( chimères ) bertram

Bertram Caïn Prewett

I never needed anything from you
And all I ever asked was for the truth
You showed your tongue and it was forked in two
Your venom was lethal, I almost believed you

HECATE.

âge » 23 ans. fréquence de connexion » un peu tous les jours pour sublimer vos vies. comment t'as connu le forum ? » queen bé. avatar » adrien brody (queen arté). mon personnage est » [] inventé [] un PV [x] un scénario [] un pré-lien [] tiré des livres.

NEW ORDER

nom prénom(s) » Le Prewett qui aurait dû naitre le premier, celui qui aurait dû hériter, celui qui aurait sauvé leur nom maculé par le scandale de la désastreuse tornade qu’est ton aîné damné. Une pensée que tu ne cesses de ressasser Bertram, avec cette fois, une haine et une hargne réelle pour ce frère traître. L’Abel ressuscité que le Caïn devra faucher.
surnom(s) » Le patronyme qui ne se prête que très peu aux surnoms et qui donne lieu à des sobriquets que tu hais, de Bertie en passant par Bert, tu ne supportes pas qu’on ose en user.
date de naissance »Venimeuse ironie du sort, c’est le 14 février, que le cœur piétiné que tu es devenu, est né. Dans la noirceur de la nuit, dans la froideur de l’hiver, c’est en 1958 que tu as poussé ton premier cri.
origines & nationalité » Le flegme anglais hérité de la mère, la rudesse écossaise transmise par le père. Fier fils des landes qui ne trouve la sérénité que dans les highlands.
pureté du sang » Pureté presque entachée par ces traitres qui vous entourent, par ces parjures qui voudraient vous attirer dans les limbes de leur déchéance. Tu ne laisseras jamais tes héritiers fauter, ça tu te le promets.
métier/études »Fils de Rowena, tu as su te faire une place de choix dans ce monde fait de désillusions mordantes et de trahisons fracassantes. Des années à purifier les pensées et à ronger les réminiscences. Un oubliator doué, qu’ils disaient, si habile que tu as finis par avoir le service sous ta responsabilité, mais désormais c’est ton propre esprit que tu voudrais laver de toutes ces images qui le hantent. Puis, le temps s’est écoulé et t’a propulsé à la direction du département des accidents et catastrophes magiques. Des accidents tu voudrais bien en causer en ce moment, des catastrophes encore plus.
orientation & état civil »Il fut un temps où tu étais un époux et un père comblé, puis l’infâme vérité s’est imposée. L’épousée que tu avais aimé d’une manière déraisonnée avait fauté. D’une manière si sale que tu peines encore l’imaginer. Véritable péché originel que tu ne peux pardonner. L’écœurante félonie, l’abject adultère, qui l’avait poussé dans les bras de ton propre frère. Si tu savais les mœurs de Ford douteuses et légères, miroir de son inconséquence naturelle, tu n’avais jamais douté d’elle. Sulfureuse Jézabel qui t’avait persuadé pendant des années, que tu avais un fils, lorsqu’il n’était que le fruit de son hérésie. Elle qui a toujours refusé de porter ton nom verra son identité inchangée lorsque le divorce sera prononcé.
camp » La morsure de la marque qui entame ta chair, l’encre d’onyx qui colore ton derme, fier mangemort trônant dans les sommets, qui redore le blason trop souvent entaché des Prewett. Sournois corbeau, tu a su mener ton jeu évitant de peu l’horreur d’Azkaban (et rowena sait à quel point ta femme t’aurait trompé si tu avais eu le malheur de finir emprisonné), prétendant que tu avais été sous le contrôle d’un Impero, susurrant au passage quelques noms, vrais ou faux, dont celui d’un Travers à la réputation pleine d’horreur.
baguette »Entre tes mains dansent deux baguettes. L’une officielle, t’offrant la puissance du sureau et renfermant le feu du magyar. Une compagne de choix depuis de longues années. L’autre, officieuse et dérobée, imprégnée du pouvoir mortel du cerisier et du venin amer du basilic. Une arme parfaite pour parfaire le sale boulot, que tu cachas près de la tombe de ton aîné, pour qu’il veille sur les péchés de son père.
patronus » Le cœur trop noir pour réussir à en produire, les volutes de fumées ne parviennent même pas à s’extirper de ta baguette, étouffée par trop d’impiétés.
épouvantard » Les cadavres s’entassent, amas de chair humaines aux faciès que tu reconnaitrais entre tous. Myrthild. Bart. Imogen. Ta famille que l’on a décimé.
particularité(s) »Les esprits que tu manipules, lorsque tu n’effaces pas des souvenirs, tu en voles, tu en crées, tout en protégeant férocement les tiens. Legilimens et occlumens de talent.

