EVENT MINEUR #8 » we wear the robe like no one could

Invité Invité

Il faut quelques instants, presque quelques minutes, à Mengwu pour réussir à tout à fait se reprendre et pour d’abord se déplacer jusqu’au bar afin de trouver quelque chose à boire. Les boissons sans alcool ne sont pas au cœur de la fête et il n’a donc aucun espoir d’en trouver au buffet libre service, mais il sait bien que le barman saura lui concocter quelque chose. Même le buffet de nourriture ne lui fait pas envie, pour le moment, l’appétit coupé par tous les stimuli et l’esprit occupé par les changements promis par son regard. À l’affût du moindre détail douteux, de tout ce qui peut alarmer ses sens et ses soupçons.

On lui sert sa limonade grenadine avec une ombrelle colorée, et il est sur le point de s’esquiver lorsqu’il remarque au loin la très inattendue Salamanca, qui lui souffle un baiser en guise de salutation. Le Wang sourit timidement et n’ose pas retourner la politesse, mais déjà, les questions s’enchaînent sous son crâne : est-ce ça, le changement du soir ? Un gang non membre du Syndicat, présent ? L’arrivée de l’Angelus soulève quelques murmures autour de lui, dont de deux criminels des Black Axe qui ne manquent pas de le regarder avec insistance, comme pour savoir si tout ceci est de son fait.
Il aimerait bien s’en dédouaner, assurer que non, mais il est tout aussi surpris qu’eux et lorsqu’il voit que la Portugaise délaisse le bras du prince de la Bratva pour venir vers le bar… il met en suspens le plan d’aller ailleurs.

Mengwu va à la rencontre de la brune, lorsque celle-ci arrive non loin de lui, et la laisse commander avant de se manifester. « Salamanca, c’est une surprise de te voir ici, ce soir, dit le Straw Sandal alors que Sal concrétise la bise précédemment soufflée, son parfum l’enveloppant pendant ces quelques secondes. Le contact est toujours un peu étrange, pour celui qui préfère toujours les poignées de main, et même encore ne pas toucher personne sauf si nécessaire, mais il a appris à le tolérer venant de la vive sorcière. Une bonne surprise, bien sûr. Tu es sublime. » Le mot lui semble juste. Il est même inférieur à la réalité, alors qu’un autre saurait probablement encore mieux que lui apprécier la beauté de la sorcière, ce soir. Ou avec moins de ce respect un peu distant qui caractérise si bien le Wang. « Qui doit-on remercier pour ta présence ? » Oh, sa présence avec le Lebedev lui met un doute sur l’identité du généreux bienfaiteur de l’Angelus, mais une confirmation ne sera pas de trop.

Spoiler:

Invité Invité

La promesse qu'il s'était fait de bien se comporter pour la soirée ou en tout cas de montrer un visage paisible et calme s'était envolé si soudainement qu'il aurait pu se briser la nuque sous la vitesse. Engel serrait les dents en écoutant Piotr s'adresser à lui. Il serrait les dents en le regardant poser la main sur sa femme. Le Von Bäume n'était pas jaloux, il savait que Svetlana était l'amour de sa vie et qu'il était le sien. Que malgré des débuts très difficiles, les deux époux avaient eu de la chance de se trouver. Que si une marque avait permis aux âmes sœurs de se retrouver dans ce monde, il aurait eu depuis toujours son prénom au fer blanc sur son cœur.

Non, si Engel avait envie de faire rentrer le sourire de Piotr accompagné bien sur par toute sa tête dans son propre fondement c'était parce qu'il sentait la provocation, il sentait l'envie que les choses dégénére. Il le sentait dans un environnement où il n'était pas en sécurité. Ou Ulrike ne l'était pas, ou Svetlana ne l'était pas. Et il ne pouvait rien y faire. S'il était à deux doigts de se déboîter sa propre mâchoire à force de la serrer, c'était parce qu'il se sentait vulnérable dans cette configuration, qu'il se sentait impuissant.

L'allemand se retint de prendre une inspiration, se retint d'attraper femme et nièce et se transplaner hors de ce traquenard. Il n'aimait pas les surprises et il les aimait encore moins dans ce genre de situation. Il ne comprenait pas pourquoi son épouse ne l'avait pas prévenu de sa présence. Il essayait vaguement de se souvenir d'un détail, d'une phrase qu'elle aurait pu lui dire. Il n'était pas dans leurs habitudes de ne pas se tenir au courant de choses aussi importantes. Mais le Von Bäume avait du mal à se souvenir. A vrai dire, il avait du mal à se souvenir de beaucoup de choses depuis la mort de sa fille. Il ne dormait pas assez, il ne mangeait pas assez et buvait beaucoup trop. Il avait réussi à se sortir de sa torpeur mais sa vision, ses souvenirs étaient tous teintés d'une nuance de rouge qui ne pouvait que lui rappeler la couleur du sang de son enfant. Non, Engel ne se souvenait pas que sa femme lui en ait parlé.

