NEW ORDER

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nom prénom(s)  » Un fardeau à la sonorité moldue choisi affectueusement par ses parents, qui a toujours sonné comme une blague aux oreilles du gamin. Et de fait Jesse ne lui va absolument pas comme un gant - trop doux, trop court, trop tout. Il l'aurait bien troqué contre quelque chose de plus impactant, et fut un temps, de plus badass. Surtout quand il est accolé à Prince, une ironie qui le fait grincer des dents. Il a hésité un temps à prendre officiellement Morton en déménageant au Royaume-Uni - quitte à se détacher complètement de son père, autant abandonner son nom et prendre celui de sa mère. L'idée a été mise de côté, ou plutôt oubliée. Et puis cela ferait tâche, d'être le seul enfant de Tess à porter son nom de famille ; c'est presque une tradition familiale, de prendre le nom d'un père qui soit disparaîtra dans la nature, soit refusera de payer des allocations par la suite. Jesse Prince it is, et oui, il est conscient que l'on dirait le nom du protagoniste d'un mauvais roman pour adolescents.

surnom(s)  » On reste sur un sobre Jess, troquant la dernière syllabe d'un prénom déjà terrible court, quand on ne part pas directement sur un Jay. Et elle est loin, l'époque où on l'appelait par son nom de famille pour lui donner un semblant de street cred. Quant à Jae-ho, il a arrêté de l'entendre quand il a quitté la Corée avec son père, et il n'y a bien plus que Kyung pour lui sortir de temps en temps, peut-être en souvenir du bon vieux temps.

date de naissance » Par un sacré hasard, Jesse est né à Newcastle, alors que sa mère y visitait des proches, le 9 Mai 1984. Il a donc récemment fêté ses 23 ans.

origines & nationalité  » On hausse les sourcils, lorsque Jesse dit qu'il est né au Royaume-Uni. De sa dégaine à ses manières, en passant surtout par son accent, tout chez lui crie ses origines américaines. Et il l'est en effet du côté de son père, en plus d'y avoir passé une grande partie de sa vie. C'est du côté de sa mère que lui vient cette double nationalité britannique, et la raison pour laquelle il a définitivement posé ses bagages en Angleterre. Il aurait largement préféré que sa mère soit issue d'un pays au climat un peu plus ensoleillé, et un peu moins dictatorial - mais ce n'est pas comme s'il avait réellement le choix.

pureté du sang  » Les Prince, comme beaucoup d'Américains, ont un sang-mêlé tout à fait classique, ni trop pur ni trop moldu. C'est en regardant du côté des Morton que l'histoire se complique, et Jesse l'a bien compris quand il a reçu le résultat de son test Von Bäume. Incroyable qu'il ait fallu attendre cette lettre pour apprendre que son grand-père maternel était (ou est ?) moldu. Pas que cela ait la moindre importance aux yeux de Jesse, mais évidemment, tout le monde ne le voit pas de cet oeil.

métier/études  » Par la force des choses, Jesse s'est retrouvé à étudier un peu partout, et même un peu trop à son goût. Deux ans à Hogwarts, près de deux ans à Pholobos Bay, un semestre à Ilvermoyny suivi d'un autre à Shihirkkale, puis deux ans dans un institut privé pour élèves internationaux en Corée du Sud - soit une scolarité en dents de scie qui l'a vite amené à décrocher et à obtenir un diplôme au ras des pâquerettes. Une part de lui, aujourd'hui, regrette amèrement son manque d'implication, quand il rêverait de pouvoir reprendre des études, n'importe lesquelles. Impossible : cinq ans que Jesse enchaîne les petits boulots pour subvenir aux besoins de sa famille nombreuse. Et quand le POOR (Providing for Outstanding Outcasts of our Regime) ne parvient pas à lui trouver à temps des missions d'intérim, il se tourne vers le réseau d'escort qu'il a intégré il y a quelques années.

