BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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 (leo) whatever doesn't kill me better run

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leopold crabbe
if they asked how I died tell them: still angry.

 
lionheart
âge » 24 ans. fréquence de connexion » un peu tous les soirs mais je répondrais aux rps surtout le weekend  (leo) whatever doesn't kill me better run  2223887705 comment t'as connu le forum ? » bazzart mais il y a très longtemps j'étais venue faire un petit tour du côté des invités  (leo) whatever doesn't kill me better run  736882016  j'ai juste mis un peu de temps pour venir  (leo) whatever doesn't kill me better run  1150482778  avatar » jon bernthal. mon personnage est » [X] inventé  [] un PV [] un scénario [] un pré-lien [] tiré des livres.

NEW ORDER  
nom prénom(s)  » (crabbe) gueule pour toi, se heurte à la haine, à cette putain de haine qu'tous les tiens portent. Il y a pas grand chose à dire, parce qu'tout a été dit pour vous. Et l'mépris lave pas les traits rugueux, laids, cassés des tiens. Ils se murmurent que malgré l'honneur lavée, la pureté de nouveau embrassée, il y a toujours ce doute sur l'ascendance des Crabbe. Il y a toujours cette remarque qu't'as une sale tronche : une gueule de Troll.  Franchement qu'est-ce t'y peux d'pas être beau ? Qu'est-ce qu'y a à dire ? La rancune tient suffisamment chaud à la place d'explications. La rancune offrira revanche, vengeance. Et p'tet que vous jouez salement, p'tet que c'est pas bien c'qu'vous faites mais franchement, vous avez pu grand chose à perdre. Vous avez déjà plus une thune, une réputation à redorer, et ouai, une part de toi est affamée de tout reconquérir, mais l'autre sait bien ce qu'tu vois dans les yeux de la bonne société, de ces messieurs, dames bien comme il faut : le dégoût. (leopold) refout un peu de dorure ici et là, un peu d'fioriture pour cacher ce que t'est vraiment, ce que tu seras toujours, sadly. Tu t'gausses sur l'effort de noblesse, de délicatesse plutôt qu'te sentir mal à l'aise. T'rejettes pourtant pas sa signification : le lion ou la personne audacieuse. C'est pas trop loin de toi, ça t'semble même plutôt familier, proche de ce que tu es. Pourtant, t'en as pas grand chose à foutre.   surnom(s)  » Y a bien le (leo) qui traîne, affichant  une intimité, une proximité qui va bien à tes proches, à tes rares potes. T'as refait vite fait, bien fait l'portrait d'ceux qui pensaient que ce serait drôle de s'essayer à Popole. Tu leur as montré qu't'avais la plus grosse  dans c'cas là. Mais plus souvent, pour t'appeler, on gueule un (crabbe). Efficace et pas cher, c'est c'qui t'fait débouler facile. date de naissance » Né le (8 janvier 1972 à saint-mangouste), il y avait encore de la neige qui tenait au sol. Ta mère en a chier pour te sortir de son bide, il paraît que c'était pas joli à voir, p'tet même franchement dégueulasse. Comme si déjà nouveau-né, t'étais déjà capable que de faire souffrir. Tes parents, Gerald et Lilith Crabbe, ont accueillis ta naissance avec joie et bonheur. T'es l’aîné, devant Vincent. T'es l'aîné et tu t'fais un malin plaisir de lui rappeler que c'est qu'un bébé.  origines & nationalité  » Comme tout les Crabbe, t'es (anglais), même si tu dois du sang (canadien) à ta mère. pureté du sang  » La (pureté) est regagnée, votre statut redoré, l'honneur est rétabli, garanti. Et c'est presque risible à quel point des générations de Crabbe ont gueulés, crachés sur l'infamie, le mensonge, la traîtrise des Nott. Le sang qui roule dans tes veines a toujours été pur, s'est toujours gagé de côtoyer le divin des 28.  Et en un instant, pouf, plus rien. En un instant, avec une connerie de papier, les tiens n'étaient plus rien. Et vous avez jamais pu pardonner, vous avez jamais pu oublier et encore aujourd'hui, le désir de se venger est terrible, indestructible. Encore aujourd'hui, tu veux qu'ils paient dans le sang. métier/études  » T’as été à (gryffondor). C’était pas la surprise du siècle chez les Crabbe ; y avait comme une prédisposition, une absence de questions. On savait déjà que tu ferais pas Serpentard, t’avais un caractère trop à la con pour être une once fourbe. C’est pas qu’tu manques d’ambitions mais il y a trois neurones qui s’entrechoquent alors le plan, tu t’assois dessus, t’improvises comme t’aimes le dire. La fougue de la jeunesse et sa débilité surtout t’as un peu calmé, et t’es devenu (handler). T’aimes bien ton taff, t’aimes bien le goût de la traque, la violence, le carnage que ça laisse sur ta langue. T’aimes ce que tu es.  orientation & état civil  » Tes parents voudraient t’enchaîner, te condamner au mariage. T'as toujours été doué pour esquiver, te dérober aux promesses et les efforts ont payés : t'es encore et toujours (célibataire). Personne te dressera, personne te mettra la corde au cou. Et l'amour ? Qui croit encore en cette merde. C'est des fumeries, des conneries. T'as jamais eu personne à aimer, t'as juste des mains calleuses, râpeuses à poser sur le corps (des hommes et des femmes) qu'tu prends le temps d'enlacer, de désirer. Oh la passion, ça te connaît, ça te défait inlassablement, victorieusement. Et y a une urgence à toucher, respirer, embrasser, mordre leurs peaux. Y a l'envie de tout dans un instant de fièvre, dans une courte trêve. camp  » T'as rejoint les tiens pour un peu d'gloire, pour redorer le blason, la réputation, tu portes la marque de Voldemort, celle des (mangemorts). Y a l'ambition de reprendre ce qu'on vous a volé, y a l'envie de se venger, y a l'envie d'être plus, mieux. Et cette fois, ni toi, ni aucun Crabbe, ne laissera sa chance passer. baguette  » Les (trente-deux virgule cinq centimètres de chêne rouge)  s'accrochent à tes doigts, les écorchent presque de cette trop longue histoire que vous partagez. Amie fidèle, elle a été conçue pour les duels, la puissance magique qui te brûle le coeur. Et il est vrai que t'es bon à ces jeux-là, que tu es habitué à ses batailles, aux entailles qui s'étalent sur ton visage. Ce qu'on oublie de dire, c'est qu'il a fallu dompter le mauvais caractère de la rougeoyante. La faute a son coeur : un (ventricule de dragon). Susceptible, les accidents ont été légions à l'adolescence, refusant de se laisser dominer, apprivoiser. Ce sont les années, la guerre qui vous a rapproché, complété. Tu ne pestes plus, tu ne veux plus d'une autre alliée. Elle t'a prouvé plus d'une fois qu'elle savait te sauver la peau, préserver tes vieux os. patronus  » Il y a bien longtemps que le (grizzli) n'est pas apparu. Il y a bien longtemps que le courage, l'instinct de protection de l'animal s'en est allé. Parce que tu as fait des choix, parce que tu es marqué. Parce que le patronus ne peut pas survivre dans les ténèbres des serviteurs de Voldemort. épouvantard  » Comment qu’on s’est gaussés à Poudlard quand l’(clown) est sorti du placard. Comment qu’on s’est marrés durant des semaines à s’foutre copieusement d’ta gueule. T’y peux rien, c’est putain de viscéral, ça te fait gronder, grogner d’voir ces monstres aux cheveux décolorés. Et t’en veux toujours à ta mère de t’avoir poussé marmot à aller saluer ce batard le jour d’un de tes anniversaires. T’as hurlé, gosse. Aujourd’hui, tu lui péteras la tronche, promesse de Crabbe.  particularité(s)  » (aucune) particularité à noter. T'es d'une tranquille banalité et pourtant, il y a de la fascination pour ceux qui en ont, une curiosité sans borne devant ce que t'es incapable de faire ou d'être.

