BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
Le Deal du moment : -20%
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, ...
Voir le deal
399 €


 

 (friedeus #2) Roter Sand

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Invité
Invité
Anonymous
(friedeus #2) Roter Sand Empty
MessageSujet: (friedeus #2) Roter Sand   (friedeus #2) Roter Sand EmptyLun 27 Sep - 19:02
Qui aurait cru que Fenrir Greyback finirait par devenir ta seconde famille ? En quelque sorte. Les poils et le fumet délicat en plus. Bien sûr, la cohabitation n’était pas des plus aisées, mais dans l’ensemble, le lycanthrope et toi vous entendiez pas trop mal. Faut dire qu’après la débâcle qui avait remué le camp Greyback dans tous les sens à l’issue de l’attaque de Gracefield, Fenrir n’avait plus grand monde sur qui compter. Tout comme toi depuis l’incendie qui avait mené à l’évacuation du Filet du Diable. On pouvait pas dire que t’avais des valises à poser quelque part, mais en tout cas, t’avais bien été à la recherche d’un endroit où crêcher, ouais. Alors tu avais fini tout naturellement par te mettre à crapahuter à travers le pays aux côtés du loup-garou le plus recherché du coin. Tu restais toujours plus ou moins en contact avec les von Bäume et t’occupais de quelques affaires pour l’Alberich, avant que l’établissement d’Engel ne rouvre complètement ses portes et que tu puisses reprendre tes autres activités. C’est d’ailleurs au détour de l’une de tes visites que la petite nièce du boss avait lâché une sacrée bombe. Bien malgré elle ? T’en étais pas persuadé. A voir l’air carnassier que son visage semblait afficher en permanence, tu te demandais si elle ne vivait pas que pour semer le chaos dans son sillage. “Au fait, Fritz, le petit Travers te cherchait l’autre jour. Tu sais le gosse maigrichon qui trainait toujours dans tes pattes pendant le service.” Tels étaient les mots exacts qu’Ulrike von Bäume avait prononcés. Telles étaient les paroles qui, l’espace d’un instant, t’avaient cloué au silence, figé dans la stupeur. Ca ne pouvait pas être vrai. Tu refusais d’y croire, tu refusais de faire le lien entre Bartholomeus, ton amant, et Louis Travers, ton bourreau. Tu avais ressassé cet aveu dans tous les sens, tâchant de percer un quelconque mystère qui aurait pu t’échapper. Mais il avait bien fallu se faire une raison. La von Bäume n’avait absolument aucune raison de mentir, et le gosse maigrichon qu’elle avait désigné ne pouvait qu’être Bart. Restait plus qu’à savoir quel était son véritable lien de parenté avec le directeur de Travers Households. Si tu avais été croyant, tu aurais certainement prié pour que ce ne soit qu’un grand oncle éloigné; un membre issu d’une branche secondaire. Mais plus tu demeurais dans l’expectative d’une réponse, plus les scénarios rocambolesques se succédaient dans ton esprit. Tu ne pensais presque plus qu’à ça. Il fallait que cela cesse. Et puisque Bartholomeus semblait vouloir s’entretenir avec toi, alors pourquoi ne pas arranger une rencontre pour mettre les choses au clair ? Parce que ce serait dangereux ? Parce qu’il était peut-être au service de Louis et que l’ensemble de votre relation ne reposait que sur un mensonge pour mieux t’envoyer dans la gueule du loup ? Tu avais appris bien à tes dépens que tu ne pouvais faire confiance à personne. Et cette règle n’avait pas même d’exception pour les êtres qui avaient un jour partagé tes draps. Et bien que l’idée que Bart puisse vouloir te trahir te nouait les entrailles, tu ne pouvais exclure cette hypothèse.

Plusieurs semaines s’écoulèrent, durant lesquelles le doute te prit aux tripes, à tel point que tu cru presque devenir fou. Si Greyback n’avait pas été là pour te tenir compagnie et te faire la conversation, tu aurais certainement fini par dérailler. Et ce n’est qu’après avoir plus ou moins observé le semblant de routine du lycanthrope, que tu te décidas finalement à contacter Bartholomeus par le biais de ton patronus. Tu le convias à te rejoindre dans cette planque, que vous quitteriez de toute façon bientôt, lors du jour de chasse de Fenrir. Il n’était pas nécessaire de faire subir un traumatisme supplémentaire à Bart.

