BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

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 suddenly i see (vanessa)

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Jules Doherty
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Jules Doherty
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MessageSujet: suddenly i see (vanessa)   suddenly i see (vanessa) EmptyJeu 28 Jan - 15:20
suddenly i see (vanessa)
La planche de surf posée contre la fenêtre de la terrasse dégoulinait encore, alors qu’elle sortait de la douche pour venir étendre son maillot de bain sur la corde à linge. L’été était sans hésitation sa saison préférée, bien que sa peau avait la fâcheuse tendance à rougir au soleil. Une fois le linge étendu, elle se posa sur une des chaises qui occupaient le jardin, face à la mer et au soleil qui se mélangeait doucement avec l'horizon. Par la baie vitrée, on entendait le tourne-disque qui jouait un air entraînant, ce qui rajoutait une touche estivale à ce début de soirée. Vêtue d’un simple short en coton et d’un t-shirt ample, elle attrapa sa crème hydratante qui se trouvait sur la table du salon d’extérieur, pour venir s’étaler le produit sur sa peau légèrement asséchée par le sel. Avec le retour des beaux jours, les tâches de rousseurs de la galloise étaient plus prononcées que jamais, un détail qu’elle appréciait tout particulièrement. Profitant des derniers rayons de soleil de la journée, Jules chantonnait vaguement les paroles de chansons qui tournaient en fond, tout en lisant les stratégies de matchs envoyées par Jim un peu plus tôt dans la journée.

Studieuse, elle prenait les entraînements très au sérieux, surtout depuis qu’elle visait l’entrée en équipe nationale. Pour se faire, elle mettait les bouchées doubles et s'entraînait plus que jamais. Aujourd’hui, c’était son jour de repos, le seul de la semaine, et même si son coach lui avait conseillé de rester tranquille, elle n’avait pu résister à l’appel de la mer. Née sur la côte galloise, elle avait grandi les pieds dans l’eau et si elle avait été une moldue, elle aurait très certainement tenu à s’inscrire à l’école de surf de la ville. Tous les étés de son enfance, elle avait participé à des stages de surf chez les moldus, des moments gravés à jamais dans sa mémoire, tout particulièrement celui où ses camarades de classe avaient pu venir. C’était l’époque où le petit quatuor de Poufsouffle était encore de service, le bon vieux temps, où ils étaient inséparables. Les seules choses qui restaient de cette époque, c’était des photos, accrochées au mur de sa chambre, qu’elle regardait tous les soirs avant de s’endormir. Cédric et Vanessa lui manquaient plus particulièrement, et comme tous les ans, à l’approche de son anniversaire, la blonde se sentait un peu nostalgique. Autrefois, la tradition voulait que les quatre meilleurs amis qu’ils étaient se retrouvent pendant l’été, pour fêter leurs anniversaires respectifs. Seulement, après la mort brutale de Cédric, les choses avaient changé et le petit groupe avait implosé de l'intérieur.

Bien sûr, la vie avait continué, et aujourd’hui, par chance, elle avait de nouveaux amis sur qui compter et avec qui fêter cet événement. Seulement, si elle le pouvait, Jules préférerait largement fêter, au moins une dernière fois, son anniversaire comme à l’époque ; avec ses parents, sa sœur, et ses trois meilleurs amis. Malheureusement, elle ne pouvait que se souvenir de cette époque, et satisfaire d’avoir vécu ses moments si joyeux. Son anniversaire arrivait à grand pas, et elle savait très bien que ses amis lui préparaient une petite soirée surprise, comme tous les ans. Pour dire vrai, elle avait hâte de tous les retrouver, et de pouvoir passer un moment privilégié en leur compagnie. L’espace d’une soirée, chacun pourra laisser de côté ses problèmes, et simplement profiter d’un joyeux moment.

En attendant, Jules savourait cette période de calme dans sa vie, persuadée qu’une tempête finira bien par pointer le bout de son nez. Posée dans son jardin, elle s’enthousiasmait d’avoir acheté cette petite maison galloise pour profiter de la mer, même si cela sous-entendait vivre à l’écart de la capitale. De toute manière, elle n’avait jamais particulièrement aimé Londres et ses turbulences. Cardiff offrait bien plus de confort et de calme, ce qui le convenait largement, d’autant plus qu’elle profitait d’une maison assez grande pour inviter tous ses amis si elle le souhaitait.

Alors que le ciel commençait à prendre des teintes orangées, l’envie d’une boisson fraîche se fit sentir, et alors qu’elle commença à se lever pour partir chercher une bière dans le frigo, elle remarqua une ombre au fond du jardin. Immobile, elle guetta l’ombre du coin de l'œil, avant d’attraper sa baguette qui se trouvait sur la table. « Qui est là ? » Aucun doute, il s’agissait d’une silhouette humaine. Plus cette dernière s’approchait, moins elle semblait dangereuse. Puis, quand la lumière inonda le visage de la femme, Jules lâcha automatiquement sa baguette qui heurta le sol.  « Wraith ? » Un surnom qu’elle n’avait pas prononcé à l’oral depuis bien trop d'années, et qui ne pouvait faire autrement que lui monter les larmes aux yeux. Vanessa se trouvait là, à quelques mètres seulement d’elle, comme si de rien n’était.
(@vanessa devon)
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Vanessa Devon
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MessageSujet: Re: suddenly i see (vanessa)   suddenly i see (vanessa) EmptyDim 28 Fév - 14:11

( Suddenly I see)


Pays de Galle – Juillet 2007.


Elle n’avait rien dit à personne, pas même aux garçons avec qui elle partageait pourtant pas mal de choses. Depuis son arrivée au sein de l’Ordre, Dean et Raheem surtout, avaient une place importante dans son quotidien. Un mélange d’amitié et d’un fort esprit de famille. Elle n’avait jamais eu de frères, mais elle était persuadée que si elle en avait eu, ça serait passé à peu près de cette façon. Ils étaient toujours là pour elle et elle était toujours là pour eux. La colle avait bien pris entre eux, pourtant elle ne leur avait rien dit quant à ses projets pour la journée parce qu’elle se doutait qu’ils s’y seraient opposés. C’était de la folie compte tenue du statut de Jules, mais Vanessa avait envie de voir sa meilleure amie, elle en avait besoin. Elle se disait quelque part que Raheem pourrait la comprendre, Dean un peu moins, mais que tous les deux auraient essayer de la dissuader de faire le déplacement pour potentiellement être déçue. Des années s’étaient écoulées depuis la dernière fois qu’elle l’avait vue, les gens changeaient parfois. Et puis peut-être qu’Hadrian surveillait Jules ! Mais c’était un risque qu’elle était prête à courir. Elle s’était donc levée aux aurores, bien trop agitée pour pouvoir dormir encore quelques heures, avait avalé en quatrième vitesse un petit déjeuner dans la cuisine de la Tour et s’était éclipsée sans dire un mot.

Le Pays de Galle l’accueillit avec un soleil radieux. C’était tellement agréable de sentir les rayons du soleil sur sa peau, lorsqu’elle avait quitté la Tour, le ciel n’était pas si aussi engageant. C’était comme si lui aussi avait des doutes sur les projets de la sorcière et se permettait de la juger. Seulement, une fois sur place, la panique s’insinua dans son esprit. Mais qu’est-ce qu’elle faisait là ? Et si Jules ne voulait pas la voir ? Pire, et si Hadrian était là ? Et si … de dépit, elle s’assit sur les galets irréguliers du coin de plage où elle avait transplané. Non, dans les derniers échanges qu’elles avaient eu, Jules lui avait dit qu’elle restait fidèle à la gamine qu’elle avait été. Ca datait de plusieurs mois, mais pourquoi est-ce que les choses auraient été différentes ? SI elle avait fait le voyage jusqu’ici, c’est qu’une part d’elle-même voulait croire qu’elle pouvait encore se pointer à l’improviste chez Jules pour la surprendre avant son anniversaire. Et c’est sur cette dernière idée qu’elle s’arrêta pour se diriger vers la maison de la joueuse de Quidditch.

