BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

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MessageSujet: Broadway therapy (sel)   Broadway therapy (sel) EmptyLun 5 Avr - 23:15
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@Jules Doherty | juillet 2007

Il faisait beau, il faisait chaud, Jo arborait ses plus beaux atours achetés sur les conseils de Bree et dans son sac à dos, une des bouteilles savamment cachées dans sa salle de bain pour les situations d’urgences (comprendre : toutes les situations, parce que les bouteilles étaient toujours la solution). Le couvre-feu était passé, un détail pour lui, il avait cependant parfois une petite pensée pour ses semblables d’héritage mixed qui ne pouvaient pas profiter des dernières joyeusetés de la vie, aka, l’alcool et les fêtes jusqu’à tard le soir. Lui ne pensait pas pouvoir s’en passer, surtout quand la vie craignait comme ces derniers temps. Pas qu’il y ait eu un truc en particulier, justement, il y en avait eu plusieurs et Jo n’avait définitivement pas les nerfs assez solides pour tout encaisser à la chaîne. En résultait un bras douloureux, ce qui n’était pas bien grave, il connaissait cette sensation-là par cœur, et une envie phénoménale de faire n’importe quoi. Jules n’était pas la plus folle de ses copines mais il ne l’avait pas vu depuis un certain temps, elle était donc toute désignée pour être celle à qui il avait donné rendez-vous et avec qui il partagerait la sainte bouteille de vodka.

Il la retrouva comme convenu à Trafalgar Square, côté moldu parce que là, on ne montrait pas du doigt les gens qui buvaient de l’alcool, et on pouvait surtout parler de tout et de rien sans regarder par-dessus son épaule. Il lui sourit en arrivant, lança un « heyyy ! » plein d'entrain et sortit avec un air hautement satisfait la bouteille d'eau (c'était de la vodka dedans, bien évidemment) de son sac pour la mettre dans les mains de Jules tandis qu’il attrapait l’oasis et les gobelets en carton. Ceux qui diraient qu’ils étaient trop vieux pour ce genre de soirée n’avaient qu’à aller se faire foutre, eux connaissaient les vrais bails des soirées d’été et la recette d’un cheering up de qualité. « Comment ça va depuis la dernière fois ? Pas de chute de balais ? » s’enquit-il en s’asseyant sur le socle de l’un des lions de la place. Ses iris lâchèrent un instant la blonde pour partir en quête d’un policier (conso d’alcool sur la voie publique, ce n’était pas très apprécié ici non plus maintenant qu’il y pensait) et comme il ne vit rien d’inquiétant, en revint à son amie et leur servit deux verres. « C’est quand le prochain match, ça fait longtemps que je vous ai pas vus dans la gazette, » pas qu’il la lisait assidument, mais il finissait toujours par en entendre parler ne serait-ce qu’au travail quand ses collègues jacassaient quidditch.
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Jules Doherty
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Jules Doherty
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Âge : 30 ans (08 août 1977).
Occupation : gardienne dans l'équipe des rowdy ravens (mars 1997) et gardienne de l'équipe nationale du pays de galles (aout 2007)
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MessageSujet: Re: Broadway therapy (sel)   Broadway therapy (sel) EmptyMer 14 Avr - 22:02
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Bob sur la tête, et petit haut pastel sur les épaules, Jules apparaissait comme par magie dans une ruelle sombre de Londres. Même si les forces de l’ordre la surveillaient de moins en moins, elle refusait de se faire coincer comme une bleue en train de faire la fête chez les moldus. Son couvre-chef n’était pas pour se protéger du soleil, il était déjà trop tard pour cela, mais simplement pour passer inaperçue si un fan passait à côté d’elle. Certes, elle n’était pas Viktor Krum, mais sa popularité pouvait s’avérer encombrante, sa relation avec Basil en avait fait les frais. Après avoir vérifié, avec rigueur, qu’elle était bien seule, la galloise gagna la voie principale où le soleil imposait encore ses rayons. Les moldus profitaient de l’été, ça changeait de l’austérité du monde magique. Ce n’était pas vraiment que les sorciers refusaient de faire la fête, mais plutôt qu’il existait bien trop de restrictions à leur sujet.

Jules aimait faire la fête, elle aimait s’amuser avec ses amis, si bien que la prohibition de l’alcool l’avait vivement touchée. Heureusement pour elle, ses amis n’étaient pas moins concernés et continuaient de lui proposer des alternatives pour décompresser. Malgré son planning d'entraînement chargé, elle ne refusait presque jamais une soirée, et encore moins quand cette dernière était proposée par Jospeh Jane, un ami de longue date. Ils se connaissait depuis Poudlard, et même si beaucoup d’eau avait coulé sous les ponts depuis cette époque, leur relation avait perduré. Ils avaient tous deux beaucoup perdu à cause de ce nouveau gouvernement, une peine qui les avait mécaniquement rapprochés. Jules le comptait parmi ses meilleurs amis, et elle avait hâte de lui raconter les dernières nouvelles.

En arrivant sur Trafalgar Square, la joueuse de quidditch usa de ses coudes pour se faufiler entre les passants, jusqu’à remarquer la silhouette familière de l’ancien griffon. Dès qui la remarqua, le jeune homme s’empressa de l'interpeller non sans un certain enthousiasme. « HELLLO ! » En voyant la bouteille d’alcool dans la main de son ami, Jules savait qu’ils allaient bien se marrer, comme au bon vieux temps. Jules se souvenait sans difficulté des bêtises que l’autre faisait et du plaisir qu’elle avait à le suivre dans ses initiatives. A cause de lui, elle avait écopé de quelques heures de colle, sans pour autant regretter leurs idées loufoques.

