NEW WORLD ORDER

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tw: relation parentale abusive, cruauté animale
nom prénom(s)  » SHŌTA (正太), qu'il orthographiait parfois SHOTA pour des raisons pratiques, - mais après une controverse soudaine et l'association de ce prénom avec la culture shotacon dans l'imaginaire américain, il a bien vite décidé de garder l'accent romanisé. DOMINIC, un prénom choisi par son beau-père qu'il méprise un peu - petit, il était crédité avec ce prénom jusqu'à piquer une crise auprès de sa mère. PURVILLE, le nom de son beau-père, l'animateur d'un talk-show populaire aux États-Unis - il a seulement gardé le nom pour surfer sur sa notoriété. UEDA (上田) est le nom de son père, l'héritier d'une lignée dynastique d'hommes d'affaires japonais véreux et ambitieux. KASUGA (春日), le nom de sa mère, un patronyme influent au Japon qui n'a absolument aucune valeur autre part. Shōta déteste ce nom.

surnom(s)  » SHOOTA, une déformation de la prononciation de son prénom, et du mot shooter parce que lui-même le dit si bien: "I never miss."

date de naissance » Shōta est né le 15 AOÛT 1981 à SAN FRANCISCO, CALIFORNIE. Il fait toujours la fête comme un fou ce jour-là: ses invitations sont toujours bien pensées et précautionneuses, et c'est un grand honneur que d'être convié à ses fêtes mémorables.

origines & nationalité  » JAPONAIS, même si il n'y a mis les pieds qu'une demi-douzaine de fois, pour quelques vacances et voyages ponctuels. AMÉRICAIN, surtout, West Coast baby.

pureté du sang  » SANG-PUR, Shōta descend de deux longues lignées japonaises: les Ueda d'une part, une famille fortunée et influente venant de Tokyo et les Kasuga d'autre part, une longue dynastie venant de l'archipel d'Izu et à l'héritage noble. Étant né aux États-Unis, Shōta a très vite baigné dans la culture égalitaire américaine. Ses parents, qui avaient de toutes façons émigré pour échapper à leurs familles respectives, l'ont élevé dans l'idée que si il était spécial, ça ne voulait pas dire que tout lui serait donné sur un plateau. Pendant longtemps, Shōta a nourri l'espoir que mondes sorcier et moldu pourraient un jour vivre en harmonie, en sécurité, en se basant sur l'exemple des United Shtans of India. Bien entendu, depuis qu'il est arrivé au Royaume-Uni, Shōta a complètement changé la chanson: les moldus sont des insectes, les né-moldus des êtres inférieurs, et les sang-mêlés des nuisances rarement utiles.

métier/études  » PHOLOBOS BAY. Sa mère et son beau-père ne voulaient pas vraiment qu'il y aille, possédant déjà une petite notoriété (et aussi parce qu'il était bien plus simple de le traîner d'audition en audition et de projet en projet si il n'était pas scolarisé) mais ils ont fini par céder à l'insistance de Shōta. Il a passé à Pholobos Bay les sept meilleures années de sa vie, même si son emploi du temps surchargé a failli le consumer une ou deux fois. Grandir parmi ses pairs, ceci dit, a été une expérience formatrice et intéressante qu'il chérit aujourd'hui, même si ce n'était pas tous les jours faciles.

Après PhoBay, Shōta a postulé pour quelques universités et a été pris à BERKELEY MAGIC UNIVERSITY, en Californie, avec l'histoire de l'art en majeur et le japonais en mineur. Il n'a jamais eu son diplôme, quittant l'université au bout de la deuxième année, parce que c'était bien trop dur à gérer avec son emploi du temps. C'était un peu décevant pour lui d'abandonner comme ça, mais il n'a pas vraiment eu le choix. Il a été mortifié d'apprendre quelques années plus tard que la raison pour laquelle il a été pris à Berkeley, c'est parce que sa mère avait graissé la patte du responsable des admissions.

