NEW ORDER

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nom prénom(s)  » Lotfi (لطفي), la douceur qui décoche toujours un sourire. Zurvan (زروان), comme son grand-père, le temps qui cours, qui passe, mais celui qui insuffle aussi l'espoir. Farzad (فرزاد), la belle naissance, celle du benjamin de la fratrie. Hashimi (هاشمی‎), une famille réputée au Moyen-Orient, mais s'ils font partie de l'élite intellectuelle, ils sont connus pour leur humilité, droiture et équité. surnom(s)  » Quelques surnoms affectueux, Azizam (عزیزم) pour sa mère et ses grands-parents. Un jour, Leïla a laissé échapper un Ameli (آملی), son espoir, mais finalement c'est Baba (بابا‎) qui s'échappent des lèvres de Nadia et Majid, le surnom auquel il tient le plus. date de naissance » le 6 mars 1959, dans la demeure familiale au bord de la rivière QOM, en Iran. origines & nationalité  » ses parents et ses origines sont iraniennes, et s'il a obtenu la double nationalité anglaise en juillet 2000, il reste un digne et fier représentant de son pays et sa culture. pureté du sang  » le sang est pur, ce qui est commun dans sa région, les mariages mixtes étant à éviter afin de préserver le secret, les sorciers de sa région étant souvent victimes de persécutions et traques. Ce n'est pas un culte pour autant et il a une approche plus modérée que le gouvernement actuel, mais gardes ses propos libres d'interprétation. métier/études  » il a fait une partie de sa scolarité à la maison avant de rejoindre Taj Madresseh pour poursuivre un curriculum complet, avec une spécialité en sortilège et métamorphose. Comme tous ses frères et soeurs, il était membre de l'équipe de polo magique, un sport qu'il continuera de pratiquer en parallèle de sa formation et jusqu'à son mariage avec Leïla. Charmeur de métal, il insuffle des sortilèges permanents dans des objets inanimés, ce sont généralement des commandes de particuliers, et parfois gouvernementales, qu'il réalise de manière anonyme et dans le plus grand secret. Peu de gens, en dehors de sa famille et les membre du ministère qui ont étudié sa demande de permis et accepté, savent quel est son vrai métier, aux yeux de la société, il est inventeur. Les membres de sa famille profitent le plus de ses inventions, qu'elles soient utiles dans leur vie domestique ou à but lucratif. orientation & état civil  » s'il faut une étiquette, alors il dirait hétérosexuel, même s'il pense que c'est un peu plus complexe que cela, mais peu importe puisque depuis août 1985, Lotfi est marié à Leila Al-Massri. Époux fidèle et aimant, si leur mariage était arrangé, la solidité de leur union est certainement dû à leur complémentarité. Lotfi aime son épouse, mais il aime certainement presque tout autant, voir plus, ses enfants. Il n'est peut-être pas amoureux comme on l'entend traditionnellement, mais cet amour qu'il éprouve pour Leïla est sincère. Lotfi sera son roc, prêt à s'effacer et la soutenir dans ses projets, tout aussi dévoué à la réussite et le bonheur de leur famille avant tout.  camp  » lorsque Leïla a décidé de s'installer à Londres, Lotfi lui a demandé si elle avait perdu la tête, ayant pu observer la situation lors de leur visite au Royaume-Uni. Après un échange houleux, il s'est laissé convaincre, confiant que Leïla savait ce qu'elle faisait et surtout parce que c'était pour leur enfant. Néanmoins, être issu d'une famille aussi prestigieuse que celle des Al-Massri en Angleterre implique un certain nombre de responsabilités et comportement qui est a mille lieux de son éducation. C'est donc par instinct de survie, qu'il se pare de son plus beau sourire et sa voix mielleuse pour flatter la noblesse anglaise et feindre un soutien au nouveau gouvernement. La famille avant tout, mais chaque jour ce mantra devient plus difficile à porter, surtout en voyant ses enfants s'engager dans des unions avec des familles de sorcières anglaises pour sauver la face de la famille après le départ de leur cousin pour rejoindre l'Ordre du Phénix. Lotfi sent le poids de la neutralité sur ses épaules, il remet en question ses valeurs et pour la première fois, il se garde bien de se confier à Leïla. La famille avant tout. baguette  » il faut avoir une baguette sur le territoire anglais, alors, comme tout sorcier digne de ce nom et le reste de la famille, Lotfi a reçu une baguette sur mesure. En bois de pin souple, mesurant vingt-six centimètres et possédant en son coeur une plume d'oiseau-tonnerre. S'il ne l'utilise pas aussi fréquemment que ses compatriotes, il s'est surpris a apprécier la précision de sa baguette dans le cadre de son travail. patronus  » doué en sortilège, le charme du patronus est un sort qu'il est capable de lancer avec ou sans baguette, parfois même sans dire un mot. Il prend la forme d'un Homa argenté, créature mythologique et symbole de l'art de son pays natal, il représente le bonheur, l'incarnation parfaite contre le désespoir. épouvantard  » une créature qu'il évite, bien naturellement, en particulier parce qu'il en a croisé un il y a quelques années seulement, se retrouvant devant Leïla qui pleure et hurle en enlaçant deux corps recouverts d'un drap blanc. Une vision qu'il peine à sortir de son esprit, lui ayant rarement vu son épouse pleurer et jamais dans un état de détresse pareil, parfois la nuit il cauchemarde en imaginant les visages figés de Nadia et Majid sous ces draps blancs. Il n'y aurait que pour eux que Leïla se mettrait à genoux. particularité(s)  » dans son pays, la magie sans baguette fait partie des us et coutumes de la région, l'apprentissage débute à la maison dès son plus jeune âge, on souligne notant l'importance de le maîtriser afin de préserver le secret et la formation sest poursuite au sein de l'école des sorciers Taj Madresseh. Ayant pratiqué la magie ainsi toute sa vie, Lotfi peine à utiliser sa baguette, obtenue en 2000 lors de leur installation en Angleterre, en dehors de son travail. La précision de celle-ci lui permettant parfois de se concentrer sur des détails afin de compléter le travail plus rapidement. Il a aussi appris l'occlumancie complexe, une pratique magique dans laquelle il est passé maître, bien qu'il continue à l'exercer et la renforcer au jour le jour, en particulier depuis son arrivée en Angleterre. Au départ, il avait choisi cette magie de la pensée afin de protéger ses créations et son identité dans le cadre de son travail, cette protection aujourd'hui s'étend à sa famille, comme ses doutes.