« Ca va, très très bien ! » Jules prétendait toujours se porter à merveille. Joseph le savait, et la connaissait suffisament pour savoir que ce n’était pas vrai. Cependant, dans sa phrase, elle laissait sous-entendre qu’elle allait mieux qu’à l’ordinaire. En effet, ces derniers temps, la vie de Jules était assez positive, hormis que son père se trouvait toujours à Azkaban et que sa mère était toujours en cavale. On peut pas tout avoir dans la vie. « Ca tombe bien que tu parles de quidditch, parce que j’ai une bonne… NOUVELLE ! J’ai été sélectionné pour entrer dans l’équipe du pays de galles !! » Le brun la connaissait depuis assez longtemps pour savoir que c’était son rêve de gosse qui venait de se réaliser. Jules avait obtenu une réponse, la veille, et attendait que les contrats soient signés pour fêter cet exploit.

Joseph servit deux verres de son breuvage maison, et comme pour festoyer, la blonde attrapa l’un deux pour venir trinquer. « Mais, tu sais quoi, ce n’est même pas la meilleure nouvelle ! » Jules avait revu Vanessa, sa meilleure amie, une joie après tant d'années. Cette information allait sûrement ravir son comparse, puisque Devon était une amie commune. « Devine qui est venue me voir, en avance, pour mon anniversaire ? » Un mois d’avance pour être certaine de ne pas tomber sur une soirée surprise en arrivant, la brune lui avait concocté le meilleur des cadeaux ; sa présence.
(@"jospeh jane")
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MessageSujet: Re: Broadway therapy (sel)   Broadway therapy (sel) EmptyMer 5 Mai - 23:15
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@Jules Doherty | juillet 2007

« Ca va, très très bien ! » Ils disaient tous ça si bien que le mensonge ne dupait plus personne, mais tous savaient faire comme si, et puis Jules paraissait ne rien cacher sous son air ravi d’être là alors Jo ne chercha pas plus loin. Il lui adressa un grand sourire, passa aux questions d’usage pour s’assurer que la vie de joueuse de quidditch professionnelle valait toujours le coup. Si on ne l’avait pas injustement mis sur le banc de touche à l’école, peut-être que lui aussi aurait eu sa chance, les sélectionneurs n’avaient juste pas su voir son talent (non), mais peu importait, quand il y pensait, la vie de star devait être lourde à la longue, il n’était pas sûr que faire la une des tabloïds soit une situation enviable. « Ca tombe bien que tu parles de quidditch, parce que j’ai une bonne… NOUVELLE ! J’ai été sélectionné pour entrer dans l’équipe du pays de galles !! » Les sourcils du brun se haussèrent brusquement, « mais quoi ?? Sérieux ?? » le sourire s’étira jusqu’aux oreilles – il était pote avec une fucking star et une crack du quidditch, il choisissait bien ses fréquentations. « Hé tu m’oublieras pas quand tu seras encore plus célèbre hein ? » Il taquinait, dixit le sourire, d’ailleurs il en profita pour ouvrir la bouteille et en prendre une rasade au goulot avant de servir les verres. « Nan en vrai c’est trop cool jsuis super content pour toi, » reprit-il plus sérieusement avant de lui passer son verre.

« Mais, tu sais quoi, ce n’est même pas la meilleure nouvelle ! » Il releva la tête comme un chien à qui on avait dit qu’on allait se promener pour la dévisager d’un air scrutateur, yeux à demi plissés. « T’es sélectionnée pour le balais d’or ? » Il prit trois autres secondes pour réfléchir. « T’es la nouvelle ambassadrice de Be Vane ? » Moment de battement, il tombait à court d’idées un peu chic qui pouvaient générer un tel sourire chez sa pote. « Devine qui est venue me voir, en avance, pour mon anniversaire ? » Ça n’aidait pas, mais il aimait bien les devinettes. Il fronça les sourcils cette fois, « Voldemort ? » répondit-il sans même y réfléchir une seconde. C’était une blague. « Nan jsais pas, qui ?? » reprit-il, souriant à nouveau parce qu’il ne savait pas à quoi s’attendre mais que ça avait l’air génial.  
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MessageSujet: Re: Broadway therapy (sel)   Broadway therapy (sel) EmptyMer 2 Juin - 15:13
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Heureuse d’annoncer la nouvelle à son ami, Jules arborait un large sourire, si large qu’il formait deux jolies fossettes sur son visage clair. Malgré toutes les galères, elle avait finalement atteint son rêve, celui de représenter sa terre natale sur le terrain, tout en continuant de jouer pour son équipe de cœur. Même si cela ne retirait en rien les peines vécues, la blonde savait profiter de l’instant présent et ainsi accepter ce rayon de soleil qui venait enchanter sa vie. « Comment pourrais-je oublier Joseph Jane ?! » Joseph rigolait, elle n’en doutait pas. Après tout, Jules était déjà célèbre et pour autant, elle était toujours l’amie fidèle du brun. Leur lien était trop solide pour se détruire, elle n’en doutait pas un instant.

« Oui, je suis trop contente ! Je vais organiser une grosse soirée pour fêter ça. Bien évidemment tu es obligé de venir. » Au-delà du talent et des efforts, Jules savait que sa réussite était liée à ses proches si précieux et rien que pour cette raison, il lui paraissait évident de fêter la nouvelle auprès d’eux. Joseph n’échappera à la beuverie, et vue la goulée d’alcool qu’il venait d'ingurgiter, cela ne risquait aucune de le déranger. Pour suivre son ami, elle attrapa à son tour la bouteille et l’imita dans les plus brefs délais. Faire la fête lui manquait, et c’était très certainement un des aspects qu’elle enviait le plus aux moldus. Dès lors, elle se servait des rues non-magiques pour fuir leur sinistre réalité. De plus, déambuler chez les moldus limitait les chances de se faire reconnaître, un détail qu’elle appréciait réellement.

Certes, son entrée dans l’équipe nationale était une bonne nouvelle, mais ce n’était pas la seule. A ses yeux, ses retrouvailles avec Vanessa étaient biens plus précieuses. Sans surprise, l’ancien Gryffondor ne trouva pas la réponse, il fallait dire que l’événement était assez exceptionnel pour être insoupçonné. Ses réponses hasardeuses faisaient beaucoup rire la gardienne, qui s’empressionnait d’autant de créativité. « Ambassadrice de Be Vane ? Je pense pas être si jolie que ça. » Même si Jules avait tendance à se rabaisser et douter de ses charmes, elle n’était pas vraiment du même moule que les mannequins corporates. De toute manière, ce n’était pas son objectif.

Lorsque Joseph supposa la rencontre de Voldemort, elle comprit qu’il ne trouverait pas la réponse et décida finalement de mettre un terme à la devinette. « Vanessa ! Elle a réussi à me rendre visite, après tout ce temps. Je t’ai tellement heureuse, je voulais même pas la laisser partir. » Tout comme elle, Joseph était un ami de la brune et elle ne doutait pas un seul instant que cette dernière lui manquait tout autant. « Elle me manque vraiment. » Une évidence, et ce depuis trop longtemps. Pouvoir la serrer de nouveau dans ses bras lui avait réchauffé l’âme et la seule chose qu’elle attendait désormais, c’était de pouvoir la revoir.
(@"jospeh jane")
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MessageSujet: Re: Broadway therapy (sel)   Broadway therapy (sel) EmptyMar 9 Nov - 23:29
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@Jules Doherty | juillet 2007

- Comment pourrais-je oublier Joseph Jane ?!

Voilà il le savait, il n’avait pas un visage ni une personnalité (sparkling) oubliables, il était trop pénible pour ça, il arrivait quand même à s’inquiéter que ça arrive, quoique sa peur à lui n’était pas qu’on l’oublie mais plutôt qu’on se lasse ou qu’on décide qu’il n’était pas assez bien – mais à plus tard les considérations tragiques, le mood était bon ce soir et la bouteille dans son sac ne pouvait que le rendre encore meilleur.

- Oui, je suis trop contente ! Je vais organiser une grosse soirée pour fêter ça. Bien évidemment tu es obligé de venir.

- Faut pas me le répéter deux fois ça, bien sûr que je viens, rétorqua-t-il avec un sourire étincelant.

Une soirée sans lui, ça n’existait pas, ou alors seulement quand il était très occupé ou fatigué, mais même dans ces circonstances, il finissait toujours par se pointer parce qu’il préférait tomber d’épuisement que manquer une occasion de voir du monde, des fois qu’on oublie qu’il était marrant.

- Ambassadrice de Be Vane ? Je pense pas être si jolie que ça.

- Franchement si, et je dis pas ça parce que t’es ma pote.

Il sourit, regard détaillant brièvement Jules. Elle serait très bien dans un spot de pub, il en était sûr, elle avait la silhouette pour après tout, et puis elle était célèbre et appréciée, c’était Be Vane qui perdait à ne pas lui faire signer de contrat.

Ce n’était pourtant pas ce qu’elle voulait lui faire deviner, Jo hasarda encore un peu mais il n’avait pas la patience de jouer pendant des heures, il se tut lorsqu’elle reprit la parole, tout curieux de savoir ce qui la rendait si joyeuse :

- Vanessa ! Elle a réussi à me rendre visite, après tout ce temps. Je t’ai tellement heureuse, je voulais même pas la laisser partir.

- Nan c’est vrai ?? Tsais que je l’ai vu aussi y’a genre deux jours ? Bon elle était pas là pour faire une surprise et elle avait pas l’air ravie ravie mais … Ptain ça veut dire qu’elle est venue plusieurs fois de suite en ville comme si elle avait pas les flics au cul.

Malin ça, comme si la vie des résistants ne dépendait pas des patrouilles de la VB qu’ils ne connaissaient absolument pas jusqu’à preuve du contraire. Jo devrait peut-être les demander à Siham pour les filer à Vanessa, des fois qu’elle ait à nouveau pour lubie de venir se promener sous le nez de la police.

- Elle me manque vraiment.

Jo hocha la tête avec un air vaguement nostalgique. Ce qui lui manquait, c’était surtout l’époque où il n’avait pas à faire semblant d’hésiter à arrêter des gens qu’il ne voulait surtout pas voir blessés tout ça pour ne pas laisser savoir qu’il avait quatre cercles au poignet, il regrettait surtout l’ambiance internat, quand ils vivaient tous sous le même toit et ne s'inquiétaient de rien d'autre que des heures de colle.

- Hé, appela-t-il en levant son verre. A Vanessa.

Il descendit le contenu du gobelet et les resservit.

- Je suis plus trop en contact avec les gens de l’école moi (surprising, il avait choisi le métier le plus apprécié du pays aussi) mais bon vu qu’ils se sont tous barrés… (ce qu’il aurait totalement fait aussi si sa mère ne lui avait pas mis un stop) Alors que franchement on est bien là (pas du tout, ça craignait de ouf, la vie était juste plus confortable et il n’avait au moins pas besoin de se planquer)

D’ailleurs il se demandait pourquoi Jules n’avait pas suivi sa bande de potes, il la respectait quand même pour ça, ce n’était pas facile d’être le seul con à rester en arrière quand tout le monde allait se battre pour sauver le monde.
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Jules Doherty
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MessageSujet: Re: Broadway therapy (sel)   Broadway therapy (sel) EmptyVen 26 Nov - 11:20
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Le compliment de Joseph lui décrocha un rire sincère, alors que le soleil se couchait encore un peu plus sur Londres. « Tu vas me faire rougir JoJo ! » Mal à l’aise avec les compliments, Jules préférait réagir avec humour, comme toujours. Sa fâcheuse tendance à tout prendre avec le sourire, lui donnait parfois l’image d’une idiote, ce qu’elle était loin d’être. Brillante à Poudlard, elle aurait très largement pu avoir une carrière dans un autre domaine que le sport. Seulement, il n’y avait rien de mieux que de vivre de sa passion. Maintenant, elle avait atteint son objectif, rentrer en équipe nationale, un but qu’elle s’était fixée très jeune, à la coupe du monde 1974 devant son tout premier match de Quidditch. Elle était heureuse et encore plus maintenant qu’elle savait que sa meilleure amie l’encourageait depuis l’ombre. D’ailleurs, Vanessa la raisonnable prenait visiblement plus de risques que prévus, étant donné qu’elle avait aussi rendu visite à Joseph. Pas du genre à trop s’inquiéter, la galloise de s’attarda pas sur les risques encourus, mais plutôt sur le cœur du sujet, son amie. « NON ? Vraiment ? Elle t’a dit quoi ? Elle va bien ? » La gardienne cachait mal sa curiosité. Même si elle aurait préféré avoir deux visites de Vanessa, elle était contente que Jospeh aussi ait pu profiter de sa compagnie. « Si tes copains trainaient pas autour de ma maison, je pourrais la cacher Cardiff. » Depuis l’arrestation de son père, Doherty était surveillée par le gouvernement. Certes, aujourd’hui elle possédait plus de leste qu’à l’époque, mais on était encore loin d’une réelle liberté. Des fois, alors qu’elle rentrait des courses, elle croisait un sorcier en filature dans un buisson. Presque blasée, elle s’amusait souvent à leur faire coucou, pour montrer qu’elle se savait observée.

Leur vie était loin de celle d’autre fois, et même s’ils étaient libre, Jospeh et Jules souffrait d’un sentiment omniprésent, le manque. Leurs amis d’autrefois étaient désormais loin, et leur bonheur ne tenait parfois qu’à un article dans le journal du matin. Solennellement, Joseph leva son verre à leur amie mutuelle, et très naturellement, Jules le suivi. « A Vanessa et tous les autres ! » Elle donnerait beaucoup pour revenir à sa vie d’avant, quand le Lord n’avait pas encore tout détruit, malheureusement cela était impossible et elle devait composer avec le présent. Cela faisait un moment que la blonde vivait sans ceux qui comptaient pour elle. Cette douleur était parfois difficile à vivre, mais pour autant, elle était source de courage et de persévérance. C’était pour eux qu’elle se battait avec rage pour survivre et elle ne doutait pas que Joseph éprouvait parfois un sentiment similaire.

Lorsqu’il mentionna avoir perdu contact avec les gens de Poudlard, Jules ne fut pas vraiment surprise. Non seulement, la plupart de leurs amis étaient morts, en fuite ou en prison, mais en plus à cause de son choix de métier, ils s’étaient sûrement mis les autres à dos. Jules avait gratté pour comprendre ses motivations et finalement, elle avait accepté ses choix. Aujourd’hui, ils étaient les seuls survivants d’une douce époque, et vivaient détachés des autres. « On sera encore mieux quand ils gagneront. » La blonde souhaitait la victoire de l’Ordre plus que tout au monde. Parfois, elle pensait sérieusement à les rejoindre et combattre à leurs côtés. Seulement, courir droit vers une vie de fugitif l’effrayait et elle se sentait trop tenue par le Quidditch pour le faire. « J’avais promis à Cédric de devenir joueuse pro. Puis ça me permet de protéger ma sœur et mon père d’être connue. Le public m’apprécie trop, ça les bloque pour m’attaquer directement. » Joseph connaissait sa relation avec Diggory, suffisamment pour savoir qu’elle ne s’était jamais vraiment remise de la mort de ce dernier. Jules avait entamé un autre combat, loin de la guerre, celui de donner de l’espoir à ceux qui attendaient dans l’ombre que les choses changent.

« Mais c’est sûr qu’ils manquent tous à mon quotidien, mais on peut être fiers d’avoir des amis aussi incroyables. » Même s’ils étaient restés en liberté, ils n’en restaient pas moins des bonnes personnes. Tous les deux continuaient de combattre, à leur manière. « Par contre toi, je trouve que tu fais pas assez l’effort de passer du temps avec moi et tu n’as aucune excuse ! » Sur une note plus joyeuse, Jules se raccrochait à la seule personne encore présente de cette douce époque. Elle se souvient très bien de toutes les heures de colles passées avec Joseph, des idées farfelues qu’ils inventaient pour faire des bêtises, pendant que Vanessa leur faisait la moral.
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MessageSujet: Re: Broadway therapy (sel)   Broadway therapy (sel) EmptySam 27 Nov - 19:24
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@Jules Doherty | juillet 2007

- Tu vas me faire rougir JoJo !

Jo sourit de toutes ses dents, pas mécontent du petit surnom et du fait d’avoir pu potentiellement faire rougir Jules.

- Ça m’incite pas à arrêter ça, qu’il dit avec un rictus.

Il regarda passer une vieille dame avec son caniche nain, sourit à l’ancêtre qui en fut toute contente, ses iris en revinrent à Jules qui semblait plus qu’intéressée par la visite de Vanessa.

- NON ? Vraiment ? Elle t’a dit quoi ? Elle va bien ?

- Je crois ouais, elle était genre "t’es sérieux t’as cassé mes potions super importantes" et "si tu veux tu peux nous rejoindre" – d'ailleurs elle avait pas un regard de tueuse comme ça avant si ?

Jo était content qu’elle soit partie sur une bonne impression finalement, ça n’avait pas été gagné, il était d'ailleurs encore un peu blessé quand il pensait au fait qu’elle ne doutait même pas un peu de son allégeance au régime, comme s’ils n’avaient pas été à l’AD ensemble. Il serait même tombé dans la déréliction si elle n’avait pas au moins laissé entendre qu’elle lui faisait confiance, juste un tout petit peu, au moins assez pour suggérer de le laisser rejoindre la résistance. Si elle savait.