Mais il se souvenait que sa femme ne prenait jamais de décision inconsidérée, qu'elle réfléchissait avant d'agir contrairement à lui et que si Svetlana avait jugé important de venir à cette soirée au bras de ce pitre de russe, il devait y avoir une très bonne raison.

Aussi, il relache sa prise sur son épaule et y passa sa main lentement, s'excusant silencieusement de la maniere dont il l'avait attrapé. Sa main fit ensuite le chemin pour rejoindre celle de Piotr et il la secoua fermement. Shklyarov

« Monsieur Shklyarov, nous n'avons jamais vraiment eu l'occasion de beaucoup discuter. J'ai été pris de court par la présence de ma femme à cette soirée, excusez mon attitude un peu sauvage. Vous comprendrez aisément qu'aux vues des dernières semaines, je me préoccupe d'autant plus de la sécurité de ma famille. »

Il ne releva pas la mention d'un certain Dimitri. Il n'avait aucune foutu idée de qui était ce Dimitri et lança un regard interrogateur à sa femme mais n'esquissa pas la moindre question sur ce sujet. Pas maintenant, pas devant Piotr, pas devant tout ces gens. Il devait former un front uni et sa propre bêtise avait déjà mis cela en péril. Il pouvait dans tous les cas voir l’intérêt d'avoir au moins l'air de s'entendre avec la Bratva lors de cette soirée.

Il avait été accueilli par les Black Hands et sa nièce et Lance étaient toujours en train de discuter, il discutait désormais avec la Bratva. Et même si une alliance n'était pas encore formée entre les deux clans, l'illusion suffirait peut-être à effrayer suffisamment les Warlock pour qu'ils fassent une erreur.

« Nous n'avons jamais vraiment eu l'occasion de discuter alors que je constate que nous avons déjà beaucoup en commun » Ajouta t'il en penchant la tête vers son épouse.

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we wear the robe like no one could

we got our methods and there's nothing here to stop

EVENT MINEUR #8

Pas besoin d’avoir décroché ses ASPICs avec mention pour comprendre que la discussion qui allait suivre entre Engel et Svetlana remporterait la palme du malaise. Loin de toi l’envie de te retrouver propulsée au beau milieu d’une querelle de vieux couple, avant même d’avoir ingurgité suffisamment d’alcool pour supporter le spectacle. Tu préférais encore voir ton oncle tordre le coup à n’importe lequel de ces foutus Warlocks. Et puis, il fallait bien avouer que la compagnie qui s’offrait à toi s’avérait étonnamment plus plaisante que tu ne l’aurais cru. Tout ce que tu savais de Lance Farrow jusqu’à présent concernait ses activités au sein du Syndicat ainsi que la dénomination de son poste au Ministère. Décidément, il faut croire que tu avais le chic pour entrer en contact avec les hommes chargés de veiller sur les hybrides et nés-moldus. Tu gratifies le Black Hand d’un maigre sourire, tout en laissant ta main brièvement effleurer la sienne pour te saisir du verre qu’il te tendait.

Alors que le regard de Farrow se pose sur ton pendentif, tu ne peux t’empêcher de jubiler intérieurement devant le petit effet que provoque cet hideux bijou, que Boris n’aurait jamais approuvé. “Ravie qu’il vous plaise. C’est du fait maison, on adore ce genre de choses en Allemagne.” Oui, c’était tout à fait le style de ce gueux d’Armand von Bäume, songeas-tu, préférant ne pas t’attarder sur ce que ton père, autrement plus raffiné, en aurait pensé. Mais voilà que le Farrow poursuit sa tournée de compliments. L’espace d’un instant, tu te demandes s’il ne serait pas en train de flirter avec toi. Et l’idée ne semble pas te déplaire complètement. Évidemment, son statut de sang est largement inférieur au tien, mais il n’y avait absolument aucun mal à se divertir un peu, non ? Il semblait avoir de l’humour et de la conversation. Comparé à Rabastan, on pouvait même presque le considérer comme un petit jeune. “Merci. Pour le whisky.” Et pour le compliment bien sûr, mais tu n’allais pas rentrer dans son jeu sans faire preuve de la moindre subtilité. Portant le verre à tes lèvres, tu avales une gorgée du liquide ambré, tout en savourant son amertume. “Si je chasse ? Je tenais à peine debout lorsqu’Engel m’emmena à ma toute première partie.” Ton oncle et toi aviez la fâcheuse manie de te rajeunir toujours un peu plus à chaque fois que l’un de vous contait cette histoire. “Eh bien, il va falloir y remédier. Maintenant que je fais partie de l’Alberich, soyez sûr que vous recevrez une invitation. Et je n’accepterai aucun refus.” Un nouveau sourire à peine perceptible se dessina sur tes lippes, et finit même par s’agrandir alors que les motifs de la chemise de Lance commencèrent à s’animer. “Vous devriez venir travailler au Ministère dans cette tenue, cela rendrait le recensement plus… humain.” Pas que tu t’intéraissais spécialement au ressenti des nés-moldus, mais disons plutôt que tu aurais payé cher pour voir la tête de ces autres bureaucrates coincés devant la chemise loufoque de Farrow. “Etes-vous du genre à accepter un pari ?” Tes yeux se détachent brièvement de Lance pour jeter un rapide coup d'œil autour de vous. Et surtout pour t’assurer qu’Engel n’a encore menacé personne du bout de sa baguette magique. “Je vous parie que mon oncle finira par faire un discours gênant à sa femme, pour montrer à quel point l’Alberich et la Bratva sont désormais soudés. Qu’en pensez-vous ?” Quoi de mieux pour s’occuper lors d’une soirée que du whisky pur feu et des paris tout à fait hasardeux avec un quasi inconnu ?