chronologie  » (1959) naissance de Lotfi, benjamin de la famille Hashimi à QOM. (1961) premier voyage en Egypte, une partie de la famille de son père s'est installée là-bas suite aux persécutions sorcière, il y retourne au moins tous les deux ans pour le ramadan. (1965) Lotfi commence l'équitation, une tradition familiale, sa famille possède un des haras magique les plus réputé de la région. (1966) Lotfi débute sa scolarité à Taj Madresseh. L'école est mixte afin d'accueillir toutes les familles sorcières, peu importe leur confession religieuse. Les cours sont donnés par des professeurs homme ou femme (par conséquent, certaines familles pratiquant l'islam et très religieuses n'enverront que leur fils, leurs filles apprendront la magie avec des tuteurs de sexe féminin uniquement). L'internat, par contre est divisé en deux bâtiments bien distincts, un pour les filles et l'autre pour les garçons. Non obligatoire, il est ouvert uniquement à partir de la 6e année de scolarité. (1972) Le jeune adolescent commence le polo magique au sein de l'école, sport plus populaire que le Quidditch dans sa région. (1975) Il commence sa formation en occlumancie avec son grand-père. (1977) Lotfi termine sa scolarité avec d'excellentes notes, il entame une formation de deux ans afin de préparer l'examen pour devenir charmeur de métal. Il poursuit le polo en parallèle. (1979) La révolution moldue créer des vagues et l'assassinat de la Reine Zareen plonge le monde sorcier dans le chaos. Ses parents décident de quitter QOM par sécurité et vont s'installer sur les côtes dans le sud du pays. (1984) en octobre, il rencontre Leïla Al-Massri dans le cadre d'un arrangement avec les deux familles. La sorcière est déjà mère de deux enfants, mais ça ne dérange pas Lotfi qui est stérile. (1985) en février on annonce leurs fiançailles, en août ils célèbrent leur mariage, il rencontre le reste de la famille venue d'Angleterre et Lotfi emménage dans la demeure familiale des Al-Massri. (1992) il se rends au Royaume-Uni pour l'enterrement de la soeur de Leïla, Samira, la mère de ses nièces Flora et Hestia. (1995) sa mère décède d'une crise cardiaque. (2000) en février, toute la famille se rend au Royaume-Uni afin de soutenir le fils de Nour sélectionné pour le tournois international sorcier. Leïla lui fait part de sa volonté de déménager au Royaume-Uni, elle pense aux enfants, en particulier au prestige de Saint-Mangouste pour les ambitions médicomagique de Nadia. Pour la famille, Lotfi est prêt à tout accepté, ils emménagent donc l'été de cette même année. (2004) Nadia obtiens son diplôme et bien entendu, son Baba est fier. (2005) Hestia et Aslan disparaissent pour rejoindre l'Ordre, l'oeil du gouvernement se pose sur la famille Al-Massri. (2006) son père meurt en mars, il ira seul à son enterrement. Ce retour au pays lui fait un bien fou, passant un moment privilégié avec son grand-père à qui il confie ses doutes et craintes pour la sécurité de sa famille. Une fois rentré en Angleterre, Leila lui parle du nouveau village sorcier, la famille décide de faire construire un manoir à l'architecture orientale dans Potter's End afin de bien se faire voir. Cette même année Nadia accepte de rencontrer Vincent Crabbe et de se fiancer, Lotfi n'était pas pour cette rencontre ou fiançailles, mais sa fille a décidé de partager le fardeau de sa famille, afin de faire taire les suspicions et répondre aux attentes de l'élite anglaise. Lors de la soirée d'Halloween, Lotfi se démarquera par ses patronus permettant de repousser les détraqueurs qui prenaient l'élite en proie, ce que les autorités et sa famille ne savent pas, c'est qu'il a volontairement couvert la fuite de quelques dissidents. (2007) c'est au tour de Majid d'accepter des fiançailles. Lotfi n'est pas plus enthousiaste qu'il l'a été pour Nadia et Vincent, même s'il ne le montre pas, émettant quelques réserves une fois de plus. Le sacrifice de ses enfants éveil en lui un sentiment de honte, à la fois d'avoir fermé les yeux sur les actions du gouvernement aussi longtemps, mais aussi de sentir sa détermination de garder sa famille en sécurité au prix d'autres vies et de leur éthique, s'ébranler face à l'injustice. Tiraillé, il puise dans ses ressources pour faire bonne figure, rester ce Baba qui réconforte, protège et soutiens, gardant le sourire.