- Si tes copains trainaient pas autour de ma maison, je pourrais la cacher Cardiff.

- Mes copains mes copains c’est un grand mot quand même, protesta-t-il. C’est con que je sois pas sur ton cas, je pourrais me faire inviter au thé.

Il esquissa un sourire un brin narquois et leur servit des verres. Deux-trois passants leur jetèrent des regards étranges, à la limite du consterné,  Jo s’en moquait, ça courait les rues les gens avec des bouteilles à la main, c’était le Royaume-Uni – il avait même fait l’effort d’enrouler la bouteille dans un sac plastique pour préserver les chastes yeux des badauds, que demandait le peuple.

- A Vanessa et tous les autres !

Jo trinqua, sourire aux lèvres alors qu’il vidait son verre. Il se demandait si on était plus entouré quand on avait les deux pieds dans la résistance, est-ce qu’il y avait des dîners mensuels et des apéros ? Si lui en était, il en aurait définitivement organisé, c’était important pour la cohésion, il supposait aussi que la vie était triste quand on était coupé du monde, ça volait dire qu’il n’y avait que ses amis sur lesquels se reposer. C’était le cas quand on était bien relié à la société cela dit, sans ses ami.e.s, il y a bien longtemps qu’il aurait arrêté de se battre.

- On sera encore mieux quand ils gagneront.

Jo jeta un regard vaguement inquiet aux alentours, ravi de se souvenir qu’ils étaient au milieu de moldus. C’était des paroles dangereuses, il ne valait mieux pas les laisser tomber dans l’oreille du premier venu.

- T’as pas peur de ce qu’il va se passer pour ceux qui se sont pas battus pour y arriver ? demanda-t-il.

Lui avait bien suivi ses cours d'histoire, il avait une très nette image de femmes aux cheveux ratiboisés, de gens jetés en pâture à la foule pour avoir collaboré avec l’ennemi. Si Jo n’avait pas eu suffisamment de raisons d’aider la résistance, échapper à tout problème une fois le régime du Lord tombé en aurait fait partie : avec un métier comme le sien, il ne doutait pas une seconde que l’accueil ne serait pas le plus chaleureux une fois la victoire remportée.

- Du coup, le pays de Galles, t’as du passer des sélections ou..? Nan mais en vrai tu te rends compte, tu vas avoir tout un pays pour te soutenir maintenant, reprit-il pour changer de sujet. Tsais que jsuis super content pour toi n'empêche, depuis le temps que t’en parlais de percer dans le quidditch.

Elle avait eu l’air contente de parler de son nouveau poste, Jo était certain qu’elle apprécierait de pouvoir s’épancher là-dessus à nouveau.

- J’avais promis à Cédric de devenir joueuse pro. Puis ça me permet de protéger ma sœur et mon père d’être connue. Le public m’apprécie trop, ça les bloque pour m’attaquer directement.

Jo opina, un fin sourire aux lèvres. Il comprenait, le besoin de protéger sa famille et l’affection du public pour elle. Elle méritait.

- Ils ont rien à te reprocher de toute façon si ?

Le régime lui faisait parfois l’effet d’un ouragan qui détruisait tout sur son passage : les flics n’avaient aucun intérêt pour les gens, ils se contentaient d’obéir à des ordres qui ne demandaient rien de moins qu l'anéantissement tout ce qui n’allait pas dans le sens des nouvelles lois. Il avait eu connaissance de l’arrestation du père Doherty, il ne savait cependant pas si Jules avait aussi passer un interrogatoire destiné à s’assurer que la fille n’avait rien à cacher. Jo espérait vraiment que son amie rentrait dans les cases, la brigade avait tendance à déterrer la moindre preuve, même celles qui n’existaient pas.

- Mais c’est sûr qu’ils manquent tous à mon quotidien, mais on peut être fiers d’avoir des amis aussi incroyables. Jo hocha la tête, bien d’accord avec elle sur ce sujet là. Par contre toi, je trouve que tu fais pas assez l’effort de passer du temps avec moi et tu n’as aucune excuse !

La remarque lui arracha un petit rire, il se défendit en levant les mains.

- Alors déjà si, jsuis une personne très occupée, déclara-t-il avec un sourire amusé. Mais bon, vu que t’insistes je pourrais me libérer plus souvent. Tu voudrais pas me filer des tickets pour tes matchs d’ailleurs ? Ça fait suuuper longtemps que j’ai pas été au stade et je t’ai jamais vu jouer en vrai. ‘Fin pas depuis l’école.

Il souriait toujours, prêt à dégainer les puppy eyes pour obtenir gain de cause.
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MessageSujet: Re: Broadway therapy (sel)   Broadway therapy (sel) EmptyVen 31 Déc - 17:14
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Savoir que Vanessa avait rendu visite au jeune homme ne la surprenait pas vraiment. Même s’il n’était pas membre de leur petit quatuor légendaire, Joseph avait toujours occupé une grande place dans leur sphère amicale. Jules se souvenait aisément de leur moulte bêtises, et bien qu’elle ne connaissait pas forcément les origines de son amitié avec la brune, elle savait que leurs sentiments l’un vers l’autre étaient profondément bienveillants. « Te recruter ? » Cette mention l’étonna légèrement. Pendant sa rencontre avec Vanessa, cette dernière avait bien insisté sur le fait qu’elle devait rester en sécurité dans le monde des sorciers. Dès lors, savoir qu’elle pouvait dire l’inverse à Joseph lui pinça légèrement le cœur. Jules n’était pas une personne particulièrement jalouse et si elle réagissait ainsi, c’était principalement parce que cela la renvoyait à de mauvais souvenirs. La gardienne de quidditch s’en voulait encore pour l’arrestation de son père, à trop parler, elle avait piégé ceux qu’elle aimait. Néanmoins, elle se sentait réellement blessée qu’on puisse la voir comme quelqu’un de peu fiable.

