BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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Lucinda Seghezza
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Lucinda Seghezza
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Dancing Phoenix - September 2007
tw:sang, violence, blessure

Les pupilles noisettes de Lucia sont rivées sur le mur en face d’elle. Depuis combien de temps fixe-t-elle ainsi les craquelures et autres reliefs, sans ciller, immobile sur le banc ? Peut-être cinq minutes, peut-être une heure. L’arrière de sa nuque, où se trouve son glyphe, souffre d’une brûlure mordant ses nerfs à vif ; suffisamment pour qu’elle ne puisse sentir les quelques plaies sur les jointures de ses doigts, et le sang s’écoulant de sa lèvre tout juste fendue. Elle ne prête pas non plus attention à son ongle cassé dans la manoeuvre ; ce n’est pas le premier et ce ne sera pas le dernier, sans compter que ce n’est qu’un détail qui peut être réglé en un rien de temps - depuis qu’elle oblige Boris à s’occuper de ses manucures de manière hebdomadaire, elle trouve qu’il se débrouille de mieux en mieux.

Les manucures de Boris. Les images de son colocataire déposant les faux ongles sur le bout de ses doigts, trempant le pinceau dans le vernis, l’appliquant maladroitement, défilent devant les pupilles de Lucia. Elle peut presque sentir l’odeur du dissolvant lorsqu’elle le force à faire des retouches finales, le voir s’emparer d’un coton pour nettoyer ses cuticules. Ses sens s’éveillent petit à petit, tous tournés vers cette scène, et avalent celle qui s’est déroulée quelques instants plus tôt. Lucia ne voit que Boris. Elle ne se voit pas se ruer sur le vampire qui a partagé un malheureux moment avec elle dans l’arène du Dancing Phoenix. Elle ne se voit pas se mettre sur son corps déjà étendu au sol, ni abattre ses poings et ses ongles sur son visage, ni son sang éclabousser le sien. Elle ne voit pas les deux Warlocks qui ont déboulé sur le ring pour l’arrêter dans son accès de violence et la traîner jusqu’à cette petite pièce reculée. Même la légère douleur vibrant à la surface de sa peau, Lucia n’est pas capable de la ressentir sur l’instant, entièrement voilée par ce que son esprit cherche à invoquer pour couvrir la désagréable masse poisseuse pesant au fond de ses entrailles.

"Oh, hey!" Les yeux de la vampire s’arrondissent soudainement, comme ramenée à la réalité par l’apparition de Verdi dans la salle étriquée - à moins qu’elle aussi, ne soit là depuis le début, et que son odeur et le son de sa voix viennent seulement de lui parvenir. Lucia est de retour, sans l’être réellement ; au visage de la demi-harpie se superposent tout à tour celui de Boris et celui ensanglanté, défiguré du vampire dont elle ignore jusqu’au nom. Elle cligne violemment des yeux pour chasser ces images parasites, et un sourire illumine ses traits lorsque ces spectres s’envolent tout juste. "How did you like the fight?", demande-t-elle de cette voix enjouée qu’on lui connaît bien, coulant naturellement entre ses lèvres étirées alors qu’elle se lève de son assise. Elle sait que Verdi est l’une de ses plus grandes fans (au moins), et Lucia ne rechignerait jamais devant la possibilité de voir ses deux grands yeux clairs s’illuminer face à elle. "It was great, wasn’t it?" Ses doigts viennent se glisser dans la longue queue de cheval tombant sur son épaule pour la remettre en place d’un geste assuré. Son ton est trop jovial, léger, quand elle vient de manquer de tuer son opposant, et vient accessoirement de s’attirer d'énormes ennuis auprès de ses employeurs. Mais désormais, Lucia ne voit que Verdi.
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Dancing Phoenix - September 2007
tw:sang, violence, blessures, langage cru

Le sourire de Verdandi s'était affaissé pour laisser place à une expression coite, deux yeux ronds comme des billes. Il y avait du sang, beaucoup trop de sang, et ce n'était pas peu dire pour un combat clandestin entre deux vampires prêts à se planter les canines pour décrocher le pactole. "Chop chop, get her in the office", Verdandi donna une claque dans l'épaule du Warlock entre elle et Stan, tandis que ce dernier rugissait des ordres à l'autre Dog parqué contre le ring.

Le regard de la harpie était rivé sur la scène dantesque de Lucia griffant et cognant le visage détruit de son adversaire, parfaitement immobile. "Fuck me, stupid cunt." Les doigts aux ongles roses et bleus de Verdandi se resserrèrent sur le rebord de sa veste en cuir, trop grande pour lui appartenir, contrastant par trop avec sa tenue édulcorée pour être digne de faire partie de sa garde-robe. "Told you she'd be trouble." "Come on, he's not even dead", commenta-t-elle tandis qu'on soulevait la victime inconsciente, lacérée par la rage et par la manucure autrefois impeccable de Lucia. Stan fronça les sourcils, lui donnant un air sérieux qui le rendait d'autant plus adorable aux yeux d'une Verdandi qui connaissait, de fait, les pans de sa véritable personnalité. "I'll talk to her, keep the show going." Verdandi se décolla du mur où elle était adossée sous le regard du Wolf. "You know I'm technically your boss, right?" La sorcière lui offrit un sourire plein de dents, avant de se détourner pour se frayer un chemin dans la foule où les murmures se chevauchaient aux quolibets. Personne n'aimait assister à une victoire aussi écrasante, et les Warlocks auraient à répondre aux paris placés sur le parti à la trachée écrasée qui gisaient au sol sous les mains des médicomages officieux du club.

Verdandi poussa la porte du bureau du Wolf, où elle s'engouffra sans plus de procès. "Oh, hey!" Verdandi referma la porte sans un mot derrière elle. "How did you like the fight?" Seul le bruit des baskets de Verdandi sur le plancher lui répondit, un silence significatif loin des sourires éclatants et des demi-lunes piquetées d'étoiles qu'elle lui adressait d'ordinaire ; ses yeux clairs effleurant tout juste Lucia, avant de glisser sur sa lèvre fendue en l'entendant reprendre. "It was great, wasn’t it?" Le regard de Verdandi coula dans la longue chevelure de Lucia, accompagnant un bref instant le geste, avant de revenir à ses pupilles brillant d'un éclat vif, terrifiant, dessinant une nuée de frissons imperceptibles le long de son échine. Lucia, comme elle venait de le démontrer quelques instants plus tôt, était capable du pire en quelques secondes. Un peu comme les Warlocks, un peu comme elle – à l'exception près que la vampire était capable de lui arracher la carotide d'un mouvement sec. "Not really. You kinda sucked, actually." Sur la fin, surtout. Verdandi eut une légère grimace. "Sit down love", fit Verdandi en lui indiquant le siège en cuir devant le bureau de Stan, qu'elle avait investi comme le sien depuis les premiers instants, son sourire blanc contrastant avec la lueur froide de son regard.

"What happened tonight is exactly what I don't want to see, especially from you, fit-elle en se laissant aller contre le bureau en acajou, s'y retenant d'une main en posant son regard sur la sorcière.You remember the rules, don't you?" Don't kill. Don't rip organs off. Except the eyes – are eyes organs? Anyway. Rien de l'excitation palpable de Verdandi, lors de leur première rencontre ; c'en était presque douloureux de devoir réprimander sa championne favorite pour un simple homicide manqué. Particulièrement quand le job de nuit de Lucia était d'éliminer les rats de la résistance, et que la moitié du staff des combats était faite de tueurs occasionnels ou rôdés. "Why did you smash his face like a troll on Spitfire, if you know the rules?" Usant d'un ton légèrement mielleux, Verdandi sonda les pupilles de la vampire à la recherche d'une réponse qu'elle connaissait déjà, pour avoir vu éclater une rage brutale, contrastant avec la beauté solaire et les sourires lisses de Lucia.
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Lucinda Seghezza
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Dancing Phoenix - September 2007
tw:sang, self harm

"Not really. You kinda sucked, actually." Les yeux de Lucia s’arrondissent légèrement, deux orbites plantés dans ceux de Verdi face à cette déclaration pour le moins inattendue. Ok, that’s harsh. Il faut le reconnaître, la vampire a un peu trop pris goûts aux compliments de la Dog, ses regards pétillants quand elle sort de l’arène, ses doigts pressant sa nuque après un combat pour la masser, ces champion qu’elle lui offre sans avoir à faire autre chose que de mettre son opposant au tapis. Elle aime cette attention (celle de Verdi, et celle de tous les autres), et si elle dit souvent que toute attention est bonne à prendre, bonne ou mauvaise, Lucia ment affreusement ; ce n’est pas de l’attention, qu’elle désire réellement, c’est de l’admiration. Et rien ne le reflète dans la grimace que lui adresse la sorcière en l'invitant à s’asseoir "Sit down love.Oh, sure", répond-elle en lui offrant un sourire plus large encore, dévoilant ses canines plus longues que la norme avant de prendre place sur le fauteuil en cuir, les jambes croisées et le regard résolument tourné vers Verdi.

Aussitôt, elle pense à Corban, et au nombre de fois où elle s’est retrouvée de l’autre côté de son bureau, à essuyer ses tentatives de réprimandes qui, généralement, coulent sur elle comme de l’eau claire. Elle sait ravaler la plupart du temps la honte, la confusion, la frustration, depuis qu’elle a compris que les it’s not my fault (it’s yours) n’arrangent jamais rien à sa situation. Plutôt, elle a décidé de prétendre n’en avoir que faire, s’en amuser même, il s’agit d’une routine trop bien ficelée et trop fréquente pour qu’elle la laisse la submerger désormais.

Les choses sont différentes, ici, alors qu’elle se retrouve dans le regard de Verdi traçant une ligne de fourmillements le long de sa nuque. Ses yeux tombent brièvement sur son sourire éclatant, qui la glace plus encore que ses pupilles claires. Non, ce contexte-ci n’a rien à voir avec ses entrevues presque mensuelles avec Corban, et Lucia papillonne en remontant son regard dans celui de la Warlock. "What happened tonight is exactly what I don't want to see, especially from you. You remember the rules, don't you?" The rules. Un chemin se dessine dans son esprit, à peine un rayon lumineux au cœur de la confusion, trop faible pour mettre précisément en lumière les raisons de l’ire de Verdi. Pourtant, le coeur de Lucia tambourine dans sa poitrine, alors qu’elle garde le silence, les lèvres entrouvertes en ce sourire presque automatique, mécanique, hochant simplement et faiblement de la tête pour toute réponse. Pourtant, son poing se referme sur l’accoudoir du fauteuil, à en faire blanchir les jointures de ses doigts, et Lucia peut sentir la peau de sa paume céder sous ses ongles, qui s’y enfoncent comme dans du beurre tendre. La légère douleur qui la parcourt la tire tout juste un peu plus vers la raison. "Why did you smash his face like a troll on Spitfire, if you know the rules?What do you mean?" Ses sourcils se froncent légèrement et un faible rire lui échappe, sondant une pupille puis l’autre de Verdi. "I didn’t smash his face… like a...", tente-t-elle, sa voix s’affaiblissant à mesure qu’elle parle, pour s’éteindre complètement.

Ses ongles s’enfoncent plus profondément dans sa chair ; la chaleur de son propre sang coulant entre ses doigts est presque rassurante, et l’espace d’un instant, Lucia se concentre uniquement sur cette sensation. L’épais liquide rouge se mélange à celui de son opposant tâchant encore sa peau, en un parfum qui lui tord les entrailles et accélère un peu plus les battements de son cœur. Elle se voit nettement, cette fois, serrer les dents, grogner, frapper, défigurer le pauvre vampire qui ne demandait pas mieux qu’elle - renflouer sa bourse de quelques gallions à la fin de la soirée. Oh. "Oh", souffle-t-elle d’une petite voix gênée en détournant un instant les yeux, son sourire comme un rempart pour dissimuler la honte qui la frappe soudainement, d’avoir explosé devant les habitués des combats clandestins du Dancing Phoenix ; elle a bien plus honte de cela, que de se faire taper sur les doigts par la suite. "Well he’s not dead, is he?" Sa voix est plus claire, quand elle relève le visage vers Verdi, penchant la tête sur le côté. Il n’y a aucune provocation, dans son ton - elle chercherait presque à négocier, par cette simple question. "I didn’t kill him, don’t worry, I remember the rules", finit par énoncer Lucia, ses yeux légèrement plissés par son sourire illuminant chaque recoin de ses traits, comme si cela allait la sortir de ce mauvais pas.

Elle ne peut pas perdre l’opportunité que lui offrent les Warlocks, elle ne peut pas perdre cet argent dont elle a cruellement besoin, elle ne peut pas perdre la lueur qui se loge parfois dans le regard de Verdi. Aussi, la vampire desserre son poing ensanglanté pour mieux se pencher en avant et enrouler ses doigts autour du poignet de la Dog, les sourcils arqués en une expres​sion(faussement) soucieuse, la regardant par en-dessous en relevant un peu plus le menton. "Am I still your champion, Verdi?" Elle ne peut pas se faire virer.
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Dancing Phoenix - September 2007
tw:sang, violence, langage cru, lowkey misogynie

"What do you mean? I didn’t smash his face… like a..." Verdandi sonda les pupilles de Lucia, un sourcil levé comme attendant la suite – ou la soudaine prise de conscience qu'elle avait merdé sur son unique combat de la soirée, décevant ainsi les espoirs de son public et, pire encore, ceux de la sorcière. "Oh." Les y voilà. Verdandi détailla les traits de Lucia, l'émail éclatant de ses dents contrastant avec le rouge carmin du triangle sur sa joue, comme gorgé par le sang de son opposant du jour, considérant sa gêne et sa pudeur qu'elle savait d'autant plus sincère – qu'on aurait pu trouver d'autant plus dérangeante, quand elle se trouvait en train d'arracher le visage d'un pauvre type, quelques instants auparavant, si elle ne l'avait pas trouvée candide, ce double-face constant par trop familier et attirant. "Well he’s not dead, is he?" Verdandi retint le sourire acide menaçant de couler sur ses lèvres. "Are you serious?" demanda-t-elle avec le même sérieux qu'elle soupçonnait dans cette réponse de Lucia. "I didn’t kill him, don’t worry, I remember the rules." Ses battements de cils devaient sans (absolument) aucun doute marcher sur les crétins de la Brigade – mais sur elle, qui en usait avec le même abus sitôt son cardigan de gentille fille passé sur les épaules ? Allons bon. Bien tenté, quand même – Verdandi se serait sûrement gaussé d'un gloussement amusé dans d'autres circonstances.

Le sourire se teinta d'une ombre ; elle put sentir les doigts (poisseux ?) de Lucia s'enrouler autour de son poignet, cherchant une prise autour de son corps autant qu'autour de son cœur de patronne. Si Stan était Wolf, Verdandi avait le pouvoir de virer n'importe qui, n'importe quand – ce qui lui valait, parfois, les râleries de Stan qui aurait aimé être au courant. "Am I still your champion, Verdi?" Le silence retomba un instant sur elle – un silence durant lequel elle sonda l'expression presque tragique de Lucia. "Lucia." Sa voix mielleuse vint enrober son prénom avec une tendresse récoltée dans les recoins de son cœur entiché – elle reprit naturellement son poignet en levant une main vers elle, pour glisser ses doigts dans ses longs cheveux bruns et lisses, contre son cou, pour les rabattre avec douceur dans son dos. "Now that you're one of our regulars, I can tell you about the other rule. The one that will get you very far." Ses yeux clairs soulignèrent cette confidence (faussement) exceptionnelle, et ses doigts glissèrent sur son épaule pour s'y refermer sans caresse, sans geste laissant entendre que la balance penchait d'un côté ou de l'autre. "See, crushing your opponent without giving them a chance isn't as appealing as you may think. It is, at first, to make a statement, kinda depends who does it – with pretty things like you, it sure looks good. At first," insista-t-elle avec une expression comique, fronçant le nez pour garder le ton léger de cette conversation qui était, sur le fond, loin de l'être. "But now the statement has been made, and our lovely customers are here to see something thrilling, something that makes them shiver, cum in their pants even, a real fucking show which will have them come every week, every night."

La pulpe des doigts de Verdandi pressa l'épaule en apparence fragile de la vampire, prenant une brève pause, presque théâtrale, pour reprendre sur le même ton de businesswoman – ces petits cons de la LAAW ne faisaient sûrement pas le poids face à sa verve : "It feels good to smash someone's skull, hmm? I get it. I really do. Work must be a pain in your gorgeous ass." Les doigts de Verdandi coulèrent jusqu'au haut du torse de Lucia, encore maculé du sang frais du vampire, son regard plongeant dans le sien comme si on lui avait conféré le pouvoir hypnotique d'un shot d'opium, ses cinq ongles poussant légèrement le haut du plexus de l'hybride. "You have to make them last. Pretend you're about to have your ass beaten, then fuck them up, I don't know, play with them, have fun", Verdandi reprit sa main pour l'ouvrir vers le ciel où se trouvaient autant de possibilités qu'on voulait bien y trouver afin de faire un putain de spectacle, "this is how you stay, this is how you make money. But you're a smart girl, aren't you? You already know this." Et une ombre de sourire, une ombre froide ne remontant pas jusqu'à ses yeux mortellement sérieux, étira ses lèvres roses.
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Lucinda Seghezza
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Dancing Phoenix - September 2007
tw:sang, angst

Un léger silence s’installe, pendant lequel Verdandi semble plonger dans son regard de façon presque tangible, une sensation désagréable qui manquerait presque de faire grimacer Lucia. "Lucia." La douce voix de la Warlock la fait ciller un instant. Au moins, elle aura tenté - c’était bien naïf de sa part de compter sur ses grands yeux bruns, son sourire éclatant, son timbre mielleux, son air suppliant, une caresse sur la peau de la sorcière, autant de gestes qui portent leurs fruits avec les crétins de la brigade, qui la considère entre effroi et désir pur, un savant mélange qui lui permet souvent de se tirer de toutes les situations, et surtout d’obtenir ce qu’elle souhaite. Verdi n’est pas taillée du même bois que les Handlers qui lui cèdent facilement ses pires caprices, et c’est cela, qu’elle redoute tant chez elle. C’est aussi cela, qu’elle apprécie tout particulièrement, et la raison pour laquelle les battements rapides de son cœur ne sont pas uniquement dus à l’embarras léger de se retrouver dans cette position.

Instinctivement, sa main revient se poser sur l’accoudoir du fauteuil, et Lucia ouvre tout juste le cou lorsque les doigts de Verdi viennent en dégager sa longue chevelure, elle aussi, tâchée de sang, et le geste la renvoie s’enfoncer lentement dans son assise. "Now that you're one of our regulars, I can tell you about the other rule. The one that will get you very far." Un frisson léger la parcourt, là où les doigts de Verdi se pressent sans douceur, et ses pupilles restent accrochées aux siennes sans ciller, sans bouger, son sourire troqué progressivement pour une expression plus sérieuse, telle une enfant se laissant réprimander. "See, crushing your opponent without giving them a chance isn't as appealing as you may think. It is, at first, to make a statement, kinda depends who does it – with pretty things like you, it sure looks good." Par réflexe, comme si elle venait de recevoir un réel compliment, le coin de ses lèvres s’étirent, brièvement, à peine l’ombre d’un sourire dénué de joie en se laissant doucement ramener à la réalité.

That’s how you’ll get a name in this industry. You probably shouldn’t eat that. You should start looking for a job made for your kind. If you don’t want to use violence, they’ll use violence on you. Spare your breath, Miss Seghezza, no one can hear you down here. Monsters like you don’t have a say. If you’re too dangerous, they’ll kill you for good. You remember the rules, don’t you?

Parfois, Lucia aimerait pouvoir éteindre ces petites voix qui rythment chacun de ses pas, comme celle de Verdi qu’elle n’écoute plus qu’à moitié - mais cette dernière est de loin la moins désagréable de toutes, et elle s’y raccroche ardemment pour ne pas penser au fait que, si elle souhaitait, elle pourrait la faire taire définitivement d’un simple geste de la main. Mais ses mains restent fermement accrochées au cuir du fauteuil, et c’est plutôt celle de la Warlock qui vient investir son corps pour la repousser un peu plus, et cette fois, le sourire de Lucia se fait plus large, retrouvant un semblant de vie et de cet éclat qui la caractérise. "You have to make them last. Pretend you're about to have your ass beaten, then fuck them up, I don't know, play with them, have fun, this is how you stay, this is how you make money. But you're a smart girl, aren't you? You already know this." Lucia hoche lentement la tête, son regard coulant un instant sur le sourire froid qu’elle lui offre, qui lui tire un frémissement glacial et brûlant à la fois. "I do. You’re right, you’re right, I do", répond-elle avec une certaine légèreté, comme si Verdi venait de lui rappeler une évidence, quelque chose qu’elle a toujours su. Et elle a toujours su, en réalité, qu’elle est censée être un monstre, mais pas trop, gagner, mais pas trop, être belle, mais pas trop, l’ouvrir, mais pas trop, frapper, mais pas trop, être Lucinda, mais pas trop.

"I do, yes. A good show, that’s what they want, and that’s what they’ll get, boss." Ses yeux se plissent tout juste alors qu’elle penche la tête sur le côté, sa voix presque au bord du rire tant elle peut être légère. Elle a besoin de ce job, et elle a besoin de Verdi de son côté, elle a besoin que tout le monde ferme les yeux sur son instabilité ponctuelle (elle-même comprise), et elle a besoin de se ressaisir. Immédiatement. "I’ll be a good freak, the freak they want me to be, I promise", ajoute-t-elle sur le même ton, le souffle tout juste plus court sans bouger, si ce n’est pour mieux laisser aller sa tête contre le dossier, le menton tout juste relevé en regardant la Warlock par en-dessous. "I’ll have them cum in their pants, Verdi, that’s what I do best and that’s why you like me the best, isn’t it?" Elle ne le dit même pas avec prétention, ni provocation, suivant plutôt cette ligne trop enjouée, trop fausse., un mode automatique qui lui permet de garder la face alors qu’elle ploie complètement, entièrement face à celle sur qui tout repose. "Does it mean you’ll let me fight again, if I promise to behave?"
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Dancing Phoenix - September 2007
tw:langage cru, mention de drogue, violence, angst

"I do, yes. A good show, that’s what they want, and that’s what they’ll get, boss." "Good, we're on the same page", l'encouragea-t-elle d'un hochement de tête, un sourire éclatant en voyant qu'elles se trouvaient être sur la même longueur d'onde – Verdandi tirait également un plaisir dont elle ne se cachait pas à entendre Lucia l'appeler boss, au bureau comme au lit. Non, au lit, plus qu'au bureau si elle était tout à fait honnête, même si l'absence de boss dans le cadre professionnel aurait enlevé au plaisir de l'entendre quand elle... "I’ll be a good freak, the freak they want me to be, I promise." Le sourire de Verdi, sortie de ses pensées dérivant gentiment jusqu'au souffle erratique de Lucia pendant l'amour, s'atténua. Ses pupilles sondèrent celles de la vampire ; l'éclat de ses yeux lui apparut, à la lumière crue du bureau, factice, inquiétant, semblable à la brillance d'une surface en métal froide et sans vie. Verdandi avait déjà croisé ce regard des centaines de fois et sentit un frisson léger hérisser le poil de ses avant-bras.

Son propre regard, dans le vieux miroir du Tuskers ; celui des autres, lorsqu'ils sortaient du demi-sommeil de l'opium et se retrouvaient plongés dans la vérité crue de leur existence. "I’ll have them cum in their pants, Verdi, that’s what I do best and that’s why you like me the best, isn’t it?" Verdandi coula un regard cette fois jusqu'au visage lisse de Lucia, dont la voix, pourtant loin d'être monotone, semblait suivre une partition qui dépassait (légèrement) le cadre de leur conversation. Tout comme la tête éclatée de son adversaire avait dépassé le cadre de leur combat. "Does it mean you’ll let me fight again, if I promise to behave?" Les sourcils de la sorcière se haussèrent légèrement en une expression faussement nonchalante : "I don't recall taking you off the schedule." Comme si elle et Stan allaient laisser filer un miracle descendu tout droit du Ministère. Lucia était le rêve de tous les bookers et des sous-sols fourmillant d'un public adepte du grand frisson – adepte de Lucia, dont la force, les réflexes et la violence étaient inégalables sur le ring de fortune de la cave du Dancing Phoenix, du jamais vu qui faisait pétiller d'admiration le regard de Verdandi.

C'était peut-être ça, la source première de son excitation : voir Lucia capable d'écraser un vampire la dépassant de trois têtes quand elle n'avait jamais pu faire ployer quiconque à un bras de fer. Lucia aurait pu écraser Garfield, aurait pu écraser Marth, Lucky Charms et toutes les raclures qui avaient fait de sa vie un enfer – le rêve, se prenait à soupirer Verdi en la voyant briser les canines de ses adversaires. "You know, I wish I would have looked as badass as you when I was a freak," fit-elle avec un léger soupir, baissant les yeux sur ses baskets, remuant légèrement sous une impulsion légère de sa jambe. "Unfortunately, I was a freak people paid to fuck. There wasn't much room for smashing faces and no one did really applaude when I wiped cum off my holes. In fact, they smashed my face way much more," ajouta-t-elle en fronçant légèrement le nez et les sourcils en revenant aux yeux de Lucia – ce n'était que des faits, bruts, vécus à travers des volutes d'opium, qui n'étaient un secret pour personne.

Verdandi se laissa aller légèrement en arrière, se retenant au bureau de ses deux paumes, considérant Lucia légèrement par au-dessus, comme pour mieux voir tout le potentiel de la vampire, aussi net et visible que les taches de sang sur son cou lisse. "But you, you're different. You may be a champion on that ring, but you could be much more by our side. You could do both, actually, fight some nights up there, work with us on others..." énonça-t-elle d'une voix presque rêveuse, s'imaginant une Lucia parée de lunettes de soleil (pour le style), et prête à casser des genoux pour le compte des Warlocks à ses côtés. "You'd only have to kill the asshole you're working for, right?" interrogea-t-elle comme si elle ne connaissait pas les conditions de cette liberté-ci et ne faisait que se renseigner.
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Dancing Phoenix - September 2007
tw:langage cru, angst

"I don't recall taking you off the schedule." Thank Merlin. Un poids est aussitôt ôté du torse de Lucia, et elle a l’impression de retrouver le souffle à la confirmation qu’elle n’a pas perdu cette opportunité unique qu’est de pouvoir combattre dans les sous-sols du Dancing Phoenix, sans même avoir à se mettre à genoux devant Verdi pour la supplier de la garder - cela ne l’aurait pas tant dérangé que cela, d’en arriver à là, il faut bien le reconnaître. Mais elle aurait regretté de devoir exposer toutes les raisons pour lesquelles ce job est important, primordial, presque une question de survie pour la vampire qui y trouve son compte pas seulement sur le plan financier. Lucia a besoin de sortir ce qu’on a tassé en elle à la force de runes et de sortilèges douloureux, au risque de perdre définitivement le semblant de contrôle qu’elle parvient à maintenir. Et si elle ne le dit pas, ne le dira jamais, éclater ponctuellement le crâne de quelques malheureux, plutôt que d’être un monstre au quotidien, est un bien maigre prix à payer. Une faible expiration lui échappe, proche d’un début de rire. "Good", souffle-t-elle en contenant un semblant de soupir de soulagement au fond de ses poumons, pour mieux se détendre sur son assise, se permettant même de croiser les jambes et de desserrer tout juste les accoudoirs.

"You know, I wish I would have looked as badass as you when I was a freak", débute Verdi, et Lucia penche la tête sur le côté, attentive à sa voix et à son regard qui file brièvement vers le sol. Elles n’ont jamais réellement parlé, pas comme ça, et la sorcière ne peut contenir un brin de surprise, qu’elle ravale, elle aussi. "Unfortunately, I was a freak people paid to fuck. There wasn't much room for smashing faces and no one did really applaude when I wiped cum off my holes. In fact, they smashed my face way much more." Oh, my. Non, définitivement, elles n’ont jamais parlé de ça, et bien malgré elle, les yeux de Lucia s’ouvrent comme deux billes qu’elle plante dans le regard de Verdi. Oh, elle n’est pas dupe, et loin d’être naïve quant à la jeunesse autrement moins paisible que la sienne de ces gamins qui tiennent les rênes du féroce gang qu’elle préfère ne côtoyer que par le biais de ces combats clandestins. Cela ne l’empêche pas d’avoir un haut-le-cœur imperceptible en entendant ce récit factuel, presque détaché.

Et étrangement, alors qu’elle découvre que la demi-harpie a été une freak, elle aussi, qu’elle a été un instrument manipulé par des mains malveillantes, Lucia a l’impression de voir Verdi pour la première fois, au travers d’un prisme nouveau, autre de celui de la Dog à qui elle doit rendre des comptes, ou de celle à qui elle laisse volontiers son corps pour lui faire ce qui bon lui semble.

"But you, you're different." Lucia redresse la tête, un sourire étirant le coin de ses lèvres sous les battements rapides de son cœur, et sous le regard de la sorcière semblable à l’une de ces caresses qui savent la faire vibrer. "You may be a champion on that ring, but you could be much more by our side. You could do both, actually, fight some nights up there, work with us on others… You'd only have to kill the asshole you're working for, right?" La voix de Verdi retombe, et la vampire est forcée de ciller doucement, incertaine d’avoir bien entendu - peut-être s’agit-il d’un énième tour de son esprit, qui aime faire jaillir des bribes de conversations, des visages, des spectres qui n’appartiennent pas à cette réalité. Mais les fantômes ont entièrement disparu, et il n’y a qu’elles deux dans la salle. Alors, après quelques secondes de silence, Lucia est cueillie par un rire léger filant d’entre ses lèvres. "Oh, you’re not serious", rit-elle en plissant tout juste les yeux - évidemment, que Verdi n’est pas sérieuse, elle ne peut pas l’avoir traîné ici pour la remettre à sa place, puis lui faire une telle offre. Une offre qui est aussi absurde que cette situation. "It’s not only a matter of killing the asshole I’m working for, silly." Le surnom est tendre, entre ses lèvres - il l’est presque toujours, sauf quand elle l’utilise comme une arme pour pousser son interlocuteur dans ses retranchements. Ce n’est pas le cas ici, alors qu’elle offre un doux sourire à Verdi et baisse brièvement les yeux sur la douleur qui s’est réveillée au creux de sa paume mutilée. Lucia se garde bien d’ajouter qu’elle n’a aucune envie de tuer son partenaire - pour une fois qu’elle arrive à en garder un plus de quelques semaines, et qu’elle l’apprécie. "I belong to others. I’m property of the State, remember?", ajoute-t-elle en inclinant tout juste le visage pour attirer le regard de la Warlock sur le repoussant tatouage rouge marquant sa joue - et elle n’a aucun intérêt à lui montrer en plus de cela la rune encore plus repoussante tracée sur sa nuque, difforme et vibrante de magie instable. "Now I can lend myself from time to time to you, because you know how much I love you guys, I wouldn’t want to ruin that little thing we have going on, it would break my heart", minaude-t-elle avec un brin d'exagération en se redressant sur son assise, ses mains désormais croisées sur ses genoux tandis qu’elle ne quitte pas un instant le regard de Verdi ; elle ne précise pas, bien évidemment, si elle parle de sa participation plus que récurrente aux combats clandestins, ou de cette autre thing qu’elles partagent de temps en temps. "But that idyll we have wouldn’t be this perfect if you had me entirely. And that would be such a shame, don’t you think?" Sa voix est légère, rêveuse, et elle hausse une épaule en coulant un regard le long du corps de Verdi, prenant son temps, avant de revenir à elle.

"Now, don’t be sad, because you have an extra bit of me, but for you only Verdi, and it’s a secret", lui promet-elle avec un nouveau rire bas, de ces rires qui ponctuent sans raison apparente ses phrases, qui n’ont rien à faire ici, avant de reprendre plus bas, sur le ton de la confidence, souriante et mortellement sérieuse à la fois : "I would kill anyone who’s made you feel like a freak."
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Dancing Phoenix - September 2007
tw: mention de meurtre

Le rire de Lucia s'éleva sur les rugissements de la foule étouffés par la porte, transformés, par le sortilège d'insonorisation douteux, en une clameur sourde, un fond sonore qui accompagnait l'hilarité légère de la vampire comme si derrière elle se trouvait l'ensemble de son public. Un instant, Verdandi eut l'impression d'être devant ces vieilles séries moldues aux rires enregistrés – ils en avaient regardées, dans la planque de Garfield, et Verdandi en avait retiré une fascination matinée de dégoût (comme tout ce qui lui rappelait de près ou de loin sa condition révolue de Rat). "Oh, you’re not serious." Le sourire que lui adressait Verdandi lui assurait, pourtant, qu'elle était parfaitement sérieuse. "It’s not only a matter of killing the asshole I’m working for, silly. I belong to others. I’m property of the State, remember?" Verdandi eut une expiration brève, amusée, son sourire dévoilant ses dents blanches. "Come on, I've belonged to others too," Argument irrecevable, particulièrement quand les Warlocks flirtaient autant avec le gouvernement qu'ils la lui mettaient à l'envers ; profiter du système tout en y dérogeant, un équilibre que chaque gang, au Syndicat, se devait d'entretenir pour y garder sa place. "Now I can lend myself from time to time to you, because you know how much I love you guys, I wouldn’t want to ruin that little thing we have going on, it would break my heart."

Les yeux de Verdandi se plissèrent ; le bout de sa basket remua plus rapidement en sondant le regard de Lucia rivé dans le sien. C'était, chez elle, la cerise sur le gâteau de sa force et de son talent (certes pas naturel, mais qu'est-ce qu'on s'en foutait) : un ton sirupeux, des minauderies qu'elle lui servait comme une douce sucrerie fondant lentement sur sa langue pour aller se lover au creux de son ventre. "But that idyll we have wouldn’t be this perfect if you had me entirely. And that would be such a shame, don’t you think?" Verdandi se laissait bercer avec un sourire, ses yeux néanmoins gardant la lueur vive, attentive que Lucia pouvait leur connaître – il s'agissait de rester un minimum sur ses gardes lorsqu'on s'enfermait en tête-à-tête avec une machine à tuer. "Humpf, it's a shame you don't see things like I do", répondit-elle avec une moue légère, une minauderie en miroir au ton léger de la vampire, sans rien perdre de son sourire en coin. "Now, don’t be sad, because you have an extra bit of me, but for you only Verdi, and it’s a secret." La moue persista sur les lèvres de Verdandi, qui inclina la tête de l'autre côté en considérant Lucia qui la flattait donc désormais dans le sens du poil – la subtilité n'avait pas lieu d'être lorsque les mots doux de la Hound faisaient sans mal leur chemin jusqu'à elle, un fait dont elle abusait pour le plus grand plaisir de Verdandi. Elle n'était pas sa championne pour rien. "I would kill anyone who’s made you feel like a freak."

Le sourire de Verdandi s'atténua soudain, sous un battement de cœur plus violent que les précédents ; elle cilla brièvement, surprise, puis ses joues se gonflèrent et un rire brusque éclata dans le bureau de Stan. "That would require some work", commenta-t-elle en retrouvant le regard de la Hound, secouée par son hilarité soudaine, ses yeux se teintant d'une humidité légère, avant qu'elle ne se penche vers Lucia et n'emploie à son tour le ton de la confidence : "Don't you dare make me shiver when I'm working," la menaça-t-elle avec un sourire qui rappelait celui des employés mielleux de la Banque sorcière, glissant sa main sur sa joue tiède, l'adrénaline du combat visiblement retombé dans son système – la perspective de Lucia tuant un à un ceux qui lui avaient causé du tort... Elle réprima un frisson délicieux et caressa du pouce le tatouage de la sorcière. "You can always change your mind", fit-elle d'un ton sérieux bousculé par le sourire qu'elle lui offrait ; le bout de son pouce pressa légèrement le rouge sang de la marque, et Verdandi retira sa main pour mieux se redresser. "Go get clean before the next fight", elle glissa une main dans ses cheveux blonds pour les rabattre en arrière, son regard toujours rivé sur Lucia, son sourire changeant de nuance à la lueur de cet échange : "Maybe I'll come help you with the remaining stains, when you're done for tonight."
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Lucinda Seghezza
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Lucinda Seghezza
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Dancing Phoenix - September 2007
tw:sang

Alors que le visage de Verdandi s’anime d’un éclair de surprise, Lucia retrouve la douce saveur de cette satisfaction qui cavale dans ses veines, lui donne l’impression d’être plus vivante que jamais, de retrouver un semblant d’adrénaline après cette perte soudaine de repères. Cette réaction n’est pas grand chose, mais elle suffit amplement à la satisfaire, et quand bien même elle ne perd pas son regard sérieux, son sourire s’étire un peu plus ; elle tuerait sincèrement quiconque (ou presque) vers qui l’enverrait Verdi. Il faut bien que cela serve à quelque chose, d’avoir été manipulée, retravaillée, modifiée pour devenir ce freak qui la rend meilleure au seul but qu’on a placé dans sa presque vie, qui la tire au rang de championne du Dancing Phoenix - et de Verdi.

Le rire de la demi-harpie la cueille avec bonheur, et par mimétisme, Lucia ne peut s’empêcher de rire en retour, ses yeux brillant d’une lueur ravivée plantée dans les siens. Un rire, cela lui va aussi, tant que Verdi a bien intégré sa contre-offre - et tant qu’elle ne tente pas de remettre sur la table sa propre proposition. Elle n’aime pas avoir à lui dire non ; et plus largement, Lucia n’aimerait pas avoir à se retrouver menottée à un gang sans avoir eu le temps de le comprendre, et de ressentir sur ses poignets le poids de cette double chaîne qu’elle ne saurait supporter. "That would require some work.Oh, but I have some free time", réplique-t-elle alors que son rire s’amenuise, ne ratant rien de l’hilarité de Verdi qui souffle en elle une joie factice, dérobée dans l’éclat de son sourire. "Don't you dare make me shiver when I'm working." La satisfaction de la vampire gonfle un peu plus, et elle passe une main dans ses longs cheveux pour en saisir une mèche et l’enrouler autour de son doigt, en l’un de ces gestes instinctifs qu’elle s’amène à faire sans même y réfléchir. "That’s what I do too", confie Lucia, avec un regain d’assurance, à l’opposé de la créature prête à s’écraser en laquelle elle s’est métamorphosée quelques instants plus tôt. Parce que cette danse, elle la pratique depuis bien trop longtemps, elle l’a même chorégraphiée au fil des années - c’est une seconde nature, pour les gens comme elle.

Verdandi se penche sur elle, glisse sa main sur sa joue, et un frisson savoureux parcourt sa peau, attendrit un peu plus son regard qui a perdu entièrement cette lueur perdue et déconnectée. Elle se redresse tout juste, comme attirée vers elle par ses grands yeux clairs et le contact de sa main sur sa peau, relevant mieux le visage vers elle ; et le frisson la mord, l’éveille, quand le pouce de Verdi effleura la marque la défigurant, pour mieux s’y presser en un geste léger, qu’elle ressent pourtant aussi nettement que la douleur au creux de sa paume et au coin de ses lèvres. "You can always change your mind." A son tour, d’avoir un bref rire, éloquent et ne laissant aucun doute quant à sa position sur le sujet. Mais si cela fait rêver Verdi, Lucia le lui cède volontiers, en n’ajoutant rien de plus que ces quelques notes de rire, avant de se hisser au bord du fauteuil, l'empreinte des doigts de la sorcière encore brûlante sur sa marque. "Go get clean before the next fight. Maybe I'll come help you with the remaining stains, when you're done for tonight." Les yeux de Lucia se plissent au-dessus de ses deux rangées de dents blanches dévoilées, et après avoir glissé ses paumes sur les accoudoirs pour s’y appuyer, elle se relève, se redresse face à Verdi, presque contre elle. "Maybe?", demande-t-elle avec un brin d’amusement, prétendant une déception factice. Sa main se lève en direction de son visage, pour mieux s’interrompre en l’air à quelques millimètres seulement de sa peau ; elle n’a que cette distance à franchir pour y passer son pouce, et couvrir sa peau d’un sang aussi rouge que le tatouage sur sa propre joue. No. Lucia referme lentement sa main, effleure seulement sa peau du bout de son ongle en un semblant de caresse. "I’ll take maybe." Et elle hausse une épaule avec une expiration basse, avant de faire un pas en arrière pour mieux se retourner et se mettre en direction de la porte, le coeur battant plus rapidement que ce qu’elle ne souhaiterait, des restes perceptibles de cette adrénaline qui ne disparaît jamais vraiment, de cette peur d’avoir foutu en l’air son side job. "I hope you’ll enjoy the next fight better, boss", glisse-t-elle en jetant un regard par-dessus son épaule, avant de disparaître du bureau, son sourire retombant à mesure qu’elle s’éloigne. Elle s’en est définitivement bien sortie.
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