BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

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 the empire of winds (marran)

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Göran Falk
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Göran Falk
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Âge : 59 piges.
Occupation : Prêteur sur gage dans l'Allée des Embrumes, à Londres.
Allégeance : Aux Black Hands, pour qui il œuvre au rang de Black Thumb.
Particularité : Le bras gauche d'un mort qu'il s'est fait greffer et l'esprit de ce mort qui le possède depuis janvier 2008. Fun (non) fact, c'est Amycus Carrow.
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MessageSujet: the empire of winds (marran)   the empire of winds (marran) EmptyDim 24 Oct - 16:37
the empire of winds
juin 1975, sarek (suède)  | @marlon travers

Holger et toi êtes en train de planter les derniers pieux dans la terre quand Anja arrive depuis le camp. Elle avise les deux trolls inertes que vous avez ferrés dans l’enclos en se demandant si vous n’y êtes pas allés un peu fort, vu leur état. Holger, qui n’est pas tout à fait innocent dans l’histoire, prétexte un combat difficile et des conditions climatiques moyennement avantageuses. Anja lève le nez vers le soleil d’été qui brille haut et fort dans le ciel malgré le froid profond qui habite la pleine. Toi, tu jettes un regard à Holger, plus petit d’une tête mais plus âgé de dix ans, en te demandant où s’arrête sa connerie. À ce train-là, il va te l’exaspérer. Et personne ne veut d’une Anja exaspérée. Mais l’immense chasseresse a visiblement autre chose à faire que de tomber sur le râble d’Holger : un invité vient d’arriver, de marque, elle précise, même si son timbre transpire le sarcasme. Varg (ton père et, jusqu’à ce que quelqu’un d’autre le défie, votre chef à tous) veut que tu lui montres votre ménagerie avant le grand festin de ce soir. L’idée qu’on boive et qu’on mange à foison d’ici peu vous plaît à toi et à Holger, qui vous exclamez grassement derrière vos grands sourires, mais moins à Anja, qui sait vos vivres médiocres et les excès de Varg notoires.

Passé l’entrain (quoique, Holger continue de s’exciter tout seul en bramant une chanson paillarde entre deux coups de masse) tu demandes à la quadragénaire costaude et grisonnante ce que vient vous acheter le visiteur, histoire de savoir quoi lui présenter parmi vos marchandises. Rien, elle dit. Y vient juste pour causer, elle ajoute. T’es pas sûr de bien comprendre (et ça se voit). Anja soupire une volute blanche et balaie l’air glacial, de toute évidence contrariée par la situation. Je sais, je sais, elle conclue sèchement, mais l’père du gamin est une connaissance de Varg et y veut (elle cherche le terme exact qu’il a employé) soigner ses r’lations. Ses yeux roulent dans leur orbite. Elle finit par vous laisser, enchaînant sur une énième chasse avec Magnus qui a déjà pris de l’avance. J’espère qu’y sera plus marrant qu’le dernier, te dit Holger, reniflant dans sa barbe avec un sérieux retrouvé. L’est pas mort noyé, l’dernier ?, tu t’interroges, et Holger de répondre : bah, si, justement, l’a pas fait long feu.

* * *

En arrivant au milieu du camp, devant le gros bâtiment en bois où crèche ton père, ses femmes, tes demi-frères et sœurs, et à peu près tout le monde en temps de fête, tu vois qu’un petit groupe s’y est formé. Des curieux sont venus voir le visiteur en question, à côté duquel parle, dans un anglais très, très approximatif, ton fier géniteur (à son âge tassé, malgré son mètre quatre-vingt-dix). Ses allures barbares, que sa tunique en peau de bête ici et là rapiécé par du tissu moldu souligne sacrément, est à peu près identique à vos frusques à tous. Une marée de mauvais goût dans laquelle se distingue la silhouette soignée du jeune gars que tu détailles à ton tour, jouant des coudes et des épaules pour forcer ton passage jusqu’à lui. "Ah! My son!" Varg te présente de sa grosse paluche :  "Göran" Tu salues le visiteur sans trop d’effort, occupé à détailler ses vêtements et son allure générale derrière un petit sourire matois. "Marlon Travers", dit-il ensuite, baragouinant plus qu’il n’articule le patronyme étranger. "Göran will uh-", les babines hispides du patriarche claquent par deux fois, tandis que sa pogne mouline du vent, avant qu’il s’adresse à toi en sam du Nord, te demandant comment qu’on dit 'montrer'. C’est plus ce que c’était, le grand et fort Varg. Tu le soupçonnes parfois d’avoir atteint sa date de péremption (c’est qu’il doit bien avoir soixante-quinze piges, le vieux). Si la mort ne l’attrape pas avant, l’un de vous se chargera bientôt de le destituer. "I will show you the camp and-", tout ça, quoi. Pas que ton accent soit meilleur, mais au moins on pige a minima où tu veux en venir. "Yes, yes ", confirme le patriarche, poussant Marlon, donc, dans ta direction. Tu pivotes et l’entraînes en dehors du petit cercle formé, même si les paires d’yeux continuent de le toiser, mater, ausculter, bref, c’est l’attraction du jour. Vous vous mettez à marcher en direction des enclos, hors camp. "Ever seen a troll?", tu demandes, retrouvant ton sourire matois (impossible de savoir si tu te moques du vieux, qui en a en effet l’aspect, ou du visiteur, qui t’a l’air trop affecté pour avoir dans sa vie ne serait-ce que touché un veracrasse).


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Marlon Travers
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Âge : 51 ans (10 novembre 1956). Scorpion ascendant gémeaux, un instinct passionné et hargneux doublé d'un perfectionnisme maladif.
Occupation : Directeur du Département de la Justice Magique, membre de l'Elite, porte-parole de l'ASAP
Allégeance : Death Eaters envers et contre tout. Tu sacrifieras ta vie pour la Cause.
Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
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the empire of winds
Le portoloin te recrache au beau milieu d’une plaine absolument déserte. Tes pieds te réceptionnent plutôt bien malgré le dénivelé du terrain. Encore un peu étourdi par le voyage, tu sors une gourde recouverte de cuir de dragon et avales quelques gorgées d’eau pour te remettre d'aplomb. En dépit de la saison estivale qui venait de commencer, le soleil qui culminait dans le ciel semblait dénué de toute chaleur. Un vent glacial traversait la plaine pour venir se répercuter contre le flanc des montagnes. Tu savais déjà que tu n’aimerais pas cet endroit. Mais tu étais ici pour accomplir ton devoir, pour lui prouver qu’il avait raison de te faire confiance. Heureusement qu’elle était là, la Marque des Ténèbres encore rougeoyante sur ta chair. Tu l’avais reçue cinq semaines auparavant, et la brûlure qui épousait ta peau continuait encore de chauffer.

Resserrant ta cape de voyage doublée de fourrure ayant appartenu à quelque espèce désormais disparue, tu te diriges vers le petit sentier étroit, indiqué par Torquil. Cela faisait déjà bien des années que ton paternel était en affaires avec ces gens des montagnes. “Simplets mais pas dénués de roublardise pour autant.” C’était sa façon à lui de te mettre en garde, de t’indiquer que la partie était loin d’être jouée d’avance. Mais tu sais pertinemment que s’il les avait considérés comme une cause perdue, il ne t’aurait pas mis sur leur piste. Torquil était bien trop satisfait de te voir rejoindre les rangs de son ancien camarade de classe. Il n’aurait pas pris le risque de te voir jeter le déshonneur sur la famille.

Alors que tu progresses sur ce chemin escarpé, tout en prenant bien soin de ne pas salir tes bottes de voyage toutes neuves, il te semble soudain entendre d’étranges grognements non identifiés. Jetant brièvement un rapide coup d'œil tout autour de toi, tu reportes instinctivement ta main droite sur ta baguette magique, prêt à la dégainer à la moindre occasion. Il s’agit là de la toute première mission que tu effectues tout seul, sans aucun autre mangemort à tes côtés. Et bien que tu aies été élevé par la poigne de fer de Torquil Travers, tu n’en demeures pas moins un gamin de dix-huit ans.

Tandis que les grognements s’intensifient, tu finis par apercevoir ce qui ressemblait à un petit village fait de taudis de bois, certainement peu étanches. Et tu comprends alors que ce que tu croyais avoir identifié comme des hurlements de quelques créatures des montagnes, étaient en fait des conversations échangées dans une langue tout à fait barbare. A peine eus-tu franchi ce qui ressemblait de près ou de loin à une clôture, certainement défoncée par la neige hivernale, toute une tribu de sauvages s’empressa de venir s’attrouper autour de toi. Le terme employé par Torquil pour décrire ces gens, vêtus de frusques misérables, était tout à fait opportun. Ayant rapidement la sensation d’étouffer au milieu de toute cette populace insistante, tu redoublas d’effort pour ne pas songer à la quantité phénoménale de bactéries dont ces gueux devaient être porteurs. Ce n’était pas le moment de perdre la face et de se montrer impressionnable. Tu demeurais tout de même un Travers, particulièrement habile pour lancer toutes sortes de maléfices.

Une fois que l’essentiel du village fut postée auprès de toi, tu regrettas de ne pas avoir imbibé le col de ta cape à l’aide de ce parfum de riche, dont tu raffolais. L’odeur qui se dégageait de cet attroupement était tout à fait pestilentielle. Tu n’avais encore jamais rien senti de comparable. Étonnamment, Torquil s’était bien gardé de te faire cette petite confidence. Le patriarche, qui était en fait un vieillard guère mieux vêtu que ses comparses, s’avança dans ta direction et vint te saluer avec plus d’énergie que tu ne l’aurais pensé. Si ton père avait précisé que le bonhomme parlait anglais, il avait encore une fois omis de mentionner que l’accent du sauvageon rendait ses paroles pratiquement incompréhensibles. Néanmoins, il semblait que tu aies de la chance dans ton malheur. Le chef des pouilleux passa le relai à son fils, qui, d’après ce que tu croyais avoir déchiffré, allait entreprendre de te faire visiter le camp. Tu avais bien du mal à imaginer ce qu’il pouvait y avoir de si intéressant à voir dans les environs, mais puisque tu étais ici pour acquérir le soutien de ces gens, il allait bien falloir te plier aux convenances locales. Quand bien même l’idée d’en apprendre plus sur leurs us et coutumes te retournait déjà les entrailles.

Göran était certainement plus âgé que toi, mais vous ne deviez pas avoir plus de dix ans d’écart. Les traits de son visage rappelaient inévitablement ceux de son géniteur, mais ils n’en étaient pas dénués d’un certain charme pour autant. Tu préférais encore soutenir son regard, plutôt que de laisser tes pupilles s’attarder sur sa tenue à moitié rongée par les mites. “Yes, once. During a Samhain party at Travers Households.” Et quelle réception ! C’est à cette occasion que Torquil avait présenté ton frère aîné comme futur successeur à la tête de l’empire familial. Alors évidemment, on avait tout fait en grande pompe. On avait ramené toutes sortes de créatures magiques particulièrement rares ou dangereuses, pour impressionner les badauds. “Maybe it was a troll of yours.” Tu réponds sur le même ton que ton interlocuteur, laissant une nouvelle fois libre cours à l’interprétation quant à l’identité du troll. “Have you ever been to England?” Tu en doutais fortement, mais la politesse te contraignait à faire semblant de t’intéresser à Göran.

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Göran Falk
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Vous continuez d’avancer dans la gadoue tandis qu’il te confirme en avoir déjà vu un, de troll. "During a Samhain party at Travers Households." D’un pli de front, tu questionnes silencieusement le visiteur, comme si son idiome n’était pas la seule chose qui requérait chez toi l’alliance de tes pauvres neurones : c’est que t’as pas la moindre idée de ce qu’il raconte. Taisant pour l’instant l’avalanche de questions qui déborde de ta caboche, t’entreprends d’ausculter l’attirail avec lequel il s’est nippé. De bien belles bottes. Et une bien chouette cape. S’il n’était pas un convive, et un potentiel client, tu l’aurais probablement déjà dépouillé de son équipement. Vous devez avoir la même pointure, tu constates, et à peu près la même carrure, même si tu le dépasses de quelques centimètres en long et en large. T’aurais fière allure, tiens ! Sur lui, en tout cas, ça lui donne des airs prétentiards que t’aimes bien, malgré la prunelle moqueuse avec laquelle tu continues de l’observer (comme tout grossier personnage qui se respecte, t’as envie de rudoyer le beau et l’altier, encrasser ce qui est propre et plein d’aplomb).

