tw: sang, torture, mort
Neith est particulièrement en forme ce soir. Ils ont de nombreux assaillants à maîtriser, mais elle ne s'était pas sentie aussi vivante depuis bien longtemps. Les missions du Lord ne sont pas toujours les plus divertissantes et le dernier raid contre l'Ordre ne date pas d'hier. Heureusement que les Battues existent pour rester en forme. Mais celle-ci est tellement plus intéressante que les autres. Pour une fois, il y a des baguettes des deux côtés et plus d'action. Elle ne nie pas apprécier de chasser quelqu'un sans défense, cela a son côté amusant, mais vraiment se battre contre quelqu'un n'a pas de prix. Neith espère briller devant les caméras.
Un rire s'échappe de ses lèvres lorsqu'elle voit la Selwyn mal en point. Elle n'est absolument pas désolée pour Callum. Il dit depuis des années vouloir tuer sa soeur, et pourtant elle est encore en vie. Neith a le moyen de régler ça. Ce soir, personne ne leur dira rien si quelqu'un meurt malencontreusement. La torture prend fin. Alors que Gemma est mal en point, elle fait craquer sa nuque, prête à lancer le sort funeste. Seulement elle prend trop son temps, elle savoure trop l'instant. La Burke ne remarque pas l'imbécile qui s'avance vers elle. Brusquement, Neith se tourne vers lui. Elle s'apprête à lui lancer un Avada, mais il réussit à la toucher avant. Fuck. Elle sent quelque chose lui couper la respiration et porte automatiquement ses mains à sa gorge. Sans comprendre, la sorcière se retrouve sur le sol, sa baguette également. La rage monte en elle. Neith ignore royalement la douleur de sa gorge, tout ce qu'elle espère c'est pouvoir prononcer encore quelques sortilèges. Elle a appris les sorts informulés mais ne les maîtrise pas tous. Elle attrape sa baguette, se relève, vacille un peu avant de bien s'ancrer dans le sol. Son regard est noir. Son visage est fermé. D'un geste de sa main, elle fait un mouvement avec sa baguette. Neith se concentre. Elle met toute son énergie, toute sa magie jusqu'au bout de sa baguette. Crucio! Le sort informulé touche de plein fouet l'assaillant et l'envoie valser suffisamment loin (dé). Elle arque un sourcil, satisfaite.
Neith retourne vers Gemma Selwyn, qu'elle pense apercevoir un peu plus loin. Sans voir où elle vise, la Burke lance des ─ Diffindo! à tour de bras. Sa voix n'est pas très puissante, mais elle la préserve pour un sort plus dangereux encore. Elle aperçoit une chevelure brune et elle tente sa chance. ─ Sectumsempra! Ce bon vieux Snape n'a pas fait grand chose de sa vie, mais il aura au moins inventé un sort utile. La lumière rouge touche la brune de plein fouet, mais elle ignore encore s'il s'agit bien de la Selwyn ou non. En tout cas, la sorcière se vide désormais de son sang.

RECAP:

Tout se passe si vite. Joy est perdue dans un tourbillon d'action, arrive à peine à enregistrer ce qu'il se passe, la seule notion de l'Ordre présente ici, sur l'île, pour eux, faisant battre son coeur, avancer ses pieds.

Un sortilège - Doloris - frappe Gemma de plein fouet et Joy oublie de surveiller ses arrières, se précipite sur son amie - sa vielle amie, son mentor, son exemple - pour s'assurer qu'elle va bien alors qu'elle se tord de douleur au sol, ses cris déchirant la pénombre et l'âme de Joy au passage. "Gemma, Gemma, Gemma," Joy répète en boucle, son coeur se serrant dans sa poitrine. Derrière elle, il se passe des trucs. Elle l'entend, le sent, mais elle ne peut se résoudre à tourner le dos à son amie. "Reste avec moi, tout va bien, ça va passer," dit-elle alors que le sortilège cesse de faire effet. Elle caresse les cheveux de Gemma et se relève, se retourne, et soudain, tout s'arrête. Le temps, le bruit, la peur, l'espoir, son coeur. Tout s'arrête.

