BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 (Leif) To whom it may concern

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MessageSujet: (Leif) To whom it may concern   (Leif) To whom it may concern EmptyDim 16 Aoû - 2:19
Leif Solveig Soderlind
I can call you Master, you can call me Mine

 
Zadig/Circanem
âge »  (Leif) To whom it may concern 2909631245 . fréquence de connexion » Autant que possible. comment t'as connu le forum ? »  (Leif) To whom it may concern 2909631245  (Leif) To whom it may concern 2909631245  (Leif) To whom it may concern 2909631245  (Leif) To whom it may concern 2909631245 La Faiblesse. avatar » Carolina Porqueddu by non uccidere. mon personnage est » [x] inventé  [] un PV [] un scénario [] un pré-lien [] tiré des livres.

NEW ORDER
nom prénom(s)  » Sur les labres danse Soderlind, saints patrons du zèle exacerbé et des embruns mystifiés, fils des vents et des tempêtes. On a dans les veines les ardeurs enflammées de ceux qui ne ploient le genou que pour les magies souveraines, filtrent la supériorité par intérêt, aux arrogants la couronne d'épines. On aime les capacités plus que les êtres, l'essence avant le contenant. Pas qu'on en fasse quoi que ce soit, on aime juste posséder pour l'intérêt de parader. Des océans, on n'aimait que les tempêtes, même celles qui ont dévoré. Longtemps avant la naissance Leif était déjà Leif. Le nom déjà apposé sur toutes les lèvres, toutes les plaques. Leif ce serait, l'héritier aux larges épaules, sans intérêt pour le reste. Dans un élan de sentimentalisme, la mater a accolé Solveig, en rayon de soleil à la naissance. L'un ou l'autre ne résonne plus dans la poitrine, quand ils frappent les tympans. On oublie, parfois, d'y répondre. Une seconde. Deux. Avant de réagir. A vrai dire, on aimerait que le prénom s'efface, surtout depuis qu'il n'y a plus rien à hériter. Le long des lippes, la syllabe unique et perfide ondule comme un amer rappel. Misérable défaite.

surnom(s)  » Le prénom était assez court pour ne pas occasionner de surnom ni même de quolibet lié à une prononciation erronée, même dans les contrées profanes. Plus tard, des bancs de Poudlard et en dehors, on l'affublera du titre d'Assistante qu'elle acceptera de plus ou moins bonne grâce (plutôt moins), surnom qui trouvera sa voie jusqu'à devenir Ass. C'était on point, il paraît.

date de naissance » Née le 4 Avril 1981 à Londres, terre maternelle et fief d'une branche belliqueuse, c'est dans les vents chauds qu'on atteint les années supplémentaires. Parce qu'Oskar ne pouvait pas se déplacer. Et que Poudlard était une meilleure école. La triche dès le berceau. Héritière jadis encensée d'une lignée à l'agonie, trop protégée, sans doute, mise en bocal qui n'aura pas su préserver ce que l'on voulait tant maitriser. Sur les traits, on accuse Vingt-six années. On sait qu'elles se sont déjà écoulées. Écoulées où ? Quand ? Personne ne sait. On en cherche désespérément les bribes moribondes, les bras en avant, heurts violents dans le dédale de la caboche.

origines & nationalité  » Au large de la Suède, sur l'île de Gotland, les Soderlind baignaient d'une aura mystique la vie insulaire. Les accents brossent encore légèrement les consonnes d'une âpreté Anglo-suédoise, à peine perceptible, pourtant douloureuse. Comme un membre fantôme, il vient titiller les origines amputées depuis l'arrivée à Londres pour rejoindre la branche paternelle. Plus encore après le passage entre les mains du ministère. On pleure toujours les aurores colorées, le froid nocturne mordant. On pleure ce dont on se souvient, on espère se souvenir correctement, surtout. Puis on oublie pourquoi.

pureté du sang  » Depuis des générations, le sang est mêlé par les ancestrales obsessions. D'une tare à épurer, d'un don à récupérer, on se marie comme on dévore le coeur de l'ennemi, dans l'espoir d'en gagner la force. Débarrasser les parasites, insolent pied de nez à la pureté. Abandon des plus faibles, rejet des inutiles, darwinisme poussé à l’extrême, la haine est positive, la sélection cruelle.