Vanessa passa par le jardin plutôt que la porte d’entrée, dans ses souvenirs, il y avait une grande baie vitrée qui pourrait lui permettre de juger si aujourd’hui était une bonne date pour lui rendre visite. Elle était planquée derrière un arbre depuis un moment, pensant être discrète, mais lorsqu’elle entendit la voix de Jules, son estomac se noua. C’était raté pour la discrétion et elle n’avait à présent plus le choix. Il fallait qu’elle se montre. Baguette en évidence, elle sortie de derrière l’arbre.  

« Wraith ? » Les souvenirs remontèrent quand elle l’entendit l’appeler ainsi. Ce surnom, personne ne l’avait utilisé depuis des années, pas même elle. Aujourd’hui, elle répondait au nom de Delhi. Cet autre nom appartenait à une autre période de sa vie, une époque beaucoup moins troublée où elle pouvait encore voir ses amis régulièrement. L’idée leur était venu un été, le premier été d’ailleurs qu’elle avait pu passer avec ses amis. Un tel groupe méritait que chacun de ses membres porte un surnom. Ce simple mot suffit à effacer tous les doutes qu’elle avait pu avoir. C’était Jules. C’était bien sa meilleure amie qui se tenait face à elle et qui encore une fraction de seconde plutôt s’apprêtait à l’attaquer.

Doucement le mot finit par sortir. «  Surprise … » Une pointe d’hésitation était perceptible dans le ton de sa voix. En était-ce vraiment une ?  Elle se l’était imaginée sur tous les tons, dans bien des scenarii différents, mais la réalité était bien loin de toutes les scènes qu’elle s’était jouée. Voir Jules, en vrai, pas seulement en photo dans les magazines lui fit le même effet que celui d’une vague qui vous fauche par surprise. Les larmes au bord des yeux, elle avança rapidement vers Jules pour la prendre dans ses bras, elle aussi semblait être submergée par l’émotion.  «  Non, non, non pleure pas, si tu pleures, tu sais que je vais pleurer aussi. » Trop tard, Vanessa sentait déjà les larmes couler sur ses joues. Elle les essuya rapidement, mais d’autres arrivèrent pour prendre la relève. «  Dis-moi que je tombe pas mal. » Elle avait passé un moment  à observer la maison de son amie, mais impossible pour elle de savoir si Jules était seule chez elle ou non.




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Jules Doherty
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MessageSujet: Re: suddenly i see (vanessa)   suddenly i see (vanessa) EmptyDim 28 Fév - 22:06
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Son cœur battait la chamade, alors qu’elle observait son ami, parfaitement immobile. Sa baguette lui échappa des mains, pour venir heurter le sol un mètre plus bas. Fébrile, elle sentait ses jambes lui échapper, avant de finalement comprendre pourquoi la brune se trouvait dans son jardin. « Par Merlin... » Vanessa lui offrait le meilleur cadeau d’anniversaire imaginable, et même si un sourire certain habillait son visage, les larmes ne cessèrent de couler. Toute aussi chamboulée, la brune s’empressa de saisir la galloise dans ses bras, une étreinte qui faisait un bien fou. Cela faisait des années que Jules n’avait pas revu le visage de sa meilleure amie, une absence qui lui pesait profondément dans son quotidien, même si elle comprenait son combat. De toute manière, à cause de son sang, elle ne pouvait espérer une vie confortable sur ces terres. En venant jusqu’ici, Vanessa prenait le risque de se faire pincer, une idée qui effrayait profondément la joueuse de quidditch, et qui pourtant, à cet instant précis, paraissait si désuète face à la joie qu’elle ressentait.

Ce bonheur était visiblement partagé, et même si elle n’avait pas eu la chance de se parler depuis bien trop longtemps, c’était comme si rien avait changé. La brune dégageait toujours cette aura si particulière, et Jules la trouvait toujours aussi fabuleuse. Rien n’avait affecté leur amitié, et avec conviction, Jules pouvait affirmer que rien ne l’affectera jamais. L’émotion était à son comble, et alors que Jules craquait, la brune la supplia d’arrêter, sans quoi elle s’y mettrait aussi. « Mais bien sûr que je pleure, tu es bête ou quoi ?! » De toute manière, vu les larmes qui coulaient sur les joues de l’anglaise, il était inutile de sécher les siennes. Sans réfléchir, elle serra l’autre un peu plus fort contre elle, comme par peur de la voir disparaître. Loyale, Jules avait beaucoup souffert de l’absence de Vanessa, presque autant que de la mort de Cédric. Heureusement, les deux jeunes femmes étaient fortes, et leurs efforts se voyaient aujourd’hui récompensés.

Après des minutes qui semblaient être des secondes, Jules lâcha finalement Vanessa, prête à l’accueillir comme il se doit. « Y a personne… Tu veux un truc à boire ? J’ai plein de trucs. » Excitée comme une puce, la gardienne des Rowdy Ravens ne savait plus où donner de la tête. Elle avait tant de questions, tant de choses à raconter, qu’elle ressentait déjà une forme d’inquiétude à l’idée de manquer de temps. Sans attendre, elle se précipita dans sa cuisine, pour attraper deux bières fraîches et quelques chips. « Tu peux faire comme chez toi. » Grâce à sa popularité et son image de marque, Jules était bien moins surveillée que quelques années auparavant. Du leste, qui leur permettait de profiter de ce moment si précieux.

Une fois les boissons décapsulées, Jules s’approcha de son amie, afin de lui donner la sienne. « Oh, je suis tellement heureuse, tu me manques tellement. » Encore tremblante, Jules se laissa tomber sur sa chaise, incapable de quitter la rebelle des yeux. Aujourd’hui, elles étaient des femmes, et si Vanessa avait eu la chance de la voir grandir à travers la presse, ce n’était pas son cas. Jules avait dû se contenter de quelques échanges épistolaires. L’attente rendait ce moment encore plus intense, même si elle se passerait bien de voir son amie si peu souvent. Plus que jamais, Jules espérait que le gouvernement tombe, pour retrouver sa plus précieuse amitié. Elle se souvenait sans aucune difficulté de leurs années à Poudlard, de leur petite bande légendaire, qui malheureusement n’avait pas survécu au temps. Cédric lui manquait. Vanessa lui manquait. Et quelque part, même Hadrian lui manquait. Certes, elle voyait encore ce dernier, mais il ne ressemblait plus à l’ami qu’il avait été.

Vanessa ne semblait pas avoir changé, et cela la rassurait grandement. Bien sûr, avec la vie de fugitive qu’elle menait, la brune avait dû s’endurcir, et secrétement, Jules l’avait toujours admiré par sa force d’esprit. La gardienne n’était pas faible, elle avait surmonté bien des épreuves, mais face à son amie, elle se sentait un peu ridicule. « Je ne sais même pas par quoi commencer... » Jules éprouvait certaines difficultés à se calmer. Du genre pile électrique, il n’avait jamais été aisé de la canaliser, et pour le coup, la surprise de la brune la chamboulait un peu.
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Vanessa Devon
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Pays de Galle – Juillet 2007.


Elle s’était levée avec les poules et pourtant ce n’était seulement qu’en fin d’après-midi qu’elle s’était présentée chez Jules. A vrai dire, elle était bien passée devant la façade de la maison, mais prise de doutes elle avait tourné les talons. Etait-ce vraiment raisonnable ? Ne risquait-elle pas de mettre en danger la carrière si ce n’était tout simplement la vie de sa meilleure amie ? Et si elle se faisait prendre ? Et puis depuis quand venait-elle les mains vides ? Ce dernier point était sorti de nulle part. Vraiment. Elle ne faisait plus ça depuis longtemps. Bien trop longtemps. Elle ne se rendait pas très souvent dans les autres planques et encore la plupart du temps il s'agissait surtout de  soigner un résistant ou deux. Mais l’idée de se présenter chez Jules les mains vides lui parut soudainement impossible à imaginer. Jules s’en serait probablement moquée, c’était plus que sûr même, pourtant dans ce semblant de normalité, dans cette parenthèse dans sa vie de fugitive ce geste lui paru nécessaire. La médicomage avait donc repoussé de quelques heures leurs retrouvailles improvisées.

