BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
Le deal à ne pas rater :
ETB Pokémon Fable Nébuleuse : où acheter le coffret dresseur ...
Voir le deal


 

 the end of the road (fb déc 1999 - marlon)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
Kashmira Martillo
ORDER OF THE PHOENIX
Kashmira Martillo
Date d'inscription : 10/08/2020
Messages : 268
Crédit : avatar©icemacklin | gifs crackship@leslie (l: cloubusting by kate bush)
Âge : Trente-cinq ans (27/01/1972)
Occupation : Fuir les Bouffe-Cadavres, gueuler à pleins poumons, casser des gueules.
Allégeance : Celui qui gagne (Pseudo KOMODO / Membre de la Task Force de l'Ordre du Phénix)
Particularité : Anciennement maudite, désormais de nouveau normale, même si elle tient bien en apnée. (De 2003 jusqu'en décembre 2007) Maudite : des branchies lui sont poussées lorsqu’elle était trop loin de la demeure de son so-called propriétaire : depuis qu’elle s’est enfuie, elle ne peut respirer qu’en ayant une sorte de bulle d’eau en permanence autour de son cou, alimentant les branchies pour lui éviter de s’étouffer, tandis que ses voies de respiration humaines normales se sont bloquées de façon irréversible. Oh, et, à cause de ça, elle ne peut plus parler non plus.)
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t2511-mira-your-disobedie
the end of the road (fb déc 1999 - marlon) Empty
the end of the road
décembre 1999 - @marlon travers

TW: violence, agression, torture, viol (allusions)

Elle ne sait pas où elle est.
Elle ne sait plus vraiment qui elle est.
Le choc.
La violence.
La douleur.
L’horreur.

Ses yeux scannent l’espace autour d’elle mais elle ne voit rien, rien en tout cas qui stimule son intellect pourtant bien au dessus de ce que ses tortionnaires ont cru bon de lui asséner depuis qu’ils ont mis la main sur elle. Elle est vide. Une enveloppe vide. Une coquille que les coups répétés, les sorts, la pointe de la lame ont réussi à fracturer. Ses bras portent les marques d’hématomes bleus qui vont bien mettre une semaine à verdir. Le sang qui a coulé de sa nuque dans son cou, jusque ses seins, pour former une flaque immonde sur le sol et rendre poisseux d’hémoglobine son haut, est sec maintenant. Une cicatrice orne sa nuque, mais elle n'a pas encore pu en prendre la mesure intégrale. Prostrée la face contre terre, à hurler des insultes que les monstres ont réduites au silence, elle s’est taché le visage de rouge également. Elle sent encore les liens magiques enserrant ses bras la brûler et ce même s’il n’y a plus rien qui l’entrave d’autre qu’un sortilège d’impérium beaucoup trop bien maintenu.

Elle n’a plus la volonté de se battre.
Elle n’arrive pas à se mettre en colère.
Elle ne sait même pas si elle en a le droit.
Elle n’en a pas la force, en tout cas.

Ses pieds avancent -se trainent- l’un devant l’autre, dans cette allée couverte de neige immaculée. Devant elle, se dresse une grande bâtisse, un manoir. Aucune idée du propriétaire. Elle n’a toujours aucune idée de ce qu’elle fout ici. Elle suppose que c’est là qu’elle va probablement mourir. Ça serait logique : ils ont fait ce qu’ils voulaient d’elle, ils l’ont souillée, ils se sont amusés, et maintenant, il s’agit de lui offrir le coup de grâce. Ils n’ont pas cherché à la nettoyer, en tout cas, ni à refermer ses plaies. C’est que ça doit être inutile, hein ?

Elle ne veut même pas imaginer s’ils sont susceptibles de la garder là, de la séquestrer jusqu’à ce qu’ils s’en lassent.

Elle ne peut pas se rebeller.
Elle ne peut même pas les couvrir d’insultes.
Elle ne sait plus comment faire, presque.

Elle a perdu sa baguette dans le chaos qu’est devenue l’opération de diversion sur Knockturn Alley. Elle a perdu sa dignité aussi –ou ce sont plutôt ses tortionnaires qui se sont avilis et l’ont perdue pendant ces quelques heures. Et, pire encore que les considérations matérielles comme psychologiques, elle a surtout perdu Boom. Elle s’accroche à la pensée rassurante qu’il a pu fuir, que Dwight l’a emmené loin de ce merdier, qu’il est sain et sauf -quoique sans doute dévasté et furieux. Elle essaie d’enfouir au plus profond de son âme, loin des investigations putrides de ceux qui l’encadrent, le souvenir de ses yeux, de son sourire, de son rire, de la première fois où il a réussi à lui dire d’aller se faire foutre sans bégayer, des moments passés avec lui, de leur vol au dessus des Andes où ils ont failli mourir comme des débiles. Elle n’est vraisemblablement pas destinée à Azkaban -qui irait encombrer les geôles de la prison magique d’une née-moldue dont la fin est presque évidente à cet instant ?- mais si ce ne sont pas ses derniers moments et qu’elle s’apprête à en passer d’horribles pendant une durée indéterminée, autant cacher ce qu’elle peut pour tenir le temps que l’horreur durera. En cherchant à les cacher, elle les fait remonter, par contre, et c’est comme un adieu à cette vie qu’elle a vécu à fond qu’elle fait en silence, alors que les silhouettes s’arrêtent sur le pas de la porte et qu’un elfe de maison ouvre.

Il commence à neiger sur eux et, sans pouvoir lever la tête vers les flocons féeriques, elle les sent se poser sur ses joues, là où des larmes de rage ont creusé des sillons salés, eux aussi séchés. L’échange verbal entre le meneur des traqueurs et l’elfe est bref et elle ne l’écoute même pas. Elle a cessé de les écouter assez vite, comme s’il était possible de déconnecter ses oreilles du reste du monde, comme si des bouchons de cire mentaux la coupaient des autres. Elle entend, c’est simplement qu’elle n’écoute plus rien, enveloppe amorphe qu’on trimballe d’un lieu d’avilissement à un autre, peut-être de mise à mort.

Si elle avait écouté, elle aurait repéré qu’on demandait à l’elfe si son maître était dans les parages, pour un cadeau de Noël adéquat. Mais elle n’a pas voulu faire attention, pas plus qu’elle ne fait attention aux armoiries ou aux photographies qui décorent la pièce à vivre où ils patientent désormais. C’est à peine si elle croise de façon consciente le regard de l’elfe de maison, qui a disparu sans demander son reste, justement pour aller quérir le maître des lieux.

Muette, immobile, les bras le long du corps, elle a l’air presque docile.
Mais le traqueur qui la tient sous son contrôle ne relâche pas son attention, parce que la furie qu’est l’ancienne Gryffondor a déjà failli leur fausser compagnie deux heures plus tôt, avant qu’il ne décide de la soumettre à sa volonté de façon pérenne. Elle a lutté et il se méfie, parce qu’elle est sans doute de celles qui mordent et griffent dès qu’on leur en laisse l’occasion. Il a raison de douter d’elle : à la première occasion, elle l’éviscère à mains nues. Du moins, c’est l’envie fugace qu’elle a lorsqu’elle croise son regard, avant qu’elle ne soit effacée violemment et que l’Impero la force à baisser les yeux.

Des bruits de pas. Une exclamation satisfaite qui se fait entendre, sans qu’elle ne réussisse à relever la tête, pour voir qui est arrivé. Elle se remet à écouter, histoire de savoir ce qu’il se passe. Par sécurité, peut-être. Seuls deux sur trois de ses agresseurs causent, le troisième restant en retrait.

« Monsieur Travers, nous vous prions de bien vouloir nous excuser de vous déranger à une heure aussi avancée, mais nous pensons que la période de Noël prêtait à un petit…
- Cadeau., achève la voix de celui qui la tient toujours sous Impero.
- Oui voilà, un présent. Nous nous sommes dits que cette souillon saurait vous plaire., et le premier –apparemment le meneur- lui relève la tête de force en saisissant sans douceur ses cheveux et en tirant en arrière.
- Kashmira Martillo., la présente l’autre, toujours laconique car concentré. »

Pouvant enfin regarder à sa hauteur, elle dévisage alors le maître des lieux, dont la face lui dit quelque chose mais qu’elle n’a jamais eu vraiment à affronter. Ça pue. Ça pue terriblement et elle voudrait pouvoir s’échapper, sans pouvoir bouger d’un centimètre.

« On s’est dit que vous voudriez peut-être vous en occuper personnellement. Lui régler son compte ou la livrer vous-même., suggère le premier, goguenard. C’est que, voyez-vous, on voudrait se mettre pour de bon au service de Vous-Savez-Qui, alors si vous pouviez peut-être dire un mot pour nous ou… » Le premier s’interrompt, comme s’il avait conscience du manque de réflexion qu’il pouvait y avoir à demander une faveur de la part du Mangemort qui bossait au Département des Mystères. Comme si, d’un coup, il se rendait compte qu’il parlait beaucoup trop et qu’il aurait mieux fait de se taire et d’attendre une première réaction.