pensieve

DYNASTIE CONDAMNEE »Myrthild. Cuisante déception, fracassante trahison. Des années à l’aimer de manière inconditionnée, des années à s’attacher à un mirage qui n’a jamais vraiment existé. Ni femme accomplie, ni mère modèle, ni épouse idéale, juste l’incarnation de la duplicité et de la lâcheté. Fidélité entachée, mariage brisé. Elle n’est qu’une impie, une harpie s’étant glissé dans les draps d’un autre, ceux de son propre frère. Langford. Autre fils Prewett à la vie chaotique, à la destinée bouleversée. Lui qu’il a toujours protégé, lui en qu’il a toujours eu confiance, lui dont il a toujours effacé les souillures et les ratures, a finalement plongé la lame de Judas dans son dos. Traitrise qu’il ne pourra jamais pardonner, parce qu’en plus de lui voler une épousée, il lui a arraché ce fils pensait être de lui, son fils. Bartholomeus. Enfant prodigue, qu’il refuse tout bonnement de considérer comme un neveu. C’est l’aigle qui l’empli de fierté et qu’il refuse d’abandonner.

MELOPEE FRACASSEE »Mauvaise habitude qui flirte avec tes lippes, qui enfume ton faciès, tu n’arrives définitivement pas à te passer de ce péché, de ces cigarettes qui meurent et s’entassent dans ton cendrier. Un mal prohibé, que tu devrais oublier, mais ta consommation n’a fait que croître depuis que tu sais. ☾ Tes doigts qui glissent sur l’onyx et l’ivoire, tes opalescences s’attardent à peine sur les partitions maculées d’encre. Pianiste de talent, qui vibre au rythme des mélopées. Un don que tu tiens de ta mère, la ténébreuse Black. ☾ Tu ressens son influence, tu entends ses murmures même depuis qu’elle t’a quitté, tu peux deviner les réactions qu’elle aurait eu. Fier fils, héritier de ses ombres et de son pouvoir, tu continues de vouloir la rendre fière, cette mère dont il ne te reste que le portrait ensorcelé, que tu refuses d’abandonner. Elle t’a poussé à assumer qui tu étais, à ne pas regretter le carmin qui maculait tes mains, à te détacher des âmes que tu avais fauché, pour ce lord qu’elle adulait, pour cette marque infernale qu’elle voulait te voir porter. ☾ Les ouvrages s’accumulent et s’entassent dans ton antre, adorateur de la littérature. Très peu le savent, mais ta plume gratte parfois le parchemin et donne naissance à des romans et satyres, publiés sous un nom d’emprunt. Parfois, il t’arrive de rédiger quelques articles, de nourrir le scandale. ☾ Bien que ta pudeur naturelle t’empêche souvent de le dévoiler, tu tiens à tes enfants plus qu’à n’importe qui en ce monde. Bart. Imogen. Tu vendrais ton âme lacérée pour assurer leur sécurité. ☾ L’écosse t’enchante et t’appelle, c’est la terre qui t’apaise. Landes de tes ancêtres où tu fuis lorsque le solitaire que tu es à besoin de respirer.

BRISURES DE TOI »Froid ☾ Intelligent ☾ Calculateur ☾ Rancunier ☾ Paranoïaque ☾ Froid ☾ Sage ☾ Calme ☾ Patient ☾ Violent ☾ Hypocrite ☾ Réfléchi ☾ Déterminé ☾ Stratège ☾ Sombre ☾ Curieux ☾ Ambitieux ☾ Erudit ☾ Rusé ☾ Dangereux.

smoke and mirrors

TAKE WHAT YOU WANT

You preyed on my every mistake
Waited on me to break, held me under hopin' I would drown
Like a plague, I was wasting away
Tryna find my way out.

22/12/1970

Les flocons glacés et l’air enchanté des fêtes de fin d’année t’avait ramené dans ton antre, dans ce manoir qui t’avait vu grandir. La résidence Prewett nichée dans les landes écossaises. Mais l’ambiance qui y régnait était digne de la femme qui la gouvernait. Ténébreuse et glacée. Ta vipère de mère n’avait eu de cesse de rôder autour de toi, un air méprisant figeant ses traits, te noyant de son mécontentement. « Un Black à Serdaigle. Je n’arrive pas à y croire. Par Salazar… » Un Prewett en vérité. Seulement, prudent, tu ne te risquais pas à la reprendre. Tu savais combien ta mère était férocement attachée à ses racines et à ce nom qu’elle divinisait. Bien souvent, tu avais même l’impression qu’elle plaçait sa dynastie au-dessus de toutes les autres, oubliant presque qu’elle avait pris le nom de ton père par le passé. Paternel qu’elle tenait plus que responsable de ton malheur ou du sien du moins, parce que le vecteur d’une telle indignité ne pouvait être que dans ses gênes à lui. Lorsque la nouvelle lui était parvenue, elle avait d’abord craché sa haine et sa honte sur un parchemin, avant de tout bonnement t’ignorer pendant plusieurs semaines. Désormais, face à toi, elle libérait le fiel qu’elle avait gardé pour elle pendant un temps beaucoup trop long pour qu’il en sorte quelque chose de bon. « Si cela peut vous rassurer mère, le choixpeau a longuement hésité avec les serpents… » A cette remarque, tu ne reçus qu’un regard foudroyant. Tu pouvais percevoir les éclairs danser dans ses prunelles et t’intimer rageusement au silence. « Évidemment qu’il a hésité. Tu es un Black Bertram ! Un Black ! Mes nerfs. Mes pauvres nerfs. » Dramatiquement, elle passa ses doigts sur ses temps pour les masser. Elle tournait en rond dans le salon, lorsque toi tu ne faisais que t’enfoncer un peu plus dans le velours du fauteuil. « Toi là ! Un autre verre. » L’elfe se hâta de glisser dans son verre l’ambre du whisky pur feu, avant de disparaître, terrorisé à l’idée d’être encore rabroué. Le liquide alcoolisé disparu rapidement, son calmant pour les nerfs qu’elle disait. « Il fallait que le premier Black qui ne prenne pas les couleurs des Serpentard soit mon fils. » Son doigt rageur, parfaitement manucuré, semblable à une serre d’aigle – tu savais que pour l’heure, tu n’avais absolument pas le droit de la mêler aux volatiles – se pointa vers toi avant qu’elle ne crache menaçante. « S’il arrive à mes pauvres oreilles que tu te mêles à cette racaille, à ces sangs de bourbes miséreux, comme ta délurée de cousine, je te promets de te rayer de l’arbre généalogique. Me suis-je bien fait comprendre ? » Un léger soupir s’extirpa d’entre tes lippes, alors que tu hochais prestement la tête. Tu ne ferais jamais les mêmes fautes que Molly ou que ses frères. Branche damnée que ta mère maudissait avec application à longueur de journées. « Oui mère, je vous le promets. »

24/07/1978

Le luxe et l’abondance éclaboussaient de leur éclat doré le manoir Prewett. Il avait été décoré spécialement pour l’événement, d’une myriade de fleurs et chandelles opalines. Aujourd’hui, tu avais dit oui. Tu avais lié à ta magie. Tu l’avais épousé. Elle. Myrthild Travers. Des années qu’elle s’était fichée dans ton cœur enivré d’horreurs. Des années qu’elle hantait tes pensées, en refusant de s’en échapper. Désormais, elle était tienne pour l’éternité, ou du moins, jusqu’à ce que vos péchés ne viennent vous séparer. L’ombre du Shacklebolt n’était plus et ne serait plus. Lui qui avait dérobé ton rêve adolescent n’était plus qu’un amer souvenir que tu préférais balayer de ton esprit pour l’envoyer valdinguer directement en enfer. Tu ne savais pas si tu l’aimais, en réalité, tu ne connaissais pas la complexe réalité de cette émotion qui t'était inconnue. Mais tu la voulais, plus qu’aucune autre femme, tu ne voulais qu’elle, et cela, depuis des années. « Elle refuse obstinément de prendre ton nom. » Le timbre passablement irrité de ta mère vint caresser ton oreille alors que tes prunelles quittaient quelques secondes la beauté parfaite de ton épouse pour retomber sur la Black. « Une fantaisie qui lui passera mère, vous n’avez pas à vous en faire. » Le liquide alcoolisé dansa une seconde dans ton verre, alors que tu le tournais doucement. Pour dire vrai, cela t’agaçait plus que tu ne voulais le montrer. Ce choix te donnait une sale impression de rébellion. Une manière pour elle de montrer qu’elle ne voulait pas de cette union arrangée. « J’espère que ce mariage n’est pas une erreur de notre part. J’ai l’intuition qu’elle amènera le scandale sur notre famille Bertram. » Les ténèbres de ses opalescences foudroyèrent la silhouette de la Travers avant qu’elle ne termine d’une traite son liquide ambré. « En réalité, ce que vous n’appréciez pas chère mère, c’est qu’elle ne courbe pas l’échine face à vous. Elle est libre, presque plus que vous. » Une épousée qu’elle ne pouvait pas terrifier et cela l’agaçait. « Je ne lui fais pas confiance, tu devrais t’en méfier, en lui donnant trop de libertés, tu finiras trahi, avec un bâtard dans les pattes. » L’image du Shacklebolt revint un moment troubler tes pensées, mais tu finis rapidement par l’effacer, abandonnant ton verre pour t’approcher de celle que tu avais épousé. Ton ombre se glissa dans son dos, ta main s’apposant sur ses reins alors que tu murmurais à son oreille. « Ma chère épouse me ferait-elle l’honneur d’une danse ? »

07/08/1981

T’as le cœur en vrac, le cœur submergé d’émotions que tu voudrais foudroyer, parce qu’on t’a arraché ton premier-né, parce que la destinée t’a dérobé ton héritier. Des semaines que la plaie ton cœur continue de saigner. Putain d’hémorragie interne que rien ne vient apaiser. Mais tu continues de t’accrocher, pour ne pas sombrer, pour te garder à flots et empêcher celle que tu as épousé de se noyer dans des vagues de haine et de peine. « Myrthild… » Sans voir ses traits, tu peux deviner la rivière de perles salées qui les éclabousse. Sans posséder son cœur, tu peux ressentir l’horreur des émotions qui le tourmentent, parce que vos âmes sont sœurs. « Ce n’était qu’un bébé Bertram… C’est de ma faute… » La culpabilité l’étreint, la torture depuis le dernier souffle de Pollux et tu n’arrives tout simplement plus à le supporter. Tu t’agenouilles à ses côtés, face à cette tombe que tu n’aurais jamais voulu voir, pour l’attirer dans ton étreinte protectrice. « Tu n’es pas responsable… Regarde-moi. » Lentement, tu relèves son visage pour essuyer son faciès délicatement, cherchant son regard, cherchant à glisser un peu de ta force en elle. « Il est en paix désormais, il ne souffre plus. Pense à lui, tu dois t’accrocher pour lui. » L’une de tes mains vient doucement se poser sur son ventre, à peine galbé, portant les prémices d’un nouvel espoir. Celui-ci vivra, tu le sais, tu te le promets. Ton front se pose sur celui de ton épouse, alors que tu la gardes contre toi. « Je suis là. Je serais toujours là. » À tout jamais.

01/11/1981
23/09/1984

[1981]
« Répondez Prewett. Étiez-vous, oui ou non, un mangemort ? » Les questions s’enchaînent et se répètent. Froides et tranchantes. Dangereuses et terrifiantes. Imperturbable, tu continues de les encaisser, comme si tu ne ressentais plus rien, comme si les dernières semaines t'avaient arrachés le peu d'émotions que tu possédais. Prince noir statufié que l'on voudrait faire chuter, que l'on voudrait voir s'écraser. Malgré cela, le voile de la peine continue d'immerger les ténèbres de tes prunelles. Vague trace émotionnelle, qui te rend plus humain. Un vestige de tristesse, gravé dans ta rétine, hérité de Pollux avant qu'il ne s'évapore vers une autre destinée où tu n'étais pas convié. « Je n’ai de cesse de vous répéter que non. J’étais sous impero. Mes souvenirs sont très épars, ponctués flous... Je deviens littéralement fou en tentant d’en reconstruire le fil. » Tes mains passent sur tes traits, alors qu'un rire glacé glisse entre tes lippes. « Il semblerait que la répétition du sortilège ait quelque peu impacté ma mémoire. Ironique pour un oubliator, vous en conviendrez. » Le scénario parfait, celui que tu as tissé en espérant t’en tirer. Tu n’étais qu’un pantin, une marionnette que l’on utilisait contre son gré, lorsque tu ne rêvais que de neutralité dans une famille déchirée entre lumière et ténèbres. Voilà ce que tu espères leur faire gober à ces demeurés. « Et votre baguette ? » Sous terre. Auprès d’un gardien que plus rien ne viendra troubler. Auprès de ce fils que la vie t’a subitement arraché. « Détruite. Vous pensiez vraiment que je pourrais la garder ? Après ce que l’on m’a obligé à faire avec ? Comment aurais-je pu...» Une preuve bien trop encombrante, nimbée d’une noirceur choquante. Un artefact qui suffirait à prouver ta culpabilité et qui t’enverrait crever dans les geôles putrides de la prison pour sorcier, loin d’elle, loin de Myrthild. Le carmin entache tes mains, les fantômes de ceux que tu as assassinés viennent chaque nuitée te hanter jusqu’à ce que vienne le matin. « Pourtant, vous aviez tout à gagner en les rejoignant. » Les réminiscences s'enchaînent, damnées, maculées d'un carmin qui n'est pas le tien. Et toi, t'es là, à jouer les martyrs lorsque la culpabilité ne t'a jamais frôlé. « J’avais à peine enterré mon fils, que l’on m’envoyait déjà assister à l’exécution de mes cousins. Dans cette guerre, je n’ai absolument rien gagné monsieur. Rien. » Un mariage fracturé. Un fils et un cousin décimés. Une famille plus que jamais divisée. Définitivement, tu n'avais rien gagné. « Si vous êtes si opposé aux mangemorts, vous ne serez pas contre l’idée de nous donner des noms n’est-ce pas ? » Le silence plane, pesant, avant que tu ne craches. « Dolohov. Antonin Dolohov. »

***

[1984]
« Vous saviez que Marlon Travers était l'un d'eux, n'est-ce pas. » Les mots pernicieux sonnent comme une certitude. L'homme qui t'avait interrogé trois ans auparavant se tient face à toi. Le goût amer du passé revient t'accabler alors que tu pensais que tu étais parvenu à t'extirper de cette sale histoire. Seulement, il avait fallu que ton damné de beau-frère commette le pire, t'entrainant bien malgré toi dans une spirale ensanglanté. Tu refusais de tomber pour et avec lui. « Peut-être. Ou peut-être que ma mémoire me faisait défaut comme pour le reste. » Tes doigts effleurent un instant ta baguette, avant que ton regard ne retombe sur le sorcier qui s'était glissé dans ton bureau sans y être convié. « Je suis certain qu'en trois ans de nouveaux souvenirs ont pu réapparaître. D'ailleurs, j'ai appris que vous aviez eu un fils depuis, mes félicitations. » La menace est sournoise, insidieuse et ne récolte qu'un bref sourire, forcé et teinté de fausseté. Tes phalanges se blanchissent alors que ta prise sur le morceau de sureau se resserre. « Vous le pensez capable des atrocités qu'on lui prête ? Lorsqu'il était mangemort. » L'hésitation s'éprend de toi. Mais tu avais déjà trahi d'anciens frères, tu n'étais plus à un nom près... La culpabilité n'allait pas t'assaillir alors que tu permettais à Marlon d'expier ses péchés. « Cet homme a été capable de tuer sa propre épouse. La mère de ses enfants. Alors imaginez ce qu’un tel monstre était capable de faire lorsqu’un seigneur tout-puissant et un masque lui offrait impunité et sécurité. » Les lippes de l'homme se fracturent en un sourire vainqueur. Il avait ce qu'il désirait lorsqu'il avait foutu les pieds dans ton antre ministériel. « Alors vous confirmez, il s’agit bien de lui. » Myrthild allait te tuer. « Disons, que j’ai comme la désagréable impression qu’il se trouve dans quelques-uns de mes souvenirs morcelés. »