Serrer Jules dans ses bras eut un effet rassurant, cette étreinte effaça tous les doutes qu’elle avait pu avoir quant à cette visite. Est-ce que cela valait vraiment le coût ? Absolument. Ces larmes étaient la preuve même que cette distance n’avait en rien affecté leur amitié. Jules ne lui avait pas voulu d’être partie quand elle avait longtemps culpabilisé. Dans les histoires, les lâches fuient. Mais les héros sont parfois contraints de se cacher pour mieux revenir, lui avait-on dit un jour qu’elle n’avait pas le moral. Elle ne se considérait pas comme une héroïne, loin de là même. Son rôle était plutôt facile, elle continuait son job quand d’autres partaient plutôt sur le terrain. Mais ces mots avaient eu le mérite de l’apaiser et de lui faire voir les choses sous un autre angle.

« Y a personne… Tu veux un truc à boire ? J’ai plein de trucs. » Il n’y avait personne. C’était ce qu’elle voulait savoir et cette simple information suffit à retirer un poids de ses épaules. «  Je veux bien, je prends ce que tu as t’en fais pas. » Elle n’était pas difficile, elle ne l’avait jamais vraiment été et la vie en communauté lui avait appris à l’être encore moins. Voyant Jules se diriger vers la maison, elle lui emboita le pas. La maison ne semblait pas avoir bougé depuis la dernière fois qu’elle était venue.

Installée sur une chaise à côté de la joueuse de Quidditch, Vanessa ne la quittait pas des yeux, comme si elle risquait de se réveiller. «  Tu me manques beaucoup aussi, t’as pas idée ! Ça va faire quoi, huit ans ? neuf ans ? » Dis comme ça, le fossé qui les avait séparées semblait si important. Verbaliser tout ce temps passé sans pouvoir se voir raviva la blessure ouverte au moment où elle avait dû tout plaquer du jour au lendemain. «  Enfin ça fait une éternité … j’arrive vraiment pas à croire que je sois là. » Elle avait beau être là, avoir Jules juste à côté d’elle, se le répéter encore et encore, elle n’y croyait toujours pas.

«  Moi je sais, on va commencer par le plus important : ton cadeau d’anniversaire ! » Elle rayonnait, beaucoup trop heureuse d’être au Pays de Galle. «  Je sais, je suis en avance, mais on n’sait jamais ce qu’il peut se passer et je suis sûre que le jour J tu seras bien occupée. » Elle posa sa bière sur le sol avant d’attraper son sac à dos pour fouiller à l’intérieur à la recherche du précieux cadeau. Elle avait eu le coup de cœur dans la galerie commerciale moldue. Un petit D argenté avec une chaine assortie. Un D, comme Devon. Un D, comme Doherty. Suffisamment discret pour être porté sans qu’on ne lui pose des questions, et qu’elle puisse de temps en temps avoir une petite pensée pour elle.  «  C’est pas grand-chose, mais j’espère que ça te plaira. » Oh, ce n’était pas de la grande qualité. La boutique dans laquelle elle s’était rendue ne s’adressait clairement pas à des spécialistes, plutôt des adolescentes en quête de petits accessoires qu’elles jugeraient suffisamment mignons pour être portés. Vanessa y avait dépensé les quelques pièces qu’elle avait trouvé ici et là au cours des missions de ravitaillement. C’était impressionnant d’ailleurs la quantité de gens qui perdaient leur argent … entre les pièces de monnaie vagabondes et les billets qui sautaient des poches arrière des pantalons, on pouvait parfois récupérer de petites sommes sur quelques semaines.  Quand ses doigts se refermèrent sur le petit sachet, elle eut un sourire victorieux. «  Et voilà un modeste cadeau pour la prochaine meilleure gardienne du monde ! »





( Pando )


Dernière édition par Vanessa Devon le Jeu 18 Mar - 21:48, édité 1 fois
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Jules avait encore du mal à réaliser la présence de son amie. Avec les années, elle avait fini par penser que jamais elles ne se recroiseraient, à moins que le Lord ne périsse une bonne fois pour toute. Excitée comme une puce, sa démarche était aussi sautillante que son cœur battait la chamade. Le bonheur se lisait sur son visage, son sourire illuminait la pièce et une aura particulièrement solaire se dégageait de la galloise. Jules apportait toujours une certaine forme de chaleur, mais cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas briller aussi fortement. Soucieuse de bien recevoir, elle s’empressa d’offrir un breuvage à la brune, avant de s’installer à ses côtés. Le manque qu’elles ressentaient, traduisait largement l’amour qu’elles éprouvaient l’une envers l’autre. Un sentiment fort que l’amitié, la vraie, produisait, sans jamais faiblir. Le temps sans se voir n’affectait aucunement ce lien, et même si elles ne se voyaient qu’une fois tous les huit ans, Jules continuera d’estimer l’anglaise comme l’une de ses meilleures amies.

Pour dire vrai, la gardienne des Rowdy Ravens n’avait pas tenu le compte des jours sans se voir. Compter l’aurait rendue malheureuse, surtout dans les moments difficiles. Sociales à souhait, la blonde éprouvait beaucoup de peine à vivre seule, et surtout à perdre des piliers de sa vie. Malheureusement pour elle, Doherty avait rapidement appris à enterrer ses proches, à commencer par Cédric lors de leur scolarité. Néanmoins, même sans compter, elle savait que ce temps était bien trop long, et parfaitement injuste. Vivre loin de ses proches, loin des personnes qui compte dans sa vie, une douleur sans égal, qu’elle maudissait chaque soir avant de s’endormir. Ses parents étaient loin, ses amis d’enfance étaient loin, ses anciens coéquipiers étaient loin. Heureusement, il restait encore quelques éléments essentiels, mais la situation ne la satisfaisait pas pour autant. « Oui, une éternité… Tu sais, tu pourrais essayer de venir plus. Je suis moins observée maintenant, ils ont fini par gober que j’étais dans les rangs. » Jules trouvait le gouvernement bien idiot de penser qu’elle fermerait les yeux sur la mort de son meilleur ami, sur l’arrestation de son père, sur le statut de fugitive de sa mère, ou encore du meurtre de ses partenaires de quidditch.

Cependant, elle s’étonnait elle-même du coup de maître qu’elle avait effectué en quelques années seulement. Coqueluche du public, elle profitait d’une sympathie générale qui la protégeait relativement, elle et sa famille, du gouvernement. Devant les médias, elle jouait la sorcière modèle, amicale et solaire. En soi, la blonde avait réussi à faire transparaître sa véritable personnalité, tout en charmant le ministère. Néanmoins, les fans n’étaient pas idiots, et la plupart voyait en elle, une survivante. L’espoir qu’elle pouvait donner lui donnait l’envie de continuer, même si son combat lui semblait bien dérisoire face à celui de Vanessa.

Son amie s’était engagée dans l’ombre, un choix qui lui menait la vie dure, pendant qu’elle continuait de vivre “normalement” dans sa maison si confortable. Parfois, Jules ressentait une part de honte, mais fort heureusement, lorsqu’elle croisait Hadrien, elle relativisait sur ses choix de vie. Aussi imparfaite soit-elle, Jules Doherty n’avait jamais trahi quelqu’un, un credo qu’elle continuait bien d’appliquer jusqu’à son dernier souffle. D’ailleurs, elle était persuadée que cet aspect de sa personnalité était la raison qui lui apportait des personnes si positives dans sa vie. La preuve en est, Vanessa se trouvait actuellement dans son jardin, bravant tous les dangers pour lui souhaiter un bon anniversaire.

En plus d’avoir pensé à cet événement quelque peu insignifiant aux vues de la situation, la brune avait même apporté un cadeau, histoire de marquer le coup. Surprise, Jules ne put cacher sa joie et en moins de temps qui il en faut pour dire Merlin, elle avait déjà déballé son cadeau. Dans un petit pochon en tissu, la blonde trouva un petit collier argenté, auquel s’accrochait un pendentif assorti formant la lettre D. Devon, Diggory, Doherty. Même si le cadeau était simple, la symbolique était forte. « Il est parfait, comme ça, j’aurai toujours les trois D sur moi. » Vanessa n’avait peut-être pas pensé à Cédric en offrant le cadeau, mais pour Jules, ça restait les deux personnes les plus importantes de cette période de sa vie, celle où tout allait bien, dans le meilleur des mondes.

Sans attendre une minute de plus, la galloise accrocha le bijoux à son cou, fière de pouvoir porter un cadeau de la brune. « Jamais je le quitte, tu peux être sûre que tu le vois sur toutes les prochaines photos de moi. » Doherty se doutait que son amie pouvait la croiser dans les magazines ou dans la presse, et à partir de ce jour, elle pourra voir la breloque fièrement portée. « J’ai un truc pour toi aussi, je voulais te l’envoyer, mais j’avais peur que la chouette soit interceptée. » Plus rapide que la lumière, elle se dirigea vers sa chambre et chercha dans le fond d’un tiroir. Au bout de quelques minutes, elle extirpa une petite boîte qui contenait de vieux tirages photos. Parmi la bonne centaine qui s’y trouvait, elle attrapa la première, celle qu’elle voulait depuis longtemps donner à la brune.

Aussi rapidement qu’elle était partie, la blonde regagna sa chaise, et donna la photo à son amie. « Pour décorer ta planque. » Sur la photo, on pouvait voir quatre enfants, hilare et heureux, courant sur la plage. Il ne faisait pas très beau, alors ils étaient vêtus de cirés colorés. Vanessa, Cédric, Hadrien et Jules, la bande au complet. Un souvenir heureux, parmi tant d’autres. La galloise ne manquait pas de photos de ce genre, étant donné que sa mère passait littéralement la journée à les immortaliser. Néanmoins, elle craignait que cela ne soit pas le cas pour son amie. Honnêtement, elle ne pensait plus avoir la chance d’offrir cette photo à la brune, mais comme Hadrien en avait eu un exemplaire (de force), elle insistait pour que Vanessa aussi.
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Vanessa Devon
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Pays de Galle – Juillet 2007.


Ces retrouvailles, elle en avait rêvé plus d’une fois. Quitter amis et famille aussi brusquement qu’elle l’avait fait avait été un déchirement pour elle et elle osait à peine imaginer l’inquiétude qui avait pu les ronger ces dernières années. Certains avaient eu le temps de recevoir une petite lettre, d’autres plus chanceux de la revoir une dernière fois sans savoir quand et s’il y aurait une prochaine fois. Elle se doutait qu’Hadrian avait dû faire interroger tout son entourage pour tenter de lui mettre la main dessus dès qu’elle avait transplané avec Raheem. Il lui avait assuré qu’il l’attraperait un jour. Alors se retrouver chez Jules, presque comme si rien n’avait changé lui paraissait bien étrange tout à coup. Une part d’elle-même restait sur ses gardes, l’habitude le voulait dès lors qu’elle quittait la sécurité de la Tour ou de St James, mais se retrouver dans un environnement qui lui était familier était tout de même réconfortant. La blonde dégageait toujours cette énergie qui la caractérisait déjà lorsqu’elle l’avait rencontrée à Poudlard et Vanessa se sentait presque en sécurité.

La médicomage ne doutait pas que Jules avait également aussi souffert de son côté et elle regrettait profondément de ne pas avoir pu être là pour la soutenir. Lorsqu’elle évoqua l’idée qu’elle puisse revenir plus souvent, Vanessa eut un petit sourire triste. « J’essayerai de revenir. Je te le promets. Mais je ne peux pas te dire quand, je peux pas m’avancer comme ça à te donner une date alors que … alors que je ne sais pas déjà ce que je ferai dans trois jours. » Les choses étaient tendues depuis la grande réunion du mois juin. L’agitation qui régnait était palpable. Un mélange d’angoisse et d’excitation à l’idée de partir libérer les prisonniers de cette île maudite. Impossible de savoir qui serait de la partie, qui partirait sur une prochaine mission et qui ne reviendrait peut-être pas. « Peut-être à l’automne ? Peut-être avant … je … vraiment j’aimerai être plus précise, plus sûre, mais je peux pas. » Ce n’était pas tant pour sa sécurité à elle que pour celle de Jules, seulement si quelqu’un venait à découvrir qu’elle était venue et qu’elle avait prévu de revenir à une certaine date … le risque était trop gros et elle ne se le pardonnerait pas s’il arrivait quelque chose à sa meilleure amie par sa faute.

Parler du cadeau qu’elle avait apporté avec elle chassa la note de tristesse qui s’était abattue sur la conversation. L’empressement de Jules face à la découverte de son cadeau amusa Dehli, on aurait dit une enfant le jour de Noël.  « Il est parfait, comme ça, j’aurai toujours les trois D sur moi. » Les 3 D, comment avait-elle pu oublier d’inclure Cedric dans la boucle, c’était pourtant tellement évident ! « Il te va à ravir ! » complimenta Vanessa. « J’ai hâte de voir ça ! J’imagine déjà le prochain gros titre : A qui appartient ce D dont on voit l’initiale autour du coup de Miss Doherty ? Le mystère reste entier !» La presse se contentait parfois de bien peu pour lancer des rumeurs, c’est ce que ses nombreuses années de lecture de magazines people lui avaient appris. Alors, elle ne doutait pas que sitôt le bijou repéré, une rumeur naitrait. « Ou alors un truc du genre : Le bijou avec ton initiale. La joueuse de Quidditch relance la tendance. » On pouvait s’attendre à lire tout et n’importe quoi dans la presse, alors pourquoi ne pas y voir Jules influenceuse mode. La sorcière avait à peine terminé sa phrase que Jules lui annonçait avoir voulu lui envoyer un cadeau à elle aussi. « Elle n’aurait pas pu me trouver de toute façon. » Ils n’utilisaient plus les oiseaux pour communiquer entre eux depuis des années, leur présence manquait de discrétion et c’était à l’exact opposé de l’effet recherché. Vanessa s’était d’ailleurs demandée un jour quels sortilèges avaient été utilisé pour repousser les oiseaux. L’Ordre avait probablement écarté dès le départ l’utilisation des chouettes et hiboux. Il était peu probable que Kingsley ou n’importe quel autre membre du cercle 7 d’ailleurs ait accepté de se fier à des oiseaux pour transporter des informations même codées. La tornade blonde se leva rapidement de sa chaise pour disparaître dans la maison. Quand elle revint vers elle, Jules lui tendit une photo. Reconnaissant le moment où le cliché avait été pris, elle porta sa main à son visage, émue. Les parents de Jules avaient amené la petite bande profiter du bord de mer et malgré une météo peu accueillante, ils avaient bien ri ce jour-là. Et tous ceux qui avaient suivi aussi. « … c’est une photo de notre premier été tous ensemble. »  Elle se souvenait parfaitement de ces vacances ! Certainement parmi les plus belles qu’elle avait pu passer. Les premières vraies vacances auxquelles elle avait eu droit sans ses parents avec ses meilleurs amis. Leurs premières vacances tous ensembles, leurs dernières aussi … « Oh je l’adore, vraiment, c'est parfait. merci ! Je sais déjà où je vais l’accrocher. »  Elle avait un pan de mur sur lequel elle accrochait tout un tas de photos depuis qu’elle s’était installée à La Tour avec les garçons. Ce n’était principalement que des photos prises depuis son arrivée à York, mais on y trouvait tout de même au milieu de tout ça une photo de sa famille et quelques rares clichés de ses années à Poudlard. Vanessa n’avait entrepris de décorer la pièce que lorsqu’elle s’y était sentie vraiment comme à la maison. Car finalement c’était ça pour elle la Tour : une maison, une famille sur laquelle elle s’appuyait depuis le début.

« Bon alors dis-moi, comment tu vas ? Comment se passe ta grande carrière ? Qu'est-ce que ça fait d'être une star? Je veux tout savoir ! » Il était peu probable que le temps joue en leur faveur pour couvrir tous les sujets de conversation que Vanessa mourrait d’envie d’aborder, mais ça valait le coup de tenter sa chance. Elle plongea sa main dans le paquet de chips, attendant les réponses à ses questions.