Tu l’attends, fébrile, devant la porte du palace de la cabane abandonnée que Fenrir avait découverte quelques jours auparavant. Votre planque semblait être un ancien poste de chasse, perdu au beau milieu d’une forêt tranquille, reculée. Le premier village alentour était à une bonne dizaine de kilomètres. Le coin était idéal pour des fugitifs tels que vous. Tu t’étais imaginé la scène de vos retrouvailles une bonne centaine de fois, et pourtant, tu ne savais toujours pas ce que tu lui dirais en premier, ni même de quelle manière tu l’accueillerais. Ta seule certitude, c’est qu’il t’avait manqué plus que tu ne l’aurais cru.


Dernière édition par Friedhelm Tiedemann le Dim 3 Oct - 13:51, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
(friedeus #2) Roter Sand Empty
MessageSujet: Re: (friedeus #2) Roter Sand   (friedeus #2) Roter Sand EmptyMar 28 Sep - 19:15
Le gamin n’aurait jamais pensé, un jour, sortir autant de sa zone de confort. Tout ce en quoi il se rattachait avait été détruit en une soirée, alors que myrth sa – mère – lui avait fait une révélation dont il ne s’était toujours pas relevé. Il avait, avec regret et surtout beaucoup de stupeur, quitté le manoir prewett, la trahison lui pourrissant les entrailles, et les lèvres fendues d’avoir dû faire ses adieux à sa sœur bien aimée imogen. Mentalement, bart était désormais incapable de rester terré au fond de son lit à se lamenter sur son triste sort (de privilégié). Il avait voulu partir avec reinir, malheureusement, il ne savait plus comment prendre contact avec lui, alors il s’était résolu à chercher la seule personne qui l’avait mis à nu, dans tous les sens du terme. S’il se sentait à la fois vulnérable et en sécurité avec fritz, il l’avait pareillement perdu de vue, depuis que le FDD avait rendu l’âme. Il avait, cependant, eu la chance de croiser mme VB qui lui avait dit, de manière distante, que si elle apercevait l’hybride, elle lui ferait passer le message qu’il était à sa recherche. La nuit commençait à devenir plus fraîche, au fur et à mesure qu’il avait quitté son doux foyer, et les 3 pulls et son long caban bien clair et parsemé de terre n’y changeaient absolument rien. Il avait perdu tout espoir, jusqu’à ce qu’enfin, on lui réponde.

Il s’était hâté de se rendre au rendez-vous fixé par l’allemand. Il ne pouvait pas laisser cette occasion s’échapper, même si le lieu de rencontre ne lui disait rien qu’il vaille. Bartholomeus n’avait plus personne, il était livré à lui-même dans l’effroi et le malaise.
La bâtisse toute pourrie où il s’apprêtait à poser son sac de voyage (de grande marque) le faisait frémir et il sortit immédiatement un mouchoir en tissus finement plié pour le placer sur sa bouche.

Au loin, son libérateur se trouvait là ; toujours aussi grand, toujours aussi fort et davantage creusé par la fatigue. Lui aussi devait accumuler les ennuis ; dès lors, ils seraient assez accablés pour choisir de se consoler dans ce tas de crasse.
Le gamin avança vers le géant et posa délicatement sa valise sur un rocher pour ne pas que ce dernier toucha le sol. Il ne savait plus s’il devait avoir peur de sa situation de fuyard ou d’être entouré par des choses potentiellement dangereuses pour sa santé. Il toussa dans son mouchoir et finalement, le côté capricieux et peureux ressortit aussitôt. quel infâme tas de crasse. il s’approcha de fritz, sans pour autant céder aux embrassades, bien qu’il eut envie de se blottir contre cet amas de muscles. tu dois vraiment être dans un sacré pétrin pour n’avoir que cette bicoque où te réfugier. il passa sa main sur son visage presqu’au bord des larmes. je ne sais pas où aller. J’ai tout quitté. Je hais ma famille. Je hais mon sang.
Son sang : sa seule force et sa seule croyance. Il se sentait vide et empli de désarroi ; il avait besoin qu’on le rassure. Seulement, il était loin d’imaginer ce qui l’attendait pour les semaines à venir.
La seule chose dont il était certain, c’était que voir fritz lui avait déclenché une chaleur d’apaisement différente qui allait devoir l’envahir au plus vite avant qu’il ne s’évanouisse.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
(friedeus #2) Roter Sand Empty
Alors que tu es aux prises avec tes souvenirs, tu vois soudain les broussailles s’agiter quelques mètres plus loin. Avant même d’apercevoir sa silhouette, tu comprends que Bartholomeus vient de transplaner. Il est là, il arrive. Tu sens ton cœur se serrer quelque peu au fond de ta poitrine. Tu es partagé entre la rancune, l’émotion et la peur aussi. Mais lorsque tu vois enfin sa maigre carcasse s’avancer prudemment jusqu’à ta tanière, tu baisses un peu ta garde. Il a l’air si inoffensif, si pur. Comment pourrait-il faire partie d’un plan cruel ayant pour but de te ramener jusque dans les laboratoires de Travers Households ? Évidemment, tu préfèrerais écarter complètement cette hypothèse dès le début de votre conversation, mais alors qu’il arrive à ta hauteur, tu remarques que quelque chose ne va pas. Le dégoût et le trouble qui s’entremêlent dans sa voix, te font comprendre que tu ne peux pas ouvrir les hostilités immédiatement. “C’est provisoire.” Réponds-tu simplement, sans t’offusquer de son mépris apparent. Tu le connais suffisamment pour savoir qu’il n’est véritablement à son aise que dans les milieux parfaitement aseptisés, comme doit l’être le charmant manoir familial. Tes yeux se dirigent vers la valise qu’il vient de poser sur un rocher avoisinant, certainement pour qu’elle n’entre pas en contact avec la boue qui tapisse le sol humide de la forêt. “Tu comptes aller où avec ça ? C’est la première fois que je vois quelqu’un se trimballer une valise dans les bois.” En plus de te questionner au sujet des intentions du jeune homme, tu te demandes également ce que cette valise contient. Tu espérais bien qu’il n’avait pas mal compris ton hibou et qu’il ne s’était pas attendu à une invitation à une pyjama party au clair de lune en compagnie de Fenrir et toi. Mais alors que Bartholomeus reprend la parole, tu commences soudain à y voir plus clair. Et ce qui est certain, c’est que toute cette histoire n’a pas grand chose pour te plaire. Était-ce une simple coïncidence que Bart se mette à haïr sa propre famille au moment même où tu avais choisi de reprendre contact avec lui ? Et s’il était véritablement sincère, était-il donc au courant de ce que Louis Travers t’avait fait à toi et ta famille ? Songeant néanmoins, qu’il n’était pas impossible qu’une lignée comme la sienne cache de nombreux autres cadavres dans son placard, tu décidas d’avancer précautionneusement dans la discussion. “Que s’est-il passé pour que tu en veuilles à ta famille à ce point-là ?” Attendant fébrilement sa réponse, tu reportas une nouvelle fois ton attention sur sa valise. Et tout devint soudain plus limpide. Bartholomeus avait visiblement choisi de quitter le domicile familial, et vraisemblablement, il n’était pas encore certain de l’endroit où il allait s’installer ensuite. Il allait donc falloir faire preuve de tact au fil de la conversation, pour lui faire comprendre qu’il ne pourrait pas rester ici. Du moins, pas tant que tu serais avec Fenrir. Ne tenant pas non plus à évoquer ton partenaire de cavale, tu aurais certainement besoin de te trouver une sacrée bonne excuse.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
(friedeus #2) Roter Sand Empty
MessageSujet: Re: (friedeus #2) Roter Sand   (friedeus #2) Roter Sand EmptyDim 14 Nov - 11:04
Le monde aurait pu brûler autour de bart, il aurait pu être transpercé par mille trahisons, à l’instant où il s’est présenté dans ces bois, devant fritz, il ne pensait qu’à une chose : où pourrait-il poser sa valise, dormir, se laver, aller aux toilettes dans ce paysage humide et hostile qu’il ne fréquentait qu’à la nuit tombée, se rappelant toujours qu’en rentrant au manoir, un bon lit chaud et un repas copieux l’attendraient. Le gamin avait encore du mal à réaliser qu’il devrait se priver de tout l’ancien confort de son foyer et que ce n’était certainement pas le plus important actuellement : après tout, sa mère l’avait trompé, elle lui avait menti pendant plus de vingt ans et avait craché délibérément sur le cercle familial – alors pourquoi était-il obsédé par sa future couche et sa douche imaginaire ? Peut-être cela l’inquiétait-il davantage ? Ou peut-être prenait-il conscience de l’impact de sa disparition ? Peut-être sa maladie était-elle plus forte que tout ? Ou seulement qu’il était plus simple mentalement de ne penser qu’à la toilette alors qu’à ses yeux, les prewett-travers étaient morts ? Bartholomeus ne réfléchissait pas autant. Son cerveau n’était pas programmé pour.

Le gosse jeta un coup d’œil à sa valise, un peu interrogateur, sans saisir qu’elle n’était certainement pas adaptée à une telle fuite. Il haussa les épaules, cet air idiot lui collant à la face. je ne sais pas. au prix où elle a coûté j’espère qu’elle résistera à l’humidité et aux éclats d’un bon feu de bois. le sorcier inspecta l’hybride, attendant secrètement qu’il lui annonce qu’ils ne dormiraient absolument pas dans la forêt, qu’elle ne servait que de lieu de rencontre et qu’un chalet majestueux les attendait un peu plus loin. Malheureusement et évidemment, il n’en fut rien. Et d’ailleurs, friedhelm préféra s’intéresser à sa crise d’ado apparente plutôt que de venir lui apporter une bière au beurre ou une couette bien chaude. Le runiste soupira et tenta de prendre sur lui pour aligner ses idées et les remettre en place ; il allait commencer à parler quand il prit conscience que la raison de sa fugue allait certainement paraître bien dérisoire face au passé de son amant et à la souffrance inimaginable qu’avait été la sienne dans sa jeunesse.
Le silence s’empara alors de lui : comment pouvait-il être aussi bouleversé alors qu’en face, les épreuves avaient été toutes autres et bien réelles. Bart serra les dents et tenta d’inventer un bon gros mensonge pour ne pas s’attirer les moqueries ou l’indifférence de son compère. de bonnes grosses trahisons familiales. réussit-il simplement à cracher.

Il s’empara de sa valise et s’avança vers fritz, le cœur battant et la colère l’envahissant à nouveau, faisant clore en lui cette volonté destructrice et dévorante de faire le plus de mal possible à ceux qui jadis constituaient son univers entier. Personne n’en réchapperait : ni bertram, la victime apparente de l’histoire qui n’était pas si à plaindre que ça, myrthild qui n’avait pu s’empêcher de céder au premier venu, marlon car bart était convaincu qu’il savait la vérité et qu’il lui avait caché en toute impunité, louis qui aurait mieux fait de ne pas accueillir le garçon avec des sourires tordus lors des réunions de famille alors qu’il était forcément au courant lui aussi et surtout langford qu’il ne pourrait jamais appeler son père malgré cet attachement qu’il se détestait encore d’éprouver.
L’effroi traversa à nouveau le runiste qui avait dépassé friedhelm, les pas s’avançant incertains vers l’éventuel camp qu’il avait installé avant sa venue. je veux juste les détruire tu comprends ? tous. Je veux qu’ils ressentent ce que j’éprouve en ce moment. peu importaient les raisons qui animaient sa colère – pensait-il, cette perfection qu’il était, ne pouvait être le fruit d’un adultère.
Et puis vint la question qui lui trottait dans la tête : bon où on va ? le transplanage m’a retourné la tête, j’ai besoin de me poser.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
(friedeus #2) Roter Sand Empty
MessageSujet: Re: (friedeus #2) Roter Sand   (friedeus #2) Roter Sand EmptyMar 30 Nov - 21:21
Ce n’était pas un fossé qui vous séparait, mais bien une crevasse, un gouffre. Un univers tout entier. Oh bien sûr, tu l’avais toujours plus ou moins su. Depuis le premier instant où vos chemins s’étaient croisés, depuis la toute première fois où il avait osé s’avancer vers toi et t’adresser la parole. Cela avait toujours été une évidence, qui te paraissait plus amère encore, alors que tu savais désormais qui il était véritablement. Alors qu’il avait partagé tes draps. A le voir planté là, à côté de son énorme valise, dont les roues devaient à présent être pleines de terre et de feuillage, tu te retiens de remuer la tête en signe de désapprobation. Croyait-il avoir été inscrit à un camp d’été dans la forêt ? N’avait-il donc pas conscience que tu étais un fugitif, qui se terrait loin du gouvernement, loin des Travers ? “Résister aux éclats d’un feu de bois ? Tu parles, elle pourrait bien alimenter les flammes oui.” Le ton est abrupt, la voix bourrue. C’est probablement la première fois que tu fais preuve de sarcasme en présence de Bartholomeus. Et tu préfères ne pas trop y penser, au risque de le regretter. Mais alors qu’il enchaîne sur les raisons de son accoutrement et de ses bagages, un drôle de sentiment commence à s’emparer de ton être. Tu sens tes entrailles se tordre d’une douleur profonde et ancienne, quand il évoque sa famille. Ces damnés Travers. Ceux-là même qui ont causé ta perte et mené au trépas de ton père. Tes poings se serrent inévitablement à mesure que ta mâchoire se contracte. Tu ne quittes pas le jeune homme du regard, tu t’accroches au moindre de ses mots, comme si c’étaient les derniers qu’il prononcerait. La colère que son récit te procure n’a de cesse de croître dès lors qu’il prononce une syllabe de plus. “Avec une famille comme la tienne, je me doute bien que les trahisons doivent être monnaie courante.” Envolée la bienveillance, que tu pouvais avoir un jour ressentie à son égard. Seuls les regrets et le désir de vengeance subsistent. Bartholomeus se fait peu à peu la victime de ton ire à l’égard de sa famille. Tel l’étendard en feu d’une dictature qui s’effondre, les souvenirs de votre nuit commune se consument dans le néant. “Ils t’ont fait quoi pour que tu leur en veuilles à ce point ? Ils ont refusé de t’offrir l’un des hybrides de Louis pour ton anniversaire ?” Tu ne sais pas exactement qui est Louis pour lui. La seule chose dont tu es certain, c’est qu’ils appartiennent à la même lignée maudite. Serait-ce un moindre réconfort que de savoir qu’il n’est pas son fils, mais uniquement son neveu ? Tu en doutes fortement. “On ne va nulle part. Il n’y a rien pour toi ici. Tu devrais rentrer dans ta famille.” Balayer ses derniers espoirs sans le moindre geste de tendresse. Tu n’avais jamais voulu que cela en arrive jusque là. Il n’était pas responsable d’être né dans cette famille. Mais voilà, le mal était fait, et il était bien trop douloureux.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
(friedeus #2) Roter Sand Empty
MessageSujet: Re: (friedeus #2) Roter Sand   (friedeus #2) Roter Sand EmptyMar 28 Déc - 15:33
La détresse et la colère qui avaient envahi bart il y a quelques jours de cela avaient maladroitement laissé place à l’ironie et à une colère qui manquaient cruellement de saveur. Tout remplacer par l’humour et le sarcasme ne représentait donc pas la solution la plus avantageuse pour le garçon. Mais il était comme ça : avec lui, rien et tout paraissait grave et si, actuellement, il semblait plus préoccupé par ce qu’il allait manger ou où il allait dormir, ce n’était qu’une maigre façade pour cacher cette peine plus profonde. Son désir de vengeance était inébranlable mais il ne pouvait que le présenter comme une crise de nerfs d’adolescent, parce que jamais on ne l’avait pris au sérieux et jamais il ne s’était lui-même pris au sérieux.
Le luxe qui s’était offert à cet hypocondriaque de ne penser qu’à bien se laver les mains ou qu’à bien se nettoyer la peau était parti déjà bien loin mais les habitudes étaient difficiles à perdre. Bartholomeus était certain que fritz saurait lire entre les lignes, mais visiblement il se trompait. Il l’avait traité comme un sorcier normal et dès lors le jeune fugitif avait pensé que le privilège d’être né dans une famille de sang pur n’avait pas la moindre importance, ici encore il se fourvoyait. Cette animosité qui animait l’hybride était inconnue du jeune homme ; il l’avait toujours vu comme un être froid et dissimulant ses colères derrière ses grognements mais jamais il n’avait eu à faire à un tel éclat de colère et encore, il n’avait rien vu.

L’immaturité de bart profita alors de sa décontenance pour reprendre le dessus sur lui et bouffer tout le reste de rationalité qui lui restait. Il serra les dents et porta machinalement la main à sa baguette sans pour autant s’en saisir. Il avait encore du mal à entendre de vives critiques sur sa famille bien qu’il ne se privait pas pour penser les pires horreurs à son sujet.
Dans les yeux de friedhelm, le garçon avait soudainement l’impression d’être devenu un ennemi et cette pensée lui brisait le cœur. Cette figure abimée par l’âge et les épreuves représentait le seul abris où bart aurait souhaité se réfugier mais désormais, elle aussi le rejetait. Puis cette saloperie de sarcasme encore. la ferme ! hurla le gamin qui perdait au fur et à mesure son sang-froid. pourquoi es-tu venu à ma rencontre maudit … qu’est-ce que ça signifie tout ça ? est-ce que fritz désirait l’achever, avant que la solitude et l’abandon ne finissent par le rendre fou ?

Bart lâcha finalement les armes, abandonnant sa précieuse valise à la boue. Ses bottines noires se plantèrent solidement dans le sol ; il avança alors difficilement vers friedhelm ; allait-il lui résister ? le prendre par le cou pour le jeter au bout du chemin ? seraient-ils capable de se battre là maintenant pour mettre fin à cette mascarade ?
Arrivée à sa hauteur, la grande tige fit face à l’hybride. vas y frappe. Après tout, c’est tout ce que ton espèce sait faire. pensait le prewett. Le runiste souffla, tentant de reprendre difficilement ses esprits. Il posa alors ses longs doigts sur le plastron de l’allemand, ne sachant pas quel autre contact établir. Le visage planté dans le sien, il remarqua brusquement que l’hybride avait l’air brisé. est-ce que sortir du filet du diable t’a fait réalisé à quel point je suis un amant monstrueux ? ; un silence puis un peu d’honnêteté par pitié.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
(friedeus #2) Roter Sand Empty
La tension monte inéluctablement à mesure que tu rejettes le jeune homme, qui te fait face. Tu avais assisté à bon nombre de ses phases de doute, de ces moments où il semblait n’avoir plus personne sur qui compter en dehors de toi. Tu avais recueilli ses confidences à chaque fois où il était venu trouver refuge au Filet du Diable. Et pourtant, il ne t’avait jamais paru aussi en danger qu’en cet instant précis. Livré à lui-même, debout au bord du précipice dans lequel ses drames familiaux semblaient vouloir le conduire. Et voilà que toi, tu le pousses à bout, comme pour l’aider à parcourir les derniers mètres qui le séparaient du vide. Bartholomeus finit par exploser de colère sous ton regard d’acier. Tu as vécu bien trop de drames pour te laisser émouvoir par ses cris de rage. Cela n’a rien de personnel. Ton pragmatisme germanique reprend le dessus alors qu’il t’interroge sur les raisons qui t’ont poussé à venir à sa rencontre. “On m’a dit que tu me cherchais. Je pensais qu’il y avait peut-être quelque chose de grave.” A t’entendre, on croirait presque que tu minimises les conflits familiaux dans lesquels il semble désormais pris au piège. Mais le fait est que s’il se tient ainsi devant toi, c’est qu’il est encore en vie, qu’il a survécu aux Travers. Toi, tu connaissais quelqu’un qui n’était plus là pour pouvoir en dire autant.

Soudain, Bartholomeus vient rompre la distance qui vous opposait l’un à l’autre. Un simple contact. Ses doigts effleurant ta poitrine. Tu tressailles imperceptiblement. “C’est pas toi qui es monstrueux.” Tu ne peux lui offrir ce qu’il cherche. Tu n’en as pas le droit. Pas alors que tu choisis de le condamner pour des crimes qui ne sont pas les siens. “Les gens de ton rang n’ont rien à faire avec ceux de mon espèce. Continuer de me côtoyer te mettrait forcément en danger.” En plus d’être un hybride largement plus âgé que lui, tu étais également le compagnon de fortune de Fenrir Greyback, l’une des têtes les plus recherchées du pays. Et au delà de ça, tu n’imaginais pas un seul instant une hypothétique cohabitation entre le lycan, Bart et toi, dans une hutte misérable au fin fond de la forêt. “Puisque tu me réclames de l’honnêteté, je vais t’en donner.” Le sarcasme s’était dissipé à mesure que la chaleur émanant de sa paume se répandait sur ton torse. Il y avait quelque chose d’anormalement réconfortant dans ce contact interdit. Quelque chose qui aurait pu te pousser à le serrer dans tes bras, si tu avais été capable de faire abstraction du sang qui coulait dans ses veines. “Je sais pas exactement qui est Louis Travers pour toi. Et j’espère sincèrement que tu es loin de son influence et de son emprise. Parce que c’est cette pourriture qui m’a brisé.” Tu n’en dis pas plus. Tu ne peux en dire plus. La seule énonciation de cet aveu te donne l’impression qu’un poids vient de se poser sur ta poitrine.

Si j’avais su qui tu étais le soir où…” Tu t’interromps avant d’en dire plus. Tu n’es pas certain de ce que tu aurais véritablement fait ce jour-là. Ce lien qui t’avait alors uni à Bartholomeus était si puissant, si vibrant, que même en ayant su toute la vérité, tu n’aurais pas forcément eu la force de lui résister. T’abandonner dans ses bras avait été la chose la plus douce et la plus tendre que tu aies jamais vécue. Si les circonstances avaient été différentes, tu aurais même donné le peu qu’il te restait pour succomber à nouveau.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
(friedeus #2) Roter Sand Empty
MessageSujet: Re: (friedeus #2) Roter Sand   (friedeus #2) Roter Sand EmptySam 22 Jan - 14:43
Bart avait toujours répondu à la cruauté par la cruauté. Voir Fritz lui provoquer une pointe au cœur aurait pu l’amener à s’emparer de sa baguette pour lancer un impardonnable. Car personne n’avait le droit de se moquer de ce que le gosse ressentait. Personne n’avait le droit de banaliser sa souffrance et surtout pas l’hybride qui avait toujours paru si distant, si compréhensif. Enfin l’allemand révélait sa vraie nature ; un être finalement débordant d’émotions qu’il laissait désormais exploser. Les sourcils se fronçaient à mesure que le Prewett était désemparé. Qui était le véritable fautif de cette scène irréaliste ? Qui semait le trouble entre eux deux, entre lui et la personne à qui seul, il voulait se rattacher le temps de recouvrer la raison ; cette raison égarée dans la chambre de sa traîtresse de mère ? Bartholomeus s’était approché, brisant le peu de sécurité qui l’entourait, noyant leur distance. Friedhelm n’avait dès lors, qu’à le balayer d’un revers de la main pour que l’autre s’écrase définitivement face à son hostilité. L’hybride maniait mieux les mots qu’il ne voulait bien le croire : il savait que la seule chose que Bart craignait vraiment était le danger permanent. La vie de fugitif n’était pas faite pour lui, c’était certain. Mais aujourd’hui la peine dépassait la peur et le gamin était prêt à affronter n’importe quoi excepté la solitude qui le guettait. Fritz était le seul à pouvoir le faire sortir de sa zone de confort, à pouvoir l’éloigner de sa famille, à lui apporter ce fond de stabilité même s’ils devaient courir les bois et les landes isolées.

Le nom de Louis l’interloqua soudainement. Il laissa sa paume retomber le long de son corps glacé. Son cerveau s’agitait dans tous les sens luttant entre l’ancienne dévotion à sa famille et la signification de ce patronyme pour l’hybride. Il comprit alors instantanément que le fléau de Friedhelm portait un nom : portait presque son nom. Le gosse s’assimila immédiatement au sang pur et recula d’un pas. Il serra son poing, rempli d’amertume. Lui qui voulait se détacher de toute soumission envers les Prewett-Travers, avait enfin l’occasion de se prouver à lui-même et au monde sorcier qu’il s’était exilé totalement de cette famille. Il n’avait qu’un mot à dire : oui. Oui il était loin de son influence, oui il était loin de son emprise. Mais était-il prêt à faire un pas vers le non-retour, vers la fugue, vers l’abandon de son blason qui avait tant signifié pour lui. Penser à Myrth, à Bertram et à Langford facilitait son choix autant qu’il le rendait impossible. Bart embrasserait-il pleinement sa condition de nouveau solitaire ? Il souffla : Je ne suis pas Louis. il ne voulait pas lui ressembler, ni ressembler à aucun autre membre de cette tribu déshonorante. La haine en lui montait comme un volcan ; le trahi s’apprêtant, dans un futur proche, à être le traître à son tour.

Le coup au cœur qu’il ressentit aux derniers mots de l’hybride le foudroyèrent sur place. Le gosse se figea. Il avait accumulé la colère et l’humiliation liées à son nom depuis qu’il avait recroisé la route de l’allemand. Cependant, il ne s’était pas directement attaqué à ce qu’ils avaient vécu tous les deux. Les milles interrogations que Bart s’était posé avant de seulement commencer à assumer son attirance, sa condition. Les angoisses liées à tout ce qui pouvait se transmettre pendant l’acte d’amour et surtout, les sentiments dégoûtants qui commençaient à naître en lui. Toute ces incertitudes et ces risques qu’il était prêt à courir quand il posait ses mirettes sur Friedhelm qui l’avait seulement pris par la main et regardé comme personne ne l’avait jamais fait auparavant.
C’était trop. Il ne voulait plus ressentir cette colère, ni envers lui, ni envers sa mère ; mais l’hybride était allé trop loin dans la limite du supportable. Le gamin s’empara alors de sa baguette et la planta dans les mains du selkie. Il serra son poing abîmé de ses phalanges jointes, s’offrant au courroux du martyr. Quelque chose dans son regard s’était brisé. La malice de l’enfant faussement cruel avait implosé pour révéler toute la complexité de son être et surtout cette envie nouvelle de faire mal. Le gamin qui tuait des insectes pour s’amuser ou qui accompagnait ses oncles dans leurs sales besognes avait laissé place à cet homme glacial pour qui la mort était soudainement devenue hypnotique. Le bout de la baguette pressait contre son cou et ses pupilles continuaient de fixer celles de Fritz. termine seulement cette phrase et je te laisserai tranquille. Tu n'entendras plus parler de moi.

Ses ongles se plantèrent dans les poignets de l’hybride, et une légère perle de sang coula le long de son avant-bras, jusqu’à son coude. L’homme serrait autant qu’il se sentait désemparé. Il ne pouvait pas guérir Friedhelm de ses maux, maux qui n’étaient la responsabilité que d’un seul être : un Travers malheureusement. Haïssant davantage son rang, Bart ne pouvait pas pardonner les crimes commis par les siens. Il aurait beau rejeter sa famille, tous deux savaient de quoi le runiste était constitué. C’était un Prewett-Travers et, même s’il les faisait disparaître, il resterai un Prewett-Travers. Dès lors, Fritz n’avait qu’à lui avouer sincèrement qu’il ne l’aurait jamais touché, apprécié s’il avait su – et pire que tout : qu’il regrettait, se sentait souillé, et Bart s’envolerait.
Donne moi le coup de grâce. Je pourrais pas te faire oublier qui je suis. C’est à toi de décider. il n’était pas prêt à accepter sa petite mort, mais avait-il encore le choix.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
(friedeus #2) Roter Sand Empty
Je ne suis pas Louis.” La simple évocation du patronyme maudit t’arrache une grimace mauvaise. Les démons les plus redoutables s’échappent de ces cinq petites lettres accolées les unes aux autres. L’affirmation limpide de Bartholomeus semble résonner en écho dans le bosquet, se répercutant contre chaque arbre qui vous entoure. Oui, la volonté du jeune homme de se libérer des griffes acérées de sa famille semblait belle et bien réelle. Une partie de toi savait qu’il avait parfaitement raison, qu’il ne pouvait être contraint à se repentir pour des crimes qui n'étaient pas les siens. Il n’était en rien responsable des actes de ses pairs. Il n’était pas Louis, tout comme toi tu n’étais pas ton père. Bartholomeus était un être de chair et d’os, à part entière. Et pourtant, les souvenirs et la souffrance étaient encore parfaitement palpables, ancrés dans ton âme au point de t’aveugler, d’enfermer dans le silence le plus morne qui soit.

Tu évites maladroitement son regard, jusqu’à ce qu’il dégaine sa baguette pour venir brusquement la fourrer entre tes mains. Tu esquisses un mouvement de recul, hochant la tête en signe d’incompréhension. Mais la poigne de Bart est bien moins fébrile que tu ne l’imaginais. Tu te retrouves coincé avec son arme entre les doigts, braquée sur sa gorge. Tes pupilles d’acier se replongent alors dans les siennes. Tu y cherches une réponse, un indice quelconque pour parvenir à achever tes pensées. En vain. Dans le regard de ton amant, tu ne trouves rien que du désespoir. Un désespoir profond, comme tu n’en avais jamais vu auparavant. “Je ne sais pas comment la terminer.” Était-ce cela que ton père aurait voulu ? Que tu élimines un par un les proches de Louis Travers ? Que tu venges la mémoire de ton géniteur en éradiquant la famille de celui qui avait causé son trépas ? Etais-tu censé bafouer le peu de principes que tu avais encore ? Devais-tu renoncer à l’affection que tu éprouvais pour le jeune homme, et ainsi terminer le travail ? A mesure que ces pensées poursuivent leur cheminement bancal à travers ton esprit, tes doigts se resserrent lentement autour de la baguette magique. Une simple incantation, suivie du geste adéquat, et cela suffirait. Il n’en faudrait guère plus pour mettre un terme à cette conversation. Alors qu’il t’encourage à lui donner le coup de grâce, tu te tiens si près de lui, que tu sens la chaleur de son souffle se répercuter contre ta peau.

Une formule franchit tes lèvres, un éclair éblouissant jaillit entre vos deux carrures. Puis, la baguette magique t’échappe des doigts, tu la laisses filer, s’écraser au sol. Et pourtant, rien d’autre ne se produit. Le sortilège que tu viens de lancer sans crier gare te prouve que Bartholomeus est ici de son plein gré, qu’il n’a pas été placé sous Imperium. Tes pupilles ne le quittent plus un seul instant du regard. A travers ses doigts enroulés autour de tes poignets, tu ressens toute la force de son pouls battant à vive allure. Ses ongles enfouis dans ta chair à te faire saigner, te rappellent la profondeur de ce qui vous lie. Comment serait-il encore possible de croire qu’il était ici pour te piéger, pour te ramener dans l’antre de son oncle ? Son être tout entier semblait vouloir te crier son innocence.

A ton tour, tu saisis ses poignets et l’attires tout naturellement contre toi. Tu te libères alors brièvement de son emprise pour venir placer une main dans son dos et l’autre à l’arrière de son crâne. Tu le serres fermement contre ton poitrail, comme si tu craignais de le voir s’éloigner, partir pour toujours. “Komm mit mir.” Les alentours ont beau être parfaitement déserts, ta voix n’est pas plus haute qu’un murmure, qui vient se faufiler à l’oreille de Bartholomeus.

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
(friedeus #2) Roter Sand Empty
Revenir en haut Aller en bas
 

(friedeus #2) Roter Sand

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

SMOKE AND MIRRORS :: PLAYGROUND :: DEATHLY HALLOWS :: rps abandonnés