Dernière édition par Kashmira Martillo le Jeu 17 Sep - 15:48, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Marlon Travers
DEATH EATER
Marlon Travers
Date d'inscription : 12/07/2019
Messages : 1250
Crédit : avatars freedom fries, ultraviolences, desastredesastres <3 | gif profil poupoune | gifs sign bé, Jool, tehtariks
Âge : 51 ans (10 novembre 1956). Scorpion ascendant gémeaux, un instinct passionné et hargneux doublé d'un perfectionnisme maladif.
Occupation : Directeur du Département de la Justice Magique, membre de l'Elite, porte-parole de l'ASAP
Allégeance : Death Eaters envers et contre tout. Tu sacrifieras ta vie pour la Cause.
Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t681-marlon-travers-le-di
the end of the road (fb déc 1999 - marlon) Empty
the end of the road
décembre 1999 - @kashmira martillo



Posté devant la fenêtre, tu regardais avec une amertume certaine la neige tomber lentement sur la pelouse du parc. Les flocons étaient arrivés avec trois bonnes semaines de retard. Depuis ta plus tendre enfance, c’était pour toi une sorte de rituel qu’il neige pour ton anniversaire et tu n’aimais pas beaucoup les années qui dérogeaient à la tradition. Tu considérais cela comme un mauvais signe pour les douze mois à venir. En effet, il n’avait pas non plus neigé l’année précédant ton arrestation et ton enfermement à Azkaban, ni même durant les onze suivantes.

Le regard perdu au loin, tu aperçus soudain une lueur émanant du portail. Plissant les yeux pour tenter de détecter la moindre forme de vie à travers le brouillard neigeux, tu parvins à détecter deux silhouettes humaines et une troisième forme moins définissable. D’un claquement de doigt, tu ordonnas à ton elfe de maison de transplaner en bordure du manoir pour identifier ces visiteurs inattendus. La petite créature revint quelques instants plus tard et t’informa qu’il s’agissait de rafleurs prétextant avoir un présent pour toi. Levant les yeux au ciel, tu laissas échapper un long soupir. Tu n’en pouvais plus de tous ces arrivistes qui jugeaient bon de te graisser la patte en te fournissant des cobayes pour tes expériences, depuis que certaines rumeurs sur le niveau neuf avait fuité. Tu avais suffisamment à faire avec les patients officiels de la salle de la mort, fournis en nombre par tes collègues du Département de la Justice magique, inutile d’en rajouter avec le premier chat de gouttière ramassé dans la rue. Passablement irrité que l’on ait l’audace de venir frapper jusqu’à la porte de ton manoir, tu pris soin d’emporter ta baguette magique avec toi avant de descendre jusque dans le hall.

Se tortillant de froid sur lui-même, ton elfe de maison avait ouvert la porte aux deux rafleurs que tu détaillas soigneusement avant de les saluer sur un ton faussement enjoué pour mieux masquer tes véritables intentions. Alors que tu descends les dernières marches et te rapproches de la porte, tes yeux se posent enfin sur le cadeau en question. Tu te retiens de justesse d’afficher l’ampleur de ton dégoût devant les vêtements crasseux et maculés de sang de la jeune inconnue que l’on brandit tel un trophée sous ton regard froid. « C’est que, voyez-vous, on voudrait se mettre pour de bon au service de Vous-Savez-Qui, alors si vous pouviez peut-être dire un mot pour nous ou… » Évidemment. Leur ravissant cadeau n’avait rien de désintéressé, ils attendaient une faveur de ta part. Le contraire t’aurait étonné. Un mince sourire narquois vient étirer tes lèvres. « J’ignore ce que l’on a bien pu vous dire, mais il en faudra un peu plus qu’un corps mutilé pour obtenir la Marque. Mais j’imagine que c’est un bon début. » Le ton de ta voix est railleur, il semble même presque arrogant devant la bêtise des deux autres brutes. Sentant la main de ton elfe de maison tirer frénétiquement sur le bas de ta cape, tu baisses alors les yeux et suit du regard la direction pointée par son autre bras libre. « Le sang sale va venir souiller le marbre, maître. » Tu connaissais la sainte horreur que ton elfe vouait à la saleté, et à dire vrai, tu la partageais pleinement. Et en effet, des gouttes de sang perlaient du front de la jeune femme, sur lequel l’une des plaies semblait s’être rouverte après que l’un des rafleurs ait relevé sa tête sans ménagement. Dégageant ta cape de l’emprise de ton elfe d’un coup sec, tu lui lanças un regard suffisamment noir pour lui faire comprendre de ne pas réitérer son geste. Puis tu reportas ton attention sur les deux hommes et demandas lequel d’entre eux la tenait sous Imperium. L’heureux élu répondit fièrement d’un signe de la main, tu lui adressas un bref sourire et gratifias l’autre d’un Avada Kedavra. Ta baguette avait fendu l’air sans crier gare et le sortilège n’avait alors eu aucune chance de rater sa cible. Le rafleur restant poussa un petit cri horrifié en voyant le corps sans vie de son comparse s’écraser sur le sol en même temps que celui de la captive qu’il tenait dans les bras. Il détourna rapidement le regard et reporta son attention sur toi, craignant que la mort ne le frappe à son tour. Mais il n’en fut rien, tu avais déjà glissé ta baguette à l’intérieur de ta veste. « J’ai supposé que c’était lui qui l’avait torturée comme un moldu, pendant que tu la tenais sous Imperium. Je me trompe ? » Le rafleur fit rapidement non de la tête, et se hâta d’aller ton sens, peu importe si ta version reflétait la réalité ou non. « C’est gentil de ta part d’avoir pensé à moi. Maintenant, je te conseille d’aller retrouver tes copains rafleurs et leur dire d’éviter les cadeaux salissants la prochaine fois, d’accord ? » L’affreux ne se le fit pas dire deux fois et il disparut sans demander son reste. Tu refermas alors la porte du manoir et laissas le cadavre sur le perron, songeant que tu lui trouverais une utilité plus tard. « Nettoie les plaies de mademoiselle Martillo et trouve-lui une tenue qui ne salisse pas le sol. Ensuite j’aurais une petite conversation avec elle. »

Un quart d’heure plus tard, ton elfe frappa à la porte de ton bureau et vint te présenter ton cadeau, tout beau, tout propre. Tu détaillas la nouvelle venue du regard et finis par afficher un sourire satisfait. D’un geste de la main, tu lui fis signe de prendre place sur la chaise face à toi. « Je suggère que l’on commence par les présentations. Je suis Marlon Travers, sang-pur, maître-chercheur dans la salle de la mort. Et vous ? » Voilà qui suffisait amplement à se faire une idée du personnage que tu étais. Si elle avait un minimum de jugeote, elle comprendrait qu’il ne fallait pas prendre tes bonnes manières pour argent comptant.
Revenir en haut Aller en bas
Kashmira Martillo
ORDER OF THE PHOENIX
Kashmira Martillo
Date d'inscription : 10/08/2020
Messages : 268
Crédit : avatar©icemacklin | gifs crackship@leslie (l: cloubusting by kate bush)
Âge : Trente-cinq ans (27/01/1972)
Occupation : Fuir les Bouffe-Cadavres, gueuler à pleins poumons, casser des gueules.
Allégeance : Celui qui gagne (Pseudo KOMODO / Membre de la Task Force de l'Ordre du Phénix)
Particularité : Anciennement maudite, désormais de nouveau normale, même si elle tient bien en apnée. (De 2003 jusqu'en décembre 2007) Maudite : des branchies lui sont poussées lorsqu’elle était trop loin de la demeure de son so-called propriétaire : depuis qu’elle s’est enfuie, elle ne peut respirer qu’en ayant une sorte de bulle d’eau en permanence autour de son cou, alimentant les branchies pour lui éviter de s’étouffer, tandis que ses voies de respiration humaines normales se sont bloquées de façon irréversible. Oh, et, à cause de ça, elle ne peut plus parler non plus.)
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t2511-mira-your-disobedie
the end of the road (fb déc 1999 - marlon) Empty
the end of the road
décembre 1999 - @marlon travers

TW: mutilation

Tout s’enchaîne très vite et d’un coup elle sent l’Imperium être levé, lorsque la stupeur fauche la concentration de celui qui la tenait sous son contrôle. Ses jambes se dérobent sous elle, elle qui ne tenait debout vraiment que par la force d’autrui. Elle pourrait tenter de prendre la fuite, mais le propriétaire des lieux a l’air on-ne-peut-plus vif avec sa baguette, et à vrai dire, elle n’est pas sûre d’avoir la force de partir en courant dans la neige. Alors elle se redresse lentement, péniblement, hagarde et craignant que le prochain sort soit pour sa pomme.
Difficile d’évaluer le temps qu’elle a mis pour arriver ici, et même difficile de savoir où elle est, en vrai. Banlieue de Londres, elle suppose, mais ils ont transplané, alors impossible d’en être certaine. Les bras toujours le long du corps, elle écoute l’échange unilatéral entre le Mangemort et le traqueur restant, et retient un soupir de soulagement lorsque le dernier s’éloigne sans attendre. Parce que s’il part, c’est qu’il a trouvé plus fort que lui. Et elle n’est pas vraiment certaine de vouloir mieux connaître celui chez qui elle a échoué dans des conditions échappant totalement à sa volonté.

