BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

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Ulrike von Bäume
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The catcher in the rye

DEVIL'S SNARE, DÉBUT SEPTEMBRE w/ @Göran Falk
La pièce brille de mille feux. L’air est parfumé d’un doux fumet, l’ébène du bureau est reluisante, le fauteuil recouvert de velours pourpre flambant neuf. Bien, tu vas officiellement pouvoir t’installer ici, dans cet endroit, qui jadis servait de… tu ne savais pas exactement quoi. Accepter de t’engager officiellement dans les affaires de l’Alberich et du Filet du Diable signifiait aussi que tu étais en droit d’exiger un bureau digne de ce nom, comprenant des meubles n’ayant jamais été souillés de fluide quelconque.

Disposant d’un peu de temps avant ton premier rendez-vous officiel, en tant que cadre de l’Alberich, tu entreprends de jeter un coup d'œil aux dossiers des employés de l’établissement de ton oncle. Vampires, harpies, selkies, vélanes, et toute sortes d’hybrides dévergondés se succédaient sous ton indifférence. Ce n’est que lorsque ton regard inquisiteur se posa sur le visage émacié et non moins blafard de Boris Bagshot, que tu intimas à ta baguette d’arrêter de faire défiler les dossiers. Tu avais beau avoir été mise au courant -assez tardivement, tout de même- de son nouveau passe-temps, tu n’en demeurais pas moins toujours aussi sceptique. Tu n’aimais pas beaucoup l’idée que ton hound à la langue un peu trop pendue raconte tout et n’importe quoi à l’élite des pervers sorciers, qui s’amassait dans le bordel d’Engel. Poussant un long soupir, tu renvoyas la pile de paperasse se nicher sur l’étagère prévue à cet effet.

De l’autre côté de la porte, tu entendis le pas lourd de ton oncle marteler le carrelage. Nul doute qu’il devait une nouvelle fois se rendre au sous-sol, pour s’occuper de son mystérieux nouveau projet. Tu ne savais pas exactement de quoi il en retournait, mais d’après les cris que tu avais pu entendre s’en échapper, alors que tu furetais dans le coin pendant qu’il ouvrait la porte, tu préférais ne pas poser la moindre question. L’arrivée soudaine de Friedhelm sur le seuil de ton bureau, t’extirpas de tes profondes réflexions. Le demi-selkie était à peu près la seule personne que tu appréciais dans le coin, certainement parce qu’il parlait peu, et que les rares fois où il le faisait, c’était dans votre langue natale à tous les deux. “Dein Besucher ist gerade eben eingetroffen.” D’un signe de la main, tu lui indiquas de conduire ton visiteur jusqu’à toi. Le colosse ne se fit pas prier, et disparut rapidement, avant de revenir avec un nouvel arrivant.

Tu demeures un instant silencieuse et en profites pour inspecter Göran Falk de la tête aux pieds. Peu soucieuse de savoir si cela le mettrait mal à l’aise, tu remarques qu’il n’a pas beaucoup changé depuis votre dernière entrevue à Malte. Sa dégaine est à l’image de l’odeur qu’il dégage, toujours aussi douteuse. Et pourtant, il t’évoque encore un brin de sympathie. Finalement, tu te lèves le temps de le saluer et lui tendre la main. “Mr. Falk, welcome to the Devil’s Snare.” Tu savais pertinemment qu’il n’était pas du genre à se plier aux conventions et à s’entretenir avec ses pairs sur un ton aussi solennel, et c’était précisément pour cela que tu avais choisi de t’en amuser ainsi. “It’s your first time here, right? If you liked the staff entrance, I’m pretty sure you’ll love the main room.” Comme tous les visiteurs que vous receviez dans le cadre de vos affaires pour l’Alberich, Falk avait été sommé de se rendre auprès de l’entrée du personnel. C’est qu’on ne souhaitait pas exhiber ce genre de contacts dans la rue principale. “May I offer you a drink, before talking about business? I shouldn’t say it out loud, but we still have some fire whisky with alcohol.