08/12/2005

Traître. Le mot vibre et résonne dans ton esprit. Traître. Traître. Traître. Les courbes interdites de la brune reviennent te hanter. Celle que tu n’aurais jamais du toucher. Celle que tu n’aurais jamais dû désirer. Celle qui t’a fait briser le serment de fidélité que tu avais fait par le passé. Ulrike. La culpabilité te broie les entrailles, hante tes pensées jusqu’à te rendre cinglé. Tu repenses aux troubles qui ont fragilisé ton mariage, aux disputes qui n’ont cessé de se répéter, à cette impression constante que ton épouse n’est que secrets. Tu l’as toujours aimé, d’aussi loin que tu t’en souviennes, il n’y a toujours eu qu’elle, pourtant tu sais au fond de toi qu’elle n’est pas à toi. Elle ne l’a jamais été, elle ne le sera jamais. Elle enferme avec elle des vérités empoisonnées et des parts de ténèbres par milliers. Certainement parce qu’elle ne t’aime pas assez pour te faire totalement confiance ou pour simplement porter ton nom comme tu l’as toujours désiré. Elle ne t’aime pas comme tu l’aimes. Malgré tout cela, malgré les dizaines d’excuses que tu cherches comme un désespéré dans les flots de ta culpabilité, tu ne parviens tout simplement à te pardonner ce que tu as fait. Vouloir une autre femme. Jouer avec le feu. Avoir une autre femme. Te perdre à ton propre jeu. « Tu es sûr que tout va bien ? » Les mots de ton épouse viennent raviver tes maux, les secouer pour qu’ils continuent de te torturer. Un soupir s’extirpe d’entre tes lippes, alors que tu passes tes mains sur tes traits. « Oui. C’est simplement le travail, ne t’en fais pas. » Des jours que tu te noies dans le travail, comme si les vagues ministérielles suffisaient à laver tes péchés. Des jours que tu la fuies, parce que c’est sans doute plus simple que de lui faire face. Faire face à celle que tu as lâchement trahi. Une lionne loyale qui ne t’aurait jamais fait une telle chose. Jamais. Ça tu en es persuadé. Tu l’attires sur tes genoux, tes opalescences cherchant les siennes alors que ta main vient naturellement se poser sur sa joue. Tu l’aimes, plus que jamais tu l’aimes. « Je suis désolé. » Pour mes péchés cachés.

06/01/2007

« Je fais vite. » Tes lippes rencontrent doucement le front de ton épouse avant que tu ne disparaisses, allant chercher ce qu’elle t’avait demandé. Notamment quelques-uns de ses précieux livres de runes pour tromper l'ennui qui l'habitait, mais surtout la forcer à garder le lit. Morte. Morte. Morte. Le mot ne cessait de résonner dans ton esprit, de fracasser tes réminiscences ensanglantées. Tu la revoyais, l’immobile poupée à la porcelaine morcelée et glacée. L’ange tombé. Brisé. Presque une image de douceur au milieu de la débâcle. Les traits adoucis, si paisible, on aurait pu la croire simplement endormie au milieu du chaos. Mais, lentement, horriblement, injustement, tu avais senti la flamme de l’autre part de ton âme s’éteindre. Ce qui avait été, jadis, un brasier, s’apprêtait à se transformer en cendres. Rattrapant à temps la faucheuse, tu avais réussi à l’arracher aux griffes d’Hadès. Depuis, tu ne pouvais effacer cette image qui te hantait. Elle s’était insidieusement gravée dans ta rétine et accompagnait tes journées comme tes nuitées. Damnation. Un soupir déchira tes lippes et, las, tu passais une main sur tes traits éreintés. Cela faisait des jours que tu te refusais tout bonnement et simplement à t’arracher de son chevet, ne franchissant le pas de sa chambre d’hôpital seulement lorsque tu y étais contraint ou lorsqu’elle avait besoin de n'importe quoi. Comme cette fois. Maudite fois.

L’éclat sombre de tes opales se glisse sur les tranches de cuir vieillies de vos ouvrages, en arrachant certains pour pouvoir les emporter avec toi. C’est là que tu la vois. Cette foutue enveloppe. Celle que tu ne devrais pas ouvrir, mais que tu ouvres tout de même, bouleversant à jamais le cours de ta vie. Tes prunelles glissent sur les mots qui s'y trouvent, s’imprègnent de l’affreuse vérité et injectent dans ton sang la violence de nouveaux maux. Une vérité si affreuse et douteuse que tu te refuses même à y croire, simplement sidéré. Elle t’empoigne le cœur pour le morceler, elle te frappe avec violence dans le ventre pour t’empêcher de respirer. Les quelques livres que tu tenais viennent s’écraser contrer le parquet, dans un bruit sourd que les battements déchaînés de ton palpitant parviennent sans mal à étouffer. L’infâme trahison te nargue alors que ton esprit retrace avec fureur les vingt dernières années de ta foutue vie. Elle t’a trahi, alors que tu lui faisais plus confiance qu’à n’importe qui. Elle t’a trahi. Se damnant dans les bras impies de ton frère, te trompant avec ton frère, donnant naissance à l’enfant de ton frère. Ton fils. Tes doigts, qui tremblent sans que tu puisses les calmer, se referment contre le parchemin, comme si froisser le papier suffisait à effacer de tes pensées la sordide information qui venait de s’y glisser. « Sale garce. »

Finalement, à cet instant, tu aurais voulu qu’elle soit morte.

smoke and mirrors

IL EST LAAAAAAAAAAA
(J’édite après, mais il FALLAIT que je sois la première)
JE T’AIME OK
T’ES LA MEILLEURE
DÉTRUIS MON CŒUR ( chimères ) bertram 2951650651

Invité Invité

le fameux

un salaud de plus à ta liste déjà longue What a Face

hâte de vous lire les gueuses ( chimères ) bertram 1172237334

(re) bienvenuuuue chat ( chimères ) bertram 736882016

Invité Invité

all hail Bertie

y'a bien que ton sang qui soit pur avoue-le ( chimères ) bertram 1108413058

tellement d'aesthetic dans une seule carcasse, pls continue ( chimères ) bertram 1108413058

Invité Invité

sid protège moi

( chimères ) bertram 2951650651

IL EST LAAAA ( chimères ) bertram 2074697252

mais quelle classe jpp DRAMAAAA

encore un perso qu'on va devoir faire semblant de blâmer Rolling Eyes

rebienvenue en tout cas, tellement hâte de te relire et de découvrir bertie sous ta plume ( chimères ) bertram 123712488

Invité Invité

mon oncle

rebienvenue à la maison dear, et bon courage pour ta fiche ( chimères ) bertram 1172237334

depuis le temps qu'on l'attend Bertram ptn ( chimères ) bertram 1958205885

Invité Invité

Il est enfin là DRAMAAAA

Le Jo qui est en moi trouve qu'il ressemble beaucoup moins à Batman avec cette tête même si y a encore l'ambiance dark sisi ( chimères ) bertram 422440023

Et jpp déjà tout ce drama là, la hate sur son frère (on le comprend) la hate sur sa femme (fallait plus la satisfaire au lit gars c'est tout) la hate sur tout DRAMAAAA

(sad de naître Prewett mdrr) j'aime j'en veux plus. Franchement je

le drama qu'il va y avoir dans vos rps là ( chimères ) bertram 1172237334

ça va péter de partout j'adore DRAMAAAA

Rererebienvenue ici chou DRAMAAAA

enjoy avec ce perso, et mets-nous en plein les yeux ( chimères ) bertram 736882016

et courage pour la suite de ta fiche I love you

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