pensieve
anecdotes  » (grumpy) T’es du genre ronchon, tu ne le caches pas. Tes humeurs sont rêches, maussades. Il paraît qu’t’es juste un con désagréable. Il paraît qu’tu sais que gueuler. C’est pas vraiment vrai. C’est pas tellement vrai. Derrière le râleur-né, les reniflements dédaigneux, il y a parfois la facilité d’une protection. Tu fais ça un peu pour t’épargner, un peu pour coller à cet homme viril, puissant que tu renvoies. Et il est vrai, t’es assuré au taff, tu ne manques jamais de confiance pour blesser, tuer. T’en as un peu moins quand ça touche au personnel, au réel alors tu préfères grommeler, râler. T’as simplement assez souffert. ; (coffee addict) T’as toujours un mug de café à la main. La boisson chaude fait partie de tes trop nombreuses addictions, avec la clope et les frites trop salées. Il y a parfois ce mélange d’odeurs de tabac froid et de café qui court sur tes fringues. Cette odeur amère qui empeste le manoir familial & fait râler tout le monde. T’essaies de faire gaffe, d’attendre un peu entre une clope et un café, d’aérer au maximum les pièces où tu passes. Parce que t’avoues que même toi ça t’insupporte.  ; (dyslexia) Le secret dort dans l’enfance, mais ressurgit de temps à autre : t’es dyslexique. On s’en est aperçu lors des premiers efforts de lecture et d’écriture. Les lettres se confondaient, s’emmêlaient : un d devenait un b, un e un a. Quelque chose fonctionnait mal dans ta caboche, ce qui fait qu’t’as jamais été bon à l’école, qu’t’as lutté pour t’ériger à la hauteur des autres. Ouai, t’as cravaché parce que tu savais qu’il n’y aurait pas de traitement de faveur. Parce que t’as jamais eu le choix. Et parfois quand la fatigue revient t’assommer, te maltraiter, la dyslexie revient, assassine et susceptible. Comme si les vieux démons étaient jamais trop loin de toi. ; (scary) Entre ta taille (2m), ton poids et tes grandes mains, il y a de quoi impressionner, effrayer n’importe qui. Montagne de muscles, tu roules des mécaniques sans vraiment t’en rendre compte, en prendre compte. T’es ce genre d’homme  tout à fait conscient d’être des géants & de pouvoir réduire en cendre le monde du plat de ta godasse. Ouai, tu fais peur. Tu l'sais, t'y peux pas grand chose. T’as même entendu une femme dire à sa gosse qu’elle devait être gentille sinon tu viendrais la punir et la donner à ton hound. Ça a terrorisé la pauvre enfant. Ça t’amuse autant que ça te semble étrange. T’as jamais attaqué personne qui le méritait pas ou sur lequel il y a pas de mission. ; (big bro) T’es l’aîné, t’es celui qui veille sur ton bon à rien de frangin. Parce qu’parfois Vincent est encore plus con qu’toi. Parc’que parfois faut avouer qu’le petit est pas trop loin tomber de toi. Et tu sais combien de fois vous vous êtes battus, combien d’fois tu lui as cassé la gueule parce que tu le pouvais, tu le voulais et fallait bien le dresser. Et ça finit toujours en guerre, en poings qui fracassent vos gueules cabochées, aux objets cassés. Et combien d’fois le petit a été vexé de pas être le plus fort ? Combien de fois il a ragé qu’un jour il te détrônerait ?  « Viens j’t’attends l’mioche », tu lui as toujours lancé d’un air goguenard, d’un air de dire bats-toi pour m’abattre, la vie fait pas d’cadeaux l’marmot. Et si t’as été si dur, si chiant avec lui, c’est parce que tu savais qu’les gens comme vous doivent se battre pour avoir ce qu’ils méritent. Et si t’as été si implacable, intraitable c’est pour un peu l’épargner, un peu l’aimer (à ta manière, certes – mais est-ce qu’on aime une fois bien chez les Crabbe ? Est-ce qu’vous avez pas autant le cœur que la gueule de traviole ?). Et aujourd’hui, les combats sont plus équilibrés, les guerres plus meurtrières aussi – tu lui dis merci pour ton nez pété à c’petit con. Et aujourd’hui, vous vous marrez avec un pochon de glace sur la tronche. Tu l’as promis, juré, tu seras toujours dans l’dos de ton frangin, de ce gamin pas trop fini. Tu le cracheras encore mille fois, y a qu’toi qui peut lui faire mal, y a qu’toi qui peut l’aimer mal. Parce que la famille, c’est pour la vie. ; (be strong) T’as dans le corps le fruit de toute une éducation militaire, grégaire. Les sports, les combats ont taillés l’épiderme, labourés les pectoraux, créant des muscles vifs & brutaux. Sous la peau dort la violence, la méfiance. Sous la peau s’enlise l’amour des sports de combats. T’es un amateur de boxe, de judo mais aussi tu ne dis jamais non à un petit footing ou à de la natation. T’aimes l’eau autant qu’une créature de l’eau, t’aimes la sentir glisser sur tous tes muscles & toi qui lutte contre le courant. Les années n’ont rien changés à ça. Tu t’entraines plusieurs fois par jour. La natation ou le jogging le matin et la boxe le soir. C’est devenu quasi une routine de te voir te promener avec un sac de sport.  Dans ta jeunesse, certains arguent même que t'étais un champion de combats illégaux. T'as jamais répondu à la rumeur, laissant l'imagination courir, s'enrichir. ; (in the closet) Les corps roulent sous tes doigts, suffoquent sous le plaisir, le désir. La danse est toujours lascive, le jeu de séduction signe ta reddition, l’abandon à tes plus bas instincts, et parfois à ton anomalie. Tu sais qu’t’es pas normal à les aimer, à les désirer, eux. Tu peux pourtant pas t’en empêcher, y renoncer. Tu fais qu’y retourner aux hommes, aux femmes. Il y en a eu beaucoup, tous hors de ton cercle proche, craignant que ta sexualité, ta déviance s’ébruite, craignant que la honte soit tatouée, marquée à même la peau. Certains pour un soir, d’autres pour un peu plus. Certains sont encore tes amis, d’autres des putes ou des vagues connaissance. Et t’as qu’une envie : y retourner, t’y vautrer, t’en repaitre tout entier. Les coups de reins comme des coups de butoirs, la fuite en avant et tes grosses paluches qui les enlacent, qui les serrent si fort. Homme ou femme,   parce qu'il y a que ça à faire. Parce que t'en as besoin. Parce que durant un instant, t'es serein. Et tant pis si c'est pas bien. ; (trollish traits) Y a cette méchante rumeur dont aucun Crabbe n’arrive à se défaire : vous tenez des trolls. Et c’est encore plus vrai quand il s’agit d’toi ; t’as le nez un peu tordu, le visage un peu ébréché, abîmé. Au-delà des conneries qu’on veut bien raconter, murmurer au milieu des mondanités, il parait que c’est le fruit d’une vie à combattre, lutter. A gagner. Et tu le nies pas : ta vie se lit sur ton corps. Sur la peau, il y a les cicatrices dont cet incendio qui a presque failli te tuer, il y a des couts de couteau contre les hanches. Il y a aussi la vieillesse, la fuite de la jeunesse qui se dévoile. Tu sais que c’est rien de trop beau. T’es pas mannequin, t’es pas star des uns & des autres. T’es juste toi. T’es juste cet homme qui a pas encore fini de se battre, qui veut tous les abattre. Et si t’as la gueule abîmée, amochée, c’est que le reflet de ton corps qu’on a si souvent tordu, abattu. C’est que le reflet de l’âme un peu meurtri derrière les rires gras, les joies passées & futures. Au fond, t’es qu’humain.   ; (mumbling) Tu parles mal. Tu marmonnes, avalant les mots, les écorchant entre tes lippes. T’articules pas grand-chose quand tu parles. Et il n’est pas rare que les syllabes soient tronquées, les mots réinventés dans ta bouche. Il y a aussi peu de notion de politesse, du politiquement correct, c’est plus souvent les insultes qui volent que les métaphores filées ; ( like a volcano) Tu peux pas le nier, ne pas l’avouer : t’as un feudeymon dans les veines. T’as ce feu qui se déverse dans le sang, aussi sûrement que l’oxygène. Alors il parait qu’t’es impulsif, sanguin, qu’tu donnes plus souvent des coups qu’la parole.  Il paraît que ça va mieux avec les années, qu’t’as un peu appris à te contrôler. Il paraît que la rigueur militaire t’a cassé, broyé. C’est pas vraiment vrai. Tu sais que les feux furibonds te grignotent toujours, te dévorent inlassablement. Et que dans le cœur, c’est la pagaille des sentiments. Tu ressens vite, fort. Tu prends parfois pas le temps de réfléchir, te laissant emporter, ravager. Et c’est sûr qu’t’es borné, chiant, agaçant. Tu tolères mal l’échec et l’incompétence, ça a tendance à t’rendre violent. Plus d’une fois à la VB, on a entendu des trucs voler, toi gueuler contre celui qui avait fait foirer la mission. Plus d’une fois tu parais sinistre avec tes airs patibulaires. Ouai, il n’y a pas à dire, t’as pas grand-chose pour plaire avec tes colères et ta tendance à faire tomber l’enfer sur les têtes.  Alors fuyez, pauvres fous.