métier/études  » La soif de connaissance et l'attraction naturelle pour les bibliothèques ont mené les pas chez Serdaigle, chapeauflou, comme pour tout. On se surprend souvent encore d'apprendre qu'elle ait pu faire partie des érudits. On se souvient d'une sorcière aux lunettes cerclées de métal à la crinière plus changeante qu'une météo de printemps. On se souvient de rumeurs voguant dans les couloirs, de vols mutuels sans coupable. Ou trop de coupables. On se souvient que tout s'est arrêté avant la dernière année, quand on a abandonné le navire, par colère autant que par solidarité. On avait un plan, il paraît et ça n'impliquait plus vraiment de rentrer au Ministère pour réformer le département des Aurors. Ce rêve là s'était envolé il y a bien longtemps. On espérait, au mieux, conduire le Magicobus. Probablement.
Dans les ombres, la cambriole aux phalanges avides, de la bijouterie aux oeuvres d'art, artefacts dérobés sous le nez des nantis, équipe intrépide (parfois trop) que rien ne semblait arrêter. Pour remplir les poches pour commencer, puis pour garder le coeur en vie ensuite.
Autolycos volait sans se faire prendre. Jusqu'à ce qu'il le soit. Fauché en plein vol, les ailes cloués au sol, on a tout perdu. La tête, les autres, la volonté. Tout sauf la vie. C'est con, on aurait presque préféré. On préférerait, en fait, quand on se souvient encore.
Depuis, on oublie parfois son propre prénom et son propre visage. On met le don au service du Lord ou plutôt le Lord prend le don à son service. Pas qu'on ait spécialement le choix, non plus, dans la nomenclature grammaticale, de l'oeuf ou de la poule. Tour à tour, on est né-moldu, hybride, poster child malléable à l'envi pour les beaux yeux du Gouvernement, on assume l'identité que l'on demande pendant que ses propriétaires pourrissent quelque part, en cellule ou ailleurs.  Quand les services ne sont pas requis, on se contente de vendre bénévolement des bouquins chez Fleury et Botts, après avoir passé beaucoup trop de temps à négocier la position. Ces temps, on préfère presque le contact des livres à celui des autres.

orientation & état civil  » Ca n'avait jamais vraiment eu d'importance, en général. Que ce soit à Poudlard ou ailleurs. Pas qu'on aime être seule plutôt qu'accompagnée. Plus parce qu'on avait d'autres chats à fouetter, qu'il était bien plus amusant de jouer les trouble-fête dans les couples des autres, métamorphomagie caustique pour passer d'un bras à l'autre dans une envolée de rire grinçant. On n'avait jamais vraiment encensé les vertus du couple, sans doute parce qu'on faisait partie de ceux préférant semer le chaos. Parce que des autres, on ne savait tirer que les mauvaises ficelles.
L'insolente absolution des Soderlind est bien loin, noyée dans la mer du Nord avec son cargo et la moitié des biens, dissolue dans les méandres d'un esprit embué sous l'égide du Ministère. Si la dynastie n'est plus que ruines, il n'est plus si utile d'en perpétuer la royauté. Si l'âme n'est à personne on offre même le corps en pâture, ceux qui veulent, ceux qui demandent. On laisse de côté la couronne mais on brade la main à qui voudra bien la prendre, fiançailles ouvertes au plus offrant (ou au premier venu).
Quitte à ce qu'on survive, autant que l'on serve.

camp  » Si les choses avaient tourné autrement, c'est sans doute au camp adverse que l'on aurait offert les services. Probablement pas gratuitement. Certainement pas gratuitement. Pas au nom d'une justice aveugle ou d'une protection de son prochain. Mais sans aucun doute parce qu'on aurait suivi une certaine tornade brune sur les sentiers de la guerre. Malee, qui, pour une fois, avait un autre plan. Meilleur que le sien de surcroît. Ou peut-être qu'on aurait dû faire ses valises tant qu'on le pouvait.
Maintenant, ce qu'il lui reste de cervelle est féodé au Lord. Mangemorts sur les talons, l'échine qui ploie à la moindre demande par peur de se retrouver noyée dans ses propres pensées. On ne sait plus si on a oublié les combats des autres ou s'ils n'ont jamais importé. Ils grattent, parfois, à l'orée de la conscience, scrupules qui secouent la caboche, des coups, des cris, des pleurs. Pas de visage.

baguette  » La baguette originelle est restée derrière, gueule dans la poussière, plaie béante à l'âme. Elle manque parfois aux phalanges, le frisson du bois de châtaigner laisse un vide contre la paume. Le nouveau bois de noisetier ne résonnera jamais autant que l'ancien, pas plus que son coeur de poil de womatou ne saura réellement remplacer la corne de jackalope.

patronus  » Rares étaient les occasions de produire un patronus. Et quand on en a eu besoin, on n'avait plus de baguette pour faire éclater les arabesques d'argent. Elles auraient pris la forme d'un wombat, sans doute. Ca faisait beaucoup rire certain.

épouvantard  » La peur de se perdre soi-même a longtemps été la plus prépondérante, juste derrière celle de se faire dévorer par les eaux en ébullition. On craignait de le plus se reconnaître, de rester coincée dans la peau d'un autre ou d'oublier son propre visage. Maintenant qu'on a du mal à se regarder dans un miroir, on ne sait plus vraiment de quoi on a peur. On a sans doute peur de tout.

