TW drogues, manipulation toxique parce que paris est qqn de très chouette "Moi ? Tricher ? Ja-mais." Paris pourrait faire un commentaire, lever les yeux au ciel. Elle pourrait, elle en a très envie même, sent les mots s'accrocher au bout de sa langue, la remarque piquante qui sortirait si facilement. Tricher ? Tu ne fais que ça. Et ça ne serait même pas un reproche, loin de là. Dans le monde de Paris, il n'y a pas de jeu sans triche. C'est son mode de vie, sa spécialité, la seule chose sur laquelle elle a toujours pu se reposer - rebattre les cartes pour les redistribuer comme elle l'entend. Et ça l'amuse que Lucrèce y joue avec elle. Leur relation n'aurait pas tenu plus de quelques heures sans cela. Mais elle n'a pas envie de s'embêter avec des paroles inutiles, préfère la dévorer du regard et la diriger comme elle le souhaite, faire d'elle ce qu'elle veut, continuer à mener la danse, le jeu.

Paris est gourmande, oui, mais visiblement, Lucrèce l'est tout autant. "Pas exactement," elle répond à la question de Paris, ses bras se nouant autour de son cou, et dès que ses yeux se posent sur ses lèvres, Paris ne peut retenir son sourire presque carnassier. Pas exactement, non. Quelque part, c'est bon de savoir que le spitfire n'est pas la seule chose qu'elle est venue chercher. Etre voulue, être désirée est une drogue en elle-même pour Paris, quelque chose dont elle ne pourrait pas se passer. Et être voulue par Lucrèce, ça a une saveur particulière. "Mais oui, il paraît que j'ai un certain talent en la matière. C'est comme ça qu'on m'aime, non ?"

Le sourire de Paris n'en devient que plus sanguin. C'est une phrase dangereuse qu'elle vient de prononcer et elle le sait. Paris le voit dans ses yeux qui pétillent. L'amour. L'idée laisse un gout amer dans la bouche de Paris. Pour être honnête, elle préfère ne pas y penser. Pas à l'amour qu'elle pourrait avoir pour Lucrèce, ni à l'amour que Lucrèce pourrait avoir pour elle, et encore moins à l'amour que quelqu'un d'autre pourrait avoir pour Lucrèce. Ce n'est pas la première fois que la sujet est abordé entre elle - effleuré, à peine mentionné, ou sous-entendu - et à chaque fois, Paris a toujours eu la même réaction. Un sourire fermé, une réponse courte, et une habile pirouette pour changer de sujet. Aujourd'hui n'est pas bien différent.

"Sûrement," elle répond, sans regarder Lucrèce dans les yeux, son regard se posant sur le collier qu'elle porte. Leurs corps sont toujours pressés l'un contre l'autre mais Paris a légèrement reculé son visage, voulant mettre un peu de distance entre elles après la prononciation du mot fatidique, sans non plus trop alerter Lucrèce. "Mais qu'en est-il de ce que je veux, moi ?" Elle lève une de ses mains pour venir caresser le pendentif qui repose sur son sternum, ses yeux se posant à nouveau sur ceux de Lucrèce. "Je mérite aussi un petit quelque chose, tu crois pas ?" Elle garde un air innocent, ses traits juvéniles gommés par les potions de Glamour qu'elle prenait avant rendant son jeu un tantinet crédible (puisque sans ça, pas sûr que quiconque y croit à la soit disante innocence de Paris).  "Un petit quelque chose", bien sûr, veut tout et rien dire; elle même ne sait pas exactement ce qu'elle demande, mais elle est curieuse de voir Lucrèce se plier en quatre pour satisfaire le moindre de ses caprices. Une danse ? Un baiser ? Son collier ?

Oui et plus encore.

TW drogues, amnésie liée à la consommation excessive (et forcée) de drogue et à un traumatisme, agression sexuelle (passée), prostitution, relation toxique La réaction de Lucrèce est immédiate et Paris lève la tête fièrement, comme un chat qui a attrapé une souris. Ses mots sont comme de la musique pour ses oreilles et elle ressent la même sensation que quand sa dose commence à faire effet. Elle se sent ivre, enivrée par les mots dévoués de sa partenaire qui finissent de pousser les bons boutons. "Dis-moi. Dis-moi, et je t'exaucerai. Demande ce que tu veux. Le collier, la nuit, le monde... Moi. N'importe quoi. Et ça sera à toi. Parce que tu vaux bien toutes les peines du monde."

Paris réduit alors en cendres l'espace qu'elle avait brièvement recréé pour noyer Lucrèce dans sa présence. Elle fait en sorte de réduire son monde à elle et rien qu'elle, pour que Lucrèce ne puisse jamais filer, lui échapper.

Lucrèce dépose deux baisers sur ses doigts puis place, presque stratégiquement, cette même main sur sa hanche et c'est la dernière chose dont Paris à besoin pour bondir. Ses doigts se referment autour du tissus de la belle robe de Lucrèce, appuyant fermement contre sa hanche pour la maintenir en place, exactement comme elle la veut, là où elle la veut. "Bonne réponse," Paris répond enfin, presque chantonnante, victorieuse. Son sourire retrouve sa forme affamée, laissant légèrement entrevoir ses canines. A la voir comme ça, il serait presque impossible de deviner que Paris est végétarienne.

Et alors, elle l'embrasse enfin. C'est brutal. Elle prend plus qu'elle ne donne, la dévore pratiquement parce que c'est comme ça qu'elle a appris, Paris, comme ça qu'elle a toujours fait. Elle n'a absolument aucun souvenir de son premier baiser bien sûr, se doute de quand il a eu lieu mais n'a jamais cherché à s'en rappeler - peut être qu'il est là, caché quelque part dans sa mémoire, juste à porté de main si elle le souhaite. Ceux d'après par contre, ceux qui sont venus quand elle fut libérée des Good Children pour se retrouver dans une sorte de prison, à Liverpool, elle en a une meilleure idée. C'étaient des baisers mécaniques, calculés, un moyen plutôt qu'une fin. Paris les donnait sans compter, à moitié consciente de ce qu'elle faisait, se pliant simplement aux désires de ses clients pour être voulue, appréciée, désirée - engrenée par l'opium qui lui brouillait l'esprit.

Avec Lucrèce, bien sûr - aussi cliché que ça puisse paraître - c'est différent. C'est pas pareil, qu'elle s'entête à répéter aux autres quand on lui souligne que même si Paris ne la considère pas comme sa copine, elle ne peut nier que Lucrèce bénéficie d'un traitement de faveur. Mais c'est pas pareil. Parce que Lucrèce n'est pas comme ses autres clients. Elle est spéciale. Lucrèce représente énormément de choses aux yeux de Paris - la beauté, le succès, l'élite, un monde qu'une Dog comme elle ne peut qu'entrevoir, observer de loin, à peine effleurer si elle a un peu de chance mais c'est tout. L'avoir comme cliente, c'était déjà quelque chose, mais l'avoir comme amante ? Cela n'a vraiment pas de prix.

Quand elle l'embrasse comme ça, elle en comprendrait presque enfin l'intérêt, parce qu'elle en fait sa possession. Et l'espace d'un instant, elle fait de ce monde, qui semble si merveilleux, le sien.

"C'est déjà un bon début," Paris rétorque malicieusement quand elle reprend son souffle, se reculant un peu pour libérer Lucrèce, jusqu'à lors pratiquement encastrée dans le mur. Paris ne la quitte pas des yeux quand elle passe alors grossièrement son pouce contre sa lèvre inférieure. Elle la fixe toujours du regard quand elle jette dans sa bouche son propre comprimé de spitfire, une montée en suivant une autre. "Regarde toi," elle continue, presque amusée, en faisant état de l'accoutrement de Lucrèce après son passage. "Si parfaite," elle ajoute à voix basse, plus pour elle que pour Lucrèce. Elle l'entraîne ensuite par la main, pour la guider vers le bureau de Carrie et Kamala. "Viens par là." Elle sait que si Carrie l'apprend, elle en entendra jamais la fin mais elle s'en occupera plus tard. Pour l'instant, elle a d'autre choses en tête.

TW ça chauffe, on est toujours dans les préliminaires mais plus pour longtemps "On dit s'il-te-plaît," Paris entend Lucrèce lui signaler alors qu'elle l'entraîne vers le bureau mais elle préfère l'ignorer, esquisse à peine un petit rictus juste pour elle-même. Ces trois petits mots sont presque tout aussi rares qu'un je t'aime dans la bouche de Paris et même Lucrèce serait incapable de le lui faire dire. "Tu devrais dire s'il-te-plaît," Lucrèce continue, pousse et Paris secoue la tête comme pour rire, parce que vraiment l'idée est si grotesque.

"Ou peut-être que je devrais dire s'il-te-plaît ?" Cette phrase plait beaucoup plus à Paris et ses yeux s'illuminent presque de malice alors qu'elle la regarde se pousser du mur pour se rapprocher d'elle. Paris se laisse pousser sur le siège, et s'installe confortablement, voyant déjà la suite venir. Elle regarde Lucrèce, sa précieuse Lucrèce, se tenir devant elle, grande, puissante, avant que celle-ci ne prenne place sur ses cuisses. Aussitôt, les mains de Paris viennent se placer sur ses hanches, ses doigts la maintenant fermement en place.

"Hm, oui," Paris ronronne de plaisir, devant un peu lever la tête pour regarder Lucrèce dans les yeux. "ça sonne beaucoup mieux dans ta bouche," elle ajoute. Encore une fois, il ne faudrait pas que Lucrèce oublie qui est la patronne ici, même si c'est elle qui est assise dessus. L'une des mains  de Paris vient se saisir de son menton pour que son pouce caresse les lèvres pulpeuses de Lucrèce, étalant encore un peu plus son maquillage.  Les bras de celle-ci reviennent se placer autour de la nuque de Paris et elle dépose un très léger baiser sur le coin de ses lèvres, Paris pouvant encore le ressentir bien après qu'elle ait reculé sa tête.

"Alors ? Qu'est-ce qu'on fait, maintenant ?" Lucrèce demande parfaitement innocemment alors que Paris sait très bien que comme elle, tout ce à quoi elle peut penser actuellement, ce sont leurs corps pressés l'un contre l'autre, leurs souffles si proches qu'ils ne font qu'un, et leur désire si puissant et similaire qu'il en devient quasiment palpable. La détermination de Lucrèce à rester digne et pure alors que Paris sait très bien de quoi elle est faite l'amuse tellement qu'elle décide de jouer avec.

"Hm..." Paris souffle, fait semblant de réfléchir alors que ses mains quittent leurs postes respectifs pour s'aventurer ailleurs. "Je sais pas..." Paris laisse chaque phrase en suspens, gagne du temps alors que ses mains, elles, ne perdent pas une seconde. "On pourrait discuter," elle propose, comme si c'était crédible, au même moment où ses mains poussent et soulèvent le bas de la robe de Lucrèce jusqu'au haut de ses cuisses. "On peut continuer ton jeu," Paris poursuit avant d'embrasser délicatement le cou de Lucrèce, son parfum envahissant ses narines, l'agressant presque. Ses mains, elles, continuent leur chemin, refaisant le parcours le long de ses jambes parfaitement lisses, maintenant dénudées. "C'était à ton tour je crois," elle ajoute, sa bouche toujours contre le cou de Lucrèce. L'une de ses mains se place contre le bas de son dos tandis que l'autre continue son exploration d'un corps qu'elle connait déjà par coeur, vient effleurer presque timidement son sous-vêtement pour en tirer une réaction. "Ou alors on peut retourner au bar, si tu t'ennuies," Paris conclut simplement, sa bouche remontant maintenant le long de sa mâchoire pour y déposer de petits baisers. Elle retire sa main de l'entre-jambe de Lucrèce pour venir caresser son décolleté. "C'est à toi de voir." Pour Paris, c'est tout vu. Elle compte bien la faire plier, craquer, l'entendre plus que demander, supplier.