orientation & état civil  » Jesse a bien eu quelques petites copines pendant son adolescence, histoire de faire comme tout le monde, le temps de comprendre que ce qu'il pensait être de la bisexualité n'en était absolument pas ; cela fait des années qu'il a compris être résolument gay. Un détail embêtant, quand le gouvernement sanctionne les relations homosexuelles. De toute façon, Jesse n'a pas vraiment l'espace mental ni le temps pour la moindre relation qui dépasserait le stade d'aventure - et les quelques hommes qu'il voit régulièrement pour leur soutirer de l'argent n'ont rien à voir avec ce qui pourrait être qualifié de relation. Quant à Kyung-tae... Ce n'est juste pas comme ça.

camp  » Comme beaucoup de sorciers traînant en bas de l'échelle sociale, Jesse abhorre le gouvernement et les monstres à sa tête. C'est par le biais de quelques contacts gardés de ses années à Hogwarts qu'il est devenu Cercle 2 de l'Ordre du Phénix. Il ne se mouille jamais trop, il a assez d'ennuis comme ça - mais il s'efforce de donner un petit quelque chose dès qu'il a rendez-vous avec son référent, pour ne pas être définitivement rayé des petits papiers de l'Ordre. Parce que la résistance est une porte de sortie qu'il garde constamment dans un coin de sa tête.

baguette  » Sa baguette est probablement l'une des seules choses lui restant de sa vie avec son père, qu'il conserve précieusement depuis ses onze ans. Elle n'a rien de très fancy, avec son bois de chêne fumé plutôt souple et son cœur en brindille de botruc, mais elle ne lui a jamais défaut, en plus d'être relativement pratique à transporter, avec ses vingt-huit centimètres.

patronus  » Ce n'est clairement pas un sortilège qu'on enseigne aux Etats-Unis, ni en Corée du Sud, où Jesse a fait la majorité de ses études. Il n'a donc jamais appris à en produire un.

épouvantard  » Mener une vie comme celle de Jesse amène bien des peurs et angoisses, qui ne sont rien comparées à son horreur monstrueuse, démentielle, physique, des vers - et il n'a jamais réussi à se sortir de la tête l'image de ces vers grouillant dans la poubelle de l'appartement familial, une fois où il ne s'en était pas occupé lui-même. Jesse sort tous les jours les poubelles, désormais.

particularité(s)  » But it sucks, a souvent dit Jesse à son père lorsqu'il était enfant, en voyant ses cheveux et ses extrémités se teinter de toutes les couleurs sous le coup de ses émotions. Mais comme avec tout, il n'a pas vraiment eu le choix que d'apprendre à contrôler les manifestations intempestives de sa métamorphomagie. A tel point qu'il en est presque même doué aujourd'hui, capable de garder l'apparence d'autrui sur de longues périodes - un avantage auprès de nombre de ses "clients", et lui permettant surtout de garder une distance avec certaines situations.

tw:prositution, crude and explicit language

Living that street life  » En opposition à la vie confortable et à l’éducation plus que correcte que lui offrait son père, Jesse a toujours fantasmé un mode de vie qui ne lui appartenait pas. Il était ce gamin de classe moyenne attiré par les fréquentations les plus questionnables, peu importe où il passait ; pourquoi apprendre à touiller des potions dans un chaudron quand il pouvait traîner dehors avec ses amis, enchaîner les petits délits, vivre de rush d’adrénaline et embrasser cette sensation factice d’être libre comme l’air ? Jesse avait tout à portée de main, il lui suffisait de la tendre pour cueillir un avenir sans embûche. Et il a tout envoyé balader pour, sans le savoir, épouser cette vie fantasmée de loin pendant toute son adolescence. Incroyable, que la misère ne lui paraisse plus aussi radieuse, maintenant qu’il trime pour subvenir aux besoins d’une famille trop nombreuse pour les épaules d’un Jesse au début de sa vingtaine. Il n’y pense plus vraiment, à cette vie qu’il aurait dû saisir, offerte sur un plateau d’argent par son père - it is what it is, et l’idée d’abandonner ses demi frères et soeurs à la négligence de leur mère n’est même pas une idée qu’il effleure. Les regrets ne sont qu’un poids en plus, qui se mêle aux autres, et qu’il ne sent qu’à peine de toute façon.

