BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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Kashmira Martillo
ORDER OF THE PHOENIX
Kashmira Martillo
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Allégeance : Celui qui gagne (Pseudo KOMODO / Membre de la Task Force de l'Ordre du Phénix)
Particularité : Anciennement maudite, désormais de nouveau normale, même si elle tient bien en apnée. (De 2003 jusqu'en décembre 2007) Maudite : des branchies lui sont poussées lorsqu’elle était trop loin de la demeure de son so-called propriétaire : depuis qu’elle s’est enfuie, elle ne peut respirer qu’en ayant une sorte de bulle d’eau en permanence autour de son cou, alimentant les branchies pour lui éviter de s’étouffer, tandis que ses voies de respiration humaines normales se sont bloquées de façon irréversible. Oh, et, à cause de ça, elle ne peut plus parler non plus.)
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fin août 2007 | @Thomas Brisbane


Tu ne lui as pas laissé le choix. T’as débarqué sans crier gare sur le Tempest en plein milieu de la soirée, considérant qu’il était grand temps de vous changer les idées, rien que vous deux. L’interrompant sans mot dire dans ce qu’il était en train de faire, tu as brandi sous son nez ton carnet ouvert, sur lequel il n’était pas bien difficile de lire : Get up, you lazy punk, we’re going out!, que tu tapotais d’un index impérieux, l’air de bien lui faire comprendre qu’il avait pas intérêt à refuser.
En plus, tu t’étais sapée pour l’occasion (chourant des fringues plus stylées que les tiennes aux nanas qui savaient s’habiller autrement qu’avec un pantalon à deux doigts de se trouver). Petite robe bordeau, les bottines noires qui allaient avec. Il faudrait que tu remercies Leonor pour les conseils, parce que si tu t’étais écoutée, tu y serais allée normalement. Mais non, on sent que tu vas profiter de la soirée, et avec qui d’autre pourrais-tu le faire que Thomas Brisbane lui-même.

Si seulement tu pouvais l’encourager en usant de ta voix… À la place, tu lèves les yeux au ciel quand il fait mine de résister, tu recommences à le secouer en lui faisant des yeux de chien battu (et vu comment vous êtes proches, il pourra se rendre compte que t’as carrément mis du mascara -c’est que franchement tu n’accepteras pas qu’il te dise non), et puis tu te lèves finalement, tu fouilles sa malle pour en tirer un haut (qui s’accordera parfaitement avec ta tenue, mais tu ne t’en es pas rendue compte sur le coup), le lui jeter dessus et t’asseoir sur son lit en tailleur le temps qu’il se change.
Et de plisser le nez lorsqu’il a pas l’air chaud pour se désaper devant toi. Yeux vers le plafond de nouveau : c’est que t’as peur que si tu sors de sa cabine, il s’y barricade pour ruminer tout seul.
Et t’as besoin de sortir.
Et lui aussi, il a besoin de quitter l’ambiance lourde du navire.
Vous n'êtes pas les seuls, d'ailleurs.
À vrai dire, si t’avais pas envie de passer un moment privilégié avec lui, t’aurais proposé aussi à Nate et Leo, voire à Sinead et Elena.

Mais bon, y a que deux places sur la moto que t’as réquisitionnée pour ce soir.
Et t’as vraiment envie d’être qu’avec lui.
Oups ?

Tu culpabilises un peu de l’arracher à son frère, revenu d’entre les morts. Mais tu broies du noir en ce moment, et ce sans doute aussi parce que t’as été infoutue d’affronter correctement Travers le mois dernier, et que t’as pas pu aller aider sur Gracefield, et tu te sens un peu nulle et inutile en ce moment, mais t’as absolument pas envie de t’en plaindre, vu comment tout le monde en a chié ces derniers temps. Alors tu comptes sur sa perspicacité pour comprendre ce que tu ne lui diras pas. Comme s’il savait lire en toi. Comme si ça faisait pas près de 25 ans que vous vous connaissez par cœur.
Griffonnant sur ton carnet, tu brandis un Ok, you won: I’ll wait out front. You have two minutes to get ready. en tirant la tronche, et une fois que t’es sûre qu’il a eu le temps de tout lire, tu sors en traînant les pieds et tu t’adosses au mur face à la porte que tu as refermée, bras croisés.

Quand il sort, tu peux pas t’empêcher d’avoir un sourire satisfait qui étire tes lèvres jusqu’à tes oreilles. Ta première pensée est quelque chose du style Hot damn!, mais tu l’enfouis immédiatement, comme s’il s’agissait simplement d’apprécier l’effort réalisé par ton compère des mauvais coups. Tu gribouilles un Meh, not bad qui scelle là le début de soirée, avant de transplaner avec lui sur la terre ferme, là où tu avais dissimulé la moto moldue sous un sortilège d’invisibilité. Tu lui tends un des casques avant de passer le tien, vérifie qu’il l’a bien attaché, et c’est parti !
Vraiment une super idée que tu as eu quand le monde sorcier était pas encore totalement anti-moldus, que de passer le permis moto chez les Moldus. Au moins, ça se fait moins facilement repérer par les Brigades du Ministère de la Magie, surtout quand vous l’utilisez dans des secteurs moldus, comme la ville moyenne dans laquelle vous vous rendez et où une boîte de nuit (plutôt petite, mais qui passe de la bonne musique) a l’avantage d’être accessible sans se ruiner trop. Deux sorts d’illusion plus tard, on croirait que t’as jamais eu de problème de branchies au niveau du cou, ni que t’as une bulle d’eau qui entoure ta gorge comme une écharpe. Forcément, au toucher, elle est toujours là, hein (ça serait trop simple sinon). Normalement, t’aurais pas trop besoin de ces précautions dans un coin moldu, mais il semblerait que les sorciers se rapprochent de ces secteurs, alors vaudrait mieux pas être trop visible. Mais tu veux croire que tout se passera bien ce soir. Tu peux pas avoir la poisse à chacune de tes sorties !

Tu prends la main de Tommy, maintenant que tu as glissé les clés de votre bolide dans une poche magique de ta robe, et tu l’entraînes derrière toi dans la pénombre de la discothèque, où déjà la musique est assourdissante alors que vous êtes encore en haut de l’escalier qui s’enfonce vers le sous-sol (un bon gros beat bien dégueu comme ton autre monde sait si bien faire)
N-now th-that that don't kill me
Can only make me stronger

C’est marrant hein, mais dans cette surcharge sonore, tu as moins l’impression de ne plus pouvoir parler : comme si le bruit couvrant tout pouvait te donner l’impression d’être encore normale.
I need you to hurry up now
'Cause I can't wait much longer

Autour de vous, tout le monde fait des bonds, bouge en rythme, semble connaître cette musique déjà par cœur alors qu’elle n’est sortie que le mois dernier (quoique, le sample te dit quelque chose déjà, mais bon, de là à dire que c’est du Daft Punk, ça voudrait dire que tu as eu le temps de t’intéresser au monde moldu alors que le monde sorcier prend toute ton attention). Tu te retournes vers Tommy alors que vous êtes au bord de la foule dansante, pour capter son regard en profitant des flashs de lumière, et tu articules aussi distinctement que possible, en silence toujours (damnit) : Wanna drink or dance?
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HARDER BETTER FASTER STRONGER - @Kashmira Martillo
Il a résisté. Un peu. Pas trop. Juste ce qu’il faut. Il n’a jamais été fichu de dire non très longtemps à Mira de toute façon, encore moins dans le présent que par le passé (et ça n’était déjà pas bien glorieux à l’époque). Elle a débarqué sans crier garde, le prenant au dépourvu. Elle l’a mis au pied de mur, exigeant de lui qu’il sorte avec elle (au sens strictement littéral du terme, unfortunately), laissant entendre au cas où il ne l’aurait pas compris qu’elle n’accepterait pas le mot « non » comme réponse.
Il a râlé pour la forme, un peu pour la faire chier, un peu aussi le temps de se mettre dans l’ambiance. Il disait encore non que c’était en fait déjà plié. Elle l’a eut avec sa robe rouge bordeau et son entrain. S’il parviens à faire abstraction de la bulle d’eau nouée autour de son cou (et il n’y parviens jamais complètement), il arrive presque à oublier le contexte actuel et c’est assurément ce qu’elle cherche, ce qu’elle lui réclame.
Une soirée hors de tout, arrachée au présent.
Une soirée pour eux, hors de ce fichu bateau qui ronchonne et qui grince et qui ne permet à personne d’oublier qu’il ne devrait pas en être ainsi.
Et c’est cette pensée, la perspective d’une entracte, d’un répit, qui fait que Tommy ne feint pas de résister bien longtemps.

