NEW ORDER

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nom prénom(s)  »  son père lui disait qu'un nom dépendait de l’importance et l’attachement qu’on y apportait. Ou quelque chose du genre, ses souvenirs de gamin sont flous,  Moon Ryung a troqué son nom de famille pour un autre, celui de son grand-père adoptif quand il a était envoyé au Japon. O’Connor, n’avait rien de coréen, ni de japonais d’ailleurs, un nom de famille bien yankee, mais d’origine irlandaise, comme quoi c’était un peu le destin. Lorsqu’il décida de se poser en Irlande, il changera de prénom, pour devenir Rory O’Connor, la boucle est bouclée.

surnom(s)  » il n'est pas vraiment le genre de personne à qui l'on donne un surnom, déjà parce qu'il n'affectionne pas particulièrement la pratique et qu'à part boss, il n'y a pas de raisons de ne pas l'appeler par son prénom, il y a bien quelques Roe affectifs qui trainent parfois au détour d'une conversation.

date de naissance » un été particulièrement orageux sur Jeju, Ryung est né au petit matin le 17 juin 1957.

origines & nationalité  » il possède des origines coréenne, ses deux parents étaient coréens. Sa mère venait d’une région du nord du pays, elle n’est jamais retournée chez elle après la division de la Corée. Rory lui a fini par renoncer à sa nationalité afin de pouvoir devenir irlandais.

pureté du sang  »  toute une histoire qu’est le sang, au Japon, c’est plutôt son groupe sanguin qu’on lui demandait (A négatif pour les plus curieux), mais le sorcier est de sang pur, la magie coule dans ses veines, immaculée et qui lui offre quelques privilèges, voir liberté, qu’il prend sans hésiter, conscient des risques qu’il encourt.

métier/études  » au départ, c'était l’école à la maison, mais avec son envois au Japon et ses aptitudes, ses grands-parents adoptifs l'on envoyé a Mahoutokoro premier de sa promotion, il était un excellent élève, très populaire chez ses camarades, malgré son caractère d'introverti. Il faisait aussi partie de l'équipe de quidditch en tant que attrapeur. Il enchainera avec des études en archéomagie sous-marine, avec une spécialité en restauration, il se présente comme archéomage et chasseur de trésors, n'en déplaises aux puristes qui prétendent que les deux ne sont pas compatibles, surtout à l'époque actuelle. Lorsqu’il débarquera en Irlande, il sympathisera avec un vieux libraire qui lui propose un travail à mi-temps dans une petite librairie spécialisée dans le centre historique de Kilkenny pendant qu’il poursuit ses recherches. Quelques années plus tard, il est contraint de mettre ses aventures en pause, il s'installe en Angleterre, et devient le propriétaire de la librairie Kirin, spécialisée dans les ouvrages rares et étranger, qu'il ouvrira dans le village sorcier de Hogsmeade au printemps 1993, il ne tiendra pas en place très longtemps, il reprend du service en 1995, mais il garde la boutique (il prétends que c'est une malédiction, mais il s'est attaché aux lieu et ses habitants). Depuis 1997, il vends sous le manteau des ouvrages interdits par le régime, mettant aussi en lieu sûr des oeuvres rares susceptible d'être confisquées, voir détruites par le régime ou qui ne devrait pas tomber entre de mauvaises mains.

orientation & état civil  » électron libre qui ne tenait pas beaucoup en place, au nez plongé dans les livres, difficile de trouver le temps d'avoir une vie sentimentale, encore plus lorsque son intérêt est proche du néant. Asexuel il ne se met pas d'étiquettes, lorsque les questions se posent il les chasse par un trait d'humour. Dans une autre vie peut-être, même s'il reste optimiste qu'un jour il trouvera peut-être un compagnon pour faire un bout de chemin avec lui. Au yeux de la société, il reste néanmoins un bon partit sur le papier (si on oubli les malédictions qu'il traine comme des casseroles), avec un héritage magique intéressant, et beaucoup, beaucoup de potentiel, bref encore un célibataire à marier.

camp  » il n'est pas vraiment pour le gouvernement, dont les pratique l'abjectes, les règles le contraignant à plier l'échine pour poursuivre ses voyages, comme recherches, depuis dix ans il observe les choses évoluer, et il regrette parfois de s'être installé en Angleterre, il déteste la neutralité dans laquelle il se trouve, mais il ferait un piètre fugitif, il ne porte pas l'Ordre du Phénix dans son coeur, et surtout ses employés, comme ses amis sont ici.

baguette  » il a perdu la baguette de sa jeunesse et son adolescence, brisée lors d'un voyage, il s'en ait procuré une nouvelle après sa rémission. Celle-ci, comme l'ancienne, est en bois de cerisier, très prisée dans son pays d'adoption, possédant en son coeur une écaille de Qilin. Plus petite que la moyenne, elle mesure vingt-centimètre et s'avère avoir son petit caractère comme propriétaire, flexible, avec une légère rigidité. S'il l'utilise plus pour la forme, elle ne quitte jamais le sorcier, qui la porte dans un petit fourreau à sa ceinture.

patronus  » il ne connaissait pas ce sort avant de voyager en Europe, en tout cas pas dans cette forme et il a apprit le sortilège au fil de lecture et pratique. Aujourd'hui, il prends la forme d'un shisa, créature fantastique, lion-chien, gardien des temples et villages. Il n'a pas eu beaucoup d'occasion de l'invoquer.

épouvantard  » il ne s'est jamais confronté à un épouvantard, ni jamais formulé un riddikulus de sa vie, mais par contre il a une petite idée de la forme qu'il prendrait: un noppera-bō, créature sans visage, qu'il a croisé une nuit quand il était plus jeune.

