BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal


 

 I COULD BE YOUR FAMILY

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10  Suivant
Invité
Invité
Anonymous
I COULD BE YOUR FAMILY - Page 6 Empty
MessageSujet: Re: I COULD BE YOUR FAMILY   I COULD BE YOUR FAMILY - Page 6 EmptyLun 22 Nov - 3:26
La solution de Lucjan : la mettre en veilleuse et espérer que rien ne leur tombe sur le coin de la gueule. Celle de Logan, apparemment : prendre le problème à bras le corps et en prendre le contrôle. « J'arrive. » L’expression interloquée avant qu’il ne comprenne la manoeuvre de son voisin de chambre, qui remonte la file avec une assurance indéniable, jusqu’à retrouver sa petite bande (dont Sam)(qu’il n’a pas été capable de regarder en face dans tous les cours communs qu’ils ont, depuis l’incident du parc). La lumière enfin se fait, alors qu’il capte les petits regards jetés (peu subtilement) par certains des camarades du Yaxley, et que le sujet de conversation est deviné plus qu’entendu. Et encore heureux, parce que s’il entendait le commentaire de Noam, il piquerait probablement un admirable fard.

Il faut dire que Logan a un brin plus d’audace que lui, généralement adepte des solutions les plus faciles pour se sortir des situations compliquées, et qu’aller désamorcer la bombe de front… ce n’est pas encore sa tasse de thé. Il n’empêche qu’il peut prendre exemple sur lui et, de son côté, aussi s’occuper du point de contention, à savoir tous les représentants des familles Alvarez, Brisbane et Martillo potentiellement présents cet après-midi.
Solution de facilité, donc, que Lou choisit, à savoir texter Nathan ― en compagnie d’Elena et uniquement d’elle cet après-midi, pour une sortie en tête-à-tête probablement chaudement négociée entre leurs obligations respectives familiales, amicales et scolaires ― quelque chose ressemblant à tu nous laisses tranquille et je te laisse tranquille. Il peut voir la tête du blond penchée sur l’écran de son téléphone, puis le chercher par-dessus son épaule, jusqu’à croiser son regard. Le pouce bien levé lui assure qu’il a compris le message, assorti à ce petit sourire entendu (petit, dit-il : large comme tout son visage, oui) qui signifie au Sacramoni qu’il n’échappera toutefois pas à une petite discussion dans les jours suivants, à propos de tout cela.

La file a bien avancé, ce faisant, et il est presque arrivé au guichet lorsque son camarade revient près de lui. « Bon, le trois quart, c'est fait. C’est réglé aussi pour eux », glisse-t-il en désignant le duo Brisbane-Alvarez d’un petit coup de tête. Il se fout bien de toutes les autres possibles personnes connues dans le public : il n’y a que leurs ami.e.s qui importent, que d’elles et d’eux dont il se soucie de l’avis. Un clin d'œil complice scelle l’alliance et il paie leurs places (il est sympa, quand même, de payer la place à un traître, un menteur et un voleur par-dessus le marché).
Logan ne prend évidemment rien au restaurant (Lou ne s’empêche pas de s’arroger des bonbons) et ils se calent dans les sièges les plus hauts de la salle, là où ils peuvent avoir un point de vue privilégié sur tout le monde. Un peu plus à l’écart, presque là où on pourrait oublier qu’ils sont présents. Il ne manque pas de voir le minois d’Elena se retourner et il fait exprès de l’ignorer lorsqu’il sent son regard couler sur lui (il va en entendre parler, madonna santa), se concentrant plutôt sur son ami. « Tu me dis si t’as peur, hein, commence-t-il en attrapant un premier bonbon dans le sac ouvert et posé dans le porte-gobelet entre eux (au cas où Logan change d’idée). Je suis là pour te rassurer. » Tête malicieuse alors que franchement, la réciproque d’être bien plus vraie et que si un coup de frayeur doit advenir pendant toute la durée du visionnement, le brun est celui qui devra être rassuré. Un peu peureux sur les bords ? Peut-être, mais ça ne l’empêchera certainement pas de regarder tous les films d’horreur du monde, surtout en si bonne compagnie.

Mais vraiment, vraiment, Lucjan n’avait pas à s’inquiéter de craindre quoi que ce soit, parce que le plus effrayant de tout ce film n’était pas les jump scares (mal placés, trop fréquents, assortis de bruits tonitruants), ni le scénario (mal ficelé), ni même la menace (qui a réussi à le faire rire), mais bien qu’il ait payé ses livres précieusement économisées pour le voir sur grand écran.

Autant dire que son attention a définitivement dérivé du film, pendant toute la durée de celui-ci (effrayant aussi : avoir donné 1 heure et 47 minutes de son temps à celui-ci), et qu’il a donc d’autant plus hâte à une vraie nuit de l’horreur avec Logan.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
I COULD BE YOUR FAMILY - Page 6 Empty
MessageSujet: Re: I COULD BE YOUR FAMILY   I COULD BE YOUR FAMILY - Page 6 EmptyLun 22 Nov - 16:14
"C'était. À. CHIER." ce sont les mots que t'as prononcé sans fard aucun, dès que les lumières vous ont à nouveau éclaboussé la tronche (faut dire que t'as eu l'air de décortiquer un sujet scientifique tout du long, tellement c'était à chier, justement — estomaqué dans ton sérieux qui a plutôt bien dissimulé ta nervosité de t'être déplacé pour ce navet). "Franchement, prochain navet, c'est moi qui paye." c'est dire à quel point c'était nul, pour que t'aies mal à son argent de poche pour lui. Vous filez comme des farfadets, toi faisant un saut aux toilettes, histoire de faire un break avec toute cette merde.

