BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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Ezekiel Zabini
DEATH EATER
Ezekiel Zabini
Date d'inscription : 29/05/2020
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Crédit : Jool (avatar). Jool (gifs). Castace (dessin).
Âge : 32 ans, le succès n'a pas d'âge (28/05)
Occupation : CEO et fondateur de la BCBC, excusez du peu. Et à ce titre, fidèle collaborateur du gouvernement pour la diffusion de la propagande et surveillance des ondes cristal. Ses autres activités ? Trois fois rien, il n'est que gestionnaire du portefeuille d'actions de l'affaire familiale, actionnaire majoritaire et propriétaire de petites entreprises britanniques, conseiller en affaires et business development. Mais ce n'est que pour le plaisir et l'argent de poche, voyez-vous.
Allégeance : Au Lord, ce serait malvenu qu'il en soit autrement tout de même. La marque sur son avant-bras en est d'ailleurs la preuve. Même s'il est évident que ses propres intérêts sont bien plus précieux à ses yeux.
Particularité : Zeke pratique la magie sans baguette depuis toujours. Il maîtrise également l'occlumancie complexe, c'est un homme précautionneux. Assez précautionneux pour cacher au reste du monde qu'il a de solides connaissances en magie vaudou. C'est d'ailleurs au cours d'un rituel qu'il a hérité d'une malédiction, lui volant doucement le contrôle de son corps et sa mobilité.
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I say I'll jump, I never do
New York City, 2001
Cela fait des semaines qu’Ezekiel a le sentiment d’être plongé quelques années en arrière, à exercer le quotidien d'un commercial dédié à un seul et un unique dossier, découvrant à nouveau l’excitation pondérée de pouvoir canaliser toute son énergie et attention au même objet. A ne pas s’y méprendre, sa position de COO lui a offert la possibilité de remplir ses journées de sujets et affaires diversifiés, et naviguer ainsi sous une montagne de détails éreintants, passer au peigne fin chaque ligne de chaque contrat, sauter de meetings en meetings, s’obliger à enchaîner plusieurs dîners le même soir pour rencontrer différents partenaires, est une vie grisante et absolument adaptée au jeune homme d’affaires qui souffre d’un besoin insatiable de remplir son esprit - et son emploi du temps - d’autant de responsabilités, qui ne laissent que peu de place pour le reste. Un fait qu’Oscar a su saisir dès le premier jour, plaçant entre les mains de son protégé, au fil des mois et années, une charge saisissante de travail, dont Ezekiel se délecte allègrement.

C’est pourquoi il a été surpris quand son supérieur lui a expressément demandé de concentrer tous ses efforts sur les négociations avec leur nouveau prospect anglais, et de ne pas s’éparpiller tant que l’ACBC n’aura pas apposé sa signature sur le contrat le plus avantageux qui soit. Ezekiel aime diversifier son activité, oui ; il se surprend pourtant à se perdre dans ce dossier, à y consacrer toute l’étendue de son attention, du matin au soir. Un peu trop. Que ce soit dû aux instructions d’Oscar, à cette tendance qu’a parfois Zeke de s’enfermer sur un unique sujet qui monopolise rapidement ses pensées ou sa fascination grandissante pour l’agence événementielle britannique, toujours est-il qu’Ezekiel se montre particulièrement enthousiaste à passer le plus clair de son temps à décortiquer ce dossier pour un tirer le meilleur. Peut-être, également, est-ce également dû à son admiration incontestable pour le représentant de Rosier Events de séjour à New York pour mener les négociations ; Ezekiel sait reconnaître un brillant homme d’affaires quand il en voit un - pour en être un lui-même -, et il est indéniable que Celyn Rosier en est un. Il porte un respect certain à sa fibre négociatrice, à ses paroles posées et réfléchies, à la courtoisie remarquable dont il fait preuve, même lors de discussions échaudées autour de la table des négociations, contrastant sensiblement avec le style plus agressif, typiquement américain, que peut revêtir Oscar.

Ce soir, le dîner se fera sans Oscar, et lorsqu’Ezekiel franchit la porte du restaurant gastronomique français de l’hôtel où réside son invité, il chasse la culpabilité qui l’envahit face au soulagement de pouvoir s’entretenir avec leur potentiel nouveau partenaire sans la présence de son CEO ; c’est uniquement parce qu’il est en charge du dossier, et qu’il s’agit de l’occasion rêvée pour apprendre à connaître son interlocuteur principal sans avoir à s’écraser pour laisser suffisamment d’espace à Oscar - qui, de toute façon, s’en serait accaparé lui-même. Voilà, c’est uniquement cela. Rien d’autre.
Un sourire fend son visage quand il aperçoit Celyn déjà présent autour de la table réservée pour l’occasion, défaisant le bouton de sa veste en se dirigeant vers lui. "Celyn! And I thought I was early", plaisante-t-il en lui serrant la main, lui adressant dans un même souffle un clin d’oeil amusé, avant de prendre place en face de lui. "I’m afraid it’ll just be the two of us tonight, Oscar got stuck in a late meeting, he apologizes and asked me to make sure you taste that red wine he recommended last time - Échezeaux if I remember correctly?" Ezekiel glisse un nouveau sourire en croisant ses mains sur la table, se laissant aller contre le dossier de la chaise avant de plonger dans les yeux bruns du Rosier. "So, you’ve been here for quite a few weeks now. Do you enjoy what our beautiful city has to offer?" demande-t-il de cette voix assurée et décontractée qui ne semble jamais quitter son timbre, penchant la tête sur le côté dans un regard curieux et intéressé. Il n’y a plus une once de culpabilité dans sa poitrine ; face à Celyn, il se sent comme un poisson dans l’eau.
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Celyn Rosier
VOLDEMORT SYMPATHISER
Celyn Rosier
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Crédit : jool la best (av), ortali et jool djgjhfgh (gifs profil).
Âge : 27 ans (03/01).
Occupation : Vice-CEO de Rosier Events depuis la mort de son père ; reprend ses marques, semble plus fatigué et plus irritable que d'ordinaire (et ce n'est pas peu dire, pour un Celyn maussade de nature).
Allégeance : Les Rosier (ce qu'il en reste), Ezekiel.
Particularité : Animixé à un serpent vigne, calligraphie magique, petite malédiction des familles.
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New York City, 2001
Il n'y avait, pour Celyn, plus aucun doute : les contrées extérieures au Royaume-Uni, aussi civilisées furent-elles, réussissaient bien peu à son système anglais. Ce n'était ni la fatigue du voyage, ni l'effort de devoir parler une autre langue – la pénibilité avait été la même en Corée du Sud et se trouvait être désormais la même aux États-Unis, deux pays où la langue ne lui posait pas de problème. Celyn n'aimait tout simplement pas sortir de ce qui lui était familier, et si le Marais pouvait, éventuellement, trouver grâce à ses yeux de citadin européen, ses voyages étaient généralement un calvaire dont l'intensité variait selon les cas.

New York, avec ses buildings immenses et ses réseaux de boutiques en sous-sols, ne faisait pas exception. Quand bien même la ville était parfaitement découpée entre Moldus et sorciers, il y avait trop de monde, trop de bruit, trop de nourriture dans son assiette – et, étape obligatoire lors de chacun de ses voyages, Celyn avait été malade face à ces changements multiples et brusques. Il y avait à espérer qu'aucun changement drastique sur la planète n'interviendrait dans un futur proche ; la capacité d'adaptation médiocre de Rosier lui aurait valu de figurer parmi les premières pertes de l'humanité.

L'Angleterre lui manquait sensiblement, à ce stade ; et mener les affaires de Rosier Events, seul, en rencontrant régulièrement les exécutifs de la BCBC aurait sensiblement pesé sur ses nerfs, et plus largement sur sa santé physique (on lui avait, heureusement, fait découvrir les meilleures adresses françaises de la ville), s'il ne s'était pas rappelé l'importance du partenariat qui se profilait entre les deux entreprises. Les Américains étaient épuisants, trop vifs et expansifs, malmenant son espace personnel et sa réserve naturelle ; heureusement il avait trouvé, au milieu des rires tonitruants et des attaques frontales, grossières, un oasis de subtilité respectueuse, en la personne d'Ezekiel Zabini.

