BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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Charybdis Kang
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Charybdis Kang
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Âge : environ vingt-sept ans, même si son corps vieillit plus lentement et conserve l'apparence de ses vingt ans.
Occupation : Lion des Warlocks, un gang dangereux et sur la sellette et qui va très mal depuis qu'ellen a tragiquement pris la tête.
Allégeance : les Warlocks.
Particularité : demi-vélane; magie sans baguette confirmée; occlumens; loup-garou. damn.
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paris hepburn
CARRIE WASN’T LOVED. CARRIE WASN’T LIKED. EVEN AMONG HER OWN MEN, WHO WOULD FOLLOW HER OFF A CLIFF, THERE WAS THE UNEQUIVOCAL CONSENSUS THAT CARRIE WAS, AS VERDI HAD ONCE DESCRIBED HER, A CAST IRON BITCH, THAT IT WAS A VERY BAD IDEA TO GET ON HER BAD SIDE, AND THAT AS FOR HER GOOD SIDE, SHE DIDN’T HAVE ONE
tw: mention de drogues, d'addiction, anxiété, prostitution forcée, etc

La routine bien rodée de Carrie est en train de se casser la gueule - un énième dérapage horripilant qui ne fait que jeter de l'huile au feu de son état général nerveux et anxieux.
Elle aimerait pouvoir blâmer quelqu'un (Martin ou Kamala viennent à son esprit rapidement, ils sont après tout au centre de tous ses cauchemars ces jours-ci, depuis l'annonce de leurs fiançailles) mais même elle peut faire l'effort de se rendre à l'évidence: il faut qu'elle arrête de fumer. C'était bien plus simple de consommer au Tuskers, lorsqu'on lui demandait simplement de passer de sa chambre personnelle à sa chambre de travail et d'écarter les jambes; c'est un peu plus difficile quand elle a tant de choses à gérer. Le gang, ces fameuses fiançailles, le Syndicat qui est en train de lui demander des comptes, l'Alberich, la pression constante à l'idée qu'Engel se cache dans le moindre recoin, Bao--

C'est donc d'une humeur massacrante qu'elle débarque au Dancing Phoenix. Elle y rentre comme une reine en son fief. Les Dogs présents se redressent sur leurs séants, le manager prépare la fiche de revenus de la soirée précédente et une terribl atmosphère pesante est jetée sur la pièce principale alors que les yeux de la demi-vélane balayent le cabaret avec humeur. Elle s'approche de Maxim quand il lui fait un signe de main. "Did you get my Howlers? - The five of them, yes." Petits yeux cernés et doigts tremblants, Carrie s'assied en face de lui et quelques battements de coeur plus tard, boit d'une traite le café serré qu'on vient de lui apporter en toute hâte. "You look like shit. - Shut up. - You really need to stop smok-- - Shut. Up." Carrie repose sa tasse d'un mouvement brusque. "So, where's she? - Went to talk to Kamala upstairs. She's downstairs right now. With Stan I reckon." Carrie renifle. "Send her up when she's done, and let me know when Jin comes in. And bring more coffee."

Carrie ignore le regard critique de Maxim sur son visage blême tiré par le manque de sommeil et se relève pour retourner au bureau qu'elle partage avec Kamala, heureusement partie entre temps. Elle soupire en s'asseyant sur son siège.
Une chose de moins à régler - Paris. Elle l'a cherchée obstinément pendant des mois. Au début, elle demandait de l'aide à Stan et à Verdi en multipliant les rituels de divination - comme ils l'avaient fait pour la NSFW -, tout ça en vain. Elle avait fini par arrêter de leur demander, préférant opérer seule. Toutes les semaines, sans faute, le samedi à minuit, elle sortait sa carte de l'Angleterre avec l'opale précieuse de divination et incantait, pendant une heure ou deux, à la recherche de Paris. L'opale ne s'arrêtait jamais. Introuvable. Disparue. Morte. C'était ce que tout le monde s'était dit. Carrie n'avait pas pour autant arrêté ses rituels.

Quand la poignée de la porte fait son déclic, elle s'éclaircit la gorge et se redresse sur son séant, comme un automate qu'on vient de rebrancher sur le courant. Combien de temps est-elle ainsi restée immobile? Elle se sent confuse et fatiguée, vulnérable, comme une plaie encore ouverte prête à saigner à tout moment.
Mais quand Paris apparaît dans l'encadrement de la porte, Carrie est aussi impavide que d'habitude, blême et glaciale, arquant les sourcils dans sa direction comme toute salutation. "Well, well, well, look what the kneazle dragged in." Carrie pose ses deux mains sur son bureau pour arrêter ses doigts de frémir, et ne lâche pas Paris du regard, essayant de discerner si il s'agit bien d'elle ou d'une - énième - tromperie. "Would you believe me if I said I'm in fact disappointed that your ass is not dead and buried in a ditch somewhere?"


Dernière édition par Charybdis Kang le Lun 1 Nov - 19:24, édité 1 fois
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Paris Hepburn
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Paris Hepburn
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Âge : 28 ans (14/02/1979) même si elle a l'air d'en avoir presque 10 de moins (merci la Potion de Glamour (Non.))
Occupation : Dog des Warlocks, dealeuse de Spitfire, fouteuse de merde professionnelle
Allégeance : Les Warlocks et elle même.
Particularité : Une demi-harpie qui fait de la magie sans baguette.
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TW pertes de mémoires, de repères (mention) self-harm (mention, implicit), drogues (mention), manque (implicit)

Dès que Paris croise le regard de Maxim, elle sait de quoi il s'agit. Et l'appréhension revient tout aussitôt. C'est pour ça qu'elle est là. Elle sait qu'elle ne peut pas y couper et, de toute façon, elle ne veut pas y couper. Elle se pose trop de questions, ignore trop de choses, et retrouver sa vie est la seule chose qui l'intéresse pour l'instant parce qu'elle ne veut plus penser à ce qu'elle ne sait pas, ce qu'elle a oublié. Mais pour y arriver, d'abord, elle doit passer par Carrie. Alors c'est sans bronché qu'elle suit Maxim, sans qu'il ait besoin de dire quoi que ce soit parce que prétendre qu'elle n'a pas compris serait une insulte pour tous les deux.

Plus ils se rapprochent du bureau, plus Paris se tortille, mal à l'aise. Elle a l'impression d'être en tort et elle déteste ça parce qu'elle sait qu'elle n'a rien fait, qu'elle n'y est pour rien. Mis à part peut être de ne pas être aller voir Carrie immédiatement après être revenue. Elle sait que c'était idiot de sa part, ne comprend toujours pas pourquoi elle a fait autrement d'ailleurs (c'était un choix impulsif, l'état dans lequel elle se trouvait à ce moment loin d'être optimal pour affronter Carrie), mais ce qui est fait est fait et elle ne va sûrement pas s'excuser pour ça.

Quand ils arrivent enfin, Paris se redresse, lève la tête, et bombe presque le torse. Elle n'est que l'ombre d'elle même, pas maquillée, pas coiffée, et vêtue d'un survêtement froissé, mais il est hors de question de montrer le moindre signe de faiblesse. Elle ne sait déjà pas vraiment à quelle sauce elle va être mangé, autant ne pas en rajouter.

Maxim la laisse entrer seule mais cela est loin de la déranger. Nombreux sont ceux qui n'aimeraient pas se retrouver seuls avec Carrie mais Paris est loin d'en faire partie. Elle la connait. Peut être pas mieux que personne, mais assez pour lui tenir tête. Et de toute façon, leurs discussions sont toujours mieux sans témoins.

"Well, well, well, look what the kneazle dragged in." La tension est là, sous les ongles de Paris. Ses veines vibrent presque d'anticipation. Elle a l'impression d'avoir pris du Spitfire et cette idée lui rappelle à quel point elle est sobre et cela ne fait qu'augmenter un peu plus le défi dans son regard. Parce que Carrie ne l'est plus, elle. Sobre. Cela a beau faire des mois qu'elle est partie, Paris n'a absolument pas oublié le sujet qui a semé la discorde au sein des Good Children. "Missed me?" Paris demande en s'asseyant sans vraiment y être invitée. Elle adopte consciemment une posture nonchalante, détendue, les mains croisées sur l'abdomen et les jambes tendues devant elle. La provocation trop facile lui venant bien trop naturellement pour qu'elle s'en empêche. Pour quelqu'un d'innocent, elle est loin de le paraître mais de toute façon, est ce que l'innocence est vraiment un mot qu'on peu lui décerner ?

"Would you believe me if I said I'm in fact disappointed that your ass is not dead and buried in a ditch somewhere?"

Les paroles de Carrie la font sourire et elle continue sur sa lancée, prête à montrer que ces derniers mois n'ont eu aucun effet sur elle. "Well, it's still pretty early," elle répond, en regardant ses ongles. Ils sont cassés, abimés, sales. Elle a envie de se les arracher. "I suppose that means you don't know where my ass was?"

Paris en fait des conneries, ça elle le sait. Mais elle n'a jamais cru que cela pourrait un jour pousser Carrie a faire quelque chose d'aussi radical contre elle. Elle ne le croit toujours pas, d'ailleurs, mais vérifier ne peut pas faire (plus) de mal.
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Charybdis Kang
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Charybdis Kang
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Paris sourit, crâneuse comme toujours. Elle n'est pas maquillée, mal fringuée, des cernes noirs sous les yeux - l'ombre d'elle-même, et Carrie ne se souvient pas de la dernière fois qu'elle l'a vue comme ça depuis leur ascension. Elle lui fait pitié. Carrie n'a jamais été aussi contente de la voir.

Son visage reste fermé - évidemment -, sa voix désintéressée - évidemment - et son regard distant - évidemment. Carrie n'a jamais été du genre sentimentale, encore moins avec les Warlocks, encore moins avec les good children - elle mourrait avant d'admettre qu'ils sont la seule chose qui compte à ses yeux sur cette Terre, et qu'il n'y a rien qu'elle ne ferait pas pour eux.
Et encore moins Paris, avec qui elle a une relation inégale, complexe et difficile, teintée de violences, d'insultes et de mesquineries cruelles, où elles se battent constamment en duel pour savoir qui aura le dessus l'une sur l'autre sans distinction. Carrie méprise la combativité de Paris. Carrie ne saurait pas quoi faire sans la combativité de Paris.

"Well, it's still pretty early." Cette remarque aurait eu le mérite de recevoir un reniflement amusé mais pudique en temps normal; cette fois, Paris hérite simplement d'un regard un peu vide, le genre qu'elle adresse aux tocards qui essayent de la lui faire à l'envers au quotidien lorsqu'ils lui font perdre son temps. "I suppose that means you don't know where my ass was?" Carrie est passée pro dans l'art d'avoir l'air vide. Mais elle s'y applique tant que ça se voit: son expression devient si fermée, ses yeux si distants, son visage si détendu, qu'il ne faut pas être un expert pour deviner qu'un volcan est en train de se réveiller sous la surface. Son désintérêt glacial est toujours si parfait qu'il ne peut que être faux, surtout pour quiconque la connait et sait à quel point Carrie est toujours sur le point d'exploser, d'une manière ou d'une autre.

Aux good children, Carrie réserve toujours la colère flamboyante qu'on lui connait si bien. Les cris et les insultes, les diatribes acides et les hurlements, les tasses qui se brisent quand elles ne volent pas au visage d'autrui, l'air qui se charge d'ozone et la magie qui déraille. Parce qu'elle n'a jamais été capable de ne pas se laisser submerger par ses émotions autour d'eux.
Aux autres, Carrie offre sa colère glaciale et placide, cruelle, celle de la Fox qui aurait vendu le monde entier pour sa propre survie, qui aurait tué quiconque se trouvant sur son chemin - et qui, au final, l'a fait. Les autres n'ont jamais eu droit à son coeur.

Elle n'a jamais tenu un good children à bout de bras autant que Paris en cet instant. Elle ne daigne même pas répondre à son accusation voilée, qui lui donne pourtant envie de se jeter sur elle et de lui arracher les yeux. Elle sait qu'elle ne les traite pas correctement, mais Carrie se retrouvera toujours frustrée, tremblante et furieuse, à l'idée qu'ils puissent penser qu'elle leur veut du mal.
À la place, Carrie caresse de la paume le cuir bordeaux de son bureau d'un air distrait. "My patience is running thin." Ses doigts martèlent l'acajou lustré d'un tac-tac-tac-tac sourd et, comme si c'était un appel, Maxim pénètre dans la pièce pour venir déposer un plateau de café sur la desserte à côté de Paris. Carrie ne lui adresse pas un regard, occupée à observer sa manucure rouge sang, et relève les yeux vers Paris une fois qu'il est parti. "You better start talking now. Cut the bullshit."
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Paris Hepburn
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TW Pertes de mémoires

Paris ne quitte pas Carrie une seule seconde des yeux. Elle la fixe de son regard, attendant un signe, une réaction, n'importe quoi qui laisserait entrevoir ce que Carrie ressent. Mais rien. Elle ne voit rien. Et ça... ça c'est pire que tout. Parce que comme n'importe qui qui connait un tant soit peu Carrie, elle sait ce que cette distance, ce regard glacial veulent dire. Paris a été relégué au même rang que les autres, la pire insulte que Carrie puisse lui infliger.

"My patience is running thin," Carrie lui indique et un "as always" brûle les lèvres de Paris mais elle est forcée de le ravaler, comme une pierre qu'elle sent glisser dans sa gorge et qui tombe lourdement dans son ventre. Elle déteste faire attention à ce qu'elle dit mais là, la situation est grave. Et si elle veut que cette relégation ne soit que temporaire, elle doit absolument bien jouer ses cartes.

Maxim entre à nouveau dans la pièce et Paris le regard poser un plateau de café à côté d'elle. Si elle peut se retenir avec Carrie, elle n'éprouve pas la même pudeur avec lui alors elle lève un sourcils et lui lance, "You're playing maids now? Bodyguard doesn't pay enough?" mais son commentaire ne semble plaire ni à l'un, ni à l'autre puisque Carrie pousse, visiblement arrivée à la fin de sa réserve de patience. "You better start talking now. Cut the bullshit."

"There's no bullshit!" Paris proteste, son indignation un peu fort de café étant donné qu'avec elle, il y a en général quelques bullshits... Elle se redresse et s'assoit correctement sur sa chaise pour coller à la sériosité du moment. "I just..." elle commence et s'arrête aussitôt, se rendant compte qu'elle n'a pas grand chose à offrir à Carrie. La situation est si surréaliste et presque ridicule que si elle était à sa place, elle ne se croirait pas non plus. "I have no idea what happened to me, alright?" Elle crache, le dire à voix haute réanimant la colère qu'elle ressent par rapport à son apparente amnésie. Elle déteste ne pas savoir ce qu'il lui est arrivé. Cette sensation, elle ne la connait que trop bien, en a fait l'expérience bien trop souvent, et la purge, tout ce que les Good Children et les Warlocks ont traversé depuis, c'était justement pour que cela ne se reproduise plus jamais. Mais la voilà, assise en face de Carrie, a admettre que plusieurs mois de sa vie ont été presque totalement effacé de son esprit. "I was meeting up with a client, we heard some noises, spells, and then, next thing I know, I'm in my flat, last night, and I... I don't remember a thing of what happened between then and now." ça, c'est pas totalement vrai. Elle se souvient d'une pièce - une cellule ? - et d'une femme. Mais elle ne sait que trop peu de choses et révéler seulement ça à Carrie, sans autres informations ou détails, pourrait mener à la catastrophe. "I kinda hoped you knew more about this than I do..."


Dernière édition par Paris Hepburn le Jeu 11 Nov - 0:59, édité 1 fois
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Charybdis Kang
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Charybdis Kang
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"There's no bullshit!" L'éclat soudain de Paris est accueilli par un regard impavide, et un silence pointé chargé de tension. There's always bullshit with you, Paris, lui aurait-elle dit en temps normal avant de rouler des yeux à s'en faire mal à la tête. Spill the beans. Carrie peut presque voir et toucher cette réalité alternative où Paris n'a pas disparu du jour au lendemain et l'a laissée en plan, comme si elle venait de tourner la page soudainement sur le chapitre Warlocks de sa vie.
Carrie aimerait bien être en mesure d'en faire de même. Comme Nina, elle aimerait dire au revoir à ce monde, à cette vie, et ne plus avoir à se lever avec... avec ça. Des dizaines de hiboux attendant son attention à la fenêtre de son appartement, autant de problèmes qu'elle doit régler en faisant des pas de danseuse entre fournisseurs exigeants, clients mécontents, Dogs trop ambitieux, Syndicat trop véreux, flics corrompus, attentes démesurées, et toujours cette histoire de SMILEs...

Les narines de Carrie frémissent alors qu'elle inspire soudainement, sans quitter Paris des yeux, en attendant la suite. "I just... I have no idea what happened to me, alright?" Les yeux de Carrie se détournent de Paris et l'ignorent, comme on ignorerait un gamin en train de faire un caprice au milieu de l'aîle petit-déjeuner du magasin du coin. La Fox observe silencieusement ses ongles, les rapproche de ses yeux pour mieux les étudier, sa bouche crispée d'une légère grimace insatisfaite en voyant que le pouce est déjà en train de s'écailler. "I was meeting up with a client, we heard some noises, spells, and then, next thing I know, I'm in my flat, last night, and I... I don't remember a thing of what happened between then and now." Carrie repose sa main sur la table, tac-tac-tac-tac, se fait la réflexion qu'elle va reprendre rendez-vous. Et qu'elle devrait peut-être arrêter de se grignoter le pouce quand elle est défoncée.

En parlant de ça, ennuyés, les yeux de Carrie retournent étudier Paris. Elle a l'air si différente. Carrie la compare à la dernière image qu'elle avait de Paris, utilisant sa mémoire encyclopédique pour trouver tous les détails faux au portrait de la Dog qu'elle a devant elle. Elle a changé. Instinctivement, Carrie voit qu'elle est sobre, pas aussi nerveuse et skittish qu'avant, qu'elle n'a plus aussi ce look hollow et désespérée des junkies comme elleux qui ont souvent l'organisme trop exalté pour penser à bouffer.

Elle est partie en vacances pendant deux mois. Elle a été kidnappée pendant deux mois. Elle a essayé de se casser pendant deux mois mais a finir par revenir. Elle a... "I kinda hoped you knew more about this than I do... - I don't." La voix est laconique, et toujours aussi ennuyée, et le ton sec de Carrie met un terme à cet aspect-là de la conversation. "Paris disappeared. There, and then gone. Two months later, there you are. You're sober. You look like shit. You've gained, what, five pounds? And you expect me to just take you back, no questions asked." Carrie est frustrée, inquiète, incompréhensive, énervée, triste aussi. Elle aimerait la prendre dans ses bras, lui hurler dessus, prendre sa main dans la sienne pour s'assurer qu'elle est là, elle aimerait en rire, passer à autre chose, lui avouer qu'elle a eu tellement peur et qu'elle est contente de la revoir. Mais le ton reste distant, le moue un peu hautaine, et l'expression de son visage indéchiffrable.

Carrie fait un geste précis et magique de la main pour faire voler jusqu'à elle une tasse de café, qu'elle attrape au vol. "So you don't remember." Sa voix sèche parle pour elle de son incrédulité. Elle arque un sourcil inquisiteur dans sa direction. "You won't mind if Garfield picks your brain, then." Carrie ne proposerait jamais à aucun good children de laisser le Wolf utiliser sa Légilimancie sur eux, et encore moins Paris qui était dans sa planque lorsqu'elle était gosse, mais ce genre de considérations semble complètement en dehors de son esprit alors qu'elle apporte sa tasse à ses lèvres d'un air indifférent. "That will be arranged."

Elle ne lui demande pas son avis - elle fera venir Garfield dès que possible - et sans attendre, Carrie enchaîne. "How do I know you're who you say you are?" demande-t-elle à haute voix. "Tell me something only Paris would know. Tell me..." Elle repose sa tasse sur le bureau et prétend réfléchir, sa main encore chaude du café se triturant le menton d'un air pensif.
Affectant toujours une indifférence profonde, les yeux de Carrie balayent la pièce avant de revenir sur Paris. Les yeux sombres de Carrie sont inflexibles, et cruels - elle a envie de lui faire mal, réalise-t-elle, elle a envie de faire du mal au monde et on lui a malheureusement remis un de ses jouets préférés dans les pattes. Et au moins, elle sait que ça fera réagir la vraie Paris. "Tell me how many beauty spots Lux has on her upper thigh."
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Paris Hepburn
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TW drogues (mention)
Paris continue de regarder fixement Carrie mais celle-ci semble volontairement ennuyée, la calcule à peine. Et ça rend Paris folle, elle qui vit pour l'attention des autres (et un peu pour celle de Carrie surtout.) Elle la regarde observer ses ongles, sa manucure ne faisant que rappeler à Paris l'aspect désastreux des siens, et elle a envie de l'interpeler, de la forcer à lever la tête, à la regarder, à la considérer. Elle est partie deux mois, deux longs mois. On pourrait penser que Carrie voudrait s'assurer qu'elle est bien là ? Mais ça, ça ne serait le cas que si Carrie croyait que cette absence était indépendante de sa volonté.

"I don't," Carrie lui répond et elle l'a regarde enfin mais sa voix est si lasse que ça ne rassure en rien Paris. Surtout que la suite ne fait qu'enfoncer le couteau dans la plaie. "Paris disappeared." La phrase soulève les sourcils de Paris. L'idée ne lui avait même pas traversé l'esprit mais c'est en effet une possibilité. Quelqu'un aurait très bien pu l'enlever, l'enfermer dans une cave et utilisé ses cheveux pour prendre sa place avec du polynectar. C'est pas une si mauvaise théorie si on ne connait pas la vérité. Sauf que Paris sait qu'elle est bien elle même - elle en est désespérément consciente, le poids de sa sobriété toujours aussi écrasant et palpable. Le tout est d'en convaincre Carrie. "There, and then gone. Two months later, there you are. You're sober. You look like shit. You've gained, what, five pounds? And you expect me to just take you back, no questions asked."

Si le doute sur la véritable identité de Paris plane toujours, l'identité de Carrie, elle, ne fait aucun doute. Les piques envoyés atteignent Paris sans mal et elle grimace mais ne répond rien, tente de sourire et de faire face parce que la course avec Carrie n'a jamais été une course de rapidité mais bien une course d'endurance. "No. of course not. Why do you think I didn't come straight to you? I wanted to prepare exactly for this. I just didn't expect that you would believe I wasn't myself."

Carrie poursuit l'interrogatoire, toujours aussi désintéressée. Elle fait voler une tasse vers elle que Paris regarde avec envie - elle a besoin d'ingérer quelque chose, n'importe quoi - mais ne fait rien pour se servir. Elle sait que ça serait mal vu. "So you don't remember." "I don't," Paris confirme. "You won't mind if Garfield picks your brain, then." L'idée fait grimacer Paris. Garfield, elle s'en approche le moins possible, le souvenir de son sous-sol quand elle était rat bien trop déplaisant. "You really don't believe that I'm me, then, uh? I can't believe you would let him come anywhere near my head... But fine," elle accepte à contre-coeur, l'idée aussi séduisante que devoir récurer les toilettes du Dancing Phoenix à la main. "If that's what it takes..."

"That will be arranged. How do I know you're who you say you are?" Carrie demande-t-elle, laissant Paris un peu confuse. How could anyone impersonate me well enough to fool you? "Tell me something only Paris would know. Tell me..." Pendant que Carrie réfléchit, Paris commence à stresser. Techniquement, elle devrait être capable de répondre à n'importe quelle question que Carrie pourrait lui poser, puisque elle est elle. Mais on a clairement trafiquer avec son esprit... Et si elle était incapable de se prouver ? Et si tout ça avait justement été mis en place pour lui faire perdre sa place chez les Warlocks, auprès de Carrie et des autres Good Children ? Et son agresseur venait bien de l'intérieur mais avait agit dans le dos de Carrie ?

Heureusement pour Paris, la question que lui pose Carrie est une question à laquelle elle peut répondre sans réfléchir. Le problème est tout autre. "Tell me how many beauty spots Lux has on her upper thigh."

Dans un premier temps, Paris ouvre la bouche, prête à répondre du tac au tac. Elle a embrasser Lucrèce a cet endroit tellement de fois que la réponse lui vient immédiatement en tête. Les mots, cependant, restent coincés dans sa gorge alors que son esprit se met à tourner et que ses yeux tracent les traits de Carrie. Paris resserre alors son regard et bloque sa mâchoire. "You did not." Sa voix est basse, à peine plus haute qu'un murmure et toute trace de miel disparait. Son ton est crispé, mécanique, et menaçant. Elle n'est plus là pour faire plaisir à Carrie, ne cherche plus à la convaincre ou à retrouver ses bonnes grâces. Elle voit rouge.

Ce n'est pas tellement le fait que Carrie ait pu coucher avec Lucrèce qui la gène. Elle ne lui a jamais fait confiance. Elle a toujours adoré avoir quelque chose que Carrie n'avait pas mais elle n'a jamais été stupide. Elle savait qu'à la moindre occasion, Carrie ne se retiendrait pas. Ce qui la rend folle de rage, c'est que Lucrèce ait pu céder. Lucrèce qui regarde Paris comme personne, qui lui mange dans la main, sans rien demander en retour, et qui revient, à chaque fois, en suppliant, comme si c'était à elle qu'elle était accro... Paris a à peine le dos tourné et elle se tourne vers Carrie ?

"Tell me you didn't, Carrie," elle demande en se levant alors qu'elle est maintenant convaincue du contraire (et bien sûr que c'est le cas, ça lui parait tellement évident maintenant !) "Tell me you're lying! She wouldn't be so fucking stupid!" Parce que pour une camée comme Lucrèce, ça serait vraiment bête de se mettre à dos la personne qui la fournit, toujours en temps et en heures, avec un prix maison et des accommodations de paiements si nécéssaire. (Not if she thought you'd never come back... une petite voix lui murmure.)
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Allégeance : les Warlocks.
Particularité : demi-vélane; magie sans baguette confirmée; occlumens; loup-garou. damn.
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tw: mention de drogues, d'addiction, d'infidélité, de ptsd

Paris ouvre la bouche pour répondre, mais les mots ne viennent pas. Carrie arque des sourcils dans sa direction, le coin de sa bouche frémissant légèrement alors qu'elle réprime un sourire amusé et cruel, et elle se force à garder un air affable, à conserver une patience qu'elle n'a normalement pas, et à entretenir un masque d'indifférence qui ne lui va pas.
Carrie voit le changer s'emparer du visage de Paris progressivement - et elle sait alors que c'est Paris. Pas besoin de quoique ce soit d'autre, pas besoin de Garfield, pas besoin de personne. Elle connait le visage de Paris aussi bien qu'elle connait le sien ou celui de n'importe quel good children: ils sont tous ses reflets, déformés, distordus, cassés, lui rappelant constamment ce qu'elle a vécu, lui permettant constamment de croire qu'il lui reste un peu d'espoir.

Et ce visage qu'elle aime tant, malgré tout et contre tout, se referme et se pince dans une expression dure et furieuse qu'elle ne comprend que trop bien. "You did not." Cette fois, c'est plus fort que Carrie - le coin de ses lèvres rouges se soulève d'un petit rictus qui n'est pas sans rappeler l'expression sauvage d'un renard sur le point d'attaquer. Elle ne répond pas - elle sait que le silence sera plus insupportable que n'importe quoi d'autre de sa part. "Tell me you didn't, Carrie. Tell me you're lying! She wouldn't be so fucking stupid! - Paris, you know better than most how junkies are." La voix de Carrie est raisonnable, presque douce. Comme si il n'y avait pas de quoi en faire tout un plat.

À sa grande honte, Carrie est... contente. Heureuse, même. En mettant de côté le fait qu'elle n'a pas mangé depuis deux jours, qu'elle a passé la nuit entre conscience et inconscience à sentir des mains partout sur son corps et des griffes dans sa nuque, qu'elle sent qu'elle va finir par craquer d'ici la fin de la semaine, qu'elle a incroyablement froid, qu'elle est fatiguée, nerveuse, anxieuse, débordée, paniquée - elle est heureuse.
Paris est . Paris est revenue, elle est , elles ont été réunies, Carrie a de nouveau toutes ses choses sous le même toit (sauf Bao, mais Carrie ne pense pas à Bao), sait où elles sont, et ses choses vont bien, et ses gens sont là, et elle est heureuse.

"Don't make a big deal out of it." Surtout que si elle était honnête, Carrie pourrait lui admettre que rien de trop tragique n'est arrivé. Ça a failli, et puis il y a eu les griffes dans sa nuque, et Carrie s'est mise à trembler, et a simplement demandé à Lux de refermer les jambes, de quitter son bureau, et de récupérer sa dose en bas.  Lux n'avait pas été ravie du tout, high and dry assise sur son bureau, et s'était précipitée pour décamper sans demander son reste en allant chercher sa drogue en bas.
(Mais elle avait trois grains de beauté. Carrie y a beaucoup repensé, à ces trois grains de beauté, qui ont chacun eu droit à un regard et un baiser si rapide et léger qu'il aurait pu ne pas exister).
Mais tout ça n'est qu'un détail, que Carrie garde dans le revers de son coeur. "She's fine. Still married," assène-t-elle quand même, cruellement, au cas où le premier coup de poignard n'aurait pas été suffisant. "And I'm still a bitch, and you're still a cuck, so I guess it's all just like before you left." Carrie apporte sa tasse de café à ses lèvres. "Isn't it fantastic," commente-t-elle d'une voix tranquille, un regard pernicieux jeté à Paris par-dessus son café en la suppliant silencieusement de réagir.
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Paris Hepburn
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Paris Hepburn
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Allégeance : Les Warlocks et elle même.
Particularité : Une demi-harpie qui fait de la magie sans baguette.
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TW Paris pas contente, Paris pas polie, sexe (mention/implicite), envie de meurtre mais finalement non, drogues (mention)

"Paris, you know better than most how junkies are." Son ton, ses airs, ses mots, tout chez Carrie horripile Paris et elle pourrait lui envoyer l'une des tasses de la desserte en pleine figure si Maxim ne se tenait pas juste là - après deux mois passés on ne sait où, sans rien prendre, Paris ne donne pas cher de sa peau. Alors à la place, elle fait les cent pas, passe ses doigts dans ses cheveux emmêlés et abîmés et essaye de redescendre.

Sauf qu'elle ne peut pas. Son esprit est un traitre, de bout en bout. D'abord, il refuse de lui montrer ce qu'elle a oublié et maintenant il la force à imaginer Lucrèce, nue, sous Carrie, la regardant comme elle la regarde elle normalement (avec tant d'envie, tant de désir, comme s'il n'y a que Paris dans son monde, comme si elle n'a besoin que d'elle, encore plus qu'elle n'a besoin de sa dose ou même d'oxygène) et ça la rend folle. Paris a l'impression de perdre et elle déteste ça, surtout contre Carrie, plus que quiconque. Alors elle lui jette un regard froid, menaçant mais Carrie ne bouge pas d'un cil, continue à arborer son air plat et ennuyé et Paris pourrait... Elle pourrait tout casser, péter les plombs, la menacer... Mais pas la tuer, bien sûr. Jamais la tuer...

Elle continue de la regarder et ça lui reste en travers de la gorge, le fait que ce que seule Paris savait avant, Carrie le sait aussi maintenant... (L'odeur de Lucrèce, son goût, ses bruits...)

Et elle ose lui parler de junkies, comme si elle n'en faisait pas partie, comme si Paris ne savait pas très bien que Carrie avait retrouvé une vielle amie à elles... ça la fait presque rire parce qu'à l'heure qu'il est, c'est elle la moins junkie de la pièce.

"You're a fucking bitch. I fucking hate you, you fucking cunt." La colère des harpies est plus froide que celle des vélanes et chaque mot que Paris prononce est cassant, glacial. Elle doit être hideuse à l'heure qu'il est (l'idée traverse l'esprit de Paris sans qu'elle ne puisse s'en empêcher), son côté harpie prenant le dessus, pour une fois sans artifices pour le dissimuler. "You just had to do it, didn't you? You just can't stand me having something that you don't."

"Don't make a big deal out of it," Carrie rétorque et cette fois-ci, Paris ne se retient pas - ou plutôt est incapable de se retenir. L'une des tasse de la desserte explose, puis un des cadres au mur. Mais elle y fait à peine attention parce que Carrie n'a clairement pas finit de la tourmenter. "She's fine. Still married, and I'm still a bitch, and you're still a cuck, so I guess it's all just like before you left. Isn't it fantastic?"

"Fantastic, yeah. Great. Abso-fucking perfect. So what, I'm just supposed to let it go when you took what was mine? Did you at least think I was dead? Or was it your way of punishing me?" Elle demande avant qu'une autre idée lui vienne en tête et lui glace le sang, sa pire peur devenant peut être réalité. "Did you even think of me? Or was it all about you like it always fucking is. Did you even notice for more than five seconds that I was gone? Were you even worried about me?" Paris commence à être à bout de souffle, les mots sortant de sa bouche de leur propre chef, un flot continue qu'elle est incapable de stopper. "Two fucking months, Carrie. I was gone for two fucking months. Two," elle répète encore en levant ses deux doigts, comme si simplement le dire n'était pas suffisant. "But you left me rotting in there. You, Zanjin, and the others and all of your fucking beautiful words about how we would always be there for each others... Or was that just bullshit cause you needed me to do your dirty work?" Elle souffle, ne faisant même plus attention à ce qu'elle dit, la fatigue et la perte de repères rattrapant son esprit. "And now I'm back and I'm this," elle dit en faisant des gestes exagérés de haut en bas vers son corps. "And I don't even remember what happened to me and you know what that's like! You know! But yeah it's all fucking fantastic!" Elle crie, sa voix porte elle le sait, mais elle s'en fout royalement de ce que d'autres dogs ou des clients peuvent capter de leur conversation. Pour l'instant, et comme souvent (comme toujours) il n'y a que Carrie qui compte; ce qu'elle dit, ce qu'elle sait, ce qu'elle pense, ce qu'elle fait.
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Charybdis Kang
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Charybdis Kang
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"You're a fucking bitch. I fucking hate you, you fucking cunt. You just had to do it, didn't you? You just can't stand me having something that you don't." Les paroles de Paris sont de la musique aux oreilles de Carrie, qui doit se faire violence pour ne pas en sourire d'un air véritablement heureux. Elle se contente de crispations et de rictus désagréables, de paroles affinées comme des lames qui feront mouche comme à chaque fois. Sa question à la fin tombe à plat, comme si elle ne trouvait pas cela vraiment fantastique, toutes ses choses sous le même toit, le retour de Paris, sa colère qui prend forme dans la pièce comme une véritable présence brûlante et pesante. Dans un coin de sa vision, elle peut voir Maxim qui attend et s'est un peu raidi, comme si il attendait une confrontation.
You just can't stand me having something that you don't. Cette remarque montre bien à Carrie combien Paris la connait, tout comme l'inverse est vrai. Elle a raison, bien entendu, et Carrie n'a ni la dignitié ni l'embarras d'en avoir honte; elle s'est contentée d'hausser les sourcils en l'entendant, l'air de dire: and what about it?

Carrie a tout. Elle a le pouvoir et l'argent, tout l'opium dont elle pourrait rêver, elle a Stan et Verdi et Bao (mais ça ce n'est même plus vrai - et puis, elle ne pense pas à Bao), elle a des dizaines d'hommes qui se plient en quatre pour répondre à la moindre de ses demandes, le moindre de ses ordres. Le Syndicat lui mange dans la main, elle va un jour mettre la main sur la NSFW, elle ne doute pas qu'elle se débarassera de l'Alberich et, pourquoi pas un jour, du Clan Wang en même temps. Surtout, elle est en vie. Elle est en vie, et elle met la vie qu'elle désire. Elle a son appartement, ses vinyles, ses rituels, son opium, ses vestes en fourrure, ses montres hors de prix, ses souliers bien cirés, ses robes de designer, ses potions Glamours toujours bien dosées, ses bijoux clinquants, ses macarons importés directement de France. Elle a tout, et maintenant elle a Paris, donc c'est encore mieux.
Mais ce n'est, bien évidemment, jamais assez.

Lucrèce était une lubie, et voir la réaction de Paris qui explose soudainement devant ses yeux rend cette lubie d'autant plus appréciable et importante. "Fantastic, yeah. Great. Abso-fucking perfect. So what, I'm just supposed to let it go when you took what was mine? Did you at least think I was dead? Or was it your way of punishing me?" Carrie repose sa tasse de café d'un geste lent, ses lèvres tressautant dans quelque chose qui ressemble à un sourire sardonique. Paris la connait bien mieux qu'elle ne le pense. "Oh no, why would you think that." Une nouvelle fois, la question tombe à plat, dégoulinant d'un sarcasme cruel et calculé. "Did you even think of me? Or was it all about you like it always fucking is. Did you even notice for more than five seconds that I was gone? Were you even worried about me? Two fucking months, Carrie. I was gone for two fucking months. Two. - I can count." Il y a cette une fois une menace légère dans sa voix, et tout sourire a disparu de son visage et de son regard alors que ses yeux s'étrécissent en direction de Paris.

Celle-ci est déjà debout, à faire les cent pas d'un air furieux. "But you left me rotting in there. You, Zanjin, and the others and all of your fucking beautiful words about how we would always be there for each others... Or was that just bullshit cause you needed me to do your dirty work? And now I'm back and I'm this." Carrie déglutit, plus affectée qu'elle aimerait l'être face à l'apparence déplorable de Paris. (Et saine, aussi. Et saine, surtout. Elle ignore pourquoi un éclat de jalousie explose dans sa poitrine à cette idée.) "And I don't even remember what happened to me and you know what that's like! You know! But yeah it's all fucking fantastic! - Would you stop being so fucking petulant for a minute?" répond Carrie d'une voix calme et pas du tout hypocrite. Elle jette un regard à Maxim, qui hésite avant de quitter la pièce en fermant la porte derrière lui.

Carrie lève la main, et un tourbillon de magie dorée y apparaît; l'instant suivant, dans un mouvement brusque et maladroit, l'un des tiroirs de son beau bureau s'ouvre d'une longueur presque comique pour aller buter contre le mur derrière elle. "Have I noticed that you were gone." Toujours ce ton plat et sarcastique, alors que ses doigts pointus de rouge trient les entêtes des dossier où s'étalent de son écriture patte-de-mouche les noms des good children au stylo rose clair. HEPBURN, Paris, 79-02-14 est celui sur lequel elle s'arrête et qu'elle pose sur le bureau face à elle. Comme elle n'a pas envie d'être interrompue, elle fait un geste vers Paris pour la soumettre à un Silencio violent, qui scelle ses molaires ensemble. Ce n'est pas tous les jours qu'elle a le droit à son bad guy monologue.

Elle l'ouvre et commence à le parcourir avec habitude. Il y a un beau paquet de documents à l'intérieur, la plupart annotés ou écrits à la main par Carrie, qui fait l'inventaire et l'état des lieux de la vie de tous les good children comme une précurseuse de Joe Goldberg, ou une gamine paranoïaque et control freak qui ne sait plus où elle finit et où les gens à qui elle tient commencent. "Who, I wonder, has been paying your rent for two months?" Carrie laisse cette phrase s'enfoncer en Paris pendant quelques instants, suspendant ses gestes au-dessus du dossier, s'arrêtant avec un froncement de nez dédaigneux. "Pitiful place, by the way." Dans le dossier, est rangé soigneusement dans une pochette un double des clefs de Paris qu'elle a fait faire peu après son emménagement, demandant à un Dog de lui voler son trousseau puis de le remettre dans sa poche pendant une soirée sans qu'elle s'en rende compte. Plutôt typique. "And what about your council tax? Your bills? Did you not wonder why M. Singh had not kicked you out? And, pray tell, who has spent hundreds of Galleons on components for scrying spells every week to try and find you? Who kept going when everyone else gave up? Who has kept your girlfriend's drug addiction in check while you were gone?" Tout en parlant d'une voix détachée, Carrie tourne les pages du dossier jusqu'à la dernière - une fiche de compte relatant toutes les dépenses liées à Paris sur ces deux derniers mois. "Who, exactly, is here to welcome you home?"

La somme sur la dernière ligne de la feuille de calcul est plutôt coquette et rendrait pâle le moindre débiteur avec deux braincells pas encore en rade. Carrie la souligne du bout du doigt mais ne la partage pas avec Paris, ses yeux revenant plutôt vers elle, toujours avec ce calme calculé et très manifestement faux. Paris la connait trop pour y croire: même si la voix de Carrie est contrôlée quand elle reprend: "did you really think life had stopped when you were gone, and that it would be just like before when you came back? Did you?" Les narines de Carrie frémissent alors qu'elle inspire profondément, l'air se chargeant d'ozone alors que son ton monte et qu'elle commence à lever le ton d'un air tendu: "I have no idea where the fuck you've gone, and you better not be lying when you say you don't remember. When we get to the bottom of this - and, trust me, Paris, we will -, I hope you have your little excuses lined up and you're ready to kiss the heel of my fucking boot no matter what your little amnesia ends up being. We're taking your sorry ass back instead of leaving you to the dirty gutter you're from, and you should remember that. I'm your Fox. Remember your fucking place."

Il y a un petit silence, puis Carrie claque des doigts et le Silencio se désagrège. "Little ungrateful bitch," reprend-t-elle d'une voix plus calme, en lissant lentement les pans de sa jupe sur ses cuisses. Et puis, en reprenant sa tasse de café, sur un ton conversationnel: "I forgive you."
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Paris Hepburn
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Paris est si en colère qu’elle en tremble. Elle essaye de soutenir le regard de Carrie mais ça fait trop mal. Carrie a un sourire tordu qui enflamme encore plus les nerfs déjà bien à vif de Paris. Elle aimerait la voir réagir un peu plus, casser un peu cette façade destinée à rendre dingue quiconque lui fait face et ose lui tenir tête. Elle voudrait être sûre que Carrie ne s’en fout pas de sa présence ici, de son retour. Elle aimerait être sûr qu’elle tient à elle, qu’elle est importante.

Parce que Paris n’est pas Zanjin, elle n’est pas Stan, et encore moins Verdi. Elle n’est définitivement pas Carrie. Elle est en retard. Toujours. Tout le temps. A l’écart. Alors elle arrivait à gérer quand elle était là tous les jours, sous leur nez, brillante et colorée, impossible à rater ou à oublier. Mais après des mois d’absences, il reste quoi d’elle ici ?

Would you stop being so fucking petulant for a minute?” Carrie finit par l’interrompre dans sa tirade explosive et Paris s’exécute aussitôt, par habitude, même si le ton las de Carrie ne fait que la rendre encore plus malade de colère. Comme si Paris réagissait de façon disproportionnée à tout ça.

Carrie fait signe à Maxim de quitter la pièce et Paris le regarde s’éloigner, un peu soulagée. Elle n’aime pas qu’on la regarde quand elle fait face à Carrie. Elle a trop peur de la comparaison.

Have I noticed that you were gone?” Carrie poursuit toujours sur le même ton en ouvrant un tiroir et Paris fait un pas en avant par réflexe, curieuse de voir ce qu’elle est en train de faire. Elle pose ensuite un dossier sur le bureau et Paris découvre avec surprise que son nom et sa date de naissance sont inscrits dessus.

What’s that?” Paris demande, la voix encore tremblante, loin d’être rassurée. Au lieu de lui répondre, Carrie lui jette un sortilège de mutisme qui fait couiner Paris de frustration.

Who, I wonder, has been paying your rent for two months?” Clairement, ce n’est pas ce à quoi Paris s’attendait. Elle fronce les sourcils - puisqu’il s’agit de sa seule façon de réagir. “Pitiful place, by the way.” Cette fois, Paris lève les yeux au ciel. Elle n’est clairement pas venu se faire juger.

And what about your council tax? Your bills? Did you not wonder why M. Singh had not kicked you out? And, pray tell, who has spent hundreds of Galleons on components for scrying spells every week to try and find you? Who kept going when everyone else gave up? Who has kept your girlfriend's drug addiction in check while you were gone? Who, exactly, is here to welcome you home?” Paris, un peu sonnée, écoute Carrie énoncer tout ce qu’elle a fait pour elle pendant ses mois d’absences et la colère redescend d’un coup, remplacée par une vague de froid qui traverse ses veines et vient se loger au fond de son estomac qui se tord de honte. Elle ne s’attendait absolument pas à ça. Pour tout dire, elle n’y avait pas vraiment réfléchi. Payer ses factures est une chose mais entreprendre autant pour la retrouver ? Des larmes montent à ses yeux malgré elle et elle les lève immédiatement vers le plafond pour essayer de les retenir. Elle ne pleurera pas devant Carrie.

Mais elle ne peut pas s’empêcher de fondre. Ce dossier, ce que dit Carrie, c’est une confirmation, la réponse à ses pensées les plus noires quand elle était enfermée là bas et qu’elle pensait que personne ne se souciait d’elle, que personne n’avait même remarqué qu’elle n’était plus là. Alors même si le reste de ce que Carrie a à lui dire est froid et menaçant, Paris redescend. Et elle sourit. Presque.

Did you really think life had stopped when you were gone, and that it would be just like before when you came back? Did you? I have no idea where the fuck you've gone, and you better not be lying when you say you don't remember.” “I’m not,” elle a envie de protester. Mais elle ne peut pas. “When we get to the bottom of this - and, trust me, Paris, we will -, I hope you have your little excuses lined up and you're ready to kiss the heel of my fucking boot no matter what your little amnesia ends up being. We're taking your sorry ass back instead of leaving you to the dirty gutter you're from, and you should remember that. I'm your Fox. Remember your fucking place.

La mâchoire de Paris se sert à nouveau mais elle lève les yeux au ciel. Ce n’est plus de la colère mais de l’agacement, de l’irritation. L’ordre est presque rétabli. Presque. Et puis, Carrie la libère enfin.

Little ungrateful bitch. I forgive you.

Paris accorde un hochement de tête et un sourire sarcastique à Carrie. “You’re too kind.” Paris fait zero effort. La phrase est fausse, crispée, dissonante. Elle ne commente pas le reste, le garde pour plus tard quand elles auront fini de régler le plus important. Pour l’instant, Paris a bien compris qu’elle n’était pas dans la meilleure des positions et il est hors de question qu’elle se fasse rejeter par Carrie après tout ce qu’elle a vécu.

But I promise you, Carrie,” elle ajoute ensuite, beaucoup plus sincèrement. “I am not lying. I have no fucking clue what happened to me. Why would I lie, anyway? Where would I go?” elle demande, flairant un point à exploiter. “Besides. If you really spent all that money to find me, don’t you think you would have? Found me, I mean? If I just… fled somewhere?” elle accompagne sa phrase d’un vague geste de la main. “Fact is,” elle conclut en croisant les bras et en relevant la tête, un sourire satisfait étirant ses lèvres, “you have no clue either what might have happened and you hate it.
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