smoke and mirrors

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tw: objectification & fétichisme, lowkey racisme, bref classic Martin Wang

Une petite soirée comme une autre, unless.

Le sourire de Zhang ne l'avait pas quitté depuis plusieurs heures, s'étirant croissant en coulant sur les tenues chamarrées défilant à ses yeux (ou au contraire terriblement ennuyeuses, comme celles des membres du Syndicat assis dans un coin à siroter un quelconque cocktail virgin). Il avait pris soin de saluer @Charybdis Kang comme il se devait, en entrant avec Eugene à ses côtés, ses yeux s'éclairant d'une lueur aussi électrique que l'aura de la Vélane. Il s'était planté devant elle, les mains dans les poches, un peu trop près, en ignorant sciemment la présence du Lion et de l'Owl à ses côtés. « Carrie, Carrie, tu es un délice pour les yeux ce soir encore. » Leur petite sauterie, au Filet du Diable, n'avait fait qu'aiguiser son intérêt, le rendant autrement plus tangible – il se sentait ainsi le devoir de le lui rappeler à chacune de leurs rencontres, désormais.

Martin s'accouda au bar, tourné vers la salle, affublé d'un costume motif écaille de dragon qui criait autant au mauvais goût qu'aux centaines de Gallions qu'il y avait passé, d'une chemise zébrée tout aussi criarde, et de multiples accessoires en or – classique Wang, n'en déplaise à Mengwu qui avait, une fois de plus, choisi de se draper dans une tunique qui aurait fait fureur à la convention bouddhiste de Chinatown. Après tout, il était quelque part chez lui – Kamala lui avait rapidement fait comprendre qu'il avait une place aussi royale au Dancing Phoenix qu'entre ses jambes et, en six ans de relation, Martin avait eu le temps de prendre ses aises dans l'un comme dans l'autre.

Ce n'était plus qu'une question d'heures ; et Kamala se faisait désirer, comme toujours, ne rendant l'attente que plus délicieuse. Les yeux de Zhang roulèrent jusqu'à la scène lorsqu'on y annonça l'arrivée de @Moon Shadow. On s'était donc payé une pop star revenue d'outre-tombe – clairement fraîche pour une morte ressuscitée, constata-t-il au cœur d'autres réflexions tout aussi orientées que son regard sur la peau offerte de la chanteuse.

Un léger coup de coude de la part d'Eugene lui fit tourner la tête : en haut des escaliers menant aux bureaux de la direction se tenait @Kamala Chase, parée d'une robe outrageusement révélatrice, parfaitement clinquante, éclipsant en une seconde les sequins d'autrui devenus soudainement ternes, comme obscurcis par le soleil. Le sourire de Martin atteignit son paroxysme, éclatant dans ses pupilles brillantes qui suivirent pas à pas la descente volontairement lente de Kamala, lui faisant savourer toute l'étendue du spectacle et de sa décision, qui lui apparaissait, au fil des pas de la reine de la soirée.

Il croisa son regard une première fois, avant qu'elle ne détourne le sien pour saluer un invité d'un sourire, fit signe à Eugene d'aller voir plus loin s'il y était, et la regarda approcher du bar sans changer de posture, ses yeux glissant sans discrétion sur elle tandis qu'elle venait instaurer la place fraîchement libérée par Eugene. « My my my, il va falloir que tu m'expliques comment tu fais pour être plus délicieuse à chaque fois que je te vois », fit-il sur le ton de la conversation, sa voix tout juste assez basse pour être engloutie par le brouhaha ambiant et la voix de Moonlight (ou whatever), son regard collant se détachant de la Warlock pour se reporter sur la salle devant lui, avant d'ajouter en caressant la poche de son costume légèrement bombée : « Tenue parfaite pour le show de ce soir. »