"Maybe it was a troll of yours." D’une nutation, et d’un grand sourire goguenard, t’appuies l’hypothèse. "Probably!" Puisque vos clans sont en affaires. Et que t’as l’orgueil de ton père. "Have you ever been to England?" Le village est dorénavant derrière vous. S’ouvre, droit devant, la partie des enclos où stationne encore Holger. Tu fais volte-face, sans arrêter ta marche, puis penches un peu la tête sur le côté comme tu réfléchis. "Ing-land, Ing-land…" Pas sûr que ce soit sur vos terres, ça. S’il t’avait dit son pays dans votre langue, t’aurais su situer, mais ces sonorités-là ne te disent rien. "Nah…!" Pis c’est pas comme si vous voyagiez beaucoup. A part quelques comptoirs commerciaux situés dans les frontières environnantes, vous vous contentez d’accueillir les acheteurs peu regardants qui savent trouver ici de la marchandise à bon prix (après des heures de négociation, ça va sans dire). Pirouette sur toi-même, lourde et lente, tandis que t’enchaînes. "You come from Ing-land? Sah-win is a village? Yours?"

Vous voyant arriver, Holger te hèle en te demandant si c’est là le fameux invité. D’une seule syllabe, gutturale au possible, tu confirmes. Il ricane dans sa barbe et s’éloigne, la masse passée sur une épaule. "Holger", tu dis, présentant vite-fait l’énergumène qui a encore moins de manières que toi, puis de hurler "the stupid one", cette fois à son attention. Il balaie ta raillerie d’un geste évasif et disparaît dans le décor des bâtiments. Comme si un mufle n’était pas passé à quelques mètres de là (et comme si t’avais jamais aboyé à son endroit), tu reprends. "Party: it is like a feast? " L’œillade que tu lui coules n’est pas dénuée d’intérêt. T’espères bien qu’il est du genre festif, le gonze, et qu’il sait autant s’amuser qu’il sait se saper. L’odeur environnante s’est chargée de fer et d’effluences variées, plus désagréables encore que ton parfum de sueur. Vous êtes arrivés devant le fameux enclos à ciel ouvert où sont ferrés les deux trolls que vous avez ramenés avec Holger. L’oreille toujours attentive, tu sautes cependant par-dessus les rondins qui forment la clôture et atterris de l’autre côté. Petit coup de tête invitant Marlon à faire de même : et ce sempiternel sourire narquois pendu aux lippes, qui le nargue, ou le met au défi. Un savant mélange des deux, sûrement.


Dernière édition par Göran Falk le Sam 30 Avr - 11:13, édité 2 fois
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Marlon Travers
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Alors que vous vous éloignez peu à peu du village (mais pas forcément de la civilisation… à en juger par le niveau de développement de ces gens), tu n’as d’autre choix que de faire connaissance avec Göran. Néanmoins, cela s’avère un peu plus complexe que prévu. En effet, le bougre ne semble comprendre que la moitié de ce que tu racontes. Et pourtant, ce n’était pas faute d’employer un vocabulaire simplifié… Décidément, le séjour allait être particulièrement long. “Yes we can say so. My… hm… village is in England. It’s pretty big actually.” Inutile de compliquer les choses et de lui expliquer ce qu’était Samhain. De toute façon, il ne comprendrait certainement pas. Et si l’Angleterre ne lui disait rien, alors il n’aurait probablement jamais entendu parler de Londres non plus. D’autre part, tu eus la politesse de ne pas mentionner que la capitale britannique était autrement plus vaste que ce trou crasseux qu’il considérait comme son village. Il était encore trop tôt pour lui faire un tel affront. D’autant plus, qu’un nouvel énergumène venait de faire son apparition à vos côtés. Holger. Tu en avais vu des gueules tordues dans l’Allée des Embrumes, mais des sales têtes comme celle de celui-là, jamais ! "the stupid one" Tiens donc, il y en avait un de plus idiot encore que le reste du clan ? Ou ton interlocuteur était-il en vérité plus rusé que son apparence et son fumet ne le laissaient présager ? “Do you do the exact same job, you and Holger?” Après tout, tu ne savais toujours pas qui était responsable de quoi dans cette tribu de sauvages, et tu aimerais bien l’apprendre avant d'éventuellement comprendre à tes dépens que l’on t’avait refourgué entre les mains du bourreau ou de n’importe quelle autre brute.

Merlin soit loué, le dénommé Holger ne s’attarda guère et finit par disparaître, épargnant par la même tes pauvres petites narines. Tu entrepris alors d’éclairer la lanterne de Göran et de lui expliquer brièvement l’un des mots que tu venais d’employer. “A party is definitely like a feast. We have some drinks, chat with other people, and stuff like that. I bet you’d like it.” Non, certainement pas. Les soirées mondaines dans lesquelles tu évoluais n’avaient probablement rien à voir avec les festins barbares et grossiers auxquels les Falk s’adonnaient certainement. Tu n’imaginais pas un seul instant Göran au beau milieu de la haute société sorcière. Il ferait office d’animal de foire, serait la cible des pires commérages. Et si jusqu’ici l’homme et ses manières ne t’avaient pas suscité le plus grand respect, tu ne le méprisais pas au point de lui souhaiter un tel sort.

Une fois arrivé devant les trolls, tu ne peux même plus te plaindre de l’odeur de Göran, tant les monstres empestent. Voyant ton comparse franchir la clôture, tu comprends rapidement que tu vas devoir en faire de même pour ne pas te ridiculiser. Bien sûr, l’idée même de patauger dans la bouse de trolls et de salir tes belles bottes toutes neuves te rebute au plus haut point, mais si tu voulais que les Falk te prennent au sérieux, il faudrait bien faire quelques sacrifices. Tâchant de masquer au mieux le dégoût que tu éprouves, tu enjambes à ton tour les rondins qui encerclent l’enclos. Tu t’étonnes de ne voir absolument aucune protection magique autour des bestioles. “Impressive creatures! I guess you’re not the only ones interested in selling trolls, right?. How do you protect yours from other clans?” Lentement mais sûrement, tu te renseignes sur les effectifs de la tribu. Après tout, tu n’avais pas fait tout ce long chemin pour discuter créatures puantes et apprendre l’anglais à Göran Falk.

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Göran Falk
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Impressive creatures!” Un sentiment de fierté t’étreint, comme si c’était toi qui les avais pondus, ces trolls malodorants. C’est à dire qu’on se fend rarement de compliments, dans ton clan, aussi la spontanéité (que tu crois) de votre hôte te met en joie ; grandit ton sourire et fait briller tes yeux. Un vrai gamin. “I guess you’re not the only ones interested in selling trolls, right?” Sans confirmer clairement, tu secoues la tête en contournant la bête, là pour lui mater sa carrure assommée, là pour observer en coin la silhouette de Marlon qui a passé l’enclos. “How do you protect yours from other clans?” Les bottes en peau animale qui te couvrent les pieds s’arrêtent dans la boue et la merde de troll. Une main accrochée à ta ceinture, l’autre indique de l’index les montagnes qui surplombent votre camp. “The gods.” S’il est vrai que tu t’amuses de son ignorance et du choc évident (même pour toi) de vos cultures, la ferveur qui a fait bouger ton bras trahit l’honnêteté de ta foi. Votre religion est après tout celle de la montagne, et vos démiurges sont aussi cruels que l’hiver et indulgents que l’été. Certains ont des noms, des formes, et vous les priez dans vos chants, mais d’autres, que vous respectez et craignez sûrement plus, vous arrachent vos enfants dans le blizzard ou dégèlent les rivières lorsque le printemps vient.

“Sometimes they protect us. Sometimes they don’t. When they don’t, we kill what comes.” Derrière ta mine rieuse vibre une dureté animale. Y en a pas tellement eu, des qui se sont frottés à vous, encore moins sur vos terres, encore moins dans vos montagnes, mais y en a eu, et tu supposes que y en aura toujours — quoique réputation faisant, on vous fout de plus en plus la paix. “Well, not always”, tu complètes d’un souffle amusé, sans arrêter de regarder votre hôte. “We don’t um-”, en cherchant tes mots sur le sol boueux, tu t’approches de lui, “host? many people here... you are a, um-”, tu cherches cette fois le nez en l’air, plissant tes paupières, “eccentric? ... exeption!” Un grand sourire vient derechef tordre tes babines. Tout prête en effet à croire que Marlon est une exception, de la manière, curieuse et vive, que vous avez de le dévisager, de la façon, insistante et collante, que t’as de le guider dans votre camp. C’est que t’as rarement vu des types aussi fringants que lui ; tes connaissances sont à peine plus présentables que toi, à peine plus subtiles et raffinées. T’as tellement peu croisé de diables dans son genre que tu ne vois ni le mépris luire dans ses billes, ni l’intérêt forcer ses questions. T’es d’une naïveté enfantine. Le crois sincèrement curieux.

Et c’est sur cette curiosité que tu comptes pour l’achalander — déformation professionnelle. “You should take this one.” Un coup de menton désigne le troll. “I hunted it myself.” C’était pas nécessaire de le préciser, mais tu le précises quand même. “It’s big and strong. This one could easely protect your village, look.” Ta main vient palper un bout de l’énorme épaule du troll assommé, lequel remue un peu dans son sommeil en faisant cliqueter ses chaînes. Ça ne t’émeut pas d’un iota. Au contraire, tu saisis sans prévenir le poignet de Marlon et lui fais tendre le bras à son tour pour que sa paume de main rencontre le musculeux de la prise. “Its twice bigger than any troll you’ve seen, yes?” Les doigts toujours enroulés autour de son poignet, tu le regardes de côté avec une attention décuplée.
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Marlon Travers
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The gods, of course. I would be pleased to learn more about them during the dinner. I bet you have a lot of incredible stories to tell.” Le ton n’avait étonnamment rien de moqueur. Tu semblais véritablement fasciné par l’ampleur de sa foi, vis à vis d’une religion dont tu ignorais tout. Durant ton enfance, tu avais été bercé de contes et récits à propos d’esprits de la forêt et autres divinités de la nature, mais tu n’avais jamais été au contact de quelqu’un qui croyait à tout cela. Ta foi en Lord Voldemort était, à cette époque-là, déjà tangible. Tu t’en remettais à un sorcier que tu avais vu en chair et en os, de tes propres yeux. Et qui sait, peut-être que Göran avait lui aussi aperçu ses fameux dieux lors d’une chasse au troll ?

Lorsqu’il finit par évoquer les ennemis dont les dieux ne le protégeaient pas toujours, tu hoches la tête en signe d’approbation. Avant de chercher à satisfaire une nouvelle fois ta curiosité. “It makes sense. But how do you learn to control your power? Do you have some kind of school in the village?” Tu n’étais même pas certain que les villageois utilisent une baguette pour faire usage de leur magie, alors tu imaginais avec bien des difficultés qu’ils aient une véritable structure dédiée à l’enseignement. Le mode de vie de ces gens n'avait absolument rien à voir avec le tien, c’était là un constat que tu avais très rapidement tiré. “Let’s say that I am an eccentric exception then.” Pour la première fois depuis ton arrivée, tu laisses un mince mais sincère sourire venir étirer tes lippes. Tu en viens même finalement à te demander si Göran ne serait pas plus rusé que tu ne l’avais d’abord estimé. Peut-être maîtrise-t-il bien mieux ta langue qu’il ne le laisse entrevoir. Et peut-être même que son utilisation du mot “excentrique” n’avait absolument rien d’une erreur. Mais qu’importe. S’il voulait se permettre une ou deux moqueries sur ton compte, tu ne lui en tiendrais pas rigueur, du moins pour l’instant. Disons que c’était de bonne guerre.

Alors que tu franchis à ton tour l’enclos pour venir observer les trolls de plus près, tu pestes intérieurement contre Torquil. Ce n’était certainement pas un hasard s’il t’avait conseillé de te rendre dans ce village-là en particulier. Il devait bien se rire de toi en cet instant, à t’imaginer patoger dans la merde de troll du haut de tes belles bottes toutes neuves. Mais tandis que ton humeur s’assombrissait lentement, ton interlocuteur, lui, avait la mine radieuse. Fier comme un paon des Malfoy, il vint tapoter l’une de ses bestioles et entrepris de t’en faire l’article. Sauf que toi, tu ne connaissais rien au business des créatures magiques, tu n’étais ni Torquil ni Louis. Ce n’était donc pas son énorme tas puant qui allait t’émouvoir. Néanmoins, le geste qui s’ensuivit… Sans crier gare, la main de Göran se referme sur ton poignet et t’incite à venir poser tes doigts sur la peau malodorante et rugueuse du troll, qu’il avait lui-même capturé. Si tu manquas de défaillir en réalisant la chose immonde que tu étais en train de toucher, l’étrange chaleur qui émanait de la poigne de Göran semblait avoir un effet… apaisant. “Big and strong.” Répétas-tu d’un air absent, comme si tu peinais à comprendre ce qu’il se passait. Tu jetas rapidement un coup d'œil aux alentours, comme pour t’assurer que ni Holger ni qui que ce soit d’autre puisse être témoin de ta réaction quelque peu troublée. Alors que Göran resserre sa prise et t’invite à nouveau à témoigner ton admiration pour la créature, ton corps est parcouru de légers tremblements, à peine perceptibles. Le froid, sans aucun doute. Si vous vous attardiez encore longtemps dehors, tu allais finir gelé, c’était certain. Reportant finalement ton attention sur le troll, tu te décides à feindre ton intérêt pour la bestiole, qui faisait la fierté manifeste de ton hôte. “How old do you think it is?” Tu avais souvent entendu ton paternel poser ce genre de question au sujet des bestioles qu’il convoitait. Mais dans le cas présent, cette interrogation reflétait également les pensées qui s’entremêlaient dans ton esprit. Quel âge pouvait bien avoir Göran, à ton avis ? Était-il nettement plus vieux que toi, ou bien les traits marqués de son visage étaient-ils dûs aux conditions de vie abruptes qui pesaient sur ses épaules ?
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Göran Falk
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Göran Falk
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Crédit : self (av.), pynchon (cit.), fidji & jool (kdos noëls 2021/2022)
Âge : 59 piges.
Occupation : Prêteur sur gage dans l'Allée des Embrumes, à Londres.
Allégeance : Aux Black Hands, pour qui il œuvre au rang de Black Thumb.
Particularité : Le bras gauche d'un mort qu'il s'est fait greffer et l'esprit de ce mort qui le possède depuis janvier 2008. Fun (non) fact, c'est Amycus Carrow.
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"Big and strong." Göran opine. Sa paume est brûlante malgré l’air glacial qui les entoure et les neiges éternelles traînant dans le blanc de sa peau. Marlon est au contraire froid. Il le sent, là, logé dans sa main, être un corps qui s’isole difficilement de la température environnante. Göran se demande si son invité est gelé de partout. Il y a quelque chose de très raidi dans sa posture qui lui rappelle les stalactites. "How old do you think it is?" Göran ne détache pas son regard du profil de Marlon. Il est une bête curieuse qui ne se cache pas. Trop honnête pour être subtil. Après avoir longuement observé les traits racés (et donc inhabituels) du convive, il tourne la tête vers le troll en considérant très sérieusement la question. "Fifty--" Il réfléchit. Tord sur sa langue les lettres étrangères. "Fifteen." Quel drôle d’idiome que l’anglais. Ça l’agacerait d’être à ce point inculte et ridicule s’il en avait quelque chose à foutre de l’image qu’il renvoie à Marlon. Marlon sur qui la main s’attarde. "Older than you", complète-t-il assez mystérieusement, la prunelle vive et oblique.  

Une première voix féminine tonne dans leur dos, si bien que paume et poignet se détachent d’un même mouvement (Göran n’a pas eu honte, c’est à peine s’il s’est agit d’un réflexe). Une grande blonde est apparue à quelques mètres seulement, les bras couverts du sang des gibiers qu’on vient de finir d’abattre pour le grand festin. Elle dit quelques mots dans leur langue natale. Ce à quoi Göran répond en beuglant presque aussi fort qu’elle. Si ça n’était pas pour les sourires qu’ils finissent par s’adresser, on aurait pu croire à une altercation. Les présentation informelles continuent. "Petra", désigne-t-il à Marlon, un coup de menton pour toute indication, "my wife." Il a coincé ses pouces dans sa grosse ceinture en cuir et jette un coup d’oeil pensif à l’énorme silhouette de la créature assoupie. "The feast is--" Quelques moulinets de main. "It begins. Now." Göran a un rictus qu’on pourrait apparenter à de l’insolence. Un reflet d’immaturité qui rappelle que, malgré sa gueule cassée et ses chairs abîmées il n’est pas si vieux. Vingt-six ans à peine. "We can stay for--a little a--longer." Il balaie l’air d’un geste évasif, un sourire en coin pendouillant sur babines. "They don’t mind!"

Une seconde voix féminine rugit dans leur dos. Cette fois Göran s’immobile. Quand il tourne sa tête vers la nouvelle venue, ses grands airs de coq s’effritent à vue d’oeil. Une petite (tout est relatif) brune a remplacé la grande blonde et avance avec une nonchalance féline, le pas non moins agressif. Son échange avec Göran est un peu plus long. Ils se parlent moins fort et ne se sourient pas. La brune a l’air de l’agacer mais quand elle part Göran laisse beaucoup plus longtemps son regard traîner sur elle. Quand il en revient à Marlon, il est un peu penaud et très vexé. "Inga. My other wife." C’est dit avec un naturel déconcertant. Il n’imagine pas un seul instant que sa situation puisse étonner leur convive. "She wants us to come. Now." Il est évident que Göran répète les mots (et l’insistance de ces mots) qui ont été proférés par le timbre rugueux d’Inga. "She says your are uh, pretty, too." Haussement d’épaule. "She is right", avoue-t-il sans gêne, sans jalousie non plus. La suite s’achève cependant avec un léger grognement en bouche. "She is always right."

* * *

La fête bat son plein, agrémentée du festin promis par les hôtes et les réjouissances qui l’accompagnent. On boit et mange à foison, se racontant autant d’histoires exagérées que vraies, en se levant parfois sur la table de banquet, parfois en dégainant son coutelas, parfois en foutant un coup de chope dans le pif de son voisin pour gagner l’argument d’un récit. Deux animagi ours se battent dans le fond sous les hourras de leurs frères et soeurs et demi-frères et demi-soeurs, tandis que d’autres se lancent sous le porche un peu plus loin dans des défis plus ou moins mortels. Quelques enfants chahutent ici et là mais assez peu, compte tenu du nombre d’adultes.

Marlon a dû supporter d’être assis près du chef de clan toute la soirée. Noyé sous une diarrhée verbale à l’anglais extrêmement approximatif, et une haleine à l’hygiène tout aussi approximative. Des coups de patoche puissants ont accompagné les fous-rires de Varg, tantôt sous forme de poing tambourinant le bois de la table, tantôt sous forme de taloches adressées au pauvre dos de l’adolescent. Göran s’en est amusé plus d’une fois, voyant de sa place le pauvre bougre pâlir et recracher des sourires éternellement courtois et éternellement raides. Le prenant finalement en pitié, il se lève et, accompagné d’Inga et de Petra qu’il traîne sous ses bras comme de bons potes, arrive à hauteur de Marlon. "Come with us!" Petra lui met une chope pleine dans les mains, pendant qu'Inga amadoue Varg en le tartinant de moqueries taquines qui décuplent la marrade du chef.

Göran a attrapé Marlon par le coude pour l’aider à se lever. Il l’entraîne à sa suite, tandis que Petra glisse une pelisse en poil de loup-garou sur les épaules de l’anglais en commentant de quelques mots et un sourire moqueur. "She says you are too cold. And it shows." La risette de Göran fait écho à celle de sa femme. Inga les rattrape. "Pretty", répète-t-elle avec un fort accent, en jetant des regards chafouins par-dessus son épaule. "Sorry. She wanted to know how to call you." Göran est loin d’être désolé. Il est même traversé d’un rire jovial qui fait briller ses yeux bleus. Aussitôt, ses deux épouses le suivent, et leurs yeux bleus brillent aussi.