chronologie  » (8 janvier 1972) naissance de leopold crabbe, premier fils de gerald et lilith crabbe. (1977) découverte des pouvoirs magiques de leopold : il a fait exploser un gâteau d’anniversaire sur la robe de sa grand-mère qui jugeait bon de rappeler sa mère combien le petit garçon était irascible et indocile, surement à cause de sa mère. (1979) on découvre que leopold est dyslexique par un de ses professeurs particuliers que la famille n’a absolument pas le moyen de se payer. le pauvre sorcier se verra affubler d’un oubliette et vivement remercier pour protéger le secret de l’enfant. (4 juin 1980) naissance de vincent crabbe, second fils de gerald et lilith crabbe. (1er septembre 1983) première rentrée à poudlard, il est réparti sans surprise à gryffondor. très vite, on se rend compte que leopold n’est pas très bon à l’école, il cache sa faiblesse sous des airs de grande gueule et de gros balourd. Il joue les casse-cous, fait perdre des points à sa maison. (1984-1985) seconde année à poudlard. une année toute aussi désastreuse que la première et ponctué des frasques de crabbe et de sa petite bande de copains : jet de baveboules, blagues de mauvais goûts, ect. tout pour tromper l’ennui et ne pas faire réaliser qu’on est juste mauvais. et pourquoi pas emmerder les sang-purs bien comme il faut tant qu’on y est ? (1985-1986) troisième année à poudlard. rien de nouveau sous la lune si ce n’est que crabbe et ses potes montent d’un niveau en bully. (1986-1987) quatrième année à poudlard. cette fois, crabbe frole l’exclusion du poudlard : un camarade a lancé sur le ton de la blague qu’il avait une « gueule de troll », le dit camarade a vu ses dents sauter, sa gueule méchamment refaite. sa mère étouffera l’affaire comme elle peut mais elle lui glisse que c’est la dernière fois qu’il fait le con, la prochaine fois, c’est elle qui se charge de son cas. sur la fin d’année, il rencontre lile o’neill, si elle a des notes moyennes, elle a un comportement irréprochable. dans le plus grand des secrets, ils se lient d’amitié, elle trouve les mots pour qu’il joue un peu moins au con et le convainc presque de demander l’aide de sa préfète pour les cours. (1987-1988) cinquième année à poudlard. à la rentrée, crabbe semble métamorphosé, ses notes remontent de « piètre » à « acceptable ». il essaie de se comporter bien, même si parfois deux-trois blagues, ça reste marrant ? même si c’est lile qui finit toujours par lui foutre un coup de bouquin en lui disant à quel point c’est un gamin. il obtient ses b.u.s.e.s de justesse. la mère et le frangin en sont sur le cul. (1988-1989) sixième année à poudlard.   crabbe se débarrasse de tout un tas d’options chiantes qui l’intéressent pas, on note qu’il est doué pour cogner, faire souffrir et en duels. même si ses méthodes particulières désarçonnent ses adversaires les plus respectables : taper dans les couilles de son petit copain, ce n’est pas ce qu’il y a de plus acceptable et loyal. ooooh ça va, c’est pas comme si il les mettait sur la table. (1989-1990) septième année à poudlard. crabbe se décide pour une carrière de tireur d’élite, jugeant que faire le gratte papier c’est pas sa came mais qu’bon traquer, il devrait être plutôt bon à ça. il se démène pour obtenir ses a.s.p.i.c.s, c’est clairement pas le major de promo mais la performance est honorable compte tenu d’où il vient. il enverra une lettre à lile à la fin de l’année d’une écriture maladroite et pas très jolie, avec quelques ratures par ci, par là pour lui dire : merci. sans toi et tes coups de bouquins, j’serais encore plus un raté. ça va m’manquer qu’tu sois plus derrière mon cul et à m’gueuler à quel point j’suis con. mais bon j’l’suis, j’sais. dis-moi si quelqu’un t’embête, j’viendrai lui péter la gueule. (septembre 1990) crabbe entame son apprentissage en tant que tireur d'élite. alors tout ce qui est physique, pratique, il adore, il est même très bon. mais la théorie, les lois, les non, crabbe, on ne fait pas un plaquage à quelqu'un qui fait moitié moins de votre poids, ça rentre pas trop dans la caboche. (1991) gerald crabbe prend son fils sous son aile et lui apprend un peu plus la magie noire. les crabbe ont une magie particulièrement agressive, destructrice, un savant mélange qui inspire la crainte et qui fait hurler ses proies. (février 1995) il devient tireur d'élite après des années de dure labeur. il savoure sa victoire après en avoir autant chié. (24 juin 1995) renaissance de voldemort. son père est de ceux à se précipiter à ses côtés, à vouloir se faire pardonner. il introduit progressivement son aîné au sein des mangemorts, avouant que l'homme n'a pas toute sa jeunesse et chargeant son héritier de la mission de servir le mage noir. leopold accepte, il veut servir, rendre fier et croit sincèrement que ça leur