Il laisse Mira fureter dans ses vêtements sans la lâcher des yeux. Il profite qu’elle est dos à lui, penchée sur sa malle, pour la regarder d’une façon qu’il ne s’autorise pas quand ils se trouvent face à face. Ses yeux filent sur son corps, son attention assurément trop attirée sur ses jambes nues. Hm. Elle se retourne trop vite, le privant du luxe de pouvoir la mater plus longuement. Elle lui balance une chemise qu’il rattrape au vol en essayant de retrouver sa mine un peu ronchon sans y parvenir totalement.
Bah. Il a déjà perdu ce combat qui n’en a jamais été vraiment un à la base.
Il baisse les yeux sur le vêtement qu’il tiens dans ses bras, une chemise dans laquelle il ne devrait pas faire tâche au côté de Mira, avant de tourner de nouveau son regard dans la direction de son amie. Son amie qui se trouve désormais sur son lit, ses jambes ramenées sous elle en tailleur et qui attend.
Tommy hausse les sourcils, lui témoignant d’un coup d’oeil, sans ouvrir la bouche, que non, il n’entend pas se mettre à poil devant elle. Enfin, c’est pas que l’idée ne lui a jamais traversé la tête, mais clairement ça ne lui apparaît pas comme étant un bon plan là tout de suite. Mira lève les yeux vers le plafond de la cabine, comme en guise de concession.
Ouais.
Not enough.
Il noue ses bras sur son torse, attend qu’elle baisse de nouveau les yeux histoire de capter qu’il faut qu’elle sorte. Quand elle baisse les yeux et se résigne à gribouiller sur son carnet, il a le temps d’entrevoir de l’inquiétude dans son regard. Elle n’essaie pas de lui taper sur les nerfs en s’attardant dans son lit. Non. Elle a peur que, en sortant, elle lui permette de se barricader. De lui refuser ce dont elle a à l’évidence besoin. Et il n’est pas question que d’elle. Il ne s’agit pas là d’un caprice, de l’obstination de Mira d’exaucer un désir égoïste. Non.
Il a besoin de ça lui aussi. Et il n’entend pas lui claquer la porte au nez. Il est presque vexé qu’elle puisse seulement l’envisager. Elle finit en tout cas par s’exécuter, non sans arborer une mine franchement ronchon. Il reste planté debout dans sa cabine le temps qu’elle sorte avant de s’exécuter. Il se déshabille rapidement avant de passer la chemise sélectionnée par Mira et un jean foncé dont il est estime qu’il fera l’affaire. Il choisit ensuite une paire de baskets un peu abimée et s’accorde le temps d’ajuster un peu sa tignasse. Mi-longue, mi-courte, elle gagnerait à se retrouver entre les mains d’un coiffeur.
Note pour lui-même, donc.
Acheter des chaussures et s’occuper de ses cheveux.
Pour l’heure, il lui faut faire avec ce qu’il a.

Au final, il ne met pas longtemps avant de ressortir, cinq à six minutes. Il referme la porte derrière lui avant de faire face à Mira, non sans une pointe ridicule d’appréhension.
C’est stupide.
Elle l’a vu dans tous ses états et le voilà ridiculement concerné par son apparence tout à coup. Enfin, non pas que ce soit une première. Il est de plus en plus sensible à sa façon de le regarder, toujours trop enclin à s’interroger sur ce qu’il est capable de lire ou non dans ses yeux.
Il aimerait bien qu’elle soit capable de lui parler. Ça lui manque vraiment beaucoup de l’entendre. Il donnerait beaucoup pour ça. Pas tout, soit. Mais presque. Elle se fend d’un sourire en le voyant et ça ne vaut pas des mots mais ça réduit quand même la boule inopportune venue se loger dans sa gorge.
Elle lui griffonne à nouveau quelques mots et il se fend d’un sourire qui matche le sien. « Thank you » qu’il lui rétorque simplement, victorieux, avant de transplaner sur la terre ferme. Il met sa vie entre ses mains ce soir, plus ou moins. Ou juste son corps. Enfin il se laisse guider, quoi. Elle lui fourre un casque dans les mains et il jette un regard à la moto qu’elle a déniché il ne sait trop où. Ce genre d’engin n’est pas nécessaire pour eux quand la magie leur permet aisément de se rendre d’un point A ou à un point B, mais Tommy ne fait pas de résistance. Il coiffe docilement sa tête avec le casque et laisse Mira faire quand elle s’intéresse à lui le temps de vérifier qu’il a fixé l’attache correctement. C’est son domaine à elle, pas le sien. Et c’est sa nuit à elle, principalement du moins. Il a envie qu’elle se passe conformément à ce qu’elle veut. Alors il grimpera sur cette moto et il se rendra sans broncher là où elle escompte l’emmener. Il a finit de résister, même pour faire genre. Alors il attend qu’elle grimpe sur l’engin moldu et qu’elle ait l’air stabilisée avant de monter à son tour avec précaution. Il s’installe derrière elle, noue un bras autour de sa taille un peu pour se maintenir et un peu aussi car il en a tout bêtement envie et que quand l’excuse est toute trouvée de se tenir contre elle, il est encore assez intelligent pour la saisir.
Et puis c’est parti. En l’affaire de quelques secondes, l’engin s’emballe et prend vie et ils filent dans la nuit.

***


Le trajet est rapide et c’est à côté d’une discothèque que Mira finit par garer la moto. Une fois de nouveau sur la terre ferme, Tommy jette un regard autour de lui, son corps vaguement attiré par les relents de musique qui leur parviennent jusqu’au trottoir. Il a le corps un peu tendu, malgré le contexte. Se retrouver ainsi à proximité de moldus a beau les arracher un peu à leur quotidien de rebelles et de fugtifis, ils n’en restent pas des moins des cibles.
Tommy, il voudrait vraiment pouvoir faire abstraction de tout ça. Se sentir complètement libre et en sécurité à nouveau. Mira glisse sa main dans la sienne et il s’emploie à se concentrer là-dessus. Il se répète que ça va le faire. Que ça va. Qu’elle est là et que lui aussi et que ça ne va plus changer. Qu’il peut lâcher prise ce soir, que le monde ne va pas s’effondrer.

Mira prend les devants et il se laisse guider alors qu’ils rejoignent peu à peu le coeur de la discothèque. La musique bat très fort autour d’eux, engourdissant tout le reste ou presque. Il ne lâche pas la main de Mira, les pulsations de la chanson qui passe lui paraissent faire écho à celles des battements de son coeur. C’est une drôle de sensation, assez intense mais pourtant confortable. Il s’imprègne de tout ça.
Ça va être dur de discuter avec tout ce chaos ambiant. Bah. Au moins ils seront à égalité. Incapable de se faire entendre de l’autre, forcés d’user d’autres moyens pour se comprendre. Ça devrait pas être trop impossible non plus. C’est l’avantage de connaître quelqu’un depuis toujours (ou du moins ce qui s’en approche).
Autour d’eux, les gens se déchainent, bondissant au rythme d’une musique que Tommy n’avait jamais entendue avant ce soir. Il essaie de s’ambiancer, de se repaître de l’énergie qui paraît fuser de toutes parts. Il a un peu l’impression d’avoir mis le pied sur une haute planète, à des années lumières de tout le reste. Sans doute que c’était l’effet recherché par Mira en l’amenant jusqu’ici.

Il n’a toujours pas lâché la main de sa meilleure amie. Il pourrait prétendre que c’est de peur de la perdre dans la foule et même si y a un peu de ça, la vérité c’est qu’il n’a juste pas envie de rompre ce contact. Faudra bien pourtant. Le moment de la lâcher viens toujours trop vite pour lui. Les yeux bleus de Tommy embrassent la masse de danseurs avant que son corps ne pivote vers Mira quand il sent le regard de son amie sur lui. Il se focalise sur ses lèvres, et sur la question qu’elle s’emploie à formuler.
« Let's have a drink! » Qu’il lui répond en haussant le ton, criant à moitié pour se faire entendre par dessus la musique. Il détourne les yeux de Mira le temps de repérer le bar. Une fois cela fait, il se met en marche, sa main toujours dans la sienne. Peut-être qu’il devrait la lâcher maintenant. Peut-être qu’elle trouve ça bizarre. Peut-être qu’elle se pose des questions. A moins que ce ne soit que lui, qu’il ne réfléchisse trop.
Bon sang.
Il secoue légèrement la tête comme pour refouler ses pensées intrusives et il prend les devants à son tour, la tirant doucement par la main (et au diable ce que ça dit de lui), filant vers le bar en essayant d’éviter de percuter les corps qui surgissent de ci de là.
Une fois le bar atteins, il se tourne d’abord vers Mira au lieu d’aller trouver directement le type qui se trouve derrière le bar. « What do you want ? » Qu’il crie à nouveau. Il dévie son regard de Mira le temps d’attraper avec soulagement une carte cartonnée parmi celles laissées sur le bar pour informer les gens des options possibles. Il fourre ensuite la carte sous le nez de son amie, l’invitant à la saisir. « And what do you think I would want ? » Il remue un peu les sourcils, un sourire courbant joliment ses lèvres. Il met la responsabilité du choix de sa boisson entre ses mains à elle. Elle a vraisemblablement une connaissance plus étendue que lui des cocktails servis par les moldus et il a un peu aussi envie de constater combien elle le connaît et combien elle est apte à mettre le doigt sur ce qui lui plait.
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Kashmira Martillo
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fin août 2007 | @Thomas Brisbane


Entraînée par Tommy alors qu’il avait décidé que les premières minutes passées ici seraient consacrer à vous hydrater (oui oui, bien sûr, que de l’eau), tu te laissas guider parmi la foule, trouvant un certain réconfort à ce qu’il ne t’ait pas lâchée, pas encore. Tes doigts également enserrés dans les siens, tu n’étais pas prête non plus à le laisser, et ce pas seulement parce que tu ne t’étais pas attendue à ce qu’il y ait autant de monde dans cette discothèque. La dernière fois que tu étais venue ici, c’était avec Alvaro, ton ami né-moldu, mais c’était le printemps, les étudiants moldus étaient encore en cours. Là, vraisemblablement, c’était encore les vacances, et ça se sentait. Tout ce monde c’était vertigineux, un peu, mais pas désagréable non plus.

