NEW ORDER

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nom prénom(s)  » Oksana, le nom de sa défunte grand-mère et Averine, le nom de sa mère qui son père a décidé de porter car il n'assumait pas sa bêtise d'épouser une sang-mêlée. surnom(s)  » Faucheuse et Oksie. date de naissance » 22 novembre 1979. origines & nationalité  » Biélorusse de par sa mère et Russe de par son paternel. pureté du sang  » Sang-mêlé à cause de son idiote de mère, mais son père est de la souche des Karkaroff. métier/études  » Membre de la brigade de police magique & rafleuse à ses heures perdues. orientation & état civil  » Lesbienne, seule les femmes arrivent à lui faire ressentir quelque chose. Elle reste toutefois célibataire camp  » mangemorts. baguette  » Chêne rouge rigide, 33 cm, ventricule de dragon. patronus  » un lycaon. épouvantard  » Sa défunte mère qu'elle a vendu aux mangemorts. particularité(s)  » none.

anecdotes/chronologie/whatever  »  Famille. Qu'est-ce que ce mot voulait réellement dire? Quelle était sa signification? Une femme qui te met au monde et un homme assez aimable pour te fournir un semblant d'éducation. Qu'est-ce que j'en ai à faire de leur amour et de leur affection? Des choses bien futiles qui ne servent qu'à affaiblir l'être humain. Ils étaient bien ridicules mes parents, ils l'ont toujours été. Des faibles. Des peureux qui ont toujours cherché à fuir les problèmes pour sauver leur misérable avenir. Et malheureusement, je me retrouve liée à leur sang, quelle honte, la pourriture coule dans mes veines et je ne peux l'y dégager.

Ils m'ont envoyé le plus tôt possible dans cette école de Sorcellerie britannique, à cette époque, j'étais naïve et je les voyais comme des héros. Quelle bonne blague. Je voulais être comme eux, mais ce château m'a ouvert les yeux sur la vérité de mon existence. Il est drôle de se dire ,que toute personne qui a étudié entre ces, pense que Gryffondor ne renferme qu'une équipe d'élèves courageux et loyaux. Bande d'idiots, il y a moi dans ces rangs et jamais je n'ai adhéré à ce principe stupide et révolu. Toute ma scolarité, je n'ai fait que transgresser les règles sous l'influence de quelques Serpentards qui ont trouvé un véritable potentiel dans mes actions. Je n'avais même pas quatorze ans que je frappai mon premier sang de bourbe. Jouissif, jubilatoire. J'avais le pouvoir.

Peut-être que mes parents auraient dû me garder à jamais à leurs côtés, ils auraient pu empêcher cette perversion enfermée dans mon esprit depuis mon enfance. Mon comportement de petite délinquante, ils en étaient furieux et me juraient de reprendre le droit chemin. Ces disputes constantes à propos de mon orientation vers ce chemin obscur m'avaient fait comprendre quelque chose: Ils ne me soutenaient pas. L'amour et l'affection hein? Une famille. Pathétique.

Mes dernières années au château furent fortement passionnantes. J'étais la Gryffondor déviante, celui qui avait détruit toutes les rumeurs de parfaite loyauté au sein de cette maison de misérables égocentriques. Je n'avais en rien perdu de ma détermination et de mon courage, mais il s'y était ajouté d'autres traits bien plus sombres et inquiétants. La magie noire, elle me parlait et je l'écoutais. Elle me promettait le pouvoir et le plaisir du contrôle. Fraîchement diplômée, je m'étais apprêtée à rejoindre cette secte à la recherche de la résurrection de leur Messie. Ce Seigneur des Ténèbres dont on m'avait tant vanté les mérites. Hélas, sous ses ordres, je perdais toute notion de contrôle, de libre arbitre. Je ne comprenais pas cette bêtise qu'ils faisaient à attendre un mort.

J'ai rejoins mes parents à la fin de mes études. Ils ne me reconnaissaient plus, ma mère était en pleurs sur le canapé et mon père me braillait des insultes que je n'écoutais pas. J'ai tenté, je vous le jure, j'ai tenté de les raisonner et de leur faire comprendre ma vision du monde, mais ils se refusaient à acquiescer. Il n'y avait plus de famille, ils étaient des lâches. Ma mère, celle qui m'a mis au monde fut la première victime de ma colère. Elle avait osé nous trahir, osé dénoncer les activités de magie noire de mon père et s'était rangée du côté de ceux qui ne comprenaient pas le réel sens du mot sorcier. Alors, j'ai pris une décision des plus ténébreuses sans le moindre remord. D'une poigne autoritaire, je l'ai dénoncé au gouvernement, je l'ai lancé aux chiens sans sourciller. Je la revois. Morte. Le regard tourné vers le ciel. Cette sang mêlée qui avait souillé un si bel héritage.

Lentement et sournoisement, cette obsession pour la mort s'enroula autour de mon cœur déjà fait de pierre. Tuer, c'était accentuer mon pouvoir, mon contrôle. Torturer, c'était faire comprendre qu'il n'y avait aucune chance de m'échapper. Jouer, c'était faire comprendre aux autres que je ne connaissais aucune limite. J'étais cette faucheuse que tout le monde devait craindre. Et mon père ne m'aidait en rien à calmer cette furieuse ardeur, il ne pouvait qu'être fière de cette fille qui essuyait ses erreurs passées, qui effaçait d'un revers de main ensanglantée les impasses qu'il avait décidé de prendre par amour.

La délation de ma mère m'a permis d'obtenir une récompense sacrée, la marque. La douleur, je l'ai connu quand les aiguilles se sont plantées dans ma peau pour faire de moi ce monstre que je suis aujourd'hui. Voilà six ans que je suis devenue cette ombre sanguinaire  qui rôde dans les rues à la recherche des traîtres au sang pur et d'autres qui ont souillé notre héritage. J'ai d'abord commencé à jouer à ce petit jeu de mon propre chef, faisant moi-même des recherches pour me venger -dans l'ombre- de ces êtres impurs. Je ne le suis pas moi-même. Celle qui m'a mise au monde est coupable de ce sang bafoué qui coule dans mes veines.

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