particularité(s)  » Le don de Métamorphomage a ressurgi des profondeurs de l'arbre généalogique, des racines d'une illustre ancêtre, résurgence inespérée et sans doute un peu oubliée. Il a fait naître l'amour des livres, de l'apprentissage par expérimentation. Forcé, serait peut-être un terme plus exact. On a protégé, on a préservé. On a jalousement attiré la couverture, dévoré les individualités dans l'espoir de tout contrôler. Stopper les humeurs trépidantes, éteindre le feu avant même qu'il ne s'allume. C'est qu'il fallait posséder plutôt qu'éduquer. Dresser plutôt qu'enseigner. Méthodiquement, on a effacé les usages clandestins aux provocations éhontés, tests de bravoure pour remplacer l'enfant d'un autre, les envie de faire le mur, de courir dans les champs. Mais personne n'enferme une tempête dans un bocal.
Poudlard libère les idées et les fracassants démons au creux des reins. On joue pour changer, on change pour jouer et tout l'être ondule au gré des vagues.
On joue avec les gens, les notes, les camps et les points. On voit jusqu'où s'enfonce le vice et on se joue des codes pour mieux apprendre à voler le rôle d'un autre. Changer parce qu'on peut, Hermès facétieux et changeling voleur de feu. Qu'importe l'épuisement, la peur qui tétanise les entrailles, de se réveiller un jour avec la face d'un autre. Du sommet de l'Olympe s'amuser de la confusion de l'on sème.
Le reste est enfermé à double tour, au fond du crâne. Ce qui était censé protéger les secrets des assauts externes n'est plus qu'un barreau de plus à la prison. L'Occlumencie va main dans la main avec le don si jalousement gardé. Parce que les Soderlind ne partageait pas, ils préféraient voler, dévorer. On avait toutes les cartes en main, entrainé dès l'enfance à soutenir les assauts, à mentir comme on respire. Trade secret que l'empire en ruines rechignait toujours à partager, forçant l'entraînement et les idées par le biais d'un oncle plus passionné par les treillis que l'éducation d'un enfant. Douloureux exercice d'une muraille solide ondulant au gré des vagues.
Puis avec la fin de Poudlard, ce qui était un jeu est devenu un moyen de subsister, une façon d'être à part entière, pour le caméléon terrifié de son propre reflet. On avait un plan, du genre qui devait sauver tout le monde. Tout ira bien qu'on avait promis par orgueil crâne, une fois de trop.
Comme un couperet, Icare décapité, on s'est écrasé au sol. Le don que l'on protégeait si jalousement exploité aux mains du Lord. C'est au N9 du Ministère que l'on polit les nouvelles armes. Expérimentations aux limites des possibles, flirtant avec les interdits. On force les transformations, on renforce les capacités. Qu'elle tienne plus longtemps, qu'elle puisse changer plus rapidement. A chaque chose son prix à payer et c'est la malédiction qui danse désormais par vengeance pour avoir voulu voler trop près du soleil, titiller la magie en expériences profanes.  
Aux yeux de la voleuse de visages, ce sont les autres qui disparaissent. Vue capricieuse et magie détraquée, la folie ondule entre les synapses. Plus le temps passe, plus les êtres s'effacent, plus elle oublie les identités, le don qui s'échappe par tous les pores.
Sans potion quotidienne, on s'oublie et on oublie les autres. La voix, les visages, la démarche d'ordinaire utilisés pour discerner un être d'un autre. Tout fini par se confondre Au creux de ses entrailles, la peur d'errer dans la foule, naufragée dans un océan de fantômes. Comme un chien apeuré, égaré, on revient toujours, la gueule ouverte à la recherche du remède provisoire.

pensieve
Out of stick and twines » I. Sur la carne on marque les jours, les années, parfois les heures. Les tatouages improvisés et les arabesques d'ivoire ondulent sous la peau, cicatrices qu'on appose comme on marque le temps qui passe dans une cellule. Des fois que l'on s'oublie, on a toujours quelque chose pour rappeler à la pulpe des doigts. Chaque matin, le rituel est le même, cherche stigmates sur la poitrine, au creux de la gorge. On ne masque que celles qui sont demandées, piètre espionne que l'on ferait, si cela se savait. Sur son poignet, un tatouage qui se détache des autres, ce qui semble être un bonhomme, ou un croquis... les bras levés, probablement en train de lancer... Quelque chose. Nostalgie embuée dans le regard, Leif dira qu'il lançait une table et que quelqu'un d'autre était censé la rattraper. Elle ne sait pas où est la table, mais elle sait qu'elle est lancée à l'infini parce qu'il n'y a plus personne pour la récupérer.
II. Leif aimait voler (les deux genre de vols. Certes. But bear with me). Ou peut-être que Leif aimait taper sur des trucs qui volaient à pleine vitesse pour les envoyer ricocher sur d'autres trucs qui volaient tout aussi vite. Naturellement, le Quidditch s'est imposé dans la vie et elle a fait son chemin comme batteuse titulaire dès 1993. Le terrain comme deuxième maison, une relation un peu trop fusionnelle avec son balai et sa batte - Ah yes, my girlfriend and her Comet 700 -. Tout allait bien jusqu'à ce qu'une certaine Malee Vajarodaya la poursuive autour du terrain après la fin d'un match pendant plus d'une heure en 1996. Peut-être que c'était parce qu'elle avait écrit le nom de l'ancienne remplaçante de Gryffondor sur un cognard. Peut-être que c'était parce qu'elle avait pointé une fiente de pigeon en disant "hé regarde, c'est ta mère.". Bien sûr, on dira que c'est plus parce que c'était une mauvaise perdante. Ca la laissera sur le banc le reste de l'année, avant qu'elle ne reprenne l'année d'après. Il ne lui reste plus que du regret, un balai brisé dans un accès de colère et une batte planquée derrière un placard.
III. Le dessin pour passion par défaut. Au départ, il s'agissait d'entrainer l'oeil à connaître l'autre, reproduire les visages et les corps, dans les moindres détails. L'anatomie et les angles n'ont plus de secrets. Doucement, l'intérêt s'est déportés, des portraits aux paysages, des tatouages amateurs aux gravures sur bois ou sur le derme. Depuis son arrestation, certains portraits ont laissé place aux tableaux abstraits et autres natures mortes. Ne reste sur la peau que les anciens tatouages qu'elle avait eu l'audace de dessiner, méthodiquement, au poinçon. Un peu trompeur, bien trop moqueur.
IV. L'océan fait peur. La mer fait peur. L'eau fait peur. On l'aimait pourtant, avant. Les tempêtes, les vagues, le ressac. Mais on a beau avoir vu Malee foutre ses pieds dans le lac, ça faisait quand même peur. Pas uniquement parce qu'on nage comme une pierre lestée avec du plomb mais peut-être un peu. Aussi parce que l'eau ne semble plus vraiment réussir aux Soderlind.
V. Leif aime toujours voler (l'autre). Sous les phalanges qui démangent, tout peut disparaître, tout doit disparaître. Les portes ne sont jamais fermées, il faut toujours tout ouvrir, tout découvrir et surtout tout dévorer au creux des mains avides, entre les doigts agiles. Elle attrape ce qui passe, parce qu'elle le peut autant que parce qu'elle le doit. Par nature, Leif doit posséder, les gens, les dons, les objets. Les frontières ont beau être floues, la jalousie brûle toujours les veines et on attrape par réflexe. On empile, on accumule. Une seule boucle d'oreille, une bague trop grande, une carte de visite. Des échantillons gratuits.
VI. Les insomnies dévorent les nuits. Réminiscences fantômes, des visages tentateurs. Une bande de bras cassés sur les bancs de Poudlard. Quelqu'un qui ne voulait pas dormir seule. Des pieds froids dans le dos pour la pousser. Un soupir résigné. Crac les sorts qui explosent au fond du crâne. Au matin, on consigne les souvenirs décousus dans un carnet.
VII Le mensonge comme deuxième nature, aussi simple que respirer, aussi ancré qu'un battement de coeur. On s'adapte à ce que dit l'autre, on essaie de suivre les vagues, les inflexions de la voix. On étudie, surtout, avec une obsession frénétique, les dossiers, les habitudes. On peut passer des heures à observer de loin, construire un dossier, la méthodologie est éculée mais efficace. On ne laisse rien au hasard, on ne sait que trop bien ce que peut occasionner l'excès de confiance.

Inventory » Des lunettes aux montures argentées, elles ont toujours été là. La vue n'est pas si mauvaise. On plisse un peu les yeux pour lire et on aurait été un peu trop fière pour accepter de les porter si ça n'avait pas été comme une une bouée de sauvetage en arrivant à Poudlard. Leif n'est pas Leif sans ses lunettes, ses boucles blondes et le sourire ourlé à ses lèvres. C'est comme ça qu'on garde le cap. Un carnet, un fusain et une plume à papote Les carnets s'accumulent sous le lit, dans des caches diverses quand ils ne sont pas portés près du coeur. On a peur d'oublier, que l'on force à oublier. Fiches d'identités volés, dessins de lieux, plans, portraits, les habitudes héritées des années de cambriole sont devenues vitales. Dans le temps, on grattait surtout le papier pour les croquis de maisons, de boutiques, noter les repères, les sorties, les visages. On élaborait des plans si capillotractés qu'il fallait parfois passer beaucoup trop de temps à les récapituler, au grand désespoir de certaines qui préféraient foncer dans le tas. Maladivement, c'est la vie que l'on consigne sur papier à présent, jamais à court d'encre ou d'éléments à consigner, aucun détail n'est épargné. On rature les visages dès qu'ils disparaissent de l'esprit, ineffable perdition. Un dessin de brocolis avec des yeux. Ou est-ce une tête avec trop de cheveux. Jo n'était clairement pas une bonne dessinatrice mais elle se plaisait à prétendre qu'elle l'était. Tout un carnet gâché qu'elle a recouvert de gribouillis, dessiné des moustaches sur tous les portraits pour voir si Leif allait s'en accommoder. Une page est arrachée, personne ne sait où elle est. En tout cas personne de ce côté de l'Angleterre. Le reste du carnet n'est qu'un mélange de pages raturées, gorgées d'eau à l'encre délavée. Deux portraits. Des boucles brunes et rousses, dessinés à la hâte, de mémoire. On ne les regarde jamais, de peur de ne plus rien y voir. Des fantômes, des vagues. Un trou noir. Ils sont juste là, près du coeur. Un uniforme de chaque maison On a quitté Poudlard avec dans sa valise, même si ça n'allait plus jamais servir. Le souvenir des années décadentes brosse souvent l'esprit sans vraiment s'y arrêter. Il ne reste plus qu'une impression de nostalgie lancinante, un coup au coeur et les silhouettes floues d'une bande d'escroc. Un couteau à cran d'arrêt Volé quelque part sur un étal, toujours glissé dans la botte, à la ceinture, dans les plis de la tunique. Il a vu beaucoup de porte, ouvert trop de passages. Les runes gravées sur ne manche s'efface lentement et on ne se sent pas le courage de les graver soi-même. On a trop peur de se faire attraper et qu'il soit confisqué. Un pendentif aux armoiries des Soderlind C'était un peu cheesy, au départ. Garder les ancêtres proches, les parents sur la peau. Puis c'est devenu une sentence, une chaîne au cou pour ne pas oublier. Même Oskar, on ne l'oublie pas. Probablement qu'il est d'un avis différent.

Random trivia » A les pieds froids quand elle dort + Ne boit pas mais fume probablement un peu trop + Probablement pas la meilleure duelliste mais pas contre tarter des gueules (ou se faire tarter, equally satisfying) + C'est l'histoire d'une meuf qui savait pas où mettre ses pieds, mais c'était souvent dans la gueule + Son sortilège préféré est Alohomora, personne n'est surpris + A des plans souvent beaucoup trop compliqués. Mais qui marchent. Qui peut comprendre +



Dernière édition par Leif Soderlind le Dim 6 Sep - 17:46, édité 13 fois
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biographie
If I lived in a house with no mirrors
Where the walls didn’t talk back at me
Maybe my skin would be thicker

1981 - L'enfant a les cheveux roux. C'est venu comme une surprise, dans une famille de blo-... Ah non. Ils sont violets. Jaunes. Ou verts. Ou bleus. -Heh- Générateur de confusion générale, l'arc-en-ciel capillaire fait écho aux exclamations de surprise qui s'échappent des lèvres des présents. La chevelure vaguement censée être blonde ondule au gré des cris, des pleurs et des rires de l'enfant - surtout les cris. Autour de Nora Soderlind, ça s'agite beaucoup trop, dans une frénésie fiévreuse, teintée de fierté, matinée de fébrilité. Si maints éclats de voix encensent le nouveau né, d'autres vilipendent déjà la branche principale. D'un index immaculé et accusateur, on prédit déjà la chute. Jamais il ne saura exploiter le don si précieux pour en faire un atout. -Vous allez tout gâcher.- Il serait mieux en d'autres pognes plus cagneuses. -Tu es trop laxiste, Elias.- On grogne en réponse, dans la moustache parfaitement brossée. Un peu parce que c'est vrai, beaucoup parce qu'on ne veut pas l'entendre. Elias serre les poings à s'enfoncer les ongles dans la paume. Il jure que tout sera sous contrôle, dépose l'enfant dans un berceau. La musique classique envahit doucement la pièce, crachotée par la radio magique et le monde se fait cotonneux. Dans le silence aux notes virtuoses, l'enfant à les cheveux blonds.

1987 - Le journal de Selma, aïeule oubliée, sert à apprendre à dompter le don, sous supervision. On encourage à tenir un journal similaire - Pour le bien des Soderlind à venir -. On apprend en expérimentant, pousse le corps jusqu'à l'épuisement. On pique surtout les traits des enfants du voisinage pour quelques heures, juste pour pouvoir jouer loin des murs aseptisés de la résidence familiale. Fronde discrète, on apprend à s'adapter aux autres pour ne jamais se faire attraper. Les transformations sont légères et tiennent peu de temps mais déjà, on efface le blond platine si caractéristique au profit d'un brun discret, on se fond dans la masse comme on peut.

Still 1987 - Les pouvoirs font leur apparition, dans une grande fanfare de tomates explosées sur les murs. Personne n'est surpris côté famille. En revanche, les enfants qui pensaient jouer avec la fille du cuisinier le sont un peu plus. Les parents l'apprennent et on est punie à tout jamais. Du moins c'est ce qu'on pense, parce que c'est très long, six mois. Et non, on n'est pas trop dramatique.

1988 - Lors d'une expédition en mer, la branche principale des Soderlind perd la vie dans le naufrage du Wellamo, au large des côtes Norvégienne. L'événement laisse une marque sur la communauté magique Suédoise et signe la quasi disparition de la famille d'armateurs sorciers. Les rumeurs parlent de créatures des profondeurs, de kraken, de malédiction des êtres des eaux. On blâme les hybrides, la née-moldue de mère. Personne n'a de réponse et on a peur de tout. Leif, surtout, a peur de l'eau. Dans les entrailles en vrac, l'angoisse indicible de se faire avaler par les flots, suivre les voix désincarnées des Soderlind jusque dans les profondeurs. Les abysses pour dernière demeure.

Still 1988 - Dans les valises, on emmène le deuil arrêté à la colère, qui finira par de muer en négociation sur les terres Anglaises. C'est tout ce que l'on garde des aurores Suédoises au creux de la poitrine. Ca et un accent qui ne partira jamais vraiment. Sous l'égide d'Oskar Soderlind, c'est le don que l'on entraîne avant toute autre chose. Au coeur de toutes les préoccupations, les choses avant les êtres. Puissance avant substance. Si l'on ajoute l'occlumancie, c'est moins par intérêt pour l'enfant que par souci de préservation des secrets familiaux - quels secrets, quelle famille, exactement ? qu'on a argué une fois, avant de subir un laïus de deux heures sur la grandeur et la décadence des Soderlind, les espoirs d'un don comme monnaie d'échange, le besoin de se reconstruire, de diriger l'échiquier. Avoir des pièces ne mène à rien si on ne sait pas s'en servir. Du coup, on n'a plus vraiment discuté depuis. On n'a pas non plus ouvert sa grande gueule quand il a rajouté des cours de violon. Ou qu'il a voulu lui apprendre à monter à cheval. Voler. Mentir. Voler encore. Se battre. On a arrêté de chercher ce qui constituait exactement la logique d'Oskar. On sait juste qu'il veut quelque chose, beaucoup de choses.

1991 - Au-delà des murs de la maison de Londres, la liberté demeure et, à force de trop la regarder, on finit par s'en amouracher un peu. Sensibilité curieuse, on met à profit les enseignements d'Oskar. La clé subtilisée, les traits des autres vacillant sur le visage. On apprend à pêcher auprès d'un vieux briscard le long de la Tamise (enfin on apprend à jeter la ligne dans l'eau puis à rager beaucoup parce que tout est dégeulasse et qu'il y a plus de boites de conserve que de poissons). L'eau fait un peu moins peur, probablement parce qu'elle ressemble plus à de la boue qu'autre chose.
On apprend à coudre avec les travailleuses du coin, on vend des légumes, on en vole d'autres, juste pour le plaisir. On regarde les autres se faire accuser. Au début, c'est un pincement au coeur. Puis on se souvient d'Oskar et on décide que tout est valeur d'échiquier en quatre dimensions.
Il se trouve que ce n'était pas vraiment ce qu'Oskar voulait dire et qu'il aurait préféré qu'on reste enfermée dans le salon à étudier les milliards de bouquins qu'il rapporte. On est consignée, assignée à résidence. Probablement à tout jamais. Et non, on n'est toujours pas trop dramatique.

1992 - Entrée à Poudlard, on est paumée, un peu. La première année chez Serdaigle fait ressortir les vieux réflexes. On apprend dans les livres d'abord puis on expérimente, comme on l'a si bien appris en cours. La soif de connaissance appelle les expérimentations plus ou moins douteuses qui jalonneront le reste de la scolarité. On apprend que non, un sac poubelle ne peut de tout évidence pas servir de parachute, même avec un ventus ou en soufflant très fort dessus. En revanche, on apprend qu'il existe des demi-tritons et que, quand ils ne sont pas occupés à se jeter contre un mur pour voir si leurs blessures se résorbent, ils sont relativement intéressants. Quand ils parlent avec des mots, s'entend, au lieu de mugir des trucs.

1995 - -Gnuh gnuh gnuh, je fais partie d'un club secret, gnuh gnuh gnuh, j'te dirai pas lequel- qu'on minaude du bout des lèvres, alors qu'on repeint les toilettes des filles en vert pomme sous les traits de cette connasse de Souris. Bien. De toute façon, elle ne voulait pas savoir. Elle l'a quand même appris, en la suivant discrètement sous les traits d'un autre élève. Ca ne l'empêchera pas de bouder et de décider que quoi que puisse être ce club, il était forcément nul à chier parce qu'elle n'était pas dedans - Contrairement à... Aucun autre club. En fait. On a suivi l'autre dans ses pérégrinations pour trouver le club parfait et il faut dire qu'il n'existe pas. Il n'y a guère que le Quidditch qui gagne l'âme. Peut-être ,que c'est la liberté qu'on apprécie plus que le jeu d'équipe. Peut-être aussi qu'on aime quand il faut claquer la gueule des autres avec une grosse balle en cuir. C'est en vol qu'on a le plus de mal à contenir le don, les mèches bleues teintées d'euphorie. On apprendra plus tard à les masquer et à s'en servir contre l'adversaire. Avant qu'on lui rappelle fermement que c'était de la triche de s'habiller comme l'autre équipe pour semer la confusion. Ah bon.

1996 - On est viré du poste de batteuse titulaire qu'on tenait vaillamment depuis un an. Tout ça parce que quelqu'un était trop mauvaise perdante pour accepter d'arrêter le match à l'heure. D'un côté, on encense un peu l'endurance des deux protagonistes. De l'autre, c'est un peu honteux pour une Serdaigle de ne pas savoir mettre fin au conflit facile. Faut dire qu'on fait moyennement honneur à la maison des bleu et bronze. Mais tant pis, on foutra de la glue sur le manche de sa batte et de son balais quand même.

Still 1996 - Quelqu'un a volé tous les livres de Jane Fawcett et il paraît que c'est une Quatrième année. Probablement cette sale pingre de Carol. Ou bien est-ce Savannah ? En tout cas, ils sont dans le coffre de Federika. Du coup, personne ne sait. Certains pensent que c'est Malee la brute de Gryffondor. D'autres arguent que non, c'est impossible, elle n'a pas accès à la Salle Commune de Serdaigle. Peut-être que c'était Zander. Il finira sans doute collé. pour ça. Parce que.
On se joue de la mascarade, jonglant entre les maisons et les visages, uniformes volés entre les phalanges avides. -Sésame, ouvre toi.- Sans honte aucune, on sème les graines du doute dans les esprits, Poudlard pour terrain de jeu, pour la science. Le temps d'expérimenter sur soi-même est révolu, c'est les autres que l'on transforme en sujet d'étude social. On pique la fourmilière avec un bâton, puis on les regarde s'agiter.

Still 1997 - Poudlard moribond laisse les élèves s'échapper, comme une hémorragie ouverte par l'Ordre. La sale Souris a dit quelque chose à propos de ça mais on n'a pas écouté. Parce que.... Parce que gnuh gnuh gnuh.. On était trop occupée à être coincée dans la salle de bain des préfets après avoir essayé de semer la discorde dans le couple du préfet de Poufsouffle. Je ferais mon année comme je l'entends, putain, orgueil déplacé. Epuisée, on découvre le lendemain matin de l'évasion que, non seulement la Souris est toujours là MAIS qu'en plus, elle rebat les oreilles avec ses "J'suis restée parce que j'allais pas te laisser derrière, t'aurais pas survécu". Hmpf. gnuh gnuh gnuh, un peu. On ne lui a rien demandé. Mais elle a probablement un peu raison. Du coup, gnuh gnuh gnuh encore plus.

1998 - On décolle de Poudlard. Pour aller où ? Pour faire quoi ? L'Oncle refuse de supporter l'enfant terrible depuis longtemps. Il est même retourné chez lui pour tenter de remettre les Soderlind à flot - avec qui, quoi, on se demande -. Les mains agiles sont au service du nécessaire. On vole d'abord ce qui passe pour survivre. Puis l'ambition dévore en feu grégeois. Les bijoux, les livres, on volerait les baguettes d'Ollivander sous son nez, si on le pouvait. On vole ce que certains demandent et les gallions tombent. La Souris n'a jamais si mal porté son surnom. Elle a la discrétion d'un éléphant croisé avec un dragon mais c'est sa capacité à cracher du feu pour faire tourner les têtes qu'on apprécie. Ca et le fait qu'elle répare sans rechigner les blessures. Faut dire qu'on lui a pas laissé le choix. - Soigne-toi putain, si tu meurs, je te ressuscite et je te re-tue.-. Josette la cracmole française n'a pas vraiment laissé le choix non plus. Comme une sorte de chat errant amusant (non), elle s'est installée et n'est plus jamais partie. Elle a toutes les planques, tous les receleurs, tous les passages dérobés dans la tête.
Au trio terrible, les gallions ne pleuvent pas mais l'adrénaline contribue. Disparu, le tableau d'Herscherr Von Karma. Disparus, les bijoux hors de prix dans la vitrine. On va même jusqu'à infiltrer les casino pour compter quelques cartes, avec l'aide précieuse des anciens camarades. Ce qui est à toi est à moi et ce qui est à moi se négocie. On se croit intouchables.

2002 - L'avidité était trop grande, la tentation aussi. One last time avait-on promis, avant de pouvoir disparaître quelque part. Loin de tout, du chaos, de la politique, la haine. On avait trop peur de s'engager pour redresser la barre alors on préférait voler le bateau. Mais la tempête a frappé. Fracas sur la tempe, fracas dans l'air ambiant. Des cris et sur le sol roule le carmin impur. Cracmol inutile refroidie pour avoir osé résister. Bang bang les coups dans la gueule. Entre les doigts tremblant, on serre le carnet arraché au corps encore chaud et la voix s'éteint d'avoir trop hurlé. Derrière le bourdonnent des tympans, on n'entend même pas le Crac en avant de la Souris qui s'échappe comme elle devait le faire. On la cherche, un peu, cherche la main. Les pieds froids. Wait. Non. C'était les siens. On cherche qui ?

??? - Quelque chose tombe sur la nuque. Froide guillotine. Les menottes aux poignets. Le cas n'est pas défendable, qu'on accepte ou non n'a pas d'importance. L'âme est déjà offerte à l'abîme. Ca la dévore de l'intérieur.  

??? - Le temps n'existe plus, au N9. On compte les jours en visages différents. Ceux des geôliers ou ceux qu'on lui demande d'adopter, au gré des coups de baguette le long des artères. Cette journée a trois visages. Ou peut-être est-ce la soirée ? On ne sait plus. On ne sait que les deux photos posées sur la table en métal et le mangemort qui ?
Le sort frappe l'échine comme un tambour. On pousse à la performance, on fait avaler les potions profanes. L'encre des anciens tatouages ondule avant de s'effacer, les cicatrices d'ivoire maculant les avant-bras laissent place à la peau intacte. Dans un dernier élan de volonté, l'écume aux labres, la magie enflamme les veines. Un, deux, trois. Les traits flous reprennent forme pour se conformer au second portrait. On englouti une nouvelle potion. On frappe à nouveau la carne de sillons rougeoyant alors qu'on joue au jeu des sept différences entre les deux. C'est presque ça. Recommence. On recommence. On recommencera pendant des années.

2004 - On est Sara Bloomberg, Cracmol et on approuve le Ministère, la position qui nous est offerte. On est Thomas Hopkins, hybride, Mary ou encore Tamara. Figure de proue malléable, objet de propagande aux articulations huilées, on crache sur la Résistance, démantèle les propos, dans un script parfaitement travaillé. On affiche la face comme un trophée, placardée sur les messages choc et on disparaît dans les ombres. La vraie Sara est sans doute quelque part, dans les entrailles du Ministère, avec tous les autres. Du moins, c'est ce qu'on imagine. On préfèrerait qu'elle soit vivante. On se souvient d'une autre cracmol qu'on aurait bien aimé voir en vie. D'une autre hybride aussi. On espère que la dernière l'est vraiment.

??? - Le jeu des sept différences.