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Brygida et Mikhail font leur apparition dans le lieu à l’heure pile où les festivités sont censées débuter. Leurs habits se complètent avec une précision délibérée, des notes de gris et de blancs aux plumes d’harpies qui parent la chemise du Suprême, un reflet de celles qui s’entourent autour du bas de la robe de de sa soeur. Rien n’est laissé au hasard, aussi bien dans la manière de se parer pour l’occasion que sur leur ordre d’arrivée et sur la présence - ou l’absence - de certains membres de la famille. Les paroles de sa soeur restent dans son esprit « Je ne vois pas pourquoi l'idée te déplaît tant. Il est de sang pur et ne me trahirait jamais. Que demander de plus ? A moins que tu n'aie une solution miraculeuse que mère aurait raté ? Récupérer le fœtus de Vasilisa, pour finir de d'achever notre lignée ? ». Sa réponse un simple “Tu sais très bien pourquoi.” qui pourrait tout aussi bien dire avec une mélange de tendresse et d'exaspération ne fais pas d’enfantillages que pourquoi donc devrait-on laisser à Nikolaï la possibilité de prendre notre nom, en passant par peut-on réellement faire confiance à qui que ce soit, jusqu’à est-ce le moment d’aborder de sujet ? “On en reparlera plus tard.” De cela et de tout le reste. Tout ce qui se délite et s’effrite. Des tracas des Strugatsky qui lui paraissent plus importants que de se trouver ici ce soir. Mais il est novice à ce jeu d’intrigues et nombreux sont ceux qui l’attendent au tournant, cherchant la plus infime des excuses pour le pousser hors de son trône et venir ébranler les liens des fébriles des Strugatsky survivants.
Il salue Elias sous formules de politesses empruntées avant d’accorder un regard circulaire sur la pièce peu à son goût et d’observer chacune des personnes qui fait son entrée, tentant de faire venir à lui les images associées aux prénoms qu’il a encore grande peine à retenir. Un point de plus à ajouter à la longue liste des reproches envers la maternelle qui a délaissé le fils pour la cadette.

Il hésite encore à rester dans un coin de la pièce en prononçant par-ci et par-là un commentaire en polonnais sur la tenue d’untel ou la décoration lorsqu’il est interrompu par l’arrivée d’un sorcier. Darragh, lui susurre sa mémoire. « Félicitations pour le mariage, Mikhail, Il paraît que c’était grandiose. » Dans un sourire qui glisse sur ses lèvres aussi aisément qu’un lever de soleil, Mikhail accepte le verre qu’on lui tend. De temps à autres, il garde un œil en direction de sa sœur, mais donne sinon toute son attention à l'homme qui l'a rejoint. “Merci. J’espère que cette soirée nous réserve d’aussi belles surprises.” Il lève son verre en un geste de célébration, bien qu’il n’attende en réalité pas grand chose de l’événement ; ses pensées souhaitant sans cesse se tourner vers la maison et les dangers qui y sommeillent. Dans un second temps, le Suprême se souvient qu’il a un rôle à jouer et qu’il serait malvenu de rater une occasion comme celle qui se présente à lui à l’instant. “Et si tel n’est pas le cas, nous aurons toujours l’occasion de faire plus ample connaissance.” Le sourire de s’étirer avant de disparaître derrière le verre d’alcool. “J’espérais justement avoir l’opportunité d’une conversation.”

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Pour Léonilde, cette invitation à l’événement du Syndicat s’apparantait à une sortie à Disneyland. La parade était lancée et elle se délectait du spectacle qui se présentait sous ses yeux. Son cerveau bouillonnait, comme souvent, notant silencieusement tous les détails qui pourraient servir plus tard. Puis, comme le hasard faisait bien les choses, il fallait qu’elle se retrouve avec un guide de bonne fortune, qui en plus d’être bienveillant, dessinait quelques liens qui pouvaient unir ceux qui les entouraient. La générosité de Remy n’était sûrement pas gratuite, mais cela n’empêchait pas la brune de s’enthousiasmer face à cette rencontre presque inattendue. «‌ ‌‌‌‌Je vois, je vois. ‌‌‌‌ ‌»‌ Les Travellers était un nom qu’elle connaissait parfaitement, sans pour autant entretenir des relations avec les membres qui la composait. Savoir que la blonde occupait une place de choix dans cet engrenage plaisait à Léonilde, qui aux dernières nouvelles étaient en bon terme avec l’Irlandaise. Après tout, entrer avec quelques liens pré-faits l’arrangeait grandement.

Curieuse, Lynch voulait en savoir plus sur les raisons qui amenaient la présidente de la ligue britannique et irlandaise de quidditch à cette cérémonie. Loin d’être stupide, Léonilde se doutait que l’autre tentait de grapiller des informations pertinentes, et au passage, elle lui proposait une occasion de se positionner vis-à-vis de son groupe et de ses ambitions. «‌ ‌‌‌‌C’est effectivement la première fois que l'angelus participe à une réunion du syndicat, et mon petit doigt me dit que ça ne sera sûrement pas la dernière fois.‌‌ ‌»‌ Léonilde avait toujours été une femme forte, avec un caractère bien trempé. Elle était la bras droite de Fausto, pas parce qu’elle était la plus riche, mais parce qu’elle imposait par son esprit aiguisé et par son travail minutieux. Sans se jeter de fleurs, Oliveira savait qu’elle était la seule à pouvoir occuper ce poste, et à défaut de Fausto pour créer du lien avec les Travellers, elle se portait volontaire.

«‌ ‌‌‌‌Si tu as des anecdotes croustillantes, je suis preneuse. Après tout, celui qui rencontre le plus de succès dans la vie est celui qui est le mieux informé‌‌.‌‌ ‌»‌ Loin d’être une commère, Léonilde savait pour autant qu’une part de vrai se cachaient dans chaque rumeurs et qu’un esprit malin se devait de capturer chaque informations pour ensuite, tenter de trier le vrai du faux. Chez, la brune détenait tout un tas de carnet avec des notes, parfaitement incompréhensibles, sur de nombreux sorciers. De plus, il n’était pas rare qu’elle conserve certains articles de journal pour créer des dossiers solides à propos de ceux sur qui elle devait garder un œil.

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event mineur#8, we wear the robe like no one could

tw; anxiety

Respire.

Devant son miroir, le gallois s’accrochait au lavabo, relevant le nez vers son reflet, celui de l’homme anxieux qu’il était devenu, celui qu’il cachait derrière des sourires qu’il avait plus ou moins réussis à maîtriser. Il allait mieux, mais il n’était pas à l’abri d’une attaque de panique, mais il allait mieux. Il devait aller mieux. Il ne voulait pas vraiment sortir ce soir, mais on l’avait encouragé, middle finger relégué au rôle de pinkie, on lui a rappelé qu’il avait su faire ses preuves depuis sa sortie, et que ça ferait plaisir aux Black Hands qui n’avaient pas croisé depuis sa sortie de le voir. Peut-être était-ce vrai, Rhys avait réalisé que quelques personnes ressentaient autre chose que du dégoût ou du mépris à son égard, Jules, Jim, Maxwell… Et depuis la soirée chez Lance, les choses allaient un peu mieux ? Assez pour se dire que tout n’était pas perdu et qu’il allait finir par remonter la pente malgré tout ce qui le travaillait.

Même Rhiannon, qui devait venir le chercher, il commençait à renouer des liens depuis le début de l’été, même s’ils étaient loin, très loin de la complicité qui les liait par le passé, au moins maintenant, ils échangeaient, partageant même un café et quelques éclats de rire. Rhiannon venait le chercher et il n’arrivait pas à nouer son nœud de cravate. Tant pis, il laissait la cravate pendre autour de son cou, et retournait dans sa chambre pour récupérer sa veste afin de la passer et de rejoindre l’entrée de l’appartement, à cet instant, on frappait à sa porte. Les chaussures dans la main, il ouvrait la porte pour se retrouver nez à nez avec sa sœur dans une tenue élégante, robe noire avec une petite broche au couleur lavande comme le costume de son jumeau.

« Bonsoir, entre, je suis presque prêt. L’invitait le sorcier en sautillant sur un pied pour mettre ses chaussures avant de se redresser reprenant son souffle, croisant le regard de la sorcière qui le jaugeait de haut en bas. Nerveux ? - Un peu. - Et ton nœud de cravate ? - Je sais faire un nœud de cravate ! » Protestait-il sans réelle conviction, la sorcière remuant sa baguette, la cravate réalisant le dis nœud, alors qu’il sentait ses joues s’enflammer, il oubliait parfois d’utiliser sa magie, surtout pour ce genre de chose. Sa sœur s’avançait pour ajuste le tout et refermait sa veste, époussetant ses épaules. « Tu es tout beau. Good, il espérait qu’une certaine personne le remarque. Aller, on y va. »

Ils n’étaient pas les derniers, ni en avance, alors qu’ils entraient dans le Dancing Phoenix qui vibrait au rythme des chansons de Moon Shadow. Comme il y avait du monde (et tout le gratin du syndicat était là), leur arrivée ne fut pas trop remarqué, Rhys apercevant Lance (avec sa belle chemise), n’osant pas le rejoindre et préférant rester au côté de son binôme, allant à la rencontre d’autres membres des Black Hands. Après quelques mains serrées, des politesses échangées, la conversation partie de bon train, mais le sorcier n’arrivait pas à se défaire de sa nervosité malgré ses efforts de faire bonne figure et après un énième regard inquisiteur (et inquiet ?) de sa sœur, il s’excusait auprès d’elle (qui faisait très bien la conversation pour deux) et des autres, afin de se faufiler vers le bar. Le plan de la soirée étant de rester le plus discret possible, et espérer qu’on ne vienne pas le voir pour lui poser des questions sur Azkaban, son arrestation, les deux. S'il était encore Taliesin pour beaucoup, après son arrestation et procès médiatisé son nom n’était plus étranger, bien qu’oublier en quatre ans d’absence. Avec un peu de chance, tout le monde le pensait mort.

Adossé au bar, veste ouverte, noeud de cravate desserrée et premier bouton de sa chemise ouvert pour chercher un peu d’air, il attendait un de ces mocktails fumants (et sans alcool). Il hésitait, à rejoindre Rhiannon, s’échapper dehors pour fumer une cigarette et c’est alors qu’une jolie brune qui venait de rejoindre le bar pour commander de la vodka. Un regard rapide vers elle et Rhys écarquillait les yeux, « Oh ! Mais vous êtes, il hésitait, Miss Medeiros, j’ai entendu parlé de vous. Je m’appelle, nouvelle hésitation, plus courte, Rhys, ancien journaliste sportif. » Comment se présenter dans une soirée du syndicat quand d’un côté elle avait pu entendre parler de lui, comme pas du tout, il n’en savait rien, il allait au plus simple, plus naturel avec un peu de chance sa tête et ce nom ne lui dirait rien et ils pourraient avoir un échange agréable, même si au fond de lui, il espérait qu’en cas de noyade, on viendrait lui sortir la tête de l’eau.

Résumay:

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Évidemment, cela fait des semaines que Kamala est insupportable. Comment ne pourrait-elle pas l’être étant donné l’enjeu de la soirée qui se prépare depuis aussi longtemps au Dancing Phoenix ? Depuis qu’elle a rejoint les Warlocks, il y a sept ans maintenant, elle rêve de ce jour. Sans compter la fierté de montrer de quoi les Warlocks sont capables, elle rêvait du jour où elle pourrait prouver, plus que jamais ce dont elle est capable, en tant qu’hôte. Bien plus qu’elle l’aurait imaginé, le Dancing Phoenix est devenu un projet sérieux pour elle, et depuis des années, elle travaille d’arrache pied pour lui faire garder sa splendeur et dorer la réputation du cabaret. L’anniversaire du syndicat… C’était une occasion bien trop belle de montrer aux autres qu’ils n’arrivaient pas à la cheville des Warlocks. Alors évidemment, elle a été insupportable jusqu’à la dernière seconde, envoyant des ordres avec autorité, engueulant le moindre prestataire qui osait lui répondre jusqu’à ce qu’il se sente plus petit qu’une molécule, terrorisant presque les équipes qui traînaient à exécuter ses ordres. Il fallait que tout soit parfait, et évidemment, tout l’est.
Elle n’est pas la reine du Dancing Phoenix pour rien.
C’est sous un visage qui n’est pas le sien qu’elle a commencé la soirée, s’assurant que tout était en place alors que les premiers invités arrivaient, jaugeant l’ambiance de la salle pour mieux choisir sa tenue par la suite. La blonde qui s’est baladée entre les silhouettes n’avait absolument rien à voir avec elle, et comme d’habitude, personne n’a moufté -- à part Elias bien sûr, qui voit à travers chacune de ses mascarades, comme si son sixième sens lui était dédié.

Elle a laissé Elias, le roi officiel de la soirée, son roi, à son sort au milieu de Carrie et Masao pour aller se parer de ses plus beaux atours -- il fallait bien faire une entrée digne de ce nom dans la fosse aux lions.
C’est un peu plus tard, après avoir pris le temps de se maquiller, de s’habiller et de se coiffer comme si la soirée n’avait pas commencé, que Kamala s’est enfin présentée en haut des escaliers du cabaret, un sourire charmeur jusqu’aux oreilles, une robe sublime et provocante assortie à des bijoux hors de prix collée à son corps. Bien sûr, elle n’a pas oublié le diadème. Si Elias est le roi, elle a toujours été sa reine, en plus d’être la reine des lieux, elle méritait au moins ça.