Ce soir-là, il passa l'un des costumes qu'il avait fait faire chez l'un des tailleurs italiens les plus prisés de la ville – une pièce légèrement différente de son style habituel, les fleurs et les arabesques remplacées par un jeu de couleurs sombres, des nuances discrètes tranchant avec sa peau claire.

Comme à son habitude, il descendit, un peu en avance, et fut installé à la table où les attendait, déjà, trois couverts et une batterie d'argenterie impressionnante – on ne plaisantait pas non plus avec le français, ici.
Son regard accrocha la silhouette énergique de Zabini sitôt qu'il fit quelques pas dans le restaurant. Celyn, englobant discrètement du regard son costume et sa posture impeccables, se leva pour l'accueillir – aucune trace d'Oscar. "Celyn! And I thought I was early." "Good evening Ezekiel, I just came in." Un sourire étira les lèvres de Celyn, tandis qu'il serrait la main de son vis-à-vis, plongeant un instant dans ses pupilles alertes où brillait une lueur si différente de la sienne ; l'énergie qu'il dégageait était solaire, vive, contagieuse, une force à l'état brute qu'il peaufinait de ses costumes taillés avec goût, dans des tons faisant ressortir la nuance de sa peau.

Ils se rassirent l'un en face de l'autre. "I’m afraid it’ll just be the two of us tonight, Oscar got stuck in a late meeting, he apologizes and asked me to make sure you taste that red wine he recommended last time - Échezeaux if I remember correctly?" Oscar n'avait jusqu'alors manqué aucun de leurs meetings ou dîners d'affaire, offrant immanquablement à Celyn ses sourires polissés et sa conversation prenante – trop, parfois, Celyn n'avait pu s'empêcher de noter sa tendance à s'épancher, accaparant la conversation durant de longues minutes au détriment de lui et d'Ezekiel, alors éclipsé sur le décor d'associés. "Please, no apologies needed.", fit-il en ouvrant une paume, balayant les excuses d'Oscar avec efficacité. La perspective d'être en tête-à-tête pour la première fois avec Ezekiel lui tira un sourire léger, tandis que son regard soutenait le sien avec la douce assurance de ne pas être dérangé par l'intervention de Coleman. "So, you’ve been here for quite a few weeks now. Do you enjoy what our beautiful city has to offer?" Oh. Celyn eut un léger rire, retenu contre ses lèvres closes, exprimant sans encombre son embarras face à cette épineuse question. "I am not one for travels, I'm afraid. I have no doubt New York has much to offer to anyone who is keen enough on going out of their old ways." Il s'excusa d'un sourire, tandis que les menus voletèrent gracieusement jusqu'à eux. Celyn se saisit du sien, l'ouvrant pour y jeter un rapide coup d'oeil, avant que son regard ne revienne à Ezekiel. "How long did it take you to get used to all the... frenziness?" lui demanda-t-il avec une curiosité pudique - Oscar avait évoqué le fait qu'Ezekiel n'était pas de New York, et Celyn, grâce à l'examen de l'arbre généalogique des Zabini, savait qu'il s'était exporté lui-même aux États-Unis, ignorant simplement dans quelles circonstances.
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Ezekiel Zabini
DEATH EATER
Ezekiel Zabini
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Occupation : CEO et fondateur de la BCBC, excusez du peu. Et à ce titre, fidèle collaborateur du gouvernement pour la diffusion de la propagande et surveillance des ondes cristal. Ses autres activités ? Trois fois rien, il n'est que gestionnaire du portefeuille d'actions de l'affaire familiale, actionnaire majoritaire et propriétaire de petites entreprises britanniques, conseiller en affaires et business development. Mais ce n'est que pour le plaisir et l'argent de poche, voyez-vous.
Allégeance : Au Lord, ce serait malvenu qu'il en soit autrement tout de même. La marque sur son avant-bras en est d'ailleurs la preuve. Même s'il est évident que ses propres intérêts sont bien plus précieux à ses yeux.
Particularité : Zeke pratique la magie sans baguette depuis toujours. Il maîtrise également l'occlumancie complexe, c'est un homme précautionneux. Assez précautionneux pour cacher au reste du monde qu'il a de solides connaissances en magie vaudou. C'est d'ailleurs au cours d'un rituel qu'il a hérité d'une malédiction, lui volant doucement le contrôle de son corps et sa mobilité.
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New York City, 2001
"Please, no apologies needed." La voix assurée et mesurée de Celyn, où se mêlent les notes de cet accent mélodieux qui roule sous sa langue, est à des kilomètres des tonalités arrogantes et indiscrètes dont Ezekiel s’est toujours entouré, s’inspirant lui-même, à sa façon, de ces figures flamboyantes et clinquantes pour forger son propre personnage. A de rares occasions seulement a-t-il pu croiser la route de confrères faisant preuve d’une réserve aussi imposante que gracieuse, évoluant avec une répartie prudente et aisée dans toutes les situations où il a pu l’observer. Une distinction bien plus remarquable que cette prétendue classe à l’américaine, aux relents parfois vulgaires aux yeux d’un Zeke qui aspire souvent à bien plus que ce qu’il s’est battu pour obtenir, le fruit de ses victoires laissant récemment un goût amer sous sa langue. Sans aucun doute, Celyn représente une nouvelle inspiration ; ils ont beau avoir le même âge, tout semble les distinguer, et ce sont ces mêmes différences qui forcent le respect d’Ezekiel.

