BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

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 harder better faster stronger (boomira #2)

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Kashmira Martillo
ORDER OF THE PHOENIX
Kashmira Martillo
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Âge : Trente-cinq ans (27/01/1972)
Occupation : Fuir les Bouffe-Cadavres, gueuler à pleins poumons, casser des gueules.
Allégeance : Celui qui gagne (Pseudo KOMODO / Membre de la Task Force de l'Ordre du Phénix)
Particularité : Anciennement maudite, désormais de nouveau normale, même si elle tient bien en apnée. (De 2003 jusqu'en décembre 2007) Maudite : des branchies lui sont poussées lorsqu’elle était trop loin de la demeure de son so-called propriétaire : depuis qu’elle s’est enfuie, elle ne peut respirer qu’en ayant une sorte de bulle d’eau en permanence autour de son cou, alimentant les branchies pour lui éviter de s’étouffer, tandis que ses voies de respiration humaines normales se sont bloquées de façon irréversible. Oh, et, à cause de ça, elle ne peut plus parler non plus.)
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Tu as du mal à y croire, mais c’est bel et bien la vérité. Forcément, tu as un peu peur que ce ne soit qu’un rêve, que dès lors que tu te relèveras, ce sera pour basculer -mais d’où ? Tu dors dans une baignoire, il y aurait d’autres problèmes qui te sortiraient du sommeil si tu avais quitté l’eau salvatrice. Les prunelles fixées sur Tommy, tu attends de savoir ce qu’il repère quant à votre observateur de plus tôt, et l’absence de véritable compassion pour l’inconnu t’amuse fortement. Si tu pouvais parler, tu le gourmanderais légèrement, mais tu te contentes de secouer un peu la tête de gauche à droite, avec une moue franchement souriante. Et puis il en vient à formuler quelque chose que tu ne te serais jamais permis d’espérer quant à la pérennité de ses sentiments pour toi.

C’est assez vertigineux de l’entendre mettre des mots sur cette certitude que toi-même tu ressens depuis une très longue durée, férocement ancrée dans ton poitrail, probablement logée dans le creux entre ton cœur et tes entrailles. Si tu avais bu déjà plusieurs verres alcoolisés, tu pourrais dire que tu étais ivre de manière tout à fait normale, mais tu étais grisée par bien d’autres éléments qui n’avaient rien à voir avec ton taux d’alcoolémie. Ton sourire complètement immense, dévorant le bas de ton visage, tes yeux brillants et pétillants, et la douceur avec laquelle tu contemplais celui sur lequel tu t’étais assise pour être au plus proche de lui, trahissaient ton état d’extrême félicité.
Encore incrédule face à sa confession, tu le titilles et reprends, toujours en silence (mais le monde autour de vous est toujours aussi bruyant) : « Years? » tu as l’air un peu choquée, mais pas déçue, non. On pourrait croire que tu vas rire, mais à la place tu caresses une de ses joues avec tendresse, émue.

Qu’est-ce qu’on est bêtes, songes-tu, en réfléchissant au nombre d’années que vous avez passé à vous observer à la dérobée sans oser vous avouer quoi que ce soit, sans songer même que votre attirance pouvait être réciproque ! L’image la plus saisissante et évidente qui s’impose à toi est un souvenir de vos retrouvailles, de ce premier mois à ce réapprivoiser dans les Landes de Cornouailles. Et d’articuler, en guise de confession similaire à celle qu’il t’a faite, les aveux libérés par ce baiser que vous vouliez tous les deux, que vous avez suffisamment réitéré pour qu’il devienne clair et indubitable que vous vous vouliez l’un l’autre : « I should have kissed you back in the moors. Would have saved us some time. »
Et, comme pour continuer de profiter de ce moment de pure euphorie, tu resserres ton emprise autour de son cou pour l’embrasser une nouvelle fois, pour profiter de l’instant présent, de cet amour débordant qui pulse tant qu’il pourrait faire exploser ton cœur, ou presque.

C’est sans compter sur une musique qui te ramène des années en arrière et qui t’arrête dans ton envie de t’abandonner totalement à cette effusion inespérée, alors que tu tends ton oreille.
C’est con hein, mais les Spice Girls, c’est des heures passées à faire des chorégraphies chaotiques dans le salon, avec Ines et Leonor, qui prenaient le temps de te mettre à la page en termes de musiques moldues quand tu revenais déjeuner chez les parents, après avoir passé le samedi matin à vendre des baguettes chez Ollivander’s. Alors forcément, entendre les premières secondes de Wannabe, ça t’arrête dans tes baisers, et alors que l’émotion qui menace de submerger l’exaltation aussi brutalement qu’elle est venue, à savoir la douleur de te souvenir d’Ines, que tu revois distinctement dans son crop top jaune fluo, en train de se déhancher en hurlant à tue-tête, tu trouves dans Tommy les ressources pour rebondir, et tu profites des voix des moldus qui scandent, par cœur, la chanson devenue déjà culte à peine dix ans après sa sortie dans les charts, tu te relèves et, en t’emparant de sa main, tu entraînes Tommy avec toi, pour aller danser sur cette musique beaucoup  trop chargée pour l’affronter sereinement. Sautant, tournoyant, gardant toujours sa main dans la tienne, tu sens des larmes perler au coin de tes yeux mais tu les essuies rapidement, en hochant la tête alors que tu sens qu’il s’inquiète : « I’ll be okay, I swear » lui promets-tu.
En tout cas, Ines doit bien se foutre de votre gueule, là où elle est, à constater qu’il vous aura fallu tout ce temps pour enfin vous embrasser.

Cette pensée-là est moins douloureuse déjà, alors que la musique change et que tu te rapproches de Tommy, sans néanmoins t’arrêter de danser, pour lui dérober un nouveau baiser, mue par cette certitude que plus rien de merdique ne peut vous arriver.
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HARDER BETTER FASTER STRONGER - @Kashmira Martillo
Il se sent bien. Plus que ça en fait. Il se sent vraiment très bien. Au point de lâcher prise, de repousser au loin tout le reste. Au point, aussi, de s’adonner à des confidences sans y regarder à deux fois, sans retourner machinalement les mots dans sa tête avant de les prononcer. La vérité franchit la commissure de ses lèvres sans rencontrer de résistance. La vérité nette, dépouillée d’artifices. Il a effectivement attendu après elle durant des années. Il n’a plus peur de l’avouer, tout à coup. Le lui avouer à elle et se l’avouer à lui-même (ce qui n’était pas nécessairement gagné non plus, loin de là même). Ça lui fait un peu drôle de s’adonner à tant de franchise et il lit aisément sur le visage de Mira que ça la désarçonne aussi. Pas dans le mauvais sens, toutefois. Plutôt dans le meilleur si on se fie au sourire éclatant qu’elle lui adresse en retour.

Si c’était pas sans un fâcheux détail (le fait qu’elle est physiquement incapable d’user de sa voix pour lui répondre), il atteindrait des sommets de bonheur là tout de suite. Et c’est le cas, à bien y regarder, en dépit de la malédiction qui entrave Mira. Ça ne l’arrête pas. Il est bel au bien au sommet en cet instant. Il a atteins sa destination après des années à rétropédaler de peur de se voir méchamment recalé et il ne lui reste plus qu’à en profiter. Jouir de la vue qui lui est offerte. Et pour en jouir, il en jouit carrément. C’est tout juste s’il daigne détourner son visage de celui de Mira. Son regard va de ses yeux à ses lèvres, fait consciencieusement la navette pour ne rien rater.

Years? Qu’elle accentue, un brin joueuse. Elle ne lui paraît pas effrayée par sa confession, encore moins déçue. Surprise plutôt, un peu déroutée. Elle n’avait certainement pas vu venir ça et il ne peut pas l’en blâmer. Il ne la suspectait pas d’avoir envie de l’embrasser non plus. Ils vont de surprise en surprise. De vérité en vérité. Elle porte une main à sa joue et il sent son coeur qui s’emballe dans sa poitrine. Il l’aime tellement en cet instant, ça en dépasse l’entendement. D’un mouvement de tête il acquiesce avant d’enfoncer le clou à voix haute, sa voix noyée par la musique mais qu’importe, elle comprendra quand même. « Years. » Il n’est qu’affirmation, que certitude et conviction. Il se repaît du sentiment de plénitude qui l’enveloppe tout entier. C’est juste dommage qu’il leur ai fallu tout ce temps.