Ils se sont tous les quatre éloignés du brouhaha sans tout à fait le quitter. Dans la pièce attenante, qu’on pourrait globalement décrire comme étant les cuisines, les filles s’éloignent ici et là pour récupérer de la bouffe et de la gnôle qu’elles ramènent sur une seule et même table. Inga tire une chaise à elle et s’y assoit sans-façon, tandis que Petra prend directement place sur la table, le cul à quelques centimètres seulement d’un énorme morceau de gibier qu’Inga attaque à mains nues. Göran ramène un tabouret pour lui et un pour Marlon. "What do you think of my father?" Sa question s’accompagne d’un regard en biais. Il se sert une chope d’hydromel et ajoute. "I think he is old. And I should take his seat." Inga trinque avec lui. Petra est trop loin. Mais tous les trois se mettent à darder sur Marlon des yeux curieux. Et des sourires énigmatiques.
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Marlon Travers
DEATH EATER
Marlon Travers
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Âge : 51 ans (10 novembre 1956). Scorpion ascendant gémeaux, un instinct passionné et hargneux doublé d'un perfectionnisme maladif.
Occupation : Directeur du Département de la Justice Magique, membre de l'Elite, porte-parole de l'ASAP
Allégeance : Death Eaters envers et contre tout. Tu sacrifieras ta vie pour la Cause.
Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
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Le froid glacial, le fumet bestial et nauséabond des trolls, et cette proximité physique avec un étranger finiront certainement par avoir raison de toi, tu en es convaincu. Tu ignores encore ce qui te met le plus mal à l’aise dans tout cela, mais ce qui est sûr, c’est que ton hôte, lui, semble parfaitement s’accoutumer de ces trois déconvenues. La preuve, il continue à te faire l’article, sans même desserrer son emprise autour de ton poignet gelé. Tu écoutes à peine ce qu’il t’explique, tant tu lorgnes sur son manteau en peau de bêtes, que tu lui arracherais volontiers (afin de l’enfiler par-dessus ta pauvre cape d’hiver, bien entendu). Alors que tu luttes pour ne pas laisser tes pensées divaguer au loin, Göran relâche brusquement son emprise et reporte son attention sur une villageoise aux bras recouverts de sang, qui venait tout juste de faire son apparition. Tu ne l’avais pas entendue approcher, et cela t’inquiétait quelque peu d’avoir à ce point perdu contact avec la réalité pendant ces quelques secondes. Il était grand temps que tu t'éloignes de cet enclos miteux et que tu reprennes tes esprits autour d’un bon feu de cheminée. Ou quoi que ce soit d’autre que cette tribu apparente à un feu de cheminée. Et comme si les dieux de Göran t’avaient entendu, voilà que ce dernier t’explique que le repas était sur le point d’être servi. Il n’en fallu pas plus pour te requinquer un peu. Et alors que ton hôte fait finalement les présentations, tu salues la bougresse d’un signe de tête courtois. Bien que tu aies l’intime conviction que les gens d’ici se fichent royalement de tes bonnes manières. "We can stay for--a little a--longer. They don’t mind!" A vrai dire, tu préfèrerais nettement te diriger vers le fameux festin, histoire d’éviter de finir congelé, et surtout, d’échapper à la poigne de Göran (et à la puanteur trollesque qui te ronge les narines). Tu ignorais parfaitement ce que l’on te réservait, mais même l’idée de suivre cette femme qui te dépassait de deux bonnes têtes et qui ne sentait pas bien mieux que les trolls, ne te rebutait étrangement pas le moins du monde. Je suis un sang-pur britannique, sortez-moi de là ! Voilà ce que tu aurais pu crier, si une seconde villageoise n’était pas venue à ta rescousse. “My other wife.” Tu lèves à peine un sourcil devant cette brève description. Depuis que tu avais fait la connaissance de Göran, plus rien ne semblait pouvoir être à même de te surprendre. Plus la situation devenait étrange et absurde, plus tu commençais lentement, très lentement, à te détendre. “We shouldn’t let her wait, then.” Difficile de cacher ton enthousiasme à l’idée d’entrer dans l’une de ces baraques miteuses, que tu avais aperçues à ton arrivée, pour venir réchauffer tes petites fesses congelées. "She says your are uh, pretty, too. (...) She is right". Tu sens ton corps se raidir à nouveau à l’énonciation de ce compliment parfaitement inattendu. Ce n’était certainement pas le genre de choses que l’on se disait par chez toi, et encore moins le type de qualificatif dont on usait d’ordinaire pour te décrire. “Thank you.” Si ta peau n’était pas déjà suffisamment rougie par le froid ambiant, tu aurais fini par devenir écarlate, consumé par la gêne. Ne sachant trop que rajouter de plus, tu te retiens de complimenter Inga à ton tour, de peur que Göran ne le prenne mal. Mais pour être tout à fait honnête, tu devais bien reconnaître qu’Inga aurait pu être une très belle femme, si elle avait vécue dans un endroit plus… civilisé.

* * *

A ton retour au village, on t’avait immédiatement flanqué aux côtés du vieux, dont tu avais été contraint d’écouter les histoires rocambolesques dans un parler, que tu ne comprenais guère. Reconnaissant d’être enfin au chaud et d’avoir la chope pleine, tu avais, néanmoins, rapidement fini par t’accoutumer du tumulte ambiant et du manque de manière effarant de tes hôtes. Tu observais avec un amusement certain, et pas dénué d’une once de mépris, les combats d’ours animagi qui faisaient rage de l’autre côté de la salle. Tu en aurais des histoires à raconter à ton retour au pays ! Mais en attendant, tu continuais de te repaître pour faire honneur à Varg et son peuple (mais surtout pour éponger les litres de bière que l’on versait dans ta chope, dès lors que l’on commençait à en apercevoir le fond). Bientôt, tu sentis une douce chaleur envelopper ton visage, tandis qu’un sourire presque béat étirait tes lippes, sans même que tu n’aies à forcer. Aussi, lorsque Göran et ses deux épouses s’avancèrent dans ta direction, pour mieux t’entraîner à leur suite, ce fut presque avec enthousiasme que tu te levas et leur emboîtas le pas, une chope dans la main. Tu accueillis avec gratitude la peau de loup-garou que Petra vint déposer sur tes épaules (bien qu’il y ait fort à parier que tu le regrettes dès le lendemain matin, lorsque l’odeur aurait fini d’imprégner tes habits, et que tu serais à nouveau parfaitement sobre). Tu as à peine le temps de la remercier d’un signe de la main, que la voix d’Inga retentit dans votre dos. Son accent est presque aussi prononcé que celui de Varg, mais tu n’es pas encore ivre au point de ne pas comprendre que c’est à toi qu’elle s’adresse. Göran prétend s’excuser avant de finir par éclater de rire. “She can call me however she wants. I am on your land, I guess I follow your rules.” Et pour la première fois de la soirée, tu ris aussi.

Tu te laisses choir sur le tabouret que Göran pose devant toi. Tu observes ses épouses d’un air mi-curieux mi-amusé. Ces villageois n’ont absolument rien à voir avec les gens que tu côtoies d’ordinaire, c’est le moins que l’on puisse dire. Tu n’as d’ailleurs jamais aperçu le moindre spécimen s’apparentant de près ou de loin à Varg et ses pairs. Un léger rire s’échappe d’entre tes lèvres alors que tu imagines la mine horrifiée qu’arborerait Adèle si l’une de tes épouses venait à poser son postérieur sur sa table de réception. Mais avant que tu ne puisses poursuivre tes réflexions, Göran relança la conversation. Tu arboras brièvement une moue songeuse avant de lui répondre. “I think he knows how to enjoy a nice evening and organise a pleasant feast.” Tu n’avais manqué de rien durant le banquet. “He gave me food, beer, and told me brilliant stories. He entertained me quite well. But if you can do better, please, just show me. And maybe I’ll vote for you.” Tu n’avais bien sûr pas la prétention d’assister à leur conseil de village et de donner ta voie à un gueux que tu connaissais à peine. Tu ne savais d’ailleurs même pas s’ils avaient ne serait-ce qu’un semblant de système de vote. Pour l’heure, tu n’aspirais qu’à resserrer tes liens avec ton potentiel allié, tout en continuant à déguster les spécialités locales. “How was my father as he came here for the first time? Maybe I can also try to be a better guest than he was.”

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Göran Falk
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cw: mention explicite

"I think he knows how to enjoy a nice evening and organise a pleasant feast." Les sourires continuent de flotter sans qu’un seul, pas même celui de Göran, ne flanche vers le haut ou vers le bas. Inga et Petra ne comprennent pas ce que Marlon dit, aussi sont-elles obligées d’attendre que leur époux sorte de son mutisme pour leur traduire la réponse. Il n’en sort pas. Pas de suite. "He gave me food, beer, and told me brilliant stories. He entertained me quite well. But if you can do better, please, just show me. And maybe I’ll vote for you." Dans son silence équivoque, Göran a les sourcils qui tressautent de temps en temps, comme si, malgré tout, il ne comprenait pas tous les mots qu’articulait Marlon. Vote en fait partie. Ils ne votent pas, dans le clan Falk. Ils se battent. Jusqu’à la mort s’il le faut. "How was my father as he came here for the first time? Maybe I can also try to be a better guest than he was." Le sourire de Göran s’étire enfin sur ses canines encore relativement saines (relativement). Sa pogne ne s’enroule que plus encore autour de la chope et il se met à boire une longue gorgée d’hydromel en laissant échapper un coup d’œil oblique en direction de leur invité. Le gosier hydraté, il traduit les propos de Marlon à ses épouses, avant d'égarer son autre main vers le gibier dont se bâfre Inga pour en arracher un morceau. Elle le frappe du plat de la main. Il se regardent comme des bêtes se regardent autour d’une carcasse, à se toiser dans le blanc des yeux pour savoir qui aura le dessus, et Göran termine son geste sans arrêter de sourire. Il bouffe un bout, revenant à son interlocuteur.

Tout le long de la scène, Petra a, elle, bouffé Marlon des yeux.

"He was boring", lâche le colosse après cette interminable entrefaite. Le blond de ses cheveux luit sous la lueur des feux tandis qu’il se marre tranquillement, le menton rentré. "Not hard to be a better guest than him." Déconsidérant le respect probable qu’on doit au patriarche Travers, Göran mord dans un nouveau morceau de viande, arrache la chair en tirant des dents et du bras, et mastique bruyamment. "You do not eat very much", remarque-t-il en parallèle, considérant Marlon sous toutes les coutures, et probablement même ce qui se trouve en dessous de celles-ci. Comme souvent, sa parole est trouble, pleine d’un sens qu’il n’arrive pas, ou ne veut pas, expliciter. Il pourrait aussi bien se vexer de ne pas le voir manger plus que ça les mets préparés pour le banquet, comme s’étonner du peu de gras dont le corps de l’anglais est fait. "Eat", dit-il, trop rudement pour que ça ait des airs de proposition.

Son signe de tête a désigné la carcasse que dépiaute Inga.
Ou Inga elle-même. Qui sait.

Petra glisse de la table avec souplesse en récupérant au passage la choppe de Göran. Elle s’avance en direction de Marlon et la colle sans délicatesse contre le poitrail de l'anglais pour qu’il s’en saisisse. Il n’a pas tellement le choix. Une syllabe gutturale s’échappe de ses lèvres fines et, délaissant la choppe entre les mains de leur convive, Petra le contourne en caressant la pelisse en poil de loup-garou. Avant de s’arrêter dans son dos. "Drink", traduit Göran, qui ne lâche pas la scène des yeux. Inga grogne un rire en finissant de mastiquer sa viande, puis s’approche de son époux dont elle entoure les épaules de son bras libre. Elle fixe Marlon et Petra d’une même intensité. Les trois attendent que Marlon s’exécute. Quand c’est fait, Petra se plie en avant en laissant sa main s’enfoncer dans le col de son vêtement, pour aller chercher la chair nue de son torse en dessous. Elle est câline et féroce. Elle rit dans son oreille avant de couler un regard complice à Göran et Inga, puis quelques mots same qui les font rire aussi. Marlon est jeune. Imberbe comme le cul d’un gnome. Ses doigts sur les muscles timides de l’anglais sont cependant désireux, et la pression qui s’infiltre au fur et à mesure de sa caresse jusqu’à l’extrémité de ses phalanges donne l’impression qu’elle se l’accapare.