Street lights  » Plus you’re a changeling, aren’t you? You know you could make a shit ton of money? Jesse a longuement observé les pantalons et vestes repris à de multiples endroits de sa petite sœur, avant d’accepter la proposition suggérée au détour d’une conversation par un visage familier, croisé régulièrement au POOR. Tout argent était (et est) bon à prendre. Il ne s’agissait que de passer des soirées en compagnie de sorciers prêts à dépenser de coquettes sommes pour prétendre être en présence de quelqu’un d’autre que Jesse - un petit vieux voulant dîner aux chandelles avec sa femme décédée, un père ravi de pouvoir hurler au visage de son fils parti rejoindre la résistance, un raté esseulé rêvant d’avoir un tête à tête avec une star des ondes cristal, un ex fraîchement jeté excité à l’idée de rendre jalouse celle ayant brisé son coeur en se montrant aux côtés d’une créature de rêve. Ce n’était que cela - au début, du moins. It’s good money. Et Jesse n’est motivé que par cela, peu importent les risques et cette envie de s’arracher la peau à la pierre ponce à quelques occasions, quand il rentre de chez certains de ses clients. Il ne s’agit que d’un job, parmi tant d’autres ; un job qui rapporte plus que d’autres, cependant, et vers lequel il se tourne dès que possible.

Notebook  » Pads for Tess and Abi / Milk / Bacon / Socks for Austin / Veggies ffs / Garb bag / (...) “Fluxweed”. What the fuck is fluxweed ? ask K later. (...) Dessin de Kyung à son bureau (...) Dessin de la salle d’attente du POOR (...) 303 Deansgate, Potter’s End + Thema Shacklebolt. Got no idea who tf Thema S is (...) Drop by Cal’s Sunday (...) Dessin du chat de Cal. Weird ass cat (...) 39 Elmdale Rd, Coseley, Bilston + just me. god I hate it when it’s just me. (...) Croquis de Kyung (...) and how am I 23 already? And at the same time, how am I not actually 45? (...) Brouillon d’une lettre pour Dad, raturée (...) ”I don’t care you’re a veela, I’m gonna fuck the hybrid out of you.” - random dude. people can be intense man. (...) today’s todo: water K plants / write to Alicia / water K plants / water K plants / Jesse do it (...) Notes illisibles (...) Out of cigarettes (...) 68 Heaton Rd, Newcastle + photo d'une femme blonde, la trentaine, en robe noire. ok I vibe with her. (...) Dessin de Kyung assis sur le lit (...) I had one of those dreams again last night, and it always feels weird waking up next to Kay afterwards. sometimes I feel like I'm living the biggest lie with him, with myself. then I remember it's probably for the best. I dont know. (...)

9 mai 1984 » Mom et Dad ne sont déjà plus ensemble, et Mum a déjà un nouveau petit copain - il appelle Jesse ”le petit bâtard” quand il vient au monde. Mum s’en fiche, elle le trouve parfait, ce petit bâtard, avec la racine des cheveux qui change de couleur quand elle le tient dans les bras. Elle n’a aucune intention de le prêter à Dad.

1985 » Caliban naît, et Mom ne sait plus vraiment où donner de la tête. Alors Dad en profite pour tenter de récupérer la garde de Jesse.

1987 » Dad gagne enfin gain de cause, et s’envole avec Jesse pour les Etats-Unis - il s’agit d’ailleurs de son premier souvenir, la sensation étourdissante du voyage en portoloin et la main de Dad dans la sienne.

1991 » Jesse rencontre sa petite sœur, Abigail, pendant les grandes vacances ; elle ne fait pas grand chose. Cal ne parle pas beaucoup. Il aime bien être chez Mum, et il aime beaucoup Mum, mais il s’ennuie un peu. Mais il ne peut rien dire - la dernière fois qu’il a dit quelque chose, Mum a pleuré. Alors il ne dit rien, et s'ennuie un peu.

1992 » La bataille continue, semble-t-il, entre Mom et Dad ; Jesse est à l’écart de ces joutes légales, mais il en reste la pièce maîtresse. Et il le ressent par tous les pores de sa peau, quand Dad lui dit de faire attention à lui quand il le dépose chez Mum, ou quand Mum lui demande d’aller se cacher dans un placard lorsque Dad vient le récupérer chez elle. Jay a huit ans, quand il réalise que ce n’est pas très drôle de se cacher dans un placard, d’entendre Mum pleurer, Dad crier, puis Dad l’en sortir en le tirant par la main et en transplanant vers la gare aux portoloins.

1995-97 » Hogwarts l’impressionne un peu, au début. ”It’s just for this year, don’t get used to it, son. I’ll come back to get you.” Mais Dad ne revient pas le chercher à la fin de la première année, alors Jesse enquille sur une deuxième, et il commence déjà à aller contre les recommandations de son père : il commence à s’y faire, malgré tout. Il aime cette vie, qui devient la sienne ; plus personne à l’école ne lui demande pourquoi il a un accent américain, il aime porter les couleurs des Gryffindor, et il aime rentrer chez Mum pendant les vacances et certains week-end, passer du temps avec ses petits frères et sœurs. Et surtout, il aime cette vie si différente de celle qu’il a avec Dad. Jamais Mum ne l’empêche de sortir, elle, jamais Mum le coupe de cette impression d’être libre, ou ne lui demande de travailler sur ses rendus pour la rentrée. Il voit bien que Mum est différente, qu’il y a des jours, pendant les vacances, où elle ne rentre pas, et d’autres où elle le serre si fort contre elle qu’il a l’impression que ses os vont se broyer. Mais Jesse aime préparer des pâtes pour ses jeunes frères et soeurs, puis sortir rejoindre ses copains du quartier, jusque tard dans la nuit. Il a l’impression d’être un adulte à treize ans, d’être libre, de faire strictement ce qu’il veut - et c’est tout ce qu’il retiendra de ces deux ans à vivre entre Hogwarts et chez Mum.

1997-1999 » Jesse est furieux. A tel point que pendant ses premiers mois à Phobay, ses cheveux et ses joues sont constamment d’un rouge vif attirant les regards ; et Dad a beau lui expliquer que c’était la meilleure chose à faire, qu’il aura une meilleure vie avec lui, qu’il comprendra quand il sera plus grand, Jesse ne veut rien entendre. Il cherche un ersatz de cette vie laissée au Royaume-Uni, maladroitement, comme le jeune adolescent qu’il est, se débattant dans le vide. Il s’acclimate à ce retour brusque aux Etats-Unis en se désintéressant de ses cours et en collectionnant les fréquentations douteuses - tout pour rendre fou Dad, qui ne perd pas patience, et serre progressivement la vis. Mais aucune punition n’est jamais suffisante pour empêcher Jesse de sortir par la fenêtre de sa chambre et rejoindre sa petite bande de drop out, ce qu’il s’apprête dangereusement à devenir lui-même.

1999 » Ce coup-là, Jay ne l’avait pas vu venir. Dad l’embarque en plein milieu de l’année scolaire à Busan (oui, Busan, en Corée) - pour son travail, lui explique-t-il, mais l’adolescent ne peut se défaire de l’idée qu’il a simplement cherché à l’arracher de sa vie et de ses amis. Sans compter que, par il ne sait trop quel miracle, il se retrouve dans une école au nom incroyablement pompeux : la GEMS, pour Global Elite Magic School (oui, lui, qualifié d’élite). Et ce qui le sauve probablement d’une nouvelle descente dans les tréfonds de sa frustration d’être trimballé d’un coin du monde à l’autre depuis aussi longtemps qu’il s’en souvient, est sa rencontre avec Kyung-Tae. ”That’s some titanium balls, man, I’ll give you that.” Jay est admiratif de sa tentative (presque réussie) de tromper une administration de l’école pour voler l’identité et la scolarité d’un autre étudiant. Clairement, Jesse ne joue pas dans la même cour que celui qu’il appelle Kay, avec sa simple envie de rébellion qui se traduit uniquement par des petits délits insignifiants et des résultats déplorables à l’école. Difficile à dire si c’est cette admiration mesurée, ou cette impression qu’ils se comprennent on another level qui fera que Jay ne quittera pas les semelles de Kay pendant ses deux ans en Corée.

2001 » (...) As expected, Ilvermorny sucks. I still can’t believe I don’t get to hang out with you everyday anymore. I’m thinking more and more about moving back to South Korea after graduating, or going back to my Mom’s near London. I could get a job there, start my life over and actually do what I want with my paycheck. My Dad says it’s the worst idea I ever had, you know the drill. But I’ll be 18 next year, so it’s not like he’ll have a say in it. (...)

2002 » (...) Sorry about my last letter, I was going through it. But everything’s fine, I found a way to make good money, on top of my missions with the POOR. I’ve got all this under control - well except for Cal, I don’t think there’s much I can do at this point, he’s really going to move out, but I’ll just find a way to manage this too. Anyway, what about you? (...)

2004 » Il était beaucoup plus simple de dissimuler la réalité de sa nouvelle existence par écrit. Jamais Jesse n’a fait mention explicitement dans ses lettres à Kyung des crises de Tess (qui a arrêté d’être Mom depuis quelques temps), de la pression qu’elle lui met pour subvenir aux besoins de ses plus jeunes frères et soeurs, de la charge mentale lourde de s’occuper de ses cadets et de l’appartement souvent insalubres et toujours bruyant qu’ils occupent, qu’il regrette la plupart du temps d’être allé au Royaume-Uni plutôt qu’en Corée du Sud, ou de tout simplement ne pas être resté avec son père, qu’il jalouse désormais ceux qui ont la possibilité de faire des études supérieures, qu’il troquerait volontiers cette trop grande liberté dont il a toujours rêvé contre un semblant de cadre, qu’il se sent plutôt enfermé, dans ce pays à la politique qui l’effraie, dangereuse et létale pour les gens comme lui, qu’il risque gros à apporter un soutien discret et ponctuel à la résistance. Comment il se fait de l’argent, également, il n’en a jamais réellement parlé. Et maintenant que Kyung est là, devant ses pupilles qui se teintent presque imperceptiblement d’une lueur mauve en l’apercevant pour la première fois depuis des années, Jesse ne voit plus comment il pourrait continuer à dissimuler ce qu’il est vraiment advenu de sa vie. Et il n’en a plus vraiment envie.

2006 » ”Thank you, thank you, thank you. − Don’t thank me, I’ll always be here for you. − I know.” Jay s’en fiche que Kay l’ait vu comme ça, qu’il ait dû faire appel à lui, un recours qu’il n’a jamais utilisé auparavant, peu importe les merdes dans lesquelles il a pu se retrouver par le passé. Ce soir était différent. Et Kay est venu. Et Kay le tient dans ses bras, l'accueille contre lui, le rassure, le laisse reprendre ses esprits et se calmer contre sa chaleur. Jamais Jesse n’a connu cela, ce qu’ils ont avec Kay, cette sécurité et stabilité qu’il lui apporte. Et il lui est égal, que ce ne soit que cela - c’est plus que ce qu’il n’a jamais eu. ”Never go. − I won’t, promise.”

2007 » (...) Please, don’t worry about me. I promise everything’s alright here. I’ve got a good and clean job, making a life for myself, you know? (...) Things are not as bad as you might think down here. I’m safe. (...) I miss you, Dad.