ON THE RUN

---

trigger warning - La vie de Paris est loin d'être très rose. Cette fiche aborde des sujets sombres tels que le trafic d'enfants, la prostitution infantile, la prise de drogues forcée et volontaire, le viol, et l'automutilation dans des termes non explicites.

nom prénom(s) » Paris. Plus qu'un nom, un symbole. Initialement prénommée Nai par ses parents, elle est devenue Paris quand ses grand-parents l'ont vendu aux Warlocks. C'est la ville où a eu lieu l'échange et le surnom est resté puisque ses grands-parents ne s'étaient pas embêtés de l'appeler autrement que "l'enfant" ou "la progéniture harpie". Hepburn. Paris est née Suleiman mais ne s'est jamais vraiment reconnu dans ce nom. Le premier vrai nom de famille qu'elle a porté fut Pinkbutton quand elle est devenue une Dove. Finalement, Hepburn, c'est elle même qui l'a choisit, le nom d'une icône en une d'un magazine féminin moldue.

surnom(s) » Paris aime les jolies choses, les choses rares, les choses qui brillent. Du coup, nombreux sont ceux à la surnommer Goldie. Il n'est pas rare d'entendre certains l'appeler Fiesty quand elle s'emporte.

date de naissance » Paris est née à Marseille le 14 février 1979.

origines & nationalité » Paris est née en France au sein d'une famille sorcière d'origine libanaise. Débarquée sur le sol britannique à ses 7 ans, l'Angleterre est le seul pays qu'elle a vraiment connu.

pureté du sang » Les Suleimans sont une famille de sorciers tout ce qu'il y a de plus quelconques. Ils n'ont jamais eu la prétention d'être des sang-purs, sachant pertinemment que ce n'était pas la peine, leur arbre étant truffé de moldus et de cracmols. Comme eux, Paris est donc une sang-mêlée, doublée d'une demi-harpie.

métier/études » Paris n'est jamais allée à l'école. A 7 ans, elle est vendue aux Warlocks pour devenir une Rat, vivant avec d'autres enfants comme elle dans un sous-sol insalubre de Londres. Elle mendie pour le gang jusqu'à ses 13 ans quand elle est choisit pour rejoindre les Good Children. Comme les autres, elle n'a aucune idée de ce qu'il se trame réellement dans cette belle maison chaleureuse. A 16 ans, elle quitte la maison de Liverpool pour rejoindre l'Emporium où elle devient une Dove et prend le nom de Pinkbutton. Elle devient Dog sous les ordres de Zanjin à la suite de la Purge, trafiquant pour le gang du SMILE, puis du Spitfire.

orientation & état civil » Paris est une âme libre qui n'aimerait en aucun cas se définir. Elle aime tous les genres, tous les sexes. De même, elle n'appartient à personne et fait ce qu'elle veut, mais entretient depuis maintenant plusieurs années une relation (non-exclusive) avec Lucrèce Harcourt, une de ses clientes.

camp » Si Paris n'est ni pour les Mangemorts, ni pour l'Ordre, on ne peut pas non plus dire qu'elle est neutre. Son camp à elle, c'est les Warlocks, et elle-même. Et vu que depuis très récemment elle est enfermé dans dans une cellule de l'Ordre du Phénix, c'est pas demain la veille qu'elle va rejoindre leur camp.

baguette » Paris n'a jamais eu de baguette. Elle dit toujours qu'elle a juste besoin de ses dix doigts. Elle a essayé les baguettes mais ça lui a jamais plu. Elle dit que c'est pas pratique mais la réalité est tout autre. En réalité, Paris ne s'est jamais vraiment sentie sorcière. Elle est née et a passé les premières années de sa vie au sein de la communauté magique, certes, mais à partir de ses 7 ans, c'est toujours à son sang de harpie qu'on l'a réduite. Parfois trop laide et effrayante pour certains, intrigante et exotique pour d'autres, personne ne l'a jamais vraiment perçue comme autre chose qu'une harpie. Elle s'est donc toujours sentie bizarre en tenant une baguette dans sa main et c'est sûrement pour ça qu'elle n'a jamais réussi à lancer un sort avec. Sans, ça marche beaucoup mieux.

patronus » Aucun. Paris n'est même pas sûre de savoir ce que c'est et à quoi ça sert.

épouvantard » Elle se voit elle-même enfant, pâle, maigrichonne, passive, et un peu trop naïve et paumée. Le symbole d'une enfance (et un peu plus) volée.

particularité(s) » (demandes validey baby !) Paris est une demi-harpie et même si elle n'en a aucune idée, ne l'ayant jamais vraiment connu, on peut dire qu'elle a tout hérité de sa mère - caractère explosif, végétarienne, rancune tenace et venimeuse, magie instable. Elle pratique également la magie sans baguette. Enfin elle essaye de la pratiquer. La plus part du temps, elle la subit plus qu'autre chose...

Who she was and who she is

Si elle est née Nai Suleiman, cela fait bien longtemps qu'elle ne répond plus à ce nom. Quand on lui demande "mais vraiment, c'est quoi ton nom ?" *wink wink* elle hausse des épaules. Si elle est dans un bon jour, elle avouera qu'elle ne s'en souvient plus. Sinon, un regard bien noir suffit. En réalité, elle garde ce souvenir pour elle, peut parfois être surprise à griffonner les lettres "N" et "S" sur un bout de serviette en papier ou à même la table, l'air distrait. Même si elle voulait vraiment se souvenir de sa vie d'avant - de ses parents, de ses parents, de sa maison, de la France - ce serait un peu comme tricher pour elle. Peut importe qui elle était en arrivant à Londres, cette petite fille est morte dans les sous-sols de la capitale. Tout ce qu'il lui reste vraiment, c'est un arabe et un français approximatif, un léger accent quand elle laisse ses émotions prendre le dessus, et deux lettres gribouillées grossièrement dans le coin de sa tête. Aujourd'hui, elle est Paris Hepburn et seulement Paris Hepburn. Pour le meilleur et pour le pire.

Paris Hepburn (derogatory)

Des fois, on peut penser que Paris voit le prénom que les Warlocks lui ont donné comme un défi à relever, comme si elle se sentait obligée d'être aussi haute en couleur, hautaine, et caractérielle que sa ville éponyme.

Avant la purge, elle était pourtant loin d'être comme ça. C'est était une petite fille - puis une adolescente - renfermée sur elle même, peu bavarde, timide, docile, qui n'avait qu'une peur, qu'on se débarrasse à nouveau d'elle. Elle était également collante avec les plus grands, ayant peur d'être seule. Aujourd'hui, c'est toujours une peur qu'elle a mais elle l'exprime autrement.

Aujourd'hui, Paris, c'est... Paris. Trop longtemps "éteinte", aujourd'hui, elle vit sa vie bruyamment et à mille à l'heure. Quand elle rentre dans une pièce, on la repart immédiatement. Tout dans son apparence et ses gestes est fait pour qu'on la voit, qu'on la remarque, et qu'on la regarde. Elle veut tout voir, tout essayer, et, bien sûr, être au courant de tout. Dotée d'une personnalité qu'on pourrait qualifier de borderline, c'est maintenant une véritable adrénaline junkie. Joueuse, manipulatrice, et provocatrice, Paris est le genre de personne à provoquer des catastrophes puis à admirer le spectacle en rigolant pendant que les autres réparent les pots cassés pour elle. Elle pousse, teste, titille, mais ne dépasse jamais la ligne rouge de plus d'un orteil. C'est d'ailleurs là le seul réel calcul qu'elle fait avant d'agir. A part ça, Paris réfléchit peu aux conséquences de ses actions, persuadée qu'il y aura toujours quelqu'un de plus malin ou plus fort qu'elle pour la sauver in extremis.

Si avant elle essayait de se faire oublier pour ne pas qu'on la jette, aujourd'hui, c'est tout l'inverse, comme si elle mettait au défi ses proches de se retourner contre elle. A défaut d'avoir le dernier mot, c'est elle qui aura le mot de trop, celui un peu trop cassant, un peu trop piquant, ou tout simplement un peu trop mal placé qui fait d'un petit incident tout une montagne de problèmes. Habituée à être un pantin, dont la vie ne lui appartient pas, maintenant qu'elle tient les rennes, c'est comme un jeu pour elle, et si elle fait tout passer pour de l'inconscience, derrière, la vérité est tout autre.

Monsters under her bed

TW viol, prostitution infantile, drogues, automutilation (non explicites)

Comme beaucoup de Warlocks - si ce n'est tous, on va pas se mentir - Paris a eu une vie difficile. Des trucs moches. C'est ça ce qu'elle dit quand on lui pose la question. "J'ai vécu des trucs moches." Aujourd'hui, même si c'est trucs moches sont, pour la plus part, derrière elle, cela ne veut pas dire qu'ils n'ont plus d'impacts sur sa vie.

Paris a peur du noir. C'est un secret qu'elle arrive encore à garder mais si vous aller chez elle, vous remarquerez qu'il y a toujours au moins une lampe d'allumée. Elle a aussi du mal avec les espaces sans fenêtres ou trop étroit, tout ça la ramenant dans la cave de Garfield, le premier endroit où elle ait vécu en Angleterre.

Les marques laissées par son passage chez les Good Children et à l'Emporium sont plus physiques. Et certaines volontaires. Depuis la purge, Paris a une impression constante d'être comme décalée par rapport au reste du monde qui l'entoure. Ce n'est pas un gros décalage, seulement quelques centimètres, mais assez pour qu'elle ait besoin de repères sensoriels récurrents pour se recentrer. En général, un simple rappel tactile (en touchant des textures particulières par exemple) est suffisant mais parfois, cela va plus loin et laisse des cicatrices sur certaines parties de son corps.

Après la purge, Paris a été sevrée de l'opium qu'elle consommait à outrance au bordel. Cela s'est particulièrement mal passé pour elle et pendant les deux mois nécessaire, elle était la pire version d'elle même - agressive, extrêmement faible, et violente envers les autres et elle même. Aujourd'hui, mieux vaut ne pas parler de cette période en sa présence, le simple mot étant un déclencheur pour elle, notamment après l'overdose de Nina. Pour la potion de Glamour, ça a été plus progressif mais Paris est complètement sevrée depuis plusieurs années maintenant. A la place, Paris s'est tournée vers le SMILE puis le Spitfire, qu'elle deal pour les Warlocks. Sûre d'avoir le contrôle sur sa consommation, maintenant qu'elle est enfermée loin de chez elle dans une prison de l'Ordre, les choses vont très vite lui sembler moins facile.

Enfin, sur le plan sexuel, Paris aime prétendre que son passage chez les Good Children et à l'Emporium n'a laissé aucune séquelle. Elle multiplie les aventures et les amants, en s'en ventant presque. En réalité, elle est presque complètement désensibilisée et ne ressent quasiment rien pendant l'acte, se servant du sexe pour tout autre chose que le plaisir. Pour elle, c'est un moyen de garder le contrôle, d'être dans une position de pouvoir, de dominer.

Little things, precious things

Si aujourd'hui, Paris assume totalement sa moitié harpie, elle reste obsédée par la beauté qu'elle peut dégager. Aussi loin qu'elle se souvienne, les adjectifs qui suivaient toujours les airs de dégouts liés à sa part harpie était "hideuse, effrayante, repoussante." D'abord blessée, puis vexée, et finalement simplement offusquée par cette idée, Paris s'est mise en tête de rendre impossible ce genre de propos quand on pose les yeux sur elle. Chaque millimètre de son apparence est donc pensée et travaillée pour qu'elle puisse paraître magnifique sans efforts. Comme souvent, c'est vers les moldus qu'elle se tourne, ayant appris à rester loin du monde sorcier le plus possible pour éviter une arrestation. Grande fan des magazines féminins, c'est comme ça qu'elle a d'ailleurs eu l'idée de prendre le nom d'Audrey Hepburn - icône intemporelle du style et de la beauté.

Préférant la mode moldue, Paris s'habille de façon très variée mais toujours très colorée. Elle peut très bien porter des kakis, un sweat crop top, et des bottes de combats un jour, le lendemains se pointer avec des talons aiguilles et une robe bustier rouge sang. De la même façon, elle aime tester de nouvelle coiffure, en s'entrainant sur elle même ou sur des amies.

Paris vit dans un studio de Londres mais rare sont ceux invités à y entrer. Elle même n'y passe que très peu de temps. L'unique pièce est en bazar constant, des vêtements, livres, et autre pouvant être trouvés dans des places plus étranges les unes que les autres. A part la kitchenette, les meubles les plus importants de l'appartement de Paris sont sa coiffeuse, son lit, et sa bibliothèque, remplis d'encyclopédies et de livres éducatifs "pour les nuls" sur des sujets en tout genre allant de la gastronomie à la mécanique en passant par l'astronomie et la broderie.

Her angel, her princess

TW drogues, relation un peu toxique on va pas se mentir

Tout commence en Décembre 2004, à l'approche des fêtes de Noël. Paris est au Dancing Phoenix quand elle voit Lucrèce Harcourt pour la première fois. Même si elle avait fait un effort pour essayer de cacher qui elle était vraiment, Paris la reconnait immédiatement - parce que quand on est amie avec Carrie, on connait ses égéries. Alors ce soir là, elle décide de s'amuser. Elle va vers elle, lui offre un verre, la charme comme elle sait si bien le faire, fait d'elle ce qu'elle veut, puis la laisse en plan une fois lassée, pensant ne jamais la revoir. Mais Lux est accro et une semaine plus tard, elle est de retour au cabaret, demandant à la voir. Paris, surprise mais amusée, se laisse à nouveau prendre au jeu.

A partir de ce moment là, il est devenu compliqué, aussi bien pour l'une que pour l'autre, de se passer de leurs rendez-vous secrets.

Avec Paris, Lux se lâche, dévoile un tout autre visage que celui de la femme parfaite qu'elle vend à ses fans. Elle commence à prendre du SMILE, puis du Spitfire, mais aussi du Worrynot. Elle se rend au Dancing Phoenix dès qu'elle le peut et suit Paris partout, les yeux brillants, le rire facile et décomplexé, les mains baladeuses. Paris adore ça.

Paris a une emprise sur elle. Elle sait tout d'elle, pourrait très bien ruiner sa vie en un simple claquement de doigt mais, pourtant, Lux lui fait confiance et, pour l'instant, elle n'a pas eu à le regretter. Paris, elle, a toujours eu un certain appétit pour le pouvoir et celui qu'elle a sur Lux est peut être son préféré. Lux est sa "Princesse", l'ange déchu qu'elle perverti un peu plus à chaque baiser, chaque caresse. Plus d'une fois, un "je t'aime" a faillit s'échapper des lèvres de Lux mais, à chaque fois, les voyant venir, Paris l'interrompt, refusant de partir dans cette direction.