BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

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 (NARCIDE) La Chasse Sauvage

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MessageSujet: (NARCIDE) La Chasse Sauvage   (NARCIDE) La Chasse Sauvage EmptySam 6 Mar - 19:10
tw général : violence animale

la chasse sauvage
Manoir Black | Début juillet 2007
Les chimères étaient de sortie. C’était un rassemblement de cliquetis, de bruits sourds, de bruissement de fourrure et autres joyeusetés d’objets et d’animaux qui occupaient le hall du Manoir Black en ce charmant jour d’été. Narcissa, cette après-midi-là, après un charmant petit déjeuner avec son amie Dana, se préparait à partir en chasse.
Autour d’elle il y avait un serpent rougeoyant qui réchauffait diablement la pièce déjà peu fraiche. L’hermine métallique dont elle connaissait les dangers pour l’avoir affrontée dans une crise d’autorité, capable de s’étendre et de s’étirer comme une chaîne, elle restait magnifique dans son métal blanc qui rappelait la fourrure initiale de l’animal. Il y avait bien sûr le molosse pisteur, élément clef de leur expédition, qui se gardait bien du serpent à l’intérieur enflammé car il était fait de ces bois pour baguette que Narcissa avait acheté en masse à un prix exorbitant, qu’elle avait ensuite sculpté et ramené à la vie à l’aide du cœur, du nez et des yeux d’une pauvre bête qu’elle avait disséquée. Sur son épaule, enfin, un rapace enfonçait ses serres dans sa veste, compensée pour l’occasion. Fait de marbre, il était incroyablement lourd, notamment parce qu’il était capable de s’agrandir et de s’étendre, ses ailes prenant les dimensions nécessaires pour protéger sa maîtresse de tous les dangers.
C’était que Narcissa était, et tout le monde le savait, une sorcière de salon. En reconversion, certes, depuis plusieurs années maintenant, mais qui s’approchait de plus en plus de tous ces dangers qui autrefois la terrifiait. La mort devenait une amie plus tendre avec les années, et de l’avoir traversée une fois à la naissance, elle se sentait étrangement à la fois protégée du décès et appelée par le risque qui lui ferait retrouver la terre quasiment foulée. C’était Rigel qui l’appelait, rêvait-elle parfois.
Elle n’en était cependant pas encore à l’idée de mener d’elle-même ses combats et, surtout, sa chasse. Ses créatures chimériques avaient été créées, sous ordre du Lord, pour pister, retrouver, tuer leurs opposants. Elle pouvait bien les sortir pour une promenade avant de les remettre à leur commanditaire !
Entre ses mains, elle manipulait de ses longs doigts gantés de cuir la vulgaire chaussure qui allait, très bientôt, l’emmener près de sa cible. Une cible de choix, une cible que, cette fois-ci, elle ne voulait pas payer mais bien traquer elle-même. Elle avait, dans un petit sac (sans fond), précieusement préparé tous ses outils alchimiques. L’œuvre serait faite sur place, sur le lieu de la chasse, sans transition et la chimère n’en serait que plus fidèle qu’elle mourrait et reviendrait à la vie avec la crainte de sa future maîtresse dans le cœur.
Elle rêvassait de ces projets lorsque, soudainement, Claude Malfoy fit irruption dans le Hall.

Au sourire ravi qui garnit aussitôt le visage de Narcissa, on aurait pu s’imaginer que son ancienne belle-cousine soit l’une des dernières personnes qu’elle souhaitait voir ce jour. Encore moins lorsqu’elle s’exclama :
Claude ! Quelle charmante surprise.
Les chimères levèrent toutes le nez et suivirent le mouvement de leur maîtresse se dirigeant vers l’invité. Le rapace ne bougea pas de l’épaule alors qu’elle se pencha en avant pour lui déposer deux bises sur les joues, bien sûr sans contact, avant de se décaler légèrement pour pas qu’elle ne se prenne de coup de la bête.
Claude s’invitait souvent chez elle. Le manoir la reconnaissait comme une invité récurrente et, Narcissa le craignait, comme une sorte de potentielle autorité. Comme s’il savait qu’il pourrait revenir à cette femme un jour. Comme s’il savait que, malgré ses réticences, elle avait une sorte d’autorité sur elle.
Narcissa détestait l’influence qu’elle sentait Claude avoir sur elle. Le regard qu’elle lui laissait avoir sur sa vie, les confidences qu’elle lui faisait et l’importance qu’elle portait à son jugement. Cette habitude de jeune femme mariée se retrouvait après la séparation, s’amplifiait même, comme si quelque part la magie de Narcissa lui demandait sa dose de Malfoy, lui demandait de garder le lien avec cette famille qui lui avait tant pris (et pourtant tant donné).
Surtout, Narcissa ne voulait pas la voir car cette chère Claude n’aurait certainement pas approuvé la direction de ses dernières retrouvailles avec Lucius. Et Claude apprenait trop vite trop de choses sur Narcissa, qu’elle ne souhaitait véritablement pas lâcher ce jour-là. Elle ne voulait être ni jugée, ni connue, et cela faisait donc plusieurs semaines qu’elle l’évitait comme elle le pouvait… Jusqu’à maintenant.
Je suis vraiment navrée, chère amie, j’aurais vraiment adoré pouvoir prendre le thé avec toi mais j’ai malheureusement un rendez-vous urgent.
Elle avisa même de sa petite montre à gousset, attachée à une fine chaîne à sa poitrine, comme pour s’assurer qu’elle n’était pas en retard au Portoloin qu’elle tenait pourtant entre ses mains.
Une histoire grotesque de chasse pour une expérimentation, tu sais comme je suis. Il me faut toujours le plus rare.
Et de se permettre un petit rire, mi-amusé mi-navré, en espérant que la description suffise à cette chère et tendre Claude pour qu’elle tourne les talons.


Dernière édition par Narcissa Black le Sam 20 Mar - 11:32, édité 2 fois
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Ces derniers temps, Claude se rend de plus en plus souvent chez Narcissa. Les raisons sont variées, complexes, superfétatoires. Qu'importe pourquoi elle s'immisce si volontiers dans l'existence de celle qui fut sa cousine : elle seule peut comprendre toutes les ramifications de son geste et la plupart du temps, elle ne se risque pas sur le territoire de l'introspection, dont elle ne sait que trop qu'il est pénible et rarement fructueux. Manipulation, influence, patrimoine, attirance, emprise : tout ça n'est finalement qu'une pulsion primaire de domination par l'une ou l'autre des méthodes. Narcissa n'a pas le loisir d'oublier son existence. C'est tout ce qui compte.
Claude ne s'encombre généralement pas de prétextes ou d'excuses. Elle est riche, elle est belle, elle est puissante, autant de passe-droits pour faire ce qui lui chante, quand ça lui chante, comme ça lui chante. Et aujourd'hui, ce qui lui chante implique d'aller jouer un peu avec les nerfs de la très chère Narcissa Black.

Le sourire carmin peint sur les lèvres de Claude se fige en voyant l'attirail de sa cousine (ex cousine, en réalité ; les habitudes mentales ont cependant la vie dure). Ce ne sont pas tant les chimères, auxquelles elle ne prête plus qu'une attention dilettante à force de les voir au manoir Black, que cette impression distincte que Narcissa – douce, délicate, stupide Narcissa – se tient prête à partir en chasse. De toutes les images que Claude aurait pu se faire d'elle, celle d'une féroce chasseresse ne vient certes pas la première. Narcissa est une sorcière de salon. Charmante, affable, élégante, certes pas de celles qu'on envoie quérir des monstres par elles-mêmes.
Quand les paroles de Narcissa confirment son impression, Claude se contente de hausser un sourcil. Une chasse pour une expérimentation. Voilà autre chose. Il lui semblait pourtant que jusqu'alors, Narcissa se contentait d'acheter les créatures nécessaires à ses chimères, sans s'encombrer de prendre de tels risques. À croire qu'en s'offrant une personnalité, la belle a choisi de la garnir de témérité.
« Une chasse, Narcissa ? Tu vas te faire tuer, » sourit simplement Claude en allumant sa pipe. Il n'y a ni animosité ni inquiétude dans sa voix. Ce n'est qu'un constat de l'évidence la plus criante. Et si jamais la prophétie venait à s'accomplir, ma foi – Claude n'en éprouverait ni chagrin, ni joie. Comme toujours. « A moins, bien sûr, que tu n'aies décidé de t'en prendre à un boursouf. »
La connaissant, c'est peu probable.
Merlin. Claude connaît Narcissa Black, maintenant. Mais où va le monde ?

Narcissa a de la chance, au milieu de cette scène incongrue. Distraite par l'annonce de cette chasse, Claude ne pense pas à sonder son esprit à la recherche des dernières informations pertinentes. Ou peut-être est-ce Claude qui a de la chance de ne pas s'infliger l'image de Narcissa et Lucius en pleines retrouvailles enflammées.

« Enfin, si tu tiens absolument à partir chasser, permets que je t'accompagne, » continue Claude avec indolence. Comme si Narcissa avait vraiment le choix. « Deux baguettes valent mieux qu'une. » Et si Claude a aux yeux du monde l'image d'une sorcière de canapé, ce n'est pas tout à fait la vérité, bien que ses aventures remontent maintenant à quelques années. Peut-être que ça lui manque, au fond. Peut-être qu'elle aimait bien plus la vie de terroriste aventurière que celle de dame de la bonne société. Ou peut-être que, comme tout le reste, ceci lui est complètement indifférent. « Permets-moi juste de me changer, » susurre-t-elle. Une formalité. Un coup de baguette pour transfigurer une jupe en pantalon, des talons aiguilles en bottes hautes, une coiffure élaborée en chignon serré. Ce qu'on ne ferait pas pour une jolie femme.
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la chasse sauvage
Manoir Black | Début juillet 2007
Claude avait cette manière de faire remonter le temps à Narcissa, de lui parler comme si elles avaient de nouveau dix-neuf et vingt-deux ans et que leurs trois années d’écart créaient un fossé d’expérience qui mettait Claude en adulte et Narcissa en enfant. Tout comme, parfois, Narcissa devait rappeler sa jeunesse à Myrthild, elle avait l’impression de rajeunir lorsque, sans sourciller, sans même s’arrêter de sourire, Claude se permettait de la mépriser et de la rabaisser. Elle qui n’avait même pas la marque, quand Narcissa était au sein de l’Élite et de la Chambre.
Tout ira bien, ne t’inquiète pas pour moi, répondit-elle chaleureusement en sachant pourtant que Claude ne s’inquiétait pas un seul moment. Je serai bien accompagnée.
Et elle ne croyait pas si bien dire.
Parce qu’en plus de ses chimères, Narcissa gagna avec faux plaisir la charmante compagnie de son ancienne cousine. Un autre sourire éclaira son visage, qui fatiguerait bientôt de cette gymnastique forcée.
M’accompagner ? Tu es bien certaine, je ne vais vraiment pas m’en prendre à un boursouf, tu sais ?
Enfin, Claude, comme toujours, n’attendit ni son autorisation ni l’identité de l’animal chassé pour se préparer à partir.
Narcissa ignorait pourquoi elle continuait de l’accueillir chez elle. Pourquoi elle continuait de l’écouter, de la respecter, de la laisser envahir sa vie comme si elles s’appréciaient véritablement. Il y avait, tout de même, des limites à la nostalgie qu’elle pouvait ressentir pour la famille Malfoy, n’est-ce pas ? Non, visiblement non. Il fallait qu’elle se fasse envahir par la compagnie blonde et française, il fallait qu’elle les laisse revenir dans sa vie, d’abord Claude et maintenant Lucius. S’il y avait encore eu des Black, sûrement que cela ne se serait pas passée comme ça. Si Bellatrix n’avait pas eu la stupide idée de mourir. Si Andromeda n’avait pas fait sa petite enfant capricieuse. Si Sirius avait eu un peu de plomb dans la cervelle. Si l’un d’eux avait fait le moindre enfant qui pourrait relier Narcissa à sa famille de jeunesse. Mais non, plus personne. Plus que des français hautains qu’elle ne semblait pas capable d’envoyer paître.
Charmant changement, parfait pour une petite chasse en Écosse, complimenta-t-elle instinctivement, comme elle le faisait toujours pour ses amies. Et ainsi elle lui donnait même une idée de leur destination, que Claude n’avait pas voulu savoir avant leur départ.
Narcissa, elle, était en robe et bottes à talons, avait gardé sa coiffure soignée bien que courte, sa cape de fourrure. Ce n’était pas une tenue de soirée mais, clairement, on ne la verrait ni en pantalon ni en chaussure plate tant qu’elle serait en vie.
Si tu veux bien saisir le Portoloin, nous allons partir, proposa-t-elle en s’approchant définitivement.
Sur la chaussure il y avait sa main, bientôt la griffe du rapace, la queue du serpent enroulée sur le talon, le nez du molosse et le front de l’hermine. Un charmant rassemblement qui, après quelques secondes gênantes d’immobilité, furent entraînés dans le tournoiement du Portoloin.

Le vent frais du bord de mer écossais vient rafraichir le visage de Narcissa alors que tout le monde lâchait la chaussure, qu’elle rangea dans son sac en regardant autour d’eux.
Nous avons l’air d’être au bon endroit, lâcha-t-elle en sortant une boussole magique, qu’elle vérifia rapidement avant d’instaurer le début de la marche. Il nous faudra juste rejoindre la mer pour que nous retrouvions sa trace. As-tu déjà entendu parler des Quintaped, chère amie ?
Si elle en avait au moins entendu des rumeurs, Claude allait vite comprendre qu’on n’allait pas se frotter à un boursouf. Avec de la chance, cela lui passerait l’envie de rester avec elle et lui ferait faire demi-tour aussi sec. Malheureusement, Narcissa commençait à un peu trop bien comprendre l’individu pour y croire véritablement.
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