Trente-cinq ans. Faut vraiment qu’ils soient un peu stupides. Malgré tout, Tommy n’a pas envie de se rire de leur passé, de tous ces non-dits qu’ils auraient pu formuler bien avant. Il n’y a pas là de quoi se moquer. Il leur a fallu du temps pour se jeter à l’eau, soit. Beaucoup de temps, même, avancerons peut-être certains (eux compris). Mais c’était peut-être nécessaire. Allez savoir. Et puis peu importe.

Suivant visiblement le même fil de pensées que lui, Mira fait allusion à l’occasion qu’ils ont manqué, lors des semaines qu’ils ont passé à deux, seuls sous une tente. Effectivement. Il hoche la tête et il aurait peut-être ouvert la bouche pour répondre si elle n’avait pas raffermit à ce moment-là sa prise autour de son cou. Il est déjà en route pour l’embrasser, ses yeux bleus rivés sur ses lèvres, mais elle s’arrête brusquement alors que la musique change.

Il se fige avec elle, tend l’oreille. Evidemment, à lui ça ne lui évoque rien. Il a beau se focaliser tant bien que mal sur la musique (et ce n’est pas une mince affaire avec Mira si près de lui), aucune lumière ne s’allume dans sa tête. Alors il se contente de couver la personne qu’il préfère au monde du regard, soucieux de mettre le doigt sur ce qui la perturbe. Car elle a bien l’air un peu perturbée. Il fronce légèrement les sourcils, soucieux de comprendre ce qui se passe. Autour d’eux les moldus scandent les paroles. A l’évidence il s’agit d’un tube. Tommy quoiqu’il en soit ne porte plus d’intérêt au son, son attention à nouveau intégralement accaparée par Mira. Il est à deux doigts de l’interroger par dessus le brouhaha ambiant mais avant qu’il n’en ait eut l’opportunité elle se lève de ses genoux et le pousse à faire de même en le tirant par la main. Elle n’a pas à forcer beaucoup et il s’empresse de la suivre, la laissant le conduire vers un coin plus dansant. Elle se met rapidement en mouvement, commençant à bondir et à se trémousser et il suit volontiers le rythme de sorte à maintenir le contact. Il n’arrive pas à se laisser porter totalement par le son, néanmoins, préoccupé par l’émotion qui ébranle à l’évidence Mira. Une émotion dont il sait qu’elle n’est pas dut à ce qui se passe entre eux deux, ou du moins certainement pas totalement. Il y a quelque chose d’autre. Il se focalise sur son visage, fait en sorte de ne pas trop la soustraire à sa vue. Il garde sa main dans la sienne et s’immobilise brutalement en voyant des larmes affleurer au coin de ses yeux, au point où il manque presque de perdre l’équilibre. Elle porte vite ses mains à ses joues pour essuyer sa peau humide, mais il n’a rien raté et elle le sait. Leurs regards se croisent et elle a pour lui des paroles qui visent à le rassurer. I’ll be okay. Il ignore ce qui l’a mise dans cet état, ce que cette musique a éveillé en elle. C’est peut-être un tout. Sans doute que se trouver en ce lieu, noyée dans une masse de moldus, l’immerge dans une autre vie qui a été sienne, même furtivement, et qu’elle aspire à retrouver. Une vie dépouillée de tous les ténèbres qui ne manqueront pas de les retrouver au petit matin.

Il n’insiste pas en tout cas, ne cherche pas immédiatement à l’attirer hors de la piste pour lui faire dire de quoi il est question. Il continue de bondir de façon désordonnée jusqu’à ce que la chanson atteigne sa fin. Une fois que c’est fait Mira se rapproche de lui et l’embrasse, reprenant là où ils s’étaient arrêtés avant qu’elle ne leur fasse rejoindre la piste. Il lui rend avec plaisir ce baiser, y met toute la douceur et tout l’amour qu’il est capable de rassembler (et dont il ne manque assurément pas). Il se recule ensuite un peu et lâche sa main à seule fin de pouvoir disposer des siennes pour les porter à son visage et essuyer les restes de larmes. Il plante ensuite un baiser sur l’une de ses joues, comme pour parfaire son geste. « We’ll be fine » qu’il lui affirme ensuite, faisant écho à la promesse qu’elle a articulé quelques instants plus tôt. « Wanna get some fresh air ? Or another drink ? » Ou a peu près tout ce qu’elle peut bien vouloir d’autre. Dans l’immédiat, il n’est pas disposé à lui refuser grand chose.
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Kashmira Martillo
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La musique t’entraîne et tu t’y noies autant que faire se peut, pour ne plus songer à la peine qui enserre ton poitrail alors que tu devrais être au comble de la joie. C’est injuste pour Tommy et toi que de te laisser prendre par le deuil à cet instant précis, et Ines elle-même t’en voudrait sans doute (quoique non, elle trouverait peut-être ça normal), mais tu n’y peux rien, tu ne contrôles pas ça. Peut-être es-tu déjà une boule d’émotions ce soir, ce qui rend tout très entier, tout très fort, depuis que tu as osé revenir embrasser Thomas Brisbane, of all people. Blottie contre lui, à l’embrasser, à t’abandonner à sa tendresse, tu ne bronches pas lorsqu’il se recule brièvement pour essuyer tes larmes (leurs vestiges sur tes joues, surtout), puis pour embrasser une de tes joues.

Le choix qu’il te laisse est cornélien (non). Sortir de la boîte enfiévrée te semble être le meilleur moyen d’attraper froid, et en même temps, c’est vrai que tu n’es pas sûre que reprendre de l’alcool est la meilleure idée. Reste néanmoins que la perspective d’aller dehors a l’air quand même moins confortable que cela, surtout qu’une fois dehors, ce ne sera désormais plus que toi qui n’arriveras pas à te faire entendre et, pour une fois, tu te sens un peu égoïste. Alors que Tommy te demande ce que tu veux, attend que tu nommes le prix auquel tu prétends, tu gardes les bras autour de son cou, hissée sur la pointe de ses bottines, histoire qu’il ne soit pas trop forcé de se plier en douze, vu vos trente centimètres de différence. Tu le couves du regard, une petite moue qui chiffonne encore tes lèvres, avant que tu appuies un peu sur sa nuque, pour l’enjoindre à baisser la tête et lui dérober un baiser un peu fougueux, un peu déterminé. I want you, que tu pourrais lui dire, là, et tes entrailles se serrent à cette pensée, alors que tu n’as jamais été aussi rentre-dedans. Ses mains sur toi t’électrisent, le regard avec lequel il te contemple t’embrase, ses baisers te transportent, et tu as peur que tout ceci se fane si vous allez trop vite (alors qu’il semblerait, au regard du nombre d’années pendant lesquelles vous vous êtes retenus de franchir ce pas, que vous allez pourtant diablement lentement). Posant tes mains à plat sur le haut de son torse, tu reposes les talons de sept centimètres sur le sol et tu reconnais, toujours en silence : « I think I owe you a drink. I failed to give this guy my number, remember? » Tout en articulant ça, tu jettes un coup d’œil vers le demi-étage plus calme, trop loin pour distinguer quelque silhouette que ce soit. Tu serais bien en peine de reconnaître le type, alors que vous êtes dans la fosse et que ta vue s’était brouillée.

Tu pourrais argumenter que tu vous as fait une faveur, finalement, en n’allant pas au bout de ce pari stupide qui n’aurait été bon qu’à faire du mal à Tommy, si ce n’était à toi, à la longue. Mais tu n’ajoutes rien de cet acabit, toujours serrée contre lui. Tu l’admires, sous les néons bleu, rouge, blanc, rose, encore bleu, jaune, et tu voudrais que cette soirée ne s’arrête jamais, parce qu’elle vous est dévolue, pleinement. « Let’s get a drink! », confirmes-tu, en l’entraînant à ta suite, comme pour que vous vous décidiez plus rapidement.

Une fois revenus au niveau de l’entresol lounge, deux verres chacun en main (tu n’as pas vraiment réussi à te faire comprendre apparemment, ou bien passée une certaine heure, les consos sont doublées ? ça serait une première.), tu avises un canapé ainsi qu’une petite table et tu réussis à la tirer à la moldue, jusqu’au sofa où Tommy s’est installé. Vous buvez, toi blottie contre lui, te redressant simplement pour éviter de lui renverser ton verre dessus quand il s’agit de prendre une gorgée. Les minutes se mélangent (parce que tu n’as pas eu la présence d’esprit de prendre une boisson non-alcoolisée dans la manœuvre, aha, tu pensais pas qu’il y en aurait quatre à la place de deux), et alors que tu reposes ton deuxième verre (ton troisième ?) sur la petite table ronde, tu te grattes brièvement la nuque (juste au dessus de ta cicatrice, dissimulée par tes longs cheveux, et donc en plein dans le secteur entouré par  la bulle d’eau invisible) avant de t’accouder contre le dossier du fauteuil, les jambes tendues et posées sur Tommy sans chercher à vérifier que ça lui allait. La tête penchée sur le côté, mollement maintenue par ta paume ouverte, tu le contemples, tu le dévisages, et tu articules, sans prêter du tout attention à ce qu’il se passe autour de vous : « I fucking love you, Tommy Brisbane. »
L’aveu sort naturellement, parce que tu sens que c’est partagé, parce que les baisers que vous avez échangés ne sont pas rien. Parce qu’il te l’a déjà dit, des années plus tôt, et qu’il faut bien que tu le lui dises aussi, un jour (et que tu te la dises aussi, la vérité).

@Thomas Brisbane
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S’il n’est pas particulièrement pressé de quitter cet endroit même brièvement, il s’y emploiera dans un battement de coeur si Mira fait ne serait-ce que mine de lui signaler qu’elle ne cracherait pas sur un peu d’air frais. Il est focalisé sur son visage, laisse ce dernier occuper pour ainsi dire tout son champ de vision alors qu’elle a encore ses bras noués autour de son cou. Elle est hissée sur ses talons, histoire de faciliter un peu les choses. Faut dire qu’il n’y a pas moins d’une trentaine de centimètres de différence entre eux. Pas ce qu’il y a de plus pratique pour s’embrasser quand Tommy est debout (à ce stade, il gagnerai limite à la soulever histoire de rapprocher son visage du sien), mais c’est le cadet de ses soucis. A vrai dire et même s’il ne lui en a jamais fait la confidence, il aime bien cette différence de taille marquée entre eux deux. Il aime qu’elle ne perde jamais une occasion de placer son bras sur son épaule, comme pour bouder leur différence de taille, en dépit du caractère comique que son geste offre alors. Il aime aussi que sa petite taille soit parfaitement trompeuse vis-à-vis de qui elle est et ce dont elle est capable. Trente centimètres de plus ou pas, pour ce qu’il en pense, elle est diablement forte, bien plus que lui.

Elle exerce une légère pression sur sa nuque pour le pousser à incliner sa tête dans sa direction et il se plie à sa requête bien volontiers. Il veut bien se tordre en trois ou quatre si cela doit être dans l’optique de rapprocher son visage du sien. Il a à peine placé ses lèvres à portée des siennes qu’elle lui accorde un baiser qui l’électrise et qu’il lui rend instinctivement. Il aime tant l’embrasser, vraiment, que ça en frôle le ridicule. Si ça ne tenait qu’à lui il ne ferait plus que ça. Toujours. Tout le temps. Sans interruption même, si son corps l’y autorisait. Pour l’heure il doit ravaler son impatience entre deux baisers. Il en est encore capable. Il a fallu trente-cinq ans pour que ses lèvres achèvent leur chemin jusqu’aux siennes. Il peut bien continuer à nourrir cette patience qui a déjà manqué de peu de l'avaler tout cru.

Il la couve du regard, se laisse aller à la regarder sans réfréner toute l’affection qu’il lui porte. Ça lui fait du bien. Il laisse tomber le masque, fait fit de toutes ses fois où il s’est mordu la langue, où il a pris garde à ne pas se parer d’une expression trop intense. Il l’enlace par la taille, toujours dans l’attente de sa réponse et il se focalise sur ses lèvres lorsqu’elle place ses mains sur son torse avant d’articuler quelques mots à son intention.

Un petit éclat de rire se dérobe à lui alors qu’elle fait allusion au pari qu'ils ont passé quelques minutes plus tôt. Un pari qu’il a gagné et qu’elle a perdu, mais est-ce qu’on peut vraiment désigner un perdant à ce stade ? Non. Elle fait mine de regarder par dessus son épaule et il baisse davantage la tête, un peu pour lui faciliter le boulot, aussi pour venir brièvement caresser le creux de sa nuque avec son visage. Au passage, il dépose un petit baiser sur la peau tendre de son cou avant de soulever de nouveau sa tête pour pouvoir fournir une réponse audible par dessus le bruit ambiant. « Well, since I'm already the big winner of the night, I didn't mean to remind you about the whole bet thing, but now that you're talking about it… » Il aimante de nouveau son regard au sien et remue les sourcils, un sourire amusé aux lèvres. Il est encore un peu inquiété par les larmes qu’elle viens de verser, mais à l’évidence elle ne veut pas en parler de suite. Sans doute a-t’elle aussi envie de sauvegarder ce moment tel qu’il est, dépouillé de ténèbres ou presque. Ce genre d’instants est trop rare pour le laisser être grignoté par des émotions sombres qui auront de toute façon tôt fait de reprendre du terrain. Pour l’heure il reste contre elle et acquiesce avec un mouvement de tête enthousiaste quand elle tranche pour un nouveau verre. Lui emboitant le pas, il glisse de nouveau sa main dans la sienne histoire de ne pas la perdre dans la foule dont il jurerait qu’elle a grossi depuis leur arrivée et il la suit jusqu’au bar.