Ses lèvres se fendent d’un sourire sous ses sourcils froncés, lorsque son interlocuteur étouffe un rire contre ses lèvres scellées. "I am not one for travels, I'm afraid. I have no doubt New York has much to offer to anyone who is keen enough on going out of their old ways." Ezekiel se redresse en tendant la main pour attraper le menu virevoletant jusqu’à lui, non sans laisser couler un rire léger et sincère du fond de sa gorge. Il n’a aucun mal à le croire : pas besoin de le connaître intimement pour relever que Celyn n’est pas de ceux se fondant parfaitement dans le décor grouillant du rythme effréné qui caractérise le New York sorcier. Et pour cause, il ne semble pas fait pour disparaître dans la masse. "What do you mean? This massive rumbustious anthill is not your cup of tea? Why is that?" ironise-t-il dans un sourire, lui-même peu friand des foules souterraines où le traîne régulièrement Oscar, bien plus dans son élément lorsqu’il s’agit d’entretenir des conversations ininterrompues par le brouhaha ambiant. Comme ce soir. Cela ne l’empêche pas d’apprécier le quotidien éreintant new-yorkais, où il retrouve dans cet amas d’énergies peu maîtrisées, l’écho de la même force avide qui coule dans ses veines de jeune prodige des affaires.

"How long did it take you to get used to all the... frenziness?" Les lèvres d’Ezekiel s’élargissent, tandis qu’il dépose le menu sur la table en le refermant - pas besoin de le consulter, il lui suffira de glisser un ”As usual” au chef de rang -, avant de croiser à nouveau ses mains sur la table, le dos droit. Autant il apprécie conter avec fierté le parcours qu’il a tracé seul jusqu’au sommet de l’une des plus grandes entreprises américaines sorcières, autant le fait qu’Oscar ait vendu dans un rire décontracté que son associé n’est évidemment pas originaire de la Big Apple fait battre une veine irritée à l’arrière de son crâne. Son mentor est brillant en affaires, presque autant que dans sa capacité à écraser subtilement Ezekiel dès qu’il en a l’occasion. La pensée nauséabonde ne parvient cependant pas à le défaire de son sourire, quand il relève ses yeux vers Celyn. "All that bustle never bothered me really. As it happens, I am what you could call one for travels", glisse-t-il avec une pointe d’amusement dans la voix, poursuivant sur un ton plus éloquent. "I’ve found myself in all sorts of places, and let’s say growing accustomed to the frenziness has not been an option. And trust me when I say New-York is a quiet river compared to some." Ezekiel appuie sa remarque d’une main sur sa poitrine en se penchant légèrement vers Celyn sur le ton de la confidence.

