BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

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Elena Alvarez
ORDER OF THE PHOENIX
Elena Alvarez
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Crédit : strangehell (avatar), pp (signa), tumblr (gifs), florence + the machine (lyrics), jool-jool (crackship damnn).
Âge : vingt-neuf ans (13/04).
Occupation : fugitive, bomb maker™ back in town, chercheuse d'Horcruxes.
Allégeance : agent spécial™, membre de la Task Force de l'Ordre depuis dec. 2007, après des années de bons et loyaux services (meh) en tant que C5. (Ouistiti)
Particularité : meilleur coup de poing du quartier + chouchou de Kingsley. (elle apprend aussi l'occlumancie et la magie sans baguette depuis peu, ew.)
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tw : mention de mort, deuil, culpabilité, ok ok..... mais tbh, alvarez matrimonials time blitz alumni ⊹ and we are never going home - Page 2 1910853676 blitz alumni ⊹ and we are never going home - Page 2 1910853676

Tais-toi.” Lena reçoit une première claque, alors que Dean l’interrompt ; une seconde, quand il dit qu’il sait, qu’il l’a vu, et celle-là est si violente qu’elle lui fait tourner la tête sous le choc. “Il m’a parlé. Son fantôme m’a parlé.” Elle a l’impression de se réveiller d’un coup, comme si on lui avait jeté un seau d’eau froide en pleine figure – avec le même sentiment de surprise horrifiée qui fait manquer deux ou trois battements à son cœur, la même sensation glacée qui la parcoure de la tête aux pieds. « ….Il était là…? » Ça lui échappe à mi-voix, si faiblement que les deux autres peuvent tout aussi bien ne pas l’avoir entendue. Du courroux de Dean, elle ne retient que ça, n’arrive à se concentrer que sur ce fragment de phrase (que Lee était , qu’il l’a vu) et sur l’idée qui échappe, encore, au blessé (“lui aussi vous l’avez abandonné”). Si Lee est revenu, et qu’il est toujours là-bas, alors elle l’a abandonné, incontestablement ; et s’il est toujours là, et qu’il parle encore, et—
Est-ce qu’il a dit quelque chose ? Est-ce qu’il pense que c’est de sa faute ? Est-ce qu’il la déteste ?
Est-ce qu’il est toujours là-bas ?

Il faut que Dean s’en prenne à Seamus, pour la secouer un peu et la ramener sur Terre (elle en découvrirait presque qu’elle s’est relevée, et que ses jointures ont blanchi à force de serrer le dossier de la chaise qu’elle occupait jusqu’alors). Elle ouvre la bouche pour protester, mais Dean continue, implacable (et, elle ne peut s’empêcher de penser, dans son plein droit.) “Mais toi Lena, la chouchoute de Kingsley, on comptait sur toi. On comptait tous sur toi. Et tu nous as laissé tomber. T’as laissé tomber Lee et tu m’as laissé tomber moi. Même Cormac a été plus présent pour moi que toi.” Chaque mot frappe un peu trop juste, et Lena détourne le regard pour ne pas plus franchement fermer les yeux ; elle croise les bras, pour garder un semblant de (fausse) assurance, mais ne proteste pas pour autant (se sent presque même hocher la tête, comme pour dire qu’elle sait). Comme quelques semaines auparavant, avec Al-Massri (quoique moins figurativement, alors), elle encaisse les coups – parce que comme alors, elle a globalement l’impression de les mériter.

Elle ne réagit même pas franchement quand Seamus s’empresse de prendre sa défense ; parce que ce serait franchement pathétique, de lui dire de laisser Dean faire, qu’elle comprend, qu’elle est d’accord, même. (Elle l’a abandonné, elle les a tous laissés tomber, elle est qui pour le nier ?) « L’écoute pas Lena, tu n’es pas coupable. » Elle le laisse mollement l’attirer à lui, pose brièvement le menton sur son épaule le temps de chasser discrètement l’humidité de ses yeux (spoiler : ça ne marche pas franchement). « Tu es vraiment con Dean, ça fait des jours qu’on dort pas la nuit et toi tu nous balances ça à la gueule ? » La colère de Seamus lui est plus difficile à supporter, ensuite, alors qu’elle se retourne à nouveau vers Dean, et qu’elle croise à nouveau ses yeux ; alors elle se secoue un peu, prend une inspiration (trop douloureuse) pour répliquer à son tour. « Il a raison », Lena commence d’une petite voix qui ne lui ressemble pas ; « t’as raison », elle se reprend en se tournant plus franchement vers le Thomas.

« On t’a laissé. Je… Je t’ai laissé. J’ai… » Laissé Lee. Elle n’arrive pas à le dire, n’arrive plus qu’à penser qu’à son fantôme, qu’à sa silhouette fantomatique, esseulé, coincé là-bas—« T’es en colère, et—et t’as le droit, et… J’suis désolée. Je peux pas te dire mieux que ça. » Parce qu’elle ne peut pas être plus sincère, et elle ne peut pas plus maintenir les yeux que Dean qu’elle ne s’efforce actuellement de le faire. Comme pour annoncer que Lee est mort, il n’y a rien de plus à dire : ce qui est arrivé à Dean est horrible, et elle en est désolée. Mais—« Mais putain Dean, tu sais que j'aurais jamais laissé Lee» Ça lui échappe à mi-voix (et celle-ci se casse presque même sur la fin), les dents serrées et le regard fuyard ; parce que c’est quelque chose qu’elle aimerait autant ne pas dire, mais que ça la rend malade qu’il puisse penser ça, qu’il puisse imaginer qu’elle n’aurait pas préféré mourir plutôt que de laisser son meilleur ami là-bas. (Elle ne cherche pas à dire la même chose pour lui, Dean, parce qu’il la contredirait sans doute ; de la même manière qu’elle ne mentionne pas sa jambe, ou sa surdité, ou ses propres jours à l’infirmerie, tant ça lui paraît dérisoire face à l’ampleur de tout ça).