***

Il descend des petites gorgées d’alcool. Il ne tiens pas à finir particulièrement décalqué. Il a envie de conserver un souvenir clair de cette soirée, incontestablement l’une des plus importantes et jusqu’ici réussies de sa vie. Il est encore un peu sonné, mais de la meilleure des façons qu’il soit. Au bout d’un moment il délaisse un peu son verre et laisse une main courir sur les jambes de Mira qui s'est à moitié étendue sur lui. Il laisse son regard filer le long de ses jambes (il en a le droit à présent, après tout, même s’il va peut-être lui falloir un peu de temps pour s’y habituer) avant de redresser son visage. Il ne lève les yeux sur Mira que pour découvrir qu’elle le dévisage déjà, vision qui lui coupe un instant le souffle. Il ne s’est jamais senti aussi visible aux yeux de quelqu’un d’autre, aussi véritablement regardé. Ça n’a l’air de rien et ça ne revêt peut-être même pas vraiment de sens, mais c’est ce qu’il ressent. C’est une émotion pleine et brute, savoureuse, qui coince brièvement son souffle. Les mots qu’elle prononce (ou plutôt qu’elle articule) n’aident pas à fluidifier sa respiration. Sa main qui continuait de glisser sur la jambe de Mira suspend sa course mais il ne la soulève pas pour autant. Il ne tarde pas à lui répondre, une fois son trouble passé. « I love you too » et si Tommy n’en mène pas nécessairement large, ébranlé par toute l’émotion massée en lui, sa voix reste imprégnée de conviction. « It feels kinda awkward, saying this outloud. Good, but still a little weird. »  Il ne détourne pas le visage d’elle en parlant, laisse juste reposer un peu plus sa tête contre le dossier du canapé. « I was so.. Scared I guess. I didn't mean to say or do anything that could break what we have. » La peur l’a trop longtemps retenu et c’est l’élan de bravoure de Mira qui les aura finalement arraché tous les deux à cet espèce de cauchemar d’entredeux, entre désir et crainte. « Lucky me that I've fell for a girl pretty much braver than me. » Ça leur aura permis de gagner du temps après en avoir déjà perdu pas mal.


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Il y a quelque chose de très naturel dans cet instant presque irréel, tant dans votre posture que dans vos gestes, empreints d’une tendresse qui dépasse largement le cadre pourtant habituel de votre amitié. Comme si tout ce que vous vous étiez empêchés de faire depuis des années, de peur de tout casser entre vous, devait être réalisé maintenant. Un moyen d’entériner ce nouveau niveau dans votre relation ? Et, pour autant, vous n’étiez pas du tout en train de brûler les étapes, au contraire. Tes yeux couleur chocolat qui embrassent le portrait de Tommy, tu le contemplais sans parvenir encore à croire ce qu’il s’était passé. Vous vous l’étiez dit à d’autres occasions, que vous vous aimiez, mais jamais de cette façon-là, jamais avec ce sous-entendu explicite. Souvent en s’insultant à moitié, toujours exclusivement dans le sens amical (fraternel, même peut-être), et il avait fallu une soirée dans une boîte de nuit pour que le déclic se produise. Ton sourire s’étire alors qu’il te répond et tu hoches la tête lorsqu’il commente : « It feels kinda awkward, saying this outloud. Good, but still a little weird. » Yeah, a bit. articules-tu toujours en silence, en hochant la tête. Il avait le mérite d’exprimer ce que tu ressentais, maintenant que tu l’avais embrassé, maintenant que tu avais osé le dire plus sérieusement. Suivant son visage alors qu’il s’enfonçait davantage dans le canapé, tu restais accoudée contre le dossier du sofa et tendais l’oreille. Tout ça pour l’entendre, encore une fois, formuler les mêmes réserves que celles qui t’avaient retenue tout ce temps. « I was so.. Scared I guess. I didn't mean to say or do anything that could break what we have. » Un haussement d’épaules et un petit sourire accompagnent le hochement de tête qui te sert de réponse.

Avec du recul, et un peu de lucidité et de confiance en l’autre, vous auriez peut-être pu vous douter que vous pensiez et ressentiez la même chose, l’un pour l’autre. Mais comme quoi, malgré vos idées à la con communes, vos pensées souvent jumelles et votre compréhension régulière sans avoir besoin de vous parler, vous aviez mis des œillères énormes au sujet de vos sentiments, en n’arrivant pas à imaginer qu’ils étaient réciproques.

Toujours un peu penchée vers lui, tu rosis peut-être un peu lorsqu’il te flatte : « Lucky me that I've fell for a girl pretty much braver than me. » Tu recomposes ta mine, t’essaies à une poker face peu crédible, et puis comme si tu étais indifférente à tout ça, tu articules un Gryffindor! en levant le poing qui tient ton verre brièvement vers le plafond.
Et puis, tant qu’à être penchée sur lui, tu rapproches ton visage du sien pour l’embrasser de nouveau. Tu ne vas pas te lasser de ses lèvres de sitôt, c’est à parier, vu comment tu y reviens avec passion, te pressant de nouveau contre lui, ta bulle d’eau toujours invisible qui lui humidifie le haut de sa chemise. Une chance que ton verre ne soit pas rempli jusqu’en haut, parce que tu aurais pu très bien le lui en renverser une partie dessus, avec toute l’adresse dont tu as toujours su être capable. T’écartant un instant de lui, tu tends ton bras vers la table où se trouvent vos autres boissons et tu y déposes ton verre. Le coude toujours posé sur le dossier du canapé, tu glisses la main de ce bras-là dans ses cheveux, tandis que ta main désormais libre commence à grimper lentement vers le bouton le plus haut encore fermé de sa chemise. Pinçant brièvement les lèvres, tu joues avec, sans chercher néanmoins à le défaire (tu ne vas pas commencer à le dé-saper en plein milieu d’une discothèque voyons -il paraît que ça ne se fait pas), et puis tu relèves les yeux vers lui, la moue toujours présente mais ayant glissé au coin de tes lèvres. They’re gonna be onto us in seconds, aren’t they?, demandes-tu sans vraiment que ce soit possible de déterminer si l’idée que vos fratries repèrent le basculement dans votre relation te gêne ou ne te fait ni chaud ni froid. Et tu ajoutes, tes yeux s'étrécissant un peu : Do you know who’s leading the bet? Parce que c’est évident qu’il y a des paris sur tout et n’importe quoi chez les Brisbane Martillo Sacramoni (et même les Alvarez), et que vos frères et sœurs ont mis la main au portefeuille à votre sujet, même si ça fait mille ans que vous niez être un couple (« We’re a team! » a dû être la réponse la plus courante que tu as pu sortir à l’un ou l’autre de votre grande famille depuis des années.) Joke's on you, maintenant… non pas que ça te pose vraiment problème.
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Elle reprend vite contenance après qu’il l’ait complimenté sur sa bravoure de ce soir. Pas assez vite cependant. Il a tout de même le loisir de voir ses joues rosirent avant qu’elle ne s’emploie à faire diversion en brandissant son poing (son verre, en fait). Elle articule le nom de leur maison et le sourire de Tommy s'installe encore plus confortablement sur ses lèvres. Five points for Martillo. Pour ne rien gâcher, Mira profite de s’être un peu redressée pour être à l’initiative d’un nouveau baiser. Vu qu’il n’est personne pour le lui refuser (et que, si ça ne tenait qu’à lui, il passerait le reste de son temps sur cette terre à l’embrasser), il s’y plie avec grand plaisir. Mira se serre contre lui et il assure cette position en l’enlaçant d’un bras. Il est à peine conscient de la bulle d’eau qui est en train de le tremper. Faut dire qu’il est plus que familier à cette sensation à présent. Il arrive presque à en faire abstraction, à certains moments plus facilement qu’à d’autres. Cet instant là, avec elle, dans cette boite de nuit, gomme presque pour lui les effets indésirables de la malédiction sous laquelle ploie Mira. Presque seulement, toutefois, malheureusement. Il donnerait n’importe quoi pour qu’elle soit en mesure de lui répondre à voix haute. Il peut vivre en étant constamment mouillé si la récompense est la proximité de Mira. Ce n’est même pas un vrai dilemme tant il est déséquilibré. Il la choisira toujours, à tous les coups, peu importe ce qu’il y a dans la balance. Non. Ce n’est pas l’eau le problème, même si c’est inconfortable (pour elle, surtout). Le problème c’est sa voix (ou son absence de voix, en l’occurence). Est-ce qu’il se souvient seulement vraiment de ses intonations ? La part la plus obstinée et positive qui réside en lui clame résolument que oui. Il est à ses côtés depuis qu'ils ont onze ans. Bien sûr qu’il connaît le son de sa voix. Mais le temps laisse son empreinte et la perspective des mois écoulés depuis l'éclosion de la malédiction l’angoisse plus qu’il ne s’autorise à l’admettre à voix haute.