Poufsouffle par définition, Jules représentait ce qu’il y avait de plus loyal chez les humains et elle voulait absolument que ses proches le sachent. Bien sûr, elle n’en voulait pas à la brune, juste, elle espérait que cela ne soit pas lié à cet épisode épineux de son passé qui l’empêchait, encore trop souvent, de dormir. Joseph connaissait ce détail de sa vie, principalement parce qu’il travaillait pour les force de l’ordre et avait eu écho des drames qui se passaient chez les Doherty, pour autant, elle ne s’était jamais trop attardé sur le sujet. Jules, comme beaucoup, n’aimait pas trop se plaindre et préférait garder ses secrets derrière son sourire habituel.

Tout comme elle, Joseph avait remarqué les traits du visage plus marqués de leur amie. « J’avoue que son regard à un peu changer, en même temps, ça ne doit pas être facile tous les jours d’être une fugitive. » Elle n’imaginait pas vraiment à quoi pouvait ressembler la vie d’un membre de l’ordre identifié comme tel. Au-delà de se cacher, ils devaient combattre de cruelles personnes qui pensaient que le sang faisait le sorcier. Déjà, vivre dans ce nouveau monde n’avait rien d’agréable, mais pour eux, Jules ne pouvait même pas l’estimer.

Sans être une fugitive, Jules était sur la liste des sorciers à surveiller. Le gouvernement ne lui faisait pas confiance, et pour dire vrai, ils avaient plutôt raison de douter de son allégeance. Depuis l’arrestation de son père, elle se retrouvait régulièrement prise sous filature par des collègues du jeune homme. Bien sûr, elle aurait préféré être surveillée par ce dernier, mais le ministère n’était clairement pas assez naïf. « J’imagine qu’ils ont suffisament enquêté pour savoir qu’on était déjà fourré dans les mêmes coups à poudlard. Combien d’heures de colle je me suis tapée à cause de toi ? » A Poudlard, ils enchainaient les conneries, au plus grand malheur de leurs professeurs. D’ailleurs, Cédric n’avait jamais été un grand fan de son amitié avec Joseph, principalement parce que ses punitions empiétaient sur les heures d'entraînement -à moins que cela était de la jalousie. Dans tous les cas, Jules avait passé beaucoup de temps avec son ami à écrire des parchemins entiers de promesses qu’ils ne tenaient jamais très longtemps.

Joseph approuva le toast porté aux combattants et tous deux portent leur verre à la bouche. Seulement, derrière ce soutien sans faille, certaines interrogations grandissaient. Qu’allait-il se passer quand l’Ordre du Phénix gagnera la bataille ? Une question qui, visiblement, inquiétait le brun et à laquelle la blonde avait déjà pensé à plusieurs reprises. Certes, ils étaient favorables aux résistants, mais ils n’en étaient pas. « Si bien sûr… Tu penses qu’on nous verra comme des lâches ? Je trouve qu’on essaye quand même… De faire de notre mieux. » Jules avait toujours tendance à voir le bon côté des choses. Ils n’étaient pas de mauvaises personnes, et ils se battaient, à leur échelle face à ce broyeur qu’était le ministère. Pour autant, même si l’avenir restait incertain, Jules souhaitait quand même la victoire de l’Ordre, même si cela pourrait lui couter.

« Yep, j’ai passé les sélections. Je suis trop contente, j’aurai aimé que Cédric soit encore là pour le voir. » Jules venait de réaliser un de ses plus grands rêves et malheureusement, ni Cédric, ni son père et ni sa mère ne pouvaient le voir. Cela la rendait triste, mais quelque part, elle espérait qu’ils étaient fiers d’elle. Joseph s’interrogea sur les risques qu’elle encourait et Jules ne manqua pas de lâcher un petit rire cynique. « Hors le fait que j’utilise des objets moldus, que je parle avec des fugitifs, que je déteste le gouvernement et que ma mère est une née moldue ? Non, ils n’ont rien à me reprocher. » S’ils enquêtaient un peu trop fortement, Jules pourrait rapidement finir à Azkaban. Par chance, sa célébrité la protégeait un minimum, ce qui la poussait, parfois, à prendre un peu trop de risques. « De toute manière, je ne suis pas certaine qu’ils aient besoin d’une raison pour nous supprimer. S’il m’arrive quelque chose, j’espère que tu mèneras l’enquête. » La joueuse se souvenait parfaitement du meutre de ses camarades de quidditch et ils n’avaient définitivement rien fait qui pouvait justifier cette barbarie.

Jules ne se gênait pas pour cracher sur le gouvernement, cependant ils en avaient déjà suffisament parlé pour la soirée. L’heure était la fête et elle était contente de passer du temps avec son dernier ami de l’école encore en liberté. « Super occupée ? C’est ça ton excuse Jane ?! Voir ta chère Doherty devrait passer devant ! Vraiment. » Jules lui donna un petit coup d’épaule, comme pour le punir avant d’attraper la bouteille pour en boire plusieurs gorgées. « Si, je peux t’envoyer des billets, ça sera plus discret que si je te mets sur ma liste d’invités. » Il était préférable que le gouvernement ne se doute pas de leur proximité, histoire de ne pas créer des histoires supplémentaires. « Seulement si tu viens me voir à Cardiff. » Jules avait une super petite maison au Pays de Galles, un havre de paix pour elle et ses amis, et malheureusement, Joseph ne passait pas assez souvent.
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MessageSujet: Re: Broadway therapy (sel)   Broadway therapy (sel) EmptyMar 18 Jan - 20:34
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@Jules Doherty | juillet 2007

C’était facile de traîner avec les gens qui le connaissaient depuis longtemps, Jo n’avait qu’à renfiler son costume d’ado infernal et si parfois (comme aujourd’hui) c’était rafraichissant, il y avait des jours où cela demandait un effort. C'est qu’il avait changé depuis le temps, était passé de gamin pourri gâté à adulte à problèmes – mais c’était une affaire pour plus tard parce qu’il n’était pas dans un bad mood cet après-midi, ne feignait pas la légèreté qui teintait sa voix et ses sourires étaient pour le moins réels.

- Te recruter ?

- Ouais, une petite proposition comme ça. Ça se trouve elle le pensait même pas, qu’il dit d’un air nonchalant et avec un haussement d’épaules.

Mais Vanessa n’était pas du genre à mentir et Jo était presque sûr qu’elle l’aurait laissé l’accompagner s’il avait voulu. Manque de bol, il ne voulait pas, sa vie était ici, c’était là qu’il était utile (c’était comme ça qu’il se convainquait de rester)

- J’avoue que son regard à un peu changer, en même temps, ça ne doit pas être facile tous les jours d’être une fugitive.

Jo ne remarquait pas les regards, c’était un concept abstrait pour lui et il se demandait toujours ce que l’auteur voulait dire quand il tombait sur des expressions comme ‘regard hanté’ dans les livres. Tout ce qu’il savait était que Vanessa avait toujours les yeux marrons et qu’elle était toujours capable de lancer des regards de préfète énervée qui coupaient toute envie de piper mot.

- Grave, puis t’es coupé de tout ça doit être triste.

C’était sûrement ce qui lui manquerait le plus : la vie en société, pouvoir sortir où il voulait et voir du monde. Il y avait surtout des gens desquels il ne pouvait pas se passer et ces gens là n’étaient pas résistants.

- J’imagine qu’ils ont suffisament enquêté pour savoir qu’on était déjà fourré dans les mêmes coups à poudlard. Combien d’heures de colle je me suis tapée à cause de toi ?

- Enquêter, il ricana. Pour ça faudrait qu’ils bossent déjà, t'as déjà vu mes collègues ? Piiire, t'as déjà vu les mecs de la VB ? Et je nie toute responsabilité dans les heures de colle des autres, ajouta-t-il avec un sourire très fier.

Oui certes à le suivre on s’était exposé à quelques convocations, mais il ne forçait personne à s’amuser, au contraire, il encourageait le libre-arbitre, même si malheureusement tout le monde ne pouvait pas savoir comment rendre sept ans d’école plus divertissants.

Ils portèrent un toast à ceux qui se battaient, pas comme eux en somme, Jo prit un air sérieux en posant les yeux sur Jules. Elle était un peu comme lui, à rire tout le temps, il se demandait si elle pensait comme lui que l’avenir n’était vraiment pas rose.

- Si bien sûr… Tu penses qu’on nous verra comme des lâches ? (Il opina) Je trouve qu’on essaye quand même… De faire de notre mieux.

- Je sais pas, on se met quand même super bien en faisant rien pendant que des gens font de vraies choses tu vois. Ça doit faire chier de voir que certains s’en tireront toujours bien quand toi ça fait dix ans que t’as ta vie entre parenthèses.

Il disait ça il disait rien après, il n’était pas connu pour être le plus brillant humaniste de sa génération et ne faisait que se mettre à la place d’une personne lambda en sachant que lui aurait probablement un peu le seum si les situations avaient été inversées.

Il changea pourtant de sujet, parce que parler de la guerre plombait l’ambiance – c’était mieux de fermer les yeux, on en revenait aux mêmes discussions.

- Yep, j’ai passé les sélections. Je suis trop contente, j’aurai aimé que Cédric soit encore là pour le voir.

Jo hocha la tête et sourit parce que si elle était contente, il était content, embraya sur les considérations de sécurité, comme la célébrité entraînaient directement les radars du gouvernement sur sa personne.

- Hors le fait que j’utilise des objets moldus, que je parle avec des fugitifs, que je déteste le gouvernement et que ma mère est une née moldue ? Non, ils n’ont rien à me reprocher.

- Ouais nan mais tu cherches la merde toi aussi, dit-il avec un petit rire amusé.

- De toute manière, je ne suis pas certaine qu’ils aient besoin d’une raison pour nous supprimer. S’il m’arrive quelque chose, j’espère que tu mèneras l’enquête.

- Toi t’oublies que jsuis pas sang-pur, je pourrais bien trouver toutes les preuves que tu veux que t’as pas disparu que je me ferais envoyer chier, rétorqua-t-il avec un petit sourire narquois et un peu cynique.

Il en avait vu passer des dossiers classés sans suite parce qu’ils contrariaient l’image du gouvernement, ce n’était certainement pas lui, petit officier de police, qui allait pouvoir s’opposer à quoique ce soit.

- Super occupée ? C’est ça ton excuse Jane ?! Voir ta chère Doherty devrait passer devant ! Vraiment.

- Pardon madame, ça ne se reproduira plus, répondit-il d’un ton contrit et avec un battement de cils pour accentuer les puppy eyes.

Il voulait bien voir Jules plus souvent, quand elle voulait même. Si elle pouvait l’inviter à ses matchs aussi –

- Si, je peux t’envoyer des billets, ça sera plus discret que si je te mets sur ma liste d’invités.

- Trop bien, tu gères, dit-il avec un grand sourire.

- Seulement si tu viens me voir à Cardiff.

- Azy t’es dure en affaires aussi, et de rouler des yeux pour feindre l’agacement. Mais bon, puisque t’insistes hein…
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Jules Doherty
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Jules Doherty
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Âge : 30 ans (08 août 1977).
Occupation : gardienne dans l'équipe des rowdy ravens (mars 1997) et gardienne de l'équipe nationale du pays de galles (aout 2007)
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MessageSujet: Re: Broadway therapy (sel)   Broadway therapy (sel) EmptyVen 28 Jan - 19:19
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L’idée que Vanessa puisse recruter des gens la surprenait fortement. Certes, l’ordre du phénix avait besoin de partisans, mais retirer la liberté de ceux qui pouvaient encore en profiter lui semblait un peu extrême. Vivre comme un fugitif sous-entendait beaucoup de sacrifices et personne ne devrait avoir à les vivres sans y être forcé. Pour elle, il fallait être coincée avec le gouvernement pour s’engager à ce point. Jules était trop attaché à sa vie actuelle pour comprendre ceux qui prenaient les armes sans y être totalement poussés. Pour autant, entendre que le brun avait eu la proposition l’inquiétait fortement. « Tu ne vas pas partir hein ? Je ne veux pas rester solo… » En prononçant ces quelques mots, elle baissa légèrement les yeux, coupable d’agir aussi égoïstement. La blonde ne voulait pas perdre encore des gens. La solitude était un sentiment qu’elle vivait trop mal. La mort de Cédric, ses meilleurs amis de Poudlard rentrés à l’ordre, le meurtre de son ancien coach et de Philippe, son père en prison et sa mère en cavale lui semblait déjà bien suffisant à encaisser.

Même si elle ne voyait pas assez souvent Joseph à ses yeux, elle appréciait sa présence dans sa vie quotidienne. Si elle voulait le voir, elle pouvait le faire librement. Il était quasiment la dernière personne de sa vie d’avant, la vie avant l’arrivée du Lord au pouvoir. Une attache au passé qui lui faisait du bien et qu’elle ne voulait pas perdre. Cependant, profondément gentille, elle savait qu’elle ne pourrait pas réellement lui en vouloir de partir s’il le souhaitait. Jules faisait toujours passer les autres avant elle, une tendance qui la rendait sympathique aux yeux de tous, mais qui l’obligeait aussi à ravaler sa tristesse et ses émotions. Aussi solaire soit-elle, la gardienne restait humaine et il n’était pas rare qu’elle s’effondre dans son lit le soir à regretter la vie qu’elle aurait aimé avoir, avec tous ceux qui comptaient pour elle.

Cette partie de sa vie, de sa personnalité, elle n’en parlait absolument jamais. Même si certains s’en doutaient, elle se refusait d’être autre chose qu’une personne positive. Rare étaient ceux qui l’avaient déjà vu se plaindre de sa condition et encore moins verser une larme. D’ailleurs, elle évoquait assez rarement la présence des sorciers du gouvernement qui la surveillait de loin. Même si leurs visites se faisaient de moins en moins présente, elle restait sur la liste des citoyens potentiellement non-fiables. Joseph s’amusait de la non-efficacité des membres de son équipe ou de celle de la VB, et même si elle restait sceptique, elle lui accorda un sourire. « En vrai oui, des fois quand je suis dans le jardin, j’en vois qui passe au loin pour guetter. Je leur fais coucou, ils ne sont pas très discrets. A chaque fois, la voisine moldue les regarde méchamment, elle doit penser qu’ils sont membres d’une secte. » Comme toujours, elle préférait en rire. Pour autant, elle vivait toujours dans la peur de se faire coincer en train de faire quelque chose d’interdit ou pire, en présence d’un membre avéré de l’Ordre. Des risques qui l’inquiétaient, mais qu’elle continuait de prendre, persuadée que la vie était trop courte pour s’interdire de vivre.

Jules priait pour la victoire de l’Ordre du Phénix. Comme beaucoup d’autres sorciers encore en liberté, elle attendait ce jour avec impatience, tout en se demandant à quoi pourrait ressembler ce monde. Les paroles de Joseph ne la rassurait pas. Il avait sûrement raison en disant qu’après dix années à se battre, ils ne souhaiteraient pas être sur un même pied d’égalité que ceux qui profitaient des joies de la liberté. « Oui, c’est vrai… Mais d’un autre côté, qu’est-ce qu’une personne comme moi pourrait apporter à l’Ordre ? Je ne sais faire que du quidditch. » En disant cela, elle se rabaissait un peu. Pour autant, elle était certaine d’une chose, elle ferait une piètre soldat. Depuis ses ASPICs, elle utilisait que très peu la magie, et tout particulièrement la magie offensive. La blonde ne s’était jamais battue, elle détestait les conflits et se voyait mal prendre les armes.

Pour autant, elle savait qu’à faire la maline avec ses habitudes contraire aux lois du pays, elle pourrait bien obtenir très rapidement sa carte de membre de la résistance. Joseph souligna qu’elle cherchait un peu les problèmes. Il n’avait pas tort, elle le savait. « Je cherche pas la merde, c’est eux qui font chier pour rien. Genre l’alcool ! Quand même ça n’a jamais tué personne… Bon si, ça déjà tué des gens, mais ce que je veux dire, c’est qu’une bière c’est bienfaiteur de temps en temps. » Si elle cherchait les problèmes, il en faisait tout autant à boire à ses côtés dans le Londres moldu. Lui comme elle refusait de rentrer totalement dans le moule. C’était quelque part leur combat à eux, celui de s'octroyer la liberté qui méritait.

Finalement, la conversation retourna sur un sujet plus léger. Celui de leur amitié. Jane s’excusa faussement de ne plus passer la voir, avec un sobriquet presque bizarre venant de sa bouche. Jamais Jules n’aurait imaginé l’entendre prononcer Madame à son égard. Ils avaient vieilli depuis l’époque où ils mettaient le bordel dans les couloirs de Poudlard. Amusée, elle lui donna un coup d’épaule. « T’es bête. » Joseph avait toujours été espiègle, elle ne le lui reprochait pas, même si elle aimerait avoir un peu plus d’attention. « Dis que je suis fardeau temps que tu y es ! » Comme pour montrer un faux agacement, elle lui chipa la bouteille des mains pour venir se délecter de quelques gorgées revigorantes.
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