BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
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 (AINSLEY) REBORN

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MessageSujet: (AINSLEY) REBORN   (AINSLEY) REBORN EmptyLun 27 Avr - 9:06
ainsley graymalkin
There is a realm of existence so far beyond your own you cannot even imagine it

 
sovereign/elo
âge » 31 ans. fréquence de connexion » tous les jours. comment t'as connu le forum ? » c'est toujours la faute de leo/fergus (même si elle vous raconte le contraire). avatar » elle fanning. mon personnage est » [] inventé [] un PV [] un scénario [x] un pré-lien [] tiré des livres.

SCUM OF THE EARTH
nom prénom(s) » Polina Nyberg, son nom d'humaine. Celui donné par les géniteurs originels, celui qu'elle déteste, qui lui fait piquer des rages terribles, des colères brûlantes. Après la transformation, est née Ainsley Graymalkin au sein de sa véritable famille, au milieu des siens pour les décennies à venir. surnom(s) » Les petites et gamines qui dégueulent des ignorants ont le don de la faire sortir de ses gonds, de foutre le feu aux poudres hautement inflammables de sa fierté. L'ego déteste qu'on la sous-estime, l'ego déteste l'image d'une personne faible qui se reflète dans leurs yeux. Il n'y a que l'ordre de sa Sire ou le tendre Ghaoil de Fergus pour la ramener à plus de modération, plus de sang froid. date de naissance » L'état civil suédois et l'immigration britannique tracent sa naissance au 19 avril 1882, dans la maternité de l'hôpital sorcier privé de Stockholm. Mais Ainsley considère qu'elle était morte à cette époque, que sa vie a débuté à l'automne 1898, date de sa transformation. Unique date qui vaille qu'elle s'en souvienne. origines & nationalité » Les accents suédois reviennent parfois avec l'hiver des colères, les flambées de rage pour rappeler qu'elle n'est pas totalement du coin. Mais le reste du temps, dans les inflexions de la voix et les tournures de phrases, on trouve plus couramment un melting pot des accents des Graymalkin. pureté du sang » Les Nyberg étaient sang mêlé, famille dont la respectabilité n'était pas liée à la pureté de leur sang et de leur magie. Ainsley ne se considère pas autrement que vampire, du sang de Sienna, sa Sire. Et même si le gouvernement de Voldemort les marque d'hybrides de cet inélégant tatouage sur la joue ; c'est toujours mieux que d'être totalement parias, c'est toujours mieux que de passer de chasseur à proie. Les regards de travers sont peu à supporter tant que son clan est en sécurité. métier/études » Hound, ni par passion, ni par conviction. Parce qu'aujourd'hui, c'est sa façon de préserver la sécurité de sa famille. Mais aussi la seule façon de chasser de sang dans les règles de l'art sans finir traqué puis détruit. Tant qu'il y a la guerre, il y aura toujours des victimes dans lesquelles on voudra qu'ils plantent leurs crocs. (même si Ainsley déteste qu'on lui dise ceux qu'elle peut ou ne peut pas manger) orientation & état civil » Bien évidemment, elle sait les murmures que leur tendresse s'attire, les froncements de sourcil, les remarques désobligeantes et les commentaires dégoûtés. Elle connait la décadence dans ce corps d'enfant qui embrasse cet homme d'âge mûr, qui meurt dans ses bras ; mais leurs vieilles âmes se meurent l'une sans l'autre, leurs coeurs s'assèchent l'un sans l'autre. Elle l'aime, c'est un motif bien suffisant pour être mariée à Fergus Graymalkin - et ironiquement, bien plus pur aussi que les raisons qui nouent les mariages sang pur. camp » Les Graymalkin collaborent avec le gouvernement du Lord, alors elle collabore. Ainsley fait confiance à sa Sire, au choix qu'elle a fait pour eux, pour la survie de leur famille. baguette » Issue droit des ateliers d'artisans baguettistes de la Scandinavie sorcière, sa première baguette a été détruite à sa condamnation à Azkaban. Sa nouvelle alliée a été obtenue en République d'Irlande et c'est dans du bois de dragonnier de Socotra que repose l'écaille d'un serpent des mers. patronus » Aucun patronus n'est produit sous la formule. Car qu'importe l'amour infini entre Fergus et elle, qu'importe le bonheur tendre qu'elle trouve auprès du clan. Songer à sa vie la ramène sans cesse aux Nyberg et ces années qu'elle voudrait enterrer. Songer à ce qu'elle a de mieux la ramène toujours à ce qu'elle n'aura jamais. épouvantard » Ils lui hurlent tous qu'elle n'est pas l'une des leurs, qu'ils ne veulent pas d'elle. Ainsley a peur de perdre sa famille, elle craint qu'un jour, on lui dise qu'elle n'a pas de place au sein du clan. Elle craint d'être rejetée. particularité(s) » Dans l'enfance, on lui a toujours, sans cesse, reproché ce cheveu sur la langue, ce petit sifflement qui n'avait rien de très féminin, qui n'allait pas au teint d'une jeune fille de bonne famille. Et quelle horreur pour ses parents de découvrir que ce n'était pas qu'un problème d'élocution. Qu'elle était en réalité fourchelangue, plus pipelette avec les serpents qu'avec les humains. Déjà perturbés par cette nouvelle, elle aime se rappeler, avec une certaine satisfaction, l'expression de ses géniteurs quand ils l'ont découverte, plusieurs années après, vampire et infante de Sienna Graymalkin.

pensieve

HUMAN LIFE Polina a appris tout ce qui était important, essentiel pour une demoiselle de bonne famille sorcière. Ses parents jugeaient important de conserver les apparences, de respecter les convenances. Une fois débarrassée de son fourchelangue et donc prête à marier, il n'était pas question qu'elle se montre moins accomplie que les autres jeunes sorcières de bonne famille. Les demandes d'explication auraient été gênantes. Alors les précepteurs et professeurs à domicile ont été engagés, chargés de lui enseigner les essentiels de son époque. La magie bien sûr, mais aussi la couture magique, la conversation, la danse (classique), un peu de musique, un peu de chant. Et tout le nécessaire pour bien tenir une maison et faire une bonne épouse.
NORDIC BELIEFS » Les Nyberg étaient des croyants de Mimir, dieu ase de la sagesse. Polina, comme ses parents, l'était aussi. Consciencieusement, elle payait ses hommages au dieu, promettait d'être sage et avisée, de suivre ses précieux enseignements. Demandait en retour, modestement, piteusement de l'aide pour ne pas être une mauvaise sorcière et contenter ses parents. Si elle a cessé de prier après sa transformation, il a fallu plusieurs années pour la décrasser complètement de ses croyances religieuses et de certains réflexes, de certaines promesses. On n'enterre pas une vie d'habitudes aussi facilement qu'on le promet.
LESSONS WRITTEN ON SKIN » Elles se remarquent peu, les imperfections sur le grain pâle de la peau. Et pourtant, elles sont là, un peu partout. Une au creux du coude quand il a fallu prélever du sang, injecter des potions et autres substances dont elle n'a jamais connu le nom. Une près du coeur quand on a voulu observer son centre magique. Une sous la langue, une sur le crâne cachée par la blondeur de ses cheveux, une autre derrière l'oreille. Bien sûr, il y en a eu d'autres et la plupart, soignées magiquement, n'ont laissé derrière elles que la douleur et la peur, qu'un souvenir qui perd en substance avec les ans. Quelques-unes, plus tenaces, sont restées, racontent qu'elle a été un cobaye. Et lorsque les souvenirs s'écartent un peu, s'oublient un instant, elles restent et lui rappellent à travers les années qu'elle ne veut plus jamais se retrouver à nouveau dans cette situation.
WORDS AND SILENCE » On remarque souvent l'expressivité de ses yeux clairs, les messages qu'elle fait passer d'un battement de cils ou d'un geste de la main. C'est une capacité remarquable de savoir exprimer ce qu'on veut sans avoir forcément besoin de parler. Sans avoir besoin de dire. On ignore qu'en réalité, c'est parce qu'Ainsley est passée par des périodes de mutisme complet. Que c'est parce que la vie lui a trop souvent poussée à se taire. Dans son enfance, quand on la brimait pour son zozotement, puis pour sa nature. Dans son adolescence, quand il valait mieux se taire que de souffrir une autre tentative de l'amputer de la "mauvaise" partie de sa magie. A Azkaban quand trop de vieux démons refaisaient surface, quand trop de voix hurlaient dans sa tête. Aujourd'hui encore, il arrive qu'elle se taise pendant plusieurs jours. Ainsley n'est ni amorphe, ni prostrée et pour le quidam, tout semble aller bien mais elle ne parle pas, aka elle fait un caprice. Alors qu'en réalité, elle ne peut pas, n'y arrive plus. Elle est inpacable de parler, incapable de verbaliser les choses - il y a simplement trop de choses à dire, à pleurer. Elle se sent submergée par tout ça. Et ses yeux deviennent alors sa seule façon de communiquer avec les gens.
NO RAPUNZEL » Malgré les gestes soumis, la voix pas plus haute qu'un murmure, il y avait de la colère et de la révolte dans son regard clair. Du reproche envers ses géniteurs face à l'injustice subie. Il y avait une promesse - et c'est peut-être ça (plus que la peur du fourchelangue) qui a poussé ses parents à la ramener sur le droit chemin, sans se douter qu'ils creusaient des gouffres entre eux et leur fille. Car Polina n'était pas une Raiponce : elle n'aurait pas attendu qu'un prince vienne la libérer de sa tour et de ses parents. Elle n'attendait que d'être assez forte pour s'enfuir et trouver la famille qu'elle mérite.

PARSELTONGUE Il y a des sifflements qui se perdent, des mots pas vraiment humains qui s'égarent sur sa langue. Nature innée découverte sur le tard dans le hasard d'une couleuvre égarée en milieu urbain alors que repart l'hiver en Scandinavie. Drame pour les parents Nyberg d'avoir donné naissance à une fouchelangue, une sorcière sur laquelle le regard de Nídhögg s'est posé (soit disant) - aka de la graine de mage noir. Polina est réduite au silence par la bien-pensance de ses parents et les expériences d'un anglais qu'ils appellent à l'aide. Il faut des années après sa transformation et le hasard qui remet sur son chemin une vipère curieuse pour que la langue se dénoue de nouveau, s'exprime pleinement. Depuis, la vie d'Ainsley se pave de ces amitiés improbables, impérissables avec des serpents et vipères qui, parfois, finissent par rejoindre son sillage.
CIRCE (european viper, female) » Cheffe auto-désignée et élue à sa majorité, la vipère péliade, alors jeune, s'était installée pour l'hiver dans les draps mités du château Graymalkin et fut découverte par Fergus et Ainsley quand le clan a repris ses quartiers sur le territoire écossais, après la fuite d'Azkaban. Bon seigneur, elle a accepté de céder la propriété du lit et de laisser traîner langue et oreilles pour Ainsley contre le gîte. Le couvert, elle en fait son affaire car elle aime dégourdir ses écailles d'un noir profond en allant chasser dans les terres alentours.
DE VINCI (bush viper, female) » De Vinci n'aimait pas tellement le minable zoo privé où elle était enfermée, exposée aux regards de ces idiots d'humains. Alors quand Ainsley lui a proposé de la sortir, elle n'a pas réfléchi deux fois. Depuis, on la trouve sans cesse perchée sur l'humaine (son arbre upgradé, qui bouge et fait même la conversation), la protégeant farouchement depuis l'ombre des cheveux blonds où elle dissimule les couleurs de ses écailles (le monde ne la mérite pas anyway).
SHAKESPEARE (mexican black kingsnake, male) » Libéré du même zoo privé que De Vinci, Shakespeare est le plus placide de tous. Il laisse volontiers Circé jouer la cheffe et De Vinci jouer les gardes du corps car ceux qui disent qu'il devrait man up n'ont visiblement jamais eu affaire à une femelle serpent. Il n'est qu'une raison sur cette damnée terre pour laquelle qu'il s'interpose entre un humain et les crocs venimeux d'une des vipères : la mise en danger d'Ainsley à cause de leur sale caractère.
LULLI (western hognose snake, female) » Avec ses écailles corail, Lulli fait la fière, la couleuvre au fort caractère mais tout le monde dans la petite bande sait que sa spécialité, c'est d'imiter le bruit des écailleux à sonnettes. Elle siffle plus qu'elle ne mord - mais souvent, ça suffit à éloigner les imprudents. Et sinon, il reste son autre spécialité : faire la morte, ventre à l'air, langue tirée et musc jusque sur le malheureux qui ose la tripoter (la totale quoi). Et tant pis si, après, Ainsley l'oblige à prendre un bain avant de l'autoriser à rentrer dans la chambre.
RACINE (western hognose snake, male) » Petit dernier recueilli, gentiment bully par le reste des serpents que le surnomment Noodle. Dans son habit d'écailles blanches, Racine est le dernier recueilli, ancien animal de compagnie d'un né-moldu passionné d'herpétologie mais un peu flemmard dans les soins qu'il lui prodigait. Il est petit, conséquence de sa cage trop petite. Les autres lui piquent sans cesse sa bouffe pour lui apprendre la vie (surtout Shakespeare le glouton), mais dès qu'il s'agit vraiment de vie ou de mort, la donne change et de bully, les autres deviennent ses féroces protecteurs.

VAMPYR LIFE Les sorciers appellent son état une malédiction, une aberration et ils ne savent pas de quoi ils parlent. Ils ne savent pas le bonheur d'avoir un Sire. Dans le regard d'Ainsley, il y a de la pitié pour ceux qui ne connaîtront jamais cette fidélité, pour ceux qui devront se contenter de liens de sang fragiles et traîtres. Parce qu'elle sait que les Graymalkin sont sa famille bien plus que ne l'ont jamais été les Nyberg, parce qu'elle aura toujours un endroit où revenir, où se recueillir. Sienna est sa mère et son père, elle a marqué le début de sa vie en la mordant, en la recueillant contre son sein. La renaissance a été douloureuse, difficile - du froid perçant à la faim mordante. Mais elle se souvient des caresses tendres d'une mère sur son front, des encouragements à boire l'ichor nourricier. Ainsley se souvient avoir ouvert les yeux et avoir trouvé Sienna à ses côtés pour l'accompagner vers cette vraie vie. Ils la disent maudite, monstrueuse - elle pense qu'au contraire, elle est bénie de décennies à vivre avec une famille loyale, qui n'a aucune égale dans la mortalité humaine.
EXCESS » La vie de la vampire s'est émaillée de tous les excès, de toutes les envies qui passaient par là, même si elles devaient disparaître le lendemain. Les restrictions et les règles des Nyberg levées, la liberté a été séduisante et grisante : Ainsley s'en est enivrée, gavée sans jamais se lasser. Il y a eu les chasses en famille, bien sûr, et le sang magique à s'en péter le bide. Il y a eu toutes ces activités masculines, comme le duel magique ou le poker sorcier, qui auraient atterré ses géniteurs. Flirts indécents avec hommes comme femmes, kinks assumés et racontés avec une aisance crasse. Et, surtout, cette insupportable manie qu'elle avait de jouer au lit avec sa nourriture, avant de passer à table.
FAMILY » Sienna est sa mère et son père, Fergus est son époux. Mais les autres Graymalkin n'en sont pas moins importants, essentiels à leur façon. Ils sont ses frères et ses soeurs, adorés et agaçants à la fois comme seules savent l'être les grandes & heureuses familles. Chacun a sa place dans la vie d'Ainsley et chacun lui est précieux. Sans doute est-ce pour cette raison que la fuite de Perseus est si difficile à avaler. Parce qu'il a brisé le cœur de leur sire, Sienna, et de sa grande sœur, Violet. Parce qu'il met Fergus dans l'embarras. Parce qu'elle n'accepte pas qu'il les rejette.
SMOL BABY » Même à un siècle révolu, la réalité est là et la vampire a cessé depuis plusieurs décennies de dire qu'elle est en pleine croissance. L'évidence est criante : Ainsley est frêle, son corps n'est pas celui d'une adulte. Ses appétits non plus. L'estomac, plus petit, se remplit plus vite. Et, à son grand malheur, elle ne finit pas toujours les humains adultes qu'elle chasse. Au sein des Graymalkin, c'est presque devenu une taquinerie. On finit par lui réserver les adolescents et les enfants en riant. Sinon ses restes iront à Fergus.
REGRETS » Le bonheur est abîmé, rayé par le regret de ne jamais pouvoir grandir, de ne jamais pouvoir mûrir. Plusieurs années, le rêve a été entretenu qu'elle grandirait, fleurirait. Les enfants vampires sont rares, alors qui savait ? Peut-être que la croissance était simplement ralentie par l'incroyable magie qui coule dans leurs veines. Pourtant, le rêve a fini par s'épuiser sous les années qui défilaient, face à ce corps qui ne sera jamais satisfaisant, jamais attirant. Et le bonheur est gâché par l'amertume d'avoir perdu le droit de s'épanouir en courbes tendres et en voluptueux arrondis, d'espérer en vain avoir le corps d'une femme un jour. Son bonheur est abîmé par sa superficialité - et ça la fait rire, amèrement, contre elle-même. Elle ne devrait pas être si avide mais c'est plus fort qu'elle.