L’air frais du dehors est barré lorsque la porte se referme et Kashmira songe que l’atmosphère est devenue irrespirable maintenant qu’elle se retrouve seule avec ce Monsieur Travers. Lorsque ce dernier donne ses instructions à son elfe de maison, certes, elle est quelque peu rassurée : il ne va pas immédiatement enchaîner avec une séance de torture quelconque. Loin d’elle l’idée qu’un Mangemort puisse avoir un cœur pour autant : ils ont quand même trouvé intelligent et pertinent de massacrer une adolescente moldue, pour envoyer un message menaçant à ses frère et sœur ainés sorcier et sorcière né.e.s moldu.e.s. Elle suppose plutôt qu’elle doit être repoussante, avec le sang séché, les plaies visibles, et la mauvaise mine générale de son attirail. Prudente, elle emboite le pas à l’elfe de maison qui l’entraîne dans une salle d’eau mitoyenne à la cuisine, en grognant à chaque pas qu’elle ne doit toucher à rien, qu’elle souillerait tous les objets de cette ancestrale demeure. Ayant déjà eu affaire à des elfes et à leur magie, une fois où ils avaient fait des conneries dans les Cuisines avec Boom, elle se garde bien de tenter d’échapper à la surveillance de la petite créature. Se barrer risque d’être ardu pour le moment. Autant voir ce que Travers lui réserve.

Une fois dans la salle d’eau, elle hésite à se déshabiller, mais l’elfe n’a clairement pas l’air de vouloir la quitter d’une semelle, comme s’il redoutait qu’elle dérobe quelque trophée de la pièce. Alors qu’importe la pudeur, elle n’est plus à ça près, et elle passe -lentement et douloureusement- son haut par dessus sa tête, et s’empare du gant que l’elfe fait flotter devant elle -tout en restant à bonne distance. Lorsqu’elle a achevé d’essuyer les sillons de sang de sa peau claire, elle peut enfin essayer de regarder ce que l’autre enflure lui a gravé sur la nuque.
Les larmes lui montent aux yeux en un rien de temps tandis qu’elle se mord le poing droit pour ne pas hurler.
Même inversé par la glace réfléchissante, le mot en lettres rouges est reconnaissable.
Mudblood.
Marquée comme un vulgaire bétail.
Incapable d’oublier que la société du Seigneur des Ténèbres la rejettera toujours.

Sa respiration, erratique, lutte pour sortir tandis que sa gorge se noue et qu’elle essaie de ravaler ses larmes et ses sanglots. Sa nuque la lance toujours, les plaies çà et là se sont remises à saigner une fois le gant passé et les croûtes qui s’étaient formées arrachées involontairement. Il lui faut se calmer, lentement, tout en sentant le regard de l’elfe de maison sur elle, plein d’une morgue haineuse et d’un mépris profond. Elle n’est sans doute pas au bout des humiliations de ce genre. L’eau rougie par son sang et noircie par la terre et la crasse dévale la tuyauterie et elle arrive à se calmer en l’imaginant dévaler tous ces cylindres jusqu’à la Tamise, voire la mer.
Elle a connu pire, non ?
Peut-être pas.
Mais elle est assez forte pour s’en sortir, pour survivre à cette horrible cicatrice.


La tenue que l’elfe lui a donné (un chemisier gris et une longue jupe noire) est un peu large pour elle, qui n’a pas vraiment mangé à sa faim depuis quelques mois -la vie en clandestinité n’aide pas vraiment à éviter les carences et autres problèmes. Pour autant, il ne fait aucun geste pour l’ajuster et Mira ne cherche pas spécialement à être coquette. Une fois que l’elfe estime qu’elle est présentable, ses blessures nettoyées et ses cheveux brossés, il l’entraîne jusqu’au bureau de son maître. Elle s’assied conformément à l’invitation de cet homme dont elle ignore tout, mais qu’elle doute d’apprécier un jour, et hoche la tête lorsqu’il se présente. Elle déglutit avant de répondre, se rend compte qu’elle meurt de soif mais considère qu’il vaut mieux répondre avant d’émettre des doléances : « Kashmira Martillo. », commence-t-elle, méfiante, dévisageant l’affable personnage face à elle. It’s all an act., est-elle persuadée, ne se laissant pas berner un instant par le sourire de son hôte. « Je travaillais chez Ollivanders’ avant que vos c-… que vos copains considèrent que mon sang me l’interdit. » Elle s’est retenue de traiter ses copains de connards. Franchement, grosse amélioration depuis tout à l’heure. Mais c’est que, contrairement aux traqueurs de tout à l’heure qu’elle a insultés comme jamais, elle ne sait pas encore où situer Marlon Travers dans son échelle personnelle des enflures. « Y a-t-il une infime chance que ça marche si je vous demande de me relâcher ? » Quoique dubitative, elle se penche un peu vers Travers, à la manière d’une conspiratrice, avec un grand sourire forcé pour paraître la plus innocente possible (et la moins menaçante, aussi). Ses longs cheveux bruns sont épars et dissimulent cette foutue cicatrice qu’on vient de lui faire, et elle n’est clairement pas en train de lui faire du gringue, parce qu’elle en est incapable. Ça se voit dans le fond de ses yeux, même si elle essaie de ne pas trop le montrer, que tout ce qu’elle veut faire à l’instant, c’est trouver un objet pointu pour le planter avec. Et pourtant, pour le moment, elle garde ses bras croisés sur le bois du bureau, en se foutant comme d’une guigne de souiller le meuble de son contact impur.
Revenir en haut Aller en bas
Marlon Travers
DEATH EATER
Marlon Travers
Date d'inscription : 12/07/2019
Messages : 1250
Crédit : avatars freedom fries, ultraviolences, desastredesastres <3 | gif profil poupoune | gifs sign bé, Jool, tehtariks
Âge : 51 ans (10 novembre 1956). Scorpion ascendant gémeaux, un instinct passionné et hargneux doublé d'un perfectionnisme maladif.
Occupation : Directeur du Département de la Justice Magique, membre de l'Elite, porte-parole de l'ASAP
Allégeance : Death Eaters envers et contre tout. Tu sacrifieras ta vie pour la Cause.
Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t681-marlon-travers-le-di
the end of the road (fb déc 1999 - marlon) Empty
the end of the road
décembre 1999 - @kashmira martillo



