this year's love (rosaleen)

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Coupable de rendre sa cousine si triste, Seamus ne savait plus vraiment quoi dire, hormis tenter de la rassurer. Malheureusement, ses mots ne devaient plus avoir beaucoup d’impact pour la blonde, qui ne pouvait que s’en remettre aux actes. Un jour, il regagnera la confiance des siens, en attendant, il ne pouvait qu’espérer leur pardon et leur bienveillance. « Je ne repars, ne t’en fais pas. » La sincérité se lisait dans sa voix. Lui aussi était heureux de retrouver sa famille, et plus que jamais, il savait à quel point ils comptaient pour lui. S’il le pouvait, il organiserait un grand repas avec tous pour renouer les liens du passé. Les Finnigan étaient forts lorsqu’ils étaient ensemble, et leur lien était si solide que même cette guerre sans fin de semblait l’entacher. Rosaleen était la première de sa patrie qu’il retrouvait. Un point de départ avant de reprendre contact avec chacun d’eux, avec dans un premier temps, sans surprise, sa mère.

Rosaleen fut la première à mentionner cette dernière, ce qui fit naturellement baisser les yeux du plus âgé. Sa mère était une personne admirable qu’il aimait infiniment. Pour autant, il se sentait affreusement coupable de l’avoir quitté à maintes reprises. En rejoignant l’Ordre, en partant pour la France, en arrêtant de communiquer et enfin, en revenant au pays sans mot dire. Malgré tout ça, il savait qu’elle serait la plus heureuse de le retrouver, son précieux enfant qu’elle avait tant chéri. « Oui, c’est prévu. » Néanmoins, même s’il était impatient de serrer sa mère contre lui, Seamus savait qu’il fallait être prudent. A l’heure actuelle, le ministère le pensait sûrement mort ou à l’autre bout du monde, il serait assez idiot de révéler son retour à cause d’une erreur d’inadvertance. De plus, en revenant, il refusait de mettre ses proches davantage dans une mauvaise posture. La prudence n’était pas toujours sa meilleure qualité, mais cette fois il se promettait de l’être.

Après la mention de sa chère mère, Rosaleen s’attarda sur un autre membre de la famille, celle qu’il avait toujours considéré comme sa presque sœur jumelle ; Biddy. Les deux filles étaient sœurs et pourtant, elles ne se ressemblaient en rien. Certes, Seamus aimait les deux, mais Biddy et lui avaient grandi ensemble et partageaient un bon nombre de loisirs. Malheureusement, cette dernière, fragile emotionnellement avait plongé dans des vices profonds et nocifs. Avec le décès de ses parents, la situation n’avait pas dû s’améliorer. « Biddy va comment ? Je veux dire, elle a été comment depuis ? » Il se doutait que la réponse ne serait pas plaisante mais il voulait savoir. Il voulait connaître l’état de la blonde avec l'espoir de pouvoir l’aider. Seulement, comment aider quelqu’un qu’on a laissé tomber ? Il savait que Biddy lui en voudrait, et surtout, qu’elle lui en ferait baver. ettait de ne plus jamais faillir, et surtout, d’être à jamais un pilier dans sa vie.

(@rosaleen finnigan)