ACTEUR. Avant toute l'éducation et sa scolarité un peu chaotique, Shōta est et a toujours été acteur: depuis le jour où il a été repéré par un chasseur de têtes et qu'il a posé pour quelques magazines pour enfants californiens, sa vie a cessé d'être la sienne. Sa mère, avide de célébrité et d'une fortune appartenant à elle seule, s'est aussi jetée sur l'opportunité pour en profiter, surfant aussi sur la célébrité de son mari - un hôte de talk-show dont la carrière était lentement mais sûrement en train de sombrer. Tomo a enfoncé ses griffes dans la carrière de Shōta et s'est mise à tout y contrôler, lui volant toutes ses décisions et étouffant ses envies parfois cruellement, "that's for your own good, sweetheart." La célébrité est arrivée comme une claque, de nulle part, et en un clin d'oeil Shōta est devenu l'idole des jeunes et le fils adoré des plus âgés.

Tout s'est écroulé du jour au lendemain, à cause de sa mère une fois encore - Shōta a vu sa précieuse carrière voler en éclats et il a coupé tous les ponts avec momager pour retourner au Royaume-Uni chouiner dans les bras de Papa. Ce dernier lui a tap-tap le crâne et lui a dit que si Shōta comptait vivre son toit, il allait falloir se conformer à sa vision de la vie - et donc faire tout comme il disait. Papa a tiré sur quelques fils et lui a trouvé une place dans le cast de la série The Bold and the Witch, héritant d'un des deux rôles principaux, Jonas Monteville, où son joli sourire a volé le coeur de la nation. Il se dédie à la cristalTV britannique, permettant à une exportation américaine juteuse et populaire pour la plupart des oeuvres dans lesquelles il apparaît. Shōta mène la dolce vita, supposément.

orientation & état civil  » Il file le parfait amour avec Maeve, avec qui il est EN COUPLE depuis presque deux ans maintenant - le temps passe vite, quand on doit respecter son contrat PR le liant pendant encore quelques mois à sa co-star qui joue son love interest dans TBTW. Avant elle, Shōta n'a officiellement jamais été qu'avec d'autres célébrités et actrices (mais elle est la première de sang-pur), toutes dûment documentées par ses fans et les paparazzis. Officieusement, pourtant, Shōta est un coureur avec une propension aux aventures secrètes d'un soir, généralement dans le dos de ses compagnes officielles.

camp  » LAW AND ORDER, Shōta n'a qu'une opinion sur le sujet: dura lex, sed lex, heureusement qu'on ne demande pas aux bouffons comme lui d'écrire les lois ou d'avoir une opinion allant plus loin que je n'ai pas envie de finir en prison alors je suis d'accord avec tout ce qui se dit dans les grandes instances parce que sinon, le monde courrait très vite à sa perte. Bien entendu, au fond de lui, Shōta n'est pas d'accord avec le gouvernement; mais il tient plus à sa peau qu'à la paix, donc bon...

baguette  » Comme beaucoup de sorciers franciscanais, la baguette de Shōta est composée de SÉQUOIA À FEUILLES D'IF de Muir Woods, un bois d'un rouge profond. Longue de VINGT-SEPT CENTIMÈTRES VIRGULE TROIS, sa baguette a en son coeur un VENTRICULE DE DRAGON. Sa baguette est souple et obéissante, et Shōta en prend grand soin.

patronus  » Sans surprise, le patronus de Shōta a pris l'apparence d'un LÉZARD non-identifié qui a rendu Yamori très jaloux. Pour l'invoquer, Shōta pense à ce dernier.

épouvantard  » SA MÈRE TORTURANT YAMORI - une scène qu'il a déjà pu observer de ses propres yeux. Il se souvient comme si c'était hier du jour où elle était particulièrement énervée et qu'elle a sèchement coupé le bout de la queue de l'animal, donnant l'impression à Shōta qu'on lui retirait une partie de lui. La queue de Yamori a repoussé (sans sa belle couleur bleue), le temps a passé, sa mère a été arrêtée, mais les douleurs fantômes demeurent, et ne partiront sans doute jamais.

particularité(s)  » ANIMIXÉ à un scinque pentaligne (aussi appelé plestiodon japonicus) qu'il a rencontré lors d'un rare voyage sur les terres de ses ancêtres, sur l'île de Hachijojima. Shōta l'a nommé YAMORI (ヤモリ), littéralement gecko. Il le considère comme son lucky charm et le chérit particulièrement. Sorcier et animal sont très proches, après des années d'abus de la main de la mère de Shōta: celle-ci n'hésitait pas à prendre l'animal en otage pour forcer son fils à faire ce qu'elle désirait.