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Dernière édition par Vanessa Devon le Jeu 18 Mar - 21:47, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: suddenly i see (vanessa)   suddenly i see (vanessa) EmptyJeu 11 Mar - 21:18
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Pour être honnête, Jules préférerait que son amie reste à jamais dans sa maison, mais elle savait que cette réalité était impossible et pas forcément idéale. A un moment donné, Vanessa devra quitter la maison, et retourner à sa vie de fugitive, laissant ainsi la galloise derrière elle. L’idée la rendait presque triste, mais heureusement, plutôt positive dans l’âme, elle préféra se concentrer sur le moment présent. Bien sûr, il était souhaitable que cet événement deviennent plus fréquent, mais elle comprenait largement les difficultés que la brune pouvait rencontrer pour venir jusqu’à chez-elle. En attendant, Jules ne pouvait que lui assurer qu’elle était la bienvenue, et ce absolument n’importe quand. « Je sais, je n’attends pas de date, juste que tu saches que tu es ici ; chez toi. » Après tout, si Doherty vivait dans une maison aussi chaleureuse, c’était principalement pour avoir la place d’inviter ses amis, les piliers de sa vie. Elle était totalement du genre à acheter une brosse à dents à ceux qui venaient régulièrement dans son humble demeure, soucieuse que ces derniers se sentent à l’aise.

Le message passé, les festivités pouvaient reprendre, et quoi de mieux qu’un cadeau pour souhaiter ses 30 ans, qui arriveraient au début du mois prochain. Les années passaient plus vite que la musique, et se retrouver face à la brune ne pouvait que le lui rappeler plus fortement. Seulement, comme elle aimait si bien le dire, l’âge c’est dans la tête, et si elle voulait rester celle qu’elle était, elle en avait parfaitement le droit. Certes, elles avaient grandi, mais elles restaient les amies d’autrefois, celles qui veillaient la nuit à poudlard en parlant de tout et de rien. D’ailleurs, le cadeau de l’anglaise était parfaitement le genre de présents qu’elle aurait pu offrir à cette époque. Un petit pendentif, peu cher, mais plein de bonnes intentions. Aussi simple soit-il, l’objet provoquait beaucoup d’émotion chez la blonde, qui le portait déjà fièrement. Comme le précisait si bien Vanessa, la presse allait sans aucun doute s’interroger sur le bijoux, et pourquoi pas lancer une rumeur foireuse. « Haha, c’est sûr qu’ils feront la remarque. J’aurai bien dit pour Cédric, juste pour un peu de provocation, mais bon, ils commencent à peine à me laisser tranquille. » Sans les chaînes qui la retenaient, Jules serait infiniment moins corporate, et n’hésiterait pas à pointer du doigt ce gouvernement de meurtriers. Trop de gens étaient morts ou détruits à cause du Lord et de ses partisans, et jamais elle ne pourra leur pardonner.

Cependant, aussi remontée soit-elle, la gardienne des Rowdy Ravens avait décidé de taire sa colère, pour ne pas laisser à cet ennemi la chance de lui ruiner, encore un peu plus sa vie. « Je vais rien dire, on verra bien ce qu’ils iront imaginer. En attendant, la vérité restera entre nous. » Jouer au quidditch, c’était indéniablement la chose qui la rendait la plus heureuse sur terre, après ses amis et sa famille, bien sûr. Devoir tirer une croix sur son sport, son métier et sa passion l’effrayait, et elle savait qu’il n’y aurait que pour ses proches qu’elle pourrait arrêter. Heureusement pour elle, la vie ou le bonheur d’aucun d’entre eux ne dépendait de ça, ce qui lui laissait la possibilité de vivre son rêve.

Après le cadeau de la brune, se fut à Jules d’offrir le sien, une photo de l’ancien temps qui ne manqua pas de rendre nostalgique son amie. Contente, elle assura de l’accrocher dans sa chambre, telle une relique du passé. « Comme ça, tu verras ma tête tout le temps, même si j’ai quelque peu vieilli... » Un petit rire honnête, en montrant du doigt son visage, qui malgré tout prenait de l’âge. En réalité, la blonde avait peu changé depuis son adolescence, et les années ne faisaient que marquer un peu plus les lignes de son visage. Le temps passe vite, et il était difficile de le rattraper.

Malgré tout, les deux jeunes femmes n’avaient pas d’autre choix que d’essayer de résumer les années sans se voir, histoire de ne pas devenir des inconnues. « Une star, haha ! Bah écoute, c’est super, quand je sors dans la rue, les gens m’accostent et me demandent des photos, mais bon la plupart sont sympas. C’est surtout les paparazzis qui sont lourds, genre quand ils ont balancé que je sortais avec Bash… Enfin bref, je vais pas me plaindre non plus, c’est grâce à eux si j’en suis là, donc voilà. » Jules ne doutait pas une seule seconde que la brune était au courant pour son amourette avec Basil Abbott, un ancien de leur maison, qu’elle considérait à l’époque comme un petit frère de cœur. Comme quoi, les choses pouvaient parfois évoluer rapidement. Cependant, ils étaient bien meilleurs dans le rôle d’amis, que de petits-amis, même si elle ne conservait que de bons souvenirs à ses côtés. Aujourd’hui, le blond ne se portait pas très bien, et elle essayait de l’aider, comme elle pouvait.

En pensant à Basil, une information capitale lui vint, et automatiquement, un large sourire se dessina sur son visage. « Ah si ! J’ai une information V.I.P pour toi, je vais tenter les prochaines sélections pour l’équipe nationale du Pays de Galles. » L'excitation se lisait sans hésitation sur son visage, et Vanessa était bien placée pour savoir que tout ça, c’était le rêve ultime de Doherty. Après tout ce qu’elle avait traversé, Jules ne pensait pas qu’elle finirait par pouvoir passer les sélections, et grâce à Jim, se rêve devenait désormais réalité. Bien sûr, tout cela serait encore mieux si dans les gradins, elle pouvait avoir ceux qui manquaient à sa vie.

Parler d’elle ne la dérangeait pas particulièrement, mais elle était néanmoins très curieuse à propos de la vie de son amie. Hormis quelques informations dans les lettres de la part de Vanessa, Jules ne connaissait absolument rien de sa vie, une idée difficile à accepter pour l’amie loyale qu’elle était. « Et toi, tu traines avec qui, si ce n'est pas une information confidentielle ? Un petit ami peut-être ? C’est pas juste, toi tu peux tout savoir de moi, et moi rien de toi. » Qui étaient ses amis aujourd’hui ? Des gens qu’ils avaient côtoyés par le passé ? Avait une relation amoureuse ? Des exs petits copains ? Tout ce que devrait savoir une meilleure amie, et qui lui était malheureusement mis sous silence. Maintenant que Vanessa se trouvait juste devant elle, Jules comptait bien en savoir plus, sans quoi, elle ne la laissera pas partir.
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MessageSujet: Re: suddenly i see (vanessa)   suddenly i see (vanessa) EmptyJeu 18 Mar - 21:47

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Pays de Galle – Juillet 2007.


Savoir qu’elle serait toujours la bienvenue au Pays de Galles fit naître un sourire sur le visage de Vanessa. Elle n’en n’avait jamais douté. Elle savait que cette amitié née à Poudlard était solide. Seulement, il y avait une différence entre le savoir ou encore le lire dans des lettres et l’entendre dire de vive voix. Alors elle hocha doucement la tête, reconnaissante.

Elle avait vu juste en optant pour ce petit collier et s’en félicitait intérieurement. La conversation s’était lancée d’elle-même, naturellement. C’était presque comme si rien n’avait changé. Comme si elles s’étaient quittées quelques jours plus tôt autour d’un verre. « J’attendrais sagement d’avoir le prochain magazine dont tu feras la couverture alors, juste pour voir ce qu’ils vont dire ! » Vanessa osait à peine imaginer ce qu’elle avait dû entendre sur le compte de ceux qui s’étaient enfuis, qui avaient déserté foyer, emploi et amis pour espérer survivre ailleurs. Elle se doutait que la blonde avait dû serrer les poings plus d’une fois, se retenir certainement aussi de prendre la défense de ses amis afin de rester dans les bonnes grâces de cette société. Des deux, Jules avait toujours été celle avec la plus grande force de caractère. Vanessa était plus discrète, plus réservée, surtout lorsqu’elle sortait de son petit cercle de confiance. La brune avait bien évolué depuis Poudlard, elle s’affirmait davantage, osait donner son avis, pousser une gueule – mais pas trop non plus – lorsqu’elle était contrariée et pourtant, elle se prit à s’interroger sur ce qu’elle aurait été capable de faire ou non si l’on n’avait pas décidé pour elle qu’elle appartenait à une caste inférieure.