Elle voit de nouvelles silhouettes rejoindre la cohue - reconnait brièvement les visages de Naomi et Rozhan. Elle voit un arbre tomber - sur quelque chose ou quelqu'un mais elle n'arrive pas à voir quoi, exactement. Elle a l'impression d'être sous l'eau quand le sortilège la frappe, les bruits autour d'elle sont étouffés, lointains. La douleur, elle, est partout. Elle saisit son corps, son coeur, parcours ses veines, remplace l'air de ses poumons. Elle ne sent que ça alors elle cri, hurle, se déchire la gorge, et s'effondre.

Dès qu'elle touche le sol, elle se met à trembler et des larmes coulent sur ses joues, le long de son cou, dans sa bouche. Elle a froid mais un liquide chaud l'enrobe. Il ne lui faut pas un quart de seconde pour comprendre qu'il s'agit de son sang.

Il n'y a plus de Gemma dans son esprit. Plus d'Ordre, plus d'espoir, plus de Résistance. Elle oublie tout, absolument tout. Elle oublie la guerre. Elle oublie Gracefield et les dernières années qu'elle a passé ici, oublie Aoife et Faye et Max et Lottie. Elle oublie Rita, le journalisme, elle oublie même Gordon.

Tout s'efface de sa mémoire jusqu'à ce qu'il ne reste plus que Grace. Sa douce Grace, l'amour de sa vie. Elle a à peine assez de force pour porter son bras ensanglanté sur son sternum, pour agripper le pendentif en forme de licorne qu'elle a fabriqué il y a si longtemps, et l'arracher de son cou. Le collier cède presque aussitôt, un miracle qu'il n'ait pas lâché plus tôt. Son poing est serré autour du petit animal en perles de rocaille, la seule chose qu'elle parvient à sentir à part la chaleur de son sang sur sa peau glacée.

Elle croit s'entendre parler, répéter en boucle le même mot - Grace sans doute - mais est incapable de s'arrêter. Comme déjà déconnectée.

Elle tremble moins maintenant, respire plus lentement. Trop lentement. Alors qu'elle commence à fermer les yeux, elle sent sa tête se soulever. Quelqu'un la prend dans ses bras et lui parle mais elle n'entend rien. Ses yeux cherchent ceux de Grace, puisque ça doit être elle, non ? "Hayati ?" elle se force à appeler, regarde sans rien voir pendant une seconde avant que ses yeux ne s'accrochent à un visage, un visage familier, un visage qu'elle reconnait, un visage - "'Bert?" Son corps, presque totalement éteint, se réveille l'espace de quelques instants. Le poing qui tient fermement le pendentif cherche l'une des mains d'Herbert et s'en saisit, le bijou maintenant coincé entre leurs deux mains. Elle ne sait pas pourquoi, mais elle tient à ce qu'il l'ait. "Je suis contente de te voir," elle murmure, de façon presque incompréhensible, ces mots qu'elle lui dit peut être pour la première fois. La présence d'Herbert l'apaise pour une raison qu'elle ne peut plus comprendre. Ses lèvres s'étirent en un faible sourire et, si elle le pouvait, elle aurait presque envie de rire mais elle est épuisée. Ses doigts qui tiennent ceux d'Herbert se desserrent progressivement jusqu'à ce que sa main lâche et tombe lourdement au sol.

Elle sent son dernier souffle arriver alors elle oublie Herbert à son tour et pense à Grace. Grace, Grace, Grace-

Et finalement, Joy s'éteint.

Spoiler:

Quand il repensera à cet événement - et il y repensera la nuit, le jour, tout le temps - Herbert ne se souviendra pas de tout ce qu'il s'est passé ; les images lui reviendront dans le désordre, souvent floues et lointaines. Ses mains qui se referment sur ses oreilles pour étouffer les bruits, une explosion, des alliés qui apportent des baguettes et lui qui ne s'en saisit pas, sa cousine qui s'effondre en hurlant sous le coup de la torture, des gens qui poussent des cris.
Un arbre qui lui fonce dessus et qu'il évite de justesse en se jetant au sol manquant de peu de se faire écraser la jambe au passage. il avale un peu de terre qu'il recrache alors qu'il tente de ramper.

Et là il la voit.
Et cette image-là ne le quittera jamais.
Joy.

Joy qui tombe.
Joy qui saigne.
Beaucoup. Beaucoup trop. Herbert se relève avec difficulté - à moitié - avance en trébuchant jusqu'à elle pour la prendre dans ses bras, la secouer, et il parle et il sait même pas ce qu'il lui dit, il entend le cœur de Joy qui ralentit. Putain, qu'est-ce qu'il doit faire ? Merde, "Joy. Joy. T'endors pas. Ca va aller." Non Herbert ça va pas aller. "oh, nononon. N'y pense même pas" Tu peux pas mourir, nonononon. "Bert?" Il la serre très fort en confirmant sa question, sa main se pose même sur la blessure d'où suinte du sang. Il y en a partout et l'odeur lui assaille les narines et il se force à pas respirer, il tente de se concentrer sur le visage de Joy, les yeux de Joy, la voix de Joy. Joy qui faiblit. Joy, Joy, Joy. Et merde, il l'aime même pas tant que ça. Et merde, il lui a jamais dit pardon et merci et en vrai jt'aime bien tu sais. "Je suis contente de te voir," Un frisson d'horreur secoue son corps, c'est pas normal. Joy ne lui parle pas ainsi, jamais. Elle abandonne, il le sent. Sa main s'est refermée sur un pendentif qu'elle lui tend mais qu'il veut d'abord lui refiler ce qu'elle ne lui laisse pas faire. C'est pas bon signe, on donne pas des objets quand on va s'en sortir. "T'as pas le droit de dire des trucs comme ça. Engueule-moi. Réveille-toi. C'est pas fini." Il continue de dire des mots dans le vide alors qu'il entend sa respiration s'amenuiser, et les battements de son cœur perdre en vigueur. Boum-boum.

Non.
Ses mains pleines de sang glissent sur son corps quand il essaye de raffermir sa prise ; il l'encercle de ses jambes en enfonçant son visage dans le cou de la sorcière. boum...-boum.

Non.
L'odeur l'envahit.
La douleur aussi.  boum......-boum.

boum.... Les doigts qui serraient les siens retombent mollement au sol.

Non.
Mécaniquement, poussé par un instinct ou une petite voix dans sa tête ou un réflexe de survie, il ouvre la bouche et enfonce ses crocs dans sa nuque. Ca a marché pour lui. Herbert boit, sauf que c'est déjà trop tard. Elle ne respire plus. ....

Le silence a remplacé la mélodie qui résonnait dans sa cage thoracique.

Il a du sang partout qui se colle à lui, qui s'assèche doucement sur sa peau et imbibe ses vêtements ; sur le visage, sur les mains, partout, partout, partout. Et tout ce sang qu'il a sur lui, ça le dégoute et ça sent si bon en même temps, il en a honte, il se sent coupable, il échoue à la sauver (comme toujours). Le vampire ferme les yeux puis les ouvre à nouveau. Toujours le silence.

Herbert ne pense plus même lorsqu'il retire ses dents, même quand il s'adosse contre un arbre en la tenant dans ses bras, sa main serrée autour du pendentif. Il ne pense à rien du tout. Et il tremble, et il pleure, et il se balance d'avant en arrière en la berçant.

Entre deux sanglots, il lui chuchote des mots à l'oreille.
Parfois même, il fait exprès de l'engueuler. Mais surtout, il lui demande de revenir.
Joy ne répond pas.
Elle n'entend pas.
Elle n'entendra plus jamais.
Herbert ne part plus.

read me:

tw. blood, death.

C’était le chaos, tout s’enchaînait trop vite et Perdita voyait les évènements se succéder comme au ralenti. Elle serrait avec force la baguette que Gemma venait de lui donner quand la louve fut frappée d’un sort. Un « oh my – gouge pas, » étranglé lui échappa avant qu'elle ne déclame un sort de soin (dé 1) en direction de la plus agée. Elle put alors savourer la sensation presque oubliée d’avoir une baguette dans ses mains et de sentir la magie glisser de ses doigts à leur prolongement de bois. Puis alors qu’elle se concentrait sur Gemma, le reste des prisonniers disparaissait, ce qui n’était pas une mince affaire tant les sortilèges fusaient et les cris résonnaient. La blessure de la louve cessa au moins de saigner sous l’effet du sort et Perdita vit ça comme une petite victoire après presque un an sans utiliser de baguette. « Tu vas guérir vite hein ? » demanda-t-elle tout de même à Gemma, légèrement inquiète que la plaie non cicatrisée ne l’handicape trop dans leur évasion.

Et lorsque Perdita eut terminé de jouer à l’infirmière, elle releva les yeux, juste à temps pour voir s’effondrer un arbre et arriver le renfort vampirique. Meilleure nouvelle de la soirée, elle en profita pour jeter un regard à la ronde et envoyer un petrificus totalus (dé 3) au premier visage inconnu et trop bien vêtu pour être autre chose qu’un chasseur. Définitivement grisée par la sensation retrouvée de pouvoir se défendre, elle se tourna vers les autres et le regretta aussitôt en voyant Joy s’effondrer. Ses yeux s’ouvrirent grand, son cœur rata un battement devant l’afflux de sang qui imprégna les vêtements de la blessée. Elle en avait déjà vu, des plaies si grave récoltées lors de Battues que les victimes en mourraient peu après, ainsi, sans aucune formation médicale, la quantité d’hémoglobine qui cascadait lui paru un très funeste présage. Et c’était Joy, la brune était de celleux qui l’avaient le plus aidé à s’acclimater à Gracefield et à affronter les Battues ; elle ne pouvait pas mourir si près de la fin. Paralysée quelques instants, Perdita finit par s’approcher, sa vision brouillée par les larmes alors qu’elle regardait avec horreur Herbert tenter en vain de la réveiller. Elle entendit le « Il faut y aller ! » plus que raisonnable derrière elle, n'y prêta guère d'attention alors qu'elle s’agenouillait près d’Herbert et Joy retranchés contre un arbre. Le sang battait à ses tempes et elle se sentait nauséeuse en regardant les traits comme endormis de la brune, alors elle détourna les yeux du corps, le cœur au bord des lèvres, portant toute son attention sur le vampire bouleversé. « Herbert ? Faut y aller, tu peux pas rester là c’est dangereux, » dit-elle d’une petite voix dans laquelle elle mit pourtant toute sa force de persuasion. Ils avaient perdu une alliée, Perdita refusait d’en laisser un autre derrière. « Viens avec nous, je te jure on viendra chercher Joy quand ce sera terminé, » reprit-elle bien qu’elle ait de sérieux doutes sur les chances que les choses se passent ainsi. Peu importait, ce qui l’était était de capter le regard du vampire et de l’aider à s’en sortir. Perdita posa une main sur son bras, « s'il te plaît, viens faut qu'on s'en aille, » insista-t-elle, la voix agitée de trémolos ; la peur, la tristesse et l'angoisse, tout se mélangeait dans un cocktail explosif qui la laissait presque pantelante. Finalement, elle se tourna vers les autres, cherchant Gabriel du regard – s’il y avait quelqu’un qui pouvait tirer Herbert de sa léthargie, c’était lui, et malgré les conseils de Johannes, elle ne bougerait pas si ses amis n’étaient pas avec elle.

in short:

Gabriel se sent revivre tout d’un coup. L’adrénaline coule à flot dans ses veines. Il retrouve ses repères et se revoit dans ses missions d’action pour l’ordre. Il reprend confiance en lui et en l’arme qu’il tient fermement à la main. Après un premier succès surprenant sur un mangemort à l’allure redoutable, il continue sur sa lancée. Il lance des sorts sur ses opposants. Certains touchent leur cible, d’autres passent tout droit. Il se prend des ripostes qui lui arrachent des cris de douleurs lorsqu’ils touchent sa cuisse, son bras ou frôlent sa joue, mais il ne lâche pas. La colère qu’il retient depuis tout ce temps peu enfin sortir et il ne la conserve pas. Il ne pense qu’à se venger des tortures qu’il a subit au cours de ses mois trop longs. Il veut venger tous ses camarades qui ont enduré et ceux qui y sont restés. Il y a des semaines qu’il ne s’est pas senti aussi bien. Les « marco polo » lancés au loin lui donnent de l’énergie. Il a un sourire à la fois amusé et malfaisant sur les lèvres. Il n’a pas l’intention de rester ici et que tous les efforts mis en place pour les sortir de là soient en vain. Surtout, il veut faire sa part.

Il n’a pas conscience de ce qui se passe derrière lui. Il jette souvent des regards derrière lui, juste pour s’assurer qu’Herbert va bien. Il entraperçoit Rozhan et d’autres membres de la résistance faire leur entrée et de tenter de prendre le contrôle, lorsqu’un arbre chancelant menace de tomber sur son ami. Bébert! qu’il lance sans savoir s’il la entendu. Heureusement, le vampire réussi à éviter le pire, mais a dérangé la concentration de Gabriel. Un mangemort profite de la situation pour lui sauter dessus et lui faire perdre sa baguette. Le demi-vélane jure en roulant au sol. Il donne un coup dans le torse de l’autre avec ses deux pieds et l’envoie valser un peu plus loin. Il cherche sa baguette, mais le mangemort est revenu à la charge et pointe son arme directement sur lui. Gabriel donne à nouveau un coup droit dans le genou de son adversaire, il y a un craquement sonore et il voit le filament vert se diriger vers le ciel. Alors que l’autre hurle et rampe, le prisonnier s’empare de la baguette qui a falli le tuer quelques secondes plus tôt. Il passe devant l’autre blessé non sans lui donner un coup dans les côtes et le visage pour le faire taire. Il essuie son front de sueurs du revers de la main avant de capter le regard désespéré de Perdita. Il fronce les sourcils en reconnaissant Herbert accroupi à côté d’elle. Il pense alors au pire et il s’avance de quelque pas en boitant avant d’apercevoir le corps inerte que le Slughorn tient dans ses bras. Joy. Non. Son cœur se serre. Il marche plus rapidement, le corps tremblant. Dans son oreille encore fonctionnelle, il entend le message annonçant le départ imminent des troupes, pas question qu’il rate sa chance. Et il ne part pas sans Herbert. Il pose une main sur l’épaule de Perdita et d’un regard lui dit qu’il prend Herbert en charge. "Herbert…je suis désolé, mais faut y aller. Faut que tu l’a laisse. Elle est partie. Tu…ne peux plus…. Aller. " Il n’est pas très convaincant, trop doux. Il tire son ami par les épaules pour l’obliger à se lever, mais ce dernier est bien plus fort et il refuse de bouger. Un soupir traverse les lèvres du brun, ses yeux refusant de fixer la jeune femme. Il n’était pas aussi proche d’elle, mais la voir ainsi, sans vie, le déstabilise. Elle, habituellement, si forte avec son caractère bien trempé. Il doit néanmoins se montrer fort pour Herbert. Il doit prendre les grands moyens. D’abord une gifle bien placée sur la joue d’ Herbert, puis il lui secoue sauvagement les épaules. "Aller Herbert! Réveille! Lève-toi! Faut qu’on se bouge! On va partir d’ici! Ça sert à rien de rester là! Elle n’aurait pas voulu que tu te mettes en danger pour elle. " Il prend son visage entre ses mains et oblige le vampire à le regarder droit dans les yeux. "Aller vieux! Viens! On se tire d’ici. Ensemble. " Il parle doucement, un sourire las, mais rempli d'espoir sur les lèvres. Il appuie sur le dernier mot pour lui faire comprendre qu'il ne part pas sans lui.

La résumance:

Spoiler: