancer un impardonnable à vue d'œil. Mais alors que ton regard se pose sur le volatile, tu laisses échapper un profond soupir avant de te résigner à aller lui ouvrir. Les yeux encore à moitié fermés, tu te laisses guider par la lumière émanant de la boule de cristal. Alors que tu détaches le bout de parchemin des pattes du hibou, la voix de l’inspectrice principale d’Elementary te parvient à nouveau aux oreilles. “L’heure est grave.” Son constat fait étrangement écho au contenu de la note que tu lis en diagonale. Dans ton demi-sommeil, tu n’es pas certain d’avoir saisi tous les tenants et aboutissants de ces quelques mots écrits d’une main tremblante, mais la seule mention d’Harry Potter suffit à te convaincre d’aller enfiler ton uniforme à la hâte. Sans dire un mot à ton épouse, qui dormait encore d’un sommeil de plomb, tu transplanes alors vers le ministère.
A ton arrivée sur le lieu de rendez-vous mentionné dans la lettre, tu constates, non sans une once d’agacement, que tu es le premier à avoir fait apparition. D’un coup de baguette magique, tu éteins la moitié des bougies éclairant la pièce, afin de laisser le temps à tes pupilles de s’habituer à la luminosité soudaine. En plus d’être parcouru d’un courant d’air glacial, le bureau de l’UICS était dépourvu du moindre larbin disposé à servir le café. Il va donc falloir prendre ton mal en patience et attendre l’arrivée de Rashford. Finalement, Marsh ne tarde pas à apparaître. Tu le salues d’un signe de tête avant d’aller prendre appui contre le mur (tu savais bien à quel genre d’activités on pouvait se livrer sur les meubles du ministère, aussi préférais-tu garder bonne distance des fauteuils). Un nouveau craquement sonore retentit, et cette fois-ci, Rashford et Yaxley arrivèrent presque main dans la main. Un drôle de tableau, que tu ne cherchais même pas à comprendre à l’heure qu’il était. “Je prendrais un café avec trois gouttes de sirop de citrouille.” T’en avais bu des litres de ce jus de chaussette beaucoup trop sucré que préparait Liv, aussi, mieux valait lui donner des indications concrètes.
A peine la commande passée, la frêle carrure de Corban se mit à gesticuler dans tous les sens, avant d’être accompagnée d’une salve de lamentations. Si la disparition de Potter n’avait pas été un problème aussi crucial, tu aurais bien été tenté de lui faire répéter une troisième fois le nombre d’équipes dont il disposait pour intervenir dans la foulée. Fort heureusement, Silver entreprit de le faire taire avant même que tu n’aies eu à lever le petit doigt. Continuant d’observer la scène en silence, la question posée par ton successeur manque néanmoins de te faire perdre patience. “Bien sûr qu’ils ont l’ordre de fouiller. Et rapidement.” On n’allait tout de même pas les payer pour lire l’horoscope sorcier devant l’appartement vide de Malfoy et Potter. Reportant finalement ton attention sur Liv, tout en continuant d’ignorer sciemment Corban, tu cherches déjà à en savoir plus. “Qui était censé surveiller l’appartement ce soir ? Je veux le nom des agents, pas celui de leur service. Les a-t-on déjà interrogés ?” |
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| | | Autant le dire tout de suite : si elle demande s’ils veulent du café ou de thé, ce n’est certainement pas pour le leur apporter sur un plateau, comme elle ferait éventuellement en dehors de cet entresol, pour maintenir les apparences. Dès lors que les trois lui répondent, deux verbalement, le dernier sans mot dire, la cheffe de l’UICS sourit de façon carnassière à Travers et Marsh et leur désigne un coin du bureau en ajoutant : « Eh bien, je vous en prie : servez-vous à votre convenance, messieurs. » Le sous-entendu criant de Je ne suis pas votre bonniche ici. flotte dans l’air sans agressivité aucune, comme s’il fallait simplement qu’elle rappelle aux chefs de service et de brigade que tant qu’on était dans son bureau, c’était elle la patronne. (Pas pour rien qu’apparaît à l’instant dans sa main un mug blanc et jaune, Toughest Witch around en capitales noires trônant sur la face qu’elle laisse visible, fumant de cette odeur de café trop sucré.)
Pour l’heure, vraiment, elle a encore l’air en contrôle.
La note blanche urgente qu’elle vient de recevoir lui permet au moins d’avoir de quoi informer ses collègues, dont le bondissant Yaxley qui a l’air pas loin d’un coup du sort brutal (ce ne serait pas le moment qu’il leur claque entre les doigts). La nervosité du chef de la VB se comprend, et contraste drastiquement avec la froideur placide du nouveau chef de la BPM, qui semble avoir été tiré du sommeil tout récemment. Quant à Marlon, il a l’air plus en contrôle...
Et évidemment, ça ne loupe pas, le voilà qui revient vers elle et la met pied au mur, en lui demandant des explications. “Qui était censé surveiller l’appartement ce soir ? Je veux le nom des agents, pas celui de leur service. Les a-t-on déjà interrogés ?” Gnagnagna, le nom des agents, pas celui de leur service... Il a vu Voldemort récemment ou quoi ? Prenant le temps d’avaler une gorgée de café ultra sucré (c’est vraiment comme ça qu’elle l’aime), Olivia soutient le regard du directeur de la Justice Magique, pèse le pour et le contre, et puis fait claquer sa langue contre son palais : « Alors comme d’habitude, je ne te donnerai pas leur nom, secret professionnel oblige, mais je peux t’assurer que je vais en faire un méchoui dans la journée et creuser cette faille. T’inquiète pas que moi aussi je veux savoir ce qu’ils ont foutu pour merder à ce point. » S’ils ne sont peut-être pas au courant de ses capacités à lire les esprits des uns et des autres comme un livre ouvert, ses trois interlocuteurs peuvent au moins imaginer quelques méthodes d’interrogatoire plus ou moins autorisées en vogue dans ces locaux. (Pour autant, Liv n’a aucune raison d’envisager de blesser ses propres subalternes, il s’agit simplement de voir ce qu’il s’est passé quitte à secouer un peu leurs souvenirs.)
Du reste, il va sans dire qu’elle tutoie ses homologues dans son royaume, sang-pur ou non : elle mérite autant qu’eux (si ce n’est plus encore !) son titre et son poste, hors de question de s’écraser sous leurs regards.
Revenant à la note de service qui est apparue sur son bureau quelques instants plus tôt, elle la considère quelques instants en silence, avant d’en résumer (et d’en reformuler, évidemment) le contenu : « J’attends des retours de certaines sources pour voir où Potter et Malfoy réapparaissent -y a trois hypothèses à vérifier-, et une équipe est actuellement en train de vérifier où Potter a été vu dernièrement. Pour le moment, ce dont je peux vous assurer, c’est qu’il n’y a pas de signe d’effraction et que donc, il y a moyen que les deux -ou l’un des deux, ait agi de son plein gré. »
L’agent en surveillance a déjà vérifié, évidemment, pour comprendre comment ses cibles avaient pu disparaître sans qu’il ne les repère. Et en termes de juridiction, il n’est néanmoins pas allé plus loin, histoire de ne pas se faire surprendre par une escouade de l’une ou l’autre des brigades ministérielles (l’impair aurait été cocasse, et l’agent probablement qualifié d’assassin... il valait mieux éviter). Les lèvres pincées, Liv replie la feuille soigneusement, en appuyant avec l’ongle de son index sur la pliure formée, et (après une gorgée de sucre au café -bah oui, vu le ratio...) revient sur un point qui est effectivement capital : « Pour la question des médias, à moins qu’on fasse trop de boucan, on devrait avoir quelques heures -deux au minimum- encore avant que la disparition de Potter ne s’ébruite. Enfin ça, c’est si tes hounds ne commencent pas à en geindre à qui mieux mieux... Elle pense à un Hound en particulier, jeune hémovore qui manque cruellement de discrétion et semble beaucoup aimer parler de choses qui pourraient être considérées sensibles voire secrètes dans la salle de pause : Le problème, c’est qu’il vaudrait mieux que ce départ apparemment volontaire de Potter et Malfoy ne soit pas la version officielle. »
Elle sait pertinemment où elle compte aller avec ça (c’est pas pour rien que les locaux de l’entresol abritent une section de désinformation), mais elle les laisse faire le cheminement intellectuel eux-mêmes.
C’est qu’elle connaît la propension courante des hommes à des postes à responsabilité de s’approprier des idées semées par d’autres, et ne considérer comme valable et bon que ce qui viendrait d’eux. |
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| | | Corban a un léger rictus en coin (qui s'apparente davantage à un froissement de sa joue gauche, comme s'il n'était qu'une copie gigantesque de la cannette de boisson énergisante à laquelle il s'accrochait) lorsque Rashford envoie finement paître les deux autres chefs, la tête la première dans un café qu'ils n'ont certainement eu jamais à préparer de leur vie. Des trois forces en présence, elle semblait être de loin celle qui était la plus focus, entre Travers qui se voyait déjà massacrer la famille du mec de la surveillance, comme s'il cachait Potter dans ses entrailles, et le nouveau chef de la BPM qui, à peine réveillé, n'osait pas prendre la moindre initiative sans le feu vert (grégeois) de son supérieur.
Du temps de Roy Flint, on ne s'embarrassait pas de lui demander toutes les cinq minutes l'autorisation pour fouiller une scène de crime ou pour aller pisser... Bah, le nouveau devait sûrement vouloir faire bonne impression auprès de Travers. Dans le cas de Corban, il voulait surtout mettre cette affaire au clair et aller faire une sieste. Ah! Il aurait bien besoin d'un massage; à tel point qu'il considérait éventuellement utiliser le "bon pour un massage" offert par Lucia, il y a de ça trois ans, pendant le Secret Santa (elle finissait toujours par piocher son nom à lui, et Corban suspectait qu'elle ne trafique les résultats... ou peut-être que, si la première fois avait été un heureux hasard, les années suivantes, c'est Buck qui avait échangé les noms sans se faire prier).
"Ugh, évidemment que Malfoy a disparu aussi... sinon c'est pas drôle..." marmonne Corban à l'attention du fond de sa boisson.
"Pour la question des médias, à moins qu’on fasse trop de boucan, on devrait avoir quelques heures -deux au minimum- encore avant que la disparition de Potter ne s’ébruite. Enfin ça, c’est si tes hounds ne commencent pas à en geindre à qui mieux mieux..." Si le corps de Corban n'était pas actuellement secoué de tremblements qui semblaient réguler tout son système disgestif, il se serait étouffé avec sa gorgée de Crimson Bull. Il cligne des yeux, stupéfait, et le battement de ses cils résonnent comme une tornade dans sa caboche surexcitée. "Parce que tu crois que je les ai mis au courant de quoi que ce soit?" Sa voix, suraiguë, est le meilleur genre de réveil que les autres pouvaient espérer avoir. Il se râcle la gorge et baisse d'un ton. "Non, rien à craindre de ce côté-là; j'ai dit que j'avais quatre équipes de prêtes, mais j'ai pas dit qu'elles étaient briefées. C'est pas nouveau qu'on travaille de nuit, dans mon service..." Un plissement des yeux en direction de la BPM et du directeur qui avaient bien du mal à se réveiller.
"Le problème, c’est qu’il vaudrait mieux que ce départ apparemment volontaire de Potter et Malfoy ne soit pas la version officielle." Comme Travers et BPM ont décidé de l'ignorer pour se roucouler dans les plumes, il reporte sa (trop pleine) attention sur Olivia. Il hoche du chef avec tant de vigueur que ses mèches gominées manquent de partir en freestyle. "Cela va de soi. Ce serait pas la première fois qu'on révise le contenu des futures unes de journaux. Je suppose qu'on peut compter sur Lestrange pour chapeauter ça." Il laisse Travers ou BPM se charger de filer l'idée du saccage de l'appartement, parce que 1) il a déjà mentionné l'idée dans sa cervelle survoltée, 2) et est de fait déjà passé à l'étape suivante. Corban réfléchit, le regard assombri d'un froncement de sourcils. "C'est quand même bien la merde, si Potter s'est tiré bras dessus bras dessous avec Malfoy... Ça fait, quoi, dix ans, que le Lord l'a pris sous son aile? C'est long, dix ans, pour prendre sa revanche..." Ou pas; Corban était le mieux placé pour supposer ça, au vu des quarante ans passés sous la coupe d'un père cauchemardesque.
Il tape du plat de la main sur le bureau (c'est fou le boucan qu'un si petit corps peut faire quand il y met du sien). "Y'avait qui, dans sa garde rapprochée, à Potter? Les Malfoy, et qui d'autres? ...Pettigrew, là! Il collait au cul de Potter comme une hémorroïde!" Et à voir comment Corban s'agite, tout portait à croire qu'il en était doté d'une, lui aussi. |
| | | | | | | Ton manque de sommeil a un avantage indéniable, en ce moment : tu n’es pas encore assez nerveux pour être irrité non seulement de l’impatience crispée typique de Marlon et des vagues de stress que dégagent Corban, mais tu réagis à peine lorsqu’Olivia vous envoie vous servir votre café vous-même. Tu roules des yeux, comme si tu prenais pendant quelques secondes l’allure de ton adolescent de fils unique, avant de rouler ton fauteuil jusqu’au coin désigné par la sorcière. Tu t’empares de la carafe entière de café brûlant et parce que t’es sympa, tu en verses une tasse à Marlon (sans lait, crème, sucre, sirop de citrouille and whatnot, et dans une tasse FBI ― Flobberworm, Bundimun, Imp choisie dans la sélection éclectique offerte).
Puis, tu t’installes avec le reste de la carafe directement devant toi.
Ça ne te fait même pas un pli de prendre un potentiel retard en n’ayant pas donné immédiatement l’ordre de fouiller. Pas quand Rashford vous apprend qu’il n’y a aucune trace d’effraction dans l’appartement et qu’a priori, cela peut signifier que les deux gamins ont agi de leur plein gré. Ce qui te tire quand même un soupir bien profond, en plus d’une très bienvenue gorgée de café pour ramener ton système au niveau. Tu ne travailles plus la nuit depuis au moins dix ans, n’en déplaise au niveau catastrophique de Yaxseum dans cette pièce, et tu ne t’ennuyais définitivement pas de cet horaire.
Deux heures avant la venue des médias, c’est presque généreux. Ils devront travailler vite et bien ― un regard bref à sa montre. « Le problème, c’est qu’il vaudrait mieux que ce départ apparemment volontaire de Potter et Malfoy ne soit pas la version officielle. Ce n’est pas vraiment un problème, commentes-tu en haussant les épaules. Une fois les fouilles terminées… rien ne nous empêche de saccager la scène de crime. » Pour justement la transformer en scène de crime, voyez-vous, parce que pour le moment, ce n’est qu’un appartement vide laissé derrière par deux jeunes hommes. Dont la seconde personne la plus importante du Royaume-Uni, après le Lord lui-même.
Il y a quelque chose de glaçant, à ce que le chef d’une brigade de police suggère cette idée, devant trois collègues sur la même longueur d’ondes. Quelque chose qui ne te fait même pas réagir alors que tu ne t’es pas engagé dans les ordres par amour de la justice et qu’il y a longtemps que les lois, tu les tords autant que tu les appliques pour d’autres. Tu ne cilles donc pas à cette proposition, parfaitement naturelle dans la situation, et tu vas plutôt quérir un filtre à café pour rédiger une note de service à envoyer au N2 pour au moins lancer les fouilles.
Sur lesquelles tu te rendras toi-même, d’ailleurs.
Ton écriture raide s’étale sur le papier absorbant, du bout de la plume autoencrée pigée dans la poche de ta chemise, mais impossible de te concentrer alors que ton voisin sort une connerie pas piquée des vers : « Y'avait qui, dans sa garde rapprochée, à Potter? Les Malfoy, et qui d'autres? ...Pettigrew, là! Il collait au cul de Potter comme une hémorroïde! » Tu tournes le visage vers le chef de la Values Brigade, tes traits enfin traversés par une première émotion : l’agacement. Tu ne veux même pas savoir combien de ces saloperies de Crimson Bull il s’est enfilé, mais ça a définitivement un impact sur ce qu’il lui reste de neurones actifs, au Yaxley. La preuve que bosser de nuit, c’est nocif. « Pettigrew est porté disparu depuis l’attaque de Gracefield, Yaxley. Philomène et toi avez retourné les restes du manoir de l’île et aucun succès pour trouver quelques tripes de cette raclure de rat. Pas une grande perte, à ton avis, mais la possibilité qu’il ait été capturé par l’Ordre du Phénix reste un peu trop plausible. Ms Black ― l’appeler Mrs Von Bäume ? over your dead body. l’appeler Cissy devant tout ce beau monde ? aussi hors de question. ― était en charge de Potter, mais elle n’avait pas accès à l’appartement qu’il partageait avec Malfoy. Quant à Lucius, il n’a pas de contact avec son fils depuis 2001. » Ce qui n’empêchera pas les logis de tout ce beau monde d’être fouillés, ainsi que toutes les personnes qui ont pu adresser un regard à Harry Potter dans les derniers mois, jusqu’au plus insignifiant porteur d’eau des Kensington Kings.
Un coup de baguette et la note de service s’évapore afin de réapparaître à ton niveau (en haut, en bas, franchement, tu ne sais plus). « Tes agents n’ont rien remarqué de tendancieux dans la relation entre Potter et Malfoy, Liv ? Ton regard se fait plus appuyé sur la cheffe de l’UICS, avant que tu précises, au cas où ça n’ait pas été clairement compris : Ils étaient en couple ? » C’est interdit, mais franchement : est-ce que c’est le genre de détail qui peut potentiellement bloquer deux jeunes hommes ? La réponse est non et vous le savez tous et toutes, et ça t'arrangerait de devoir chercher un couple en fuite plutôt que de devoir retourner sur la trace du putain d'Ordre du foutu Phénix. |
| | | | Date d'inscription : 12/07/2019
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Âge : 51 ans (10 novembre 1956). Scorpion ascendant gémeaux, un instinct passionné et hargneux doublé d'un perfectionnisme maladif.
Occupation : Directeur du Département de la Justice Magique, membre de l'Elite, porte-parole de l'ASAP
Allégeance : Death Eaters envers et contre tout. Tu sacrifieras ta vie pour la Cause.
Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
| | | Il fait froid, il est beaucoup trop tôt (ou tard selon les points de vue), tu as manqué la fin de ta série préférée, et Potter commence sérieusement à te taper sur les nerfs. Et voilà que pour couronner le tout, Corban n’a de cesse de s’agiter tout en beuglant comme un hippogriffe en train de mettre bas. Par Merlin, que quelqu’un lui retire ses foutus Crimson Bull, une bonne fois pour toutes ! D’ailleurs en parlant de boisson… Rashford vous invite toi et Silver à vous servir tous seuls comme des grands. Tu ne peux te retenir de pencher la tête sur le côté et d’arquer un sourcil interrogateur sous le coup de la surprise. Elle est sérieuse là ? Voyant qu’elle ne bougeait absolument pas le petit doigt pour te servir ton café, tu finis par croiser les bras sur ta poitrine. Il ne manquerait plus que tu te rabaisses à faire le travail des domestiques au beau milieu de la nuit.
Même la tasse de café que te sert finalement Silver ne suffit pas à t’apaiser lorsque Liv reprend la parole et refuse de te communiquer le nom des fautifs, qui n’ont pas été fichus de surveiller leur cible correctement. “Tu vas les interroger dans la journée ? Corban va devoir parler aux médias dans quelques heures à peine, et il lui faudra certainement plus qu’une canette énergisante pour répondre aux questions qui vont déferler.” Ce n’était pas pour lui mettre la pression plus qu’il ne l’avait déjà, mais soyons honnête, si on l’envoyait dans la fosse aux harpies sans la moindre histoire (préfabriquée ou non), il allait nous faire une attaque. Pas que cela t’attristerait, mais tout de même, mieux valait que la Values Brigade soit entre les mains de Yaxley plutôt que de Prewett.
Parce que cela faisait bien plus de deux minutes que Yaxley n’avait pas mentionné ses quatre équipes, il crut se sentir obligé de le faire à nouveau. Levant cette fois-ci les yeux au ciel, tu choisis d’intervenir avant que votre hôte ne l’ébouillante avec son café trop sucré. “Ce que Rashford veut dire, c’est qu’il vaudrait mieux que le duo von Bäume/Bagshot ne fasse pas partie de tes quatre escouades prêtes à aller sur le terrain.” Il était de notoriété commune que le handler n’avait pas le moindre self control et que son hound avait la langue la plus pendue du Ministère. On ne faisait pas pire en matière d’escouade d’intervention. Finalement, la conversation se poursuit et toute l’assemblée semble se mettre d’accord pour monter une histoire de toute pièce afin de gagner du temps. Ayant le sentiment qu’il faille désormais que tu donnes explicitement ton accord sur tout et rien, tu repris la parole sur un ton plus las qu’auparavant. “Puisque c’est la seule option que nous ayons en attendant que les informateurs de Rashford daignent nous en dire plus, alors faisons ainsi. Marsh, il vaudrait mieux que ce soit toi qui saccages les lieux, une fois le moment venu. On ne peut pas se permettre de laisser cette tâche à n’importe qui. Et moins il y aura de gens dans la confidence, mieux ce sera… Je me chargerai de faire passer le message à Rodolphus.” Et c’est bien cette tâche ingrate qui commençait déjà à te donner la migraine. Après son récent esclandre à la cantine du Ministère, tu n’avais pas très envie d’écouter son nouveau caprice en date.
Tu étais quelque peu surpris de constater l’étendue des informations que Silver détenait à propos des Malfoy et de leurs relations avec Draco. Un peu plus et tu le soupçonnerais presque d’avoir une liaison avec Narcissa. Mais l’heure n’étant pas aux commérages, tu te reconcentres sur les faits. “Qu’est-ce qui nous prouve que Lucius n’avait plus le moindre contact avec Draco ? Si son fils est parvenu à s’envoler dans la nature aux côtés de Potter, il aurait très bien pu s’arranger pour voir son père sans que les agents de surveillance ne remarquent quoi que ce soit.” Décidément, tu ne parvenais toujours pas à passer outre l’incompétence des sorciers assignés à la surveillance de ce foutu appartement. Quant au fait que Lucius ait pu être impliqué dans cette histoire, cela ne t’aurait absolument pas étonné, après tout c’était un sang-mêlé. Tout comme la moitié des personnes présentes dans la pièce actuellement…
Alors que tu te résignes enfin à goûter au café que Silver avait versé dans ta tasse, tu manques de t’étouffer avec le liquide trop sucré, lorsque ton successeur reprend la parole. Tu tentes de masquer ta réaction affligée dans une quinte de toux peu naturelle. Potter et Malfoy Jr en couple ?! Il manquerait plus que ça ! Enfin, c’était interdit - tout comme le fait d’être agent double et de renseigner la Résistance, mais passons. Et puis le Lord l’aurait su, il l’aurait vu. Ta confiance aveugle en le Seigneur des Ténèbres rendait cette hypothèse grotesque de plus en plus improbable. Et pourtant, tu étais curieux d’entendre ce que Liv allait répondre à cela. |
| | | | Date d'inscription : 03/12/2021
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| | | Olivia plante plusieurs graines et les regarde toutes pousser rapidement. Déjà, la remarque mesquine quant à la propension d’un Hound en particulier à ouvrir trop grand la gueule fait vriller Yaxley et Travers se sent obligé de préciser, alors qu’il est évident qu’il sait très bien de quel Hound Liv veut parler (difficile de soupçonner un autre nom, d’ailleurs -quoique, le gosse Flamel aurait pu aussi en tenir une couche, maintenant qu’elle y réfléchit rapidement). Au moins, Corban les rassure sur le fait que personne ne sait encore ce qu’il se passe. Elle hoche la tête sans commenter davantage, mais ça semble la rassurer vaguement.
C’est que cela vaut mieux.
Parce qu’avant que l’information commence à circuler dans les services, il faut qu’ils aient une meilleure vue d’ensemble de la situation.
Et par « ils », doutez-vous bien qu’Olivia pense avant tout à sa propre personne.
Elle est quand même censée être la sorcière la mieux informée de tout le Royaume-Uni, ça serait bête que cette soirée fasse mentir la théorie.
Autant dire qu’elle n’a pas relevé la remarque pleine de reproches de Travers sur son emploi du temps à venir, parce que s’il avait fallu qu’elle réponde, elle l’aurait fait sans une once de diplomatie. Or, de la diplomatie, il en faut beaucoup, à l’instant. C’est qu’ils pourraient bien se faire chier mutuellement s’ils n’arrivaient pas à s’entendre, tous autant qu’ils sont.
Là-dessus, il faut bien comprendre qu’elle se félicite d’avoir appris à louvoyer pour obtenir l’aval de sa hiérarchie, à toute heure du jour et de la nuit, et ce même quand c’est un immonde foutoir empli de merdes et d’inconnues.
Forcément, lorsqu’elle commence à glisser sur la pente désinformation, Yaxley pense surtout au principe de couvrir leurs traces en usant des leviers dont ils disposent pour faire ployer les journaux officiels. Il n’a pas tort, évidemment, mais une moue pas totalement convaincue atteste de son approbation, bien que Rashford soit un peu déçue que le chef de ces sagouins de la VB n’aille pas plus loin dans les hypothèses de travail. Heureusement que Marsh est assez prompt à sortir du brouillard et à capter les idées plus illicites que sème sa collègue des Renseignements intérieurs : « Ce n’est pas vraiment un problème, dit-il et la cheffe de l’UICS observe le Hit Wizard, partiellement étonnée que ce soit le premier à saisir l’allusion à peine voilée. Une fois les fouilles terminées… rien ne nous empêche de saccager la scène de crime. » Un rictus en coin, carnassier et ravi, accueille cette suggestion, alors que les billes sombres de l’espionne se posent ensuite sur le faciès grave du directeur de la Justice Magique, comme pour anticiper un accord définitif sur ce plan qui les rend actifs, alors que jusqu’à présent ils étaient salement passifs. De toute façon, il faudra bien faire ça pour éviter que le grand public n’en vienne à supposer que le petit pote Potter s’est fait la malle volontairement... Ça serait moins reluisant d’un coup ! Marlon ne met pas non plus Mille ans à trancher : “Puisque c’est la seule option que nous ayons en attendant que les informateurs de Rashford daignent nous en dire plus, alors faisons ainsi. Marsh, il vaudrait mieux que ce soit toi qui saccages les lieux, une fois le moment venu. On ne peut pas se permettre de laisser cette tâche à n’importe qui. Et moins il y aura de gens dans la confidence, mieux ce sera… Je me chargerai de faire passer le message à Rodolphus.” Hochant la tête, Olivia claque un petit « Très bien. »