Quand elle pointa du doigt son visage sur la photo, Vanessa eut un petit sourire. « Arrête, tu n’as pas pris une ride ! Je suis sûre que tu n’as même pas un seul cheveu blanc. Et ça c’est injuste, parce que même si tu en avais, ça ne se verrait pas.» Jules avait probablement un peu grandi depuis l’instant où ce cliché avait été pris, gagné en musculature sûrement aussi, mais c’était toujours là même personne souriante et pleine d’assurance qu’elle voyait en face d’elle aujourd’hui. Lorsqu’elle évoqua le fameux sujet qui l’avait fait sourire à la lecture d’un magazine elle ne pu s’empêcher de relever. « Mais oui, alors j’ai halluciné quand j’ai vu qu’ils avaient pondu ça. LE couple improbable. A moins que les choses aient évolué entre vous depuis Poudlard ? Mais si c’est le cas je demande un rapport immédiat et une invitation au mariage !»  C’était peu probable. Vanessa n’avait pas un seul instant imaginé que Basil et Jules puissent sortir ensemble. La crème prenait bien entre eux. Il y avait toujours eu une belle dynamique entre eux, mais pas du genre qui donne un couple à la fin.

Il y avait des mots qui avaient toujours leur petit effet sur l’anglaise. Et « information V.I.P. » en faisaient bien entendu partie ! « Mais non ?? » Vanessa connaissait l’importance de cette nouvelle dans la vie de son amie. Elle avait découvert le Quidditch grâce à ses amis et savait donc parfaitement la place qu’occupait l’équipe nationale du Pays de Galles dans le cœur de Jules. Elle avait appris à aimer les mêmes équipes que ses amis, parce qu’elle avait confiance à leur jugement. S’ils avaient choisi ces équipes, ces joueurs, c’est parce qu’ils le méritaient. Et elle savait que l’équipe du Pays de Galles était une bonne équipe. Parfaite pour Jules.  « Tu vas faire mieux que tenter, ce poste il est pour toi. Il est fait pour toi. Ils vont t’adorer et tu seras la prochaine gardienne de l’équipe. De toute façon, s’ils ne le font pas, je sors de mon trou et je vais expliquer aux recruteurs ce qu’ils ratent. Donc la prochaine fois que je viens, on fête ton nouveau poste.» C’était acté. Elle reviendrait et ce jour-là. Jules serait la nouvelle recrue de l’équipe nationale de ce pays. « J’ai hâte de pouvoir dire que ma meilleure amie joue dans l’équipe nationale ! »

Si elle était ravie d’avoir les informations sur la vie et la carrière de sa meilleure amie de vive voix, Vanessa s’était doutée que tôt ou tard cette conversation se tournerait vers elle. Comment aurait-il pu en être autrement ?  « Je suis toujours en collocation, ça n’a pas changé depuis ma dernière lettre et je ne pense pas que ça changera tout de suite.»  La collocation, c’était le terme qui convenait le mieux finalement à ce qu’elle vivait à la Tour. A chaque niveau se trouvaient différents résidents avec des affinités plus ou moins fortes, mais l’ensemble formait une sacrée équipe ! « C’est assez remuant, mais finalement c’est un genre de grande famille. Tu adorerais, j’en suis certaine. »  Delhi ne s’était jamais imaginée qu’à presque trente ans elle vivrait en collocation avec une bonne dizaines de personnes différentes, sans compter celles qui s’ajoutaient de temps à autres, pas plus qu’elle ne s’était attendue à aimer ce mode de vie. « J’ai retrouvé pas mal de gens avec qui on était dans l’AD, donc c’était un peu comme retourner à Poudlard au début. Le côté scolaire en moins, bien sûr. Quoi que y a un genre de formation qui se fait. » C’était vague. Trop vague. « Bon, je ne passe pas mes soirées à me faire les ongles avec les gars. Enfin, je me fais les ongles parfois, mais c’est clairement pas leur truc à eux. » Elle aimait bien ces petites soirées qu’elles soient autour d’un film ou d’une bouteille ou deux ou trois. Le genre de moments où ils pouvaient souffler, évacuer tout ce qu’ils emmagasinaient ou presque. Elle vit le regard de Jules briller à l’évocation des garçons. « Alors, non, je t’arrête tout de suite. Avec Dean et Raheem c’est différent. Ah oui, je suis en collocation avec … » Est-ce qu’elle le lui avait déjà confié dans une lettre vivre avec? Difficile de s’en rappeler. Probablement pas.  « Un truc improbablement de plus dans ma vie. » Elle n’avait jamais vraiment su qualifier ce lien qui s’était installés entre eux. Ce lien était important, presque indispensable. Ou non, il l’était. Il était devenu indispensable à son équilibre. Mais rien n’aurait pu prédire qu’elle vivrait avec le frère de son ex-meilleur ami. « Je ne sais pas ce que je ferai sans eux. »  En presque dix ans, elle avait appris à se reposer sur eux, elle avait appris à vivre avec eux et composer avec leurs humeurs comme eux l’avaient fait avec les siennes. « Pour le moment, ma vie sentimentale est loin d’être palpitante. Et puis je n’ai pas de paparazzi pour m’en inventer une, c’est un peu nul.» C’était même le calme plat. Elle avait été en couple avec un membre de la résistance pendant quelques temps avant que fatigué par ce mode de vie, il ne profite d’une navette vers la France pour fuir l’Angleterre. Elle aurait pu le suivre, elle en avait eu envie. Mais elle avait eu peur de tout laisser derrière, à nouveau, et de ne pas pouvoir supporter cela. Ils s’étaient donc quittés sur un goût amer. Elle avait eu quelques histoires éphémères par la suite, mais rien d’exceptionnel.  « Mais s’il y a du changement, maintenant que je sais que tu es moins surveillée, je t’écris sur le champ pour tout te raconter. »






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MessageSujet: Re: suddenly i see (vanessa)   suddenly i see (vanessa) EmptyVen 19 Mar - 16:25
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La conversation était exactement la même qu’auparavant, comme si elles ne s’étaient jamais quittées. Plus que jamais, Jules réalisait la force et la puissance de leur amitié. La joie qu’elles ressentaient à ce moment précis attestait du manque évident qui occupait leur quotidien. Vivre loin, l’une de l’autre, leur était difficile et pour autant, aucune ne souhaitait lâcher prise. Une évidence se dessinait, les deux jeunes sorcières resteront amies, jusqu’à ce que la mort les sépare. En attendant ce funeste jour, la galloise comptait bien profiter de son amie qui pour la première fois depuis si longtemps, se trouvait juste devant elle. Malgré les années, Vanessa n’avait pas changé d’un poil, un détail qui l’avait frappé dès la première seconde, elle qui avait souvent eu peur de ne pas reconnaître cette dernière si retrouvailles il y avait. Finalement, maintenant que ses yeux se posait sur le visage de la brune, Jules se sentait rassurée, convaincue qu’elle était incapable d’oublier les traits de cette dernière.

L’âge ne changera rien à cette certitude, ce qui lui permettait d’en rire plus aisément. « Il paraît que les cheveux poivre et sel, c’est sexy. Tu serais une quarantenaire à croquer. » Une information sûrement publiée par un magazine féminin, dans le même genre que ceux qui aimaient prétendre que pour être une femme, il fallait se percher sur des talons. La galloise, tout comme son amie, ne ressemblait clairement pas à la femme fatale et féminine que décrivait ses torchons. Plutôt jolies toutes les deux, elles préféraient néanmoins le confort au sensuel, ce qui ne retirait rien à leurs charmes. D’ailleurs, si les femmes sans talons ne pouvaient pas plaire, elle n’aurait sûrement pas autant de courrier à arriver chaque jour dans sa boîte aux lettres. Ses fans adoraient lui écrire des compliments, qui malgré un manque d’objectivité, remontaient toujours le moral.