tw: culte de la beauté, tca, prise forcée de drogues, abus de drogues et d'alcool

» Contractuellement, Shōta ne peut pas être séparé de son animal-lié, sauf exceptions. Yamori ne prend pas beaucoup de place après tout, et se cache généralement dans sa nuque ou dans sa manche, sous ses vêtements, à même sa peau. Lorsqu'ils sont séparés, Shōta devient anxieux et paniqué, d'une manière qui ne lui ressemble pas, jusqu'à ce qu'ils soient réunis. Les scènes de nu, même partielles, sont particulièrement stressantes pour lui à cause de ça; Yamori, quant à lui, a une tendance à crier, sensible aux humeurs de son sorcier, jusqu'à ce qu'ils soient réunis - personne d'autre n'a le droit de le toucher. Shōta et lui ont toujours été proches, mais sont indissociables depuis qu'ils sont au Royaume-Uni. Souvent, Shōta pense qu'il est son seul ami.
» Shōta est très sympathique, mais pas chaleureux. Envahissant, mais pas tactile. Éclatant, mais pas bruyant. Il a une restreinte méfiante et difficile à briser, maintient entre lui et le monde une distance naturelle - habitué aux amitiés insincères ou simplement parano à l'idée qu'on l'utilise, difficile à dire. Si ses sourires sont solaires et sincères, ils servent surtout de boucliers et de murailles face aux Autres. Très peu de gens ont cherché à creuser derrière cette image de golden boy célèbre et c'est tant mieux, d'après lui.
» Pour quelqu'un qui passe la journée à se regarder et à être renvoyé à son image, Shōta la déteste tout particulièrement. C'est allé trop vite trop tôt pour lui, et il se souvient comme si c'était hier de la panique qu'il a ressenti un matin en se levant et en se voyant en Une d'un torchon américain, sur une photo de lui en maillot de bains en train de faire du surf avec ses amis. L'hypersexualisation immédiate de l'image, et de toutes celles qui ont suivi, l'a rendu très malheureux et quand il en a fait part à sa mère, elle lui a naturellement dit que si il était gêné, alors il devait s'assurer que son corps soit parfait pour ne jamais ressentir d'embarras.
» Depuis ses quinze ans, donc, Shōta est en quête d'une perfection inatteignable. Il a toujours beaucoup fait de sport (karaté, escrime magique et waterpolo à PhoBay), a toujours bien mangé (smoothies de kale, salades sous-caloriques, verre d'eau pour dîner), s'est toujours tenu à un régime strict (lever à cinq heures, méditation, course à jeûn, nuit affamée) sous la pression de sa mère ("skip this meal, sweetie, you had a second helping of salad for lunch"). La faim, l'inconfort et la fatigue sont devenues des vieilles amies, maintenant: il peut presquement parfaitement les ignorer.
» Quand il était plus jeune, il avait du mal - et c'est donc durant le tournage de la seconde saison de Modern Trials, quand il avait quinze ans, que sa mère a trouvé la solution parfaite pour qu'il arrête de piquer du nez sur le plateau. Elle l'a emmené chez un docteur moldu, lui a jeté un Impero, et lui a simplement demandé de diagnostiquer son fils avec un trouble de l'attention et de lui prescrire une quantité atroce d'Adderall - devinant, à raison, que le médicament moldu serait moins suspicieux que toute potion sorcière. Shōta détestait ce médicament, détestait quand sa mère parlait de son faux diagnostic avec un sourire compatissant, détestait l'impression de vibrer de l'intérieur et d'être incapable de fermer les yeux. Mais sa mère avait raison, au moins, il ne s'endormait plus au travail. Ou en cours. Ou dans son lit.
» Cette première prescription a entraîné le goût certain de Shōta pour les drogues en tous genres. Il y a peu de choses qu'il n'a pas essayé, et qu'il n'est pas prêt à essayer - et peu de choses, aussi, qu'il n'est pas prêt à mélanger avec de l'alcool pour faire couler ça plus vite. Dès sa majorité (et, à vrai dire, même avant), il a commencé à sortir et à faire la fête, généralement avec les autres gamins désabusés comme lui. Ses histoires improbables de fêtes endiablées n'ont jamais fuité et il a toujours conservé sa réputation de jeune homme doux et tendre, bien sous tous rapports - la seule raison pour laquelle sa mère l'a laissé faire (elle savait aussi que lui permettre cette liberté épuisante était la meilleure manière de le garder sous son joug).
» Sa mère l'aimait. De ça, Shōta en est convaincu, peu importe ce que les autres essayent de lui faire croire. Sa mère l'aimait et, il pense, sa mère l'aime encore. Elle lui a offert moults cadeaux, lui a permis de sortir moults fois, l'a supporté, aidé, étreint dans ses moments les plus vulnérables. Combien de fois est-elle venue le chercher alors qu'il s'était évanoui à une fête à force d'avoir trop bu? Combien de fois l'a-t-elle aidé à se laver sous la douche alors que les drogues récréatives l'empêchaient d'aligner deux pensées cohérentes? Combien de fois lui a-t-elle montré la voie à suivre pour connaître le succès, la fortune, la célébrité? Et elle ne s'est jamais trompée.
» Shōta aime être acteur. Il aime les cadeaux, il aime les interviews, il aime les gens beaux, il aime l'alcool, il aime les drogues, il aime l'excitation d'être reconnu dans la rue, il aime qu'on l'écoute, il aime l'attention. Il déteste l'attente entre les prises, il déteste le maquillage, il déteste les regards trop appuyés, il déteste les sous-entendus graveleux, il déteste répéter la même scène encore et encore et encore. Au fond de lui, il n'aime pas être acteur, il n'aime pas jouer - mais si Shōta Purville n'est pas acteur, alors Shōta Purville n'est rien du tout.