sa famille et son grand-père » Lotfi est le dernier d'une fratrie de quatre enfants, il a deux sœur et un frère, Malakeh, Atal et Freema. Tous sont mariés, avec des enfants, sa sœur aînée fut professeur d'équitation à Taj Madresseh et a hérité de le haras familial, son autre frère et sœur sont des pointures dans leurs domaines respectifs, celui des runes et calligraphie pour Atal et l'alchimie pour Freema. Ses parents, étaient eux aussi des figures émérites, son père, Erach, était aussi un professeur à Taj Madresseh et a écrit des livres sur l'étude de la calligraphie arabe, sa mère, Asmin, était médicomage. Leur famille était extrêmement soudée, tous ayant grandi et traité à la même enseigne. Leur culture, la magie, la connaissance et la religion avaient une place importante dans leur quotidien et donc son éducation. Famille très ouverte, ils faisaient beaucoup pour la communauté sorcière de leur région, bien qu'ils ne se mêlaient pas vraiment de la politique. Lotfi, était proche de ses sœurs et son frère, chouchou à tous les trois, il avait aussi d'excellente relation avec ses parents, leur mère était à la tête de la famille, plus stricte et exigeante que son mari, mais aussi aimante et juste. Dans le tableau de cette joyeuse famille, se trouvait aussi le grand-père de Lotfi et père de son paternel, bien les parents d'Asmin n'ont jamais vu leur dernier petit-fils et la mère de son père est morte quelques mois après sa naissance. Ainsi, seul représentant de la 3e génération, Zurvan avait une place de choix à la maison, gâtant souvent ses petits-enfants, tout en les régalant de récit autour de ses voyages et créations. Lotfi était le plus proche de ce vieil homme au sourire radieux, très jeune, il s'est intéressé à son métier et l'apprentissage de l'occlumancie n'ont fait que resserrait leur lien. Lotfi est conscient qu'il a eu beaucoup de chance de vivre dans une famille aimante et soudée, à la fois par leur culture, mais aussi la soif de connaissance. S'il a quitté l'Iran pour l'Egypte, puis l'Angleterre, il échange régulièrement avec les membres de sa famille et ne compte plus les centaines de lettres échangées avec son grand-père.

leïla et ses enfants » Lotfi connaissait les Al-Massri par le biais de ses parents, qui entretenaient de bonne relation avec la famille, souvent professionnel et puis personnel au fil du temps. Une amitié basée sur l'échange et la connaissance, comme c'est souvent le cas dans le cercle social des Hashimi. Ainsi, lorsque ses parents ont commencés à parler mariage, Lotfi n'a pas vraiment émis de réserve, quelques années auparavant, il avait appris qu'il était stérile, le genre d'annonce qui avait mis une croix noir sur l'espoir de sa famille de le voir se marier un jour, même s'il ne subissait pas de pression particulière, ses aînés étant tous mariés avec des enfants. Toujours est-il que la situation des Al-Massri et la sienne semblait tomber à pic pour les deux familles. Mis au courant des circonstances, Lotfi s'était préparé, conscient que c'était un mariage arrangé et surtout arrangeant, loin des idylles qu'ils avaient pu s'imaginer enfant ou même celle que sa future fiancée avait pu avoir vécu ou souhaité. C'est sans jugement, mais avec beaucoup de curiosité que Lotfi est arrivé chez les Al-Massri pour rencontrer Leïla et s'il le début de leur rencontre été tendu, il a su trouver les mots, comme laisser le temps, à Leïla de trouver ses marques et confort à ses côtés, aujourd'hui si l'amour n'est pas l'origine de leur mariage, il y a une forme d'amour qui les maintiens solidement ensemble. Les enfants de Leïle ne sont pas étrangers à la réussite de cette union, Lotfi en est persuadé, lui qui n'était jamais imaginé être père, il découvrit rapidement qu'il ne manquait pas de fibre paternelle. Passé le cap de se poser des questions sur la légitimité de les élever, il a pris sa place au sein de la famille, le rôle que Leïla n'a pas eu besoin de lui demander de prendre. Son sang ou non, il les a adoptés, il a eu le réflexe de vouloir les protéger, les éduquer, les soutenir, devenant leur père. L'un comme l'autre, ils sont, son fils et sa fille préféré, comme le font remarquer ses enfants, c'est facile quand il a un de chaque. Aujourd'hui, ils ont grandi, ils sont fiancés et Lotfi a un peu de mal à l'accepter. Il aurait voulu leur offrir une vie avec plus de choix, de liberté, parfois, il se demande s'il en a fait assez pour les préparer à la réalité de la vie, à ne pas s'oublier et prendre soin d'eux. Il n'est pas un père parfait, mais il espère en avoir fait juste assez pour qu'ils soient heureux et fier de ce qu'ils sont, car lui, et Leïla, sont fiers d'eux.

culture et traditions » Le sorcier a baigné toute sa vie dans la culture perse, un héritage culturel dont il est très fier, développant un intérêt pour les arts et la culture en général afin de se nourrir des richesse qu'il lui offre. La langue et la musique furent ses points d'entrée lorsqu'il était enfant, c'est ainsi qu'il l'a partagé avec Leïla et ses enfants. Dans sa famille on est polyglot, on apprend le fārsi, mais aussi l'arabe qui est la langue du coran, le sorani ainsi que d'autres dialecte de la région, mais aussi l'anglais qui est la langue du business. Lotfi a aussi appris le mandarin, le russe et l'allemand, langue qui on gagné en popularité dans le pays, mais auss le français et l'espagnol. Sa curiosité et passion pour son héritage s'illustrent dans ses travaux souvent inspirés par l'architecture, les techniques et le folklore de sa région. Afin de parfaire sa connaissance en langue et culturel, Lotfi a fait de nombreux voyage au fil de sa vie, que ce soit avec sa famille, au cours d'échange culturel ou sportif avec d'autres écoles magique, pour son métier et enfin son épanouissement personnel. Ce qui n'a pas changé une fois qu'il a rejoint la famille Al-Massri dont une partie de la famille était déjà installée en Europe. La religion aussi a jouer un rôle, sa famille étant de confession musulmane sunnites, mais certains membres sont aussi zoroastriens, dans les deux cas, en minorité au sein de leur pays. Cela fait plusieurs générations que les Hashimi ont démocratisé les pratiques religieuse, afin de maintenir l'esprit d'ouverture et poursuivre leur quête de connaissance. Par contre, leur méfiance, pour ne pas dire hostilité, envers la magie noire n'est pas à remettre en question et c'est sûrement l'un des nerfs de la guerre pour le sorcier depuis qu'ils se sont installés en Angleterre. Et justement, ce déménagement fut un véritable défi et clash des cultures pour sa famille, il reste celui qui possède le plus de patience et bienveillance pour éduquer leur compatriote britannique, que ce soit pour reprendre un sorcier ou répondre aux mêmes questions constamment. Prudent par nature et flexible, Lotfi n'a pas eu de difficulté à s'intégrer, il a toujours était élevé dans l'esprit qu'il n'y a pas d'incompatibilité entre sa pratique religieuse, la magie et le monde moderne, capable de trouver des compromis et solutions. Néanmoins, à force de donner la priorité à la sécurité de sa famille, il a réalisé qu'il avait délaissé certaines valeurs au prix de cet instinct de survie. Aujourd'hui, Lotfi tente redonner une place à ses valeurs oubliées, souvent contradictoires à celles imposées par le gouvernement, le tiraillement chaque jour un peu plus.

l'occlumancie » Par tradition, dans la famille Hashimi, les enfants doivent développer une spécialité que ce soit des études approfondies ou une capacité. Les choix sont multiples et dans la famille les intérêts sont divers. Pendant que ses aînés choisissaient des capacités qui le plongeaient dans des pratique scientifique et de recherche pure, le jeune Lotfi lui s'est tourné vers la magie de l'esprit, l'occlumancie en particulier, si la pratique l'intéresser, à l'époque, c'était parce qu'il souhaitait passer plus de temps avec son grand-père, dont il avait déjà l'ambition de suivre les traces pour devenir un charmeur de métal. Le vieil homme n'était pas surpris, prenant en charge la formation de son petit-fils autant en occlumancie qu'en sortilège. Les premières années furent laborieuses, en particulier dues à sa sensibilité, il apprendra à compartimenter sa vie, mais il ne s'enfermera pas pour autant, il apprendra plutôt à contrôler ses émotions et adapter son comportement, afin de pouvoir rapidement lever ses barrières, restant toujours en alerte et vif. Il possède tout de même quelques facilité, étant de nature plutôt calme, avec une capacité à se détacher des choses et faire le vide dans son esprit. S'il possédait de solides fondations en occlumancie élémentaire, maîtrisant la capacité magique avec aisance, il poursuivra son apprentissage auprès d'un nouveau mentor et proche des Al-Massri lorsqu'il déménagera en Egypte avant de se tourner vers l'occlumancie complexe qu'il maîtrise aujourd'hui. S'il avait débuté sa formation dans l'optique de protéger ses créations et lui-même, depuis son arrivée en Angleterre, son choix s'avère être plus payant qu'il ne pensait, voir cruciale afin de protéger sa famille. Il a renforcé sa pratique, afin de préserver les apparences, protéger certaines choses au sein de la famille, mais aussi par instinct de survie, sentant que le gouvernement pourrait bien devenir une menace et sa famille un moyen de pression. Depuis quelques années, l'idée de former les enfants a germé dans son esprit, mais il n'a jamais osé en parler à Leïla.

le polo magique » Un esprit vif dans un corps sain. Tel est le mantra dans la famille Hashimi dont le hobby principal depuis des milliers d'années est l'équitation, en particulier la pratique du polo magique. Sport qui se fait au sol et dans l'air à dos de chevaux ailés. Ils ont eu quelques cavaliers qui sont devenus des professionnels, mais la majorité des Hashimi pratique en amateur, avec un niveau qui donne du fil à retordre a ceux qui le pratique à haut niveau. Lotfi n'y a pas échappé, dès six ans, il s'est retrouvé à cheval, il rejoint l'une des équipes de polo magique de son école et il le pratiquera en parallèle avec sa formation. Le jeune homme était plutôt doué, le plus doué de sa fratrie, certainement parce qu'il a dû apprendre plus vite afin d'atteindre leur niveau, mais aussi parce qu'il faisait qu'un avec ses montures, peu importe le cheval, parfois, il parvenait à créer l'illusion que lui et l'animal se connaissait depuis longtemps. Il prenait au sérieux ses entraînements et passer beaucoup de temps dans les écuries ou dans les enclos avec les chevaux en liberté. Lotfi aurait pu avoir un avenir professionnel, mais il n'a jamais vraiment eu cette ambition, bien qu'il défiait quelques connaissances dans les circuits pro pour le plaisir. Il n'y a pas de doute que c'est bien sa pratique qui a aiguisé son esprit compétitif et d'équipe. Tout ce qu'il a aidé pour la suite de sa vie de famille et il est très fier de l'origine du sport, comme du développement dans la communauté magique de sa région. À l'instar du Quidditch, il avait le polo. Parfois, lors des visites dans le haras familial, il apprit à Nadia et Majid l'équitation et les règles élémentaires du polo.

la musique » Le contact avec sa culture s'est fait d'abord par la musique. Une tradition familiale, encore, malgré la relation conflictuelle que la musique peut avoir avec l'islam. Les Hashimi sont d'abord des sorciers, riche d'un héritage d'anciennes tribus nomades où la musique avait un rôle central, en particulier du côté de sa mère qui possède des origines kurdes. Ainsi, dès son plus jeune âge, sa mère, comme son père, lui chantaient des berceuses et chansons dans leur langue natal ou dialecte de la région. Lorsqu'il n'était pas plongé dans les livres ou à cheval, Lotfi chantait, la vie, que ce soit lors des beaux jours, que les temps plus difficiles. Sa voix est son instrument préféré, qu'il accompagne souvent à la guitare, mais il joue aussi des instruments plus traditionnel comme le tambûr, l'oud et le daf. Son répertoire est principalement Radif et Kurdes, dû aux origines de ses parents, mais Lotfi n'a jamais limité ses connaissances en musique, il a en vérité des goûts éclectique qui vont au-delà de la musique traditionnelle iranienne et magique, mais s'étends aussi chez les moldu. Le rock anglais, sorcier, ou non, reste son genre préféré. Certaines créations de Lotfi d'ailleurs sont liées à la musique, des commandes de particuliers dont l'objet pourra qui devenir leur trademark. Nadia et Majid ont grandi dans cet environnement, Lotfi se chargeant de leur culture musicale.

Il y avait eu ce pop! familier qui brisa le silence qui régnait dans la demeure des Hashimi en ce début d'après-midi. Le soleil était encore haut dans le ciel. Le domaine, tel une oasis au milieu du désert, était perché sur une falaise surplombant la mer. Autrefois installé près de QOM, tout le domaine avait été déplacé après la révolution de 1979, à peine une centaine de kilomètres de la nouvelle capitale sorcière. Lotfi avait dû s'y présenter avant de retourner chez lui, afin de régler les derniers détails qui pourraient lui permettre de rester le temps nécessaire dans son pays natal. On l'avait accueilli chaleureusement, il restait cet enfant du pays rester trop longtemps en dehors de sa patrie, et même si aujourd'hui, il avait la nationalité anglaise, lui-même restait attaché à son pays natal, coûte que coûte. Tout le monde sorcier iranien étant en deuil après le décès, survenu trois jours plus tôt, de son père.

Trois jours de trop selon lui, car Lotfi avait dû se battre, voir même marchander, pour obtenir un laissez-passer avec l'aide de l'ambassadeur d'Iran. Malheureusement, il avait obtenu une seule autorisation, le reste de sa famille ne pourrait pas l'accompagner. Un véritable crève-coeur, mais au moins, il allait pouvoir retrouver son frère et ses sœurs, ainsi que leurs enfants qu'il n'avait pas vu depuis six ans. Et surtout, Lotfi allait pouvoir dire au revoir à son père. C'est tout ce qui comptait finalement. Il se garda bien de pester contre le gouvernement, conscient qu'il ne voulait pas laisser passer sa chance, une fois de plus se complaisant dans le peu qu'il avait pu obtenir, c'était mieux que rien. Le sorcier trouvait cette situation révoltante, on ne l'avait jamais traité ainsi, ni sa famille, par le passé et s'il mettait sa sensibilité sous le compte de la perte de son paternel, il ne pouvait pas s'empêcher de penser qu'il avait raison de s'insurger, même s'il gardait ce feu ardent au fond de lui. Après la prière, il avait dit au revoir à sa famille, Nadia lui avait fait un câlin avant de partir, lui promettant qu'il aurait le même à son retour. Une poignée de main et quelques mots avec son fils, puis son neveu, un échange de vœux avec Louise et Na'im, puis un baiser chaste de la part Leïla, avant de partir rejoindre l'endroit où se trouvait le portoloin qui l'amènerait en Iran.

« Lotfi! » Qu'il entendait résonner, alors qu'il passait la porte menant à la cours de la somptueuse demeure. « Mâmân, it's dâyi Lotfi! » Sortant du salon principal, quatre visages familiers accouraient. Lotfi lâchait son sac pour attraper le plus jeune dans ses bras, avant d'accueillir le reste de la famille qui sortait de tous les côtés. Son frère et ses sœurs parvenant se frayer un chemin entre leurs enfants et premier petit-enfant pour enlacer leur frère, alors que le reste de la famille formé un petit arc de cercle autour d'eux. « I'm so relieved they allowed you come. » Lui annonçait sa sœur aînée, qui semblait l'examiner sous toutes ses coutures. Lotfi avait échangé frénétiquement avec les membres de sa fratrie au sujet de son voyage et tous avait retenus leur souffle. « Well, I find it outrageous that you had to go through so much when you just lost a loved one. » Marmonnait son frère, Lotfi posait sa main libre sur son épaule. « I'm here, that's all that matters. » « Nadia and Majid are not here ? » Demandait l'une de ses nièces, déçue de réaliser qu'elle ne verrait pas ses cousins. Il rendait le fils à l'un de ses neveux avant de répondre. « No, they were reluctant to giver permission the entire family to travel, I consider myself lucky that I made it in time. » Ses sœurs et son frère échangeaient de nouveau un regard inquiet. « Will you three stop making thoses faces, I made it here didn't I ? » Rappelait-il espérant qu'ils attendront avant de procéder à interrogatoire. Malakeh frappait dans ses mains demandant à tout le monde de vaquer à leurs occupations, rappelant que la cérémonie aurait lieu dans deux heures avant de se tourner de nouveau vers Lotfi. « Zurvan is going to be happy to see you. » Le visage du sorcier s'illuminait un peu plus, séchant les larmes qui s'étaient mis à couler, envahit par tourbillon d'émotions. « I can't wait to see him. » Admettait-il dans un souffle. « Go get ready with Atal, I'll send him to you room. » Atal passait son bras autour de son benjamin, l'entraînant avec lui à l'intérieur de la maison. « You'll be in your old room, Mr. lucky, with the entire family being here for the next week, we had to set up tents in one of the fields. » Lotfi esquissait un maigre sourire, donnant un petit coup de coude à son frère. « Well, both your family and Freema's decided to populate the all country, so I can't blame Mala to put you outside. » Le taquinait-il avant de s'interrompre dans leur marche, s'imprégnant des lieux, les souvenirs remontant à la surface. Son frère l'observait avec un sourire triste. « Brings back memories, uh? » « I wished we could have come more often. » Atal hochait la tête lui faisant signe de le suivre. « You said it earlier, you are here today, and that's what most important. »

Les funérailles se déroulèrent sans accroc, et lorsque les hommes revenaient du cimetière, toute la famille et des amis venu présenter leurs condoléances les attendaient, même les parents de Leïla avaient fait le voyage depuis l'Égypte pour présenter leur vœux aux quatre enfants et leur grand-père. C'était le temps du deuil, des souvenirs et de la dévotion.

Au quatrième jour, la musique commençait de nouveau à raisonner à l'intérieur du domaine Hashimi. Installé dans l'une des cours, sous un palmier, Lotfi grattait l'un des Tambûr qui appartenait à son père. Grattant les cordes au rythme d'un air qu'il avait entendu des milliers de fois, un sourire serein sur ses lèvres. C'était le même genre d'échappée qu'il se permettait dans le manoir Al-Massri à Londres, lorsqu'il avait besoin de se détendre, mettant ses problèmes et questionnement en sursis, une méthode qu'il appliquait aussi pour son travail, lorsqu'il ne parvenait pas à ses fins. Concentré dans son jeu, il sentit tout de même une présence supplémentaire dans la petite cours, ouvrant les yeux un instant, afin de trouver le visage de Freema qui, encore ensommeillée, venait s'installer à ses côtés, s'appuyant délicatement contre lui afin de le laisser terminer. Les dernières notes s'envolaient, le silence de la matinée retombant dans la cours un instant. « That was mom's favourite song, dad always sang it to her. » Lotfi se tournait vers elle, un léger sourire se dessinant sur ses lèvres. « I'm sure that now they both are reunited, singing together, wherever they may be. » Elle hochait la tête, se détournant un instant, Lotfi posait l'instrument en équilibre à ses côtés afin d'enlacer sa sœur, la berçant doucement. « We're going to be alright. » Freema esquissait un sourire à son tour, se relevant pour regarder son frère. « I'm not worry about Mala or Atal, but you. We hear a lot of things about what is happening in England. And we know you enough that you'll do everything to reassure us, but we are worried. You are not in any kind of danger are you? » Un soupire soulevait la poitrine du sorcier qui prenait les mains de sa sœur, la regardant dans les yeux. « Like I said to Mala and Atal, we are fine, Leïla and I are taking care of our family. Things are not going as well as we hoped, but Nadia and Majid are successful in their field of study and we live under a roof with food on our table, which is all we need really. And I'm still working so- » « Even if you have to register each of your creation. » Lui rappelait-elle en fronçant les sourcils. « Even if I have to registrer each and every creations. Répétait-il avec un sourire, lui serrant doucement les mains, as long as Leïla and the kids are safe, that's all that matters. » Freema, comme son frère et son autre sœur avant elle, n'était pas complètement convaincu, mais elle se ravisa d'insister. Même si Lotfi se voulait rassurant, le sujet était source de tension, il était conscient que tout son language corporel, comme son ton trahissait l'existence d'un noeud, d'une faille dans ses affirmations. Il n'avait pas envie de mentir à son frère, ni ses soeurs, mais il ne voulait pas les inquiéter non plus. Certes, le gouvernement exerçait quelques pressions depuis la fuite d'Hestia et Aslan, ses neveux du côté de la famille de Leïla, mais il espérait qu'en se faisant discret et citoyens modèle, l'œil finirait par se détourner. « So, Atal told me you said that you pretended you could take us in chowgan? » Lotfi éclatait de rire, alors qu'il reposait le tambûr sur sa cuisse, commençant à gratter un petit air, répondant en chanson. « Anytime, give me a place and a time, you can even pick my horse. » Freema faisait claquer sa langue, en lui donnant une tape sur l'épaule, un sourire moqueur. « What happen to your education? You know it's bragging is a sin. » Elle se levait, ajustant son voile alors qu'elle relevait ses cheveux en un chignon décoiffé. « We'll see this afternoon. You'll be mounting Mala's latest acquisition, I heard he has a temper. » Lotfi continuait à jouer tout en l'écoutant, hochant la tête, avant d'éclater de rire alors qu'elle roulait des yeux le laissant seul sous son arbre pour rejoindre l'intérieur de la maison.

Malakeh et Atal l'attendaient à l'intérieur, demandant en coeur, « So?! » « So?! » Elle posait ses mains sur sa taille, haussant un sourcil. « How long have you two been here? » « Freema, tell us, did you manage to get anything from him? » Insistait son aîné, jetant un coup d'œil vers l'extérieur, avant de se tourner vers sa sœur qui se dirigeait vers la cours principale où tout était déjà prêt pour le petit-déjeuner. « He said yes the game this afternoon. » « Awesome! I'll tell the kids. » « What about England? » Freema laissait échapper un soupire baissant les yeux. « Nothing new, he told me the same things he told you both. » Son frère et sa sœur étaient déçus, mais ils n'étaient pas surpris. Malakeh se regardait de nouveau vers la cours où se trouvait Lotfi, s'appuyant contre le cadre de la fenêtre. « Well, Zurvan will be our last hope. »

Le soleil déclinait lentement sur la mer, les chevaux ailés étaient de nouveau dans leur près, Lotfi venant de libérer le dernier afin qu'il puisse rejoindre ses pairs, refermant la barrière derrière lui. Encore dans sa tenue de sport, il avait démontré une fois de plus que malgré les six années passées en Angleterre, il n'avait rien perdu de ses réflexes en polo, même s'il n'avait plus rien à apprendre à ses neveux ou nièces, certain étaient même déjà parents, impatients de leur transmettre à leur tour l'esprit de cette tradition familiale. Il s'appuyait sur la barrière observant les animaux s'épanouir avec aisance. Le domaine avait réellement pris de l'ampleur sous les bons soins de sa sœur Malakeh, malgré son poste à l'école, certainement avec l'aide de son mari qui était un magizoologiste. Il laissait son équipement sur le sol, se hissant sur la barrière afin de s'y installer, l'un des chevaux, venant le voir par curiosité et lui porter compagnie.

Dans quelques jours, Lotfi allait devoir repartir à Londres, il avait hâte de revoir les enfants et Leïla, mais ce retour aux sources avait fait remonter à la surface des doutes qu'il pensait avoir balayé il y a plusieurs années, remettant en question leur installation en Angleterre. Cela mettait un voile sur leur avenir et Lotfi se demandait s'il serait capable de reprendre une vie normale après ce temps passé en famille. Tout le monde semblait si épanouis dans son entourage, il avait l'impression que malgré les aspects positifs de sa vie à Londres, il n'était pas aussi heureux qu'il devrait l'être, sentant qu'un poids invisible était venu s'installer sur ses épaules. Les tensions et l'instabilité chez les moldus qui régnait dans sa région n'avait jamais eu autant d'influence sur la communauté magique qui continuait à s'épanouir en parallèle, à l'abri des divergence, bien que sur leur garde. Une ambiance bien différente de celle qu'il connaissait à Londres. Il avait toujours vécu sans ce contact avec les non-sorciers, mais à Londres le sang, les moldus, tout était tourné autour de cette supposée suprématie des sorciers comme lui, un sentiment qu'il ne partageait pas et par le recul et la distance, il voyait cette politique plus proche du culte. Une direction qui ne lui inspirait guère confiance, et qui selon lui partait dans des extrêmes qu'il avait pu observer, mais jamais subi de manière aussi frontale jusqu'à maintenant. Lui et sa famille étant des privilégier, ils se devaient de montrer l'exemple. Une pression à laquelle il n'était pourtant pas étranger, puisque sa famille avait une réputation au sein de leur communauté, ses parents ayant toujours eu des attentes et ambitions pour chacun d'entre eux, lui en particulier ayant été maudit. Pas par un sort, mais biologiquement. Sa stérilité avait été un coup dur pour sa mère, et Lotfi avait rapidement décidé de compenser ce handicap comme il pouvait, y compris en acceptant le mariage arrangé avec Leïla. Il n'avait jamais eu l'impression pour autant d'être contraint d'agir contre ses principes ou ses valeurs, ce qui n'était plus vraiment le cas en Angleterre.

« There you are Lotfi. » La voix de son grand-père le sortit de ses pensées, alors qu'il se contorsionner pour se tourner un instant vers son ainé qui lui faisait signe de ne pas bouger alors qu'il venait à son tour s'appuyer sont la barrière. L'animal que Lotfi caressait distraitement, vint à la rencontre du nouveau venu, avant de repartir vaquer à ses occupations, laissant les deux hommes seuls. « I knew you would eventually come to find me. Want to roast me up before diner? » « I thought if I allowed you to feed yourself, you may try to make a run for it. » Lotfi hochait la tête, un sourire amusé s'ésquissant sur ses lèvres. « I can let you eat first. » « No, I'm sure that even if I try to run, you will catch up. Fire away. » Zurvan posait une main sur son poignet afin d'attirer l'attention de Lotfi vers lui, le sorcier baissant les yeux vers son grand-père. « Your brother and sisters are worried about you. And seems to me that you've been holding back in the letters you sent to them. Now, you can fool the British and maybe your kids and even maybe your wife with that smile of yours, but we've known you since you were a toddler, it's going to take more than that and a few reassuring words to get us off your back. » Lotfi riait doucement, relevant la tête son regard se perdant vers l'horizon, au-delà du près, au-delà du sol rocailleux, percevant dans le brouillard le mirage des flancs de montagnes. C'est vrai qu'avec un sourire, il parvenait à rassurer tout le monde, mais Malakeh, Atal, Freema ou Zurvan, le connaissaient mieux que personne et s'ils étaient à un âge où les uns ne se mêlaient plus de la vie personelle des autres, il était naturel de s'inquièter. « What I told them is true, we are fine. A little shaken by recent events, but we are safe and everyday I make sure we are a little safer. » Il y a un mouvement sur la barrière, son grand-père venant se hisser sur celle-ci afin de s'installer à ses côtés. « Yes, I know all that. But the fact that you feel the need to make them safer, can raise a few eyebrows. What about your spirit, hmm? That flame of yours. » Insistait-il en pointant le ventre de son petit-fils. Lotfi laissait échapper un soupire amusé, Zurvan ne tournerait pas autour du pot, venant mettre les clous là où il fallait « I'm afraid that I will end up letting everyone down, Leïla, the kids, dad, Mala, Atal, Freema, you, Allah. I felt a sting when they refused to allow the rest of the family to travel with me. That this feeling, it was a familiar one, but it hurt more than it should have. » « Well, you just lost your father, any little bumps on the road can feel like a mountain in times of grief. » Lotfi secouait la tête, il y avait déjà pensé. « I think that baba's death put it in my radar. » Il ne savait pas comment décrire le sentiment de honte qu'il avait ressentit, accompagné d'une frustration, d'une colère qu'il aurait enfouis depuis un moment. « I don't know how long I'm going to be able to keep it up. » « Keep what up ? » Demandait le sorcier à ses côtés, Lotfi hésitait, il ne savait même pas où il allait avec ses explications, l'impression de revenir trente ans en arrière, cherchant des réponses auprès de son père ou grand-père quand tout semblait s'effondrer autour de lui. « This charade and yet, I know that if I start asking questions, I will put my family in danger. » « Have you ever considered that maybe by not doing anything you are already letting them down. » « Baba joon... » Zurvan sautait de la barrière, atterrissant sur le sol avec une légèreté que seul les sorciers pouvait faire preuve, faisant signe a Lotfi de faire de même. « Let's go for a walk, you and I. » Lotfi s'exécutait, descendant de la barrière et rejoindre le vieil homme qui avait déjà pris la direction de falaise.