Et puis il n’est pas le seul roi de son cœur qu’elle compte impressionner ce soir.
Naturellement, ses yeux trouvent Zhang en une demi-seconde au milieu de la foule, et quand il croise son regard, Kamala est à peu près sûre que tout le monde peut voir l’électricité qui crépite entre eux. La Wolf des Warlocks salue les invités qu’elle croise, flamboyante, faisant danser ses cheveux bruns lissés à la perfection autour de ses épaules… Elle envoie un baiser du bout des lèvres à Elias qui lui sourit simplement, avant de rejoindre enfin son Wang. Elle le dévore des yeux - six ans n’ont pas érodé son attraction pour lui - et lui sourit du sourire qu’elle ne garde que pour lui. My my my, il va falloir que tu m'expliques comment tu fais pour être plus délicieuse à chaque fois que je te vois Une magicienne ne révèle jamais ses tours, monsieur Wang. dit-elle en relevant un sourcil et en posant ses lèvres sur la paille d’un verre qu’on vient de lui tendre, par habitude, sans même qu’elle ait eu à jeter un regard. Tenue parfaite pour le show de ce soir. Crois-moi, elle est encore plus parfaite que tu peux l’imaginer… Tu verras. dit-elle avec un nouveau sourire malicieux.

Elle finit par lui prendre la main et l’entraîner avec elle au plus près de la scène. Maintenant que tu es là, et que je suis là, la soirée peut vraiment commencer. dit-elle avant de passer ses mains autour de son cou comme pour commencer à danser -- et quelle danse.

Spoiler:

tw: sexisme

« Crois-moi, elle est encore plus parfaite que tu peux l’imaginer… Tu verras. » Un sourire fendit le visage de Martin, qui, cette fois, ne se cacha pas de retrouver son regard souligné par un eyeliner charbonneux. Kamala parvenait à rendre les choses toujours plus spéciales, toujours plus excitantes – une surenchère qui avait fait chavirer le cœur de Martin et solidifié ces six années de relation en coulisse. Rapidement, ils se retrouvèrent en piste : une première que de les voir s'afficher ainsi, en public. « Maintenant que tu es là, et que je suis là, la soirée peut vraiment commencer. » Un sourire étira les lèvres de Zhang, glissant ses mains dans le dos de sa cavalière, profitant des envolées de la chanteuse pour savourer l'éclat dans son regard. « C'est notre soirée », compléta-t-il, ses paumes remontant le long de son dos en une caresse, avant que les dernières notes de la chanson ne s'achève.
Maintenant.

Martin relâcha Kamala et grimpa sur scène avec la souplesse d'un chat, son costume brillant de mille feux à la lueur de la scène se trouvant être bien peu de choses face à son sourire éclatant. « Sonorus », fit-il en caressant la matraque qui se trouvait, taille réduite, à l'intérieur de sa veste.
« Bonsoir à tous ! Permettez-moi d'interrompre cette sauterie quelques instants – si tu permets, chérie », fit-il à l'intention de Moon en baissant tout juste la voix, que tout le monde entendit sans mal jusqu'au fond de la salle. Inutile de lui demander son accord ou de se présenter en terrain conquis, où tout le monde connaissait (ou au moins aurait dû connaître) le numéro deux du clan Wang. « J'aimerais tout d'abord remercier les Warlocks, pour nous avoir reçus avec tous les honneurs ce soir. » Son regard dériva jusqu'au spot d'Elias, Mao et Carrie ; il eut un clin d'oeil en direction des trois figures, ciblant la plus petite, rendues invisibles par la clarté des Lumos jetés pour éclairer la scène. « J'ai également une annonce de la plus haute importance à vous faire, ce soir. Le genre de surprise qui rendra cette soirée d'autant plus inoubliable, j'en suis sûr. » Pause dramatique, sourire de gagnant qui sait exactement ce qui va se passer et la vague qu'il va créer de quelques mots jetés à l'intention de son public – avant de baisser les yeux sur Kamala, vers qui il ouvrit la main pour lui faire rejoindre la scène avec lui, passant un bras autour de sa taille en lui adressant un sourire radieux.

C'était le moment.
Il retint tout juste son souffle, et reprit : « Vous serez ravis d'apprendre que la merveilleuse Kamala ici présente a accepté de m'épouser. » Rien de plus, rien de moins ; il considéra la merveilleuse un bref instant avant de revenir à la salle, les yeux emplis d'une fierté sensible (celle d'épouser Kamala Chase et d'entendre d'ici chauffer les oreilles de Chen sur le brusque silence suivant sa voix amplifiée, puisque il n'avait pas jugé nécessaire d'avertir le clan), indifférent au vent de stupeur (au mieux ; au pire un désintérêt moribond) qui soufflait sur les convives. « Nous nous marierons dans deux semaines au Sapphire Hotel et vous, mes amis, êtes tous invités, tous invités ou presque – les petites mains des Black Hands ou les rescapé‧es du Filet du Diable ne l'intéressaient pas spécialement. Un tonnerre d'applaudissements pour ma reine et future femme, ainsi que pour cet avenir glorieux qui nous tend les bras ! » Et Zhang, fier comme un hippogriffe ayant fraîchement nettoyé ses plumes, claqua des doigts en un geste théâtral : une version revisitée de la marche nuptiale retentit en fanfare derrière les deux fiancés, tandis qu'explosaient des des pétards explosèrent sur le devant de la scène pour former un dragon longiligne aux écailles dorées et les tentures du Dancing Phoenix se teintaient d'un rouge carmin, créant un dégradé avec son habituelle couleur nuit brillante – la couleur des Wang embrassant celle des Warlocks, à même leur territoire.