Shōta Ueda (上田正太, Ueda Shōta), dit Shōta Purville, né le 15 août 1981 à San Francisco, est un acteur et mannequin américain.

Il rencontre la célébrité à l'adolescence en incarnant Jeremy Harkness dans une série de Dreams Channel, Modern Trials (1994-1998), où il joue le fils adoptif de Hildegarde Harkness (interprêtée par Millie Greenhouse), une des quatorze sorcières de Salem. Modern Trials. C'est la première série cristal visant entièrement une jeune audience, et c'est un succès immédiat qui cémente la présence de Dreams Channel sur les ondes cristal.

En 1999, Purville est le bachelor de la deuxième saison du feuilleton Amortension, un choix controversé à cause de son jeune âge. L'émission connait un énorme succès lors de sa diffusion, et propulse Purville au statut "d'icône des jeunes" d'après de nombreuses publications.

En 2000, Purville est à l'affiche du premier blockbuster cristal, Afterwork en compagnie de Ariadne Lu, Makkonen Zewde, Jordan Alhuet et Priscilla Davies.

En 2002, suite à la condamnation de sa mère pour détournement de fonds et corruption, Purville annonce qu'il prend sa retraite. En 2003, il commence à apparaître dans la série britannique The Bold and the Witch après s'être relocalisé au Royaume-Uni et avoir signé un contrat avec la BCBC.

1. Early life
Shōta Dominic Ueda est né le 15 août 1978 à San Francisco, Californie, le fils de Tomo Kasuga, une architecte d'intérieur, et de Takashi Ueda, un producteur de télévision. Ses parents ont divorcé avant sa naissance, et sa mère a épousé Kenneth Purville, un hôte de talk-show, en 1979. Ses deux parents sont de sang-pur, même si Purville a dit "ne pas avoir été élevé avec des idées suprémacistes du sang" (voir dynastie Kasuga).

Il est allé à Frootvale Elementary School et a découvert son amour pour le théâtre au California Wizarding Theater (CWT) de San Francisco où sa mère faisait du volontariat l'été en tant que chorégraphe. C'est au CWT que Purville a développé une passion pour le métier d'acteur, jouant dans de nombreuses pièces moldues et sorcières.

Après de longues négociations avec ses parents qui étaient contre, Purville rentre à l'école magique de Pholobos Bay en 1992. Au sujet de sa scolarité, Purville admet en 2002 pour The Herald, "avoir essayé d'avoir une éducation et une vie normales, avec un succès mitigé. J'étais toujours différent des mes pairs, aimé ou méprisé sans raison. C'était très dur." Durant sa scolarité, Purville devient le président des clubs de théâtre, de débat et de karaté.

2. Carrière

2.1 1989-1993: Débuts
Purville est repéré par un chasseur de talent lors d'une visite à Los Angeles et devient mannequin pour les marques Macey's, Gomez Guillible Particles et The Dread. En février 1990, il fait sa première apparition sur les ondes cristal dans le cadre d'une publicité de jouet WDLT où il donne la réplique à Dustin Diaz. Deux mois plus tard, il est casté dans le film cristal Much Ado about All Things dans un rôle secondaire. Après ça, les Purville déménagent à Los Angeles pour lui permettre de passer des auditions.

Les années suivantes, tout en allant à l'école magique locale de Pholobos Bay, Purville apparaît dans de nombreuses publicités et multiplie les rôles secondaires dans les séries cristal et émissions radio en vogue.

2.2 1994-1999: Modern Trials et Amortension
En 1994, après un processus de près de dix auditions, Purville est annoncé comme étant le rôle principal de la nouvelle série de la nouvellement ouverte chaîne pour enfants et adolescents Dreams Channel, Modern Trials. La série humoristique, qui relate les aventures d'une sorcière de Salem revenue à la vie dans les temps modernes et qui est aidée par son fils adoptif, connaît un énorme succès aux États-Unis et au Japon. La série lui vaudra sa première nomination aux Blair Awards pour "Meilleure distribution dans une série humoristique." La série se termine en 1998 après quatre saisons pour un total de 100 épisodes. Il reprendra ce rôle en 2002 pour le film de Noël Snowy Trials. En 2005, la série est rebootée par la chaîne, sans Purville, alors au Royaume-Uni.

En même temps que Modern Trials, Purville continue les rôles secondaires dans certaines séries cristal et apparaît même dans d'autres séries de Dreams Channel, dont le spin-off Salem Legacy.

En 1999, peu de temps après la fin de Modern Trials et un mois après son dix-huitième anniversaire, Purville est annoncé comme étant le prochain bachelor de la deuxième saison de l'émission Amortension. Ce choix fait couler beaucoup d'encre à cause de son jeune âge, surtout quand le reste du casting de l'émission est annoncé et que la candidate la plus âgée est révélée avoir 32 ans. Malgré cela, l'émission connaît un succès dépassant largement celui de la première saison.

2.3 2000-2002: Afterwork et Honey, I Hexed the Kids
Après Amortension, Purville apparaît dans de nombreuses séries et films cristal, ciblant particulièrement les jeunes et les enfants.

En 2000, il est annoncé au casting du premier blockbuster sorcier, Afterwork, un film chorale se déroulant dans une firme de droit new-yorkaise où il interprête Berlioz Watanabe, le responsable du courier. Le film est un succès au box-office et propulse Purville sur la scène internationale.

En 2001, il apparaît dans Honey, I Hexed the Kids, un flop commercial et critique qui mène son studio, Cool Cristal Entertainment, à la faillit (il est plus tard racheté par United States of Kazan pour une misère). Néanmoins, l'humour décalé et absurde du film est redécouvert en 2003 aux États-Unis et lui développe une réputation de film culte.

En mai 2002, le tournage de Afterwork II est reporté suite aux accusations de corruption visant la mère et manager de Purville, Tomo Purville. En juin 2002, il est annoncé que Purville n'apparaîtra pas dans le sequel. En juillet 2002, Purville annonce sa retraite et la fin de sa carrière d'acteur. En août 2002, son agence annonce que son contrat est toujours actuel et qu'il apparaîtra dans Afterwork II. En septembre 2002, son contrat est racheté par United States of Kazan (où travaille son père biologique) et Purville déménage au Royaume-Uni où il signe avec la BCBC pour une durée de temps non-spécifiée.