Cependant, entre plaire et pouvoir construire une relation, le fossé était large. La vie amoureuse de Jules était une énorme blague, et pour le coup, elle n’aurait pas été contre l’avis mesuré de Vanessa. D’ailleurs, quand cette dernière s’amusa de la fake-news à propos d’une relation entre Basil Abbott et Jules Doherty, la blonde ne put s'empêcher de se mordiller la lèvre. « Hum… » Cette information était absolument véridique, et même si elle ne regrettait pas ces mois passés avec le blond, la galloise reconnaissait que cela n’avait pas été sa meilleure idée. « Il se pourrait… que ce soit vrai et que les photos ne soient pas du tout truquées. » Consciente que la nouvelle pouvait choquée la brune, Jules marqua une petite pause, histoire de se désaltérer un peu. A l’époque de Poudlard, Basil était plus ou moins, ce qu’elle considérait comme un petit-frère de cœur, une fois l’école terminée, ils s’étaient retrouvés tous les deux dans le quidditch, et leur amitié n’avait cessé de grandir. Puis un jour, à une soirée trop arrosée, les deux blonds avaient fini par se jeter dessus, sûrement pour calmer une solitude latente. Comme ils s’entendaient bien, ils avaient tenté l’aventure, mais malheureusement, à cause des médias et de leurs caractères un peu trop similaires, les deux tourtereaux avaient décidé de mettre fin à leur histoire, tout en restant en très bons termes.

« Je pourrais pas dire le pourquoi du comment, mais bref, ça s’est fait et voilà hein. » Pas forcément très fière d’avoir sauté sur son petit frère de cœur, Jules essayait de noyer le poisson. Si Vanessa n’avait pas été absente, elle doutait pas une seule seconde que cette dernière lui aurait expliqué pourquoi c’était une mauvaise idée, comme la plupart de ses relations depuis l’obtention de leurs ASPICs. « Avant que tu ne le demandes, on est plus ensemble. » De toute manière, le sorcière hebdo ne s’était clairement pas passé de relater cette rupture, allant même jusqu’à prétendre que Jules était finalement intéressé par les femmes. Une idiotie rapidement abandonnée par la presse, qui de toute manière, adorait la caser avec n’importe qui. Bientôt, elle le savait, des articles commenceraient à commenter son célibat tardif. Être célèbre n’était pas toujours, mais après autant de temps, Jules s’était habituée à ce genre de potins sur sa personne, et préférait ne pas trop s’attarder dessus. Le souci, c’était plutôt quand cela touchait ses amis, qui n’avaient pas forcément envie de se retrouver dans la rubrique commérages des magazines pour adolescentes. Heureusement pour elle, la plupart de ses proches se montraient assez compréhensifs, et acceptaient de prendre le risque afin de pouvoir passer du temps avec elle.

Avec une possible sélection en équipe nationale, la célébrité ne risquait pas de se calmer, ce qui la stressait légèrement. Néanmoins, l’enthousiasme de son amie balaya tous ses doutes, et plus que jamais, elle ressentait le désir de réussir ce défi. « Haha, j’espère que je serais prise, t’imagine! J’en parle depuis que je suis entrée dans l’équipe de quidditch à poufsouffle ! » Jules se souvenait parfaitement d’une promesse qu’elle avait faite à l'entièreté de son équipe le jour de son premier arrêt en tant que gardienne ; à savoir devenir la gardienne de l’équipe nationale du Pays de Galles. Un objectif ambitieux qui allait peut-être devenir vrai, et qui la rendait plutôt fière d’elle. Bien sûr, elle aurait aimé pouvoir fêter cet événement avec certains, comme sa mère, son père, Cédric, son ancien coach, ses anciens coéquipiers, mais malheureusement, cela lui était impossible. Par chance, elle pouvait déjà profiter de la fierté de Vanessa, ce qui lui mit du baume au cœur. « J’espère bien que tu te vantes de m’avoir en meilleure amie. Tout le monde rêve d’être l’ami de Jules Doherty. » La galloise n’était pas sérieuse, elle ne pensait pas vraiment ses paroles. Néanmoins, elle espérait quand même bien que Vanessa assumait pleinement leur amitié, même si elle n’avait pas rejoint l’Ordre.

Jules se doutait de ne pas faire l'unanimité auprès des anciens membres de l’AD. Certains devaient sûrement lui reprocher de se la couler douce dans sa maison, pendant qu’ils combattaient le force du mal. Coupable d’avoir choisi son rêve, Jules espérait cependant que la plupart comprenaient son choix, et ne doutait pas de son opinion. Elle avait perdu trop de proches à cause du Lord, jamais elle ne pourra les pardonner. Entendre parler de Dean et Raheem la renvoya des années en arrière, un sentiment plutôt étrange, comme si cela appartenait à une autre vie. « Oh cool, ils deviennent quoi ? J’ai toujours peur d’apprendre que certains de nos anciens camarades… Enfin tes partenaires d’aujourd’hui meurent. Je suis sûre que la presse ne se donnerait même pas la peine de le mentionner. » Jules était contente de savoir que son amie était bien entourée, et qu’elle pouvait compter sur des personnes aussi bienveillantes que Dean. Elle n’avait jamais été très proche du brun, mais elle se souvenait sans difficulté de l’aura solaire qu’il dégageait. A défaut de pouvoir être là pour Vanessa, la blonde se satisfaisait de savoir que sa vie n’était pas que combat.

Cependant, bien qu’elle semblait avoir une multitude d’amis, l’anglaise expliquait n’avoir aucune histoire de cœur en cours, ce qui marqua une légère déception sur le visage de Jules. « Rooh, pourtant tu es trop jolie, tu devrais trouver si facilement. » Depuis son plus jeune âge, l’ancienne poufsouffle avait toujours trouvé que Vanessa était l’une des plus jolies filles de son entourage. Pour elle, la brune devrait avoir une flanquée d'admirateurs et sa personnalité ne devrait-être qu’un atout pour ses relations sentimentales. Raté. Visiblement, les deux amies étaient au même niveau à ce sujet, un point commun que la Jules ne manqua pas de souligner. « Moi c’est pareil, un désert légendaire. Je pense que Cédric était mon âme-soeur, ça expliquerait beaucoup de choses. » Si à l’époque, la blonde avait du mal à assumer ses sentiments pour son meilleure ami, mais aussi l'ambiguïté de leur relation (dans les deux sens), elle pouvait désormais en parler sans gêne. Objectivement, si Cédric n’avait pas péri pendant la coupe des trois sorciers, ils seraient sûrement en couple aujourd’hui. Cependant, malgré la tristesse de ses propos, Jules lâcha un rire sincère, attestant de la force d’esprit dont-elle pouvait faire preuve. « Je devrais adopter un chien, eux au moins, ils sont adorables. » Ce n’était pas la première fois que Jules mentionnait l’adoption d’un petit chiot, seulement, elle prenait le temps de réfléchir, consciente que cela demandait bien plus de temps que ses poissons rouges ; gretchen et rutabaga.
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Pays de Galle – Juillet 2007.



Plus le temps passait, plus Vanessa regrettait de ne pas s’être décidée à rendre visite à Jules plus tôt. Elle aurait pu, elle en était presque certaine. Elle aurait pu en avoir besoin plus tôt. C’était l’une des choses qui lui manquait le plus : ne plus pouvoir se poser autour d’un verre avec ses amis, tous ses amis sans exceptions, sans se soucier de quoi que ce soit d’autre. Elle avait voulu revoir Jules, agir comme si elle n’était pas recherchée le temps d’une journée. Être normale. Vivre normalement. Et la révélation de Jules au sujet de l’une de ses relations était exactement ce dont elle avait rêvé ces derniers mois ! Une bière, des chips, une soirée d’été ensoleillée et tout un tas de révélations à balancer sur une table.