Tout cela avait été préparé, bien sûr, avec la complicité de sa future femme – et Quon ? Où était ce petit con, censé lui apporter la bague ? Le regard aiguisé de Martin sonda le public sous les notes retentissantes de la bande-son, puis, désireux de ne pas gâcher ce précieux timing, il se pencha sur Kamala pour officialiser cette union d'un sulfureux baiser, enserrant sa taille de son bras, avant de reprendre son souffle sous les quelques applaudissements stupéfaits et de conclure, ce même sourire chafouin aux lèvres : « Merci, merci à tous, et que le show continue. »

Spoiler:

tw: langage cru

« Carrie, je suppose que tu as mis ta main dans l'organisation de cette soirée ? C'est parfait, magnifique, à en tomber raide mort. »

Les mots d'Engel tournent en boucle dans la tête de Carrie, qui a été tellement furieuse qu'elle n'a pas répondu et s'est contentée de le foudroyer du regard jusqu'à ce qu'Elias prenne la relève d'une pirouette dont lui seul a le secret. Maintenant - comme souvent - elle boude dans un coin, attablée en compagnie d'un Jin observateur à qui elle n'adresse résolument pas la parole. Elias vaque à travers les conversations et les tables avec son aisance habituelle, Mao se comporte en bon Owl, tous les Wolves sont habillés décemment (sauf Garfield mais il n'y a pas grand-chose qu'elle puisse y faire, malheureusement) et Moon est enchanteresse sur scène. Tout se passe bien, même si Kamala se pointe avec un temps de retard au grand agacement de Carrie. À en tomber raide mort, oui, hahah Engel, j'ai tué ta fille fdp, va te faire foutre, tu vas faire quoi, je vais le trucider, je vais le trucider, je vais le trucider--

Le fil des pensées meurtrières de Carrie est interrompu par un mouvement soudain: Martin qui saute sur scène après avoir roucoulé pour les beaux yeux de Kamala le temps d'une chanson. "Ah, enfin." Carrie jette un regard en coin au faux-Lion en plissant des yeux, Jin à côté d'elle sortant lui aussi de sa torpeur pour se pencher vers lui. "Elias, qu'est-ce que-- - Bonsoir à tous ! Permettez-moi d'interrompre cette sauterie quelques instants – si tu permets, chérie." Carrie se sent devenir livide en le voyant voler la scène à Moon. "Arrête-le. - Mais non, ça va aller. Regarde, il nous remercie. - Qu'est-ce qu'il se passe, Elias? - Smile and wave, guys." Carrie regarde Elias lever son verre en direction de la scène avec un grand sourire collé aux lèvres. Quand Kamala rejoint Martin sur scène, Carrie est mue d'être un mauvais pressentiment. « Vous serez ravis d'apprendre que la merveilleuse Kamala ici présente a accepté de m'épouser. »

Le visage de Jin disparaît dans ses mains, le sourire d'Elias devient éclatant, et Carrie est tellement prise au dépourvu qu'elle se met à rire en pensant à une vaste blague.

Ce n'est pas une blague. Voir le noir sobre et emo des Warlocks se faire ravaler par le carmin des Wang au sein même du Dancing Phoenix lui donne mal à la tête. Voir Martin et Kamala s'emballer sur scène devant tout le monde sous les applaudissements lui donne la nausée. Voir que certains des adelphes du Red Pole ont l'air aussi surpris qu'elle la rassure à peine. Mais à quoi joue-t-il? Le verre de Carrie explose devant elle sans qu'elle n'y touche, le bruit heureusement recouvert par la musique reprenant en fond et les applaudissements continus tandis que Martin et Kamala se roulent une galoche, et Jin le répare d'un mouvement de la main. "Vous ne trouvez pas que c'est une fantastique idée? Et puis, on s'entend plutôt bien avec eux, maintenant, non?" rajoute Elias en voyant Carrie ouvrir la bouche pour répliquer; celle-ci croise les bras, rabrouée et boudeuse, en se laissant aller contre le dossier de sa chaise. "Je vais aller leur donner mes félicitations. - Et moi je vais aller me chercher un verre," grince-t-elle comme toute réponse entre ses dents, s'échappant de la table d'un mouvement brusque en quête de Bao, armée d'un regard noir et d'une bouche pincée. Si seulement elle avait un sifflet pour appeler le chien des Wang - ça irait plus vite, et elle a besoin de réponses, maintenant.

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