Kashmira Martillo. Rien de plus. Tu penches légèrement la tête sur le côté, signifiant ta déception. Il va sans dire, qu’il aurait été sage de sa part de se présenter selon le modèle que tu lui avais exposé. Mais au lieu de cela, la jeune femme se contenta du strict minimum, omettant savamment de mentionner la nature de son sang, que tu imaginais déjà souillé jusqu’à la moelle. Tu n’avais jamais entendu parler des Martillo, ni en bien ni en mal. Ainsi, la réputation de toute une famille allait se jouer sur les talents oratoires (ou bien sur leur absence) de la jeune Kashmira. A l’évocation du mot « copains », ta mâchoire se crispa instantanément. Simple expression de sa colère, ou provocation perfide de sa part ? Tu l’ignorais encore, mais ce qui était sûr, c’est que tu n’allais pas laisser cette allégation sans commentaire. « J’ai bien conscience que vous ayez été en bien piteux état à votre arrivée ici, mais j’aurais espéré que vous ayez saisi que ces gens-là n’ont rien à voir avec moi. » Ton regard s’était durci, de tes apparentes bonnes manières ne subsistaient plus que tes tournures de phrase. Rares étaient les raffleurs au sang-pur. Aucun n’était issu d’une lignée valant la peine d’être mentionné, contrairement à ta petite personne. Si Kashmira avait le moindre fol espoir de s’en tirer sans trop de dégâts, il allait falloir qu’elle comprenne rapidement à quel genre de jeu elle jouait avec Marlon Travers. Mais alors que tu l’observes curieusement se pencher en avant, gagner du terrain sur ton bureau d’ébène, pour venir te gratifier d’un sourire quelque peu désarçonnant, tu réalises que la pauvre fille est bien loin du compte. Était-ce là une tentative désespérée de jouer du peu de charme qu’il lui restait ? A moins qu’elle ne souffre d’un quelconque trouble psychologique ? A y regarder de plus près, elle te rappelait un peu Bellatrix Lestrange, à certains égards. Un rire rauque, court aussi, s’échappe d’entre tes lèvres alors que tu la dévisages avec des yeux parfaitement froids. « Si vous fournissez les bonnes réponses à mes questions, il y a peut-être une chance, oui. » Et pourtant, tu étais déjà pratiquement convaincu, qu’elle ne saurait donner les réponses que tu attendais. Bien que les deux raffleurs ayant frappé à ta porte n’aient pas été les lumières les plus brillantes qui soient, tu doutais fort qu’ils aient capturé une sorcière bien sous tous rapport. « Je dois vous prévenir, mademoiselle Martillo, mon métier de chercheur me pousse à me montrer curieux, à poser les bonnes questions aux bonnes personnes. Ne le prenez pas personnellement, si jamais je devais vous paraître intrusif. » Encore et toujours ces mêmes menaces voilées, dissimulées sous un mince sourire trop courtois pour être honnête. « Mais avant que nous ne fassions plus ample connaissance, je suppose qu’il serait bienvenu de ma part de vous offrir quelque chose à boire. J’imagine que vos deux accompagnateurs ont dû faillir à leur devoir. » D’un claquement de doigt, tu appelas le petit elfe et le somma d’apporter du thé noir et quelques gâteaux. Cela ne suffirait certainement pas à mettre Kashmira en confiance, pas après tout ce qu’elle semblait avoir vécu ces dernières semaines. Mais ces petites attentions faisaient partie de ta mascarade bien rôdée, de ce petit jeu sordide auquel tu te prêtais toujours si volontiers avant de dévoiler ton véritable visage. « Quel genre de travail faisiez-vous chez Ollivander ? Êtes-vous capable de fabriquer des baguettes magiques ? » Ce détail de son histoire ne t’avait pas échappé. C’était peut-être bien la question qui t’intéressait le plus. Même plus encore que la nature de son sang.
Revenir en haut Aller en bas
Kashmira Martillo
ORDER OF THE PHOENIX
Kashmira Martillo
Date d'inscription : 10/08/2020
Messages : 268
Crédit : avatar©icemacklin | gifs crackship@leslie (l: cloubusting by kate bush)
Âge : Trente-cinq ans (27/01/1972)
Occupation : Fuir les Bouffe-Cadavres, gueuler à pleins poumons, casser des gueules.
Allégeance : Celui qui gagne (Pseudo KOMODO / Membre de la Task Force de l'Ordre du Phénix)
Particularité : Anciennement maudite, désormais de nouveau normale, même si elle tient bien en apnée. (De 2003 jusqu'en décembre 2007) Maudite : des branchies lui sont poussées lorsqu’elle était trop loin de la demeure de son so-called propriétaire : depuis qu’elle s’est enfuie, elle ne peut respirer qu’en ayant une sorte de bulle d’eau en permanence autour de son cou, alimentant les branchies pour lui éviter de s’étouffer, tandis que ses voies de respiration humaines normales se sont bloquées de façon irréversible. Oh, et, à cause de ça, elle ne peut plus parler non plus.)
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t2511-mira-your-disobedie
the end of the road (fb déc 1999 - marlon) Empty
the end of the road
décembre 1999 - @marlon travers


Ça commence très mal, cette discussion. Plus ça avance, moins ça va, on dirait. Kashmira constate d’abord que l’humour déplacé et borderline qu’elle se force à avoir n’impressionne absolument pas Monsieur le Mangemort, et elle a même l’impression qu’elle l’exaspère déjà. Il vaudrait mieux arrêter les frais maintenant, prendre la poudre d’escampette et mettre les voiles. Sauf que sa baguette a été perdue dans la commotion de Knockturn Alley, qu’elle est incapable de faire de la magie sans canaliseur, et que rien ne se présente sous les mains qu’elle pourrait utiliser pour viser et se tirer de ce mauvais pas.

Le pire dans tout ça, c’est qu’elle est incapable de dire si Travers a un sourire de façade qui cache de noirs desseins, ou s’il est sincèrement bienveillant.
Bon, rien que parce que c’est un Mangemort, elle le range quand même dans la case des connards finis.
On n’ira pas lui raconter qu’il y a de très gentils mangemorts, comme on ne pourra pas lui faire avaler que les nazis n’étaient pas tous des ordures finies. Pour Mira, à partir du moment où on tend son bras pour marquer son allégeance à un régime d’enfoirés, racistes et puristes, on est mouillé jusqu’au cou et on en adopte les préjugés et les certitudes. Radicale dans ses considérations politiques et sa façon de diviser le monde entre gentils et méchants, elle est pleinement consciente d’être manichéenne dans sa conception du monde, mais refuse, après ce qu’il vient de lui arriver, de remettre en question ses convictions et ses jugements.
Il n’y a rien de hâtif dans cette affaire : sa position l’empêche pleinement d’être impartiale.

Autant dire que même si elle a un léger doute, il est sacrément enfoui sous une pile d’observations qui font de Marlon Travers l’apanage d’un fumier de haut-niveau. Et il n’a pas l’air de la laisser filer à l’Anglaise de sitôt, même si pendant quelques secondes elle s’est demandée s’il se désolidarisait vraiment des rafleurs qui l’avaient amenée jusqu’ici. On a beau dire qu’on n’a rien à voir avec des tortionnaires, elle croira les actes seuls et redoute la suite de cette charmante discussion. La menace à peine voilée, par exemple, sous une fausse promesse selon les réponses qu’elle prodigue, étire son sourire forcé tandis qu’elle appuie son dos sur le dossier de sa chaise, comme pour remettre un peu de distance avec le maître des lieux. Pas qu’elle a peur de lui, hein, bien sûr que non. Disons plutôt… qu’elle préfère de se méfier du bonhomme, qui a des réflexes impressionnants. Sans en avoir l’air, maintenant que ses zygomatiques ont cessé de tirer sur ses lèvres, elle surveille le moindre mouvement des mains de Travers. Au cas où.
Elle se prépare au pire, sans savoir que ce n’est pas maintenant qu’il va frapper.

« Je dois vous prévenir, mademoiselle Martillo, mon métier de chercheur me pousse à me montrer curieux, à poser les bonnes questions aux bonnes personnes. Ne le prenez pas personnellement, si jamais je devais vous paraître intrusif. » Ben voyons. Le pire dans cette affaire, c’est que sans avoir été amenée là contre son gré, si elle l’avait croisé comme ça dans Diagon Alley ou ailleurs, elle n’aurait pas forcément su qu’il fallait se méfier de cet homme qui sait paraître affable et presque bienveillant. Mais elle sait, elle est persuadée, ses entrailles se nouent tandis qu’elle croise ses yeux froids qui ne collent pas avec le sourire poli qu’il lui adresse. Elle hoche la tête, bien sûr, ah ah, comment pourrait-elle mal prendre l’intérêt que ce chercheur a à son égard, hein ?
C’est que la née-moldue qu’elle est en a d’autres, à l’esprit, des histoires de scientifiques un peu trop curieux pour le bien de leurs cobayes. Cette pensée envoie un frisson désagréable tout le long de son échine et elle se tend sans le souhaiter, et sans pouvoir le contrôler. Et puis qu’elle ne dit toujours rien, il continue de parler seul, maître du dialogue à sens unique, maître des lieux, et à cet instant, maître de ce coin du monde sorcier.  « Mais avant que nous ne fassions plus ample connaissance, je suppose qu’il serait bienvenu de ma part de vous offrir quelque chose à boire. J’imagine que vos deux accompagnateurs ont dû faillir à leur devoir. »

Suivant son manège avec l’elfe, elle ne loupe pas le regard mauvais -dégoûté- que lui adresse la petite créature et se raccroche à cette attitude pour confirmer que l’amabilité n’est que de façade chez cet homme qui pourrait tout aussi bien la disséquer au nom de sa soi-disant curiosité de chercheur. Si elle essaie de faire mine d’être en confiance -elle y arrive mal, l’hypocrisie n’est pas forcément son point fort- elle reste pourtant tendue sur sa chaise, les pieds posés à plat sur le sol, prête à bondir dès qu’il le faudra. Et tandis que l’elfe revient avec un plateau rempli des victuailles commandées par Travers, le voilà qui l’interroge de nouveau, et Mira semble comprendre pourquoi, pour l’instant, elle n’est pas en train de se tordre par terre de douleur. « Quel genre de travail faisiez-vous chez Ollivander ? Êtes-vous capable de fabriquer des baguettes magiques ? » Micro-inspiration, l’air se bloque dans son nez un bref instant tandis que les méninges de l’ancienne Gryffondor tournent à plein régime. Que répondre ? Qu’attend-il comme information ? Que sait-il déjà ? Et surtout : qu’espère-t-il tirer d’elle si elle lui répond que oui, elle est fabricante de baguette ?

Une intuition lui dicte pourtant de ne pas mentir, de ne pas chercher à le baratiner. Il est plus âgé qu’elle, il a sans doute davantage d’expérience en mensonges, mais aussi en détection de petits arrangements avec la vérité, pour peu qu’il ne soit pas legilimens. Alors elle déglutit, croise les bras contre son buste, sous ses seins, et daigne répondre, lentement, comme si elle modulait ses intonations -et surtout le choix des mots- en fonction des froncements de sourcils de son hôte improvisé : « Disons que… j’étais apprentie fabricante auprès de Mr. Ollivander. Avoir les bras croisés est une bonne solution pour ne pas s’arracher un ongle à cause de la nervosité qui secouerait presque son corps. Je connais les bases en magie associative, et j’ai appris à identifier les arbres pouvant fournir du bois pour des baguettes mais… » Est-ce qu’il est satisfait de cette nouvelle ? Une née-moldue pouvant faire ça ? Elle n’en sait rien et n’a pas la sensation qu’il faut qu’elle s’interrompe. Alors elle continue : « Pour résumer, je maîtrise la théorie, parce que j’avais de bonnes bases en Botanique, et que mon emploi à la Ménagerie Magique, avant Ollivander’s, m’a permis de mieux comprendre les créatures fantastiques. Pour autant, l’avènement du nouveau régime -elle se retient une nouvelle fois d’ajouter de connards, franchement, elle s’améliore de minute en minute- a forcé Monsieur Ollivander à me congédier. » Faut-il qu’elle précise que, même s’il ne l’avait pas fait, elle n’aurait dans tous les cas pas remis les pieds en boutique, consciente du fait qu’elle était probablement traquée pour avoir refusé de se rendre au bureau de recensement des nés-moldus ? Il devait s’en douter, vu son état. Elle tend alors la main vers la tasse de thé fumante qui s’est servie toute seule devant elle et en prend une gorgée -trop chaud, elle se crame le fond de la bouche, mais au moins ça lui rappelle qu’elle est vivante. Elle déglutit de nouveau et résume les informations déjà divulguées : « Autant dire que niveau pratique, c’est une autre affaire, et que je doute d’avoir accès aux ouvrages qui me permettraient d’apprendre par moi-même, ici ou ailleurs. » Appel du pied grossier à la laisser filer, ou question indirecte, curieuse de savoir quel sort il compte lui réserver ? Difficile à dire, elle-même est prête à parier qu’il n’a pas prévu de lui rendre sa liberté, mais s’il pouvait éviter de choisir la solution expéditive, ça l’arrangerait.
Rester polie. Attendre. Tenter le diable.
Elle ne sait pas ce qu'elle compte dire quand elle rouvre la bouche, mais l'intrépidité propre aux Rouges & Or l'amène à se montrer un peu (trop) sûre d'elle-même, dès lors qu'elle se redresse sur sa chaise en reposant la tasse de thé dans sa soucoupe puis, après s'être laissée hypnotiser par les volutes rougeoyants dans l'eau chaude, relève la tête vers son geôlier et hasarde :
« Par exemple, si vous sortiez votre baguette -sans me la tendre bien sûr, manquerait plus que je vous la salisse- je devrais réussir à en identifier les composantes, à condition que vous acceptiez de l’incliner selon un certain angle. Histoire de prouver mes dires, ‘voyez. »
Le problème qu’elle a, c’est qu’elle va quand même au devant du danger, avec une proposition pareille.
Revenir en haut Aller en bas
Marlon Travers
DEATH EATER
Marlon Travers
Date d'inscription : 12/07/2019
Messages : 1250
Crédit : avatars freedom fries, ultraviolences, desastredesastres <3 | gif profil poupoune | gifs sign bé, Jool, tehtariks
Âge : 51 ans (10 novembre 1956). Scorpion ascendant gémeaux, un instinct passionné et hargneux doublé d'un perfectionnisme maladif.
Occupation : Directeur du Département de la Justice Magique, membre de l'Elite, porte-parole de l'ASAP
Allégeance : Death Eaters envers et contre tout. Tu sacrifieras ta vie pour la Cause.
Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t681-marlon-travers-le-di
the end of the road (fb déc 1999 - marlon) Empty
the end of the road
décembre 1999 - @kashmira martillo



Tu ne sais pas encore très bien à quoi tu joues. Ta curiosité avait été éveillée par cette offrande des plus inhabituelles et inattendues. Soubresaut bienvenu dans la monotonie de ta froide existence, le cadeau ne semble pas encore être complètement déballé. Kashmira Martillo a bien des informations à te livrer, avant que tu ne finisses par statuer sur son compte. Tu uses inlassablement de bons mots et de minces sourires polis, dans l’attente qu’elle se sente à son aise. Suffisamment pour répondre à toutes tes interrogations. C’est un jeu dangereux, qu’il faut savoir doser d’une main de maître pour espérer remporter la partie. Ta courtoisie savamment feinte se heurte peu à peu aux manières de la jeune femme. Qui aurait cru qu’un être en si piteux état soit encore capable de repousser les limites du raisonnable ? Tu avais l’intime conviction qu’elle jouait sciemment avec ta patience, ne craignant visiblement pas ce qui se cachait derrière ton visage faussement avenant. Tu choisis pourtant de fermer les yeux sur son audace, dans un premier temps. Son histoire concernant la fabrication de baguettes magiques attire un peu plus ton attention. Tu l’écoutes patiement, tu ne perds pas une miette de son récit. Et finalement, une idée commence à germer dans un coin de ta tête. Mais avant de lui témoigner le moindre intérêt, il faudra que tu y réfléchisses plus longuement. Pour l’heure, tu reportes ton regard sur la téméraire Kashmira. Un léger rire sarcastique s’échappe d’entre tes lèvres, alors que tes yeux, eux, demeurent toujours aussi froids. « Croyez-moi, mademoiselle Martillo, il vaut mieux que ma baguette reste là où elle se trouve actuellement. Je vous assure que vous ne tenez pas à la voir de plus près. » Une menace à peine voilée, toujours dissimulée derrière une bienveillance de façade, qui ne suffirait bientôt plus à dissimuler le mangemort en toi. Dans un petit clac sonore, ton elfe apparut à l’autre extrémité du bureau, tenant dans ses bras un plateau en argent. Il s’approcha et vint déposer la théière encore fumante, ainsi qu’une assiette de gâteaux devant toi. Laissant le silence s’installer quelques instants, tu versas du thé dans la tasse de Kashmira, puis dans la tienne. Tu observas les volutes de fumée qui s’élevait du liquide orangé d’un air songeur. Puis, tes yeux revinrent se fixer sur ton invitée. « Si j’ai bien écouté votre récit, Mr Ollivander vous a renvoyée avant que vous ne vous fassiez interpeller. Qu’êtes-vous donc, une née-moldue ou une hybride ? » Difficile de dire laquelle de ces deux appellations t’avait procuré le plus de dégout. Si Martillo n’était vraisemblablement pas une vélane -à moins que tu ne t’avères insensible à leurs charmes- tu n’excluais pas la possibilité qu’elle soit autre chose de tout aussi bestial. « J’en déduis en tout cas que vous avez manqué un quelconque recensement, auquel vous deviez vous présenter. C’est courageux de votre part, de préférer la clandestinité à un emploi confortable et gracieusement offert par le gouvernement aux personnes telles que vous. » C’est en la provocant de la sorte qu’elle te montrerait sa véritable nature. Tu espérais que sa réaction t’aiderait à y voir plus clair, à prendre une décision quant à ce qu’il convenait de faire d’elle. « Qu’aviez-vous l’intention de faire avant que les raffleurs ne vous trouvent ? J’ai du mal à imaginer si vous êtes le genre de personne à quitter le pays pour tenter de démarrer une nouvelle vie ailleurs, ou si vous êtes plutôt une tête brulée, prête à rejoindre l’Ordre pour se venger des injustices de la vie. » Encore un mensonge. Tu n’avais beau la connaître que depuis quelques minutes, son attitude en disait déjà long sur elle. Kashmira Martillo n’était pas une lâche, c’était une sorcière combative, prête à tout pour sa liberté. Allant même jusqu’à t’affronter obstinément. Tes dernières paroles raisonnaient encore à tes oreilles. Le ton suffisant, le mépris perlant dans chaque mot, le véritable visage de Marlon Travers commençait peu à peu à apparaître.
Revenir en haut Aller en bas
Kashmira Martillo
ORDER OF THE PHOENIX
Kashmira Martillo
Date d'inscription : 10/08/2020
Messages : 268
Crédit : avatar©icemacklin | gifs crackship@leslie (l: cloubusting by kate bush)
Âge : Trente-cinq ans (27/01/1972)
Occupation : Fuir les Bouffe-Cadavres, gueuler à pleins poumons, casser des gueules.
Allégeance : Celui qui gagne (Pseudo KOMODO / Membre de la Task Force de l'Ordre du Phénix)
Particularité : Anciennement maudite, désormais de nouveau normale, même si elle tient bien en apnée. (De 2003 jusqu'en décembre 2007) Maudite : des branchies lui sont poussées lorsqu’elle était trop loin de la demeure de son so-called propriétaire : depuis qu’elle s’est enfuie, elle ne peut respirer qu’en ayant une sorte de bulle d’eau en permanence autour de son cou, alimentant les branchies pour lui éviter de s’étouffer, tandis que ses voies de respiration humaines normales se sont bloquées de façon irréversible. Oh, et, à cause de ça, elle ne peut plus parler non plus.)
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t2511-mira-your-disobedie
the end of the road (fb déc 1999 - marlon) Empty
the end of the road
décembre 1999 - @marlon travers


« Croyez-moi, mademoiselle Martillo, il vaut mieux que ma baguette reste là où elle se trouve actuellement. Je vous assure que vous ne tenez pas à la voir de plus près. » Ok, on est d’accord, ça, c’est une menace. Mira se tend sur sa chaise, moyennement fan de la tactique d’intimidation de Monsieur Travers, même si elle a une brève pensée pour son vieux copain de blagues beaufs et sales, quant à une histoire de baguette qu’on ne saurait voir (il va de soi que d’ici quelques mois, elle va déchanter en découvrant que Leopold était carrément ami avec Marlon, mais n’anticipons pas trop). L’elfe qui arrive met en suspens la tension qui s’épaississait avec les secondes et dépose les victuailles attendues. Kashmira observe attentivement le Mangemort qui verse le thé dans sa tasse, comme pour s’assurer qu’il n’est pas en train de glisser du veritaserum dans sa boisson.

Après, en vrai, jusqu’à présent, elle a dit la vérité -grosso modo. Elle n’est pas allée s’inventer des exploits inexistants et elle n’a pas vraiment trouvé de raison à dissimuler son parcours. Mais si elle guette néanmoins le sérum de vérité, c’est qu’elle voudrait ne pas risquer de balancer des infos sur l’Ordre, quoiqu’elle doute d’être capable de tenir longtemps en étant torturée. Quoique. Franchement, il faut qu’elle se fasse un peu confiance, des fois, peut-être que ça ne sera pas si terrible que ça (ça le sera, elle ne le sait pas encore, elle essaie de se rassurer).
« Si j’ai bien écouté votre récit, Mr Ollivander vous a renvoyée avant que vous ne vous fassiez interpeller. Qu’êtes-vous donc, une née-moldue ou une hybride ?», reprend son hôte lorsqu’il a cessé de contempler le fond de sa tasse. Elle meurt d’envie de lui demander si lui c’est un connard ou un enfoiré raciste, mais elle se retient, parce qu’elle sent que c’est le genre de gars à partir au quart de tour pour un rien. Et tout en l’observant, elle se demande quelle réponse sera la pire aux yeux du maître des lieux. Dans tous les cas, vraisemblablement, son sang salira son parquet s’il fait en sorte de le faire couler sans qu’elle n’ait rien demandé. Et puisqu’elle met trop de temps à réfléchir, les sourcils légèrement froncés, en train de se dire qu’il n’a pas encore vu sa nuque pour hésiter à ce point -parce que oui, si ce n’est pas marqué sur son front, c’est désormais le cas sur l’arrière de son cou- il enchaîne, et révèle de plus en plus son vrai visage de fumier fini :  « J’en déduis en tout cas que vous avez manqué un quelconque recensement, auquel vous deviez vous présenter. C’est courageux de votre part, de préférer la clandestinité à un emploi confortable et gracieusement offert par le gouvernement aux personnes telles que vous.» Ses yeux brillent, à Mira. De larmes qu’elle refuse de laisser couler. Parce que la mention de ce foutu recensement la renvoie immanquablement à sa jeune sœur, défunte, Ines, qui n’avait rien fait de mal et méritait simplement d’être heureuse, aimée, entourée par les siens, émerveillée par ce monde dont elle ne ferait jamais vraiment partie. Elle déglutit péniblement, sa respiration s’accentue, elle s’efforce de se contrôler parce que la colère monte, monte, monte, et qu’elle sait qu’elle est plutôt du type cocotte-minute… « Qu’aviez-vous l’intention de faire avant que les raffleurs ne vous trouvent ? J’ai du mal à imaginer si vous êtes le genre de personne à quitter le pays pour tenter de démarrer une nouvelle vie ailleurs, ou si vous êtes plutôt une tête brulée, prête à rejoindre l’Ordre pour se venger des injustices de la vie.»

Boom.

Avec son air sardonique, son ton hautain, son regard méprisant, il incarne tout ce que Mira déteste de ce nouveau régime de criminels. À la traiter de lâche, à sous-entendre que son combat est injustifié et totalement faussé, à se foutre pleinement de sa gueule en la faisant passer pour une écervelée qui n’a pas compris les avantages qu’il y avait à laisser les sangs-purs penser pour elle, il touche au but, si toutefois son but était de la faire sortir de ses gonds.
Kashmira explose, lui renvoie la tasse qu’elle avait récupéré à la gueule, le thé peut-être suffisamment chaud pour le brûler légèrement, au moins pour lui faire comprendre qu’elle était elle-même bouillante de colère désormais. Et pourtant, quoique relevée, quoique furieuse, quoique meurtrie profondément dans sa chair, elle ne s’enfuit pas, et préfère lui hurler dessus : « MAIS FERME TA GUEULE, SALE CONNARD ! FERME TA PUTAIN DE GUEULE ! Vous n’avez rien de pur, toi et tous tes salauds d’amis ! Ah ça, pour s’en prendre à une PUTAIN DE MIOCHE, y a du monde, mais dès qu’il s’agit d’affronter quelqu’un à armes égales, Y A PLUS PERSONNE ! Et de s’appuyer un instant sur le bois de la longue table, pour reprendre son souffle, consciente qu’elle vient de laisser paraître toute la rage qu’elle contenait péniblement. Elle renifle, le visage en feu, les yeux incendiaires, et elle reprend, plus posément, mais sans pour autant arrêter de jurer autant qu’elle le peut, de le souiller de tous les mots qu’elle trouve : En tant que née-moldue, Monsieur Travers, j’ai appris que les recensements de certaines couches de la société précèdent généralement leur annihilation. Comprenez que la clandestinité a dès lors pu sembler plus adaptée à mon cas qu’un aller simple à Azkaban ou dans je ne sais laquelle de vos inventions ignobles, vu que les enflures de votre niveau ne semblent pas en manquer. Comprenez aussi que tout ce que votre gouvernement d’enfoirés a réussi à faire, c’est de vous hisser au même rang que la plus infâme des saloperies que le monde moldu a connu. Je sais pas si c’était votre but, mais c’est quand même pas le top du top, d’être comparable à un Moldu, hm ? » Elle fulmine. Elle fulmine et tout son corps tremble et elle sait qu’elle a peut-être bien signé son arrêt de mort en proférant pareilles paroles. Mais elle continue, quand même, parce que foutu pour foutu, autant finir : « Vous pouvez jouer au type sympa autant que vous voudrez, vous êtes pourri jusqu’au plus profond de votre être. Je sais pas comment vous arrivez à dormir la nuit, mais j’imagine pas que c’est après vous être fatigué à courir après des gens, puisqu’on vous les amène sur un plateau d’argent sans que vous n’ayez d’effort à faire. Donc, si on pouvait en finir assez vite, ça m’arrangerait, je crois que ni vous, ni moi n’avons de temps à perdre. »
Revenir en haut Aller en bas
Marlon Travers
DEATH EATER
Marlon Travers
Date d'inscription : 12/07/2019
Messages : 1250
Crédit : avatars freedom fries, ultraviolences, desastredesastres <3 | gif profil poupoune | gifs sign bé, Jool, tehtariks
Âge : 51 ans (10 novembre 1956). Scorpion ascendant gémeaux, un instinct passionné et hargneux doublé d'un perfectionnisme maladif.
Occupation : Directeur du Département de la Justice Magique, membre de l'Elite, porte-parole de l'ASAP
Allégeance : Death Eaters envers et contre tout. Tu sacrifieras ta vie pour la Cause.
Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t681-marlon-travers-le-di
the end of the road (fb déc 1999 - marlon) Empty
the end of the road
décembre 1999 - @kashmira martillo



On pouvait dire que tu avais l’habitude des interrogatoires. De ceux qui se déroulent sans encombre, tout comme de ceux qui tournent mal. S’il n’était pas rare que tu te retrouves contraint de faire usage de ta baguette pour délier les langues les plus avares, tu avais néanmoins une prédilection pour l’agression psychologique. Tu estimais que c’était là un domaine que tu maîtrisais à la perfection. Changer fréquemment de masque et d’humeur pour mieux conserver un certain degré d’imprévisibilité, se révéler sous son meilleur jour afin d’éveiller une once de sympathie auprès de sa victime avant de la laisser entrevoir le véritable monstre tapi derrière les sourires et les faux semblants, s’immiscer dans l’intimité de la proie pour mieux saisir l’envergure de ses peurs et ses faiblesses. Un nombre incalculable de stratagèmes tous plus sadiques et cruels les uns que les autres s’offraient à toi pour étancher ta soif d’informations, sans même que tu n’aies à te salir les mains. Quoi de plus réjouissant… Si chacun avait sa propre façon de réagir face à ton petit jeu mesquin, l’issue, elle, était toujours la même. Chaque interrogatoire aboutissait sur une écrasante victoire du death eater. Ainsi n’y avait-il aucune raison pour que Kashmira Martillo déroge à la règle. Tu l’avais suffisamment bien cernée pour savoir que tes mots ne la laisseraient pas indifférente, que tu parviendrais à apercevoir son véritable visage.

Lorsque la jeune femme se lève d’un bond, emportée par la colère, son visage de furie t’arrache un rire rauque. Néanmoins, celui-ci cesse immédiatement alors qu’elle te lance sa tasse de thé encore chaud à la figure.  Malgré ta tentative d’esquiver le projectile, le liquide se répand sur ta chemise jusqu’alors immaculée, et la porcelaine vient se briser à tes pieds. « Foutue sang-de-bourbe ! » Tu extirpes sans plus attendre ta baguette de la poche intérieure de ta veste et fais disparaître le thé qui commençait à te brûler la peau à travers tes vêtements. Du coin de l’œil, tu aperçois ton elfe esquisser un mouvement dans ta direction pour venir nettoyer le sol, mais la petite créature s’arrête aussi net dès lors que Martillo ouvre la bouche. Les insultes s’abattent sur toi tel un orage diluvien, les traits de son visage sont déformés par une rage profonde, c’est à peine si elle prend le temps de respirer entre chacune de ses diatribes. Tu l’observes d’un air curieux, alors qu’elle évoque une enfant, vraisemblablement victime des mangemorts. Tu décèles là une nouvelle faiblesse, un nouveau point sensible sur lequel appuyer lorsque tu aurais besoin de lui faire mal. Si tu fais pour l’heure abstraction des injures dont elle te gratifie, ton elfe, lui, vient plaquer ses mains contre ses lèvres, en signe de stupéfaction. Tu ignores s’il désapprouve le comportement de ton invitée ou si au contraire il admire son courage. Tu n’as guère le temps de te pencher plus longtemps sur la question, Kashmira reprend déjà la parole, sans cri, cette fois-ci, mais le corps toujours aussi secoué par son état frôlant la frénésie. Elle semble avoir à cœur de t’expliquer qu’elle ne croit pas en la bienveillance des recensements organisés par le Ministère, et tu voudrais bien rebondir sur ce point en lui assénant une nouvelle réplique empreinte de ce sarcasme qui t’était propre, mais voilà que Kashmira prononce le mot de trop, celui-là même qui possède une emprise dévastatrice sur ton esprit. Azkaban. Telles une formule magique, ces quelques lettres réveillent de vieux et puissants souvenirs, d’ordinaire dissimulés dans les recoins d’une zone refoulée de ton cerveau. Les images, les sensations reviennent comme si elle sétaient encore réelles. Le froid se répand à nouveau, il s’immisce à travers tes habits et vient mordre ta chair. Les cris s’intensifient à mesure que les silhouettes encapuchonnées se rapprochent toujours plus dangereusement. Quatre ans plus tard, les traumatismes étaient aussi présents qu’au premier jour. La dévotion de ton petit elfe, ayant profité du silence tout juste établi pour venir enlever les débris de porcelaine à tes pieds, te ramène brusquement à la réalité. Jetant un vif coup d’œil en direction de la cheminée, tu te rends compte que le feu crépit encore dans l’âtre, et peu à peu, la chaleur redevient palpable. Désormais, la colère ressentie par Martillo était partagée. Elle était allée trop loin, elle avait franchi les limites de ce que tu estimais acceptable. Et tu n’avais plus qu’une seule envie, la voir souffrir, autant que toi tu avais souffert durant ces douze longues années. Encore quelque peu secoué par la réminiscence de ces sombres souvenirs, tu te lèves lentement. Ta tête ne tourne plus, mais c’est avec une certaine précaution que tu contournes la table et te rapproches de Kashmira. Lorsque tu es suffisamment près d’elle pour distinguer la couleur de ses pupilles, tu t’arrêtes. Tu te contentes d’abord de la dévisager silencieusement du haut de ton imposante stature. Ainsi face à toi, elle paraît si petite, si fragile. Tu pourrais la briser en un seul mouvement de baguette magique. Mais au lieu de cela, tu viens plaquer ta main contre son cou, tes doigts s’enroulent autour de sa nuque et finissent par s’enfoncer dans sa chair. Pas suffisamment pour l’étrangler, mais assez pour exercer une pression menaçante. Ton visage ne trahit aucune émotion alors que tes yeux ne quittent pas les siens. « C’est dommage que vous vous entêtiez à parler de choses que vous ne connaissez pas, et que vous comprenez encore moins. On aurait pu trouver un terrain d’entente. » Ton emprise se resserre, tes phalanges blanchissent, mais tant que tu es encore maître de tes mouvements, elle n’aurait pas à craindre pour sa misérable vie. « Il serait regrettable que votre famille perde une nouvelle fille, parce que vous avez refusé de montrer l’exemple et de vous soumettre aux lois de votre pays. » A ce stade, tu ne pouvais qu’émettre des suppositions. Tu ignorais si l’enfant qu’elle avait évoqué était sa sœur, sa cousine, voire même sa propre progéniture. Mais tu étais certain d’une chose, il y avait là une carte maîtresse à jouer. « Vous avez une chance inouïe d’être tombée sur moi, mademoiselle Martillo. Vous faites irruption chez moi, m’insultez gracieusement sous mon propre toit, et pourtant je vous laisse encore une chance de racheter vos pêchés. » Tu la regardes alors d’un air satisfait, avant de la pousser brusquement vers l’avant afin de lui faire perdre l’équilibre. « Puisque vous semblez autant apprécier ma compagnie et que mon elfe a vraisemblablement envie de vous apprendre les bonnes manières, je pense que le mieux serait encore que vous restiez ici. A servir la famille Travers. Cela vous donnera l’occasion d’apprendre deux ou trois petites choses à mon sujet. »



Dernière édition par Marlon Travers le Mer 21 Oct - 10:12, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Kashmira Martillo
ORDER OF THE PHOENIX
Kashmira Martillo
Date d'inscription : 10/08/2020
Messages : 268
Crédit : avatar©icemacklin | gifs crackship@leslie (l: cloubusting by kate bush)
Âge : Trente-cinq ans (27/01/1972)
Occupation : Fuir les Bouffe-Cadavres, gueuler à pleins poumons, casser des gueules.
Allégeance : Celui qui gagne (Pseudo KOMODO / Membre de la Task Force de l'Ordre du Phénix)
Particularité : Anciennement maudite, désormais de nouveau normale, même si elle tient bien en apnée. (De 2003 jusqu'en décembre 2007) Maudite : des branchies lui sont poussées lorsqu’elle était trop loin de la demeure de son so-called propriétaire : depuis qu’elle s’est enfuie, elle ne peut respirer qu’en ayant une sorte de bulle d’eau en permanence autour de son cou, alimentant les branchies pour lui éviter de s’étouffer, tandis que ses voies de respiration humaines normales se sont bloquées de façon irréversible. Oh, et, à cause de ça, elle ne peut plus parler non plus.)
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t2511-mira-your-disobedie
the end of the road (fb déc 1999 - marlon) Empty
the end of the road
décembre 1999 - @marlon travers


Elle a le souffle coupé, Mira, d’avoir tant hurlé, d’avoir tant parlé d’un coup. Le souffle coupé, le cœur qui bat à mille à l’heure, la rage qui tambourine dans ce corps qui voudrait partir mais se sait réduit à l’impuissance. À la place, elle reste immobile tandis qu’il contourne la longue table et arrive à sa hauteur. Pétrifiée peut-être par la peur, Kashmira peut très bien distinguer la lueur qui pointe au fond des yeux de Travers, ce qui veut dire qu’elle est clairement trop proche de lui pour être en sécurité.

Ah, voilà qui confirme ce qu’elle se disait, tandis que le Mangemort n’a qu’à tendre le bras pour la cueillir à la gorge.
Mais après tout, elle sait quelle issue l’attend alors elle n’a pas spécialement envie de lutter davantage,
Sauf qu’il ne lui écrase pas encore vraiment la trachée, se contentant d’abord d’enserrer son frêle cou, qu’il pourrait sans doute rompre sans trop d’effort.
Qu’attend-il ? Qu’elle l’implore de l’épargner ?
Plutôt crever., semblent répondre tes yeux durs et froids.

Après tout, c’est une mort que tu appelles de tes vœux, sans doute parce que tu sais d’avance que rien ne sera préférable à l’arrêt de ta vie. Mais Travers a l’air d’avoir une toute autre idée du sort à réserver à cette sang-de-bourbe qui a cherché à le brûler : « C’est dommage que vous vous entêtiez à parler de choses que vous ne connaissez pas, et que vous comprenez encore moins. On aurait pu trouver un terrain d’entente.»  Loin d’imaginer qu’il fait ainsi allusion à la prison sorcière qu’elle a mentionné en passant, sans vraiment chercher à faire ressurgir des traumatismes qu’elle ne peut imaginer qu’un connard de la trempe de Marlon Travers aurait, Kashmira voudrait aspirer mais il commence déjà à serrer davantage et se permet de faire allusion au décès de cette petite sœur que l’émotion a servi sur un plateau d’argent au tortionnaire hors-pair. Préférant habilement ne pas gâcher son souffle à insulter copieusement celui qui ne cherche que ça, Kashmira se contente d’inspirer profondément, du moins autant qu’elle le peut, et les lèvres serrées, elle sent la peau de sa nuque la tirer, là-même où sa cicatrice toute fraîche reste à vif.

Là où elle sent qu’elle n’en a pas fini encore avec la vie et les horreurs qu’elle charrie, c’est quand Travers se présente comme une chance pour elle, malgré son manque de respect flagrant. C’est ce petit sourire en coin qui l’effraie un instant, alors qu’elle supposait l’avoir assez bien rhabillé pour l’hiver pour se prendre un sortilège impardonnable, net et sans bavure, et tomber raide morte. Mais il fallait croire que Travers était moins con qu’elle ne l’espérait, ou pas assez énervé, ou bien qu’elle avait appuyé sur le mauvais bouton, parce qu’il ne la refroidit pas immédiatement, se contentant plutôt de la pousser dans une direction qu’elle n’avait pas vu venir, pour la voir s’effondrer au sol alors que ses jambes se dérobaient sous elle. La sentence avec laquelle il accompagne ce mouvement peu gracieux glaça Kashmira au plus profond de son être.  « Puisque vous semblez autant apprécier ma compagnie et que mon elfe a vraisemblablement envie de vous apprendre les bonnes manières, je pense que le mieux serait encore que vous restiez ici. A servir la famille Travers. Cela vous donnera l’occasion d’apprendre deux ou trois petites choses à mon sujet. »

Dévastée par cette nouvelle atroce, Kashmira resta quelques instants au sol, à contempler les débris de la porte de sortie qu’elle avait tenté d’ouvrir de force. Pas d’échappatoire rapide. La voilà devant le fait accompli, face à un type qui a l’air d’avoir compris que la mort serait faire preuve de clémence à l’égard de la née-moldue.
Ah, elle s’en mord les doigts, de son esclandre.
Elle aurait dû taper plus fort encore.
Ou moins sous-estimer le maître de maison.

Mais, tant qu’il y avait de la vie, il y avait de l’espoir, peut-être.
Un autre type d’espoir.
Fourre le camp.
Retrouver Boom.
Lui dire que...
Eh merde.
Non, non, non, non.
Pas ça !
Tout mais pas ça !
Il faut qu’elle reste concentrée.
Rester sur le plan de départ.

« Et vous pensez vraiment que ça va marcher ? » demande-t-elle, moqueuse, comme si elle ne sentait pas ses entrailles se nouer face à l’air satisfait du Mangemort. Comme si elle ne commençait pas à comprendre, vraiment, maintenant, qu’il y avait une bonne raison pour laquelle certains avaient peur de Travers. Mais elle a encore sa fierté, et il est hors de question qu’elle le laisse se rendre compte de l’effet qu’il lui inspire. Alors elle se la joue tête brûlée gryffondor, la tactique classique, tout en se relevant, à quelques pas de celui qui la dépasse d’une tête. « Quoi, au bout d’un certain temps de... de servitude ici, vous voulez me faire croire que vous me laisseriez repartir ? Vous me prenez vraiment pour une conne, maintenant qu’on en est là, c’est ça ? Carrez-vous votre chance de rédemption au cul, on en reparlera quand vous boufferez des pissenlits par la racine. » toujours aussi affable. Mais surtout, c’est que Mira ne veut surtout pas se laisser entraîner dans cette hypothèse de vie, même serviable, qui pourrait en entraîner une autre... tout pour éviter l’effet boule de neige qui aurait raison de sa détermination.
Revenir en haut Aller en bas
Marlon Travers
DEATH EATER
Marlon Travers
Date d'inscription : 12/07/2019
Messages : 1250
Crédit : avatars freedom fries, ultraviolences, desastredesastres <3 | gif profil poupoune | gifs sign bé, Jool, tehtariks
Âge : 51 ans (10 novembre 1956). Scorpion ascendant gémeaux, un instinct passionné et hargneux doublé d'un perfectionnisme maladif.
Occupation : Directeur du Département de la Justice Magique, membre de l'Elite, porte-parole de l'ASAP
Allégeance : Death Eaters envers et contre tout. Tu sacrifieras ta vie pour la Cause.
Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t681-marlon-travers-le-di
the end of the road (fb déc 1999 - marlon) Empty
the end of the road
décembre 1999 - @kashmira martillo



Ce manoir en avait vu d’autres des scènes de ce genre-là. A y regarder de plus près, on aurait pu croire que les lieux étaient prisonniers d’une faille spatio-temporelle dans laquelle la moindre action se répétait infiniment. Comme pris au piège dans le tourbillon d’une rengaine douloureuse, les actes se suivent et se ressemblent. Ta colère et ta perte de contrôle se retrouvent toujours au cœur des évènements, à l’origine des drames qui noircissent ces murs, témoins de tes pires méfaits. Finalement peu de choses différencient la Kashmira qui s’effondre au sol de la Vivien que tu avais un jour poussée à commettre l’irréparable. Le regard que tu portes alors sur cette sang-de-bourbe, réduite à l’état de moins que rien, est triomphal. Tu savoures ta victoire, aussi peu glorieuse soit-elle. Les choses auraient pu finir autrement, mais Martillo était allée trop loin, c’était entièrement de sa faute. Elle avait voulu voir ce qui se cachait véritablement derrière tes faux-semblants, et à présent, elle aurait toutes les raisons du monde de le regretter. A quoi s’était-elle seulement attendue en lançant les hostilités contre un mangemort, dont ses ravisseurs avaient voulu s’attirer les faveurs ? Pensait-elle peut-être que l’expression de tes bonnes manières la mettrait à l’abri de ton courroux ? Kashmira Martillo avait encore tant à apprendre du monde dans lequel elle évoluait. Sa naïveté aurait presque pu t’émouvoir si seulement elle n’avait pas prononcé le mot interdit. Sa question aux accents rhétoriques t’arracha un sourire. « Je ne suis pas de ceux qui se font des illusions, Kashmira. J’imagine que notre cohabitation sera des plus tumultueuses. Du moins au début. Et puis avec le temps, vous vous y ferez. L’être humain a une fâcheuse tendance à accepter la routine plus aisément qu’on ne le croit. » C’aurait été mentir que de prétendre que tu avais fini par t’habituer à ton quotidien à Azkaban. Mais le sort que tu réservais à Martillo n’avait rien de semblable à celui auquel la bienpensante élite sorcière de l’époque t’avait condamné. Ni même aux horreurs que les deux raffleurs lui avaient infligées. Tu ne pouvais décemment pas imaginer l’ampleur de ce qu’elle avait subi, mais ce qui était certain, c’est que tu n’étais pas ce genre de monstre-là. Estimant t’être suffisamment approché de Kashmira pour le moment, tu revins t’asseoir à ton bureau tout en gardant un œil sur elle. Tu avais cru l’apercevoir regarder la porte de sortie avec un peu trop d’insistance à ton goût. Et de ce que tu savais du personnage à présent, tu n’aurais pas été surpris qu’elle tente une action irresponsable. La situation revenant peu à peu à ce que tu assimilais à du calme, tu pris le temps d’extirper une cigarette du paquet posé sur le bureau, avant de reporter ton attention sur ta captive. « Vous êtes bien des choses, mademoiselle Martillo. Mais une imbécile, non, je ne crois pas. Je dirais plutôt que vous manquez de discernement, mais plus on apprendra à se connaître, plus cela s’arrangera. » Il y avait fort à parier qu’elle apprendrait vite à observer avant d’ouvrir la bouche. Tu mettrais un point d’honneur à lui faire ployer l’échine, à réprimer ses ardeurs d’insupportable petite tête brulée trop sûre d’elle. Oui, Kashmira Martillo serait ton nouveau projet. « Vous laisser repartir ne fait malheureusement plus partie de mes options. Vous comprendrez rapidement que je suis un homme quelque peu susceptible. Je n’accepte pas que l’on tente de m’ébouillanter ou de défier mon autorité dans ma propre demeure. Je vous avais clairement énoncé les règles du jeu, Kashmira. Mais voilà que vous avez décidé de ne pas les suivre à la lettre. Je vous garderai à mon service le temps qu’il faudra, et une fois que je me serai lassé de vous, je vous ferai disparaître du paysage. Tout simplement. » Mais qu’elle ne s’inquiète pas, tu avais passé plus d’une décennie enfermé entre quatre murs, il en faudrait donc beaucoup pour que tu finisses par te lasser d’elle. « Êtes-vous décidée à vous comporter à nouveau comme un être humain normal ? J’aimerais beaucoup poursuivre notre discussion. Dites m’en plus sur votre famille. Votre patronyme m’est parfaitement inconnu, je suis curieux de savoir qui sont les Martillo. » Mis à part la nature de leur sang, ils ne pouvaient être pires que les Travers.

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
the end of the road (fb déc 1999 - marlon) Empty
Revenir en haut Aller en bas
 

the end of the road (fb déc 1999 - marlon)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

SMOKE AND MIRRORS :: PLAYGROUND :: DEATHLY HALLOWS :: rp terminés