Lena toussote un peu et se tortille désagréablement, comme pour faire oublier ce qu’elle vient de dire. « Ecoute, j’suis désolée », elle répète à la place, en fronçant les sourcils et en fixant obstinément un point de la couverture de Dean. Y a autre chose qui la turlupine depuis tout à l’heure, peut-être même encore plus, et—« Tu peux t'en prendre à moi si tu veux, mais Seamus s'est retrouvé tout seul en haut avec Gin et Rubén, et... Il aurait rien pu faire, même s'il le voulait. Et il le voulait. » Elle le dit presque précipitamment, sans oser le regarder avant la fin de sa phrase. C’est ça la vraie injustice de tout ça : qu’il en profite pour attraper la veste de Seamus, lui reprocher des trucs infondés. Lena se rend compte que ça la met un peu en rogne, alors qu’elle est globalement d’accord avec lui – elle réalise même qu’elle a pleins de trucs à dire, d’un coup, et lève même une main pour les interrompre l’un comme l’autre. « La première chose qu'il a fait en rentrant c'est attraper la veste de Vanessa pour savoir où t'étais. » (Elle jette un coup d’œil en biais à Seamus, se perd un peu dans ses mots.) « Et-- et de tous les médicomages du quartier, vraiment. (Soupir, le temps de reprendre une vraie assurance et de pouvoir vraiment planter ses yeux dans ceux du Thomas.) Il a fait tout ce qu'il pouvait, c'est ça qui ne devrait pas t'étonner. »

Parce qu’il lui est plus facile de défendre les autres que de se défendre elle-même, Lena a un air autrement plus catégorique par-dessus ses bras toujours croisés ; elle empêche d’ailleurs à nouveau Dean de prendre la parole, pour s’assurer d’avoir bien dit tout ce qu’elle avait à dire. « On pourra en reparler plus tard, mais ça fait des jours qu'il pense que son meilleur ami est mort et qu'il aurait pu y faire quelque chose, alors c'est vraiment pas la bonne cible. » Nouvelle petite pause, nouveau « J’ai pas fini », mais cette fois-ci prononcé à voix haute. « Rien ne s'est passé comme prévu. Ça craint. Ça craint beaucoup pour toi. Mais je crois que tout le monde ici aurait préféré que les choses se passent différemment. » Son ton devient plus amer – parce que c’est le moins que l’on puisse dire, puis qu’elle n’est toujours pas ravie de tirer les bretelles de quelqu’un dans la condition de Dean. (Qu’elle s’en voudra, même, de l’avoir fait.)

Au moins elle en a fini... non ?

« Et tu sais quoi ? T'as le droit, et tu devrais être en colère, mais reste à ta place. » Ça commence à ressembler à des remontrances en bonne et due forme, et Elena commence à se sentir véritablement agacée – elle décide donc enfin de vraiment s’en tenir là, croise un peu plus les bras et détourne à nouveau un regard presque courroucé. « Tu veux quelque chose à manger ? » Elle demande enfin, d’un ton clairement un peu trop agressif pour une telle attention ; mais ça leur offre aussi une porte de sortie, où elle laisse Seamus et Dean s’expliquer comme ils ont manifestement besoin de le faire. (A défaut de, genre, kiss it out.) (10/10 would recommend, pourtant).
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Dean Thomas
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Dean Thomas
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Âge : vingt-huit ans (25/12/1979)
Occupation : Membre de l'Ordre à la vie, à la mort. Y a eu des hauts et des bas mais il croit en la Résistance et l'Ordre dur comme fer. Les responsabilités, il les a voulu, il les a maintenant. Référent de la Madriguera.
Allégeance : L'Ordre. Toujours.
Particularité : L'assaut des Battues aura laissé plus d'une marque. Coincé pendant plusieurs jours sous les décombres, Dean a fini par se faire mordre par un loup-garou également resté sur place. Il essaye d'accepter sa lycanthropie. Y a des jours plus faciles que d'autres.
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Dean n'est pas lui même. Tout son corps est corrompus par la douleur, la rancoeur, et le deuil, et il aimerait se dire que cette envie de se venger et se défouler sur les autres, c'est temporaire, une réponse compulsive à l'énorme traumatisme qu'il vient de subir mais il n'en est malheureusement pas si sûr. Parce que Dean n'est pas lui même parce qu'il n'est plus lui même. Il a été transformé et il n'y a aucun remède, aucune thérapie pour ça. La personne qu'il était avant de partir n'existe plus et n'existera peut être plus jamais.

Pour l'instant, c'est ça sa priorité. ça et la trace de morsure qui orne maintenant son épaule. Ce que Seamus et Lena ont a lui dire, ça lui passe au dessus, le plus important ayant été dit.

(Lee est mort.)

"Ferme là Dean ! Ça ne va pas de parler à Lena comme ça ?" Dean relève mollement la tête pour regarder Seamus mais il ne dit rien, le laisse parler. Sa seule réaction est de serrée un peu plus la mâchoire. "Tu crois que c’était voulu ?" Oui. Non. Les deux réponses se battent dans son crâne sans qu'il n'y ait de réel gagnant. Il est difficile pour Dean de voir au delà de ses propres petits états d'âmes. Et depuis que Seamus est rentré, il a du mal à le retrouver, à retrouver le lien qui les unissait, l'amitié si forte que jamais Dean n'aurait pu avoir de tel doute.

Avant.

Aujourd'hui, ce n'est plus si simple et ça ne fait que le rendre encore plus malade, la tristesse venant se joindre au reste des émotions négatives qui le submergent.

"Ca te surprend pas de moi ? C’est qui qui a couru vers toi dans le manoir quand tu faisais n’importe quoi ? Tu crois qu’on s’en fiche de Lee, de Cormac, de toi ?" Dean ferme les yeux à la mention de Lee, une grimace se formant brièvement sur son visage. Il a l'impression qu'on verse du sel sur ses blessures.

"L’écoute pas Lena, tu n’es pas coupable." Dean se mord les lèvres pour se retenir d'en rajouter une couche, ses mots revenant à lui maintenant qu'il se tait. "Tu es vraiment con Dean, ça fait des jours qu’on dort pas la nuit et toi tu nous balances ça à la gueule ?"

"Il a raison. T’as raison," Lena prend le relais alors Dean porte son attention sur elle. Il mentirait s'il disait que le fait d'entendre Lena admettre qu'il a raison ne lui apporte pas un peu de satisfaction. Mais cette satisfaction est bien largement remplacé par la honte qui commence à l'envahir. "On t’a laissé. Je… Je t’ai laissé. J’ai… T’es en colère, et—et t’as le droit, et… J’suis désolée. Je peux pas te dire mieux que ça." La gorge sèche, Dean ne sait pas trop quoi répondre. Au moins, avec Seamus, il n'a pas poussé dans le vide. Il a eu une réaction, quelque chose qui poussait en retour, mais avec Lena, rien. Elle accepte sans bronché et ça le met plus mal à l'aise qu'autre chose.

"Mais putain Dean, tu sais que j'aurais jamais laissé Lee" Nouvelle grimace mais Dean reste silencieux. Arrête de dire son nom, arrête de dire son nom. Il a mal et il ne sait pas si c'est le deuil, la honte, la peine, ou la douleur fantôme de sa blessure. Ou un mélange des quatre.

"Ecoute, j’suis désolée. Tu peux t'en prendre à moi si tu veux, mais Seamus s'est retrouvé tout seul en haut avec Gin et Rubén, et... Il aurait rien pu faire, même s'il le voulait. Et il le voulait. La première chose qu'il a fait en rentrant c'est attraper la veste de Vanessa pour savoir où t'étais. Et-- et de tous les médicomages du quartier, vraiment. Il a fait tout ce qu'il pouvait, c'est ça qui ne devrait pas t'étonner." Dean, qui avait à nouveau baissé la tête jusque là la relève d'un coup pour poser son regard sur Seamus. La gorge toujours plus sèche, il sent ses joues chauffées et il prie pour que ça ne se voit pas. Ses yeux s'écarquillent et il est stupéfait par cette vision qui ne lui avait pas encore traversé l'esprit, alors que revoilà la honte, toujours plus forte, d'avoir douter de Seamus, son meilleur ami. "On pourra en reparler plus tard, mais ça fait des jours qu'il pense que son meilleur ami est mort et qu'il aurait pu y faire quelque chose, alors c'est vraiment pas la bonne cible. Rien ne s'est passé comme prévu. Ça craint. Ça craint beaucoup pour toi. Mais je crois que tout le monde ici aurait préféré que les choses se passent différemment."

"Et tu sais quoi ? T'as le droit, et tu devrais être en colère, mais reste à ta place." Dean ne sait plus où se mettre. Il veut qu'ils partent. Il veut être seul, pouvoir se morfondre sans être jugé ou réprimander ou questionner. Il se sent bête et il déteste ça, se sentir une nouvelle fois comme un boulet. Inutile. Il a envie d'hurler et une nouvelle fois il se demande si c'est un de ses nouveaux instincts et ça le rend encore plus fou, le cercle vicieux ne s'arrêtant jamais. Il ferme les yeux et les rouvre et Lena et Seamus sont toujours là et Lena parle, encore. Elle a tellement de chose à dire et lui ne veut plus rien entendre.