apportera la vengeance tant désirée, que ça leur rendra leur vieil honneur. (juin 1996) bataille de la département des mystères, capture de potter. le père de leo et vincent fait parti de la bataille, il revient blessé mais taira les raisons, soumis au serment inviolable. (janvier-avril 1997) création de la wizard defense values brigade. leopold, avec sa proportion à la violence, la traque, est doucement poussé vers cette nouvelle brigade. il mettra du temps à se décider et puis pourquoi pas ? il l’intègre vers fin avril ; très vite, le zèle, la violence, l'absence de question de crabbe lui attire une réputation de brigadier intraitable, implacable, cruel. on redoute que ce soit lui qui soit envoyé pour botter des culs. (août 1997) le lord prend le pouvoir. crabbe se positionne clairement à ses côtés et se vautre dans la violence avec plaisir. il prend beaucoup de vies, connaît beaucoup de blessures aussi et lile l'engueule à chaque fois qu'il s'retrouve entre ses paluches. (fin d'année 1997) leopold prend une part de plus en plus active au sein des mangemorts, il participe aux traques de nés-moldus, aide ici et là. très clairement, il montre qu'il en veut et qu'il cherche à avoir la marque.  (1998-2000) on lui colle une jeune vampire du nom de teresa o'connell en hound, transformée depuis une trentaine d'années. avec sa baby face et ses 17 piges, il la surnomme kiddo ou encore princess. il n'est pas excessif avec elle, pas non plus monstre d'intolérance, il cache pas qu'il trouve ça un peu dégueu mais bon ça empêche pas de se supporter.  néanmoins le duo semble mal assorti, leo est trop grand, grognon alors que la vampire est terrorisée par lui. bon, il fera avec, il pensait pas qu'deux-trois blagues d'culs ou sur ses crocs l'effaroucheraient autant (des plaisanteries sur comment ça se déchausse aussi facile, avec un peu d'aide, que des dents humaines ou encore si le sang, c'est comme du cul pour elle en plus salissants). bha, tout le monde peut pas avoir le même humour. (2001) la pureté des crabbe est rétablie, et la famille jubile. leopold se sent un peu plus satisfait mais la colère, l'envie de vengeance est encore plus terrible : ils brûlent avec sa famille de retrouver ce qu'ils avaient avant, ce qu'on leur a volé. paradoxalement, on commence à saouler leo' pour un mariage, des fiançailles, pondre des momes. il fait fuir les fiancées avec ses manières d'ours, sa tendance à manger la bouche ouverte et avec les doigts. irrécupérable, laissera glisser sa mère désespérée. il est marqué en fin d'année. (novembre 2003) crabbe fait parti des mangemorts envoyés à l'assaut de wolverhampton, il pille, détruit, saccage avec très grand plaisir. (2003-2005) il trouve le comportement de teresa de plus en plus étrange comme erratique, perturbée. la surveillance sur son limier devient plus étroite mais il enchaîne les missions pour les mangemorts en tant qu'handler. on le voit peu au manoir crabbe. la troisième fiancée, subissant les absences et la dévotion au travail de leo, jette l'éponge. au plus grand plaisir de crabbe. (2006) entre harry potter dévoilé, les nouvelles lois pour rendre la magie plus pure, l'inauguration de potter end, les crabbe prennent la décision de déplacer leur manoir dans le village sorcier hyper moderne. (fin juillet 2006) teresa est bouleversée par les accusations sur le vampire qui a vidé l'enfant de son sang. lors d'une mission, teresa perd le contrôle et commence à se retourner contre leopold ; l'accusant de tous les maux, une soif de sang monstrueuse lui brûlant la gorge, crabbe active sans un regret le glyphe qui donne la mort à l'hybride. sans pitié, on dit que le mangemort détruit tout ce qu'il touche, bousille les hybrides à vitesse grand v. et à aucun moment, leopold ne semble regretter son geste. (mi-septembre 2006) le handler a un nouveau binome : un alpha du nom de reinir jonsson. ils commencent à se causer, à se connaître. très vite, les deux se trouvent des points communs : impulsivité, agir et réfléchir après, un goût pour la violence. on croirait presque que le handler et son hound sont potes. p'tet qu'on est pas si loin de la vérité ? (octobre 2006) leopold participe à la soirée d'halloween. et p'tain, c'est vraiment des saletés ces enfoirés de détraqueurs. il s'en sortira avec une blessure à la tête pour avoir voulu empêcher l'ordre d'agir : à un moment, il espère sauter assez fort sur les cendres de ce machin pour l'faire crever définitivement. (2007) entre les rébellions des hybrides de l'année précédente (en même temps qu'elle est moche ta marque sur ta gueule, rei') et les restrictions de plus en plus forte, leopold s'arrange pour passer discrètement à reinir et sa meute de la bouffe. parce qu'franchement, c'est l'bon moyen de saloper leur taff et ça, ça l'emmerde le crabbe.


Dernière édition par Leopold Crabbe le Mer 8 Avr - 18:50, édité 7 fois
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(Dis)honored
rule n°1 : fuck what they think.

(Mai 1978) Be a good boy, Leo. Et tu as hoché la tête, juré en silence que tu serais gentil cette fois-ci, que promis maman n’aurait pas à souffrir de critiques sur ton éducation, tes manières inexistantes. Comme si à trop côtoyer la frange et la pauvreté, il n’avait plus rien à sauver chez les Crabbe. Mais cette fois, tu as promis pour rendre maman heureuse, pour éviter les remontrances à outrance et juste pour la rendre heureuse. Et tu t’accroches à sa main, tirant deux fois de ta petite menotte pour la pousser à se pencher vers toi, glissant un : « cha gratte. » dans une moue boudeuse d’enfant pas content d’être engoncé dans des fringues inconfortables, détestables et pire que tout, qui grattent. « Fais un effort, mon chéri, et le sourire de ta mère annonce tranquillement que si tu n’en fais pas, ça va mal aller pour toi. Et puis tu ne veux pas être privé de dessert, n’est-ce pas ? » elle laisse entendre dans la douceur de sa voix, dans le velours qui étire des poignards dans le noir et tu te laisses avoir : « Ze veux du dessert ! Ze serais zentil pour rendre heureuse ‘man. ». Le sourire de Lilith en dit grand sur sa victoire, sa saveur qu’elle affectionne tant. « Bien. Et si tu allais jouer avec tes cousins, mon Leo ? », elle caresse avec douceur tes cheveux, tu te colles à ses jambes, te cachant presque. « Z’veux pas. Pourquoi ? Puent. » et tu tires la langue à une fillette plus loin qui te le rend, faisant rire délicatement ta mère. « Mais non, mon chéri. Tu vas bien t’amuser. P’omis ? Et tu tends ton petit doigt pour faire jurer à ta mère. Elle s’en amuse et se baisse pour être à ton niveau. Si les Crabbe sont laids et que tu ne sembles pas échapper à la règle, ta mère est renversante, bouleversante. Sublime, exquise, on pleure de voir si belle et délicate créature mariée à un troll tel que Crabbe père. Et on imagine les supplices qu’elle endure dans la pauvreté de sa maisonnée, dans les tenues vieillis que chaque Crabbe se passe de génération en génération, dans les bijoux qu’elle porte qui ne sont plus de prime jeunesse. On murmure que la belle a un destin bien funeste et pourtant, tu vois bien que c’est elle qui porte cette branche. Ton père se plie à ses volontés, et la barque est menée à sa guise, au grand déplaisir de ta grand-mère. Je te promets, mon chéri, elle glisse en crochetant ton doigt et en piquant un baiser sur ta joue rebondie. Files, maintenant. » Et cette fois tu acceptes de décamper vers la bande de cousins et cousines, tu traînes un peu les godasses, tires plus fort la langue en voyant ta cousine. On entend des « t’es mosche ! » et des « tu pues comme un caca d’elfe » s’échanger, brailler sous le coude. Rien de vraiment nouveau quand à  la loterie de la vie, on pioche le nom Crabbe ; on s’aime vachement mal chez toi.

(…)


«  Leo, ze te présente ma copine Jane ! », tes yeux fauves accrochent la fillette blonde aux jolis traits poupins. Ses grands cils blonds battent sur des yeux bleus océans, et soudain, tu lâches le vers de terre que t’as dans les mains, bouche-bée par la beauté de la petite fille. Tu n’as jamais vu une personne aussi jolie de ta vie. Et alors qu’t’as les paluches pleines de terre, tu t’essuies maladroitement sur le short de ton costume vert émeraude, le truc qui gratte trop, trop. Tu te surprends à pas vouloir être trop dégueu devant la fillette. Tu rougis fort alors que tu arrives à souffler : «  Euh … Moi, ché Leo ! Leopold s’tu veux mais y a qu’man qui l’utilise quand ze fais trop de bêtises. » L’enfant regarde la main que tu lui tends, tes genoux éraflés à force d’avoir couru dans le jardin et de t’être explosé la face, mais t’as pas pleuré parce qu’il faut être fort quand on est un garçon ! Ses yeux bleus parcourent la tenue que t’as surement récupéré d’un de tes cousins, les chaussures salies par la boue : « Ze ne veux pas zouer avec toi. T’es pas zoli ! T’es pas propre et t’es moche. ». Et ça semble te décrocher la mâchoire et le cœur en même temps que la gifle imagée que tu reçois. « En pluche, il parle pas bien ! Un éclat de rire mesquin, moqueur de Jane qu’elle recouvre de sa main délicatement gantée. Il est sûrement bête », le mot te fait refermer la bouche en une ligne dure, aride, tu serres les poings. Tu baisses les yeux, tu sens les mots se précipiter sur le bord de tes lèvres, sans trouver quoi dire. T’as la sensation crasse de ce que tout le monde dit sur toi, penses de toi ; t’es pas beau et en plus, t’es bête.

Et elle rit plus fort, ses jolies boucles bougeant au rythme de la brise douce qui traverse le jardin, sa petite poitrine se soulevant. Et ça fait mal, ça fait tellement mal, la colère est un monstre tenace, vorace. La fureur serpente dans ta petite poitrine, enlace tes poumons et tu as juste envie de la vomir sur elle. Un rouge de haine colore tes joues et sans prévenir, tu gueules : « Z’suis bête ? Eh bha toi, t’es moche avec ta sale tronche de bouclettes ! ». Et tu viens agripper de tes poings une des couettes de la fillette, tirant fort, ce qui la fait hurler de douleur et chuter en plein dans la boue dans laquelle tu jouais. « Bouffes la terre, sale mosche ! », et tu enfonces la tête de la gamine dans la terre dégueulasse où se prélasse crasse et vers de terre. La petite fille tente de hurler, de t’échapper mais t’es déjà grand et fort pour ton âge. Et ta poigne ne se desserre pas sur ses cheveux et tu lui brailles à quel point elle va bouffer toute la boue parce qu’elle est aussi moche que ça.

« Maman ! Maman ! », tu entends à peine ta cousine courir vers les adultes pour aider la pauvre Jane qui est en train d’avaler des kilomètres de terre. T’es trop aveuglé par ta haine, ta colère. T’es trop aveuglé pour te souvenir des promesses d’être gentil, de pas faire de vague, de surtout pas coller la honte à ta mère.

(…)


« Oh darling, je suis sûr que ce n’est pas si terrible. Et les yeux maternels qui balancent des éclairs à ton père suicident les autres remarques que le pauvre homme pourrait avoir envie de faire pour te défendre. Gerald, ton fils a enfoncé la tête d’une enfant de six ans dans la boue pendant près de cinq minutes. As-tu une idée de combien de terre, de boue et autre joyeuseté on peut avaler à cet âge, durant ce court laps de temps ? As-tu une idée de l’état des cheveux, de la robe ou encore, juste comme ça, de la santé de l’enfant ? As-tu une fichtre idée de combien ça va nous coûter ? Il ouvre la bouche et d’un signe de la main, ta mère le fait taire. Je ne parle pas d’un point de vue financier mais de réputation. Tu sais la chose que nous nous sommes jurés de rétablir quand tu m’as épousé ? Tu te tasses dans le fauteuil, tes vêtements sont bons à jeter, ton visage plein de boue et tu grattes de tes ongles courts la plaque que t’as fait la boue sur le poignet droit. Parce que cette enfant est une héritière sang-pur d’une famille puissante. Ton père blémit, blanchit, comprenant la gravité de la situation. J’ai mis des mois à m’attirer leurs bonnes grâces. Il sait combien le travail de mondanité de ta mère est compliqué, combien elle n’a de cesse de se faire bien voir malgré le nom qu’elle se colle. Et par la faute de ton fils, tout ce travail pourrait être réduit à néant. En as-tu bien conscience ? Oui, darling. Bien, alors tu te tais et tu me laisses gronder ton fils. » Et tu te ratatines un peu plus au fond du fauteuil, sentant que tu vas passer un sale quart d’heure.

« Leopold, commence sa voix doucereuse, pleine de menaces malgré sa douceur, qu’est-ce que je t’avais dit quand nous sommes allés à la fête d’anniversaire de ta cousine ? Et tu déglutis difficilement, parvenant à marmonner, les yeux baissés : que ze devais être un bon garçons, ‘man. Je ne t’ai pas entendu, tu sais que quand tu t’adresses à moi, tu dois me regarder dans les yeux et dire clairement ce que tu veux. Mon fils n’est pas un lâche, elle claque de la langue. Et tu redresses les yeux, t’as l’impression d’avoir un poids dans la gorge alors que ta bouche s’assèche : Ze devais être un bon garçon mais ‘man, ze t’zure qu’c’est pas d’ma faute. C’est elle, elle a pas été zentille et moi z’ai vu tout en rouge alors z’ai ta- Je ne veux pas entendre ta version des faits, assène froidement ta mère et tu as l’impression de te liquéfier sur le siège. Ton père jette un soupire, passe la main sur son visage, il tourne les talons vers le bar pour se servir un verre. Il faudra encore rattraper tes bêtises. Je vais te dire ce qu’il s’est passé exactement. Et avec un calme trompeur, elle s’assoit sur le divan bleu : Cette petite fille s’est moquée de toi. Comme l’a fait Georges ou encore Mathilda, sans oublier ta cousine. Tu as encore perdu ton calme et tu as décidé de te venger de la pire manière qui soit. Que t’ai-je déjà dit, mon fils ? Que si ze sens la colère, ze dois courir vers toi et dire qu’on m’embête. Qu’man s’ra touzours là pour me protézer, et tu baisses de nouveau les yeux quand elle rattrape ton menton, vos yeux se rencontrent de nouveau : bleu contre fauve. Relève les yeux, Leopold, tu n’es pas né parmi les insectes mais parmi les nobles et les privilégiés de ce monde. Mon fils n’a pas peur, n’a pas honte, elle assène et tu hoches la tête alors que tu sens d’épaisses larmes poindre sur le bord de tes yeux : mais elle a dit … elle a dit que z’étais bête ! Et un sanglot éclate dans le salon. Ils disent tou-tous ça … » Et la colère passe un instant dans les yeux de ta mère, la haine crasse et terrible qui envahit sa poitrine.