Sur le chemin t'as insisté pour aller acheter toi-même tes sucreries (…pas si sucrées que ça, visiblement) et autres snacks que tu partagerais volontiers avec ton date du jour, une fois le soir arrivé. Vous avez réussi à éviter la horde que représente vos gangs réunis, d'ailleurs, et ils ne vous ont pas suivi - force est de constater qu'ils ont aussi d'autres plans à mettre en œuvre, et étonnamment, ça ne te froisse pas de ne pas en être, cette fois-là.
"Tu vas t'en remettre ?" que tu lui fais en lui filant un petit coup d'épaule, dans le bus. Toi t'es pas sûr, mais au moins, t'as l'avantage de ne pas avoir déboursé quoi que ce soit pour l'occasion. "Non, parce que je t'ai quand même entendu couiner au moins deux fois pendant la séance. C'était pour quoi ?" que tu minaudes à mi-voix (tu lorgnes à peine dans sa direction, pour faire genre), faisant mine de ne pas savoir ce que vous aviez fait pour passer le temps, entre ces longues minutes que t'as écoulées à faire un commentaire composé dans ta tête concernant ledit navet.

(...)

"T'es quand même plus doué pour faire des cabanes que pour ramener de l'or, toi" que t'extirpes de tes lèvres alors que vous aviez enfin disposé votre cocon pour la nuit qui s'annonce (il est bientôt l'heure de manger, en plus). T'as même attaché tes cheveux pour l'occasion, histoire de faire encore plus genre t'es en activité intense, là. C'est qu'il a fallu quand même déplacer pas mal de choses et tu t'es même pas cassé un ongle (plus étonnant encore, tu l'as physiquement aidé au lieu de filer des ordres de rangement). "Merde, les guirlandes" ça court-circuite ton esprit, et peut-être même la phrase que Lou allait prononcer ; et tu sembles prit de la même frénésie qu'un chien qui aurait envie de trouver sa balle favorite.

"Elles sont où ?!" c'est que t'as oublié où elles ont été rangées, et c'est même pas celles de ta chambre (manquerait plus que tu déménages ton setup incroyable). "Lou, elles s-" mais le concerné te prend au dépourvu comme jamais.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
I COULD BE YOUR FAMILY - Page 6 Empty
MessageSujet: Re: I COULD BE YOUR FAMILY   I COULD BE YOUR FAMILY - Page 6 EmptyMar 23 Nov - 4:13
Impossible de ne pas rigoler à l’entente du verdict lapidaire de son compagnon, définitivement un critique plus acéré que lui dans… dans un peu tout, mais très spécifiquement dans ce domaine, qui en est d’un d’intérêt. Ç’aurait aussi été gênant de voir qu’ils n’étaient pas sur la même longueur, mais aussi bon public Lucjan peut-il être, autant il a des standards ! Puis, il l’a déjà pensé et ça n’a pas changé : il l’apprécie, cette franchise tranchante. « Franchement, prochain navet, c'est moi qui paye. Si mauvais ?, se moque-t-il doucement, comme s’il n’avait pas la même opinion. J’accepte un remboursement en n… nourriture. » Le mot a presque fourché sa langue, qui n’a pas manqué d’être sollicitée pendant ladite séance de cinéma. Et pas que pour faire des commentaires désobligeants.

Lou a l’espoir que son presque lapsus ait échappé à Logan, mais il connaît bien trop ce dernier pour être dupe. Ou si ça lui a échappé, ça revient tout de même un peu dans leur trajet jusqu’à la maison, avec à la main un sac rempli de snacks divers. « Non, parce que je t'ai quand même entendu couiner au moins deux fois pendant la séance. C'était pour quoi ? À son tour de ne pas le regarder, ou seulement du coin de l'œil. De ne pas pouvoir empêcher ses lèvres de se déplier en un rictus un peu trop large pour ne pas avoir l’air parfaitement bête, et peut-être aussi parfaitement trop content. Oh, tu m’connais… je suis un sensible. »

☀☀☀

« T'es quand même plus doué pour faire des cabanes que pour ramener de l'or, toi. Lecca, lecca, réplique l’Italien piqué dans son orgueil, et se permettant d’un peu plus libéralement user des jurons que ses parents ne seraient pas très contents de l’entendre employer (pas de sa faute s’il a bien mémorisé les paroles des hommes perpétuellement attablés dans les petits cafés du coin). Regarde mes médailles avant de dire un truc pareil. »

Au domicile Sacramoni, les deux adolescents se sont retranchés au sous-sol, dans la partie à peu près aménagée qu’ils peuvent squatter à loisir. Ils ont ramené leurs draps et couettes respectives, assez de coussins et d’oreillers et se sont construits une cabane digne de ce nom et de tous les rêves de leurs cinq ans. Ils ont aussi vérifié avant toute chose que la télévision fonctionnait bien, autant le lecteur que la prise permettant la connexion à l’ordinateur portable de Lou. Là, ils ne seront pas dérangés, bien dans le noir (un choix potentiellement mauvais pour leurs petits nerfs), isolés des bruits extérieurs de la rue. Un cocon dans un autre, assemblé avec un soin admirable et une science architecturale indéniable. Entre le cerveau scientifique de Logan et la praticité de Lucjan, ils ont réussi à faire quelque chose de plus que pas mal.

Et parce qu’il n’a pas envie de lire les textos inquisiteurs de Nathan et d’Elena, il a mis son portable en mode silencieux, le temps de cette soirée. Ça ne leur fera pas de mal d’apprendre la patience, n’est-ce pas ?

Le temps qu’il grimpe, puis redescende, les quelques marches jusqu’au rez-de-chaussée pour récupérer les boîtes de pizza tendues par Amandina, celle-ci ayant été suffisamment gentille pour aller les chercher directement au comptoir de Freddo, c’est la crise de la guirlande côté Yaxley. Déjà que pour en avoir, ça a été une affaire de subtilement confisquer celles destinées à recouvrir un coin de maison pour les Fêtes… manquerait plus que celles-ci manquent à l’appel.

Logan se retourne vers lui dans un seul geste vers lui et Lucjan se dit soudain que… « C’est joli, tes cheveux, comme ça. » Il ne se dit pas ça, pas ça du tout, mais c’est tout ce qui réussit à sortir de sa bouche (un peu trop vite)(c’est vrai, certes, mais ce n’est vraiment pas ce qu’il se disait). Ça et, en faisant un pas vers l’avant, un baiser qu’il dépose sur son front dégagé. Quelque chose qui lui permette de cacher son visage subtilement empourpré, avant qu’il lève ses mains, afin de montrer ce qu’il a récupéré dans le temps de le dire. « Le repas est servi, signore Logan. Pizza ai carciofi », le carton passé tout juste sous son nez droit afin qu’il hume les délicieux arômes de son repas imminent. Aux artichauts pour son voisin de chambre, diavola pour lui-même. Distraction idéale, aussi, que cette affaire de guirlandes, finalement. « Et les guirlandes sont… attends, elles sont, là, le attends comblé par les cartons de pizza déposés sur un meuble avant qu’il fouille dans une boîte planquée sous l’escalier et en sorte la touche finale à leur installation. Le tout caché sous de vieux albums photo et une nappe un peu usée. J’m’en occupe et toi, choisis le premier film. » Il a confiance que tout le programme est déjà prévu.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
I COULD BE YOUR FAMILY - Page 6 Empty
MessageSujet: Re: I COULD BE YOUR FAMILY   I COULD BE YOUR FAMILY - Page 6 EmptyMar 23 Nov - 8:54
La piqûre expresse (et express) à l'ego de Lou, ou plutôt ses symptômes, te passe au dessus de la tête comme une mouche étrangement peu bruyante. T'as un peu trop l'habitude de lui lancer ce genre de remarques blessantes au possible, bien que tu ne les calcule pas forcément toi-même. (Faites qu'il ne le sache jamais.) C'est qu'en plus à avoir mangé que des haricots verts et une escalope à midi, et t'être restreint à défoncer le paquet de popcorn au ciné (quelqu'un s'en est très bien chargé à ta place au demeurant), la faim de malbouffe commençait à pointer vraiment le bout de son nez. Oui, pour toi, les pizzas étaient considérées comme de la malbouffe, affront incommensurable lorsque l'on sait sous quel toit tu vis.

Tu préfères penser aux guirlandes et à cette soirée avec Lou plutôt que le reste — c'est que Carlo t'a demandé si ça allait, tout à l'heure, quand ton "presque pas ami ++ t'as compris" est parti chercher sa couette à l'étage. Il t'a posé la question, pour l'absence de tes réponses sur ton téléphone, et tu lui as pondu le mensonge du "on lui a roulé dessus", faute de trouver plus élaboré. Qu'il t'avait échappé des mains après t'être chicané avec son fils, et qu'il avait été éclaté sous les roues d'un véhicule (à quatre, ou deux roues, t'as pas précisé non plus). L'absence de détails et la volonté de cacher le presque-cadavre de l'appareil met toutefois la puce à l'oreille du médecin, et c'est cette pression sous-jacente avec laquelle tu te débats en insistant pour ces foutues guirlandes.
En plus, tu détestes Noël.
(C'est parce que c'est un peu ton anniversaire, à ça près.)
(Et qu'à chaque fois c'était pas super, faut se le dire. Sauf avec le gang. Heureusement, le gang.)

"C'est joli, tes cheveux comme ça." c'est tout ce qu'il trouve à te dire, alors qu'il t'a surpris ? Ça n'aurait pas dû, en plus, mais alors perdu dans tes pensées et dans ta recherche de déco en lianes électriques et lumineuses, tu t'es fait prendre. "Je sais Lou, mais les guirlandes" et en faisant mine que ça ne t'a pas touché, tu t'aperçois sur les secondes qui suivent que le poids dans ta poitrine s'est un peu allégée. (Le bisou sur le front te remet les idées en place, un peu, et te fait décrocher de cette foutue obsession.) Ça sent la pizza sous votre nez, et la chaleur qui s'en dégage n'en est pas moins alléchante. "Le repas est servi, signore Logan. (Tu remarques qu'il fait l'effort de ne plus utiliser ton nom de famille, ce qui te soulage assez, n'avoueras-tu pas. Tu ne lui en as jamais parlé mais ça t'es profitable, déjà que t'y as droit tout le temps au lycée.) Pizza ai carciofi." tu redresses tes clairs cernés d'un maquillage léger, comme une gratitude soudaine à lui souffler dans le mutin de votre contact visuel.
T'allais même pour lui sourire, mais les prémices se sont arrêtées là, et il s'enquiert aussitôt des guirlandes en faisant s'échapper cette délicieuse odeur de pizza.
"J'm'en occupe et toi, choisis le premier film." mais t'as aucune envie de lui obéir (qui te donne des ordres ici, d'abord ?), d'autant que tu sais déjà quel film va passer en premier (Insidious premier du nom, parce que Ludovico Einaudi, et parce que t'as rejoué Nuvole Bianche au piano l'autre jour).

Le fait est que t'as capté les espèce de gros albums photos qu'il a déplacé pour trouver les guirlandes, et t'as rien trouvé de mieux que d'en prendre un et de l'ouvrir comme s'il s'agissait du grimoire des Halliwell. T'as pas bien calculé non plus en faisant ça, et t'aurais peut-être dû : un aperçu sur ce que tu n'as pas vécu. Pourtant, il y a une part de toi qui est soûl que Lou y ait eu droit. "C'est toi ça ?!" tu rapproches ton visage de la page sur laquelle tu te trouves, "AAAAAw" alors que tu hais les gamins, voir la tête de bichon de Lou te fait sourire jusqu'aux oreilles. "Au moins toi t'as pas l'air d'avoir bu l'eau du chien." et t'ajoute par après, louchant sur une autre photo. "C'est Attia ça ?" ça rien n'est moins sûr, ça pourrait être une cousine ou que sais-je, mais t'as quand même l'impression que c'est le cas.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
I COULD BE YOUR FAMILY - Page 6 Empty
MessageSujet: Re: I COULD BE YOUR FAMILY   I COULD BE YOUR FAMILY - Page 6 EmptyMar 23 Nov - 18:34
Espérer que Logan se plie à sa demande, c’est toujours un peu un voeu pieux, et à part soupirer quand il le voit plutôt aller fouiner dans la boîte d’où il a tiré le butin de guirlandes, il ne peut pas y faire quoi que ce soit. Autant plutôt se concentrer sur sa propre tâche et commencer à accrocher les lumières d’une façon à ce que le toit de leur cabane ne s’écrase pas, sans toutefois trop changer l’atmosphère feutrée désirée pour un maximum d’intimité et de frissons. Un art, qu’on vous dit.

Le brun sourit de plus belle en entendant les exclamations attendries de son ami, penché sur un album déclinant des photos de la petite enfance des bambins Sacramoni. « C'est Attia ça ? Il s’étire à bout de bras jusqu’à pouvoir tendre le cou et voir la photo désignée. Une moue affectueuse pour la frimousse entourée de boucles rousses, dans laquelle il peut déjà voir les traits du bébé qu’est encore Tilly. Ouais. Elle devait avoir… quatre, cinq ans, peut-être ? Ça doit être dans ses premières photos. » Adoption oblige, voyez-vous.

Ça lui rappelle soudain quelque chose. Un souvenir un peu flou vu son propre âge au moment des faits, mais qui a heureusement été immortalisé sur papier glacé et téléphone à peu près intelligent (au grand déplaisir de la première concernée). Il dépose prudemment les guirlandes festives et à son tour va piger dans la boîte d’albums, déchiffrant les dates inscrites sur les couvertures rigides avant de se saisir de celui qui l’intéresse. « Y’a des photos d’Attia que tu vas… adorer. » Le livre de photos est ouvert d’une seule main, jusqu’à une page où la photographie en vedette n’a rien de celles des années précédentes, alors que la chevelure rousse de son aînée est teint d’un noir corbeau pas bien différent de celui de Logan. Et le style vestimentaire aussi, pour tout dire, s’approche de celui de Logan, en un peu moins court et révélateur (mais d’autant plus garni de flanelle à carreaux et de déchirures diverses). Très différent de son style d’étudiante en médecine et jeune mère de famille par-dessus le marché. « Ça a duré deux ans, je crois. Il s’attarde à une autre photo où sa sœur arbore le même look, cette fois-ci assorti à des yeux généreusement charbonnés. Sa tête se tourne vers son ami. Il ne se souvient pas de tout, mais de la résistance parentale à ce maquillage, oui, et en conclusion : Attia walked so Logan could run. Tu te maquilles bien mieux », et ce n’est définitivement pas uniquement dit comme pour agacer Attia, qui n’est même pas là pour entendre le commentaire. C’est dit comme un compliment franc, destiné à son camarade, de la même façon qu’il lui a dit qu’il aimait bien ses cheveux. Relié à celui fait dès son premier jour ici ― cool, son maquillage. Il n’en a jamais démordu, y compris lorsque celui-ci s’est barbouillé de larmes, ou que c’est sur sa tronche que le rouge à lèvres s’étale avec bien peu de discrétion.
Et cette fois-ci, Logan peut tout voir de sa moue rieuse devenue un peu timide, de son regard à nouveau un peu fuyant, alors qu’il retourne à son œuvre lumineuse pour tenter de lui-même occuper son esprit à autre chose.

Une fois les guirlandes branchées dans leur prise dédiée, une fois bien assuré que tout ne se cassera pas la gueule sur eux en plein film, Lucjan va jusqu’à l’interrupteur du sous-sol. « Attention, trois, deux, un… Ta-da ! » Les lumières crues du plafond se ferment et il ne reste à voir que leur installation à l’allure un peu magique, et son grand sourire de gamin émerveillé alors qu’il détaille la scène, et se dit que vraiment… vraiment, il est heureux de faire ça, ce soir, avec Logan.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
I COULD BE YOUR FAMILY - Page 6 Empty
MessageSujet: Re: I COULD BE YOUR FAMILY   I COULD BE YOUR FAMILY - Page 6 EmptyMar 23 Nov - 21:16
Lou te confirme qu'il s'agit bien d'Attia, ce dont tu peux te réjouir, tout comme l'élan qui l'investit après ta question tout à fait désintéressée (est-ce que ça te ressemble ? pas le moins du monde). Le fait est qu'il a installé les guirlandes entre temps (il est plus grand que toi, d'abord)(c'est que t'es dangereusement pieds nus, parce que t'as descendu un tapis exprès). Tu tournes quelques pages en découvrant des tranches de vie que tu n'as pas pu partager avec eux, comme un observateur perché là où on ne l'attendrait pas. C'est vrai que ça te prend, parfois, même si moins qu'avant ; de te dire que t'as pas vraiment ta place ici, que t'as rien d'un membre de leur famille. Y'a qu'à voir ta dégaine, c'est le jour et la nuit avec les tapisseries. Pourtant ton sentiment n'est pas légitimé par un quelconque comportement de leur part qui pourrait te le faire croire. C'est bien là la gênance de la situation, si ce n'est dire son malaise. Mais l'avantage, c'est que plus tu passes du temps à t'occuper l'esprit, plus tu fais des petits projets ridicules au bras de Lou, moins tu y penses.

Tu fais tout ton possible pour anesthésier toutes ces pensées, et ce que tu trouves sur le visage du garçon à côté de toi t'apaise, parfois.

Ton œil a suivi le concerné, qui t'a dégainé à son tour un autre album, qu'il t'ouvre sous le nez. Tu vas coller ton bras au sien, penche un peu ta tête pour mieux voir ce qu'il te présente d'Attia et-- "Stylée" que t'expires non sans sincérité. "J'savais que sa piaule avait de bonnes vibes" commentes-tu, ça confirme bien tes ressentis, tu te sens bien dans cette chambre. Le grunge game a déjà sévi par le passé. Tout s'explique.
Peut-être qu'au final, si elle a été épanouie et aimée au sein des Sacramoni, peut-être que toi aussi tu pourrais y arriver.
Et surtout, l'accepter.
"Tu te maquilles bien mieux" ça t'aurait sans doute traversé sans s'arrêter si tu n'avais pas cru ressentir un truc (tu sais pas, ça s'explique pas) dans la voix de Lou à ce moment-là. T'aurais même eu tendance à dire que c'est vrai, parce que ça l'est, et tu serais passé à autre chose, parce que les compliments sont toujours à double-tranchant chez toi : tu sais très bien ce que tu vaux, mais d'un autre côté, t'es pas si sûr de ça.

Mais au lieu de jouer ce rôle globalement insupportable, t'as le bec fermé et l'air de le contempler comme si tu le découvrais pour la première fois. Il a une petite fossette qui se creuse (à croquer, celle-là) alors qu'il fuit ton regard clair comme un ciel des plus beaux jours d'hiver. Tu lui "réponds" en lui faisant un "poke" du bout de ton index sur sa joue, refermant ensuite l'album pour aller le reposer là où tu l'avais trouvé.

Le temps d'y aller et… "Ta-da !"
…les plafonniers s'éteignent et tes foutues guirlandes, et le reste, sont les seules rescapées du geste. Ça a des allures un peu magique. Pendant quelques secondes, même, tu te sens toi-même porté par cette ambiance cosy, que tu as l'honneur de piétiner en premier de tes gros sabots. "Hé ben, heureusement qu'on mate pas un Disney." sans doute parce que c'était typiquement le genre d'aesthetic pinterest pour les disney-lovers, et tu n'es pas un disney lover. Plutôt Sailor Moon lover, mais c'est une autre histoire.
Tu t'empares de sa main droite et te fout devant lui, bien obligé de tirer un peu sur tes cervicales pour l'occasion.

"Ce serait assez indécent que tu te pisses dessus sur ma couette." tu fais une moue mi-désolée, mi-railleuse, alors que tu vas lui chercher l'autre main. Presque envie de te taper une petite danse endiablée avant de lancer le film, tiens ; mais tu vas bien réussir à te retenir.

"Surtout que tu le regretterais à mort." c'est bien aimable de ta part de le prévenir que tu allais non pas lui lancer un sort mais le maudire sur onze générations s'il s'avérait être aussi peu précautionneux. (Tu aimes sentir ses mains dans les tiennes, elles ont quelque chose elles aussi.) Aussi tu l'emmènes doucement vers votre super setup, parce que les pizzas vont pas se manger toutes seules, déjà. En lâchant une de ses mains pour montrer un peu le bazar de manière théâtrale, en mode, la belle et le clochard, tu vois, (pas de Disney on a dit), tu ajoutes encore de ton sel. Y'a quelque chose de dansant dans ta voix habituellement monocorde, et même dans tes gestes qui se déploient avec une légèreté que tu as bien souvent en étant sous substances, mais trop peu en dehors.

"Ah, et j'ai même un paquet de kleenex si jamais tu veux essuyer tes larmes." et tu vas chercher à nouveau son museau des yeux, tend le menton, l'air canaille. "Je sais prendre soin des plus fragiles, tu vois ?" t'allais pour lui rendre sa paluche géante de nageur, mais tu ne le fait pas.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
I COULD BE YOUR FAMILY - Page 6 Empty
MessageSujet: Re: I COULD BE YOUR FAMILY   I COULD BE YOUR FAMILY - Page 6 EmptyMer 24 Nov - 5:47
Son humeur bêtement joviale n’est même pas un peu entachée par un énième petit sarcasme (franchement inoffensif, celui-ci) de son ami, parce que Lucjan n’est pas dupe : ça le touche, lui aussi, cette ambiance. Ce tout ça fort doux, peut-être trop pour deux personnes décidées à ne pas dormir de la nuit et à se flanquer une frousse respectable. Ça a en effet l’ambiance d’un Disney, mais il ne tient qu’à eux de transformer cette cabane féerique en temple de l’horreur, et de se remercier d’avoir pensé aux lumières s’ils finissent par avoir les chocottes pour vrai.

Ses deux mains sont attrapées par Logan avant qu’il ait le temps de se diriger vers le cocon lumineux, depuis son poste à côté de l’interrupteur de l’escalier. « Ce serait assez indécent que tu te pisses dessus sur ma couette. Tu me sous-estimes à mort, j’y crois pas, renifle-t-il en roulant un peu des yeux. D’abord l’or, maintenant ça… quelle réputation il lui fait, là ? C’est bien cela, qui est indécent. Surtout que tu le regretterais à mort. Sinon quoi ? Tu vas me jeter un autre sort ? » Moquerie inoffensive reliée à ce rhume bel et bien attrapé il y a un mois, après s’être généreusement à peu près roulé dans l’herbe mouillée en t-shirt en la compagnie de la sorcière ci-présente.
À voir son sourire devenu ravi, on comprend que Lou n’est pas trop traumatisé par la perspective d’être maudit par Logan, ou d’à nouveau être la victime de ses prédictions parfois scandaleusement justes. Pas quand il y a tant de vivacité inattendue dans la voix de son ami, dans de… de légèreté, peut-être ? Un quelque chose un peu inhabituel, mais qui ne lui déplaît pas.

Au parc, il s’est dit qu’il ne voulait plus voir tant de colère, de rage, de tristesse, de désespoir, sur les traits de Logan. Lou sait très bien que c’est illusoire de penser que ça n’arrivera plus jamais alors qu’il gratte à peine le vernis de la surface, à propos de son ami et tout ce qu’il n’ose pas demander à propos de sa vie chez les Yaxley, mais à choisir… il préfère toujours quand il ne pleure pas. Quand il lui apparaît heureux, et peut-être un peu grâce à lui.

« Ah, et j'ai même un paquet de kleenex si jamais tu veux essuyer tes larmes. Je sais prendre soin des plus fragiles, tu vois ? » Un gloussement secoue sa poitrine malgré lui, signe, s’il en est un, de son amusement réel. L’Italien ne retire toujours pas sa main aux doigts encore entrelacés à ceux de Logan, se prenant plutôt à caresser du pouce la peau ridiculement douce de son ami (c’est ça de toujours être affecté au séchage de la vaisselle plutôt qu’à son lavage, suppose-t-il). Lorsqu’il finit par la relâcher, c’est pour lui embrasser à nouveau le front. Puis, ses doigts glissent sous le menton relevé, sans qu’il daigne réellement embrasser le jeune homme. Uniquement le taquiner, l’agacer, en restant si proche et sans rien faire. « T’es trop bon pour moi, raille-t-il à son tour, alors qu’il est incapable de ne pas lui offrir le même sourire aux accents de canaille, celui qui creuse une fossette crétine sur sa joue et semble remonter jusqu’à ses yeux brillant de malice. Il se détache de son camarade et va récupérer les cartons de pizzas, ainsi que les linges de table fournis par Amandina histoire qu’ils ne tachent pas toute la literie au passage. On parie sur le premier qui se pisse dessus ? Le premier qui crie ? (c’est bien qu’il ne pense même pas à circonscrire la chose à “crier de peur”) T’as le choix de la mise », offre-t-il avec galanterie, en entrant enfin dans la cabane. À la fois un peu naïf quant aux possibilités du pari et de sa mise, et tout à fait prêt à jouer le jeu.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
I COULD BE YOUR FAMILY - Page 6 Empty
MessageSujet: Re: I COULD BE YOUR FAMILY   I COULD BE YOUR FAMILY - Page 6 EmptyMer 24 Nov - 13:21
"Sinon quoi ? Tu vas me jeter un autre sort ?Tu me sous-estimes à mort, j'y crois pas" que t'as singé à ce moment-là, bien insupportable comme tu es. C'est vrai que Lou occupe tes pensées et c'est sans doute mieux ainsi. Serait-ce triste de penser qu'il n'est là que pour faire tampon à tes problèmes ? Peut-être, peut-être pas. Il y a toujours une part de vérité là-dedans, mais t'as beau être intelligent, ce n'est pas le genre de copie dans laquelle tu souhaites te perdre jusqu'à l'aube. Sans doute parce que t'es effrayé à l'idée d'y trouver de dures vérités — ce qui se présente à toi de manière générale est déjà suffisamment difficile à appréhender, à ton âge.
Alors, si c'est un jeu un peu illusoire pour l'instant, où est le mal ?
L'illusion qui semble pourtant se dissiper lorsque tu sens son pouce caresser un pan de ta main encore fourrée dans la sienne. Ah, une bonne nouvelle s'il en est, monsieur n'est pas touché dans son ego cette fois-ci, et il semble comprendre que ta façon de faire est seulement un moyen très détourné pour lui offrir une affection certaine. Grimée en sarcasme, il serait tout de même peu aisé d'en jouer en toutes circonstances, malheureusement. "T'es trop bon pour moi," et il te brosse dans le sens du poil, même si tu sais très bien qu'il ne fait que jouer le jeu de tes railleries puériles. Ça te va très bien ainsi. Ton "Je sais." est extirpé de tes lèvres qui sourient, le laissant aller récupérer vos denrées alimentaires pour la soirée (tes snacks, eux, sont déjà fourrés dans votre antre aménagée).

"On parie sur le premier qui se pisse dessus ? Le premier qui crie ? T'as le choix de la mise." t'oublie très vite de quoi il était question, ton esprit allant bien au-delà du simple cri d'effroi qui pourrait sortir de vos becs une fois devant vos 2-3 films d'horreurs de la soirée, supplément enquêtes morbides s'il le fallait (ça t'endort, ça, mais t'adores). (En plus, tu les connais tous, sauf le dernier, histoire de te la jouer fair-play.) "Si tu me chatouilles, ça compte pas." autant assurer ses arrières, non ? Il a déjà bien été traître au petit matin. Tu t'engouffres à ton tour dans votre cabane et t'attends pas pour tokyo drift sur ta mise, sans qu'il puisse annoncer ses restrictions à lui. "Si je crie, t'as le droit de dormir dans mon lit pendant 2 jours. Si c'est toi, bah, tu choisis. Deal ?" t'as pas précisé si tu serais dedans ou pas, mais dans ta tête, c'est déjà tout tracé, il était hors de question que tu quittes ton temple pour rien au monde.

Tu vas pour bidouiller l'ordinateur et ouvrir le film que t'avais choisi en premier, le laissant sur pause le temps que vous vous installiez. T'es assis bizarrement, d'ailleurs, du moins autant que l'on pourrait s'imaginer de l'être excentrique que tu es ; un genou replié contre toi pour découvrir ta carciofi encore chaude. T'en salive déjà. "YYYYYum" tu lui demandes rapidement s'il est prêt, et tu vas pour mettre sur play — heureusement que le peu de loupiotes vous permettaient de voir assez clair ce que vous alliez fourrer dans votre bouche. D'ailleurs t'as pas trop attendu et t'as fait ton Lucjanno, à niaquer dans une de tes parts encore un peu trop chaude (t'en tires une grimace manifeste). "Chui chur du va pleurer" surtout quand la mamie super flippante apparaîtra, c'est que toi, parfois, elle te hante encore.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
I COULD BE YOUR FAMILY - Page 6 Empty
MessageSujet: Re: I COULD BE YOUR FAMILY   I COULD BE YOUR FAMILY - Page 6 EmptyJeu 25 Nov - 1:04
« Si tu me chatouilles, ça compte pas. J’oserais pas, dit-il avec un sourire de requin. En vrai de vrai, il n’oserait pas : c’était uniquement pour châtier l’impudent traître, et c’est une arme à manier avec précaution, que le chatouillement. Faudrait pas qu’il y devienne habitué et qu’il perde son levier, ou qu’il refuse d’à nouveau le laisser approcher de son cou. Ce serait se tirer dans le pied, mind you. Si je crie, t'as le droit de dormir dans mon lit pendant 2 jours. Si c'est toi, bah, tu choisis. Deal ? Un signe de tête, alors qu’il attire à lui sa propre boîte de pizza. Deal. Si j’crie, je… je m’occupe de toutes nos tâches pendant deux jours, y compris la salle de bain. » C’est plus que fair game, dans son livre, surtout avec son camarade a une longueur d’avance pour presque tous les films, s’il a bien compris. Il lui reste juste à espérer qu’il ait oublié les détails de certains et sache lui aussi être surpris par les maîtres de l’horreur.

Le carton révèle la diavola avec un supplément de piments forts, comme n’a même pas eu besoin de demander sa mère. Un petit soupir de contentement et lui-même s’empare d’une part sans plus attendre, laissant le goût épicé complètement prendre sa bouche d’assaut. Il lève un pouce pour signifier à Logan qu’il est prêt à débuter le film. « Chui chur du va pleurer. Chi ch’pleure, répond-il, la bouche tout aussi pleine, che chera pour cha », un petit coup de menton vers la pizza dont le dégradé de rouge entre la sopressata, la sauce tomate et les piments italiens devrait suffire à avertir quiconque y enfonce les dents.

Il ne faut que quelques minutes pour que l’Italien soit entièrement absorbé par le film et que bien vite, des frissons d’anticipation courent sur ses bras. Et qu’il se remercie, et Logan, et en général leur big brain energy du jour, de s’être bricolé une cabane aux allures de film de Disney ou de Miyazaki rêveur afin d’écouter ce genre de film : il n’est pas certain qu’il aurait supporté d’être assis sur le canapé, avec rien derrière lui, pendant ce visionnement. Ni même que s’il réussit à ne pas crier de peur, il ne voudra pas dormir de toute manière dans le lit de Logan, avec Logan, les lumières allumées. Même sa pizza refroidit un peu vite, presque oubliée par le nageur pourtant ascendant morfale.

Il ne retient pas un « Madonna santa » un peu sonore, à un moment, ainsi qu’une inspiration définitivement bruyante, qu’il coupe aussitôt d’un « J’ai pas crié » étranglé, précipité, les nerfs encore à vif. Ce n’était pas un cri, mais pas très loin. Avoir su, il aurait fallu demander à la tête scientifique du duo s’il n’a pas quelque chose pour mesurer les décibels, pour vérifier ce qui est un cri ou non dans la panoplie de bruits audibles qu’émet Lou pendant tout le visionnement. On a dit qu’il était bon public, un peu plus tôt, et ça fait partie de la panoplie, qu’il soit aussi réactif : alors, imaginez quand c’est avec un bon film, avec de la musique au poil et un sens du sursaut qui a du sens !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
I COULD BE YOUR FAMILY - Page 6 Empty
MessageSujet: Re: I COULD BE YOUR FAMILY   I COULD BE YOUR FAMILY - Page 6 EmptyJeu 25 Nov - 22:24
Le deal est plutôt honnête, sur le papier. Lou te permettrait d'avoir les mains pas fripées et abîmées à cause du liquide vaisselle pour deux jours, (ce n'est pas rien), et de ton côté, tu lui offrirais une place de choix dans ton pieu qui ne devrait recevoir que ton humble personne. Il est bien vrai pourtant que tu aimerais dormir avec lui, pour voir, déjà, si tu le supportes vraiment quand t'es vraiment lucide — pas dit méchamment, tu n'es pas facile à accueillir n'importe qui dans ton lit, mais aller dans celui des autres, ça te dérange déjà moins, paraît-il. Encore un coup monté par ton côté nerd et trop structuré, à n'en point douter. Après tout, tes réactions internes sont purement chimiques, quand tu le vois sourire, ou quand il te caresse la main, les cheveux, à t'en faire chauffer les oreilles. T'as bien le droit d'agir pour la science, personne ne t'en voudrait pour ça.

Cela étant, les morceaux de ta pizza sont enfilées sans t'en apercevoir, tant tu t'es toi-même jeté (presque) tout entier dans le visionnage du premier film. Un film que tu connais, pour l'avoir vu au moins quatre ou cinq fois, mais qui, tu dois bien l'avouer, te fait toujours frémir au même moment. Tes doigts qui ont pianoté sur tes cuisses quand est venu la scène du piano et du monitoring, jusqu'à celle où la vieille femme apparaît, te laissant tout crispé devant votre écran.
Quand vient cette scène que tu connais pourtant bien, et qui manque de faire brailler Lou (t'es honnête pour une fois, ne lui ferait pas remarquer qu'il avait perdu à 89%), tu lui jettes un coup d'œil bref. "J'ai pas crié" ce que tu te contentes de commenter par un non moins doucereux "Poule mouillée" que t'agrémentes par le bruit d'un paquet de snacks que t'ouvres pour t'en régaler d'un morceau. (On se demande bien comment t'as fait pour engloutir ta pizza à cette vitesse.) "Mange ta pizza elle va être froide, là" que tu murmures en mâchouillant ton bonbon acidulé, comme si sa vie en dépendait (c'est toi l'italien ou pas ? on se le demande) — à tel point que tu prends une part tiédie pour la lever devant le bec de Lou. Ça t'a toujours stressé, la bouffe qui reste, parce qu'il fallait surtout pas de gâchis, dans ton ancien chez toi. Gâchis, puni.

Le misérable croque dans sa pizza qui doit encore lui brûler les lèvres, tant elle est pimentée (mais ça, t'es pas aux premières loges pour le savoir, tu le crois sur parole) et t'alternes entre jeter un coup d'œil à l'écran et à son visage prit dans la pénombre, à peine remit de ce qu'il découvre du long-métrage.
Tu fais genre t'es prit à nouveau par le film, le reste de la part toujours tendue pour qu'il puisse croquer dedans. T'as une longueur d'avance sur le déroulé du scénario et des scènes qui y sont liées, mais étrangement, ton air reprend le sérieux que tu te traînes depuis le début de la séance. Tu chourres même un autre bonbon dans ton paquet pour le fourrer dans ta bouche, comme si de rien n'était, et ça, ça dure au moins cinq bonnes minutes (entre temps, t'as fini de lui filer la becquée, quand même).
C'est le temps qu'il te fallait pour faire une mauvaise frayeur à Lou, en sursautant volontairement au pire moment, t'agrippant à lui dans la même pour intensifier l'effet. Agrémenté d'un "BwAH!" digne du pire screamer d'une maison hantée de la fête foraine du coin ; si bien que tu sens la surprise sous tes doigts et même au delà, te mettant à rire comme canaille sitôt après, à tel point que tu te laisses tomber du côté opposé comme un oeuf. "Ta tête, Lou" que tu baragouines dans ton rire qui ne s'arrête pas, à peine sur le chemin pour te redresser à nouveau.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
I COULD BE YOUR FAMILY - Page 6 Empty
Revenir en haut Aller en bas
 

I COULD BE YOUR FAMILY

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 6 sur 10Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10  Suivant

SMOKE AND MIRRORS :: PLAYGROUND :: DEATHLY HALLOWS :: rp terminés