misc. Adore l'origami sorcier, souvent ses messages sont livrés par des animaux de papier enchanté » Siffle tout bas la nuit en dormant, extrêmement agaçant pour le serpent qui aurait voulu dormir avec elle (ce qui explique que tout le monde est bien disposé à établir ses quartiers ailleurs que dans le lit) » Plusieurs dialectes traînent sur la langue. Le suédois est courant, comme l'anglais. Le français mériterait un sérieux dépoussiérage. Un peu de gaélique s'attarde, enseigné par Sienna er Fergus. Quelques vagues notions de latin et de grec distillées par Walter au fil des questions d'Ainsley, toujours curieuse d'apprendre l'étymologie des sorts et des mots magiques » A des insomnies quand son ancienne vie humaine revient à la charge, quand elle craint d'être à nouveau enfermée, emprisonnée. Elle en parle peu, même au sein du clan, parce que quand on ne parle pas des choses, on peut plus facilement enterrer le sujet.

timeline

the painted veil (childhood)
1882 » Naissance au printemps de Polina Nyberg, fille cadette d'Ansgar et Maja Nyberg. Les Nyberg sont une vieille famille suédoise, de sang mêlé, mais confortablement placés dans la société, produisant de futurs hauts fonctionnaires pour le gouvernement sorcier. Comme de très nombreuses familles scandinaves au XIXe siècle, la lignée rend ses hommages aux dieux, réputés protecteurs des terres glacées et de sa magie. Diplomate de la coopération internationale et croyant traditionnaliste, Ansgar ne déroge pas aux voies familiales et sa femme, Maja, se fond parfaitement dans le moule.
1884 » Première manifestation magique lors de l'anniversaire de son frère Linus. Bébé Polina s'agace du manque d'attention et le lourd gâteau lévite sur un mètre avant de s'écraser au sol sous les regards surpris des adultes.
1885 » Leçons de diction ajoutées au programme d'apprentissage pour sorciers juvéniles mis en place par Ansgar, lorsque Maja admet, avec agacement, que leur fille ne perd pas ce désagréable et inélégant zozotement qui ajoute des ssss un peu partout. Articule, par Bragi ! s'agacent souvent les adultes. Comme si elle le faisait exprès.
1889 » Découverte forfuite du don de fourchelangue lorsque Polina rencontre Natrix, couleuvre à collier, qui cherchait à manger et un endroit où prendre le soleil après la brumation. La petite fille et la couleuvre deviennent amies, Natrix profite avec plaisir de la chaleur d'une maison sorcière chauffée, ne s'absentant que pour la chasse. Linus, lui, est en plein deuil de la disparition de son crapeau et, pendant des mois, le chat de la famille se fait accuser de manger les poissons tropicaux de Maja.
Fin 1889 » Mort de Natrix. Les jours heureux ne durent pas éternellement : la couleuvre est découverte par la maîtresse de maison alors qu'elle se fait un gueuleton gratuitement dans l'aquarium. Effrayée, la couleuvre cherche à s'enfuir, effraie Maja plus encore. Polina tente d'intervenir, de sauver son amie ou, au moins, de lui permettre la fuite. Mais Maja n'était pas championne de duels sorciers pour rien, durant sa jeunesse. La couleuvre meurt. Les Nyberg découvrent avec horreur que leur fille est fourchelangue. De ce jour, les sorties de Polina se font rares, toujours sous l'étroite surveillance de sa mère, et le moindre sifflement est durement réprimandé. Pas question de laisser sa fille sombrer dans les travers des magies interdites, les Nyberg sont d'ailleurs bien décidés à la sauver d'elle-même, même si Nídhögg le destructeur a posé les yeux sur elle (kof kof).

memoirs from beyond the sea (teens)
1891 » Déménagement en Grande-Bretagne suite à la promotion d'Ansgar, au poste d'ambassadeur. Son frère, Linus, n'est pas ravi et ne veut pas quitter ses amis. Il obtient gain de cause, autorisé à poursuivre ses études à Vegvisir. Polina, elle, est forcée de suivre ses parents qui sont extrêmement soulagés d'éloigner leur mauvaise graine de fille du pays et de leurs connaissances. Sous prétexte de santé fragile, la jeune fille est tenue à l'intérieur de la maison sorcière qu'ils achètent à Londres. A l'âge de partir pour Vegvisir, l'école de magie nordique, ses parents déclinent poliment et ses leçons sont données par des précepteurs et des professeurs à domicile.
1893 » Rencontre avec un expérimage des flux magiques controversé et pas réellement en odeur de sainteté auprès du ministère anglais de la magie. Contacté par Ansgar pour lui présenter le cas de Polina, il accepte de s'occuper du fourchelangue de la jeune fille contre indemnisation (financière, bien sûr). Maja hésite mais trouvant Polina en train de siffler en lisant l'histoire des fondateurs de Poudlard, elle finit par accepter.
1894-98 » Expériences et opérations magiques sur Polina. Après de longs mois d'examens médicomagiques douteux, l'expérimage annonce aux parents Nyberg qu'il devrait être possible de sectionner et amputer la partie du flux magique qui rend Polina fourchelangue. Il entreprend avec la bénédiction des parents un protocole expérimental pour la débarrasser de son don gênant. Des hypnoses aux suggestions magiques, des potions non brevetées aux procédures  invasives, l'expérimage est inventif à chaque fois qu'une tentative se solde par un échec et qu'il doit repenser toute la chose. Séquelles physiques ou psychologiques, Polina finit presque muette, quasi-incapable de parler, même en langage humain. On dira que le résultat est (presque) atteint.

young years of a vampyr
1898 » Transformation en vampire par Sienna Graymalkin. La rencontre a lieu pendant une soirée organisée par l'ambassade sorcière, Maja insiste pour qu'ils commencent à montrer Polina (c'est qu'elle approche dangereusement l'âge où elle doit être fiancée) puisque leur fille tait son sifflement (elle ne parle presque plus, c'est du pareil au même). A l'occasion de la soirée, Polina rencontre Sienna, venue squatter avec une partie de ses infants. Fascinée par la famille et l'amour maternel offerts par la femme, elle la suit. Ne détourne pas le regard un instant. Quelques jours plus tard, on annonce que Polina Nyberg est morte alors que le cadavre d'une jeune sorcière blonde, défiguré, est rejeté par la Tamise.
1904 » Amitié avec un jeune sorcier, Irwin Abernathy, de son âge (enfin presque). Ainsley se fait passer pour une humaine, ravie d'avoir son premier ami. Utilise le même prétexte que ses parents pour expliquer son absence à Poudlard. En plein été, l'imprudence l'amène même à s'exposer brièvement au soleil pour faire plaisir à son ami, quitte à s'en rendre stupidement malade. Violet met fin aux illusions d'Ainsley en la poussant à révéler sa vraie nature. Le sorcier prend peur, la traite de monstre. Ainsley pleure dans les bras de sa sœur, puis retient la leçon qu'elle aurait dû apprendre avec ses géniteurs : on ne peut pas faire confiance aux sorciers.
1905-07 » Cohabition avec le clan Holt. Sienna s'entiche d'un compagnon vampire, Ainsley n'aime pas ça. Pas parce que l'autre est prétentieux hautain (ça, elle ne le remarque pas vraiment). Mais parce qu'elle voit l'autre comme beau-père qui détourne l'attention et le temps que sa mère devrait consacrer à elle. (Quelle enfant gâtée celle-là) En plus, personne n'est vraiment drôle chez les Holt à son goût. Heureusement qu'Harriet est là pour papoter jeux avec elle. Durant ces années, elle se trouve aussi un nouveau loisir : tourmenter sa mère en apparaissant dans le jardin à la nuit tombée telle une silhouette fantomatique (elle apprendra autour de 1908 que ses géniteurs sont retournés en Scandinavie après le diagnostic psychomagique de sa mère).
1913 » Rencontre avec Ys, une vipère péliade qui cherchait un mâle pour copuler. D'abord silencieuse, encore marquée par les tentatives de ses parents de faire taire son fourchelangue, Ainsley finit par échanger quelques mots avec la femelle, incorrigible curieuse et incroyable commère. Petit à petit, la langue se dénoue, les sifflements reviennent. Ainsley a l'impression de savoir s'exprimer pleinement à nouveau.
1920 » Départ pour la France. Les premiers mois dans l'Hexagone sont difficiles. Violet lui manque et Fergus (qui s'est entiché d'une humaine) ne vient plus aussi souvent que d'habitude chasser avec elle. En plus, les sorciers français ont le mauvais goût de sans cesse lui interdire de rejoindre Sienna et Harriet dans certains endroits exotiques où elles vont s'amuser. La jeune vampire ne supporte pas de dîner seule si souvent, d'être délaissée. Elle a l'impression d'être abandonnée : elle siffle toute la journée avec ses amies vipères (qui prennent forcément son parti et sont donc d'humeur exécrable aussi) (d'autant que Fergus n'étant pas là pour finir ses humains, Ainsley est particulièrement pénible à leur demander sans cesse de gâcher leur précieux venin). Il faut l'intervention de Walter auprès de Fergus et la correspondance régulière avec Violet pour apaiser les caprices angoissés de mademoiselle.
1928-45 » Alliance avec Grindelwald & Global Wizarding War. Le clan choisit de rallier le sorcier, et Ainsley trouve que l'ironie est délicieuse quand Irwin est retrouvé dans le même camp qu'elle. La vengeance est un plat qui se mange froid, alors elle l'envoie droit dans une embuscade et, en passant, se paie le plaisir de le pousser gentiment sur le chemin d'un sort ennemi. A son retour, elle prétend qu'elle n'a rien pu faire (pauvre petite fille qu'elle est). Il l'avait traitée de monstre, elle lui a montré ce qu'était un monstre.
1945 » Défaite de Grindelwald, vaincu par Albus Dumbledore. Ainsley n'est pas vraiment contrariée, humans wither and die. Comme le reste du clan, bien sûr, elle fait profil bas (c'étaient pas nous, on avait licorne). Elle accueille avec plaisir la perspective d'aller vadrouiller en Europe, elle essaie de convaincre Violet de les accompagner cette fois mais en vain.

Corpse bride
1945 » Retour en Scandinavie. Elle n'est pas enchantée au départ et le fait savoir au reste des Graymalkin. Mais les terres glacées du nord sont assez vastes pour la cohabitation (surtout après qu'elle se soit débarassée de ses parents revenus au pays pour les vieux jours) et étrangement, elle qui détestait ce pays s'étonne à l'aimer et à apprécier les moments qu'elle y passe avec sa véritable famille. Elle aime les longues chasses alors que souffle un vent plus glacé que leur peau. Elle aime les heures à observer les aurores boréales en compagnie de Fergus, le sang chaud partagé lors de leurs chasses.
1955 » Fergus devient son compagnon, et pas l'inverse parce que, comme elle aimait le rappeler cette année-là, elle est celle qui a initié la chose. Pour autant, elle est à Fergus autant qu'il est à elle pour les décennies à venir et jusqu'à leur fin. La vérité est évidente pour tout le clan, même avant le mariage fêté en juin de la même année. Les prochaines années sont précieuses dans le coeur d'Ainsley : elles marquent la gloire de sa vie, la perfection et la félicité. Elle aurait voulu que jamais ça ne s'arrête.
1967 » Retour en Ecosse, et ça n'a le goût de la maison que pendant un (trop court) temps. Les longues heures nocturnes manquent à Ainsley et il faut réapprendre la politesse aux clans vampiriques qui ont trop pris leurs aises pendant leur absence.

Gold and blood
1970-81 » Première guerre sorcière à laquelle les Graymalkin participent aux côtés de Voldemort. La guerre bat son plein, c'est buffet à volonté. Entre les festins d'ichor chargé en magie, c'est dans les bras de Fergus qu'on la retrouve nichée, lovée, en demande d'amour. Les années passent et jamais elle ne se lasse de son compagnon.
Octobre 1981 » Défaite de Voldemort, détruit par un bébé (franchement ça craint pour eux, mais respect au marmot). Ainsley en conclut qu'on finit toujours par perdre son poulain quand on parie sur un humain, l'idée la frôle qu'il vaudrait peut-être mieux parier sur un vampire. Mais peu importe, elle se dit que c'est une excellente occasion de retourner en Scandinavie. Ses rêves sont avortés dès le lendemain quand on les jette dans les cellules du Ministère en attendant leur jugement. La sentence ne tarde pas à tomber. Azkaban à vie. La perspective des détraqueurs la terrifie ; mais l'idée d'être séparée de Fergus jusqu'à leur mort la tue.
1981-95 » Séjour chez les détraqueurs qui détraque un peu plus Ainsley. Le besoin de liberté la fait hurler et pleurer ; l'absence de Fergus la rend folle - folle d'inquiétude quand elle ne l'entend plus, folle de rage quand elle l'imagine sombrer dans le coma, folle de désespoir quand elle imagine ne plus jamais ni le revoir, ni l'entendre. Les cauchemars du passé sont terribles, omniprésents. Ils se mélangent au présent, la font divaguer jusqu'à la pousser, inconsciemment, à réouvrir les vieilles plaies à force de les gratter de ses ongles crasseux et cassés.
1996 » Évasion massive d'Azkaban qui marque le début de l'année pour les Graymalkin. Ainsley est proprement insupportable : elle fait tout ce qui lui passe par la tête juste parce qu'elle le peut et le veut, elle ne veut plus lacher Fergus des yeux une seconde. Elle a peur se réveiller, de voir que tout n'est qu'un délire de son esprit. Ses insomnies reviennent en force et pendant plusieurs mois, ses craintes bloquent les mots dans sa gorge, l'empêchent de parler autrement qu'en sifflant.
Août 1997 » Prise de pouvoir de Voldemort, c'est le chaos, tout le monde veut se battre contre tout le monde et personne n'est du même avis. Au milieu des batailles rangées des sorciers, c'est buffet à volonté pour le clan Graymalkin et Ainsley est plus que ravie de voir son mari se remplir le ventre de bon sang bien goûtu et chaud.
1997-1999 » Premières années du gouvernement Voldemort, très occupé à faire la peau aux rebelles. Et ce n'est pas si mal. Au clan, ça leur permet d'avoir une liste régulièrement nourrie de gens à chasser pour le Lord, et les lois ne sont pas encore complètement restrictives (because mangemorts et ordre sont occupés à se foutre sur la tronche joyeusement)
2000 » Entrée dans la WDVB et bridage de sa toute nouvelle baguette. Autant dire qu'Ainsley n'aime pas du tout cette satanée glyphe qui restreint sa liberté au bon vouloir d'un sorcier. Mais c'est ça ou Azkaban - c'est ça ou abandonner le clan et c'est hors de question. Elle tient en bride ses envies de liberté, la famille passe avant tout. Et elle se dit que, de toute façon, les chefs humains, ça finit toujours par crever un jour ou l'autre. C'est seulement un (très) mauvais orage à passer et d'ici là, ils peuvent se mettre les rebelles sous la dent. Et mieux que ce qu'offrent la résistance ou Azkaban.
2001 » Algorithme von Baume, mais Ainsley n'en a rien à faire. Ca dit juste ce qu'elle savait déjà. Les Nyberg, de toute façon, ne mettraient pas les pieds en Grande Bretagne sous ce gouvernement, eux qui sont à fond anti magie noire & co.
Juillet 2006 » Marquage des hybrides, déjà un scandale en soi. Mais l'humeur d'Ainsley est doublement contrariée par la trahison de Perseus qui refuse la marque et s'enfuit, quitte à mettre tout le monde dans la merde de dragon (tout ça pour une histoire de cul avec un vampire misogyne, quel manque de goût). L'état de Sienna et Violet lui est intolérable et l'embarras dans lequel il met Fergus (propulsé héritier) est inacceptable.
Janvier 2007 » Couvre-feu imposé aux hybrides. Ainsley comprend les hybrides qui ont fait leurs crocs sur les membres de l'ASAP, elle-même imagine déjà avec délice le goût du sang cru ASAP 2007 - délicieux avec son petit goût de vengeance aveugle et violente. Les guerres et les gouvernements ne durent jamais éternellement, elle prépare sa petite liste de revanches à prendre.



Dernière édition par Ainsley Graymalkin le Mer 6 Mai - 10:44, édité 33 fois
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MessageSujet: Re: (AINSLEY) REBORN   (AINSLEY) REBORN EmptyLun 27 Avr - 9:06
Biographie
Rudimentary creatures of blood and flesh, you touch my mind
fumbling in ignorance, incapable of understanding.
❝ death ❞
(NOUN) /deTH/ the permanent ending of vital processes of an organism

(1893) Les genoux heurtent le carrelage dans un cri, les paumes rattrapent maladroitement la chute. Mais tout ça ne fait pas vraiment mal. Tout ça est vite oublié, remplacé par le clic de la clé dans la serrure. Et le souffle s'affole, oiseau piégé dans une cage d'os trop exiguë, trop étroite. Elle va étouffer ici. Ça la dévore déjà comme la mer bouffe la plage, petit à petit, goulûment. « Mamma ? » Le noir l'a engloutie, dévorée dans la chambre bleue. Sur la peinture lisse et nette, les ongles grattent, s'abîment à mesure que le coeur se délite et que les pleurs l'étouffent de panique. « ... je ssserai sssage, je n'ai pas fait esssprès, je promets » Elle le jure sur Bragi et Mimir, elle n'a pas voulu siffler, elle n'a pas fait exprès. Elle ne voulait pas. « ... Mamma ? ... j'ai peur, Mamma ... » supplie-t-elle, en cherchant la porte dans le noir, en grattant les murs, et il n'y a que le silence pour lui répondre. Il n'y a que l'absence. L'absence de lumière, l'absence de réponse. L'absence de maman. « Mamma ! » Appelle-t-elle à l'aide. « MAMMA ! » Plus fort. A s'en arracher la gorge s'il le faut. « MAMMA ! » Noyée de peur et de monstres dans le noir, Polina s'accroche à une image, un visage. Elle est certaine d'avoir vu le visage apeuré, dévoré de terreur de sa mère alors que la porte se refermait sur elle.

Au milieu des cris, elle n'entend pas, un étage plus bas, sa mère à la cheminée : « Bonjour, Enchanteur. J'ai bien réfléchi à votre proposition. ... Oui, il faut l'aider. Notre fille n'y arrivera pas toute seule. ... Oui, bien sûr. Elle est à la maison. Venez dès que vous le pouvez, bien sûr. »

(...)

(1897) « ... instructions pour un prompt rétablissement. Nous verrons ensuite, avec la rééducation, si le fourchelangue a bien disparu. » Lorsque Polina s'éveille, la douleur est partout. Elle mord dans chacun de ses nerfs et court sur sa peau, sur son visage. Un incompréhensible gémissement s'échappe, appel à l'aide pitoyable d'une enfant vers les deux adultes qui discutent. Et la douleur explose dans sa bouche, laisse des sillons salés, douloureux sur les joues. Tremblants, ses doigts cherchent sur la couverture une main maternelle. Mais Maja est trop loin, près de la porte, prête à partir et à la laisser seule avec la douleur et la peur pour seules compagnes. « Mais vous aviez dit que ça partirait sûrement cette fois. » Mamma, veut-elle réclamer, demander. Elle a juste besoin d'un câlin, de l'éteinte de sa mère. Mais rien ne veut sortir de la bouche scellée. « Oui, Mrs Nyberg. Les chances sont très élevées, mes confrères bulgares m'ont assuré qu'ils avaient obtenus d'excellents résultats et j'ai confiance dans mon pronostic. Mais nous ne sommes jamais sûrs à 100% avec ce type de procédures. Pour le moment, concentrons-nous sur la convalescence de Polina. » « Bien, enchanteur. Je vous raccompagne, merci pour votre travail. »

Elle veut juste sa mère.
S'il vous plaît. Elle fait de son mieux.
Elle sera sage, elle promet.


❝ conquest ❞
(NOUN) /ˈkänˌkwest/ the subjugation and assumption of control of a place or people

(1898) Le sang est chaud sur la langue, son goût n'a rien de ce qu'elle ait jamais goûté. Ne se compare à aucune nourriture qu'elle ait déjà goûté. C'est ferreux, alors qu'elle avale à grandes goulées, comme une affamée, comme une assoiffée. C'est si bon. Elle a l'impression que ça réchauffe tout son corps, tout son être. Elle a l'impression de sentir un picotement délicieux courir sur sa peau en frissons. « Doucement, ne t'étouffe pas, darling » Recommande une voix.

Les inflexions sont douces comme celles d'une mère.
Fermes comme celles d'une mère aussi.

Alors elle lève les yeux, et elle voit Sienna - pour la première fois, lui semble-t-il. Sienna est belle alors qu'elle lui caresse les cheveux. Infiniment belle, belle comme une mère seule sait l'être. Ca lui donne presque envie de pleurer, tant elle est belle, tant elle est accueillante et aimante dans le sourire offert. « Oui, mamma » La voix juvénile déraille, les mots râpent, sont douloureux dans la gorge blanche. Mais elle s'en fiche, nichée dans les bras tendres de Sienna.

Rien ne saurait l'atteindre dans les bras de sa mère.

(...)

(1899) « Ainsley ? » L'appel est inquiet, les pas se précipitent vers l'étage, avalent les marches de l'étroit escalier. « Tout va bien ? » Le regard d'Ellie est perplexe alors que la jeune vampire se tient près du lit. Elle se tord doucement les doigts, visiblement gênée : « O-oui, j'ai voulu essayer le nouveau nœud que m'a montré Mamma. » Ainsley sent ses joues chauffer brutalement. Pas à cause du sang qu'elle vient de boire, qui dégouline encore au coin de la bouche. Pas à cause de sa nudité qu'elle a déjà oubliée. Sa sœur arque un sourcil sans comprendre, détaille les griffures sur la peau diaphane. « Il t'a blessé ? Ellie s'inquiète que l'incident de la dernière fois se reproduise, c'est évident. Ainsley le sait, elle sait aussi qu'elle est plus jeune, moins expérimentée en magie - facilement overpowered par un sorcier adulte si elle ne fait pas attention. ... il s'est débattu, ajoute-t-elle avec un sourire désolé (mais pas trop désolé non plus), puis une grimace d'enfant turbulent : et il s'est brisé la nuque en tombant du lit. » Elle ne s'y attendait pas, le regard est boudeur quand il tombe sur le cadavre disloqué à ses pieds. Elle est toujours un peu perplexe devant sa propre force. Ou leur propre faiblesse.

Et Ellie éclate de rire devant l'air déconfit de la benjamine du clan.
Ainsley aussi.

(...)

(1906) « Tu devrais cesser de jouer avec ta nourriture, Ainsley » La gourmande Fergus, toujours très calme, toujours très digne. Et elle sourit, canaille. Ca fait des années qu'elle n'est plus impressionnée par son grand-frère. Elle sait que sous la froideur, se cache un amour égal pour leur clan. « Mais c'est amusant, j'aime ça. » Tant que ça ne les met pas en danger, la voie est libre, la curiosité et l'ingéniosité en roue libre. Ainsley a bien compris, elle a sagement appris les règles de Mamma. Elle sait que tant qu'elle les respectera, tout ira bien. « Et puis, je fais ça pour toi aussi, fait-elle remarquer à Fergus : Il veut que je rencontre ses parents, samedi soir. Ils ont un dîner de famille ou un truc comme ça, une main s'agite dans l'air frais de la nuit, décrit une chose vague, lointaine. Pas vraiment importante. Ainsley n'est pas familière avec le concept. Ses parents n'en faisaient jamais, ils ne voulaient jamais la montrer. Il m'a demandé de venir avec mon tuteur, et cette fois, la main désigne Fergus : je crois qu'il veut demander ma main » Un baiser est planté sur la joue du vampire. La jeune femme est fière d'avoir chassé pour eux. Fergus a toujours tellement faim, elle est certaine qu'il ne dira pas à non à un petit buffet en campagne galloise. « Allez, dis oui ! Et je promets de défaire moi-même les cordes cette fois ! »

(...)

(1920) « On par-sss ? » Demande Ys, curieuse, dardant la langue sur les tissus précieux qui s'empilent sur le lit. « Sssienna et les autres veulent visssiter la Fransssse » Ainsley s'en réjouit, elle a envie de découvrir ce que le monde peut leur offrir. Les frontières et les royaumes sont des choses d'humains, de sorciers. Leur monde à eux est sans limites, sans barrières. « Pourquoi ? » « Parsssse qu'on a envie » La vipère vient glisser les écailles dans la malle, les ondulations de son long corps creusant un nid dans les tissus, dérangeant délicatement les toiles. « Sssidonie prétend que les ssserpents fran-sss-ais sssont préten-sssieux et qu'ils mangent des grenouilles. » Ainsley rit, un doigt traîne sur la tête de la vipère avant de se faire écarter par l'écailleuse. « On leur demandera lorsssqu'on les rencontera. » « Je n'aime pas les grenouille-ssss. Je leur laissssse. »

(...)

(1946) Le jeu a duré longtemps dans le silence dérangé de la maison de campagne.
Jusqu'à les attirer dans le jardin balayé par un vent froid.

Assise dos à eux, dans la balançoire où elle jouait petite, elle les entend claquer des dents, pressés dans leurs châles et leurs capes d'hiver. Elle entend l'espoir dans la voix fatiguée de sa mère. « Polina ? » Appelle-t-elle et ça étonne Ainsley de découvrir que la colère est encore fraîche dans le coeur. « Polina, mon bébé, c'est toi ? » Que la douleur la prend encore aux tripes rien qu'à entendre ce nom. Lentement, elle se lève, se retourne. Ils ont vieilli, le temps les a froissés, ridés. Ils sont devenus si pitoyables les monstres de son enfance. Pourquoi est-ce qu'elle pleure, cette femme ? Ca ne l'agace plus encore. Pourquoi est-ce qu'elle ne pleurait pas, autrefois, quand Ainsley avait peur ? « Polina, mon bébé, je savais que tu étais encore vivante, je te l'avais dit, Ansgar, pas vrai ? » L'homme acquiesce, tellement désolé. Sous ses ongles, dans le creux de la paume, le sang perle. Pourquoi est-ce qu'il n'était pas désolé, autrefois, quand Ainsley avait mal ?

Pourquoi ? veut-elle demander, hurler et pleurer.

« Polina, ma chérie, on a gardé ta chambre, j'ai mis tes fleurs préférées tous les jours, et tes couvertures favorites. » Ainsley ferme les yeux. Elle a trop pleuré pour eux. Pour ça. « Je ne suis pas Polina » Annonce-t-elle, et il y a comme un monde qui s'effondre sous les pieds de la vieille femme. Maja vacille, à peine rattrapée par Ansgar. « Mais ma Polina, elle vous ressemble, elle est exactement comme ça, je m'en souviens. Ma petite fille. » « Je ne suis plus ta petite fille » Et elle se précipite, la nuque de l'homme est écrasée dans un craquement écoeurant. La femme a tout juste le temps de hurler. Son visage se tord, se fie d'horreur dans la mort.

C'est mieux comme ça, veut-elle se persuader.
C'est mieux s'ils voient toujours un monstre en elle.
C'est mieux si elle voit toujours des monstres en eux.

Elle veut continuer de les détester.
Elle ne veut pas se demander s'ils auraient pu être ses vrais parents.

(...)

(1955) Les doigts sont tendres, caressants sur la marque laissée, sur l'épaule mordue au moment de l'extase. « Ca veut dire que je dois arrêter de jouer avec la nourriture, non ? » Demande-t-elle doucement, en nichant le visage contre son cou. « Oui. Je ne partage pas. » Et le mouvement possessif de Fergus la fait sourire. Et elle rit quand il vient chercher la peau sensible du cou de ses dents. « D'accord, accepte-t-elle. Ainsley n'hésite pas. Pas pour ça. C'est juste que : je pourrais quand même t'attacher ? » Les doigts pianotent sur la peau où s'attarde encore la chaleur de leurs étreintes, l'odeur de leur union. « Tu sais, de temps en temps. » Parce qu'elle aime la sensation de puissance, l'illusion de maîtrise et de contrôle. Elle l'imagine déjà défait de tous les masques, de tous les filtres. Il doit être si beau, tellement plus beau. Elle l'imagine ne pensant qu'à elle, juste à elle jusqu'à l'obsession. Tellement que ça le bousillerait pour une caresse, un baiser d'elle. « Pour me faire plaisir. » Souffle-t-elle comme pour l'amadouer. Elle sent l'hésitation qui roule sur la langue, imprègne son silence. Le regard de Fergus croise un sourire angélique, chargé de promesses, bientôt effacé dans un baiser passionné, dans les corps qui se pressent, chassent la distance. « D'accord. Pour toi et seulement pour toi. » La réponse charrie la joie, le contentement dans les yeux clairs. Fait briller un éclat particulier dans les iris alors qu'elle vient lui chuchoter à l'oreille en riant.

(...)

(1967) C'est étrange, après tout ce temps, et Ainsley se surprend à ne pas en avoir envie. L'idée la caresse de proposer à Fergus de rester. Même s'il ne doit rester qu'eux. Même s'ils ne doivent être que deux. Ils sont heureux ici dans les nuits qui s'éternisent, se font royaumes pour leurs chasses. « Ta malle n'est pas finie ? demande Fergus en la rejoignant : Souhaites-tu de l'aide ? » Les boucles blondes s'agitent sous la tête secouée. Mais les mains lambinent, les pieds traînent. « Est-ce qu'on reviendra ? » La question est murmurée, tout bas, audible seulement de son compagnon - comme si elle craignait que les autres entendent. Le pouce caresse l'alliance à son doigt. Ainsley n'ose pas vraiment le regarder, elle craint d'avouer sa pensée. « Un jour, on reviendra ? » Même elle, ça la surprend de le demander. Elle croyait détester l'endroit, elle croyait tout haïr ici, dans ce pays où elle a été si malheureuse. Mais nous sommes heureux, maintenant, non ? « Nous reviendrons un jour. » « Est-ce qu'on sera heureux aussi là-bas ? » Il y a comme la crainte que le bonheur va leur échapper, que les malles ne seront jamais assez grandes pour tout ramener. Qu'ils vont devoir l'abandonner ici. Pour la première fois, il y a la peur de ce que porte le futur. « Je ferais tout pour, Gahoil. Elle vient se nicher contre lui, les bras noués autour de lui : Je te l'ai promis le jour de notre mariage non ? »

C'est vrai, il l'a promis.
Fergus ne rompt jamais une promesse.
Elle peut lui faire confiance.


❝ famine ❞
(NOUN) /ˈfamən/ extreme scarcity of food

(1981) Condamnée à vie.
Le regard le cherche. Le désespoir s'inscrit sur tout le visage, dégueule entre les lèvres craquées. Les mots du tribunal tourbillonnent dans sa tête et un vertige fait trembler les jambes plus sûrement que les chaînes qui l'entravent. A vie. Le décompte est rapide, vertigineux. « Älskling ! Elle appelle et la voix charrie tout le poids de la terreur dans son ventre. Et le sifflement revient, attire des regards dégoûtés de l'assemblée. Il y a comme une force vitale qui s'empare de son corps, la fait tirer contre les entraves qui s'enfoncent dans sa peau : ÄLSKLING ! » Ainsley n'entend pas les ordres du tribunal, n'entend pas les murmures de l'assemblée. Elle se dit vaguement que les menaces des aurors ne l'effraient pas - et elle se débat plus fort, chute au sol dans un sursaut de combattivité. Le nom bien aimé s'étrangle dans la gorge, sur la langue réduite au silence dans un sort. « Calme-toi, vampire ! » Ordonne une auror. Sa baguette est enfoncée dans sa nuque, menaçante. Elle promet l'ultime sentence et Ainsley ne peut s'empêcher de rire, de sangloter.

Qu'est-ce que la mort, finalement ?

Qu'est-ce que la mort face à la perspective d'être à jamais privée de sa famille ?
Qu'est-ce que la mort si elle est condamnée à plus jamais voir Fergus ?

Alors elle se débat plus fort. Elle cherche la mort. Elle cherche la fin.
Tout plutôt que d'être privée de Fergus et du reste de sa famille.

(...)

(1982) « On va tous les tuer, on va tous les tuer » Les derniers mots de Fergus avant qu'on les jette ici sont comme un mantra qu'elle se répète. Retiennent le peu de santé mentale qui s'attardent sur sa cervelle détraquée. Recroquevillée dans un coin de cellule, elle garde les yeux ouverts, ne veut pas les fermer. Refuse de laisser le noir la dévorer. Entre les barreaux de métal, elle voit les murs de la chambre bleue. Elle peut presque sentir l'odeur de la peinture fraîche se mélanger à celle de la crasse environnante. Elle peut presque sentir le carrelage blanc et froid de cette damnée chambre sous la poussière du sol de pierre.

Tout se mélange dans sa tête.
Le passé, le présent.

Un jour, un sorcier passe.
L'odeur de sang la rend folle. Elle se jette contre les barreaux, affamée, tellement affamée. Puis le froid se fait plus mordant sur sa chair et elle se retrouve projetée de nouveau dans la chambre bleue, là où elle a peur, là où elle pleure. Les ongles grattent la peau, cherchent à déloger la douleur, et la peur. Si elle gratte assez, elle finira bien par trouver ce qui lui fait si mal, elle pourra le vomir, le jeter. Elle se rappelle vaguement que c'était là, sous les cicatrices.

Quand elle n'aura plus mal, elle aura peut-être la force qui lui manque, cette force qui lui fait à nouveau défaut. Quand elle n'aura plus mal, elle pourra sauver Fergus, elle pourra aider sa famille.
Pour qu'ils aillent tous les tuer.

(...)

(Janvier 1996) Le sang coule, dégouline. Le corps s'effondre, perdant déjà sa chaleur, vidé de sa vie. Un soupir s'échappe. C'est si bon. Elle a l'impression de revivre alors que la magie vient lui donner de la force, effacer la douleur qui court dans le corps sous-nourri. Le regard clair glisse, embrasse l'horizon enfin libéré des murs de la prison et de la chambre bleue. Il embrasse les silhouettes des siens. La plus belle vue au monde.

(...)

(1996) Fergus s'éloigne, son silence plus éloquant que les mots « C'essssst chez moi isss-ci » Prévient la vipère, redressant la tête, se grandissant. Menace. « Sssss-c'était notre nid » Contredit Ainsley en montrant le portrait ramené de Scandinavie, ses couleurs affadies par le temps, et les origami dont la magie s'est tarie avec les ans. Lentement, les écailles bougent les unes contre les autres dans un râclement rassurant. « Pourquoi voussss êtes parti-ssss ? » « Les humains nous ont chasssés. » Et la tête de la vipère se baisse, se fait moins menaçante. « Je n'aime pas les ssss-humains, convient-elle dans un sifflement dédaigneux, mécontent : ils envahissssssent tout, détruisssssent tous » Et Ainsley ne peut qu'acquiescer. Elle n'aime pas les humains non plus. « Vous ressssssemblez à des sss-humains. Vousss êtes quoi ? » La main s'approche lentement, doigts dépliés et offerts à la vipère qui vient les sentir avec prudence. « Nous sssommes des vampires. On mange des sss-humains. Ssssi tu veux bien nous laisssser le lit, je demanderai à mon compagnon d'allumer un feu pour te réchauffer. » Le contact doux des écailles sur son bras est familier, pas vraiment oublié, même après toutes ces années. « Sss-d'accord. »


❝ war ❞
(NOUN) /wôr/ the state of armed conflict between different nations or states or different groups

(2000) Qu'importe qu'on les appelle hound, qu'importe même qu'on dise qu'ils sont des chiens de chasse, de vulgaires limiers. Ainsley se moque du nom qu'on leur donne. Ils peuvent bien les appeler comme ils le souhaitent, l'étiquette qui les rassure.

En revanche, elle montre les crocs quand un fonctionnaire la regarde de haut en récupérant son dossier. « Ainsley Graymalkin ? » L'humain ne veut visiblement pas croire que c'est elle Ainsley Graymalkin. Un regard très énervé  s'égare vers Fergus. Elle sait qu'elle a promis, mais peut-elle lui arracher la carotide pour le convaincre ? Pretty please, darling ? La réponse qu'il lui offre silencieusement (non) ne lui plaît pas du tout. « C'est moi. » Le grognement contrarié ne convainc pas plus le sorcier qui détourne le regard et demande à la cantonnade : « Ainsley Senior Graymalkin ? » Nom d'un. La colère la jette sur ses pieds et ses mains se tendent vers le cou de l'imbécile. Il faut la main de Fergus sur son épaule pour la retenir d'étrangler le malotru. Il faut le regard ferme de Sienna sur elle pour forcer un sourire (grinçant) sur ses lèvres et les mots (douceureux) sur sa langue : « C'est moi, Mister Hector Smith. »

Si la guerre ne tue pas cet homme, elle s'en chargera.
Ca lui apprendra le respect. Tss.

(...)

(2006) Il ne faut pas longtemps, vraiment pas, pour qu'elle fasse le tour de leur chambre, rassemble tout ce qui a trait à Perseus. Les cadeaux d'anniversaire, les livres empruntés, les photos. Le pas est décidé, impitoyable alors que les origami magiques se nettoient le papier. « Que fais-tu, Gahoil ? » La porte se referme sur Fergus, et Ainsley sourit, trop douce, trop guillerette : « Un peu de ménage, Älskling. » De la main, elle l'invite à se rapprocher et à l'aider en tenant le carton où s'entassent les objets rassemblés, les souvenirs récupérés. « Que veux-tu faire avec tout ça ? Ce ne serait pas à Violet de le faire ? » « Violet pourra casser tous les autres objets. Là, c'est ce que j'ai trouvé dans notre chambre. » La fenêtre est ouverte en grand, l'air nocturne s'engouffre dans la pièce, faisant siffler Da Vinci, logée dans les cheveux blonds. « Je me suis dit que ça te ferait du bien de tout jeter par la fenêtre. » Parce que si la douleur de Sienna et le désespoir de Violet sont réels, Ainsley n'oublie pas l'embarras que Fergus cache sous son silence : « Tu lui en veux, non ? » « Oui, admet son compagnon avant d'ajouter : mais casser des choses ne me fera aucun bien. » Ainsley grimace, fait la moue. « Ce n'est pas lui » « Je te le ramènerai, Älskling. Elle leur ramènera, mais je n'ai pas mieux que ça pour l'instant. » Et, jeté par la vampire, le verre d'un cadre photo se brise au pied de la tour dans un bruit cristallin. « Tu ne veux vraiment pas essayer ? » Un autre objet suit, lancé par l'homme. Le sourcil arqué trahit l'incompréhension, le manque de soulagement. « Tu préfères que je garde tout pour qu'on les lance sur la tête de Perseus quand on le reverra ? » Et le sourire s'étire enfin sur le visage bien aimé, l'amusement pétille enfin dans les yeux de Fergus. « C'est plutôt une bonne idée, Gahoil. » Le soulagement la lave toute entière alors qu'elle le serre contre lui, dépose un baiser sur sa joue. « Je vais te le ramener, alors, promet-elle à son oreille. Elle a déjà demandé à ses amis sifflants d'enquêter, de le trouver : pour que tu puisses lui arracher la tête et lancer des objets dessus. »

On ne trahit pas la famille impunément.
On ne blesse pas un Graymalkin impunément.

Alors trois ...
(Elle plaint presque le traître quand elle lui mettra les crocs dessus)


Dernière édition par Ainsley Graymalkin le Mar 5 Mai - 21:47, édité 25 fois
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MessageSujet: Re: (AINSLEY) REBORN   (AINSLEY) REBORN EmptyLun 27 Avr - 9:09
J'ARRIVE ! JE COURS, JE VOLE !

Hgfjjcvjb mais Ainsley (AINSLEY) REBORN 1150482778 (AINSLEY) REBORN 1144129201 qu'elle est belle entre tes doigts, que tes mots sont doux, qu'est-ce que jolem et jotem (AINSLEY) REBORN 736882016

On va encore bien s'amuser et s'aimer (AINSLEY) REBORN 736882016 on va encore être bien et j'ai si hâte de jouer avec toi (AINSLEY) REBORN 736882016 alors finis vite tout ça (AINSLEY) REBORN 736882016
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MessageSujet: Re: (AINSLEY) REBORN   (AINSLEY) REBORN EmptyLun 27 Avr - 9:38
OMG.
Ce perso va être si ouf, ça se sent rien qu'aux premières lignes. (AINSLEY) REBORN 941336645 (AINSLEY) REBORN 941336645

Trop hâte de le voir évoluer, re-bienvenue ici beauté (AINSLEY) REBORN 736882016
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MessageSujet: Re: (AINSLEY) REBORN   (AINSLEY) REBORN EmptyLun 27 Avr - 9:58
Fergus Graymalkin a écrit:
J'ARRIVE ! JE COURS, JE VOLE !

Hgfjjcvjb mais Ainsley (AINSLEY) REBORN 1150482778 (AINSLEY) REBORN 1144129201  qu'elle est belle entre tes doigts, que tes mots sont doux, qu'est-ce que jolem et jotem (AINSLEY) REBORN 736882016  

On va encore bien s'amuser et s'aimer (AINSLEY) REBORN 736882016 on va encore être bien et j'ai si hâte de jouer avec toi (AINSLEY) REBORN 736882016 alors finis vite tout ça (AINSLEY) REBORN 736882016

(AINSLEY) REBORN 736882016 (AINSLEY) REBORN 736882016 (AINSLEY) REBORN 736882016 (AINSLEY) REBORN 736882016 (AINSLEY) REBORN 1686381141 (AINSLEY) REBORN 1686381141 (AINSLEY) REBORN 1686381141 (AINSLEY) REBORN 1686381141
j'ai hâte de jouer nos terribles (AINSLEY) REBORN 1989451666 (AINSLEY) REBORN 1989451666

Joyce Avery a écrit:
OMG.
Ce perso va être si ouf, ça se sent rien qu'aux premières lignes. (AINSLEY) REBORN 941336645 (AINSLEY) REBORN 941336645

Trop hâte de le voir évoluer, re-bienvenue ici beauté (AINSLEY) REBORN 736882016

oooooooh merciiiii :craque
vivement qu'on se trouve un lien (AINSLEY) REBORN 3395727184 Ainsley & Joyce, ça peut être si cool à jouer (AINSLEY) REBORN 2074697252
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MessageSujet: Re: (AINSLEY) REBORN   (AINSLEY) REBORN EmptyLun 27 Avr - 10:43
Ca donne envie de savoir la suite ! (AINSLEY) REBORN 941336645

Bonne rédaction et re-bienvenue donc ! :pompom:
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Anthea Rowle
DEATH EATER
Anthea Rowle
Date d'inscription : 25/04/2020
Messages : 352
Crédit : avatar ©awonaa, moodboard ©fidji (encore merciii♥), signature ©pp, gifs ©tumblr, quote ©declan mckenna.
Âge : vingt-trois ans seulement.
Occupation : étudiante à la morgana college of diplomacy, elle espère devenir diplomate et sillonner le monde pour prêcher la bonne parole du lord ; néanmoins, les derniers événements lui font reconsidérer ses ambitions : peut-être serait-elle avant tout faite pour une vie d'aventures et de découvertes ?
Allégeance : la marque danse depuis peu sur son bras gauche, encore très fraîche ; elle n'a jamais été aussi fière de quoi que ce soit.
Particularité : cela fait des années qu'elle tente vainement de maîtriser la magie sans baguette, mais elle parvient à peine à faire voler des objets ; elle a longtemps blâmé ses conflits incessants avec son mentor, jugeant que c'était à cause de lui qu'elle ne parvenait à rien ; récemment, la magie sans baguette lui a sauvé la vie, et elle s'est découvert un pouvoir incroyable, surpassant ses espérance ; malheureusement, depuis son retour, elle semble avoir retrouvé son niveau initial.
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t2000-leviathan-anthea
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MessageSujet: Re: (AINSLEY) REBORN   (AINSLEY) REBORN EmptyLun 27 Avr - 10:49
GRAYMALKIN (AINSLEY) REBORN 941336645 (AINSLEY) REBORN 1172237334 AINSLEY (AINSLEY) REBORN 941336645
je suis une nouvelle fois fan de tes choix, et j'ai vraiment hâte de découvrir ainsley sous ta plume (AINSLEY) REBORN 1634921035 rebienvenue à la maison, bonne rédaction ! hâte de voir vos étincelles avec fergus et d'en lire davantage ! amuse-toi bien avec ce nouveau perso (AINSLEY) REBORN 2074697252
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MessageSujet: Re: (AINSLEY) REBORN   (AINSLEY) REBORN EmptyLun 27 Avr - 11:09
ELLE EST LÀ (AINSLEY) REBORN 1029237966 (AINSLEY) REBORN 1029237966

Re-bienvenue, j'ai hâte de te lire (AINSLEY) REBORN 2651298872
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Philomène Flamel
DEATH EATER
Philomène Flamel
Date d'inscription : 13/10/2019
Messages : 234
Crédit : ©BABINE
Âge : 82 ans, mais en paraît 40 de moins (les miracles de l'alchimie)
Occupation : chercheuse en alchimie (membre du BITE), vaguement mage noir
Allégeance : mangemort marquée depuis la fin des années 1990, elle sert le Seigneur des Ténèbres avec conviction
Particularité : magister en alchimie depuis ses 25 ans, son épiderme est couvert de glyphes encrés dans sa chair au fil des années + occlumens
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t4552-i-want-to-be-the-ve
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MessageSujet: Re: (AINSLEY) REBORN   (AINSLEY) REBORN EmptyLun 27 Avr - 11:33
BOUGEEEEEEEZ VOUUUUUUS (AINSLEY) REBORN 1029237966
Ainsley, mais quel bonheur de la voir jouée !!!

(J’edite Après, là, hors de question d’etre Relayée en page deux DRAMAAAA )


ÉDIT : elle est parfaite, bon sang, juste parfaite de nuances et de force  (AINSLEY) REBORN 565187633
*proud mama*
Les serpents autour d’elle, le drama de son enfance, TOUT EST TELLEMENT BIEN JE VEUX LA SUITE :mexico:


Dernière édition par Sienna Graymalkin le Lun 27 Avr - 11:44, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: (AINSLEY) REBORN   (AINSLEY) REBORN EmptyLun 27 Avr - 11:39
ce perso a l'air mais si parfait :what:
(re) bienvenuuuue par ici (AINSLEY) REBORN 736882016 (AINSLEY) REBORN 736882016 (AINSLEY) REBORN 736882016
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