"Tu veux quelque chose à manger ?" C'est la question de trop. Dean a mordu sa langue jusque là mais il en a marre et il ne veut plus les voir alors il craque. A nouveau. "Arrête- Non ! J'ai pas faim, j'ai pas soif, j'ai besoin de rien. Je- J'en ai marre de vous écouter, d'accord ? Je veux pas avoir à m'expliquer ou à m'excuser ! Je- Est ce que tu sais seulement ce qu'il m'est arrivé pendant que vous étiez ici, soit disant à vous inquiéter ?" Dean agit sans vraiment réfléchir, retire difficilement son t-shirt d'un mouvement qu'il veut fluide et rapide mais qui est plutôt maladroit avec ses bandages dans le passages. Il se débat et il est content que personne ne vienne l'aider parce qu'il serait prêt à leur arracher la tête. Quand, enfin, il est torse nu, il pointe sa nouvelle cicatrice, le regard furieux. "j'ai été mordu, d'accord ? Je suis resté cinq jours sous les décombres, j'étais persuadé que j'allais crever et puis j'ai été mordu." Il fait une pause, reprend son souffle, avant d'ajouter, "Alors tu vois, je suis désolé que vous soyez vexé et je suis désolé que vous soyez inquiété. Mais moi, en attendant, je dois gérer ça."
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Seamus Finnigan
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Seamus Finnigan
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Entendre Léna se justifier était douloureux pour l’irlandais. Pour lui, elle avait suffisamment souffert pour ne pas avoir à se remettre en question. Lee était mort à cause des mangemorts, rien de plus, rien de moins. Dean était dans ce lit d'hôpital à cause de la mission, celle qu’ils avaient tous accepté en connaissance de cause. Cette culpabilité, ces accusations, il les trouvait mal placées. Pourquoi tout ce cinéma, alors qu’à la base, aucun d’eux n’aurait dû revenir en vie ? Seamus avait beaucoup de choses à dire, mais il préférait rester silencieux, laissant la brune s’exprimer. Puis, alors qu’elle acceptait toutes les remarques piquantes de Dean à son sujet, elle commença progressivement à prendre la défense de Finnigan. Même s’il était touché de l’intention, Pyro se sentait un peu gêné par la situation. Certes, il aimerait que son meilleur ami accepte une bonne fois pour toute son amitié, mais avouer sa vulnérabilité à ce point n’était pas aisé pour lui. Ses yeux fuyaient ceux de l’alité, priant que la brune arrête de trop en dire.

Léna était adorable. Sûrement la personne la plus généreuse avec lui depuis son retour, alors naturellement, il la serra un peu plus vers lui. (non, dean, tu n’as pas l'œil pour ses choses là). Il la remerciait, en silence, pour sa bienveillance, mais refusait toujours catégoriquement les propos tenus par Thomas et la culpabilité qu’elle s’infligeait. Tout cela devait cesser, il était temps d’accepter une évidence : à la guerre, les gens se blessent et meurent. Lena s'écarta finalement de lui, et demanda au blessé s’il voulait quelque chose à manger. Il trouvait ce changement de sujet positif et espérait sincèrement que le principal intéressé accepterait de s’apaiser. Seulement, Dean bouillonnait et refusait de se calmer.

Pour une raison un peu trouble, il était profondément en colère contre eux. Suite à la question de la plus âgée, il sauta sur l’occasion pour cracher, encore une fois, son venin. Il les rejetait, l’un comme l’autre et les accusait de ne pas savoir ce qui lui était arrivé pendant sa disparition. Seamus trouvait l’attaque un peu facile, parce qu’ils étaient justement venus pour savoir. Silencieux, il croisa ses bras contre lui, écoutant chacun des mots de son meilleur ami. Finalement, l’information fut crachée. Dean a été mordu. La surprise heurta de plein fouet l’irlandais. Il ressentait une forte peine pour son ami, mais n’appréciait toujours pas le ton employé.

Lorsque Creed termina de parler et de lâcher ses grandes révélations, un silence un peu lourd s’installa dans la pièce. Lena et Seamus intégraient l’information et cherchaient, l’un comme l’autre, la meilleure réaction à adopter. Finalement, ce fut le jeune homme qui brisa en premier le silence, avec une réponse assez inattendue. « Et ? » Il se doutait que l’autre n’allait pas aimer sa désinvolture, cependant, il n’avait pas envie de rendre la situation encore plus dramatique. Pour une mission suicide, il s’en sortait peut-être pas si mal. Avant que Dean ne puisse réagir, il enchaîna, expliquant un peu plus son chemin de pensée. « Ca change quoi ? On est tes amis ! » Que Dean soit un sorcier, un moldu, un loup garou, un vampire ou un leprechauns, ça ne changeait absolument rien à ses yeux. Pour lui, c’était son meilleur ami et ce n’était pas une morsure qui allait modifier leur relation. Par contre, les remarques désagréables et les critiques, elles le pouvaient.

« On arrive ici et toi tu sais que nous aboyer dessus ? Si tu veux pas de notre aide tant pis, mais joue pas au garçon malheureux. » Il ne parlait pas vraiment de manière agressive. Il voulait juste raisonner son ami, lui faire comprendre qu’il voulait juste être là pour lui. Seamus était fatigué que les gens se permettent de lui crier dessus. Même si les paroles de l’anglais le blessaient, il refusait de se résigner encore une fois. Il avait le droit de souffrir, d’avoir besoin de pleurer, mais aucunement de cracher sur ceux qui l’aimaient du plus profond de leur cœur. « Tu as le droit d’être mal, mais on savait tous ce qu’on risquait Dean. » Dans la bouche de Seamus, ces paroles avaient beaucoup de sens. S’il était parti en France, c’était pour fuir cette guerre, fuir la mort. « Si tu veux pas de nous, on part. En tout cas, moi je me casse. » Il laissait une chance à l’autre de se rattraper, d’accepter leur amitié et d’arrêter de la jouer loup solitaire (peut-être un peu tôt). Dans le cas contraire, il n’ira sûrement pas jouer des pieds et des mains pour qu’on le considère.
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Elena Alvarez
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Elena Alvarez
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"Arrête- Non ! J'ai pas faim, j'ai pas soif, j'ai besoin de rien. Je- J'en ai marre de vous écouter, d'accord ? Je veux pas avoir à m'expliquer ou à m'excuser ! Je- Est ce que tu sais seulement ce qu'il m'est arrivé pendant que vous étiez ici, soit disant à vous inquiéter ?" Lena ouvre la bouche, la referme, fronce les sourcils. Elle est contrariée, mais Dean l’est encore plus, et– Elle tend un bras devant Seamus alors que Dean se débat, par réflexe, comme s’il risquait de s’en prendre à eux pour de bon – mais celui-ci ne fait finalement que de se débarrasser de son tee-shirt (elle doit se retenir pour ne pas lui venir en aide), leur dévoilant d’épais bandages qui courent de son épaule à une partie de son torse. Les yeux d’Elena s’arrondissent face à l’ampleur des dégâts, et elle n’a pas le temps d’ouvrir à nouveau la bouche que déjà Dean reprend, l’air furieux.

"J'ai été mordu, d'accord ? Je suis resté cinq jours sous les décombres, j'étais persuadé que j'allais crever et puis j'ai été mordu." Elle a la désagréable (mais habituelle) sensation que son cœur se casse la gueule, que l’air lui manque et que ses jambes vont la lâcher pour de bon. Elena porte le creux de son poignet à son front, un peu trop lourdement, tire de nouveau la chaise vers elle pour s’y laisser tomber. « Merde. » Ses coudes trouvent aussitôt ses genoux, ses paumes de mains le haut de son crâne – merde merde merde. Elle peine à assimiler l’information. "Alors tu vois, je suis désolé que vous soyez vexé et je suis désolé que vous soyez inquiété. Mais moi, en attendant, je dois gérer ça.Dean, je… Merde." Elle ne sait pas quoi dire ; il n’y a rien à dire. Elena pourrait encore dire qu’elle est désolée, parce qu’elle l’est, mais il le sait. Elle pourrait lui demander de clarifier, est-ce qu’il a été mordu ou griffé, mais il a bel et bien dit mordu, et elle sait qu’une pleine lune est passée alors qu’il devait encore se trouver sur place – là-bas. Elle pourrait-- « Et ? » Seamus finit par rompre le silence, et Lena s’en ressent tant soulagée que passablement estomaquée ; elle tourne même à nouveau la tête vers lui, tente de comprendre où il cherche à en venir.

Seamus continue de plus belle : il explique que ça ne change rien pour eux (il a raison), qu’il devrait quand même changer de ton (Lena grimace), qu’ils savaient tous ce qu’ils risquaient (il a raison, mais Lena grimace). On avait été on ne peut plus clairs avec eux, et ils savaient – c’est qu’on lui dit parfois, en parlant de Lee. Lena sait, fondamentalement, qu’ils ont raison ; elle sait, à chaque fois qu’elle part en mission, qu’elle pourrait tout aussi bien ne jamais en revenir. Mais ce n’est pas pareil, de le savoir et de vraiment revenir sans quelqu’un. Ou de revenir entre quatre planches, ou de revenir changé (c’était donc ça qu’ils voulaient dire).

« Si tu veux pas de nous, on part. En tout cas, moi je me casse. » Elena essaye de croiser son regard, pour voir s’il le fait vraiment – elle sait qu’il a raison, encore, mais a (comme toujours) du mal à se résoudre à… Laisser quelqu’un, encore. Laisser Dean, une nouvelle fois.

Elle soupire, relève la tête, joint les paumes, croise les doigts, pose son menton sur le tout. « Seamus a raison, ça change rien pour nous. » Mais ça change tout pour lui, elle le sait. Même pour Javi… « Ecoute, on... On te lâche pas, faut juste que tu nous laisses être là pour toi. » Même si c’est pas facile – elle le sait aussi. Même s’il faudra sans doute ne pas lui laisser le choix, parfois. (Même si elle aimerait tendre la main et attraper la sienne, actuellement, mais qu’elle a trop peur qu’il tente de la lui bouffer, lycanthrope ou pas d’ailleurs). « Javi... Mon, frère, tu te souviens ? Il est revenu et... Il a été mordu, aussi, quand il a été capturé. Il... enfin, il gère un peu ces choses-là, je lui dirais de passer te voir. » C’est dit maladroitement, ça a peut être l’air de tomber comme un cheveu sur la soupe ; mais Elena ne connait personne qui comprendrait mieux cette situation, et saurait mieux quoi dire, quoi faire (comme dans à peu près n’importe quelle situation, vraiment : Javier est un super-héros.)

« On va y aller, c'est mieux pour tout le monde, » elle finit par soupirer, se relevant en détournant le regard (elle n’est pas fière de le laisser, mais elle sait que c’est pour le mieux – sans doute.) « Je repasse te voir bientôt. » Brève hésitation. Elle ne veut pas lui laisser le loisir de lui dire appelle-moi quand tu as besoin, parce qu’il ne le fera pas ; elle ne veut pas non plus donner une date trop précise, pour ne pas l’étouffer. « Ce week-end. » (Voilà, c’est bien ça : il sera encore là, mais ça lui laisse quelques jours pour… décompresser ? Redescendre ? Se préparer, au moins.) « Je vous laisse vous arranger entre vous. » Elena a un œil et un petit hochement de tête pour Dean – elle se recule ensuite de quelques pas, pour le laisser en tête à tête avec Seamus, comme promis, pour une minute au moins (puis, elle ne va pas franchement loin : à l’autre bout de l’infirmerie, pour demander un nouveau tee-shirt (et, potentiellement, de nouveaux anti-douleurs) pour le fameux lycanthrope) (l’idée la fait encore un peu frémir).
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Dean Thomas
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Dean Thomas
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Allégeance : L'Ordre. Toujours.
Particularité : L'assaut des Battues aura laissé plus d'une marque. Coincé pendant plusieurs jours sous les décombres, Dean a fini par se faire mordre par un loup-garou également resté sur place. Il essaye d'accepter sa lycanthropie. Y a des jours plus faciles que d'autres.
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Euh... TW mort, TW douleur, TW peak ouin ouin Dean TW ouch TW décroche
Une fois que Dean a fini sa tirade, le silence qui s'installe est ironiquement assourdissant. Il sent son cœur battre si fort et il est encore presque tremblant, la colère, la frustration, et toutes les autres émotions qui l'envahissent lui donnant l'impression qu'il pourrait s'effondrer au moindre coup de vent. 

C'est Seamus qui brise le silence le premier et Dean serait bien capable de lui arracher la tête si sa réaction n'avait pas tant l'effet d'une grande claque. "Et ?"

Et ?

Et ?

ET ?


Ce simple petit mot résonne dans la tête de Dean qui est totalement abasourdi.

"Ca change quoi ? On est tes amis."

Dean sert sa mâchoire, ses poings, et tout ce qu'il peut serrer d'autre, les mots ayant littéralement l'effet d'un couteau qu'on retourne dans une plaie. Seamus ne comprend pas. Il ne comprend pas, ne comprend rien et Dean a envie de hurler. Mais il se retient. Parce que Seamus n'a pas terminé.

"On arrive ici et toi tu sais que nous aboyer dessus ? Si tu veux pas de notre aide tant pis, mais joue pas au garçon malheureux. Tu as le droit d’être mal, mais on savait tous ce qu’on risquait Dean. Si tu veux pas de nous, on part. En tout cas, moi je me casse."

Dean est KO. Il essaye de trouver un sens à ce que lui balance Seamus mais chaque phrase fait un peu plus mal tellement ils semblent avoir tous les deux une conversation différente. Ils ne se comprennent pas et ça le tue que la personne sur qui il a toujours pu compter - même quand il pensait ne pas pouvoir compter sur lui - puisse le laisser tomber maintenant, essaye de faire comme si de rien était, qu'il n'y avait rien de grave alors que Dean a l'impression d'être mort sur l'île.

Il est mort et Seamus ne le voit pas.

"Seamus a raison, ça change rien pour nous." Dean ne prend même plus la peine de regarder Lena quand elle parle. Il est presque léthargique, toute la colère ayant quitter son corps pour le laisser sur son lit telle une coquille vide. "Ecoute, on... On te lâche pas, faut juste que tu nous laisses être là pour toi. Javi... Mon, frère, tu te souviens ? Il est revenu et... Il a été mordu, aussi, quand il a été capturé. Il... enfin, il gère un peu ces choses là, je lui dirais de passer te voir."

"On va y aller, c'est mieux pour tout le monde," Lena continue sans réussir à provoquer une quelconque réaction chez Dean. "Je repasse te voir bientôt. Ce week-end." Dean daigne lui jeter un coup d'œil et acquiescer très légèrement, mais retourne très vite dans ses pensées. "Je vous laisse vous arranger entre vous," Lena conclut et c'est la phrase qui fait basculer Dean.

Entre vous. L'expression le prend aux tripes et il se met alors à rire. C'est un rire froid, sans joie, qui sonne atrocement faux mais il ne peut pas se retenir et quand il croise le regard de Seamus, il laisse s'évacuer toute la douleur qu'il ressent et la transforme en venin. "Va te faire foutre. Aller tous les deux vous faire foutre. Je suis ravi d'apprendre que ce que j'ai subit là bas ne change rien à vos petites vies, ravi d'apprendre que tout va bien et que j'ai pas besoin de me sentir mal. Désolé, vraiment, de vous embêter avec mes petits problèmes. J'aurais pas du vous embêter avec ça, c'est vrai. Après tout Lee est mort, ça c'est grave. Lui, on doit le pleurer. Moi je suis en vie alors de quoi je me plains pas vrai ? Lena, pas besoin de revenir me voir. Et toi Seamus... T'aurais mieux fais de pas revenir. Je veux plus te voir." Et pour ponctuer ses mots, il se réinstalle dans son lit et leur tourne le dos, la couette presque par dessus sa tête.
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Seamus Finnigan
ORDER OF THE PHOENIX
Seamus Finnigan
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Pour Seamus le simple, cette conversation n’avait absolument aucun sens. Jamais il n’aurait parlé à ses amis de cette manière et même l’état de Dean ne justifiait pas une telle véhémence. Il serrait les poings avec une seule envie, partir loin de ce cauchemar. Malheureusement pour lui, Elena estima qu’il était préférable que les deux amis d’autrefois profite d’un moment d’échange, en tête à tête. Face à cette proposition, l’irlandais ne put retenir une grimace, visiblement pas persuadé que cela soit une bonne idée. Alors qu’il allait sagement décliné la proposition saugrenue, Dean s’empressa de sortir les crocs, plus remonté que jamais. Encore une fois, son ami excella dans le blessé excella dans l’art de la méchanceté, poignardant verbalement ceux qui se tenaient devant lui. Chaque remarque était de trop, à commencer sur celle concernant la mort tragique de leur ami commun. Silencieux, l’irlandais bouillonnait et faisait de son mieux pour ne pas venir coller une droite à son compère de l’ancien temps.

Il ne comprenait pas la personne qui se tenait devant lui, mais pire que cela, il ne le reconnaissait pas. Qui était cet abruti ? Une question qui lui trottait dans la tête, alors que le coup de grâce fut lâché sans demi-mesure. t’aurais mieux fais de pas revenir. Choqué et surtout déçu d’entendre une chose pareille, Seamus accorda un regard en coin à la brune qui s’en allait vers la sortie, avant de finalement lâcher les chiens. « Tu te prends pour qui ? » D’habitude, c’était lui le plus sanguin des deux, seulement, malgré son tempérament tout-feu-tout-flamme, Seamus était rarement blessant dans ses propos. Pour autant, cette fois, même s’il ne voulait pas rentrer dans ce petit jeu toxique, il comptait bien exprimer le fond de sa pensée.

« C’est bon, j’en ai ras le cul de t’entendre te plaindre. Ouin-ouin, Seamus il est méchant. Ouin-ouin, on veut pas de moi dans le cercle du dessus. Ouin-ouin vous m’avez abandonné. Ouin-ouin Lee il est mort alors vous me prêtez pas d’attention. » Au-delà d’être en colère, Seamus était déçu. Profondément déçu de celui qu’il avait longuement considéré comme un frère. Comment l’histoire pouvait finir ainsi ? C’était-il toujours trompé sur son acolyte ? « Ouais Lee est mort et jusqu’à preuve du contraire ça me semble un peu plus définitif comme statut que ta morsure, mais si tu veux faire un concours du plus malheureux essaye. Il sera ravi de voir que tu t’en fiches d’être vivant. » La plupart des morts auraient aimé pouvoir vivre plus longtemps, et Seamus trouvait ça réellement injuste d’entendre quelqu’un se plaindre de sa condition pendant que d’autres étaient tombés.

« Depuis que je suis revenue, je sais que tout l’Ordre me déteste, parce que je suis lâche. Celui qui a abandonné le si parfait Dean Thomas ! Est-ce que tu m’as vu me plaindre ? Une seule fois ? Non. Mais là, tu forces, je ne sais même plus pourquoi je te cours derrière. » Il avait tout tenté pour se faire pardonner, même ravaler les crasses de son ami. Il avait accepté sa colère, sa déception et ses reproches, mais cette fois, il ne pouvait tolérer. Désormais, il en voulait à Dean de jouer les malheureux. Il lui en voulait de ne pas avoir remarqué ses idées noires avant son départ en France et encore plus de n’avoir jamais abordé le sujet depuis son retour. Des problèmes, ils en avaient tous, mais contrairement à Dean, la plupart des gens se moquaient bien de savoir comment allait l’imbécile de Finnigan. Pour autant, il n’avait jamais exprimé de complainte particulière.

Agacé, Seamus rythmait ses mots par des mouvements de bras un peu chaotiques. Il essayait de canaliser son envie de frapper dans un mur. « Si jamais tu as toujours pas compris mon départ en France, c’est parce que j’avais plus envie de vivre dans ce merdier ok ? J’aime la vie, alors au lieu de faire mon bébé, j’ai agi. Toi hormis critiquer, tu sais rien faire. » Au lieu d’attendre le point de non retour, à savoir une mort certaine et souhaitée, l’irlandais avait préféré s’éloigner, le temps de retrouver un sens à sa vie. Une décision que peu comprenait, mais qu’il referait sans la moindre hésitation.

« Si tu tiens tant à être seul vas-y, fais toi plaisir. Tu vas voir, c’est franchement désagréable. » A son retour en Angleterre, Seamus était seul. La plupart refusait de lui parler, parce qu’ils ne l'estimaient pas assez valeureux. Les mêmes personnes qui n'auraient sûrement jamais levé le petit doigt pour lui sauver les miches. C’était sûrement cette solitude écrasante qui l’avait poussé à accepter la critique et la colère des autres, à commencer par celle de Dean.
Cependant, les choses avaient changé. Il avait désormais de véritables amis, sur qui il pouvait compter. Même s’il se refusait de l’avouer, Dean n’était plus si indispensable. Après tout, cela faisait trois ans qu’ils ne s’étaient presque pas adressé la parole, et pourtant, le monde tournait encore. Bien sûr, il donnerait tout pour retrouver leur amitié légendaire. Seulement tout ne sera jamais asser pour l’autre, qui ne souhaite qu’une seule chose, lui faire payer son départ.

Persuadé d’avoir tout tenté, Seamus accepta finalement la défaite. Il avait perdu un ami, mais ce n’était pas de sa faute -du moins plus maintenant. L’avenir se construira sûrement sans Dean. Ils deviendront peu à peu des inconnus et bien évidemment, cela lui brisera le cœur. Ses yeux légèrement humides ne pouvaient cacher sa tristesse. Néanmoins, il faut parfois savoir abandonner, avant de se faire littéralement bouffer. Il marqua un premier pas de recul, avant de finalement lancer sur un ton presque menaçant. « Et je te conseille de ne plus jamais me parler comme ça. Ni à moi, ni à Lena. » Seamus n’acceptera plus jamais de se faire mal parler par l’autre, une décision définitive et ferme.

Tout était dit. Seamus n’avait plus de raison de rester dans cette pièce, alors il tourna le dos au blessé. « Salut, portes toi pour le mieux. » Sans crier garde, il agrippa le bras de Elena pour la guider à la sortie. Elle allait très certainement avoir plein de choses à dire, mais désormais, cela se fera en dehors de cette chambre d'hôpital.
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Elena Alvarez
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Elena Alvarez
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Occupation : fugitive, bomb maker™ back in town, chercheuse d'Horcruxes.
Allégeance : agent spécial™, membre de la Task Force de l'Ordre depuis dec. 2007, après des années de bons et loyaux services (meh) en tant que C5. (Ouistiti)
Particularité : meilleur coup de poing du quartier + chouchou de Kingsley. (elle apprend aussi l'occlumancie et la magie sans baguette depuis peu, ew.)
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Lena a à peine tourné les talons pour interpeller le premier guérisseur de passage que Dean a déjà repris la parole -- et elle ne l’écoute pas franchement, au début, toute occupée qu’elle est à lui récupérer un nouveau tee-shirt et une carafe d’eau (déso, hein). Les doigts qu’elle referme pourtant sur le linge sont fébriles voire tremblants, et elle les regarde un instant comme s’ils ne lui appartenaient pas vraiment ; celui d’après, elle entend un “Après tout Lee est mort, ça c'est grave. Lui, on doit le pleurer”, puis un “Hé va te faire fou--”, qu’elle n’identifie comme sien que parce qu’elle a fait volte-face et que le guérisseur a posé une main désapprobatrice sur son bras. Lena ne se débat même pas, malgré son poing qui chauffe sensiblement, comme lorsqu’il menace de venir s’écraser quelque part ; elle reste là, la bouche semi-ouverte, suffisamment en état de choc pour ne pas ciller quand Dean lui dit qu’elle n’aura pas besoin de revenir. C’est…. sérieux, ça ? Enfin, tout ça ? Peut-être qu’il y a des limites à sa patience et à l’auto-flagellation, finalement-- « Tu te prends pour qui ? »

Elena relève les yeux vers Seamus, après avoir signifié d’un regard à l’infirmier qu’il pouvait la lâcher, merci bien, puis que c’était pas son genre de frapper les hommes à terre de toute manière (sorry Dr Moran). Elle se tient à distance, d’abord, grimace un peu en entendant certains mots de son ami, finit même franchement par hésiter à le tirer là de force.
Sauf que ça dure, et que ça a manifestement besoin de sortir, et que même Lena finit par baisser la tête sur sa carafe tant elle a presque l’impression d’être prise elle aussi dans la soufflante. Elle souffle d’ailleurs un “Seamus….” à un moment, mais sans grande conviction ; puis elle a surtout vite fait de se taire en le voyant repartir de plus belle, et reste donc plutôt plantée en arrière plan (un peu comme une quiche on va pas se mentir) avec ses affaires dans les bras. (Peut-être qu’elle est un peu de trop, c’est ce que pourraient se dire les gens sensés -- elle n’est pas de ces gens-là, toutefois, puis surtout elle est la plus susceptible d’arrêter une droite partie sans prévenir) (qu’elle se dit) (:doubt:).

« Et je te conseille de ne plus jamais me parler comme ça. Ni à moi, ni à Lena. » La mention de son prénom la ramène subitement au beau milieu de la scène, et Lena a un spasme presque gêné au niveau du visage (surtout, elle ravale la protestation qui lui vient par automatisme, parce qu’elle peut très bien décider toute seule comment on lui parle, nan mais oh--) De toute manière, Seamus la rejoint et lui attrape à son tour le bras (décidément), et elle se laisse d’abord entraîner vers la sortie dans un inhabituel silence ; il faut qu’on la regarde un peu en biais, avec sa cruche dans les bras, pour qu’elle se rappelle qu’elle ne peut pas franchement sortir comme ça. Lena fait donc demi-tour, allant déposer tee-shirt et eau sur la table accolée au lit de Dean -- elle s’y attarde presque, serre brièvement le drap entre ses doigts, à défaut de pouvoir attraper sa main comme elle le voudrait (c’est qu’elle ne serait pas sûre de la récupérer, genre). Elle ne se risque pas non plus à parler au dos qui lui reste de toute manière obstinément tourné, préférant tourner les talons en silence pour rejoindre Seamus sur le pas de l’infirmerie.

Allez, on rentre à la maison,” elle souffle en laissant une de ses mains gagner la nuque de celui-ci, dans une étreinte réconfortante à la Javi et un sourire un peu de travers. Surtout, quand elle les croit à l’abri des oreilles de Dean (parce qu’elle n’a pas encore complètement assimilé tout le truc de loup-garou, là), elle ajoute un “J’suis désolée, Seam” ; l’instant d’après, ils ont à nouveau disparu directement Little Italy, à l’exception près que l’ambiance est bien plus pesante qu’à l’aller.
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