Quand la main volage remonte, c’est pour saisir le menton de Marlon. Elle tourne son visage vers le sien, les nez se frôlant de très près, et plonge ses grands yeux bleus dans les siens. Elle a un sourire mutin, encore un peu enfantin malgré ses allures de femme. Inga resserre sa prise sur les épaules de Göran tandis que lui-même pose une main sur sa cuisse accolée à la sienne. Ils aiment ce qu’ils voient. La tension du moment s’étire, tout juste interrompu par le brouhaha de la salle voisine. "Kiss", dit Göran, sans plus sourire cette fois, mais la voix graveleuse. Petra lui jette un regard en biais. Avant d’en revenir à Marlon. Leurs haleines chargées d’alcool s’entremêlent et sa prise sur le menton de l’anglais s’affermit, mais elle le repousse au dernier moment d’un mouvement brusque. Elle s’est redressée de toute sa hauteur, une moue querelleuse sur la gueule, et elle finit de contourner Marlon en passant devant Göran et Inga sur qui elle se jette sans finesse pour deux baisers sauvages. Elle les quitte en se pourléchant les babines, un peu de leur sang sur la lèvre inférieure.

Petra retourne dans sa position initiale, s’asseyant d’un bond souple sur la table, face à Marlon, et le toise avec défi. Ses cuisses couvertes d’un pantalon en peau animale s’écartent devant lui et tandis que ses paumes prennent appui sur la table elle éponge sa lèvre d’un coup de langue. Göran et Inga font pareil, la pulpe abîmée après le passage de Petra, à la différence près qu’ils se sont mis à sourire comme deux vicelards satisfaits. Leurs yeux quittent le profil fier de Petra pour s’en aller observer Marlon, et voir s’il osera s’approcher. Mériter qu’elle l’embrasse.
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Marlon Travers
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Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
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La lutte qui éclata soudainement entre Göran et l’une de ses épouses pour un bout de gibier t’aurait certainement horrifié quelques heures plus tôt, alors que tu venais tout juste d’arriver dans le village. Mais après tout ce que tu avais vu et surtout bu pendant le banquet, tu accordas à peine une once d’attention à la scène. En vérité, tes pensées étaient plutôt focalisées sur le visage mutin de Petra, qui te fixait du regard avec une obsession bien trop marquée pour être encore bienséante.

La remarque de Göran à propos de ton père t’arrache un nouveau sourire, bien qu’elle ne te surprenne guère. En un sens, tu enviais cette liberté qu’avait la tribu de traiter ses hôtes passés avec un manque considérable de respect. Toi aussi, tu aurais parfois bien voulu pouvoir crier sous tous les toits quel genre d’homme était Torquil Travers. Mais dans les sphères de la haute société britannique, cela ne faisait pas partie des us et coutumes.

L’alcool aidant, tu décides de donner la réplique à Göran sur le même ton.“You eat quite a lot.” Tu souris, comme pour lui signifier que la remarque n’avait rien d’une provocation et qu’il était inutile qu’il vienne lâcher ses trolls sur toi (sait-on jamais). “But you still look fit and strong. You probably have some secret workout.” Le naturel revient cependant au galop et tes bonnes manières reprennent, un instant, le dessus, alors que tu es bien loin de t’imaginer la tournure que les événements étaient sur le point de prendre.

Continuant de te fixer intensément du regard, Petra se rapproche pour te refourguer sans ménagement la chope qu’elle tenait dans les mains, avant de venir se positionner derrière toi. Si tu étais presque soulagé d’échapper à ses pupilles d’acier, l’idée de l’avoir dans ton dos ne te plaisait pas beaucoup pour autant. Alors comme pour mieux oublier tes craintes et pour attiser la sympathie de la tribu, tu t’exécutes et avales une nouvelle lampée de bière. Le liquide brut et désormais tiède te brûle le gosier, tout en t’apportant néanmoins une salve de réconfort. Aussi, lorsque la poitrine de Petra se penche par-dessus ton épaule pour mieux laisser ses mains s’infiltrer sous tes vêtements, tu n’esquisses pas le moindre mouvement de recul, malgré la surprise qui te saisit dans l’instant qui suit. Ton premier réflexe est de tourner la tête vers Göran pour mieux appréhender sa réaction. Mais contre toute attente, Inga et lui semblent apprécier à juste valeur le petit numéro que Petra te réserve. Passablement décontenancé par l’étrangeté de la situation, tu te laisses cependant palper par les doigts pressants de la seconde épouse. “Is that fine…” Tu n’as pas le temps d’achever ta question à l’égard de Göran que Petra se saisit de ton menton pour reporter ton attention sur elle et elle seule. Alors que tes pupilles sont contraintes de se plonger sur son visage, tu en observes les traits d’un regard embrumé par l’alcool. Il t’est alors absolument impossible de lui donner un âge quelconque.

La nouvelle intervention de Göran dans ta langue natale résonne presque comme un ordre cinglant, qui te désarçonne encore un peu plus. Etais-tu véritablement censé embrasser son épouse devant ses yeux ? Était-ce là un test ou bien une sorte de fantasme, qu’il désirait assouvir ? Tu étais à peu près certain que Torquil ne s’était jamais adonné à pareille coutume. Mais les affaires sont les affaires, n’est-ce pas ? Alors que tu es sur le point de franchir le pas, Petra te repousse soudainement en arrière pour fondre sur Inga et Göran. Tu observes leur échange fougueux, les yeux écarquillés d’un mélange de surprise, mais aussi d’envie, alors que tu sens une chaleur enivrante naître dans tes entrailles.

Lorsque Petra revient s’installer sur la table, les jambes écartées face à toi, tu décides finalement de prendre ton courage à deux mains, pour honorer tes hôtes et leurs traditions. L’alcool aidant (bis), tu décolles ton postérieur du banc et te penches en avant pour venir poser une main sur la cuisse de Petra, et saisir de l’autre l’arrière de son crâne. Son haleine chargée d’alcool vient se faufiler sous tes narines alors que tu l’attires vers toi. L’image de la jeune femme embrassant, tour à tour, Göran puis Inga, ne cesse de tourner en boucle dans ton esprit. Ton tour est venu, Marlon. Tu laisses finalement libre court à ton désir de s’exprimer dans le baiser dont tu la gratifies. Tes mains se font petit à petit plus avides, plus insistantes. Tu fais remonter tes doigts le long de sa cuisse, jusqu’à arriver à sa chemise en peau de bête, sous laquelle tu te fraies un chemin. Galvanisé par le contact brûlant de sa peau contre la tienne, tu détaches un instant ton attention de Petra, pour te retourner vers Göran et Inga. “You should come closer if you want to watch.” Un élan de provocation, dont le Marlon tout juste sorti de l’adolescence n’était pas encore coutumier. Ta première fois à Hogwarts n’avait absolument rien eu à voir avec la partie fine qui était sur le point de se jouer ce soir à mille lieux de ton habitat naturel. Et c’était peut-être bien là le rite de passage vers une sexualité débridée, dénuée de tout complexe.
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