Enfin bon, main dans la main, il t’entraîne jusqu’au bar, auquel tu t’accoudes avec l’aisance d’une habituée (que tu n’es pas, mais bon, c’est quand même un peu plus ton (ancien) monde que celui de Tommy), jouant des coudes brièvement pour te glisser tout contre Tommy (oh zut, vous êtes si serrés, tu pourrais presque humer son odeur si familière -non on se concentre). « What do you want ? », te demande-t-il, juste avant de se détourner un bref instant, le temps de saisir une carte et te la plaquer sous les yeux, entre vous deux. Et puis, parce que Monsieur aime se faire servir, il ajoute « And what do you think I would want ? », en gueulant, pour que t’entendes. Un sourire malicieux accueille sa question, et tu articules, toujours en silence : Let me see. Ta main libre tire la grande feuille plastifiée alors que tu te penches dessus un peu (c’est qu’avec les néons, c’est pas ultra lisible, ce truc). Ton autre main est toujours liée à la sienne, indéboulonnable, tandis que de l’index, tu suis les lignes une à une (ce qu’il y a de choses sur cette carte, ugh !). T’as l’impression d’avoir un caillou dans ta chaussure, mais tu restes quand même concentrée jusqu’à trouver ton bonheur dans la liste des cocktails variés (et beaucoup trop nombreux) et tu secoues la main de Tommy pour attirer son attention sur ce que tu pointes du doigt tour à tour, tout en te pointant du doigt après avoir indiqué un Piña Colada (tu te souviens que tu aimais ça, y a dix ans : tes goûts ne doivent pas avoir changé autant que ça, si ?), puis en le désignant et en l’associant à un Mojito, tu lui laisses deux minutes pour prendre connaissance des ingrédients… Et puis tu lui grilles la priorité et agrippes le regard d’un des bartenders auquel tu articules la commande avec un grand sourire.
L’intérêt quand même, c’est que le type a dû apprendre à lire sur les lèvres des gens avec son boulot, parce qu’il hoche la tête, capte direct ce que tu lui demandes, et après un bref coup d’œil vers Tommy, comme pour s’assurer que tu commandais bien pour vous deux, il s’éloigne pour préparer vos cocktails.

C’est marrant, hein, mais ça te fait un bien fou d’être dans cet environnement si bruyant et si blindé de monde, toi qui n’étais pas très rassurée au départ. Après tout, évidemment que tu partages les doutes de ton meilleur ami quant à la sécurité relative qui est la vôtre, mais à vous planquer dans un espace grouillant de Moldus, c’est quand même plutôt sûr… Tu te cales un peu plus contre lui, alors que quelqu’un s’installe à ta gauche, et tu profites de cette proximité pour le lâcher brièvement, avec un Hold on a minute. que tu marmonnes sans vraiment le regarder, le temps de fouiller la poche droite de ta robe, pour en sortir un porte-monnaie vraiment très kitsch duquel tu tires quelques billets à l’effigie de la Reine d’Angleterre. Tu voudrais regarder la carte, mais quelqu’un a dû la prendre parce que quand tu relèves la tête, tu ne la vois plus. Bon… Le barman revient déjà, vos deux verres en main, et indique (en beuglant aussi -il aura supposé que tu as une toute petite voix, sans doute) que tout ceci coûte une somme exorbitante que tu n’avais pas anticipée (c’était plus l’happy hour déjà ? mince). Lâchant le billet de vingt pounds, tu récupères trois pauvres pièces que tu glisses dans ton porte-monnaie (sans soupirer, évidemment, aha, parce que tu ne peux pas). La bourse retrouve sa cachette et, prenant ton cocktail dans une main, tu reprends celle de Tommy pour le guider vers un demi-étage, sur la gauche de la piste de danse, où tu sais qu’il y a des sièges confortables pour s’affaler et boire tranquillement.

Bon, forcément, les canapés sont déjà tous pris d’assaut, et il ne reste que des poufs qui ont quand même l’air sympas. Élisant place sur l’un d’eux (rouge, Gryffindor style), tu le lâches brièvement, pour remettre une mèche de tes cheveux derrière ton oreille, et tu trinques avec lui, avant de porter le verre vers ta tête, la paille dirigée vers ta bouche. Première gorgée prise, les yeux dans les yeux, un petit sourire amusé sur les lèvres, jusqu’à ce que le goût de la Piña colada te fasse froncer les sourcils. Il est vachement chargé, en fait, et tu avais clairement oublié ça ! Bon, pas que l’alcool moldu vous fasse trop de mal, hein, mais bon, faut prévenir ! Tu déglutis et esquisses une grimace partagée, avant de rapprocher ton pouf et de te pencher vers lui, une main sur son genou le plus proche, pour garder l’équilibre (faudrait-il que tu l’enlèves ? est-ce que ça le gêne ? tu as fait ça naturellement mais est-ce que tu ne devrais pas ?). Encore une fois, tu t’assures d’avoir ses yeux sur toi avant d’articuler un It was better in my memories, but anyway, it’s not that bad… How do you like your totem cocktail, then? Do I know you that well? Et, sans en avoir l’air, t’angoisses un peu à l’idée que le résultat ne soit pas à son goût. Que tu te sois plantée. Que tu le déçoives.
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HARDER BETTER FASTER STRONGER - @Kashmira Martillo
Il ne prend pas un gros risque en laissant Mira commander pour lui. De un, car ce n’est jamais qu’un verre (au pire elle en descendra le contenu pour lui) et de deux tout bêtement car il a confiance en elle. Il ne se fait pas non plus l’effet d’être particulièrement difficile niveau alcool, ça aide aussi. Non, franchement, pas de quoi s’angoisser. Il regarde donc Mira prendre les choses en main. Il se met un peu en retrait, sans la lâcher pour autant d’une semelle. De la voir ainsi, dans un contexte devenu presque inhabituel, il sent un poids dont il avait presque oublié qu’il était là se déloger un peu de ses épaules. Ils ont presque l’air de ce qu’ils étaient avant, elle et lui, en cet instant. Mira, surtout, se fond quasiment dans la masse grouillante de moldus, même si pas tout à fait non plus. Elle est différente, il l’est aussi, et au delà de cela, elle a une tendance bien à elle à toujours se détacher de tous les autres pour lui. Le monde alentour dénote une propension à se flouter autour d’elle, un peu comme si elle constituait pour lui une espèce de stabilité, de centre sans lequel il est bien en peine de trouver quoi que ce soit à quoi se raccrocher. C’est un sentiment un peu flippant quand on s’attarde dessus (d’autant plus quand, comme c’est le cas pour lui, on a fait l’expérience de la perte de ce soutien), mais il est bien incapable de l’endiguer. Plus importe encore, il n’en a pas la moindre envie. Il n’est que trop heureux (et incapable de faire autrement) de mettre sa vie en orbite autour de celle de Mira.

Il pars un peu en live, tout embourbé dans ses pensées, son regard machinalement rivé sur son amie. Peut-être qu’elle trouve ça bizarre ou peut-être que c’est devenu habituel, que ça ne l’interpelle même pas. Elle lui fourre la carte plastifiée sous le nez, lui désigne du doigt un cocktail, puis elle (le sien donc), avant d’en indiquer un autre. Tommy se penche, les yeux plissés, pour décrypter rapidement la série d’ingrédients. Il acquiesce rapidement, histoire de fournir son aval et il s’apprête à se saisir de la carte pour aller commander auprès du barman mais elle lui coupe l’herbe sous le pied. Avant qu’il ait eut le temps de se mettre en action, elle accapare l’attention du barman et articule en silence à son intention. C’est un peu bizarre à voir d’autant que ça marche, évidemment. Dans une boite de nuit saturée de bruits, l’incapacité de Mira à émettre un son passe inaperçue, gommant son handicape. C’est satisfaisant et un peu triste aussi. C’est trop peu, toujours, mais pour l’heure c’est tout ce qu’ils ont. Nul besoin de se gâcher la soirée avec ça, ou du moins il faut essayer d’éviter. L’alcool aidera sans doute. Il n’est pas contre se bourrer la gueule, Tommy, histoire de mettre progressivement sa cervelle sur pause ou un état s’en approchant. Après tout, qu’est-ce qui l’en empêche dans l’immédiat ? Ce n’est pas une excuse pour se mettre mal, mais de toute façon, bourré ou non, il sera incapable de les ramener en moto. Il devra compter sur Mira pour ça, à moins qu’ils ne s’écroulent tous deux en fin de soirée dans un coin de la boite.
Mira et lui.
Lui et Mira.
Nichés dans une alcôve, à moitié allongés l’un sur l’autre sur une banquette un peu poisseuse, ce dont il se foutrait pas mal dans pareil contexte…  Il sentirait presque lui monter le rouge aux joues, sensation de chaleur qui n’est pas sans lui valoir quelques auto-insultes mentales. Sa cervelle le conduit sur des routes pour le moins sinueuses. Heureusement que les spots lumineux font leur boulot, arrosant sans discontinuer son visage de couleur. A côté de lui Mira a récupéré les cocktails et payé pour eux deux. Il n’a même pas entendu le prix. Il faut vraiment qu’il redescende sur terre. Il attrape son cocktail, laisse Mira faire de même avec le sien histoire d’avoir toujours une main libre pour tenir la sienne et une nouvelle fois il se laisse guider. C’est le territoire de Mira, pas le sien, même si ça n’a rien d’une jungle non plus. Il a connu territoire plus hostile que celui-là.

Mira leur fait grimper quelques marches et il ne tarde pas à comprendre pourquoi. En quelques pas, ils ont laissé la masse grouillante de danseurs derrière eux au profit d’un coin plus tranquille parsemés de fauteuils et de canapés. Autant d’assises dont la plupart ont déjà trouvé preneurs. Ils réussissent quand même à se dégoter deux poufs ce qui fera très bien l’affaire. Mira prend place sur l’un deux et il fait de même avant de déloger sa main de la sienne. Il ferme les yeux sur le petit pic de regret qu'il éprouve à l’idée de la lâcher. S’il commence comme ça, ça ne va pas le faire. Elle est tout près de lui et c’est ce qui importe. Il la regarde descendre une première gorgée de sa boisson et se fend d’un sourire quand elle fronce les sourcils, visiblement désarçonnée. De son côté, il trempe à son tour ses lèvres dans sa propre boisson. La portion d’alcool est en effet plutôt généreuse, mais rien qui ne lui déplaise pour autant. Il en reprend même une petite gorgée rapidement. A côté de lui, Mira rapproche son pouf du sien avant de se pencher sur lui. Ce faisant, elle place une main sur son genoux, histoire de sécuriser sa position. Machinalement, il baisse le regard sur les doigts de Mira et sent une espèce de boule se loger dans sa gorge, une boule qui n’a pas grand chose à voir avec tous les problèmes qui les attendent sagement en dehors de la boite. Cette boule, il la doit à tout autre chose, un tout autre chose qui l’inquiète différemment mais pas moins que la situation du monde sorcier. Ses méninges s’agitent et s’enflamment. A nouveau, des pensées diffuses et dangereuses filent dans sa tête. S’il est honnête envers lui-même (et il ne l’est jamais complètement, du moins pas concernant Mira), ça fait des années qu’il est habité de désirs parasites à l’égard de son amie, mais il a toujours sut plus ou moins fermer les yeux dessus. Une façon de protéger leur amitié et aussi une réaction à la peur qui lui laboure le ventre. La peur que tout ceci, l’espèce de courant qui passe allègrement entre eux et qui a pour conséquence de lui donner une envie vorace de presser ses lèvres contre les siennes, ne soit que dans sa tête à lui. Ce serait le pire. C’est ce qui l’empêche d’oser, d’essayer. Il gère bien tout ça, malgré tout. Plus ou moins. Il a l’habitude. Mais il y a quelque chose de différent ce soir. C’est peut-être le contexte à moins que ce ne soit la robe de Mira, les longues jambes qu’elle dévoile et qu’il se retiens de mater. Bordel. Il est en train de perdre pied et il est beaucoup trop tôt pour ça. Si elle pouvait soulever sa main… Sauf que non. Loin de lui l’envie de la déloger. Il brulerait davantage au contraire de placer la sienne par dessus pour sécuriser le contact.
Il s’en retiens malgré tout. Un peu car en levant les yeux il lit une interrogation dans les yeux de Mira, une espèce de trouble qui lui assèche un peu la gorge. Il donnerait beaucoup pour pouvoir s'immiscer dans sa tête là tout de suite. Il aimante sans broncher son regard au sein, englué tout entier dans cet instant et se focalise sur ses lèvres pour comprendre ce qu’elle veut lui dire. Par la force de l’habitude, ils deviennent plutôt habiles dans ce domaine (et puis là encore, ça lui délivre une excuse toute faite pour faire une fixette sur ses lèvres). « Very well, actually » qu’il lui rétorque avant de prendre une autre gorgée de sa boisson pour appuyer son propos. « It’s pretty good » il le dit et il le pense. Peut-être pas la meilleure chose qu’il ait jamais bu (faut pas abuser non plus), mais ça fait carrément l’affaire.

Il s’apprête à l’interroger sur son cocktail à elle (et à la vanner sur sa tolérance à l’alcool qui pourrait bien en avoir pris un coup à en juger par sa grimace post-première gorgée), mais il est coupé dans son élan quand, levant les yeux, il accroche le regard d’un type qui a le regard rivé sur eux à quelques poufs de là. Le mec qui a à l’air d’avoir quelques années de moins qu’eux pique du nez vers son propre verre, gêné d’avoir été surpris. Un sourire félin étire les lèvres de Tommy. Il détourne les yeux pour venir trouver ceux de Mira. « We are being spied on. » Qu’il lui annonce en remuant un peu les sourcils. Subtilement, d’un geste de la tête, il lui désigne la direction dans laquelle regarder. « Let's hope I'm the one he's having a crush on. » Il est à peu près sûr que ce n’est pas le cas. « You're not really in the state of flirting. » Pas avec sa bouche, tout du moins et avec tout mec qui n’est pas lui, Tommy préférerait autant qu’elle s’en tienne là.
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Kashmira Martillo
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Kashmira Martillo
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Âge : Trente-cinq ans (27/01/1972)
Occupation : Fuir les Bouffe-Cadavres, gueuler à pleins poumons, casser des gueules.
Allégeance : Celui qui gagne (Pseudo KOMODO / Membre de la Task Force de l'Ordre du Phénix)
Particularité : Anciennement maudite, désormais de nouveau normale, même si elle tient bien en apnée. (De 2003 jusqu'en décembre 2007) Maudite : des branchies lui sont poussées lorsqu’elle était trop loin de la demeure de son so-called propriétaire : depuis qu’elle s’est enfuie, elle ne peut respirer qu’en ayant une sorte de bulle d’eau en permanence autour de son cou, alimentant les branchies pour lui éviter de s’étouffer, tandis que ses voies de respiration humaines normales se sont bloquées de façon irréversible. Oh, et, à cause de ça, elle ne peut plus parler non plus.)
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fin août 2007 | @Thomas Brisbane


Loin d’imaginer ce que ta main sur son genou produit comme genre de pensées chez Tommy, tu serais bien en peine de comprendre qu’il y a chez lui les mêmes hésitations qui te tiraillent le poitrail. Hésitant sur ce que tu dois faire de ta main, tu supposes que tu saurais repérer un quelconque mouvement de recul ou un geste discret pour déloger ta main, et que tu agirais en conséquence. Tu guettes son regard pour le happer et une fois que tu l’attrapes, tu te confies un peu sur ta boisson, en espérant que la sienne est convenable. Tu lis presque plus sur ses lèvres que tu ne l’entends vraiment, même si la musique est moins étourdissante dans ce recoin de la boîte de nuit. Un sourire étire tes lèvres en tout cas, dévoilant tes dents blanches (enfin, bleutées avec l’éclairage) et tu hoches la tête, rassurée. Tu pourrais lui proposer de goûter ton cocktail, mais bon, tu vas boire ce premier verre, et puis tu changeras peut-être de style après.
Tu te souviens de conseils, donnés notamment par Chérie et Toni, quand vous étiez plus jeunes, comme quoi il valait mieux ne pas mélanger les alcools, pour éviter le mal de crâne et l’étourdissement. Tu ne vas probablement pas les suivre ce soir, mais personne n’en saura rien.
(Au pire, si ni lui, ni toi n’êtes en état de conduire la moto, vous resterez ici jusqu’à la fermeture.)

Tu reprends une gorgée de ton verre, te réhabituant progressivement au goût que tu avais un peu oublié, et te demandant brièvement quel goût pouvaient avoir les lèvres de Tommy, sur lesquelles tes yeux s’attardent un instant, alors qu’il a l’air de regarder ailleurs. (c’est mieux d’ailleurs, qu’il ne te repère pas)(il fait chaud, non, d’un coup ?)(cette chemise, vraiment, lui va très bien)(il faudrait que tu te concentres sur autre chose, c’est quand même ton meilleur ami et tu n’es pas bien sûre qu’il pense à toi d’une autre façon qu’en des termes amicaux, voire fraternels). Et pourtant, malgré ça, tu le scrutes, profitant de ces quelques instants volés, où tu peux détailler ses yeux, ses lèvres, la courbure de sa mâchoire, sans vraiment être gênée.
Bon bien sûr, il revient assez vite à toi, avec un sourire qui ne t’inspire rien de bon. Celui du type qui a repéré sinon un danger dont se méfier, au moins une connerie à faire. Plutôt la seconde option, vu comment ses yeux pétillent, et vu la façon dont il annonce ce qu’il se passe alors que tu te penches davantage encore vers lui, en prenant bien garde de ne pas renverser ton verre sur lui (ça ne serait certes pas la première fois que tu l’arroses, mais tout de même, n’en faisons pas une généralité, hein). Et tandis qu’il t’indique la direction où se trouve votre stalker  tu te retiens de tourner la tête immédiatement dans ce sens. C’est qu’avec le temps, vous avez appris à être subtiles et discrets. Certes, au départ, c’était un « Someone is staring, don’t look » et déjà l’autre avait tourné la tête pour trouver la paire d’yeux rivés sur vous, le tout sans respecter du tout le principe d’attendre avant de scruter. Mais vous aviez gagné en... maturité ? Mouais.
Le commentaire comme quoi Tommy espère qu’il est celui qui attire le regard du type te fait hausser les épaules alors que tu estimes que c’est le bon moment pour tourner la tête et essayer de débusquer celui qui doit être assez facilement repérable. Et effectivement, l’inconnu vous mate de loin, mais malgré une observation sérieuse, tu ne le remets pas du tout.

Le type vous observe en tout cas, avec un peu d’insistance, mais n’a pas l’air d’être une menace sérieuse (c’est-à-dire que jeune comme il est, il y a peu de chance pour qu’il soit un gars d’une quelconque brigade du Ministère de la Magie). Par contre, il est peut-être un sorcier qui voit au travers de tes sorts d’illusion (ça serait malin, ça !). En tout cas, le voilà qui détourne de nouveau le regard alors qu’il croise le tien, plongeant dans son verre plutôt que de soutenir tes prunelles.
Profitant du fait qu’il te montre désormais plutôt son profil que sa face, tu essaies encore de le reconnaître mais c’est peine perdue. En tout cas, s’il voulait être discret, c’est mort.

Et voilà que Tommy glisse un commentaire qui fait vriller ta tête vers lui, pour le dévisager, presqu’outrée de ce qu’il ose affirmer.  « You're not really in the state of flirting. » Posant ton verre par terre, non loin de tes pieds, mais pas sur ton chemin, histoire d’avoir le champ libre, tu te redresses sur ton pouf, croisant brièvement les bras avant de passer ta main dans tes cheveux, comme pour accentuer un geste que tu esquisses en exagérant le côté lascif, ouvrant légèrement la bouche comme les gravures de mode des journaux féminins moldus ou sorciers peuvent faire. Are you saying I can’t flirt?
Un peu comme un défi.
Avec beaucoup de déni, évidemment.
Évidemment.

Le type de là-bas ne t’intéresse pas du tout, s’il faut être sincère. Tu arrêtes d’ailleurs très vite de prendre ta pose de mannequin, avant de papillonner de tes yeux de biche sous le nez de Boom, te penchant brièvement pour reprendre ton verre et avaler une gorgée. T’es tiraillée entre l’envie d’essayer de l’embrasser, là, tout de suite, mais en même temps t’es terrifiée à l’idée de te prendre le pire râteau de ta vie. Tes yeux s’accrochent sur les lèvres de Tommy encore quelques courtes secondes, et (dé) tu hésites, puis tu te dégonfles. Pire, peut-être, tu esquives et tu lances un pari qui va complètement à l’encontre de ce que tu veux. T’humectant les lèvres, tu te décales un peu sur le pouf, t’avances vers le vide, les mains qui reviennent se poser sur les cuisses de Boom alors que tu vas pour te redresser un peu et puis tu lui articules, juste sous le nez, et toujours en silence : I’m sure I can get his phone number without making a sound. Wanna bet on it? Franchement, il est tout près, il suffirait que tu te penches un tout petit peu encore pour l’embrasser. Mais t’oses pas, bien sûr que t’oses pas, ça fait vingt-cinq ans quand que vous vous connaissez, si quelque chose avait dû se produire, ça se serait fait déjà, non ? (non parce que vous baignez dans une mer de déni quant il s’agit de mettre des mots sur vos sentiments)(ça avait été plus simple entre vos aînés, si on y réfléchit). I’ll let you name the price if I fail. que tu continues, ayant l’air certaine que tu vas réussir, mais intérieurement pas sure de vraiment vouloir gagner ce pari. Poule mouillée de Gryffindor que tu es, sur le coup !
(Et puis, à le laisser décider ce que tu risques si tu perds, ça t’aiderait peut-être aussi à déterminer ce que tu peux y gagner.)
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HARDER BETTER FASTER STRONGER - @Kashmira Martillo
Par sa boutade qui n’a pas pour vocation à être quoi que ce soit d’autre au final, il la défie presque d’aller voir ce mec. Il en prend conscience un peu après un coup, en parfait crétin qu’il peut être. Est-ce que ce type est susceptible de plaire à Mira ? Le corps de Tommy se tend légèrement alors qu’il la regarde le regarder lui. Hm. Le gars n’est pas ce qu’il qualifierait de canon, mais on peut assurément trouver meilleur juge que lui pour ce qui est de la beauté masculine. D’autant plus quand Mira est impliquée. Son manque d’impartialité ne pourrait que douloureusement être plus élevé. Il dérobe une nouvelle gorgée à son cocktail, un peu pour occuper sa bouche (il n’en fait pas un super usage autrement) et un peu aussi dans l’espoir que l’alcool va rapidement faire son job en éliminant l’espèce de tension électrisante qui pourrait bien transformer cette soirée en catastrophe.

Il espère que Mira va plus ou moins fermer les yeux sur sa provocation. Lui administrer un coup mérité dans l’épaule. Le défier en retour peut-être, vu que lui peut parler. Il espère, mais ça ne prend pas. Il la connaît malheureusement un peu trop bien pour ça. Sous ses yeux, Mira cesse de regarder l’inconnu au bataillon avant de recommencer à le regarder lui. Il parviens à afficher une expression qui ne trahit pas sa tension, un demi sourire tordant ses lèvres. N’y va pas qu’il a envie de lâcher, en prévision du moment où elle va y aller, car c’est clairement ce qu’elle a en tête, il en mettrait sa main à couper.
N’y va pas sauf que comment il pourra justifier ça ? D’autant que c’est de sa faute là. Il s’est pour ainsi dire puni tout seul. Un foutu casse-tête et ça le fait salement flipper. Ce n’est pas sensé être si compliqué, ça ne l’est pas d’habitude. Il ne sait pas à quoi ça tiens. Peut-être que sa frustration a juste atteins un pic au point où elle commence à parasiter tous les moments qu’il passe avec son amie.

Mira se penche sur lui, prend une gorgée de son verre et il doit se retenir de détourner les yeux d’elle. Ça le rend fou de ne pas parvenir à démêler ce qui est vrai de ce qui tiens uniquement de son imagination à lui. Il la connait. Il la connait vraiment, vraiment, bien. Sauf que tout à coup, sans jamais lui faire non plus l’effet d’une étrangère, elle lui semble complètement imprévisible. Il ne parviens pas dans l’immédiat à comprendre ce qu’elle veut et si elle veut seulement quelque chose. Elle a peut-être juste envie avant d’aller flirter avec un type avec qui elle ne se projette pas le moins du monde (car elle ne se projette surement pas avec ce type, non?), histoire de lui faire ravaler sa boutade. Et peut-être que, dans sa tête à elle, c’est quasi-banal. Elle est surement à mille lieues d’imaginer le bordel qui couve dans sa tête à lui. Le truc c’est qu’il jurerait qu’elle regarde ses lèvres et il est a peu près sûr que ce n’est pas pour en déloger une miette ou autre chose. Ça le rend barge. Elle est en train de le rendre barge. Peut-être qu’il devrait boire encore. Finir son verre cul sec même. Pas pour se donner une contenance, ou pour occuper ses mains et ses lèvres. Mais pour s’administrer une claque. Se prendre un shot à la provenance contestable de courage. Histoire d’avoir la force de faire ce que son corps lui hurle quasiment de faire. Faut être honnête, après tout. Il en a envie depuis des mois. Peut-être même plus que ça.

Un instant, il croit presque qu’il ne va rien avoir à faire. Qu’elle va lui couper l’herbe sous le pied. Clairement, il n’en serait pas fâché. Mais elle ne fait rien. A la place, il entrevoit une étincelle dans ses yeux et pour le coup, ironiquement, il interprète sans mal ce que ça augure. Il regarde la catastrophe se produire au ralentis. Elle se redresse et puis elle articule les mots qu’il ne veut ni entendre ni lire. Qu’elle va aller voir ce type, même si elle s’en fou de lui. Car elle doit s’en foutre de lui. Elle s’en fou de lui, c’est clair. Mais qu’importe, Tommy ça le fait chier quand même. Elle lui entrouvre encore une porte. Elle n’est pas encore partie, il lui appartiens encore de la retenir. (dé - mauvais compte) Il peut le faire. Nouer un bras autour de sa taille au moment où elle fera mine de se lever. S’assurer qu’elle ne flirte avec personne ce soir, à une unique exception près. Il jurerait qu’il y a une espèce d’énergie favorable dans l’air. Il pourrait le faire. Se fier à ses instincts. Faire le pas décisif, au risque de se prendre le plus gros vent de l’histoire. Mais ça lui fout la frousse. Et puis ce n’est pas si important, non ? Elle ne fait que s’amuser là. Ce n’est qu’un jeu. Ça n’est pas sensé le tirailler autant. « Fine » qu’il s’entend lâcher un peu plus fort que nécessaire. Son sourire toujours plaqué vaille que vaille sur les lèvres, il se fend d’un mouvement d’épaules, histoire de se donner l’air du mec décontracte, qui vit sa meilleure vie là tout de suite. « I'll wait for you here » c’est ce à quoi il se condamne tout seul alors il serait bien mal placé pour s’en plaindre. « Try not to scare him » l’espèce d’infini veinard qui va voir Mira foncer sur lui, il veut dire.
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fin août 2007 | @Thomas Brisbane


À avoir l’air trop sûre de toi, voilà ce que tu récoltes : un accord, un sourire, un haussement d’épaules, un désintérêt apparent. Ton attitude bravache en réponse à la remarque de Tommy a eu l’effet complètement inverse de ce que tu espérais secrètement. Merde. Et te voilà bloquée, parce que tu vas pas reculer comme ça, hein ? Tout ce que l’acquiescement du Brisbane produit chez toi, c’est un vieux doute tout pourri qui vient tout gangréner de tes envies qui te semblaient risquées mais auxquelles il aurait vraiment suffi d’un rapprochement de quelques millimètres pour que tu les poursuives sans plus vraiment craindre quoi que ce soit.
Et à la place, Tommy s’efface, te laisse aller récupérer le numéro d’un type dont tu te fous éperdument. T’es plus vraiment sûre de ce que tu veux faire, maintenant, mais à couillon, couillonne et demi, et tu ne peux pas te dégonfler comme ça, pas après avoir affirmé que ça allait être plié en deux minutes trente, sans sourciller ni suer. T’es bien dans la merde, maintenant qu’il faut y aller, hein ? « I'll wait for you here » Alright, let’s get to it. articulent tes lèvres alors que tu te détaches de lui et romps le contact que tu n’aurais pas été mécontente de prolonger, en toute innocence bien sûr. Tu prends une gorgée de la piña colada, déglutis en fronçant les sourcils encore (toujours pas habituée à la dose d’alcool et le peu de sucre dans ce cocktail), et puis termines ton verre avant de te lever.
Le dernier commentaire de Tommy, un « Try not to scare him » tout à fait de circonstances t’arrache un rire silencieux, et tu accompagnes ton départ d’un Fuck off! et d’un doigt d’honneur, histoire d’être naturelle avec ton meilleur ami.

Un dernier regard.
Ne va-t-il pas te retenir, un peu ?
Non, vraisemblablement, y avait rien dans ses yeux, pas de lueur de déception, comme tu as cru (voulu ?) voir.
Bon ben, à la guerre comme à la guerre.

On va pas s’attarder trop non plus, sinon il va finir pas comprendre qu’il y a dragon sous gravillon, et ça serait mieux qu’il ne se doute de rien, histoire de ne pas foutre en l’air votre amitié, à vouloir quelque chose de plus, quelque chose dont il ne veut probablement pas. Tu te détournes de lui, et commences à avancer dans la direction du type inconnu au bataillon.

Sur ton chemin, tu en profites pour poser ton verre vide sur un coin de table et tu regardes un peu autour de toi. Sur ta droite, en contrebas, la piste de danse s’est définitivement enflammée alors que le DJ est passé à de l’électro. Pour le coup, tu n’es pas en rythme, et tu avances sans te presser (pour ne pas faire peur au type, et peut-être un peu aussi parce que tu hésites encore -et peut-être un peu aussi (dé) parce que ça tourne un peu, à cause du cul sec avec lequel t’as fini ton verre) et tu tends l’oreille aux paroles de ce hit moldu que tu n’as pas la chance de connaître encore. Et, alors que t’avances encore, le refrain démarre I need a miracle et fait à vrai dire écho aux doutes qui t’étreignent encore le poitrail. I wanna be your girl Mais ça te semble si improbable.
Give me a chance to see
Ton cœur s’accélère, ou est-ce une hallucination ?
That you were made for me
T’as l’impression de sentir le regard de Tommy sur toi.
Plus bas, la foule gueule en chœur et saute dans tous les sens.
I need a miracle
Quelqu’un te frôle mais tu n’y fais pas gaffe.
Toutes tes pensées tournées vers le regard bleu dans lequel t’aurais pu te perdre plus tôt.
Please let me be your girl  
Pourquoi est-ce que tu te dis que t’aurais pu écrire ce truc ?
C’est rien que des chansons d’amour, ça ne veut rien dire, hein ?
One day you'll see it can happen to me
Et le visage de Tommy qui s’impose à toi, alors que tu lui tournes toujours le dos, et alors que tes pas ralentissent.

T’es quoi, à 10 mètres encore du mec, et il a bien compris que tu venais vers lui, il t’a repérée, il est quand même pas aveugle hein. (dé - Alvarez matrimonials à la rescousse) Sauf que tu piles. Tu le regardes, hein, il est pas moche, c’est pas ça le problème. Le problème, c’est que t’as plus du tout envie d’aller lui prendre son numéro de téléphone, même pour prouver quelque chose à cet imbécile de Brisbane. Même pour tenir le pari que tu as imposé entre vous, pour la blague, parce que rien n’était sérieux bien sûr… ( My love is real, my feelings pure que dit la voix aérienne de la chanteuse à cet instant où tu penses ça.)
Tu le regardes, l’anonyme. Tu voudrais bien savoir pourquoi il vous fixait plus tôt.
Mais en même temps, t’as autre chose que tu veux vraiment faire, là.
Alors, tandis que le refrain se répète, tu fais finalement volte-face, ancrant tes billes sur ton meilleur ami, de l’autre côté de l’espace « posé ». Tu laisses passer quelques battements de cœur, et si tu le pouvais, ce serait sans doute le moment où tu inspirerais profondément, avant de revenir vers Tommy au pas de charge, beaucoup plus en rythme avec le beat électro, grognant en silence un Fuck it. qui attesterait bien (à qui serait en mesure de lire sur tes lèvres de loin) que tu as décidé de tenter le tout pour le tout.

Arrivant à sa hauteur, tu n’attends pas vraiment, sachant certainement que si tu t’arrêtes d’un coup pour réfléchir, pour peser le pour et le contre, tu feras rien de tout ce que tu veux faire. Tu plantes tes billes marron dans les siennes, t’assurant qu’il t’a bien vue, et ne te souciant pas vraiment qu’il repère le feu qui y brûle avec détermination, et tu te penches vers lui en pliant un peu les jambes, alors qu’il est toujours assis sur son pouf. Désinhibée, tu ne te soucies guère de savoir s’il était occupé à quoi que ce soit, et sans crier gare, tu prends son visage entre tes mains et tu l’embrasses, sur la bouche eh ouais, vraiment, pas un baiser timide, pas un qu’il pourrait prendre pour une plaisanterie amicale encouragée par l’alcool, pas un qui pourrait être un bisou sur la joue raté, non, the real deal, lèvres contre lèvres.

Tu sais pas si le contact t’électrise vraiment, mais la sensation est dingue, t’as l’impression que ton cœur pourrait exploser sous le choc, alors que pendant quelques secondes tu oublies la crainte qui te serrait les entrailles depuis toutes ces années à hésiter, à te dégonfler, à ne pas oser, à remettre au lendemain et à enfouir tes envies. Tes mains glissent autour de sa nuque alors que tu l’embrasses de plus belle, t’appuyant davantage sur lui sans pour autant t’asseoir sur lui, ne sachant pas vraiment ce que tu fous, n’y réfléchissant certainement pas d’ailleurs, et te laissant guider par cet instinct qui t’a poussée à revenir vers lui sans attendre.
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HARDER BETTER FASTER STRONGER - @Kashmira Martillo
Il la regarde partir comme au ralentis. Histoire de faire bonne figure, elle lui articule un fuck off et assortie le tout d’un doigt d’honneur avant de se mettre en route. Il ne répond pas, trop occupé à se figurer son sang bouillant dans ses veines. Il n’a pas tant peur que ça déraille, du moins pas avec le type que Mira est sensée draguer. Il sait au fond de lui qu’il ne lui inspire rien de particulier, qu’il ne constitue (dans l’immédiat du moins) pas une menace.
Il a juste peur de ses propres réactions et de ses propres erreurs. Car il en commet une d'erreur, en cet instant. Il le ressent dans tout son corps. Et il a merdé pas mal de fois au cours des dernières années, plus qu’il n’aime se l’avouer, mais ce dont il se rend coupable aujourd’hui… C’est en théorie d’une importance plus moindre sur sa vie mais peut-être que ça ne l’est pas du tout. Il est sensé être plus brave que ça. Assez brave, au moins, pour ne pas fermer les yeux sur ce qu’il veut, sur ce dont il a besoin. Et il a besoin de Mira. Besoin d’elle de toutes les façons possibles et imaginables.
Et il sait qu’elle lui est acquise, d’une certaine façon. Que leur amitié est taillée dans le marbre. Qu’ils ont survécu à des tempêtes ensemble et que quand d’autres surviendront (car il y en aura d'autres, nul besoin de prétendre le contraire à ce stade), ils les affronteront ensemble, comme ils ont toujours convenus devoir le faire. Sauf que ce qu’il ressent, ça dépasse encore ça. Il a besoin de plus et il pourrait bien s'abonner à une vie de frustration s’il ne rassemble pas le courage nécessaire pour aller plus loin.

Il se mord la lèvre, la regarder filer loin de lui et toujours plus près de l’autre gars. Il a tout un paquet de jurons en bouche, mais il les retiens, les noient dans une gorgée d’alcool. Plus encore que toutes les autres fois où il a tenu sa langue, réfutant l’intensité de ses propres sentiments, il a le sentiment de se faire l’investigateur d’une espèce de tragédie divine ce soir. Comme s’il s’agissait là d’une sorte de moment déterminant. D’une soirée à laquelle il repensera peut-être dix, vingt ans plus tard. Un souvenir qui ne lui inspirera qu’un mélange de frustration et d’amertume et qu’il identifiera comme ayant constitué « le début de la fin ». Peut-être que c’est l’alcool qui accorde à ce moment une portée plus singulière. Il est loin d’être bourré (il lui faut un peu plus qu’un première verre même pas encore fini pour ça), mais l’ambiance joue et les breuvages moldus sont différents, peut-être plus forts que ceux auxquels il est accoutumé. Sa soeur lui a une fois fait la leçon à ce sujet, histoire de prévenir d’éventuelles catastrophes.

Pour l’heure, de catastrophe, il en a une juste sous le nez. Mira n'est plus très loin de sa cible maintenant et Tommy fait courir une main sur sa nuque. Il devrait détourner les yeux. A quoi bon se faire sottement du mal s’il peut l'éviter.
Ce n’est rien, qu’il se répète machinalement. Mais ça manque de conviction. La petite voix de sa conscience lui fait l’effet de se foutre de lui. Car même si ce n’est rien ce soir, ça ne sera peut-être pas rien demain ou après demain. S’il ne décide pas de faire quelque chose, d’être avec elle, alors quelqu’un finira par sauter le pas à sa place et il ne pourra se le reprocher qu’à lui-même. Elle est beaucoup trop bien pour ne finir au bras de personne.

Il est à deux doigts de baisser la tête donc, de fermer les yeux alors que les secondes se précipitent désormais, le laissant avec une tête bourdonnante et de grands yeux bleus saturés de regrets qui n’auraient rien à envier à un regard de chiot abandonné.
Pathétique, un peu. Pathétique beaucoup même.
Et puis, alors qu’il a bien simplement cessé d’y croire, Mira se fige.
Elle se fige et elle reste plantée là, à dix mêtres à tout cassé de l’autre gars.
Tommy sent sa gorge qui s’assèche. Qu’est-ce qu’elle fou ? Elle reste immobile tellement longtemps (ça lui paraît durer longtemps, du moins, mais à ce stade sa perception du temps et de la vitesse à laquelle il passe est pour le moins flinguée) qu’il se tâte presque à bouger lui-même, histoire de s’assurer qu’elle va bien. Quoique, il se sent comme anesthésié lui-même, même pas sûr de pouvoir faire bon usage de ses jambes s’il devait se lever dans la seconde.

Et elle fait volteface, sans crier garde, ses billes brunes rivées sur lui. S’il avait été en train de boire il en aurait peut-être recraché sa gorgée sur le sol. Un coup de chance. Ça aurait peut-être ruiné le moment.
Et quel moment.
Son coeur bat tellement fort dans sa cage thoracique qu’il serait à peine surpris de le voir jaillir à l’air libre. Il se sent presque mal, embrasé, ravagé de désir et d’attente alors que Mira se remet en marche. Elle fond carrément sur lui, à vrai dire, sa démarche plus vive et assurée que quelques instants plus tôt. La musique pulse autour d’eux, mais c’est tout juste s’il perçoit autre chose que les battements furibonds de son propre coeur. Le monde dans son ensemble ou presque se fait la malle pour lui. Son champ de vision se réduit pour ne s’articuler qu’autour de Mira, boudant ouvertement tout le reste. Le temps d’un instant qui lui paraît irréel, presque arraché à un rêve, il fait abstraction de tout. Il est à deux doigts de l'explosion quand enfin elle se plante devant lui. Il ne dévie pas le regard, l'aimante volontiers à celui de son amie qui a définitivement cessé de n’être que ça.
Amis. C’est trop pauvre comme mot et ça ne s’applique définitivement plus à elle et à lui.
A ce stade, juste avant que ne survienne en lui le plus somptueux des feux d’artifice, une conviction s’impose à lui. Une conviction que lui arrache un écho de sourire, car il sait que ça va se produire. Que c’est là, que c’est juste devant lui.
Qu’il en crèvera s’il ne l’embrasse pas.
Alors quand elle se baisse, capture son visage entre ses mains et presse avec virulence ses lèvres contre les siennes, il n’hésite même pas. Pas de stupeur. Pas de quelques secondes d’attente avant qu’il ne lui rende son baiser. Il ne perd pas de temps. Il en a déjà trop laissé filer. Il l’embrasse avec fièvre, sans s’embarrasser de douceur ou de réserve.

Les mains de Mira glissent contre sa nuque alors que lui noue un bras autour d’elle, comme pour davantage assurer leur proximité. Le monde pourrait prendre feu autour d’eux (et il a presque la sensation que c’est le cas, de la façon la plus époustouflante et délicieuse qui soit) qu’il n’en prendrait pas connaissance. Peut-être qu’il s’en foutrait même carrément.
Il fait durer le baiser aussi longtemps qu’il le peut, totalement happé dans cet instant, saturé d’un sentiment de plénitude si primordial et effervescent qu’il trouve presque ahurissant d’avoir atteins la trentaine sans jamais l’avoir ressenti auparavant. Mais qu’importe. Il y est maintenant. Elle est là et il est là et tout ce qui a précédé ce baiser ne vaut soudain vraiment plus grand chose.

Au bout d’un moment faut bien qu’il recule un peu son visage malgré tout, les joues rosies, un sourire idiot placardé sur ses lèvres. Il n'est pas sûr de pouvoir y faire quoi que ce soit là tout de suite, à ce sourire. Il est tellement heureux, tellement bien, qu’il serait bien en peine d’amoindrir l’expression de pure bonheur qu’arbore son visage. Sa tête, il la maintiens tout au plus à deux ou trois centimètres de cellle de Mira, histoire de pouvoir faire le plein d’air entre deux baisers. Car y en aura au moins un autre, forcément. Hors de question de s’arrêter. « I'm very, very glad you did that. » Qu’il lâche à voix basse, sa voix à moitié noyée par la chanson qui continue à beugler autour d’eux, une chanson qu’il ne connaissait pas il y a de ça deux minutes mais qui leur appartiens à présent. Il ne la laisse pas répondre de suite, enroulant son autre bras autour d’elle (il a eut la bonne idée de se débarrasser de son verre dans l’intervalle) avant de lui dérober un nouveau baiser un peu moins virulent que le précédent mais qui n’est pas en mal de passion pour autant.
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Kashmira Martillo
ORDER OF THE PHOENIX
Kashmira Martillo
Date d'inscription : 10/08/2020
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Âge : Trente-cinq ans (27/01/1972)
Occupation : Fuir les Bouffe-Cadavres, gueuler à pleins poumons, casser des gueules.
Allégeance : Celui qui gagne (Pseudo KOMODO / Membre de la Task Force de l'Ordre du Phénix)
Particularité : Anciennement maudite, désormais de nouveau normale, même si elle tient bien en apnée. (De 2003 jusqu'en décembre 2007) Maudite : des branchies lui sont poussées lorsqu’elle était trop loin de la demeure de son so-called propriétaire : depuis qu’elle s’est enfuie, elle ne peut respirer qu’en ayant une sorte de bulle d’eau en permanence autour de son cou, alimentant les branchies pour lui éviter de s’étouffer, tandis que ses voies de respiration humaines normales se sont bloquées de façon irréversible. Oh, et, à cause de ça, elle ne peut plus parler non plus.)
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fin août 2007 | @Thomas Brisbane