« Il se pourrait… que ce soit vrai et que les photos ne soient pas du tout truquées. »  Vanessa fixa Jules avec insistance, comme si soudainement elle s’était mise à lui parler dans une autre langue. Hold on. « Pardon ? » Avait-elle mal entendu ? Jules venait-elle de lui dire qu’il y avait bien eu quelque chose entre eux?  « Toi et Basil ? Vraiment ? Mais … mais ! » Encore surprise, elle ne trouva pas les mots pour terminer sa phrase. Oh, des souvenirs qu’elle en avait Basil était un gars génial, mais jamais elle n’aurait misé une mornille sur le couple Jules/Basil. Une noise peut-être à la rigueur, et encore … Il n’y avait aucun doute à avoir quant au fait qu’ils pouvaient être de très bons amis, mais de là à franchir le fossé et devenir amants, non. Selon elle, ce n’était pas possible. « Ok, celle-là je l’avais pas vu venir.»  Vraiment pas. La brune aurait adoré connaître tous les détails de cette folle histoire entre ses deux amis, mais Jules ne semblait pas d’humeur à s’étaler sur le sujet, aussi elle n’insista pas. Elle se contenta à la place d’une nouvelle gorgée de sa boisson. « T’es sûre que tu ne veux pas m’en dire plus ? » La petite moue qu’elle reçue en guise de réponse, la fit lâcher l’affaire. « D’accord, d’accord, j’ai compris. On parle plus de Basil. » Moins satisfaisante qu’une explication détaillée de ce qui avait pu lui passer par la tête en se lançant dans une relation avec Basil, certes, mais pas désagréable. Si elle avait pu, elle aurait été en personne interroger l’autre concerné par cette affaire pour en savoir plus.

Et des histoires d’amour plus ou moins vraies, elles enchainèrent sur le Quidditch. Un autre sujet qui ne quittait jamais vraiment les tables autour desquelles elles s’installaient quelques années auparavant. Vanessa était sincèrement heureuse pour Jules. Savoir qu’elle allait pouvoir réaliser son rêve d’enfant lui mettait du baume au cœur. Au moins l’une d’elles s’épanouissait dans sa vie professionnelle. « Oh t’en fais pas pour ça ! Chaque fois qu’on entend dire qu’il y a un match, tu peux être certaine que je mise sur ton équipe. De toute façon, je crois que tout le monde a au moins entendu parler de toi une fois grâce à moi ou à cause de moi, selon les points de vue. » Et elle n’en était pas peu fière de casser les oreilles à toute la résistance à répéter à qui voulait l’entendre que Jules Doherty allait avoir une carrière brillante et que si son équipe continuait à enchainer les victoires elle n’y était pas étrangère. « Je ne sais pas si tout le monde y croit, enfin ceux qui nous connaissent de Poudlard, si. Bien sûr. Mais les autres, ils s’imaginent peut-être que je raconte des histoire juste pour faire la conversation. » Quelques visages de leurs années à Poudlard avaient resurgi dans les rangs de l’Ordre depuis qu’elle les avait rejoints. De simples connaissances croisées au détour d’un couloir à l’école, certains étaient devenus des amis, des épaules sur lesquelles se reposer quand le monde semblait trop dur à affronter, des oreilles attentives pour parler jusqu’à ce que Morphée ne les rappelle à l’ordre ou bien des gens avec qui passer une soirée comme si tout était absolument normal.  « Ça va plutôt bien. » Aussi bien qu’on pouvait l’être à l’approche de la mission qui s’annonçait. « Ils sont toujours vivants et en un seul morceau. Ce qui en soit est plutôt pas mal.» Les missions qui ne concernaient pas le ravitaillement pouvaient être parfois bien dangereuses et ses deux amis faisaient régulièrement partie de ceux qui étaient embarqués dans celles-ci. « J’ai toujours peur aussi qu’il leur arrive un truc quand ils partent. Je deviens une boule de stress, un peu comme quand on a passé nos ASPIC sauf que parfois là on peut vraiment y laisser notre peau. » Chaque fois que l’un des résidents de la Tour partait en mission finalement, elle angoissait. La sensation était pire encore lorsqu’il s’agissait de ses voisins de palier et que la dangerosité de la mission était avérée. Avec le temps elle s’était attachée à ces deux-là et envisageait difficilement qu’ils puissent un jour disparaître du paysage. « Oh non, ça, ils ne prendraient pas cette peine, à moins qu’un des chefs de l’Ordre ne soit capturé et officiellement hors d’état de nuire, mais sinon personne ne serait mis au courant. Le reste d’entre nous, on n’est pas assez importants pour avoir ce privilège. On ne vaut pas grand-chose, il paraît. » Elle prit une nouvelle gorgée, comme si la boisson allait aider à digérer tout ça, dix ans plus tard. La majeure partie du temps, c’était Lee qui partageait les tristes nouvelles sur les ondes de leur radio. Une raison de sortir une bouteille de bières en la mémoire de ceux qui les avaient injustement quittés. D’un coup elle tapa de la main sur la table, comme si un élément super important lui était revenu en mémoire. « Oh ! Tu sais que j’ai enfin réussi à leur faire regarder Love Actually ! Non, enfin tu savais pas. Mais bon, depuis que ce film est sorti, je rêvais d’aller le voir au cinéma. Mais quand il est sorti c’était un peu compliqué donc j’ai laissé tomber l’affaire. Enfin bref, Dean a cette télé et le lecteur DVD dans sa chambre, donc on se fait des soirées films de temps en temps. Et la dernière fois, c’est moi qui ai gagné le droit de choisir dans la pile de DVD. Donc, ils ont pas eu le choix. » Les sorties ciné lui manquaient terriblement aussi. Elle avait tenté d’en faire une quelques années plus tôt, mais avait tellement angoissé à l’idée qu’on puisse l’y arrêter qu’elle n’était pas restée jusqu’au bout. « J’ai a-do-ré. Bon c'est pas un film de saison, mais on s'en fiche. Je pense que ça leur a plu aussi, mais ils le diront pas si on leur demande, ils diront juste que c’est sympa. » Pff … Elle soupira, ils n’y connaissaient rien.

Vanessa ne put retenir un nouveau sourire lorsque Jules lui rappela qu’elle était jolie. « Disons que le marché est beaucoup plus restreint pour moi en ce moment, qu’il ne l’est pour toi. Mais t’inquiète pas, je trouverai bien quelqu’un. » Un jour, peut-être. Quand tout serait plus simple. Encore que, certains semblaient réussir à rencontrer leur âme-sœur au milieu de ce chaos. De son côté, il n’y avait eu que quelques histoires mais pas le grand amour comme elles avaient pu en rêver sur les bancs de l’école. « Je te l’avais dit ! Il fallait te jeter à l’eau quand on était à Poudlard. » Ce n’était pas faute d’avoir essayé de la convaincre d’ouvrir son cœur à Cedric, mais les raisons qu’avaient alors avancé Jules étaient tout à fait recevables. « Mais bon, à ta place, je ne m’en ferai pas trop. Il paraît qu’on peut en avoir plusieurs dans une vie. Donc, il te reste plus qu’à trouver ta deuxième âme-sœur. Mais quand tu penses l’avoir trouvée, tu me préviens avant, ok ? Que je te dise si tu fonces dans un mur ou bien vers l’autel.» Elle aurait demandé un compte-rendu détaillé sur la personne qui aurait fait flancher son cœur avant d’ensuite mener un interrogatoire en bonne et due forme au prétendant. Juste pour être sûre qu’elle ne se jetterait pas dans les bras d’un psychopathe ou d’un type seulement là pour pouvoir se vanter de sortir avec une joueuse de Quidditch reconnue.

« Un chien ? Je croyais que tes deux poissons te donnaient assez de travail comme ça ? » S’amusa l’anglaise, sachant pertinemment que certains poissons n'avaient pas survécu malgré les bons soins de Jules. « Enfin, je veux bien être la marraine attitrée de la boule de poils aussi ! J’espère juste que Gretchen et Rutabaga ne seront pas trop jaloux …C’est jaloux un poisson rouge au fait ? Et je viendrai le surveiller quand tu partiras faire des compétitions à travers le monde. » Elle laissa son regard se poser sur le petit jardin qu’elle avait. « Comme ça, j’en profiterai pour venir bronzer sur la plage ici en été. » Des vacances au bord de la mer, le rêve !




( Pando )
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