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Göran Falk
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Göran Falk
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Particularité : Le bras gauche d'un mort qu'il s'est fait greffer et l'esprit de ce mort qui le possède depuis janvier 2008. Fun (non) fact, c'est Amycus Carrow.
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C’est un lieu dont on t’a souvent vanté les mérites. Bien que les vantards ne soient pas recommandables, et lesdits mérites parfaitement grossiers. Le genre d’établissement que t’aurais volontiers fréquenté, donc, si ce n’était pas pour la malédiction qui te colle au train ; quoique, l’idée de foutre une grolle là-dedans, en qualité de client, t’a plusieurs fois effleuré l’esprit, histoire de voir un peu de quoi il en retourne et ce bien malgré l’énorme bordel (mais après tout, on resterait dans le thème) que ta seule maudite présence pourrait engendrer. Pour autant, tu t’y es jamais risqué. Pas que tirer un coup dans à peu près n’importe quoi soit un loisir qui te rebute, mais t’essaies, quand même et malgré tout, de respecter la tradition du profil bas : moins tu sors dans le Londres sorcier, mieux tu te portes et, par extension, moins t’approches les hybrides, mieux ils te foutent la paix. Quand Ulrike t’a proposé de venir la voir au Filet du Diable pour parler affaires, t’as pourtant pas pu t’empêcher d’accepter et de balancer par là même toutes tes belles résolutions à la poubelle. Quoique la prise de décision n’était pas si stupide que ça. Tu savais, d’une part, que votre conciliabule serait fait à huis-clos, loin de la marchandise, et, d’autre part, eh bien : qu’il s’agirait d’un huis-clos, justement. De là à te prêter un intérêt autrement plus personnel que professionnel, il n’y a qu’un pas, puisque la perspective de revoir la von Bäume en tête à tête est pour toi bien plus motivant que celle de discuter affaires (surtout parce que les affaires, tu les gères plus vraiment, et qu’en monstre de mauvaise foi que t’es, à l’égo de surcroît blessé, t’es pas tant que ça pressé de jouer les facilitateurs entre l’Alberich et votre succursale maltaise).

Quand la nouvelle patronne t’accueille, après qu’un titan de la même espèce (quoique) t’ait escorté jusqu’au bureau, c’est tout sourire que tu réponds donc. Un sourire de traviole et quelque peu obstrué par ta barbe de brute, entre le… chaleureux et le scabreux, avec une pointe d’inquiétant puisque tu portes sur toi tes nippes sombres, antiques, détériorées et puant la mort, qui inspireraient au commun des grimaces et autres torsions écœurées. Sauf à Ulrike, qui te tend sa mimine sans trop de réticence, geste ô combien protocolaire que t’observes un temps, écarquillant davantage tes lippes, puis auquel tu joins ta pogne, loin d’être aussi dure et ferme (on parle toujours de la pogne) qu’elle aurait pu l’être à l’occasion d’autres pourparlers, et en la compagnie d’autres hôtes. Vu la disposition des sièges, t’en déduis que la place en face est pour ton cul. "It’s your first time here, right?" Tout en t’installant, et la dévisageant, t’opines lentement. "If you liked the staff entrance, I’m pretty sure you’ll love the main room." Tes yeux d’un bleu glacial se sont mis à parcourir cette fois le décor : qui ne t’impressionne vraisemblablement pas, homme de peu de goût que tu es. "Yeah. That’s what I’ve been told." Le nonchalant de ta voix traîne encore un peu dans l’atmosphère comme ton regard vient retrouver le faciès taillé à serpe de ton interlocutrice. Chaque fois que tu la regardes, on dirait que ton sourire revient tordre un bout de commissure, comme si (c’est même complètement ce que tu fais) tu te remémorais vos quelques bons moments passés ensemble. "May I offer you a drink, before talking about business? I shouldn’t say it out loud, but we still have some fire whisky with alcohol." V’là que tu te réveilles, avec un "sure!" si affirmatif que ton poitrail en a vrombi. Et d’ajouter un "I'm quite thirsty" des plus francs, bien que tes œillades insistantes sur la silhouette d’Ulrike alourdissent ironiquement tes mots et l'accent qui les porte.

"So, you’re the boss now?" Pas que l’idée te déplaise, puisque tu continues d’afficher sur ta gueule cet air d’abruti heureux. "Big chair." Coup de menton au fauteuil flambant neuf. "Big desk." Les sourcils se sont arqués, soulignant d’un coup d’œil l’ébène reluisant. "That's all your big balls needed." Un compliment de ton crû, a priori amer, et néanmoins rond en bouche. T’as toujours aimé les femmes de caractère ; et autant dire que la von Bäume sait s’y poser, dans son genre bien particulier. "Big manners too?", tu termines, penchant un peu ta gueule sur le côté pour aller chercher ces yeux fauves qu'elle camoufle dans l'albâtre froid de son profil. L'accueil conventionnel qu'elle t'a réservé prête à sourire. D'ailleurs elle-même s'en est amusée, y te semble, puisque la politesse et les salamalecs n'ont jamais été de vos parties (les professionnelles comme les moins professionnelles). "Hope you didn't lose your fun with all that." Une fossette s'est creusée dans ta barbe et luit, soudain, l'éclat fade d'une dent en or. Oui, bon, vous êtes là pour le business, mais rien ne t'empêche avant ça de réchauffer un peu l'atmosphère en lui rappelant (comme si tes regards insistants n'étaient déjà pas assez lourds comme ça) combien les souvenirs que tu gardes d'elle sont bons. Bien avant le sens du devoir (ou l'appât du gain, appelez ça comme vous voulez), c'est après tout eux qui t'ont poussé à quitter ton antre pour rejoindre le sien.


Dernière édition par Göran Falk le Ven 1 Avr - 23:44, édité 3 fois
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Ulrike von Bäume
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The catcher in the rye

DEVIL'S SNARE, DÉBUT SEPTEMBRE w/ @Göran Falk
Devant un Göran visiblement déconcerté à l’idée de te serrer la main, tu te réjouis silencieusement du petit effet de ton geste. Bien sûr que tu te souvenais de votre dernière rencontre, ainsi que du fait qu’elle ait été bien moins formelle que celle-ci. Mais en plus de t’amuser de sa trogne confuse, tu vois là l’occasion d’échanger un contact corporel en toute innocence. Bien que tu ne le montres pas aussi ouvertement que lui (difficile d’ignorer ses regards pénétrants, s’attardant un peu trop sur ta silhouette), tu éprouves un plaisir certain à le revoir. « I'm quite thirsty » Tes lippes s’étirent presque en un sourire moqueur devant sa remarque plutôt prévisible. “I know.” Ou du moins, tu t’attendais à ce qu’il te fasse cette confidence, te remémorant la façon dont avaient débuté vos deux dernières entrevues à Malte. Comme pour le récompenser d’être venu jusque dans ton antre, tu renonces à faire usage de magie pour attirer la bouteille de firewhisky jusqu’à ton bureau, préférant te lever pour traverser la pièce d’un pas assuré et lui donner autre chose à voir que ton visage émacié.

Tu lui tournes encore le dos lorsqu’il te gratifie d’un compliment bien à lui. Et malgré l’absence affligeante de raffinement dans ses propos, tu ne peux t’empêcher d’afficher un franc sourire, que tu ne lui dévoileras certainement pas. Venant de Falk c’était le genre de choses qui signifiait beaucoup. Et si tu appréciais autant sa franchise, c’était aussi parce qu’il était l’un des rares sorciers à te considérer à ta juste valeur. Peu importe la différence d’âge colossale qui vous séparait, il ne t’avait jamais considérée comme une petit chose fragile, n’ayant absolument aucun rôle à jouer dans les affaires de ses pairs. Contrairement à ton propre père, Wolfram. D’ailleurs si celui-ci pouvait te voir en pareille compagnie, il en perdrait assurément son brushing impeccable. Jugeant peu utile d’accorder une pensée de plus à ton paternel en de telles circonstances, tu reviens t’asseoir sur l’élégant fauteuil que Göran mentionne justement. “That’s not a big deal. Engel is still the boss. But let’s say I’m getting officially involved in the game. And I’m quite ready to play.” Tu entreprends finalement de remplir les deux verres que tu venais d’apporter sur ton bureau, avant de tendre l’un deux à Falk. Celui-ci revient d’ailleurs sur tes supposées nouvelles manières, qui l’avaient bel et bien surpris outre mesure. Tu esquisses tout d’abord un mince sourire en guise de réponse. Puis, c’est alors une remarque de ton crû que tu lui sers. “Well, I’ve heard you’re a well established businessman in London now. I’ve been taught to welcome that kind of person with more manners, than when greeting some playboy on a mediterranean island.” Qualifier Göran Falk de playboy serait probablement aux yeux de certains quelque peu osé, voire même tout bonnement ridicule. Et pourtant tel était le qualificatif le plus juste qui t’était apparu pour décrire l’homme qui t’avait jadis charmée durant les réjouissances qu’il avait lui-même organisées. “Losing my fun? What fun?” Il était bel et bien le tout premier à souligner la prétendue existence de ton humour. Et rien que pour une telle hérésie, tu t’autorisas à rire un moment, tout en levant ton verre pour trinquer avec lui. Avant de finalement reporter un regard bien plus sérieux sur sa carcasse. “I actually thought you lost yours. I couldn’t believe that you left Malta.” Tu n’aurais jamais imaginé un bougre tel que Göran dans le paysage triste et grisâtre de la capitale anglaise. Tu craignais presque que Londres fasse de lui un homme nouveau, un homme lassant. “I kinda miss the Black Parade.” Tes pupilles avaient quitté son regard pour venir se perdre dans le vide, alors que des visions fugaces de Malte s’emparaient de ton esprit.


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Göran Falk
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( cw ; propos explicites )

Sans trop réfléchir, c’est ta main de cadavre qui vient agripper le verre tendu. C’est d’elle, d’ailleurs, que vient cette odeur de mort qui t’embaume comme un parfum, de manière suffisamment ténue, cependant, pour ne pas totalement empester. Tu lâches tellement pas Ulrike des yeux que tu mets un certain temps à réaliser que les doigts entourant le cristal ne sont pas les tiens ; quand, pourtant, tu percutes, le verre change de paume et tu baisses ton autre bras. Par simple précaution (ça serait pas la première fois que le merdier t’envoie le contenu d’un verre à la figure, et comme il a été relativement sage ces dernières vingt-quatre heures, tu redoubles de méfiance).

Le firewhisky coule dans ton gosier avec régal, mais manque t’achever en faisant fausse route quand le "playboy" est articulé par la von Bäume. Une quinte de toux courte quoiqu’éloquente vient confirmer ta surprise. Si c’était pas pour Dio et ses connaissances aussi vastes qu’étonnantes en matière de mots in t’aurais pas su à quoi elle te comparait ; des charo, t’a un jour dit le môme, pour charognards s’est-il senti de préciser (vu la tête que tu tirais). T’es pas certain que ça soit flatteur. "Losing my fun? What fun?" Finalement, derrière ta grosse pogne qui essuie les gouttelettes échappées naît un ricanement qui fait écho au sien, mais plutôt parce que tu te retiens de préciser ce que t’entendais par là ; qu’elle sait se lâcher, quand elle le veut bien, et pas qu’un peu. De quoi plaire à un charo, si on en croit la logique.

"I actually thought you lost yours. I couldn’t believe that you left Malta." Tes babines s’éboulent d’un bloc. Ça te fait de suite moins marrer. Alors tu t’enfonces un peu plus dans ton siège, comme si ton exaspération refaisait surface après quelques minutes seulement d’accalmie et que ton corps se souvenait du poids qu’elle a. "Me neither", tu grognes, avant de t’enfiler une nouvelle rasade. Trois ans après tu réalises toujours pas très bien ce qui s’est passé. Ni ce que tu deviens. "I kinda miss the Black Parade." Tandis qu’elle détourne ses belles billes claires de toi tu relèves les tiennes en sa direction, oscillant vaguement du chef comme si tu te perdais avec elle dans ses pensées. Est-ce que lui reviennent à elle aussi vos nuits torrides succédant les pourparlers de la journée ? Est-ce qu’elle se remémore comme toi l’odeur des pins et de l’écume qui se hissait jusqu’aux falaises de Mira pour affronter en soirée la fumée des braseros ? Est-ce qu’elle aussi revoit s’agiter sous ses yeux des bêtes aussi grosses et phénoménales que celles qu’on décrit dans les légendes du monde entier ? La Black Parade te manque, mais l’écrin sauvage, brutal, et libre dans lequel elle prenait, et prend toujours place, te manque encore plus. "You don't go anymore?" Ça te coûte de le dire, mais après tout le show continue sans toi. "It hasn't changed you know. Still a great place to do business." Puis tu sourcilles, et craches, l’haleine chargée de sarcasme en plus de puer le firewhisky : "as far as I’m aware…" C’est pas forcément bon pour les affaires que tu viens mener, de râler comme un vieil ours mal léché, mais tu peux pas t’en empêcher. Parce qu’en plus d’être exaspéré, ça fait trois ans que t’es vexé.

"Say, ever thought of having centaurs in here?" Ton pouce a indiqué le reste de l’établissement qui s’étend, tu présumes, au-delà du mur et du couloir par lequel t’es arrivé. "The brain of a man with a horse's cock: could be a hit." Ça, tu manques pas d’idées. Puis les souvenirs invoqués sont devenus trop pénibles pour que t’aies envie de continuer dans cette direction. Ce que trahit la mollesse de ta voix grave, à peine durcie par ton fort accent scandinave. Ulrike t’a connu plus entreprenant que ça (en matière de business, aussi) et si la scène s’était déroulée à Malte, tu lui aurais proposé d’aller voir vos stocks, puis demandé à un larbin de mesurer devant vous le gabarit d’un des deux avantages susmentionnés, histoire de faire pencher la balance. Mais dans ton petit siège de visiteur, sous le toit du bordel huppé, tu te contentes de siroter ta gnole en attendant de savoir ce qu’elle te veut vraiment.
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Ulrike von Bäume
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DEVIL'S SNARE, DÉBUT SEPTEMBRE w/ @Göran Falk
Il est inhabituel, presque étrange, de constater à quelle allure la familiarité s’impose dans votre échange. D’ordinaire sur la défensive, particulièrement réputée pour être froide, distante, c’est sous un tout autre visage que l’on te découvre ici, dans ton antre. A l’abri des regards et des jugements, les masques s’effritent quelque peu. Suffisamment pour laisser entrevoir ce qui a pu, jadis, se tapir sous la surface.

A en juger par les grommellements de ton vis à vis, tu comprends rapidement qu’évoquer Malte suscite désormais chez Göran plus d’amertume que d'allégresse. Si tu ne sais pas exactement ce qu’il s’est passé, tu as néanmoins l’impression que son départ de l’île ne relevait pas de sa propre volonté. Tu as beau être nouvelle dans le milieu, tu as déjà bien assimilé que chaque clan avait ses secrets, et qu’il valait parfois mieux ne pas trop creuser sous la surface. Aussi ne poses-tu aucune question quant aux motivations des Black Hands, qui auraient pu entraîner un "déménagement" de Göran. Au lieu de cela, tu t’accordes une gorgée de Firewhisky avant de lui répondre posément. “Nope. I have no reason left to go there.” Tes pupilles d’acier sont plantées dans les siennes. Tu le mets silencieusement au défi de soutenir ton regard. Tu es parfaitement consciente que ta tirade pourrait être interprétée de bien des manières. Tu te délectes de ces relents de mystères et de provocation qui entourent ta réponse. “We now have enough successful partnerships in the United Kingdom.” L’affirmation aurait pu tomber tel un couperet et ainsi mettre un terme aux insinuations soulevées quelques secondes plus tôt, si seulement tu n’arborais pas ce petit sourire en coin, que tu réservais aux occasions les plus particulières.

N’ayant vraisemblablement guère envie de s’épancher plus longtemps sur le sujet, ton invité te suggère un nouveau type de marchandise. Un bref éclat de rire s’échappe d’entre tes lippes alors que tu imagines la chose. La description que Göran fait des centaures semble sincèrement t’amuser. Du moins suffisamment pour qu’un semblant d’expression vienne étirer les traits de ton visage. “Not sure the brain of a man would be really convincing.” Par contre, en ce qui concerne le reste… Tu connaissais bien quelques clients qui pourraient se montrer intéressés par les proportions des attributs mentionnés. “Do you know how this place was called in the past?” Tu marques une courte pause comme pour ménager le suspense. Tu repenses à cette enseigne crasseuse qu’Engel avait lui-même arrachée de la devanture. “The Naughty Centaur. My uncle decided to rename it after taking over the business.Reprendre les affaires était une facon plus charmante de dire “dépouiller le propriétaire après l'avoir violemment envoyé six pieds sous terre”. Oh bien sûr que Göran ne se serait pas formalisé d’une telle histoire, néanmoins, c’était bel et bien toi qui était au centre de la conversation aujourd’hui, et non ton cher oncle.

Ta curiosité désormais éveillée par la proposition de Göran, tu quittes le confort du fond de ton siège et t’avances vers le devant. “Do you think centaurs would suit well here? Would you offer me one, as a gift to welcome me officially in the big business?



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Not sure the brain of a man would be really convincing.” Un rire puissant, grossier, éclate dans ta trachée, pareil à un aboiement court. Tu reconnais bien là le verbe incisif de la von Bäume. Lui accordes dans un haussement de sourcil ton approbation silencieuse. “Do you know how this place was called in the past?” Haussement d’épaule mou. “Dunno. Merlin’s hole?” Vu la propension qu’ont les anglosaxons à mentionner leur fameux sorcier et à l’accorder à toutes les putain de sauces, t’en serais à peine étonné. “The Naughty Centaur.” Nouveau rire. Celui-là plus léger. “Cute.My uncle decided to rename it after taking over the business.” Tu te fends d’une mine compréhensive. T’imagines bien que le Centaure Lubrique ça faisait pas assez mafieux pour l’une des familles les plus puissantes du Syndicat. Un peu trop pittoresque, sûrement, un peu trop british, quoi.

Plutôt que de t’intéresser à la manière dont l’oncle en question a repris le business en main — t’en as d’une pas grand chose à carrer, et de deux te doutes plus ou moins du mode opératoire des von Bäume — t’avales une rasade de firewhisky en ne détachant pas ton regard du minois d’Ulrike. Elle ne t’a pas invité pour causer enseigne et sémantiques, tu supposes, et même si elle te cède ici et là des petites insinuations et sourires coquins (auxquels t’es pas insensible, faut dire), elle n’a pas non plus l’air de t’avoir fait venir pour remettre le couvercle. Des partenaires, n’a-t-elle pas manqué de relever, le Filet du Diable (l’Alberich ?) en a. Alors pourquoi t’es là ? “Do you think centaurs would suit well here?” Cette vieille tronche usée qu’est la tienne opine. “Yeh.” Et t’es même prêt à lui proposer de lui en vendre quand... “Would you offer me one, as a gift to welcome me officially in the big business?” La surprise se lit sur tes rides. Puis tu ris derechef. Elle manque pas de toupet !

A gift ? As in free?” Ulrike, Ulrike... toujours aussi audacieuse, à la limite d’être arrogante. C’est ce qui t’a immédiatement plu chez elle, tant son inflexibilité (feinte ou non) que son cran. “See? You can be funny.” Tu termines ton verre d’une traite. Avant de te plier en avant dans un couinement de cuirs qui dure, et dure, et dure, tant tu ne te presses pas, puis tes coudes, avec pesanteur, s’écrasent sur tes cuisses. Les pognes jointes autour du cristal, tu reluques Ulrike par en-dessous, un sourire perpétuel sur les babines — le bleu de tes yeux refroidi. “I would’ve...”, tu concèdes, “if you were a Black Hand.” Ç’aurait été un peu excessif, considérant le prix d’un centaure, mais au moins la marchandise serait-elle restée dans votre business. “But I won't give a 2000 gallon product to the Alberich, I mean, the Devil's Snare.” L’un possédant l’autre, c’est du pareil au même. “Even for you, Rike.” Arrivé où t’en es, tu comprends que t’es pas vraiment là pour causer business ; cette lucidité en poche, tu te permets une familiarité passée, perdue avec le temps mais pas totalement oubliée. Les quelques fois où t’as grogné ce surnom c’était soit sur ses chairs nues soit dans le vif des négociations. Et comme vous n’en êtes pas à vous bouffer la gueule, on peut deviner vers quelle pente tu te diriges. “I could, however, negotiate you some juicy prices on hybrids from Malta. I bet your partners would never do that for you...” Tes paumes s’écartent. “Quite a gift, ey?
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Tu te laisses aisément porter par la frivolité de votre conversation. Il est aisé d’entrer dans le jeu de Göran et de le gratifier de ta répartie insaisissable. “Sure, I can be funny when I’m surrounded by some friends.” Rares sont ceux qui ont le privilège de se voir qualifier d’amis par une von Bäume. Le compliment n’est pas à prendre à la légère, alors que tu n’es pas de ceux qui se livrent volontiers au jeu des flatteries. Mais soudain, comme pour te rappeler de ne pas trop prendre tes aises, et de maintenir un semblant de distance entre vous, le rire grossier de Göran vient accompagner son refus. Avais-tu véritablement eu la naïveté de croire qu’il consentirait à t’offrir un centaure en cadeau ? Difficile de déterminer jusqu’à quel point tes minauderies se voulaient sérieuses. Quoiqu’il en soit, c’est dans le rôle de la diva blessée et outrée que tu choisis alors de te glisser. “Well, no chance I’ll join your business to be a thumb or whatever you call it, when I can be a queen for the Alberich.” Le menton est relevé, le regard est redevenu froid, à peine cordial. Le ton de ta voix se fait presque méprisant, comme si tu cherchais à la rabaisser, à le remettre à sa juste place. “Now I’m disappointed. You came to me with a pleasant idea, just to tell me in the end, that I would have to pay for it. Just like any other client of yours.” Tu commences à prendre les choses un peu trop personnellement. Là où ton paternel mettrait le moindre de ses souvenirs en cage, toi, tu partages l’impulsivité de ton oncle Engel. Mais finalement, un regard sur la plume de phénix offerte par Rabastan pour signer tes premiers contrats suffit à te rappeler que les émotions ne sont pas bonnes pour les affaires. Et après tout, c’est bien pour cela que tu as fait venir Göran, non ?  “You’d be surprised what my partners can offer. We have closed a promising friendship with a well known businessman, a British one.” Si tu continues à le narguer, cette fois, l’intonation de ta voix se veut moins incisive. Des partenaires britanniques, il en existe une floppée. Mais des Louis Travers, il n’y en a qu’un seul. Néanmoins, tu préfères taire son patronyme, pour le moment. Göran n’a pas besoin d’en savoir plus. Tu gardes un moment le silence, comme pour te refocaliser sur l’essentiel et balayer d’un revers de la main ces souvenirs qui te reviennent inévitablement en mémoire dès lors que tu poses tes billes d’acier sur son visage familier. “Back in Malta, you seemed more adventurous, more entertaining, to me. I hope you won’t become a boring old man like my father.” Tu ne lui feras pas l’affront de lui rappeler qu’il avait tout à fait l’âge d’être ton géniteur. Il le savait lui-même pertinemment. De plus, cela ne t’avait absolument jamais dérangé. Preuve s’il en fallait était ta relation désormais officielle avec Rabastan Lestrange. “What if we’d bet on a hybrid fight? If my security guy Friedhelm wins, I get a free creature from you, as a gift. And if he loses, then, you can ask for a reward.” Preuve s’il en fallait était ton attirance pour les jeux dangereux et les propositions à double-sens.
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Göran Falk
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Göran Falk
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Allégeance : Aux Black Hands, pour qui il œuvre au rang de Black Thumb.
Particularité : Le bras gauche d'un mort qu'il s'est fait greffer et l'esprit de ce mort qui le possède depuis janvier 2008. Fun (non) fact, c'est Amycus Carrow.
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cw: a bit sexist, propos explicites

Ulrike est froissée. Même un troll le verrait ; ça n’échappe donc pas à Göran qui, malgré le léger froncement de sourcils, sourit légèrement. Ce ne sont pas ces cinquante kilos tout mouillés qui vont l’effrayer, pas lui sur qui des cicatrices de griffes, parfois aussi grosses qu’un bras, traînent encore sur chairs. Il s’émeut encore moins de ses airs impérieux qu’ils ne lui sont pas étrangers. C’est, après tout, parée de ces allures-là qu’il l’a rencontrée pour la première fois à Malte.

"Now I’m disappointed. You came to me with a pleasant idea, just to tell me in the end, that I would have to pay for it. Just like any other client of yours. - I came here to talk about business; and we are talking, about business", relativiste-t-il d’un haussement d’épaule et l’accent franc, tandis qu’il se redresse sur son siège. Il commence à avoir mal au cul et continue d’avoir soif. Un regard est glissé en direction du firewhisky de son hôte sans qu’il ose demander une nouvelle rasade (c’est une brute, mais il sait encore reconnaître les limites à ne pas dépasser quand une femme est agacée). "You’d be surprised what my partners can offer. We have closed a promising friendship with a well known businessman, a British one. - Good for you." Il lève vaguement son verre vide (peut-être une tentative hasardeuse pour qu’elle voit à quel point il est justement vide). Göran est un Black Hand. Un type loyal sur qui n’importe quel autre Black Hand peut compter. Mais Göran n’a jamais été frappé de passion pour son métier et pour son gang. S’il regrette sa vie à Malte, et qu’il a encore certains vieux réflexes de son temps où il gérait le trafic sur l’île, il ne faut en revanche pas compter sur lui pour défendre bec et ongles les intérêts des Black Hands. Considérons qu’il a assez donné.

"Back in Malta, you seemed more adventurous, more entertaining, to me. I hope you won’t become a boring old man like my father." Mouvement de tête. Les mots de la von Bäume pourraient aussi bien être des gouttes d’acide. Il les sent couler sur son orgueil - douloureusement couler. Ulrike a ce qu’elle voulait. Les yeux de Göran se baissent et cherchent sur le sol un endroit où se planter. Il se sent humilié, probablement plus que ce que l’héritière voulait ; redevenue patibulaire, sa tronche réprime un rictus dépité. L’allusion à son âge lui est passé au-dessus de la tête, mais l’allusion à ce qu’il était lui a ouvert le palpitant en deux. Il se sent retomber dans une mélasse de déprime.

"What if we’d bet on a hybrid fight? If my security guy Friedhelm wins, I get a free creature from you, as a gift. And if he loses, then, you can ask for a reward." Göran quitte son siège avec autant de bruits de craquements et de frottements qu’une avalanche. Il dépose son verre sur le bureau d’Ulrike, abandonnant avec lui une fine trace d’humidité qui fera un rond sur l’ébène reluisant. "You know what? Fuck a hybrid fight. I’ll do it myself." C’est d’une stupidité sans nom, lui dirait Iggy. Il a la santé physique d’un morpion qui se serait trop nourri à la source. Et ce type Friedhelm qu’il a vu tout a l’heure s’entraîne clairement au quotidien. Sans l’ombre d’un sourire, il ajoute. "And if I win, you and I we shag."
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Ulrike von Bäume
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The catcher in the rye

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Les manières bourrues de Göran ne t’ont jamais dérangées. Même si tu n’irais pas pour autant jusqu’à dire que ce sont elles qui t’avaient charmée. Et pourtant à mesure que la rencontre se poursuit, la conversation commence à battre de l’aile. Il ne te fera pas le plaisir d’aller dans ton sens pour apaiser l’atmosphère. Et si d’ordinaire tu te serais réjouie de tomber sur un interlocuteur peu désireux à te faciliter la tâche, dans le cas présent, tu te renfrognes. “I came here to talk about business; and we are talking, about business" Tu lui offres d’abord ton plus beau haussement de sourcil en guise de réponse. “Oh, are we?” Ce n’était pas l’impression que votre conversation te faisait. Et même si tu n’aurais pas la franchise de l’avouer, c’était bel et bien toi qui avais tout fait pour que la discussion prenne une tournure beaucoup plus personnelle et privée que prévue. Tu ne l’avais pas véritablement convié pour parler affaires mais bien pour satisfaire ta curiosité, pour savoir ce qu’il était devenu depuis le temps, depuis votre dernière nuit commune. Tu avais peut-être même usé de cette rencontre comme prétexte pour tester ta propre loyauté à l’égard de Rabastan, parce que tu te demandais si Göran serait encore capable de te faire faiblir. "You know what? Fuck a hybrid fight. I’ll do it myself."  Son glappissement vulgaire te ramène brutalement au moment présent. Il n’était pas sérieux, c’était impossible… Comment pouvait-il envisager de monter sur le ring face à Friedhelm ? Il l’avait pourtant vu en arrivant, c’était le colosse qui l’avait conduit jusqu’ici… “Stop joking!” Et pourtant tu connais suffisamment Göran pour savoir qu’il ne plaisantait nullement. Et dans le fond, l’idée de le voir combattre pour répondre à ta provocation t’amuse. L’espace d’un instant, cela suffit même à te faire redescendre de tes grands sombrals.  "And if I win, you and I we shag." Tu lèves évidemment les yeux au ciel, parce que tu sais que c’est précisément ce que l’on attend de toi. Mais derrière tes airs faussement agacés se dissimulait un sourire appâté par la proposition graveleuse. “Fine.” Comme pour affirmer ton accord, tu te lèves sans plus attendre et appelles l’hybride d’un ton impérieux. “Friedhelm! (...) Prepare to fight. We have a new opponent for you.” A en juger par le regard monstrueux que le selkie lance à Göran, tu en déduis qu’il est déjà plus que prêt à entrer dans l’arène. Tu as même l’étrange impression que s’il le pouvait, il le dévorerait même sur place. Cela t’étonne quelque peu venant de lui. D’ordinaire, il n’était pas du genre à jouer les hybrides assoiffés de sang. Quoiqu’il en soit, il finit par détacher ses pupilles de Göran et tu entends ses lourdes jambes emprunter l’escalier menant au sous-sol. “This one doesn’t seem to like you.” précises-tu à l’attention de Göran, ignorant tout de la malédiction qui le frappait.

