NEW ORDER

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nom prénom(s) »
vaporeux d'insidieuses réputations, tantôt maudits, souvent vilipendés, les syllabes croassent de leur sépulcral emblème de suie. Magiciens funèbres noyés dans une mer de tourments, on leur chuchote un ancestral héritage de nécromanciens. Leur sillage embourbé des algues nauséabondes de leur lointaine Russie, ils empestent le défaitisme et la turpitude. ; née Karkaroff, tout son être vibre d'une consonance des plus puritaines. Le port de tête arrogant qui fait s'incliner l'échine farouche sous les velléités familiales d'un arbre majestueux d'ancêtres. De ce clan dont elle partages tous les préceptes et les traits caractéristiques, la phonation claque au palais d'un redoutable renom ainsi que d'une ombrageuse condamnation

lettres de noblesse, elles tremblent de colère, imprégnées du courroux d'anciennes velléités. Sa mère avait espéré une femme forte, guerrière des sphères, conquistador des territoires ; n’a-t-elle pas eu tout ce qu’elle voulait? Apanage des plus grandes sorcières du tournant du siècle, la Démone a hérité d'un prénom lourd de conséquences pour une progéniture dont on en attend tant. Aînée de la couvée, elle est cette progéniture précieuse pour la généalogie, promesse d'avenir aux cœurs des anciens. Anastasia, l'ébullition, la colère. Legs d'une tradition duquel elle aurait fait sauter l'accent suave, dans la bouche des locuteurs anglophones. Son baptême à pour inspiration la déformation de la mythologie grecque. La Belle. La Maudite. La Démone.

surnom(s) »
encours.

date de naissance »
ainée de la nichée, comparée volontiers à la couleuvre éclos dans la nitée d'un corbeau, ses primes hoquets ont été l'écho des cauchemars des portraits devanciers sorciers, comme il est d'usage de naître chez les Black. L'arrière goût d'une fin d'été pour apanage de l'existence et le mutisme pour seule célébration. Elle ne le fête plus, ne le souligne pas. Puisque dans les soubresauts de la réalité, elle a vu son monde s'effondrer.

la personnalité immuable, civile se pavanant dans cette sensation de la fleur de l'âge. L'ondoiement d'un quatuor de saloperies qui jonchent le sillage, elle profite d'une quarantaine avant les remords d'une crise existentielle. Corde autour du cou, parfois, c'est un compte à rebours, tout le temps. La sclérose qui menace de se voûter, l'entité soumis aux intempéries du monde. L'idée de mourir qui la guérit du mal.

origines & nationalité »
apatride maternelle voilée sous l'adoption parfaite des mœurs anglaises, aux racines nébuleuses d'une Europe de l'Est lointaine. Lignage matriarcale, aux métissages mêmement d'origines, les Petroff (famille maternelle) résonnent aux gorges déployés d'une pulsion lointaine. Élitisme, ils ne pondent que les meilleures graines, auxquelles il est aux femmes de détenir le bourgeon.

enfant d'une idéologie sorcière puritaine, elle a toujours portée la Russie à bout de bras, du bout de la langue, jusqu'à l'élégance des manières. La richesse dans les manières, le nid tissé dans la grasse et la suie d'une modalité putride et gangrenée. Puisqu'aux relents nauséabonds de la campagne demeure Londres, la sale, la polluée. Orne ses songes les plus patriotiques la beauté historique.

pureté du sang »
toujours pur, tel est la sentence des Maudits qui, à défaut d'une honorabilité contestée, s'échinent-ils à défendre leur honneur. Elle est fille de la maison Karkaroff et s'en présente impérialement, comme pour mettre la pureté de son essence en évidence. On sait qu'il n'y a pas carmin plus magique que le sien.

métier/études »
la jurisprudence secrète, maintenue liée d'obligations sournoises, le spectre de la Sorcière qui hante les corridors du Département des Mystères. Sacrée langue-de-plomb, elle est se parangon de vertus aux mœurs incorruptibles. Labre muté en une rixe insidieuse, elle est ce sphinx garant du silence duquel on ne saurait l’astreinte.

l'engeance qui lui coule dans les veines, réclamée par le Serpent enjôleur feinté des plus grandes appétences, les propensions de fille de Merlin observées et admonestées de ses enseignants, promise à grandes choses.

orientation & état civil »
cataclysme d'effervescence, goinfre lubrique, carnassière des suaires, tout en son palet à son charme. Tout a sa saveur. Goûte à tout, la sexualité quel quelle soit, la panse raffole de tous les mets et se repaît gloutonnement sans distinction de genre ou de sexe. Des pauvres choses fragiles, des fauves affamés aux atypiques délaissés, elle s'harasse entre leurs cuisses avec tous les droits de la Bête qu'elle se croit être.

elle se guigne d'un célibat outrancier, relique précieuse pour la postérité, farcie de remontrance dans son indépendance. Façonnée de menottes, l'aspirant d'un autre fatum que la maternité. Alors rares sont ceux et celles qui savent soutenir la meurtrissure de son ignescence. La sainte horreur des entraves à l'anathème des revendications, le sillage est jonché des restes calcinées de ses hyménées consommées, rongées jusqu'à l'os, pour s'en curer les dents.

camp »
la phonation parle d'elle-même, Karkaroff, toujours et à jamais, le serpent du Seigneur des Ténèbres aux pieds de leur arbre, n'en témoigne que la marque qu'elle arbore fiévreusement au poignet désigné.

baguette »
la flèche de cornouiller, puissante mais délicate, est l'écrin emballage d'une épine de la crinière d'un nundu, goupillant d'un mauvais tempérament à l'instrument. Chuintant à la dégaination, la baguette est puissante sur les sorts et enchantements, mais fume et menace de désobéir lorsque surmener. Taillée des propres paluches d'Ollivander lui-même, l'aiguille mesure approximativement vingt-huit (28) centimètres et le manche est incrusté de quartz rouge (dont l'on dit les propriétés favorables aux enchantements et malédictions).

patronus »
lorsque conjuré, la psyché ne dégueule plus que voraces noirceurs. Mince filet argent, elle est prédatrice du moindre éclat de joie; dans la nuit, plus rien ne luit, que scintille faiblement la néantisée anonyme. Fut en des jours plus glorieux où se métabolisait une énorme acomantula, pattes levées, dont parfois, la toile vient encore chatouiller la toile sommée.
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épouvantard »
muse de prédilection d'une flopée d'épouvantards et fantasme détestablement désiré d'autant de détraqueurs inassouvis, ses propres cauchemars tendent, cependant, à la rattraper. sujet aux impermanences, la mort pour finalité absolue, le palpitant est devenu atone. Alors l'épouvantard présenté manque d'imagination et se change aux grès de ses volontés. Ce n'est pas qu'elle ne soit plus effrayée, mais les monstres changent comme girouette en plein vent et ses cauchemars aussi.

particularité(s) »
l'obstination au cœur des velléités de l’aspirante jadis, les préceptes de l'enseignement fourrés dans le crâne d'une quizaine. Deux décades à voir la carne se métamorphoser, la panse qui vrombit des assauts instinctifs bestiales, un sombre pennage qui lui remonte dans le gosier comme le dégueulis d'un suintement plus obstrué encore. Bout d'ondine désireuse d'impressionnée, adolescente aux ambitions démesurées, l'apprentissage commence clandestinement à la faveur des vacances scolaires. Attendant l'orage, rituel superstitieusement mené, jeunette trépignant d'impatience. Pennage devenu seconde peau, la métamorphose qui lui suinte par les pores, elle minaude, ronronne et feule, goinfre de la satiété libertine des douceurs crépusculaires. La suie velouté à la robe, le corps qui s'occulte dans la noirceur tapineuse. Ondulant dans les hautes herbes aux clochés escaladés, entraînée par la foulée puissante de ses pattes, elle n'a jamais connu sentiment aussi grand. La chatte noire superstitieusement maudite, les moustaches comme des branches prêtent à pourchasser les secrets épiés.

tempérament »
captative. + retorse. + matoise. + insulaire. + punitive. + féale. + jalouse. + diserte. + libidineuse. + opiniâtre. + altière. + instinctive. + prompte. + carnassière. + ignée. + probe. + tacticienne. + farouche. + privée. + tourmentée. + léthifère. + dramatique. + sybarite. + épicurienne. + indolente. + scénique. + hargneuse. + grimacière. + fielleuse. + emmiellée. + guindée. + opportuniste. + agioteuse. + sourcilleuse. + bourgeoise. + autolâtre. + féline. + minaudeuse. + précieuse. + oisive. + joueuse. + sobre. + rétive.

riddikulus »
le courage scandé, les cauchemars aléatoires se déforment, se désagrègent et s'effacent pour se changer en la répugnance insignifiante d'un gnome de jardin. Chétif, il s'enfuit, emportant avec dans la maladresse de la jonché les objets à sa portée.

salle sr demande »
muchée, presque toujours planquée dans les viscères de Poudlard, elle ne l'a jamais trouvé. Rumeurs assaillantes d'un havre, endroit petit et abrité, elle s'en serait contentée. Concavité sanctuaire, l'école ne lui a jamais vomit la chance d'y nichée.

amortentia »
un parfum d'automne, de cannelle et du bois qu'on ferait brûler dans la cheminée. Remembrances olfactives de sa prime enfance.

miroir de risèd »
en diapason d'une revendication souterraine, la renommée saluée des exclamations à la solde de son succès. La gloire exsuder d'une couronne jalousement préservée, chienne adulée de Souverain de l'obscurantisme. Fille de la Magie, alors, l'essence purifier par le sang souillée d'une société gangrenée.

mais plus encore? »
préfère les activités du soir aux occupations diurnes. + sursaute aux exclamations trop bruyantes. + lorsque stressée, elle fait ce cauchemar où elle cherche frénétiquement un objet sans le trouver. + est effrayée par le son du ver qui éclate. + a pour habitude de froisser le nez lorsqu'elle est prise en défaut. + on dit de son sourire qu'il est communicatif et enjôleur. (à tout de moins, quand elle fait l'effort de sourire). + a toujours pensé que le jeu de bavboules étaient le pendant intellectuel du Quidditch. + par peur des hauteurs, elle préfère transplaner que voler. + ne supporte pas les plumes à écrire de mauvaises qualités. + son chat chassait les elfes de maison employés à Poudlard. Rapidement, il a été confiné à la salle commune de Serpentard. + trouvait les cours de divination particulièrement ridicules et ennuyants. + a ce besoin irréprimable d'éternuer après chaque repas. + n'a jamais cru au coup de foudre. + prend superstitieusement le thé, tous les jours, aux alentours de 14h27. + nourrit une aversion certaine pour les elfes de maison et toutes autres créatures magiques. + exècre toutes ses tentatives de retrancher les syllabes de son prénom. + ronronne lorsqu'elle se sent satisfaite de quelconque situation. + n'aime pas être mouillée. (à l'exception de ses bains bouillants qu'elle affectionne tout particulièrement). + ombre à ses pieds, se prélassent mollement les somptueux pennages de deux fléreurs dont le scintillement du pelage au coin du foyer rappellent la volupté d'une nuit sans étoiles. Pléione et Oenone qu'elle les nomme, non sans malice, tant les félins ressemblent, par leur tempérament calme que prétentieux, imposer l'ordre et le calme à quiconque qui, en leur présence, se tarderaient de l'irréfléchie envie de lancer les hostilités. Les gardiennes, dit-on, ne quittent jamais leur maîtresse. + est allergique aux pivoines. + le vin de sureau et celui qu'elle préfère entre tous les autres. + raffole de la confiture d’airelles. ses elfes de maison cuisine la meilleure dans tout l'Angleterre. + sait jouer du piano (et ses doigts se rappellent du fouet de baguette que lui claquait sa mère si elle commettait une erreur). + il y a une souvenance de son adolescence qu'elle chérit tout particulièrement, un beau jour estival, durant lequel elle s'est éprise du plumage d'un jobberknoll voltant par delà la fenêtre. + ne porte que des vêtements sobres aux teintes sombres. + en proie à des insomnies chroniques, elle est forcée d'ingurgitée des potions de sommeil sans rêves depuis quelques années. + ne lit plus les absurdités du daily prophet depuis plusieurs années. + ne fait pas confiance aux banquiers et aux artistes. + les choses du monde ne semblent pas l'atteindre. elle porte au visage un masque tantôt détaché, tantôt arrogant, parfois froid comme la glace. soigneusement, elle choit les affaires auxquelles elle décide de s'intéresser. + sa foi en la magie n'a d'égale que sa ferveur pour sa famille. + enrage d'être cantonnée à un rang secondaire parce qu'elle est une femme alors que tant d'hommes de pouvoir sont faibles et pusillanimes. De fait, la passivité et le manque de latitude que lui impose son sexe l'irritent au plus haut point. + n'a que mépris pour la faiblesse et se fait fort de savoir la déceler. +

aime »
l'odeur du bon tabac. / le goût amer du chocolat. / les études de Chopin et le prélude in E-Minor (op.28 no. 4). / la couleur rouge (bourgogne). / la couleur noire. / s'éclairer à la lumière de chandelles. / les rayons du soleil sur peau un matin froid d'automne. / les livres d'entomologie de Jean-Henri Fabre. / la propreté. / l'ordre. / les papillons de nuit et les coléoptères. / beurre. / les Dinner Parties à la Russe. / la poésie française. / la quiétude procurer par un thé d'après-midi. / l'odeur de l'argile. / la verrerie chinoise et le cristal. / l'odeur d'un pain fraîchement sortit du four. / un bain chaud. / des gants de cuir. / les fléreurs. / la musique d'Offenbach. / les surfaces douces et duveteuses. / la soie. / la sensation d'un peigne dans ses cheveux. / le lait. /

n'aime pas »
les esclaffassions trop bruyantes. / la couleur blanche. / les sourires aux dents trop longues. / le café américain. / le thé américain. / whatever qui serait américain. / les saucisses de porc. / les anguilles. / tourte à la viande. / la musique trop forte. / les lumières électriques. / la chaleur. / les foules. / la pollution sonore. / la vulgarité. / les hommes âgés. / de la tapisserie dorée. / la musique moderne. / l'odeur du goudron et de l'huile. / les champignons. / être touchée sans qu'elle ne le veuille. / les espaces clos. / son père. / les moustaches. / les visages trop rouges. / les germes. / les elfes de maison. / les chiens. / les boules de poil. /

\!/ À savoir que la chronologie qui suit est laissée floue par endroit, de façon volontaire, afin de faciliter l'intégration future et potentielle d'événements marquants, de liens et d'autres circonstances. \!/

| août 1966 |
(naissance) aux simulacres d'une adresse monacal se joint le pleurnichage de l'impétueuse Héritière, aux sonnailles d'un typhon, duquel dit-on, elle hérita de l'ombrageuse tempérament. Dans une nourricerie qui schlinguait la mort, les roses et le sang, suspendue aux bras glacials du géniteur pour l'inspecter de la tête aux pieds, prêt à la jeter aux moindres signes de défectuosité. C'est qu'aux bouts d'heures interminables souffrances de la Mère naquit enfin à l'expulsion des entrailles une première fille, aux témoins des premières protestation, une tapisserie de fleurs qui ne font que rappeler le malheur.

→ Millishka Petrova (de la famille Petroff) meurt quelques heures seulement après la naissance de sa fille - sans qu'elle n'eut la chance de la tenir dans ses bras. Soeur cadette de Dragomir Petroff, son corps est rapatrié en Russie. Ni Igor, ni la petite Anastasia n'assisteront aux obsèques de Millishka.
→ au tournant de l'an 1967, Igor prend en secondes noces Ielena Koneva.
→ naissent successivement : Mishka, Lyuda & Kolya, ses trois frères cadets.
→ est élevée par Ielena, qu'elle considèrera comme sa mère. Cette dernière lui enseigne l'étiquette, la féminité ainsi que d'autres tâches stéréotypiquement réservées aux femmes de bonnes familles. Douce et aimante, Ielena est patiente et se montre d'une grande affection pour sa demi-fille.
→ est sévèrement puni par son père lors du moindre échec ou erreur. Considérée moindre à ses yeux en raison de son sexe, Nastya redouble d'effort et de détermination en recherche de la validation de son père (qu'elle n'obtiendra finalement jamais).
→ ne connaîtra jamais la famille Petroff, bien qu'elle se sache liée à celle-ci.


| septembre 1977 à juin 1984 |
(scolarité) aux prophétisations prestigieuses de la sombre couronne, l'ichor précieux de deux patronages ayant mêmement grêlé corps et psyché, la postérité précieuse farcit d'honneur et droiture. Avec pour héraldique les écailles du serpent, la Pupille satisfait-elle aux assai exigences de ses enseignant.e.s les exploits de la magie. La phonation du baptême qui prône de lui-même la supériorité de la Sorcière, l'illustre réputation qui continue de briller au scintillement d'un blason duquel elle s'identifie complètement.


→ Ielena Karkaroff décède en 1983. Le chagrin est immense au cœur de Nastya.
→ décide d'apprendre à devenir une animagus en septième année, toujours dans ce but ultime de satisfaire les exigences draconiennes de son père.
→ s'obstinera à refuser tous les prétendants présentés. Férocement attachée à son célibat, elle est déterminée à se voir grandir sans un homme pour la paterner.


| juillet 1984 - aujourd'hui |
(le Ministère de la Magie) la réputation vantée d'une jonchée de mérites ministériels, la phonation qui lui sauve encore bien des tracas. La considération poussée de l'ancestrale renommée, la Démone surpasse sans doutes plus qualifiée pour seuls motifs d'une ascendance puritaine protégée. Confiée aux mystères de secrètes expéditions, la langue scellée à la magistrature qu'elle a juré de préserver.

→ Igor Karkaroff décède en 1996. La même année, Nastya prend la marque, son père ayant toujours refusé que sa fille ne gonfle les rangs du Seigneur des Ténèbres (la jugeant indigne de lui). Nastya fera ses preuves à de nombreuses reprises, son parcours prometteur lui attirant les faveurs de plusieurs autres membres de l'Armée des ténèbres.
→ refusera férocement tous les prétendants que ses frères lui présentent. Mais s'entichera secrètement de plusieurs femmes sporadiquement fréquentées.