Pour autant, Corban met le doigt sur un point qui pose effectivement problème, et le visage de la sorcière se renfrogne tandis qu’elle commence à corner le coin de la note de service qu’elle a posé sur la table, devant elle. D’autres ne devraient pas tarder à arriver, elle en est convaincue, mais pour l’heure, ils ne peuvent qu’extrapoler. Acquiesçant à la remarque de Corban sur le temps qu’aurait mis Potter avant de se rebeller contre l’autorité de Voldemort, elle ne sait pour l’heure pas trop quoi en penser, alors qu’elle espère que les prochaines minutes permettront de séparer et identifier l’hypothèse la plus plausible quant à la disparition de Potter et Malfoy. S’enchaînent les suppositions relatives à des soutiens possibles et, quoiqu’elle n’ait rien de sûr à 100% à l’instant, elle a suffisamment bien retenu les nombreuses notes de service secrètes compilées depuis un certain temps pour avoir des éléments de réponses à apporter, même si elle laisse les mangemorts en discuter avant d’apporter son grain de sel. « Quant à Lucius, il n’a pas de contact avec son fils depuis 2001. - Qu’est-ce qui nous prouve que Lucius n’avait plus le moindre contact avec Draco ? Si son fils est parvenu à s’envoler dans la nature aux côtés de Potter, il aurait très bien pu s’arranger pour voir son père sans que les agents de surveillance ne remarquent quoi que ce soit. - Il n’y a pas eu de contact durable depuis un bout de temps entre les deux. », tranche la voix calme de Liv, confirmant les dires de Silver, même si elle se demande bien comment il a pu avoir accès à ces informations.
Note mentale ponctuelle : s’intéresser au lien entre Marsh et les Malfoy (et anciens Malfoy également).
Mais pour l’heure, rester concentrée sur l’affaire Potter. La plupart des agents de l’UICS sont déjà sur le pont, et œuvrent à toute berzingue, mais il semblerait qu’un Hit Wizard sait très bien penser une fois à peu près réveillé, parce que c’est Silver qui revient à la charge, en dardant ses prunelles dorées sur sa collègue : « Tes agents n’ont rien remarqué de tendancieux dans la relation entre Potter et Malfoy, Liv ? Quinte de toux du côté de Marlon, que tu regardes un instant pour t’assurer qu’il n’est pas en train de s’étouffer pour de bon, alors que l’alchimiste reprend, de façon plus explicite : Ils étaient en couple ? »
Ouais, décidément, il va falloir qu’elle se replonge dans le dossier de Marsh qui semble avoir une bonne propension à réfléchir en dehors des sentiers classiques -sans doute le côté sang-mêlé, quoique Corban n’a pas l’air au bord de l’apoplexie à l’idée que Potter et Malfoy aient eu (voire aient toujours) une aventure.
Maintenant que tous les regards sont sur elle, il faut bien qu’elle réponde. Bouche pincée un bref moment, elle tourne totalement la tête vers Silver et soupire en regardant ses ongles avant de confirmer les doutes : « On a quelques rapports qui semblent suggérer qu’il y avait dans les comportements observés des gestes à la dérobée qui ne trompent pas. Après, il va sans dire que rien n’est certain à cent pour cent, pour le coup, mais je doute que mes agents soient prompts à écrire des choses totalement fantasmées... » La moue se tord, vaguement navrée de devoir confirmer quelque chose de non-adapté au discours officiel, et quelque chose qui ne peut vraiment pas sortir d’ici. « Dans les trois scénarios qu’on explore en ce moment, je ne vous cache pas que c’est celui qui m’arrange le moins. » pas pour des questions de mœurs, mais plutôt pour ce que ça implique en termes de possibilités. « S’ils se planquent tous les deux, à la seconde où on annonce que Potter a disparu, et qu’on fait porter le chapeau aux terroristes en saccageant l’appartement, ça lance la course pour le retrouver et je ne suis pas sure qu’on arrive à prendre suffisamment d’avance maintenant pour remporter le sprint... sans vouloir bien sûr insulter les résultats de vos services. » la diplomatie, Liv, toujours. « Je suis évidemment consciente que votre efficacité repose aussi sur la fiabilité des informations que je peux vous donner. »
Parlant d’informations, une nouvelle note de service apparaît devant elle. « Il a été vu en public pour la dernière fois à l’entraînement des Kensington Kings, si j’en crois ce qu’on vient de me transmettre comme info. » Elle plie également la note dont la phrase unique tient sur deux lignes. « Ça peut rentrer dans les cordes de tes hounds, tu penses ? » Il suffirait surtout de renifler des pistes avant qu’elles ne soient trop froides, là. Et, qu’ils soient encore à moitié endormis, ou déjà surexcités, elle suppose que tous sont capables d'évaluer à juste titre l’urgence de leur situation. |
| | | | Date d'inscription : 14/11/2020
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Âge : 47 ans, mais en fait bien six de moins
Occupation : big boss de la VB
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Particularité : death eater
| | | "Pettigrew est porté disparu depuis l’attaque de Gracefield, Yaxley." Yaxley fait volte-face en direction du nouveau chef de la BPM, sidéré par une telle impertinence. Son regard, aussi noir que la gueule d’un détraqueur, semble lui demander s’il a une tête à savoir où est Peter Pettigrew. Bah, il lui semblait bien que ça manquait d’hémorroïde, ces derniers temps... "Ugh, on est vraiment des p’tits chanceux, dis donc..."