Quelques instants plus tard, tu rejoins ton fidèle gladiateur dans les sous-sols du Filet du Diable. Tu participes rarement aux combats que l’Alberich y organise, mais tu sais parfaitement que Friedhelm est votre meilleur combat. Néanmoins, au vu des enjeux de ce combat, tu estimes qu’un petit avertissement dans votre langue natale ne lui fera pas de mal. “Verliere diesen Kampf und die Strände von Rügen wirst du nie wieder sehen.” Autrement dit, s’il venait à perdre ce combat, tu t’assurerais qu’il ne voit plus jamais les plages de son village natal. Mais à en juger par le grommellement hargneux qui s’échappe d’entre ses lippes, tu ne te fais pas véritablement de souci. Et pour être tout à fait honnête, une partie de toi miserait bien volontiers sur l’adversaire. “Good luck, Göran!” Tes encouragements n’étaient absolument pas feints.

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Göran Falk
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tw: combat, sang, blessures

"Fine. Friedhelm! (...) Prepare to fight. We have a new opponent for you." C’est à peine si Göran jette un regard au dénommé Friedhelm. Il sait qu’il est grand. Bien bâti. Qu’il sera difficile de le mettre à terre. Et que c’est un hybride. Il sait donc aussi quel genre d’œillade l’homme lui adresse, celle-là même qu’il a eue une heure plus tôt en l’accompagnant jusqu’au bureau de sa patronne. Le combat va être rude. Peut-être même qu’il ne s’en relèvera pas. L’idée lui glace le sang et réchauffe son vieux cœur dans un seul et même temps. "This one doesn’t seem to like you." Les yeux du suédois s’attardent enfin sur son concurrent comme il le regarde s’éloigner. "Yeh… He knows I’m going to beat the shit out of him." L’accent traîne, indolent et sans foi. Si fierté il y a, elle a la gueule déconfite des jours mauvais. C’est qu’après le coup de massue asséné par Ulrike, elle tarde à se relever et, pour tout dire, ne fait pas le moindre effort. Quelque chose d’autre a pris la relève. Un sentiment. Une envie. La destruction massive de ce corps et des douleurs vétustes qu’il renferme.

En bas, dans les sous-sols du Filet du Diable, la pression que la terre exerce contre les murs fait l’effet d’un enfer impatient ; d’avaler le bâtiment, son arène, les combattants qui la piétinent, et plus particulièrement celui tombera tôt ou tard sur son sol dur. Tandis qu’Ulrike briefe en langue natale son champion, Göran se débarrasse de son épais manteau et retrousse les manches crades et trouées de sa chemise. Il fait quelque pas dans l’arène, le calme lourd jurant avec la tension qui habite au contraire son adversaire. "Good luck, Göran!" L’encouragement est remercié d’un signe de main solide. Il y a un sourire, pâle et démembré de tout engouement, mais il apprécie le semblant de soutien. Même à son âge, même dans son état, il capture ce qu’il peut de plaisir dans les ovations d’une jeune-femme et feue amante.  

"Here we go big guy." Le face à face est imminent. La tension s’est épaissie et ils la brisent sans tarder. Les premiers coups ne sont pas parés ; Göran se laisse assaillir quelques deux-trois fois pour réveiller sa chair (Ô combien trop ankylosée par l’ennui du quotidien et les positions assises qu’il multiplie derrière comptoir). Ça cogne dur. Ça cogne fort. Il sent dans les poings de l’hybride l’habitude du geste. Göran titube un peu en arrière, profitant d’un temps mort pour s’essuyer d’un revers de main le sang qui lui dégouline de la face. Il crache un mollard rouge. Sourit de tous ses chicots (rouges aussi, dorés parfois). "That’s all you got?!" La bravade fait mouche, elle agace l’adversaire qui se rue derechef sur lui. Ses coups transpirent de haine en plus d’être précis ; Göran esquive par chance, sans pour autant parvenir à riposter. Une perte de temps qui le fait reculer sur ses appuis, si bien que ses talons se heurtent soudain aux parois de l’arène et qu’il lui est impossible de reculer davantage. Friedhelm s’en donne à cœur joie. L’arcade sourcilière droite éclate, des côtes se brisent, un peu partout, le cartilage et les os cèdent du terrain aux poings ravageurs.
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