Il n’y a plus grand chose qui t’importe à l’instant où tu poses tes lèvres sur celles de Tommy. Plus grand chose qui t’effraie non plus. Parce que ce que tu as vu dans ses prunelles, alors que tu avançais vers lui, et surtout alors que tu te penchais vers lui voulait bien dire que le doute n’était plus permis. Alors c’est sans doute, sans crainte, sans appréhension, que tu l’as embrassé, et que ton cœur s’est comprimé de bonheur dès lors qu’il a répondu avec autant de ferveur que toi à votre premier baiser.
Tu pourrais presque être prise de vertige tellement le moment te semble pourtant irréel. Parce que ça fait mille ans (moins, mais bon, tu n’es pas quelqu’un qui fait dans la mesure) que tu en crèves d’envie, et que tu n’oses pas. Si bien que lorsque ses lèvres s’animent avec autant de voracité que les tiennes, lorsque tu comprends que l’envie est partagée aussi férocement, tu pouffes presque contre lui, en vous trouvant bêtes à manger du foin à n’avoir pas été foutus de vous embrasser plus tôt.
C’est facile à se dire, maintenant que ça a marché.
Maintenant que t’es dans ses bras, et que tu t’abandonnes contre lui, dans le moment, dans cette vague de bonheur qui vient de te submerger. Et l’avantage que tu as sur le coup, c’est que n’ayant pas besoin de respirer par le nez ou la bouche, tu peux faire durer longtemps ce baiser complètement fou, jusqu’à ce que Boom fasse une pause, que tu puisses le dévisager de tes yeux qui pétillent et semblent crépiter de plus en plus fort alors que ton sourire s’étire et laisse transparaître des sentiments que tu as gaiement enfouis en toi depuis des années. Tu ris un peu, émue, en silence (forcément, pourquoi changer une équipe qui gagne) alors que tu finis par t’asseoir sur ses genoux (il en a vu des pires, ça devrait aller, surtout que tu ne t’es pas remplumée follement depuis ta fuite du manoir Travers). Vos visages proches l’un de l’autre, tu perçois sans peine sa confession, qui ne fait qu’élargir encore ton sourire resplendissant : « I'm very, very glad you did that. - Are you, now? » réussis-tu à peine à articuler avant qu’il ne vienne te dérober un nouveau baiser (un deuxième, parce qu’il y en aura bien d’autres, tu te le promets), auquel tu réponds avec tendresse, passion, détermination.

C’est pas le premier que tu embrasses en soirée, bien sûr. C’est pas le premier non plus avec qui ça compte. T’as eu d’autres histoires, mais aucune n’a duré sur la longueur, et aucune n’est aussi intense, aussi entière, aussi puissante, que celle qui t’unit à Tommy. Et là, dans ses bras, tout contre lui, à tremper le haut de sa chemise avec ta bulle d’eau invisible, tu considères quand même que c’est le seul qui compte, et le seul qui comptera jamais. Cette prise de conscience, vertigineuse faut-il le préciser, te ferait presque perdre pied si tu n’étais pas déjà assise sur Tommy, tes bras autour de son cou, ses bras autour de ton corps. Accrochés l’un à l’autre, comme une moule à son rocher, dirait sans doute un de vos frères (au hasard, Dwight) avec classe et sens de la formule. Toi, sur l’instant, t’as plus l’image d’une ancre dans la tempête, parce que Tommy est la seule certitude de toute ton existence. C’est fou de se dire qu’il a suffi d’un verre de cocktail trop chargé, et d’une musique adéquate, pour briser toutes tes réserves quant à ce geste que tu crevais d’envie de faire depuis que tu t’étais échappée de chez Travers (non, tu te mens à toi-même : c’est d’avant, encore, que l’envie -le feu- te vient).

Tandis que tu l’embrasses, tu ne réfléchis pas. Tu ne prêtes pas attention à la musique qui change, aux secondes qui passent, aux éclats de voix çà et là qui pourraient te parvenir. Il n’y a que vous, que ce baiser, cette succession de baisers que vous échangez, comme si votre vie en dépendait. I’m very very glad you did that, qu’il a dit. T’as répondu avec un sarcasme, t’aurais pu enchaîner avec d’autres, mais finalement c’est quelques minutes plus tard que tu reviens au sujet qui avait, finalement, été l’étincelle nécessaire, et tout en t’écartant un peu de Tommy, tu décales vaguement ta tête, comme pour dégager son champ de vision dans la direction que tu supposes être la bonne, pour demander, toujours silencieuse (mais la musique s’est remise à hurler, donc ça n’aurait rien changé) : « Is our shady friend still there? I hope he’s not too sad I get to kiss you, right? » Et tu dis ça avec un sourire lumineux qui trahit bien le fait que tu n'es pas du tout désolée de cette issue.
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HARDER BETTER FASTER STRONGER - @Kashmira Martillo
Il ne réfléchit pas trop, ou tout du moins il ne réfléchit plus. Il n’a d’intérêt que pour l’instant présent (ses lèvres sur celles de Mira, en l’occurence) et voit ses préoccupations extérieures brusquement projetées très loin de lui. Il vit un moment qui lui paraît comme hors du temps. On pourrait croire qu’il ait redouté une forme de déception quant au moment où il embrasserait enfin Mira. Après tout, et de façon plus ou moins assumée (moins que plus, assurément), il avait déjà joué maintes fois cette scène dans sa tête. Le contexte variait toujours mais l’important était toujours là : Mira et lui, maintenant à coup de baisers le monde entier à distance. Il n’éprouve rien qui puisse s’approcher vaguement d’un sentiment de frustration, cependant. Au contraire. Il n’est que joie, passion et certitude, cerné par une vive sensation de plénitude.

Il est si bien occupé à l’embrasser, tout à sa joie de pouvoir enfin le faire (l’ironie tenant dans le fait qu’il aurait pu le faire depuis longtemps s’il avait seulement rassemblé en lui le courage nécessaire), qu’il en élude jusqu’au contexte. Il n’est focalisé que sur Mira qui a grimpé sur ses genoux en cours de route. Il continue à l’attirer invariablement à lui, ses bras noués autour d’elle, alors même qu’elle pourrait difficilement être plus proche. Bien sûr, reste un autre moyen d’accroitre cette proximité, de la tenir non contre lui mais en lui mais pour le coup, il n’est pas assez détaché de ce qui se passe autour de lui pour penser que c’est une option là tout de suite. Et puis il est encore capable de se contrôler. Quand bien même la proximité de Mira éveille en lui des désirs qui ne feraient pas pale figure en comparaison aux instincts sauvages d’un animal, il est enclin à se contenter de ce que lui accorde le présent. Il a attendu si longtemps pour ça. Si les baisers l’électrisent, il se sent presque déjà repu de savoir simplement que sa passion pour elle n’était pas que dans sa tête. Que leurs désirs concordent, trouvant refuge en l’autre. C’est le plus important. Tout le reste suivra machinalement.

Les baisers s’enchaînent, interrompus toujours à regret par Tommy (d’eux deux, il est celui qui a besoin de reprendre son souffle à intervalles réguliers). C’est qu’il envierait presque à Mira son état malencontreux de femme poisson. Presque seulement. A choisir, il préférerait quand même qu’ils aient besoin de respirer ensemble. Au bout d’un moment, Mira se recule un peu, décalant sa tête de sorte à lui offrir une vue plus étendue sur la scène qui se déroule derrière elle. Il se focalise ensuite machinalement ses lèvres, non pour les couvrir à nouveau d’un baiser (même si l’envie ne lui manque pas), mais plutôt pour y lire les mots qu’elle ne peut pas prononcer. Habile dans ce domaine (l’habitude commence à aider), il comprend facilement ce qu’elle cherche à lui dire. Son geste en lui-même est déjà résolument éloquent. Même si ce qu’il a envie de voir se résume à la femme assise sur lui, il regarde donc docilement dans la direction dégagée. Inclinant à son tour légèrement sa tête de sorte à regarder le type infortuné qui n’aura pas jouit de la compagnie de Mira ce soir, il jette un bref regard. Il surprend bien une oeillade du type dans leur direction, mais l’intéressé s’empresse de baisser la tête, embarrassé par sa curiosité. Tommy lui trouve l’air plus honteux que triste ou en colère (manquerait plus que ça, en même temps), et c’est plus ou moins ce qu’il dépeint à Mira quand il tourne à nouveau son visage vers elle. « Poor guy, you gave him false hopes. » Qu’il lui rétorque, un sourire sempiternellement accroché aux lèvres. « Not that I feel guilty. I've waited years for that, he'll get over it. » C’est un peu désarçonnant pour lui de s’adonner à autant de franchise tout à coup après avoir entassé tous ces non-dits durant des années. Car s’il tâche de jeter un regard clair sur l’évolution de ses sentiments à l’égard de Mira, il s’agit bien de ça. Des années, au moins. Il ne saurait pas mettre le doigt sur une date précise pour ce qui est du virage de ses sentiments, d’amitié à romance. Il se souvient juste distinctement de la morsure de la jalousie quand, alors adolescents, il la regardait au bras d’autres mecs. Il se souvient, aussi, de son propre désintérêt pour les autres filles. Non pas qu’il soit resté chaste en prévision de sa très potentielle histoire d’amour avec sa meilleure amie. Il a connu son lot de flirts et même de romance, mais ça n’a jamais tenu. Il aspirait à autre chose, immanquablement, constamment rappelé à ce manque de par son amitié si complice avec Mira. Le monde fait tout simplement plus sens quand ils sont ensemble. Ça a toujours été le cas. Franchement, il n’y a là de quoi surprendre personne.
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