La piste des parents Malfoy n’a pas l’air de mener où que ce soit, à première vue. Corban frotte l’ongle de son index contre sa cannette à moitié vide, un coude sur la table pour se masser le front avec soucis. Travers revient à la charge, à propos du daron Malfoy. Il a toujours eu une certaine emprise sur son fils, de ce dont Corban se souvient. Mais c’était il y a quelques années déjà, Corban n’avait pas vraiment revu le môme entre temps... Et, de surcroit, il ne disposait pas lui-même vraiment d’une relation forte (ou d’une relation tout court) avec feu son père avec laquelle il aurait pu faire un parallèle malvenu. C’est finalement Rashford qui tranche le débat, écartant définitivement la possibilité que Lucius soit complice (dommage, Corban l’aurait bien passé à la question, en souvenir du bon vieux temps).
"Tes agents n’ont rien remarqué de tendancieux dans la relation entre Potter et Malfoy, Liv ? Ils étaient en couple ?" Corban avait momentanément gardé la tête baissée, silencieux (incroyable!). L’improbabilité de cette question lui arrache un mouvement du menton, son regard d’outre-tombe vissé au chef de la Police Magique. Il entrouvre la bouche, afin de manifester à quel point ce genre de questions est déplacé (bah oui? on peut vivre exclusivement avec son meilleur ami? dormir dans le même lit que son meilleur ami? Ils sont meilleurs amis, pas vrai?).
Cependant, cette fois-ci, Rashford est moins prompte à écarter cette piste. Corban tourne la tête si subitement qu’elle pourrait se décrocher encore une fois. Il écarte les mains, sidéré, cherchant à comprendre dans quelle direction cette conversation menaçait de tourner. Ah bah, elle est belle, la jeunesse du Lord! Si le Seigneur des Ténèbres passait la tête par la porte pour les écouter, il n’en reviendrait pas! Et de fait, malheureusement, si cette relation entre Potter et Malfoy jr s’avérait être a thing, aucune Brigade du Ministère n’aurait le courage, ni l’idée suicidaire d’aller la soumettre au Lord. "Et sinon, le môme que vous avez adopté, vous êtes sûr qu’il est pas un peu... déviant?"
Cette pensée arrache à Corban un rire crissant qui menace de monter dans ses insupportables suraigus.
"Il a été vu en public pour la dernière fois à l’entraînement des Kensington Kings, si j’en crois ce qu’on vient de me transmettre comme info. Ça peut rentrer dans les cordes de tes hounds, tu penses ?" Corban interrompt son bruit de porte qui grince. "Oui, bien sûr," répond-il aussitôt, avec cette insolence presque fière de ses troupes, malgré le fait qu’il en ait honte, la plupart du temps. "On sait comment ils se positionnent, les KK, niveau politique? Histoire d’anticiper s’ils vont collaborer ou s’il va falloir employer la force?" Corban garde deux doigts contre sa tempe, tandis qu’il commence déjà à trier dans sa tête les binômes de son service (par handler, principalement; le classement des hounds en lui-même ne se résume qu’à une répartition succincte allant de "chaotique" à "obéissant", en passant par la mention spéciale Rayane Flamel, bien que Fitzroy jr lui ait communiqué des notes bien plus complètes à leurs sujets (c’est Curran qui lui monte à la tête)).
Cette fois-ci, Corban se tourne vers Marlon. "Je vais également avoir besoin d’un mandat afin de réquisitionner les boules de cristal des joueurs." Puis, finissant son tour en punaisant ses yeux de suie à Olivia. "On sait si Potter et Malfoy ont laissé leurs boules de cristal? C’est souvent les meilleures pistes à flairer..." D’autant plus que Corban avait tendance à faire appel à l’éthique douteuse de Zabini pour disséquer le moindre contenu, officiel comme officieux, des ondes cristal enregistrées dans chaque boule de verre. |
| | | | | | | | | | | Life is a fucking joke (colissimo) | |
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