2007 - La vie est presque normale, quand la carcasse n'est pas trainée dans les tréfonds du Ministère, quand elle n'est pas dévorée par les abysses. Quand les souvenirs ne viennent pas éclater les tempes. Presque normale. Entre l'appartement et la boutique. Leif regarde les livres. Les livres n'ont pas de visages donc ils ne regardent pas vraiment Leif en retour. A vrai dire, les gens n'ont plus vraiment de visage non plus.



Dernière édition par Leif Soderlind le Mer 7 Oct - 21:15, édité 7 fois
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Hayes Donnachaidh
DEATH EATER
Hayes Donnachaidh
Date d'inscription : 12/04/2020
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Âge : il maintient le cap vers le demi-siècle, quarante-sept ans sous la ceinture, comme le bon vin, il se bonifie avec l'âge
Occupation : spécialiste en cartographie historique et topographie maritime, pirate pendant plus de dix ans, recherché par les autorités britanniques jusqu'à son arrestation en 1991. Responsable du bureau international des lois magiques, section maritime au sein du département de la coopération magique internationale depuis sa sortie de prison. Navigateur lors de l'expédition de l'Athéna en 2006, il attend le prochain voyage avec beaucoup d'impatience
Allégeance : sorcier de sang-mêlé depuis plusieurs générations, ses cousins, neveux et nièces font perdurer la lignée s'assurant de ne pas entacher les générations d'unions sorcières, tout écart n'est pas permis
Particularité : les défunts murmures depuis plusieurs siècles aux oreilles des Donnachaidh, on ne s'y habitue jamais vraiment, on bloque par la magie de l'esprit, afin de ne pas laisser les fantômes déteindre sur soi et on ne s'attarde pas dans les lieux familièrement hantés et on résiste, comme on peut, à l'appel du Voile. La mort déjà omniprésente, il a fallu que s'ajoute une malédiction irlandaise, le liant au Dullahan, une sombre histoire de têtes coupées
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(Leif) To whom it may concern 2223887705 bienvenue sur le forum miss!
hâte de découvrir la demoiselle, les quelques informations glanées donne déjà envie. DRAMAAAA bonne rédaction et j'espère que tu plairas parmis nous. (Leif) To whom it may concern 736882016
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Ce début de fiche est tellement agréable à lire, can't wait d'en savoir plus (Leif) To whom it may concern 3434401651
Bienvenue !
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arrête de bien écrire stp (Leif) To whom it may concern 2909631245
c'est trop agréable pour mes yeux après j'ai mal. (Leif) To whom it may concern 2909631245 (Leif) To whom it may concern 2909631245 (Leif) To whom it may concern 2909631245
sinon, bienvenue (Leif) To whom it may concern 422440023
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bienvenue parmi nous !
ce personnage promets hâte d'en savoir plus (Leif) To whom it may concern 736882016
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Freya Abbott
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Freya Abbott
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Crédit : dovakhiin (avatar), old money (signature), poupoune (gif 1) .serendipity (gifs signature + gif 2 du profil) charles beaudelaire (textes signature)
Âge : ta quarantaine passée (24.12.1966), tu vois se profiler les premières rides et observe avec mélancolie le temps qui passe et marque ton corps.
Occupation : tu exerces le métier de maître-chercheur au département des mystères, en tout cas officiellement. tu es aussi agent double pour le compte de l'ordre du phoenix de façon plus officieuse.
Allégeance : order of the phoenix.
Particularité : occlumancie complexe, maître.
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bienvenue parmi nous, je dois dire que tu as une très belle plume.
j'ai hâte d'en savoir plus. I love you
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ce perso a l'air super cool et j'adore le choix d'avatar (Leif) To whom it may concern 422440023
bienvenuuuue par ici (Leif) To whom it may concern 736882016 (Leif) To whom it may concern 736882016 (Leif) To whom it may concern 736882016
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Anthea Rowle
DEATH EATER
Anthea Rowle
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Crédit : avatar ©awonaa, moodboard ©fidji (encore merciii♥), signature ©pp, gifs ©tumblr, quote ©declan mckenna.
Âge : vingt-trois ans seulement.
Occupation : étudiante à la morgana college of diplomacy, elle espère devenir diplomate et sillonner le monde pour prêcher la bonne parole du lord ; néanmoins, les derniers événements lui font reconsidérer ses ambitions : peut-être serait-elle avant tout faite pour une vie d'aventures et de découvertes ?
Allégeance : la marque danse depuis peu sur son bras gauche, encore très fraîche ; elle n'a jamais été aussi fière de quoi que ce soit.
Particularité : cela fait des années qu'elle tente vainement de maîtriser la magie sans baguette, mais elle parvient à peine à faire voler des objets ; elle a longtemps blâmé ses conflits incessants avec son mentor, jugeant que c'était à cause de lui qu'elle ne parvenait à rien ; récemment, la magie sans baguette lui a sauvé la vie, et elle s'est découvert un pouvoir incroyable, surpassant ses espérance ; malheureusement, depuis son retour, elle semble avoir retrouvé son niveau initial.
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la beauté de ce fc quoi DRAMAAAA
le personnage a déjà l'air incroyable, et j'ai hâte d'en savoir plus. métamorphomage + cambriolage, j'adore l'idée (Leif) To whom it may concern 941336645 bienvenue parmi nous et bonne rédaction (Leif) To whom it may concern 123712488
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Je plussoie Anthea, ça envoie du paté !
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