particularité(s)  » Le sorcier est animixé depuis son enfance avec un tanuki, prénommé Hachi, créature fantastique, un peu naïve et maladroite, capable de prendre huit formes différentes, toutes aussi ridicules les unes que les autres, loin d'être discrètes et jamais bien longtemps. Il porte aussi toujours un petit chapeau sur la tête et aime se tenir debout sur deux pattes pour imiter les humains. Rory n'a pas chômé dans l'étude de la magie à la fois par tradition familiale, par méthodologie, par curiosité et par une volonté, comme une détermination de poursuivre son apprentissage qu'il a développé ses capacités créant le curriculum vitae qu'il possède aujourd'hui. C'est donc un maître en calligraphie magique formé d’abord par sa mère dès ses cinq ans, Yukako a pris le relais quand il venu chez eux, apprentissage qui s'est couplée ensuite avec l'alchimie aux côtés de Keisuke, spécialisé en alchimie médicinale et restaurative. Rory a ensuite choisi de compléter sa formation avec la magie sans baguette, usant ses connaissances en alchimie et en calligraphie magique pour s'intéresser au contrôle du chi, pratique répandu dans la région où il a grandit. S'il avait appris des bases en occlumencie c'est après son départ du Japon qu'il l'a développé, son compagnon de voyage  était un sorcier maître en magie de l'esprit, Nicolas Sullivan. Lors d’une ses fouilles archéo sous-marine, le sorcier s'est retrouvé lié à un katana maudit, dont il ne peut pas se séparer, ni détruire, sans risquer de se faire tuer.  Rory fut aussi maudit à deux reprises, en effet, après son expédition dans la partie immergée de Phanagoria, dans la péninsule de Taman en Russie, son reflet ne montre plus qu'une chose décharnée et morte, calé à peu près dans la même position que lui. Les autres qui le remarquent sont toujours très surpris et lui-même se fait encore peur parfois lorsqu'il croise un miroir dans un couloir. Ainsi que par une Fuguruma yōhi qui en échange d'un ouvrage, fit promettre à Rory que plus aucuns mensonges ne passent ses lèvres, sinon chacun de ses mensonges se verront être suivi d’un malheur, pour lui ou tout être-vivant à proximité lorsqu’il le prononce. Il possède aussi une pipe en écume gravée, un cadeau pour son anniversaire, l'objet maudit son propriétaire, mais il n'avait pas eu le coeur de refuser en reconnaissant l'objet. Malgré toutes ses mésaventure, il n'en démord pas, au risque de se prendre une nouvelle malediction.