Interrompu par le chef de rang, Zabini commande une bouteille de ce fameux Échezeaux dont Oscar a retracé toute l’histoire lors de leur dernier dîner avec le deputy CEO de Rosier Events, le renvoyant aussitôt d’un geste de la main avant qu’il ne puisse prendre la commande des plats. Il passe ses doigts sur sa cravate, avant de reprendre d’une même voix chaleureuse, presque élogieuse cette fois-ci "However, I must say, as much as life in Manhattan suits me, nothing compares to your homeland in terms of savoir-vivre, as French call it. One look at you is enough to understand the United States and the United Kingdom don’t have the same standing, that’s undebatable." Ezekiel étire ses lèvres dans un rictus charmeur, avant de s’écarter pour laisser la bouteille de vin gagner leur table, s’ouvrant seule dans l’air avant de remplir leurs verres.
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Celyn Rosier
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Celyn Rosier
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New York City, 2001
"All that bustle never bothered me really. As it happens, I am what you could call one for travels." Celyn n'était certainement pas surpris par cet aveu ; sa question même avait été posée avec l'assurance qu'Ezekiel n'avait jamais eu besoin de se faire au fourmillement bruyant d'une ville telle que New York, tant il avait pu s'y baigner d'entrée de jeu. Un homme comme lui ne devait pas être étranger aux ajustements – mais son naturel désarmant tant il était travaillé, ses sourires engageants, son esprit brillant et redoutablement affûté, faisaient qu'il ne devait pas avoir souffert de l'effervescence sociale de la mégalopole américaine. S'il avait depuis longtemps abandonné ce vague espoir d'avoir, un jour, le contact aussi facile que la figure charismatique qu'avait été son père, Celyn éprouvait pour Ezekiel une admiration sensible, le plongeant malgré lui dans ses mots travaillés, l'entraînant dans le sillage de son rire, l'accrochant à son regard vif, intelligent, dont il profitait aujourd'hui pleinement loin de la présence imposante d'Oscar. "I’ve found myself in all sorts of places, and let’s say growing accustomed to the frenziness has not been an option. And trust me when I say New-York is a quiet river compared to some." Le regard brun de Celyn balaya le visage ouvert d'Ezekiel avec une curiosité légère, retenue, toujours, par cette politesse qui faisait partie de lui ; s'il appréhendait les voyages, en entendre les récits de la bouche du vice-président de l'ACBC aurait été, en soi, un fabuleux périple sans les inconvénients qui rendaient les déplacements pénibles, et physiquement éreintants pour sa condition d'Anglais fragile. "I sure would have never thought of New York City as a quiet river, this choice of words is both intriguing and slightly worrying", fit-il en baissant les yeux sur le menu, un léger sourire aux lèvres tandis que son regard accrochait des noms de plats extravagants, auxquels des années de restaurants français l'avaient habitué à en déchiffrer rapidement le sens. Puis il releva le regard sur Ezekiel, un sourire aux lèvres, plus doux peut-être que les précédents, tandis qu'il refermait le menu dans un geste souple. "I would be delighted to hear about your travels, some time."

Le regard de Celyn coula jusqu'au chef de rang, avant de revenir à Ezekiel, le regardant commander le vin avec son aisance habituelle. Il semblait si à l'aise, dans le décor de ce restaurant luxueux, que Celyn ne pouvait s'empêcher de penser qu'il l'était trop, comme une qualité cultivée au fil des années, avec persistance, constance, une détermination farouche pour se fondre au mieux dans un monde auquel il n'avait fini par appartenir qu'à la sueur de son front. Ezekiel était, après tout, un self-made man qui s'était hissé jusqu'à la vice-présidence d'une des entreprises les plus florissantes des États-Unis.

"However, I must say, as much as life in Manhattan suits me, nothing compares to your homeland in terms of savoir-vivre, as French call it. One look at you is enough to understand the United States and the United Kingdom don’t have the same standing, that’s undebatable." Celyn eut un de ces rires retenus, étouffés avec pudeur derrière ses lèvres. Les tournures flatteuses de Zabini l'avaient légèrement désarçonné, lors de leur première rencontre ; au-devant de l'expression charmeuse du sorcier, il avait rendu un regard incrédule à Ezekiel, puis jeté un coup d'oeil à Oscar, qui lui avait offert un sourire, et une remarque comme quoi Celyn n'était, visiblement, pas encore habitué à la façon de faire à l'américaine. Il lui était apparu ensuite qu'Ezekiel, en effet, se montrait charmant quand l'occasion s'en présentait, une manière comme une autre de mener ses affaires. Cela n'empêchait pas un Rosier peu rôdé à ces manières de sentir son cœur accélérer légèrement la cadence. Ezekiel était charmant, et Celyn n'en avait été que plus gêné qu'il le remarquait avec régularité en la présence d'Oscar, qui le couvait de ses yeux perçants.
S'ils ne s'affichaient pas publiquement, il avait été aisé de comprendre la dynamique entre les deux hommes d'affaire – un rapport inégal qui attirait, de plus en plus, l'attention de leur partenaire anglais.