2.4 2003-présent: The Bold and the Witch
En mai 2003, la série britannique The Bold and the Witch commence sa diffusion sur la deuxième chaîne des ondes cristal nationales (le Royaume-Uni n'a que deux chaînes). La série relate l'histoire de deux familles rivales, les Monteville et les Sedrago, dont les héritiers vivent une histoire d'amour impossible. Purville joue Jonas Monteville, l'un des deux personnages principaux, et donne la réplique à Maeve Cooks. La série connaît un succès modéré au début de sa diffusion.

Malgré l'annonce de sa retraite en 2002, Purville continue sa carrière au Royaume-Uni en apparaissant dans quelques séries britanniques comme Heart Tales (2003) où il joue pendant trois épisodes un mercenaire engagé par Perseus pour l'aider dans sa quête, Head for the Castle (2004) où il joue un jeune avocat de sang-pur ambitieux voulant mettre au fer les sorciers hybrides de Godric's Hollow (il reprendra le rôle en 2006 pour la troisième saison, où son personnage rejoindra les forces des protagonistes lors de la Bataille des Chardons avant de mourir héroïquement), Strange Cases (2004) où il joue le petit ami d'une victime d'un tueur en série et Elementary (2007) où il apparaît en cameo pendant deux épisodes comme spécialiste des autopsies d'hybrides.

3. Image publique
Après un succès rapide et énorme, aidé en partie par l'absence d'autre acteurs du même âge à l'époque, Purville devient la cible des médias dès 1994 lors de la première diffusion de Modern Trials. En 1995, la série est exportée au Japon avant d'y être rescindée suite à l'explosion de la culture shotacon. "Le plus important pour nous, c'est de protéger Shōta et de lui permettre d'avoir un vie normale," témoigne à l'époque sa mère Tomo Purville, qui est aussi sa manager.

À partir de 1999 et la diffusion d'Amortension, Purville apparaît dans des médias dits "adultes" et pose notamment torse nu pour en couverture de W Magazine en mars 2000. Aujourd'hui, cette édition se vend à plus de $1000. En 2000, Purville apparaît en 5^e position sur la liste des 50 sorciers les plus sexy de l'année publiée par le magazine Hexed.

En 2000, Purville apparaît dans le spot publicitaire de Coca-Cola lors de la mi-temps du Quidditch Bowl, et apparaîtra ensuite dans les deux campagnes magiques suivantes de la marque moldue.

En 2001, sa fortune est estimée à 52 millions de dollars magiques et il est classé 9^e sur la liste des 100 sorciers les plus influentes du magazine Ferbs.

En juillet 2002, suite à l'explosion de l'affaire Purville qui perce à jour 5 délits de corruption fédérale, 9 instances de mise en danger du secret magique et 2 accusations de détournement de fonds, Purville publie un communiqué de presse expliquant qu'il ignorait tout des agissements de sa mère et de son beau-père et qu'il a décidé d'arrêter sa vie d'acteur. Deux mois plus tard, il émigre au Royaume-Uni où vit son père. Cette décision est vue comme une trahison par ses fans américains, surtout vu la quasi-impossibilité d'obtenir plus d'informations sur sa situation actuelle à cause de la politique d'exclusion du Royaume-Uni.

En janvier 2003, Purville est appelé à témoigner en Californie lors du jugement de sa mère et de son beau-père, Tomo et Kenneth Purville. Il est révélé qu'en 1998, alors âgé de dix-sept ans, il avait été arrêté par les autorités moldues pour conduite en état d'ébriété et que sa mère s'était rendue au poste pour payer la caution. D'après son témoignage, elle aurait à la place lancé un sortilège d'Amnésie sur tous les moldus présents avant de ramener son fils chez elle. Purville aurait été interdit d'aller voir les autorités, et torturé avec son animal-lié. Ce témoignage, diffusé comme le reste de l'affaire sur les ondes cristal, sympathise Purville au public. D'après un sondage, environ 82% des jeunes de 12-25 ans le considèrent non-coupable et détaché des faits, alors que seulement 46% des adultes de 26-50 ans pensent de même. Il donne en avril 2003 une interview au journal Rolling Spell où il parle de l'impact que l'affaire a eu sur sa vie, sa nouvelle vie au Royaume-Uni, ainsi que de la prochaine diffusion de sa nouvelle série The Bold and the Witch, prévue à trois semaines après publication. L'interview est considérée comme insincère par une majorité des lecteurs. "Je ne sais pas qui est cette personne qui a été interviewée, mais ce n'est pas le Shōta que je connais," dira même Millie Greenhouse, son ancienne partenaire de Modern Trials. "Jamais le Shōta que je connais aurait rejoint l'idéologie du gouvernement britannique."

En 2005, Purville apparaît dans l'audience du Quidditch Bowl lors d'une rare visite. L'agitation provoquée par sa présence le force à quitter le stade avant la fin du match. D'après certains témoins, des sorts offensifs auraient été lancés dans sa direction, et les mots "traître" et "collabo" auraient été criés.

En mai 2007, Purville donne une interview à distance au présentateur de talk-show Cyrus Ceder où il parle de sa carrière britannique et des bienfaits du gouvernement de Lord Voldemort, l'actuel Premier Ministre du pays. L'interview est analysée en détails par Candace Winfruh lors de son talk-show The Candace Experience, au fil d'une série de huit épisodes où apparaissent de nombreux anciens collègues de Purville qui témoignent de son caractère et sa personnalité, ainsi que des psychomages et des experts journalistiques qui analysent l'interview. "Brainwashing ou simple changement de chemise antipatriotique, qui sait?" conclut Winfruh à la fin de la série d'épisodes. "Toujours est-il que le cas de Shōta Purville nous rappelle l'inaction de notre gouvernement envers les agissements mystérieux de nos 'amis' Outre-Atlantique."

4. Vie privée
Malgré le fait qu'il soit né comme l'héritier unique de deux grandes familles de sang-pur, Purville a dit dans de nombreuses interviews que le statut du sang n'avait pas de valeur à ses yeux. En mai 2007 lors de son interview avec Cyrus Ceder, il revient sur cette prise de position: "je ne comprenais pas la valeur de mon héritage familial à l'époque, mais je comprends maintenant à quel point il est important et précieux."

À ses cinq ans, Purville s'est rendu pour la première fois au Japon pour participer à la cérémonie d'animal-lié avec sa mère et son père, réunis pour l'occasion. La cérémonie s'est déroulée sur l'île de Hachijō-jima dans la maison millénaire des Kasuga, sa famille maternelle. Il est lié à un Plestiodon japonicus nommé Yamori. En 1996, Yamori pose avec lui en couverture du journal Seventeen, provoquant une explosion d'achats de reptiles de compagnie aux États-Unis.

Purville parle anglais, japonais, et hachijō, une langue presque-morte parlée uniquement par l'artistocratie japonaise de sang-pur de l'archipel d'Izu. C'était la langue qu'utilisait sa mère pour lui parler en public sans se faire comprendre des gens présents, la langue insulaire étant quasiment intelligible même par ceux comprenant le japonais.

Purville pratique le karaté, le waterpolo et l'escrime magique, et faisaient partie des équipes de ces sport à Pholobos Bay. Il était le président de l'équipe de karaté de l'école. Il était aussi le président des clubs de théâtre et de débat. Il est végétarien.

Après ses études à Pholobos Bay, il est allé à Berkeley Magic University (BMU) où il a étudié l'histoire de l'art et le japonais. Il faisait partie de Asian American Wizarding Association (AAWA) de l'école.

Purville a obtenu son permis de conduire moldu en 1998 et possédait une collection d'une dizaine de voitures de luxe dont une Lamborghini, trois Ferrari et une Rolls Royce. Toutes ces voitures ont été vendues en 2004 et les profits ont été déversés à une entreprise à but caritative britannique appelée l'A.S.A.P. (référence manquante)

Suite à sa collaboration avec la marque moldue Coca-Cola introduite dans le monde sorcier en 2000, Purville a mené de nombreuses campagnes favorisant les mélanges culturels entre le monde moldu et le monde sorcier et a notamment fait une critique sévère de la Loi Rappaport et son influence persistante sur le paysage politque moderne. En mai 2007 lors de son interview avec Cyrus Ceder, il revient sur ces déclarations: "le monde moldu et le monde sorcier ne peuvent pas cohabiter."

4.1 Relations
À la fin de la saison deux de Amortension en 1999, Purville se met en couple avec Serena Wissar, la gagnante de l'émission, une sorcière de sang-mêlée. Ils se séparent brièvement en août 1999 puis se réconcilient deux semaines après leur rupture. Ils se fiançent en 2001 mais se séparent en mars 2002 après trois ans de relation. Cette relation est hautement médiatisée. "La présence des paparazzi et l'engouement de nos fans a définitivement nui à notre relation," révèle Wissar dans une interview pour Hexed en 2002. "Mais elle était véritable." En mai 2007, suite l'interview de Purville avec Cyrus Ceder, Wissar s'exprime à propos de son ancien petit ami: "Ça ne ressemble véritablement pas au Shōta que je connais qui a toujours méprisé la discrimination sous toutes ses formes."

Entre mars et mai 2002, lors de la préparation d'Afterwork II, Purville est vu à plusieurs reprises avec l'actrice australienne née-moldue Priscilla Davies, avec qui il avait partagé l'affiche en 2000 dans le film Afterwork.

Depuis 2005, Purville sort avec sa co-star Maeve Cooks, une sorcière de sang-pur qui interprête l'autre personnage principal de la série The Bold and the Witch, diffusée depuis 2003 et dont la saison quatre sortira en 2007. "Ce n'est pas la même chose au Royaume-Uni, il n'y a pas autant de paparazzi et de pression publicitaire," explique Purville lors d'une interview avec un magazine britannique, Witch Weekly. "Maeve et moi sommes très heureux."

4.2 Problèmes légaux

voir Affaire Purville 2002

Le 6 juillet 2002, Tomo Purville, la mère et manager de Shōta Purville et l'épouse de Kenneth Purville, est inculpée dans une affaire judiciaire relative à des détournements de fonds, mise en danger du secret magique et de corruption fédérale. Le 7 juillet, Kenneth Purville est lui aussi inculpé. Ils sont accusés tous les deux d'avoir utilisé sa compagnie de production, Purville Productions, pour établir des emplois fictifs. Ils sont aussi accusés d'avoir payé une somme estimée à 2 million de dollars en pot-de-vins à divers agents fédéraux pour masquer leurs agissements. Tomo Purville est aussi accusée d'avoir pratiqué la magie face à plusieurs centaines de moldus et d'avoir été coupable d'obstruction à la justice dans au moins trois instances différentes. Ils sont libérés le 8 juillet 2002 une fois leurs passeports confisqués et après avoir payé une caution de $250,000.

Les médias s'emparent aussitôt de l'affaire. Le 10 juillet 2002, Purville annonce qu'il ignorait tout de l'affaire et annonce sa retraite avant d'émigrer au Royaume-Uni en septembre suivant.

Le procès des Purville commence le 15 décembre 2002. C'est le premier procès de l'histoire qui est presque intégralement diffusé en direction sur les ondes cristal américaines et qui réunit presque 1 million de sorciers à travers le pays à chaque fois.

Le 5 janvier 2003, Purville est appelé à la barre lors du procès en tant que témoin. Il révèle son arrestation de 1998 en renonçant à son cinquième amendement. Il témoigne aussi de sa relation dificile avec sa mère mais perd son sang-froid, forçant le juge Strauss à reporter le reste du témoignage le lendemain. Le 6 janvier 2003, Purville admet ne pas avoir reporté les agissements de sa mère suite à son arrestation après qu'elle ait menacé et blessé son animal-lié. Son témoignage est regardé par près de 3,4 millions de sorciers. D'après la défense, menée par par Oscar Brentwood, c'est ce témoignage qui a assuré la condamnation de Tomo et Kenneth Purville lors du procès.

Le 13 février 2003, Tomo Purville est condamnée par le juge à 30 jours d'emprisonnement ferme, une amende de $50,000 et une année de mise à l'épreuve comprenant 250 heures de travail d'interêt général. Kenneth Purville est condamné à 15 jours de sursis, une amende de $10,000 et 60 heures de travail d'intérêt général.

Le 15 mars 2003, Tomo Purville commence à purger sa peine. Elle est libérée le 3 avril après vingt-et-un jours dans la prison fédérale magique de Californie. Malgré les questions du magazine Rolling Spell en avril 2003, Purville ne commente pas sur l'affaire et sa résolution.

5. Filmographie

Voir filmographie de Shōta Purville: