BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 Just the two of us and no sheet

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Elle aurait certainement préféré qu'il lui propose un whisky ou de la bièraubeurre, mais Bérénice s'abstient de commenter, répondant juste « jus de citrouille » du bout des lèvres. Après tout, les sorciers cachant encore quelques bouteilles d'alcool restent rares, et en tant qu'inspecteur, il a d'autant plus intérêt à être prudent en la matière.

La française lève les yeux au ciel à sa réponse, n'ayant pas besoin de feindre son agacement. Il a parfois l'attitude d'un gamin sans cervelle, et si cela lui offre un répit de tous ces sorciers au sérieux imperturbable, Joseph frôle le je-m'en-foutisme. Peut-être pense-t-il se donner un genre - personne n'est aussi nonchalant au naturel, à moins d'être indifférent à tout, et il ne l'est assurément pas.

Le naïf pense l'acheter avec des compliments. Elle force un sourire crispé, secouant doucement la tête. Le contact sur son poignet la surprend un bref instant. Elle pensait vraiment qu'il n'oserait plus la toucher, malgré toutes ses belles paroles. Elle finit par venir poser sa propre main par dessus la sienne, le regardant avec gravité.

« Tu ne comprends pas. En vérité, je me fiche que ça se sache... Ma réputation et la colère de ma famille sont bien le dernier de mes soucis. Je t'avais demandé de ne pas en parler pour éviter d'attirer l'attention. »

Elle tord la vérité pour en faire ce qui l'arrange. Bien sûr qu'elle tient à sa réputation. Un petit mensonge de rien du tout, facile à avaler. Elle n'a après tout ni les grands airs de certains sang-purs, ni prononcé le moindre propos haineux pour les mêlés - du moins, pas devant lui.

« Mais maintenant... c'est une autre histoire. Rares sont ceux au courant, pour la métamorphomagie. Et cela convient très bien à mes supérieurs. Je ne sais pas jusqu'où ils iraient pour me garder à leur botte. »

Laissant son bras posé sur la table, elle lâche la main de Joseph et vient relever la manche de sa chemise, exposant l'abominable tatouage.

Encore aujourd'hui, il lui arrive d'être envahie par un sentiment de dégoût à la vue de la Marque. Quand ils la lui avaient donné, elle avait eut le plus grand mal à cacher ses véritables émotions. Il arrive d'ailleurs que ses nuits soient peuplées d'une terreur légitime : pourrait-elle un jour s'en débarrasser ? Suite à la chute du gouvernement, serait-elle encore enchaînée à ce monstre ? Et s'il ne tombait jamais, devrait-elle se couper le bras pour espérer recouvrir un semblant de liberté, une vraie vie ?

Après de longues secondes à fixer le serpent et la tête de mort, elle relève enfin les yeux.

« Joseph... Comment tu peux me trouver belle, avec cette chose sous la peau ? »

Dans ses mots et le ton frissonnant de sa voix, il pourrait peut-être percevoir cette haine d'elle-même qu'elle enferme le plus souvent à double tour. Le personnage inventé par Bérénice est esclave des mangemorts, forcée à mettre son don à leur service - sous peine de quoi ? La mort, l'enfermement, Gracefield ? La torture de ses proches ? Les versions possibles sont nombreuses, faciles à croire bien qu'erronées. La culpabilité et le dégoût, en revanche, sont réels - mais elle a de bonnes raison de les garder enfouis.

Un jour ou l'autre, cette haine tentera de la détruire pour de bon.

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Just the two of us
@Bérénice Harcourt | juillet 2007


Sa peau était chaude sous ses doigts glacés ; il esquissa un fin sourire lorsqu’elle couvrit sa main de la sienne, continua de caresser son poignet de son pouce alors qu’il détaillait l’air mortellement sérieux qu’elle arborait. « Tu ne comprends pas. En vérité, je me fiche que ça se sache... Ma réputation et la colère de ma famille sont bien le dernier de mes soucis. Je t'avais demandé de ne pas en parler pour éviter d'attirer l'attention. » Jo fronça les sourcils, tentant de saisir la nuance entre ne pas attirer l’attention et vouloir garder quelque chose secret. « Draw attention on what ? » demanda-t-il. Peut-être la métamorphomagie, peut-être autre chose, il avait toujours trouvé Bérénice mystérieuse, c’était même probablement une des choses qui la rendaient si attirante.

« Mais maintenant... c'est une autre histoire. Rares sont ceux au courant, pour la métamorphomagie. Et cela convient très bien à mes supérieurs. Je ne sais pas jusqu'où ils iraient pour me garder à leur botte. » Jo tiqua un peu à l’appellation – ses supérieurs, c’était une drôle de manière de se référer aux mangemorts avec qui elle collaborait, mais pourquoi pas, il n’était de toute façon pas familier avec les termes du jargon. « Would you stop working for them, I mean, if you could ? » demanda-t-il, yeux rivés à ceux de la française. Il espérait sincèrement que c’était le cas : c’était plus facile d’accepter qu’il s’était attaché à quelqu’un qui n’était pas aussi sombre qu’il y paraissait plutôt d’assumer qu’elle était peut-être exactement ce qu’il semblait. Pas qu’il ait un jour réussi à se dire que Bérénice était probablement bien plus dangereuse qu’il n’y paraissait, mais au fond, il savait que c’était le cas.

Il récupéra sa main lorsqu’elle écarta la sienne, iris déviant vers le tatouage qu’elle découvrait avant qu’il ne détourne un instant le regard. Ce n’était pas une surprise, il avait déjà vu la marque qui ornait sur le bras de Bérénice ; ce qu’elle représentait le rendait malade, mais pas la fille qui la portait.

« Joseph... Comment tu peux me trouver belle, avec cette chose sous la peau ? » La question le prit de court, notamment parce que ce n’était pas le genre de choses qu’il se demandait (il trouvait beaucoup de monde beau, le pire des cons pouvait être beau et pour autant rester con, ce n’était pas un problème) aussi croisa-t-il le regard de Bérénice et resta silencieux un instant alors que le ton de sa voix ravivait son impulsion à tendre la main vers elle. « I don’t look at it ? » hasarda-t-il. C’était la seule réponse qui lui venait, parce que c’était forcément une question piège non ? Quoiqu’il en soit, elle le mettait mal à l’aise. « Just kidding, » se rattrapa-t-il après un temps de battement où une brève réflexion lui apprit qu’il fallait trouver mieux que ça. Le mince sourire qu'il avait affiché s'envola aussitôt au profit d'un air plus grave en miroir à celui de la brune. « It’s just a tattoo you know, it doesn’t really define you, » accent mis sur le really ; la marque c’était comme un diplôme, l’avoir c’était avoir démontré ses qualités, les qualités recherchées par les mangemorts étaient loin de la définition que Jo et beaucoup d’autres se faisaient du mot, néanmoins, il ne tenait pas à enfoncer Bérénice. Peut-être qu’elle regrettait, peut-être qu’elle survivait comme il le faisait, il était bien placé pour savoir qu’il pouvait y avoir un monde entre ce qu’on montrait de soi et ce qu’on ressentait vraiment.
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Il ne semble pas comprendre. Les mots, les explications, les émotions de Bérénice lui glissent dessus sans affecter l’attitude indolente lui servant de défense. La française commence vraiment à s'agacer, sa patience mise à rude épreuve par ses questions. Elle devrait pourtant s'en réjouir : plus il l'interrogerait, plus elle aurait l'occasion de renforcer sa position et de le convaincre de sa sincérité.

Si elle est n'est guère surprise de le voir détourner les yeux, la sensation n'en est pas moins désagréable. Ils sont rares, ceux à dont elle est assez proches pour se soucier du regard qu'ils portent sur sa Marque ; plus rares encore à vraiment réprouver. Joseph est peut-être le seul, en vérité.

Heureusement, elle ne se soucie pas vraiment de ce qu'il pense... Mais pour se rappeler de ce détail, elle doit se secouer en son fort intérieur, le regard désapprobateur d'Emile faisant office d'alarme pour son esprit légèrement embrouillé. En prime d'être un petit con l'ayant suivi, Joseph travaille au Ministère et sa loyauté (ou son manque de loyauté) n'est peut-être pas aussi tranchée qu'il veut le faire paraître. Et même dans le cas contraire, s'il ne présentait aucun intérêt stratégique, pourquoi perdrait-elle son temps et son énergie dans son lit ?

Après une énième tentative d'humour douteux, et alors qu'elle avec des airs de dragon sur le point de cracher du feu, il retrouve un peu de sérieux et lui donne une vraie réponse. Ou du moins, une réponse facile à entendre, pour ne pas dire carrément lâche.

D'un geste hatif, elle fait disparaître à nouveau la Marque sous sa manche.

« J'imagine que tu as raison, répond-elle sèchement. Qu'espérait-elle vraiment entendre de plus ? Elle laisse les secondes de silence s'écouler, yeux baisés - mais finit par s'adoucir un peu avant de répondre à ses interrogations. Je ne voulais pas attirer l'attention sur toi, pour... une multitude de raisons. Et oui, j'y mettrais un terme si je pouvais. Je n'aurais même pas commencé en premier lieu. Mais je n'ai pas envie de passer tout le reste de mon existence cachée ou à courir pour ma vie, et encore moins d'impliquer ma famille là dedans. Je devais obtenir leur confiance, et je dois la garder, ou ils me considéreront comme une menace plus que comme un outil utile. »

Bérénice se tait soudain et porte ses mains à ses tempes dans un geste d'épuisement, comme si toute cette conversation suffisait à lui tirer tout ce qu'il lui reste d'énergie après une journée de travail.

« J'en ai... un peu trop dit. Je devrais y aller, avant que ma bouche continue de s'agiter bêtement. Je n'ai pas envie de me battre, pas envie de jeter de sortilège d'oubli, alors si tu es prêt à prendre tous ces risques... Restons-en là. »

Joignant le geste à la parole, elle se lève avec hésitation. Bras croisés et le dos raide, elle laisse traîner un regard anxieux sur Joseph.

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@Bérénice Harcourt | juillet 2007


De longues minutes qu’il était sur la corde raide et Bérénice ne faisait rien pour arranger la situation, ses questions toujours plus pointues faisaient à Jo l’impression qu’il s’enfonçait dans des sables mouvants sans rien avoir à quoi se retenir autour, parce que la situation était critique, il lui fallait à tout prix chasser de la tête de la brune l’idée qu’un sort d’oubli était nécessaire. S’il n’y parvenait pas, il n’aurait plus qu’à lui fermer complètement son esprit, ce qui ne lui donnerait qu’une preuve supplémentaire qu’il avait des choses à cacher.

« J'imagine que tu as raison. » Il entendit au ton qu’elle n’était pas convaincue, se mordilla l’intérieur de la joue nerveusement en l’observant. Elle semblait tout de même s’apaiser, c’était bon signe, ou pas (ne jamais sous-estimer la vitesse à laquelle une femme repartait au quart de tour) aussi garda-t-il son regard rivé au sien en attendant qu’elle ajoute quelque chose. « Je ne voulais pas attirer l'attention sur toi, pour... une multitude de raisons. Et oui, j'y mettrais un terme si je pouvais. Je n'aurais même pas commencé en premier lieu. Mais je n'ai pas envie de passer tout le reste de mon existence cachée ou à courir pour ma vie, et encore moins d'impliquer ma famille là dedans. Je devais obtenir leur confiance, et je dois la garder, ou ils me considéreront comme une menace plus que comme un outil utile. » Sur lui ? Il avait haussé les sourcils en court de route, lueur interrogatrice dans les yeux. Il finit par chasser les questions pour se concentrer sur le reste : elle regrettait, elle n’était donc pas une mauvaise personne, tout le monde faisait des erreurs. « Je comprends, » dit-il alors, mine de rien franchement rassuré par la nouvelle.

Bérénice était différente des autres à ses yeux, il tenait à elle, ou du moins à l’idée qu’il avait d’elle, et il avait envie de la protéger quand bien même ça paraissait parfois fort peu utile. Elle porta ses mains à ses tempes, il afficha une mine vaguement inquiète. « You okay ? » Dans le doute, il poussa son verre à peine entamé vers elle. « Told you, you're safe with me, I’m not gonna tell anybody about your gift or anything, » assura-t-il, cherchant à croiser son regard. Peut-être qu’il faisait preuve de trop d’empathie à l’égard de quelque qui ne le méritait pas ni n’en avait besoin, mais il se mettait à sa place, s’appuyant sur la facette la plus douce qu’il avait vu de sa personnalité pour s’imaginer travailler vraiment pour le Seigneur des Ténèbres. Jo ne tuait pas, du moins, s’il participait aux arrestations donc en partie à la mort, disparition, quoique ce soit qui arrivait aux prisonniers, ce n’était jamais de sa main, or pour Bérénice, il imaginait que c’était le cas.

« J'en ai... un peu trop dit. Je devrais y aller, avant que ma bouche continue de s'agiter bêtement. Je n'ai pas envie de me battre, pas envie de jeter de sortilège d'oubli, alors si tu es prêt à prendre tous ces risques... Restons-en là. » Il se leva en miroir à son mouvement, ne sachant trop que faire, vaguement mal à l’aise puisqu’elle le regardait donc attendait quelque chose. Il était tactile, de fait, l’invasion de l’espace vital d’autrui était sa réponse à beaucoup de situations, il franchit donc la distance qui le séparait de Bérénice. « Can we meet again, later ? » Doigts croisés pour qu’elle accepte, ok il avait merdé en se faisant choper en pleine filature, même que s’il avait su qu’elle avait du flaire, il aurait redoublé de discrétion, parce que définitivement, il ne  voulait pas la perdre.
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