chronologie  » (1957) Rory est né Moon Ryung, dans la petite maison familiale des Moon sur l’île de Jeju. Ses parents sont tous les deux des sorciers de sang pur, la famille Moon vivent au milieu des moldus depuis plusieurs générations. Sa mère vient d’un petit village de sorcier au nord du pays, dans lequel elle n’est pas retournée après la division de la Corée, perdant contact avec le reste de sa famille. Du côté de son père, ce dernier à deux frères, qui ont quitté la Corée à leurs dix-huit ans, pour ne revenir que lors de certaines occasions, après la mort de leur père, en 1958, ils ne viendront plus. (1960) Premiers souvenirs (un peu flous), ses parents étaient des aventuriers (les chats ne font pas de chiens), son père est un archeomage réputé, très souvent commissionné par le gouvernement pour des recherches, notamment au sein du pays, sa mère, elle est professeur de calligraphie magique et briseuse de sort. Du coup, ils embarquaient souvent leur fils unique avec eux lors de leur voyage si les circonstances le leur permettaient. Cette année-là, c’est aussi son premier été au Japon, chez des amis irlandais et japonais de ses parents dans le village de Tono. Keisuke est le fils d’un sorcier irlandais qui a fait sa vie au Japon, qui vit avec son épouse sous le même toit que son fils et sa compagne.  Keisuke et Yukako sont des pontes dans leurs domaines respectif: l’alchimie et médicomagie pour Keisuke, qui avait rencontré les parents de Ryung lors d’un voyage et la calligraphie magique spécifique à l’interaction avec les Yokai, du côté de Yukako travaillant souvent avec les Shugoshin. C’est eux aussi qui font office d’oncle et tante pour Ryung, et les parents de Keisuke de grands-parents, puisqu’il n’y a plus personne en Corée pour s’occuper de lui. Et malgré les tensions entre leur deux pays, les deux familles resserrent leur lien un peu plus à chaque visite. C’est dans cet environnement studieux et atypique qu’il va évoluer. Un peu spécial, un peu, à l’écart, il apprendra vite le japonais pour permettre d’interagir avec les enfants de son âge, mais ce sont surtout les enfants un peu plus vieux qu’il suit à la trace. (1964) Alors que les momiji se parent des couleurs automnales, les parents de Ryung partent en voyage pour une fouille non loin de la frontière nord-coréenne, celle-ci devant durée plusieurs semaines, il reste donc chez les O’Connor. Ses parents ne reviendront pas, et l’avenir du petit Ryung sera mis en suspend pendant plusieurs semaines jusqu’à ce que les O’Connor parviennent à obtenir la garde de l’enfant suite à la lecture du testament, confiant l’enfant sous la tutelle de Keisuke et Yukako, devenant Ryung O’Connor. (1965) La vie à Tono n’est pas trop difficile pour Ryung, il traîne avec un groupe d’enfant plus âgé qui sont déjà à Mahoukotoro, venant souvent à son secours lorsqu’il est embêté par les enfants de son âge, car si le gamin parle japonais et est relativement accepté au sein du village, il reste néanmoins un étranger, dans une famille mixte, mais finalement se sont surtout beaucoup d’adulte qui sont brusque avec lui. Il faudra quelques années avant d’être au moins toléré (un gaijin reste un gaijin). Le début de sa première année sera difficile sur plusieurs aspects, outre ses origines, il n’est pas animixé, contrairement à beaucoup de ses camarades. Il se refermera comme une huitre après une confrontation avec ses camarades de classe, et se concentrera sur ses études, suite à la suggestion de l’un de ses professeurs qui lui dis qu’il a tout intérêt a devenir le meilleur de la classe s’il souhaite se faire accepter. Pendant l’été, Ryung croisera Hachi, un tanuki avec qui il se liera immédiatement d’amitié, l’animal le suivant jusqu’à chez lui. Il mettra plusieurs semaines à convaincre ses parents adoptifs d’effectuer la cérémonie d’animixing, liant le yokai et le sorcier pour de bon. (1967) Lors d’une promenade nocturne à Hakone lors du Obon festival, le jeune Ryung se perd dans la forêt avec Hachi, ils croisent alors la route d’un noppera-bō yokai sans visage, s'il n'est pas hostile, l’absence de visage et l’apparition dans la nuit marquera Ryung pour la vie, prenant la fuite avec le tanuki pour finalement retrouver ses parents prêt du temple. (1970) Les années scolaires passent et se ressemblent presque, Ryung s’intègre petit à petit, il s’est construit une carapace pour ne pas être trop blessé, nourris un esprit assez compétitif avec ses camardes de classe et évite les autres élève qui sont étranger comme lui. Cette année-là, il intègre l’équipe de quidditch en tant qu’attrapeur. Il reste plutôt proche des élèves plus âgés, ce qui attire un peu de jalousie et de l’intérêt de ses camarades, alors qu’il commence aussi à se distinguer par ses notes. Il est au pic de sa popularité pendant les deux années qui vont suivre puis les choses vont s’équilibrer. Mais il ne sera jamais vraiment accepté par ses pairs, mais avec le temps, il a appris que ce n’était pas bien grave. Il apprendra par contre à la dure qu’il manque d’ouverture lui aussi, et il apprendra à s’ajuster lors des trois dernières années. (1976) Paré d’une robe couleur or éclatante, Ryung fait partit des meilleurs de sa promo, il n’a qu’une hâte, rejoindre le centre de formation en archéologie a Gunma, avant de finalement choisir Okinawa, afin de pouvoir se spécialiser en archéomagie sous-marine. Il subit encore quelques stigmas, mais il continue d’utiliser son érudition comme meilleure arme contre les discriminations qu’il subit, s’il est un peu plus tolérant, il reste assez distant lors des travaux en groupe. C’est lors d’une de ses premières fouilles qu’il tombe sur le tantō maudit, Takenohanakami, qui ne le quittera plus. (1979) Diplôme en main, plusieurs projets de thèse, et même un doctorat, le sorcier décide de quitter le Japon, il part voyagé et découvrir le monde, avec quelques langues en poches. Il se retrouve embarqué sur une fouille de Phanagoria, où il cassera un miroir par inadvertance, se maudissant dans la foulée, mais aussi, c’est là qu’il fera la rencontre de Nicolas Sullivan, mangemort à en devenir, avec qui se créer une amitié inattendue. Il l’invite chez lui en Irlande. (1980) L’année suivante, il se retrouve en là-bas, il en profite pour alimenter ses recherches personnelles. C’est aussi cette année-là qu’il rencontrera Eoghan Avery, propriétaire de The Gutter, petit librairie sorcière indépendante, et c’est aussi cette année qu’il croisera la route de Remy Lynch, un autre coup de foudre en amitié (qui fête donc ses vingt-sept ans en 2007). Il s’installera en Irlande l’année suivante, complètement tombé en amour pour le pays, la région et ses habitants. (1986) Après plusieurs années passées à voyager aux quatre coins du globe avec The Gutter comme quartier général, où Ryung travaille à mi-temps pour aider Eoghan, Ryung accepte de participer à une fouille au Japon, afin de trouver une épave. Il se met alors à la recherche d’un livre en particulier, ce qui le poussera à passer un accord avec un yokai, qui le maudira une troisième fois. (1988) Rory se rend à l’enterrement de Sullivan, mort après avoir contracté la dragoncelle, les deux sorciers ne s’étaient pas vu suite à une violente dispute six ans auparavant. Il déteste les enterrements. (1989) Ryung, obtiens sa nationalité irlandaise, et il montrera ses papiers fièrement a Remy, où l’on peut voir qu’à présent il est officiellement Rory O’Connor. La boucle est bouclée (bis). (1991) Petite ballade en terre écossaise, Rory craque pour le village de Pré-au-Lard (c’est la légende de la cabane hurlante sans aucun doute), qui lui rappelle la ville où il a grandi, coincé entre les montagnes et remplit de magie. Pourtant attaché à l’Irlande, ce n’est qu’à la mort d’Eoghan en 1993, que le sorcier finira par quitter le pays pour s’installer en Angleterre, ouvrant sa propre librairie, un peu spéciale et non loin de la Cabane hurlante. Petit cocon qu’il se créait en toute quiétude, malgré les soubresauts et prémices de l’orage qui s’en vient. (1995) La fille du frère de Remy rentre à Poudlard, il pourra toujours garder un œil sur elle s’il faut qu’ils ricanent un soir autour d’un verre, mais finalement, ils ne sont pas loin de la vérité, car l’année suivante, les choses prennent un tournant plus sombre que prévu. (1997) Le gouvernement sorcier tombe sous le joug de Voldemort et des mangemorts, Rory ne sait pas trop comment réagir, ces deux dernières années ont été difficile. Il opte pour l’adaptation et flexibilité, attaché à sa librairie et ses habitants, il ne se voit pas tout plaquer. Au fil des décrets, il fait disparaître des livres de ses étagères, les rendant disponibles d’une autre manière, créant ainsi un commerce en parallèle. (1998) La fermeture des frontières et la création du mur entre le Royaume-Uni et l’Irlande contraints le duo Lynch de s’implanter dans le pays. Bon, Rory avait déjà ses repas potins avec Remy, mais c’est plus chouette de l’avoir en Angleterre, non ? (2001) L'algorithme est formel, Rory est un sang-pur, son arbre laisse apparaître la branche de son père et sa mère, les oncles sont toujours vivant, avec femme et enfants, la famille de sa mère par contre fut décimée. Ce n'est pas le plus important, par son statut, il obtient quelques avantages, mais aussi responsabilité. Au moins, avant tout cela, il avait pu faire profil bas, maintenant, on attends de lui d'être à la disposition du gouvernement. S'il souhaite pouvoir poursuivre ses recherches en archéomagie, on lui parle aussi de mariage, ce qui le fait bien rire. Il n'est que bon parti sur le papier. (2005) Eryn débarque dans sa librairie, le sorcier la grille dans la seconde, sur ses mensonges et sent bien qu’elle arrive avec un bagage d’ennuis, mais il l’embauche, à la surprise de ses employés et Hachi. Les paris sont lancés sur le temps qu’elle va resté. Elle restera, car l’année suivant il l’a met en alchimie, ça va l’obliger à apprendre à lire. (2006) Une année pleine de rebondissement, notamment avec la réapparition de Harry Potter le trouble. Il perd un de ses employés qui fuit en suite aux nouvelles mesures du gouvernement. En décembre, il est approché par la jeune Anthea Rowle qui à besoin d’un guide pour trouver l’Atlantide et le Leviathan. Sur l’itinéraire, un stop-over attire son attention, il a déjà accepté (parce qu'on ne refuse pas une mission pour le Lord), mais il a une raison supplémentaire de se joindre à l’aventure. (2007) Il participe, sans broncher, au Magic Is Legendary Festival en tant que paneliste et rencontre quelques un de ses anciens collègues. Pour son anniversaire, Eryn lui offre La Charlotte, une pipe en écume maudite, le sorcier la connait bien cette pipe et cette malédiction, mais n’a pas le coeur de refuser son cadeau. La vie continue, alors que les arbres se parent des plus belles couleur de l’automne, le sorcier passe beaucoup de temps au bord de la mer lors de son temps libre, un bubble tea à la main.

hachi » s'il y a bien une tradition que Rory affectionne particulièrement, c'est celle d'animixing, bien que beaucoup questionne le danger de la dépendance et la force du lien qui lie le sorcier et l'animal. Et Rory et Hachi on un lien bien particulier, car ce ne fut pas dans le cadre du voyage et la visite dans un parc naturel que leur rencontre s'est faites, mais sur le bord de la route, non loin de la forêt qui entourait Tono. Un véritable coup de foudre, entre la créature magique et le gamin. Hachi est un tanuki, un yokai comme il en vivait beaucoup dans la prefecture d'Iwate, et donc doté de quelques particularités, notamment celle de se tenir sur ses deux pattes avant et d’imiter les humains, mettant en avant ses attributs (plus gros que la normal, oui) et la capacité de prendre huit formes. D'abord réticent de lié, leur fils à la créature, ses parents adoptifs, finiront par s’attacher à la créature maladroite, mais au sourire éternel et caractère attachant.

Hachi n'est pas aussi doué que ses pairs en métamorphose, incapable de prendre une apparence humaine ou de parler, néanmoins, au fil des années, Hachi, révélera ses différentes formes :
- une théière, mais sa fourrure reste discernable, ce qui lui donne une drôle d’allure.
- une bouteille de vin, vide (on manquera de la jeter à plusieurs reprises.).
- sa forme préférée, celle d’un rapeltout (qui ne rappel rien), mais sa queue ne disparaît jamais.
- un daruma à son effigie et dont les yeux ne cessent de bouger (forme qu’il s’amuse à prendre régulièrement en boutique).
- une pierre noire, que l’on peut confondre comme un pion de jeu de go (pratique pour mettre dans la poche, mais Hachi s’est déjà endormi sous cette forme et Rory a faillit le perdre).
- une ombrelle, mais l’animal n’aime pas particulièrement la pluie.
- un higonokami, couteau pliant traditionnel, utile, mais l’animal ne tiens jamais bien longtemps sous cette forme.
- son autre forme préférée, celle d’un pinceau de calligraphie, idéale pour faire une blague à Rory, et qui le challenge un peu afin que le sorcier ne le reconnaisse pas au toucher (malheureusement le sorcier à passé l’âge de se faire avoir).

À l'image de son sorcier, Hachi est exigeant, méfiant, mais aussi impulsif et têtu. Il ne laisse jamais indifférent, puisqu'il ne quitte jamais le sorcier, qu'il soit sous la forme d'un objet, à quatre pattes ou même deux, il fini toujours par se faire remarquer. L'animal porte toujours un chapeau de paille sur la tête, qu'il ne supporte pas qu'on touche (et c'est à vos risques et périls, car il mord). De plus, comme ses pairs, il est friand de saké, un petit verre devrait (en théorie) l'amadouer.

the treasure hunter  » Ses parents étaient des aventuriers et ils sont mort en exerçant leur métier. Beaucoup autour de lui pensaient que le jeune Ryung ne voudrait jamais devenir comme eux, qu’il ferait un métier autour des créatures magiques, des yokai, qu’il resterait à Tono qui était sa seconde maison, qui était la ville qui l’avait vue grandir. Mais le gamin avait attrapé le virus du voyage, si jeune et pourtant déjà aventurier dans l’âme, derrière les livres qu’il étudiait avec beaucoup de sérieux, son esprit partait à la conquête du monde et des savoirs perdus. C’est vraiment cela qui anime le sorcier encore aujourd’hui, retrouver ces civilisations, ces objets et ces villes oubliées. Il n’y a pas meilleure discipline pour allier ses centres d’intérêts et son goût du voyage que l’archéomagie sous-marine. Les profondeurs de la mer, il n’a jamais su expliquer pourquoi cette discipline, peut-être parce qu’il a toujours vécu sur des îles, peut-être parce qu’il n’y avait pas mieux que les histoires des voyageurs. Véritable nomade, le sorcier a voyagé un peu partout, il prend son pied à trouver l’introuvable quitte à collectionner quelques malédictions au passage. Il n’est pas imprudent, il est passionné (voir obsessionnel), il n’est pas maladroit, des accidents arrivent (il a fait tomber un miroir une fois !), mais il est bon dans ce qu’il fait.

Son but ultime est de braquer les projecteurs sur le passé oublié, conscient que parfois la vérité ne plaira pas aux gouvernements, et pour le coup, que ce soit l’ancien ou le nouveau, ils ne sont pas si différents sauf peut-être dans leur méthode, mais l’archéomage a su vite s’adapter aux nouvelles règles. Ainsi, s’il semble participer activement à l’effacement de l’histoire des hybride et des né-moldus, ainsi que leur influence dans le monde des sorciers, il la préserve dans le dos du gouvernement, confiant une partie de ses recherches à ses collègues étrangers. Prêt à sacrifier certaines découverte pour ne pas voir ce passé être détruit, ou en cachant l’existence de toute trace écrite. Quant à ses méthodes, il ne niera pas que certaines sont discutables, il s’est mis quelques collègues à dos pour pouvoir accéder à un site ou un objet, il a parfois fait des fouilles et recherches indépendamment afin de récupérer certains objets ou livres afin de les remettre à leur véritable propriétaire, mais il a aussi eu des échauffourées avec d’autres chasseurs de trésors. La compétition est rude quand l'appât du gain est leur moteur.

Chez lui, la plupart des objets qu’il possède sont des objets du quotidien, sans trop d’importance, à l’exception de Takenohanakami, qu’il porte toujours sur lui et La Charlotte. Par contre, sa collection d’ouvrages, c’est une autre histoire, souvent des cadeaux, d’autres lui ont été confiés, mais il y a bien quelques volumes qu’il garde jalousement en tant que collectionneur. Personne n’est venu les lui réclamer après tout.

the scholar  » Aux premiers abord, Rory passe pour un intellectuel, un amoureux des livres dont la place est une bibliothèque, certainement pas sur le terrain et dont se dégage une arrogance, qui, sans conteste peu froissé les sorciers les plus fier ou rabaisser ceux qui ont une pauvre estime d'eux-même. Acide, comme incisif, le sorcier pourtant est bien plus juste qu'il ne parait, passer les premier contact et son propre jugement, et il est aussi généreux de son savoir à ceux qu'il considère méritant (encore faut-il passer l'étape d'avant), il est difficile néanmoins de fermer les yeux sur son curriculum, loin d'être inintéressant et  qu'il a commencé à son plus jeune âge.

C'est en apprenant l’écriture au côté de sa mère, que Rory a rapidement montré un intérêt et une assiduité que ses parents ne le pensait pas prédisposer puisqu'il était un gamin turbulent, qui passé sont temps à partir à l’aventure s’il échappait à la vigilance des adultes. Personne ne pensait qu’il pourrait avoir un intérêt pour cette pratique pourtant traditionnel dans sa famille, ni la patience de suivre un apprentissage.

Ce fut ensuite aux côtés de Yukako, sa mère adoptive, qu’il poursuivit sa formation notamment dans la confection de sceaux de protection et de talisman, afin d’éloigner les yokai (nombreux dans la région où ils habitaient). Il a aussi appris à sceller au sein de rouleaux des objets et des sorts afin de faciliter le transport ou d'utiliser ces sorts lors de duel, technique souvent utilisé par les sorciers de la région, des rouleau faisant parfois une dizaine de mètres et certain qui permettent, à leur risque et périls d’invoquer un yokai. La confection de ces rouleaux, nécessite généralement beaucoup plus d’énergie et surtout une maîtrise de la magie traditionnelle et la calligraphie lors de leur utilisation. Objets dangereux, il ne les laisse pas traîner, car les non-initiés pourraient voir un sort leur exploser en pleine figure s’ils tentent de les lire sans en connaître l’utilité. Il a aussi développé une technique inspiré des tatouage irezumi japonais afin de tatouer des symboles sur sa peau, néanmoins il ne l'utilise que pour des cas exceptionnels, la technique mélangeant des qualités magique au sang.

Outre que ses outils habituels pour la calligraphie, Rory possède un dictionnaire, véritable bible de caractères qu'il a souvent sur lui. S'il est passé maître dans le domaine avec plus de trente ans de pratique, il considère qu'il a toujours des choses à apprendre ou à améliorer. Depuis son arrivée en Irlande, il s'est intéressé aux runes, mais plutôt que d'user de nouveaux symboles, il l'adapte à ceux qu'il connaît par le biais de traductions, généralement avec l’aide d’un connaisseur dans le doute. Son style est assez reconnaissable, usant surtout du style cursif ou écriture folle, rendant certaines de ses calligraphies illisibles. Très prudent dans son utilisation, et s’il sait aujourd’hui mieux équilibrer son énergie (car il y a eu des abus), il subit toujours le contrecoup de la pratique.

Si Yukako l’a initié à la calligraphie, c’est son époux, Keisuke qui s’est chargé de la formation en alchimie de Rory. Le gamin voulait toujours en apprendre plus et il était fasciné par la pratique de son père adoptif qui mêlait les principes de l’alchimie et la magie sans baguette pratiquée dans la région. Son approche, bien qu’elle dépend du principe classique de l’échange équivalent, se fait via le chi, cette énergie magique qui circule en chaque être humain, mais qui beaucoup plus forte chez les sorciers. Pratique que le sorcier paire rapidement avec son apprentissage de la calligraphie tout au long de sa formation, notamment dans l’utilisation d’ancien caractère et cercle d'alchimie.

Si aujourd’hui le sorcier est capable d’utiliser tout type de transmutation, il va sans dire que la spécialité de Keisuke était la médecine et par conséquent, c’est sur l’aspect restaurative et physique que lui apporte ces connaissances qu’il se concentrera, plutôt que celle de pouvoir et force brute, souvent préférée, notamment chez ses pairs en Irlande ou au Royaume-Uni. Ainsi, Rory, à la possibilité d’utiliser son énergie et la transmettre pour soigner des blessures bénignes ou restaurer des objet, toujours par le biais de symboles et cercle alchimique. Il l’utilise notamment dans le cadre de son travail de restauration de livres anciens et ses recherches.

Rory possède notamment un tatouage sur la main, qui lui permet au contact d’objet d’en restaurer, si ce n’est au complet, une grande partie.

Bien entendu, outre l’énergie qu’il dépense pour sa pratique, il n’est pas rare que certains objets, notamment ouvrages, ne supporte pas la transmutation. Mais avec ses années d’expériences, le sorcier a appris à calmer ses ardeurs, laissant l’archéomage qu’il est faire son travail avant de s’atteler à tout type d’exercice de restauration.

Si la magie sans baguette n’était pas nécessaire, c’était une pratique qui s’est développé naturellement, pour plus de praticabilité. Il a néanmoins toujours été encadré dans son apprentissage (toujours par Keisuke) et qu’il a perfectionné au fil des années afin de pouvoir utiliser le potentiel complet. L’art est beaucoup moins précis qu’à la baguette, il le conçoit (c'est d'ailleurs pour cela qu'il garde sa baguette), mais il lui a permis de mieux contrôler la force et l’énergie qu’il peut invoquer quand il pratique l’alchimie. De plus, son apprentissage en alchimie était déjà lié au contrôle du chi, la pratique de la magie sans baguette devenant alors un atout complémentaire et une pratique quasi-naturelle à développer pour garder le contrôle. La clef restant la discipline, quelque chose que Rory a toujours eu pour parvenir à maîtriser son art.

Quant à la magie de l’esprit, il s'y était intéressé, mais le sorcier n’avait pas eu l’occasion de la pratiquer avant d’être plus vieux, notamment parce qu’il avait déjà bien à faire avec ses formations en alchimie et calligraphie magique, qu’il complétait avec la magie sans baguette. Et sans aucun doute par challenge, qu’il fut tenté d’explorer le sujet, un peu comme un érudit qui souhaiterait en apprendre toujours plus. C’est au contact d’un maître du domaine qu’il apprit à compartimenter son esprit, l’aspect qui le fascinait le plus dans la magie de l’esprit (trouvant la légilimancie bien trop intrusive et se connaissant, il aurait la fâcheuse manie d’en user et abuser), un challenge qu’il souhaitait relever, et justement son inconfort à l’idée d’avoir sa tête et ses souvenirs à portée de main fut un véritable fuel pour poursuivre une formation avec des bases plus que solide et une pratique rigoureuse de l’exercice. Si son mentor n’est plus aujourd’hui, sorcier lui, poursuit sa formation pour un jour devenir maître, la forme plus complexe de l’occlumencie l’intrigue aussi, mais il n’a plus le luxe de poursuivre une formation poussée sans risquer de livrer quelques secrets et en cette période, il est plus sage de rester prudent.

the librarian  » L'ancienne boutique Monkshood, fleuriste controversé de Hogsmeade, et donc l'emplacement est réputé maudit, fut vendu en 1993 à Rory O'Connor, conscient des histoires autour du lieu et presque trop heureux d'acheté un lieu aussi maudit que lui (histoire de propriétaire mort ou devenu fou, ce genre d'histoire un peu glauque), partant du principe que lieu maudit plus propriétaire maudit, les choses s'annulent, ou en tout cas se balancent. La librairie Kirin ouvrira donc ses portes en septembre la même année, après une rapide restauration et quelques travaux, transformant l'ancienne boutique dites maudite en cocon chaleureux, au meuble et charpente épuré, contrastant avec les bibliothèque pleines, les fauteuils dispersés et ses habitants...

Elle se trouve sur l’allée perpendiculaire qui mène à la cabane hurlante, au coin de celle-ci et l’allée principale du village. La devanture est peinte dans un vert forêt qui se fond dans la pierre, le panneau représentant un quilin argenté, dans la vitrine, où est marqué en lettre d'argent et or le nom de la librairie sur chaque coté de la porte, cohabitent différents ouvrages phare et populaire dans différentes langues, avec des objets sorciers de toute époque et quelques plantes. À l’intérieur, les couloirs de bibliothèque semblent interminables malgré la petite taille, avec quelques fauteuils calés dans quelques coins, donnant un aspect cosy (mais beaucoup vous diront que cette librairie n’est pas un lieu où l’on peut lire en paix). Elle est sur deux étages, une mezzanine étant accessible via l'un des deux escaliers colimaçon en fonte. Tout est fait en bois de cyprès Hinoki ou bambou, importé du Japon, donnant une allure très épurée, à la librairie pourtant encombrée. Le comptoir à l’avant permet au propriétaire et aux employés de surveillé les allées et venues des clients, dont la présence est de toute façon notifiée par le tintement d’une clochette. Derrière ce comptoir se trouve un couloir, non accessible aux clients, qui mène à la réserve, où se trouvent les commandes des clients, ainsi que la salle de repos pour les employés avec une petite cuisine. La boutique contient aussi une section réservée, à laquelle seul le propriétaire possède l'accès, renfermant ses ouvrages les plus rares, ainsi que l’atelier où il restaure les livres plus anciens. Enfin, le troisième étage est inaccessible par la boutique, se sont les quartiers privés du propriétaire.

La particularité de la librairie Kirin (ou l'excentricité) est que lorsque son propriétaire est présent, quelques objets qui décorent la librairie prennent vie, se sont des tsukumogami, objets abandonnés qui ont fini par prendre vie, récupérés (pour ne pas dire accumulés) par Rory lors de ses voyages. Généralement inoffensifs (bien que nuisible et avec leur propre caractère) ils sont relativement timides en l’absence du sorcier, et ne peuvent sortir de la librairie (retenu par des calligraphies magiques intégrées dans la charpente de la librairie). Il ne sont pas au goût de tout le monde, mais les adolescents et enfants adorent voir la vieille ombrelle se promener à pieds joints en secouant les bras qui apparaissent et disparaissent ou la sandale de paille qui leur tire la langue du haut de la bibliothèque où sont rangés les livres sur la botanique.

Il faut le dire, la librairie Kirin est animée, et pas toujours au goût de certains sorcier conservateur, de plus certains des employés à mi-temps de Rory sont des hybrides, alors il n’a pas la côte auprès de l’ASAP. Elle n’en reste pas moins une référence, car si on peut reprocher l’excentricité du propriétaire et sa boutique, sa librairie reste la meilleure adresse pour la restauration de vos anciens ouvrages abîmés et pour tout ouvrage venant de l’étranger. Et pour un certain prix, il prêt à faire le voyage personnellement pour récupérer le livre dont vous avez besoin.

the curses  » En bon alchimiste, le principe de l’échange équivalent n'est plus à apprendre, et en bon aventurier qui cherche des trésors dans des ruines, épaves et autre lieu, souvent vieux (et parfois maudit) ou qui souhaite mettre la main sur des livres rares coûte que coût, il sait que parfois sa témérité, ou le karma, pourraient bien se retourner contre lui.

Et tout à commencé avec l’acquisition d’un tantō maudit, qu’il a trouvé lors d’une fouille d'une vaisseau fantôme au large d'Okinawa. Le couteau ferait partie d’une série de sabres et couteau maudits créer par le forgeron Muramasa Sengo et différent des sabres des Shugoshin, qui possèdent un katana qui leur sert de catalyseur magique et qui a un oni scellés à l’intérieur. Il découvrira que l’arme, qui possède bien une âme, est directement et indéfiniment liée à son propriétaire qui ne peut pas s'en séparer, ni la détruire, sans risquer de se faire tuer. Rory a fini par découvrir son nom (Takenohanakami), ce qui lui a valu la loyauté de la lame maudite qui ne le quitte plus.

La seconde malédiction que Rory a récoltée fut lors d’une fouille archéomagique dans la partie immergée de l’ancienne citée de Phanagoria, dans la péninsule de Taman en Russie. Le sorcier à malencontreusement brisé un miroir et depuis son propre reflet ne montre plus qu'une chose décharnée et morte, calée à peu près dans la même position que lui. Les autres qui le remarquent sont toujours très surpris (voir horrifié) et lui-même se fait encore peur parfois lorsqu'il croise un miroir dans un couloir.

Quelques années plus tard, alors qu'il cherchait un ouvrage spécifique pour trouver un site archéomagique sous-marin sur les côtes japonaise, Rory est partit à la rencontre d'une Fuguruma yōhi, un yokai, vivant dans un temple du mont Akagi dans la préfecture de Gunma. Cette créature à l’apparence d’une ogresse peut être trouvée dans tout lieu ayant une collection de livres puisque c’est un yokai qui naît de l’accumulation d’ouvrage aimée, chérie ou de lettres d’amours. Celle-ci accepta de trouver le livre en question et de lui remettre, mais avec une condition en échange de son aide. Elle fit promettre à Rory qu'il ne mentirait plus, sinon chacun de ses mensonges se verront être suivi d’un malheur, pour lui ou tout être-vivant à proximité lorsqu’il prononcera ce mensonge. Il accepta sans hésité, et si on se demande s'il le regrette, la réponse est généralement non, il n'était pas particulière un menteur par le passé.

La quatrième et dernière malédiction en date, est celle qu’il s’est volontairement imposée. En effet, pour son anniversaire, Eryn lui avait offert une pipe en écume qu’elle avait trouvée dans un magasin dans l'Allée des Embrumes. Ce que la jeune femme ignorait était que cette pipe contenait une malédiction pour la personne à qui elle était destinée. On raconte que cette pipe fut gravée par une selkie tombée amoureuse d’un sorcier et par conséquent qui avait quitté son habitat naturel pour vivre avec lui. Sombrant dans un état perpétuelle d’insatisfaction et le désir ardent de retourner en mer, la selkie, imprégna alors l’objet qu’elle créait de toute sa tristesse et mélancolie. Ainsi, une fois en sa possession, le propriétaire est épris d’un besoin permanent d’être proche de l’eau, résistant difficilement à l’appel du large et plus il est loin de la mer, plus l’absence à des répercussions sur son humeur. L’objet ne pouvait être offert uniquement par une personne qui ne possède aucune mauvaises intentions et seul un refus pouvait éviter la malédiction, mais Rory n’a pas eut le cœur de refuser le cadeau de son apprentie.

miscellaneous  » complètement addict au bubble tea depuis son adolescence ✦ il est clairement plus à l'aise lorsqu'il fait de la magie sans baguette ✦ c'est un polyglotte, l'anglais et le japonais sont ses deux langues principales, mais il parle aussi le coréen, il est capable de lire et comprendre le chinois, le russe, l'arabe et le grec, ainsi que le grec ancien et le latin. Il aussi appris quelques langues de créatures afin de pouvoir les comprendre, notamment le gobelbabil, la langue aquatique et la langue des trolls (mais ce n'est pas toujours garantis qu'il soit compris pour ces deux dernières) ✦ c'est un grand fan de karaoke, il en fait depuis qu'il est gamin, mais bon il n'en parle pas trop et certainement pas avec n'importe qui (The Time-Turner Warp du groupe Creatures of Nothing est sa go-to song) ✦ joueur, il aime surtout le blackjack et va de temps en temps au casino faire quelques mises ✦ c'est un vrai booknerd, il les achète, autant qu'il les vends et généralement il les lis tous, parfois plusieurs fois ✦ il vit dans l'appartement au-dessus de sa librairie, décoration minimaliste, en fait c'est à croire s'il n'est pas prêt à repartir ✦ c'est un pluviophile, les gouttes contre la fenêtre sonnent généralement l'heure d'une sortie sous un parapluie afin de se délecter des intempérie ✦ malgré toutes les malédictions accumulées, Rory se considère extrêmement chanceux ✦ il porte une affection particulière aux yokai (bon comme mauvais) qui est similaire aux hybrides ✦ il est beaucoup plus  musclé qu'il n'en à l'air et souple, il fait de l'exercice pour garder la forme, il a pratiqué le kendo (5e dan) jusqu'à son départ pour l'Irlande où il a appris une variante sorcière de la savate française ✦ si ce n'est pas un bubble tea, il a toujours une tasse à thé à la main ✦ il déteste porter des lunettes ça lui donne un look de libraire (et dix ans de plus) ✦ ne vous parlera pas de sa vie personnelle, ni sentimentale ✦ ne lui donnez pas un bâton pour vous battre ou ni une autoroute pour lâcher son sel ✦ deadpan sass master ✦ oh, il vous fera sentir inférieur, si c'est volontaire ou non ne dépend que de vous ✦ il a quelques cicatrices, on en revient aux accidents qui arrive parfois ✦ oui il a des tatouages, show me yours I'll show you mine ✦ il est toujours en contact avec les O'Connor, les deux couples coulent des jours heureux à Tono ✦ ce sorcier refuse de vieillir, demi-siècle en poche, prêt pour un demi-siècle d'aventures supplémentaire ✦ souffre d'une légère technophobie ✦ bien ✦ il possède une malle qui contient tout ses journaux depuis qu'il a 20 ans (numéroté et daté)...

L'horloge ronronnait alors que l'aiguille venait de marquer cinq heures trente du matin, Rory est déjà réveillé, allonger sur le futon étendu dans la chambre vide en tatami, il lisait son vieil exemplaire sur les animaux fantastique des océans, un ouvrage écrit à quatre mains, avec un avant-propos de Newt Scamander lui-même. Les quelques pages sur les Léviathans étaient truffées de notes et de réflexion, le renvoyant à un autre livre, plus ancien qui reposait sur son ventre. Son regard passant vers l'ancien ouvrage, là aussi des notes, et des références, cette fois vers un autre livre tout aussi ancien qui faisait partie de la pile installée à côté. Le sorcier laissait échapper un soupir amusé, alors qu'il refermait les yeux un instant pour se remémorer son aventure épique et la confrontation avec le Léviathan à bord de l'Athena. Il n'avait rien vécu d'aussi grisant depuis un moment, et il avait hâte de pouvoir repartir en mer avec la jeune capitaine pour une nouvelle aventure.

Il avait hâte de se retrouver en mer, plus que jamais.

Hachi se redressait sur ses deux pattes avant, se dirigeant vers la porte coulissante, quittant la chambre afin de vaquer à ses occupations. Signe pour le sorcier qu'il devait mettre fin à ses lectures matinales pour entamer sa journée. Il refermait les livres pour les replacer sur la pile qu'il dégageait dans un coin de sa chambre à coup de magie sans baguette, rapidement accompagné du futon plié et l'oreiller posé dessus. Il enfilait une robe de chambre, sélectionnant sa tenue de la journée afin de rejoindre la salle de bain, n'adressant guère un regard sur le reflet cadavérique que le miroir lui renvoyait. Il lui arrivait encore de sursauter parfois, mais depuis le temps, le sorcier s'était accoutumé à l'horreur constante à la vue de ce double maléfique inanimé. La buée venait rapidement couvrir l'objet alors que l'eau chaude coulait dans la douche, elle rendrait le reflet moins difficile à observer. Une dizaine de minutes plus tard, il rejoignait le tanuki installé sur l'un des coussins, deux bol vide devant lui. Rory attrapait les dits bols, afin de préparer le riz, placer une théière pour faire chauffer l'eau et chercher le nato dans le frigidaire. Une fois prêt, il déposait le bol devant l'animal « Don't spill it like you did yesterday this time. » Marmonnait-il, alors qu'il attrapait des baguettes, sa tasse de thé dans sa main libre et disparaissait dans un craquement sonore.

Il réapparaissait dans la librairie, posant son petit-déjeuner sur le comptoir, alors que la lumière s'allumer progressivement, donnant une ambiance tamisée au lieu. Un frémissement semblait parcourir le lieu, Rory, donnait une gentille tape sur la main du vieux téléphone, qui tentait de se servir dans son bol. « Stop that. » Le sorcier attrapait le bol, afin de s'assurer que l'objet ne tenterait pas une nouvelle approche, alors qu'il grimpait les escaliers, afin de parcourir les rangées de livres. Récupérant deux, trois ouvrages qui n'étaient pas placés au bon endroit, un nom venant immédiatement dans son esprit. Eryn. La sorcière avait pourtant bien développé sa technique pour ne pas se tromper lorsqu'elle fermait la librairie, mais inévitablement, il y avait quelques erreurs. Rory ne lui disait rien, il n'avait pas besoin de le lui dire en vérité et c'était aussi sa faute si deux ans plus tôt, il avait accepté de la prendre. Il redescendait, le bol en équilibre sur les livres, Hachi poussant la porte de la boutique dans un tintement de clochette. « Can you get the accounting books in the back for me ? » Demandait le sorcier, alors qu'il remarquait que l'un de ses employés avait laissé une note sur la caisse. Il frappait de nouveau la main du téléphone qui tentait de se servir dans le bol de bonbon. Alors qu'il passait de l'autre côté du comptoir pour remarquer qu'il y avait un tas d'objets empilé dans un coin, notamment ses lunettes, quelques bonbons et sa montre à gousset, il reconnaissait aussi une pince à cheveux qui devait appartenir à Eryn et les fameux mornilles qui avaient disparus du pot à tips. Il lançait un regard sombre à l'œil unique du téléphone « Didn't I tell you to stop taking things that don't belong to you ? Le sorcier attrapait l'appareil, pour le ranger dans un placard. We'll talk later. » Une fois le placard fermé à clef, le sorcier retournait dans la boutique, remerciant Hachi qui  s'était installé sur le comptoir en prenant sa forme de daruma. Il terminait son petit-déjeuner en consultant les livres de comptes, avant de rejoindre le fond de librairie pour aller ranger les livres à leur place. Pensant a caresser la sandale qui ronronnait sur sa bibliothèque habituelle. La clochette retentissait de nouveau, il reconnaissait alors la voix d'Aleksei, « Morning Boss! Morning Hachi. »

Les heures passent, quelques nouveaux clients venaient s'aventurer dans la libraire, mais c'étaient toujours les habitués qui lui tenaient la jambe pendant de longues minutes. Oui, aujourd'hui, c'était l'impression qu'il avait alors que Malcom Finley le félicitait pour son travail sur ce grimoire familial, lui posant quelques questions au passage. Ce n'était pas la faute de Malcom, ni de personne, c'était lui sa tête été ailleurs, lui qui d'habitude s'animait dans ce genre de conversation, aujourd'hui, il était déconnecté. Il était déconnecté depuis quelques jours maintenant, et il avait remarqué que son humeur fluctuait, entre mélancolie et désir de s'échapper. Où ? Au bord de l'eau. Au bord de la mer. Le sorcier fronçait les sourcils, lorsque la voix d'Eryn le sortit de ses pensées. « Rory. - Hmm ? - I think someone stole the antic phone on the counter. I swear it wasn't on my watch. - Oh, no, I put it away. Répondait-il calmement sans lui adresser un regard, alors qu'il glissait plusieurs ouvrages dans une étagère. His kleptomaniac tendencies were starting to be a problem... Speaking of, this is yours. Il fouillait dans la poche de son pantalon sous sa veste de sorcier pour lui rendre sa pince. My life is full of little moments like that, being victim of a theft by a phone and you smiling. Rory, se tournait enfin vers elle, a bref sourire s'étirant sur le coin de ses lèvres. Get back to work. » Il lui adressait son regard pas content, alors qu'elle attachait ses cheveux dans un chignon décoiffé, en reprenant la direction du comptoir. Il la suivit du regard jusqu'à ce qu'elle disparaisse, un soupir amusé soulevant sa poitrine avant de reprendre par automatisme ce qu'il faisait, se perdant de nouveau dans ses pensées.

Cela faisait plusieurs mois maintenant que la jeune femme lui avait offert la pipe, et il savait ce qu'il attendait, il faisait tout pour que ça ne se remarque pas et il avait même utilisé la carte de la crise de la cinquantaine. Le sorcier n'aimait pas perdre le contrôle, encore moins sur ses émotions, et c'était pour cela qu'il passait du temps au bord de la mer. Et pourtant une fois au bord de la mer, il voulait aller plus loin, Rory connaissait le frisson qui le poussait à partir à l'aventure, mais lorsqu'il entendait l'appel du large, c'était une sensation différente, et un peu plus douloureuse lorsqu'il détournait le regard de l'étendu salé pour revenir à Hogsmeade. « I'm going to take a break, I'll be back before the closing so I can take care of it, alright you two ? - Everything's alright Rory ? Il marqua une pause alors qu'il troquait sa veste de sorcier pour sa veste de ville. I need some fresh air. Réponse évasive, mais il n'avait pas de moyen de contourner cette question sans un mensonge, son ton n'encourageant pas la discussion pour autant alors qu'il attrapait le daruma qui se transformait en rapeltout à queue avant de le glisser dans sa poche. Oh and don't invoke any demons while I'm gone. » Petite pique gratuite accompagnée de son expression la plus deadpan, avant de quitter la boutique en riant doucement.

Au bord de l'eau, il riait encore, coinçant la paille du bubble tea entre ses dents, boisson (voir drogue) récupérée dans le quartier de Chinatown, où il avait profité pour poster quelques lettres pour Tono, car le service postal moldu était plus rapide que celui des sorciers. Il avait ensuite rejoint un bord de mer. La Manche, la mer du Nord, la mer d'Irlande ou l'océan Atlantique. Peu importe, la brise marine apporterait un peu de soulagement au cœur mélancolique, assez pour qu'il puisse au moment recharger la batterie de ces émotions qu'il avait tendance à prendre et utilise tout ce qu'il pouvait comme exutoire. À son âge, il avait bien passé l'âge d'être un pleurnichard non ? Même si ce ne l'était jamais permis gamin, parce qu'à chaque moment de faiblesse, on lui était tombé dessus. Et pourtant, il se souvenait aussi d'une époque où il s'en fichait de laisser ses émotions s'exprimer, ça avait duré quoi ? Dix ans ? Vingt ans ? Peut-être un peu plus, ou un peu moins, il se souvient surtout de la chute du gouvernement sorcier, et sa décision de rester. Et devoir remettre ce masque familier, s'imposer une distance pour ne pas céder à la pression. Il mentait si bien aux autres, même avec la contrainte de ne pas pouvoir mentir sans risquer que le karma lui explose à la figure, il se mentait surtout si bien à lui-même en gardant son esprit constamment occupé. Rory roulait des yeux, et lâchait un grognement, il aurait beaucoup de choses à raconter à Remy, il ne lui avait même pas dit pour La Charlotte. Elle trouverait le moyen d'en rire, de relativiser et lui suggérer de prendre sa retraite au bord de l'eau, mais l'un comme l'autre savait qu'il était incapable de se poser complètement, l'idée de partir à bord d'un bateau par contre... Mais il s'était attachée à cette stupide librairie, ses employés et habitants. Voilà ce qui arrivait lorsqu'on décidait de prendre quelques responsabilités. Cinquante ans, et il y aurait donc bien quelques signes de sagesse ? Un nouveau soupir soulevait sa poitrine, alors qu'il vérifiait sa montre, il était l'heure de rentrer. Rory jetait un dernier regard vers l'horizon, avant de disparaître dans un craquement.

De retour à la librairie, il poussa presque ses deux employés par la porte. Fermeture de la boutique une demi-heure plus tard, il rangeait les derniers livres qui traînaient avant de s'installer au comptoir pour faire la caisse, un disque des Dazzling Garbage en fond sonore, Hachi somnolant sur le comptoir dans sa forme original, le museau dépassant de son chapeau de paille. Dans quelques heures, ils seraient de retour dans l'appartement, pour un dîner léger. Puis Rory se repongera dans la lecture de ses livres et avec un peu de chance trouvera le sommeil avant que l'horloge ne sonne l'heure du crime.