Il se saisit de son verre une fois rempli, observant la robe du vin en humant ses arômes. "We do have our share of rude loud people in the UK aswell, I'm afraid." Il leva discrètement son verre dans la direction de son vis-à-vis, et but une première gorgée de l'Échezeaux. "Exquisite", commenta-t-il en reposant le verre sur la table, une vague de surprise agréable traversant ses traits à la saveur chaleureuse de ce vin. Celyn eut un léger sourire, une seconde, puis ses yeux revinrent à ceux de Zabini. "You sure are a very well-educated wizard, Ezekiel. Your wit would be deeply appreciated in London, and I am quite positive you would find yourself comfortable in England, if you ever get tired of Manhattan." Ce n'était pas tant une proposition qu'une suggestion – il n'aurait jamais osé tendre aussi ouvertement la main à son futur collaborateur, sans avoir l'assurance qu'il était, au moins juste un peu, intéressé. "I've never got a chance to ask you directly. How did you start working with Oscar?" De nouveau son regard balaya poliment le visage de son interlocuteur ; s'il avait eu un récit rapide, probablement exact de son point de vue, des débuts d'Ezekiel à la ACBC par Oscar, il entendait bien profiter de l'absence de ce dernier pour entendre l'histoire de la bouche d'Ezekiel.
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Ezekiel Zabini
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Même la façon de se mouvoir de Celyn est empreinte de cette grâce réservée qui coule naturellement sur sa langue lorsqu’il s’exprime, note Ezekiel, en détaillant son interlocuteur du regard quand il approche le verre d’Échezeaux de son visage pour en humer les arômes floraux avec délicatesse et attention. L’imitant, Zeke saisit à son tour la coupe remplie pour la porter à ses narines - difficile de trouver un nez plus raffiné que celui de ce vin Français qui fait toujours exploser la note de leurs dîners professionnels avec Oscar. "We do have our share of rude loud people in the UK aswell, I'm afraid." Un rire léger file entre les lèvres d’Ezekiel, qui ne peut s’empêcher de tourner ses pensées vers certains de ses collaborateurs et associés - s’interdisant, en déplaçant naturellement les dossiers dans son esprit, à penser à son supérieur. De fait, Celyn n’en fait définitivement pas partie ; du peu qu’il a pu en observer, son nouveau partenaire britannique ne semble pouvoir faire preuve que d’une politesse à en faire rougir les sorciers les plus prisés et obséquieux de l’élite sorcière américaine. "They’re everywhere, aren’t they?" Partout - sauf à cette table, c’est indéniable.

En choeur, les deux hommes d’affaire plongent leurs lèvres dans le grand cru aux reflets pourpres ; dans un geste bien rodé, Ezekiel fait rouler les notes épicées sur sa langue, posant un instant ses yeux sur le spiritueux comme pour en mieux apprécier le bouquet musqué. "Exquisite." Le mot est en effet de convenance, pour décrire cette entrée en matière particulièrement savoureuse, et Zeke répond au sourire de Celyn en levant son verre comme pour acquiescer ses paroles, avant de le reposer sur la table pour récupérer sa main et lisser sa cravate. "You sure are a very well-educated wizard, Ezekiel. Your wit would be deeply appreciated in London, and I am quite positive you would find yourself comfortable in England, if you ever get tired of Manhattan." Le New-Yorkais lève un sourcil avec un nouveau rire, plus surpris - autant par la salve agréable de compliment à son égard, que par la suggestion poliment enrobée. Les échanges flatteurs font assurément partie de son quotidien, étant habitué à naviguer dans les eaux parfois troubles des repas d’affaires en usant de ses charmes et de ses tournures enjôleuses bien huilées pour parvenir à ses fins ; une méthode ancrée dans sa chaire, dont il ne saurait se défaire, même lorsqu’il ne cherche pas à atteindre quoi que ce soit. Néanmoins, doté d’une aura plus sobre et maîtrisé, Celyn ne s’est, jusqu’alors pas montré particulièrement réceptif et enclin à entrer dans ce jeu grisant de séduction professionnelle ; et le voir s’y prêter avec une aisance singulière provoque un temps d’arrêt à Ezekiel, qui referme ses doigts sur le pied de son verre. "Maybe in a life or two, who knows? It seems this one revolves around the American Cristal Broadcast Corporation, I’m afraid", glisse-t-il sur le ton de la plaisanterie, avant de prendre une nouvelle gorgée d’Échezeaux.

"I've never got a chance to ask you directly. How did you start working with Oscar?" La mention du nom d’Oscar fait apparaître le visage du CEO dans son esprit, lui arrachant, par automatisme, un sourire lisse - pendant une minute seulement, s’était-il autorisé à décrocher ses pensées de celui qui s’est désisté à la dernière minute ce soir, l’envoyant dîner seul avec leur nouveau partenaire, avec un baiser au coin des lèvres et une tape sur les fesses. Au grand bonheur d’Ezekiel, qui a ainsi tout le loisir de pouvoir tenir la barre seul sans s’encombrer de la présence omniprésente de son supérieur. Il élargit un peu plus son sourire en posant ses avant-bras sur la table, se redressant en ce faisant. "Very bold of you to ask, I hope you’re keen on long stories." Zabini connaît chaque recoin de sa propre personnalité, et il n’est donc pas sans savoir qu’il est difficilement arrêtable quand il s’agit de parler de lui-même. Et quand bien même Oscar s’est déjà permis de bâcler son fascinant parcours pour lui, il saisit l’opportunité de réécrire l’histoire qui lui est propre pour les oreilles de Celyn. "Just like yourself, I come from a businessmen bloodline. My family owns a company specialized in rare and luxurious materials imports-exports - but I have no doubt you’re already aware of that. Zabinis conquered African, Asian, and European markets throughout the years, the only missing territories to our panel were North and South American." Il marque une pause pour se laisser aller contre le dossier de l’assise, croisant les jambes avant de soulever son verre pour l’agiter pour poursuivre d’une voix assurée, confiant de ce récit légèrement déformé pour y dessiner l’image du génie des affaires - qu’il est, sans aucun doute. "Therefore, I originally came here six years ago to implement this branch - which, to be quite honest, has been a major success. We moved from ten to more than a hundred employees in less than six months, until covering the whole country and opening a new HQ in Manhattan. That’s when I met Oscar." A nouveau, Ezekiel étire ses lèvres dans un réflexe désagréable et insidieux. "We quickly realized we share the same ambitions and take on business, something precious and quite uncommon in a city filled with fake it until you make it believers - you know what I mean." Oscar a bien des défauts, mais il faut bien reconnaître qu’il a un sens des affaires affûté, qui saurait forcer le respect de n’importe qui - quant à ses méthodes, dire qu’elles correspondent à la vision du business de Zeke est un affreux mensonge qu’il dissimule derrière un regard poli, en continuant d’agiter son verre. "I was already in the stock market at the time, thus it only made sense to me to invest in the ACBC, as I strongly believed - and still do - in this revolutionary stemagic. Then, one thing led to another, and I decided to invest, on top of my money, all my time and dedication to this company." Habilement, il omet de nombreux de détails pour délivrer ce qui l’intéresse d’offrir à Celyn, mettant délibérément de côté le rôle de mentor, entre autres, d’Oscar dans cette narration lissée.

"And you already know the rest of this story. I started as Head of Sales department, and after a few months, numerous contracts and glasses of wine, I became COO of the ACBC." Concluant son récit, Ezekiel lève son verre à l’attention de Celyn, un sourire plus charmeur habitant ses lèvres. "Just another unique opportunity shaped around a glass of Echezeaux", ajoute-t-il en détaillant son vis-à-vis du regard, avant de prendre une gorgée et laisser retomber son bras sur la table. Il finit par détacher ses doigts du pied, pour ouvrir la main vers Celyn. "But enough about me. I’m eager to know how you became one of the younger and most talented deputy-CEO of the United Kingdom." Car, sur l’instant, s’il y a une chose qui fascine Ezekiel autant que sa propre histoire, est d’en savoir plus sur celle de Celyn.
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