Ces pensées parasites affleurent en lui, le faisant descendre un tantinet de son nuage quand Mira se décolle de lui pour reposer son verre, verre dont le contenu, par un miracle tout à fait opportun, n’est encore venu arroser ni le sol de la boite, ni Tommy. Il la suit des yeux, la regarde se recaler sur le canapé. Il a toutes les peines du monde à focaliser son attention sur quoi que ce soit (ou qui que ce soit) d’autre qu’elle. Il n’essaie même pas vraiment. Ce n’est pas nouveau d’ailleurs. Même si la dynamique entre eux viens de changer, la position centrale de Mira dans sa vie n’a rien de nouveau ou d’inattendu. Ils ont toujours été hyper proches. Ils vont juste l’être à un niveau supérieur à partir de maintenant.

L’une des mains de Mira s’égare dans ses cheveux alors que de l’autre elle taquine le plus haut bouton de sa chemise. De son côté il la couve du regard, une main protectrice caressant ses cheveux bruns. Il prend racine dans ce moment, s’emploie vaille que vaille à faire abstraction de toutes les épreuves qui s’emmagasinent encore devant lui. Cette nuit est marquée du sceau de la victoire pour ce qui est de Mira et de lui. Hors de question de gâcher ça en remettant tous les pans de leur réalité sur le tapis. Elle n’est pas sans l’aider dans cet exercice de diversion alors qu’elle continue à gentiment taquiner son bouton. Ce n’est pas l’endroit pour se débarrasser de leurs couches de vêtements, mais par Merlin, ce n’est vraiment pas l’envie qui lui manque. Son regard venu se poser machinalement sur la main de Mira se redirige vers le visage de son sa petite amie quand il sent ses yeux qui se posent sur lui. Machinalement, il se focalise sur ses lèvres pour y lire les mots qu’elle n’est toujours pas en mesure de prononcer. « They’re gonna be onto us in seconds, aren’t they? » Il ne lui faut pas deux secondes pour comprendre à qui elle fait allusion. Ça tombe sous le sens. « Do you know who’s leading the bet? » Il peut bien s’essayer à formuler des pronostiques, mais nope, aucune certitude à partager. « Nah, no idea of who’s the winner. » Non pas qu’il n’y ai qu’un seul gagnant dans cette histoire.Tommy n’échangerait sa place dans l'équation pour rien au monde. « They're gonna have such a good time, teasing us about how they saw what was coming far before we were able to. » Faut dire ce qui est. Ils ont été aussi aveugles l’un que l’autre pour déceler l'évolution de leurs sentiments réciproques. « It makes me want to play that game too. » Un sourire joueur s’installe sur ses lèvres alors que sa main se désintéresse des cheveux de Mira, son pouce venant à la place trouver la joue de cette dernière dans un geste caressant. « It would be fair no ? They wait for this for years, betting on us. They can wait a little longer. » Cette perspective vacharde l’amuse. Ça semble trop facile de juste révéler la nouvelle autour d’une table, à la grande satisfaction générale. Et se cacher encore un peu, savourer le début de leur couple à deux avant que leur grande famille n'intègre officiellement l'aventure... Le bonheur se doit peut-être d'être partagé, mais Tommy n'est pas opposé à encore un peu d'égoïsme.


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