Lilith Crabbe est une lionne et on ne s’en prend pas à son petit sans en payer le prix. « Tu n’es pas bête, Leopold. Elle susurre en te prenant dans ses bras, en se faisant plus douce, passant en douceur sa main dans tes cheveux. Tu es mon fils, tu es un Crabbe. Tu es fort. » qu’elle glisse autant comme un mantra qu’une terrible vérité : tu n’es certes pas une lumière, tu ne seras pas le génie de demain mais tu es fort, inébranlable.

Et malgré la pauvreté, la crasse dans laquelle vous trainez, le dépouillement de vos atours, il te restera l’envie de vengeance, il te restera la puissance de tout gagner, rafler. « Un jour, Leo’, tu leur montreras » qu’elle susurre inlassablement depuis que tu es né, qu’elle grave dans le marbre cruellement.

Anger : Same old friend
forgive and forget ? nah. fuck you and fuck that.

(début 1987) « Qu’est-ce t’viens d’dire ? », tu grognes, grondes, tes yeux noirs venant rencontrer les yeux d’un d’tes camarades de maison. Dans le regard, un million d’orages, la promesse de mille ravages, le serment que tu lui feras bouffer son père, sa mère et sa sœur avec ce que t’as entendu. Il se marre, absolument pas sérieux et ne voyant pas la colère qui s’infiltre, qui gagne du terrain : «  Je disais qu’t’as une gueule de troll. » La mâchoire se serre, le cœur bondit et tu te jettes sur tes deux jambes. D’un bond, t’es gueule à gueule avec l'autre : « R’tires c’qu’t’as dit. J’t’jure qu’t’as intérêt d’l’retirer si t’veux que ta mère t’reconnaisse aux prochaines vacances. ». La menace trace un air goguenard, narquois sur la face de l’adolescent, parfois – souvent – c’est que des jeux. Mais là c’en est pas un. Là, t’as l’impression qu’tu vas le bouffer, lui arracher tête et boyaux, le laissant éclaté, explosé sur le sol.

« R’tires c’qu’t’as dit. », t’insiste et il saisit pas qu’tu vas lui vomir l’enfer, qu’il va se fracasser sous tes phalanges. « Nan, t’as une face de troll, Crab- et la claque part, sèchement, méchamment, brutalement. Le bruit sonore se répand dans le couloir de l’école de magie et il tangue sous la puissance de ta grande main. A quatorze piges, t’es déjà un géant, un colosse qui hésite pas à user de ce qu’t’as. Parce que c’est tout c’qu’t’as. Excuse-toi, t’aboies à sa face alors que ton poing se referme sur le col de l’uniforme. Tu le secoues brutalement, violemment. EXCUSE-TOI. Tu brailles, les yeux haineux, orageux. Cra-Crabbe ! Arrêtes, tu vas lui arracher la tête. C’était qu’une blague … Allez mec. Et les yeux fauves, animales se retournent vers lui : Une blague ? Et il étouffe difficilement un gémissement quand il se retrouve plaqué, bloqué au mur, le souffle commence à lui manquer à force que tu serres. D’puis quand c’est drole ? L’énervement se lit, la fureur et le pote qui voulait s’interposer lève les mains en signe de reddition, d’excuse. Mieux vaut le mec que tu tiens sous la gorge plutôt que lui. Mieux vaut qu’tu t’en prennes à lui et qu’il sauve ses fesses. Ca ne l’était pas, t’as raison. Et les yeux se retournent vers ta proie, et tu lui craches limite dessus : Tu les chies quand tes excuses, pauv’type ? Et il arrive pas à souffler un mot alors que tu le rejettes de l’autre côté du couloir, et qu’il se prend en pleine face le mur. Il pisse le sang et dégueulasse le rouge et or de ton blason. J’vais t’faire r’gretter d’être né, espèce d’enfoiré. » et les doigts craquent alors que le poing s’abat sur sa face.

Rouge, tout devient rouge. Ca salit tes poings, ça fait valser ses dents sur le sol. Et il y a quelque chose qui s’affame en toi, il y a un monstre de violence qui jamais ne s’apaise, ne se lasse. Il y a l’envie de cogner, d’le faire saigner. Encore et encore.

(…)


« Monsieur Crabbe, est-ce que vous m’avez écouté ? », sonne la voix de la professeure McGonagall. A ses traits, tu devines combien elle est agacée, combien ton attitude la dépasse. « Ouai, tu lui marmonnes. C’est toujours la même chanson, la même ritournelle. T’es qu’un con, ton comportement est inacceptable et tu te cogneras des heures de colles jusqu’à la fin de l’année. Blablabla, la même histoire quoi. Autant passer à autre chose le plus vite possible. J’peux m’casser ? T’as la main qui saigne, les jointures sont abimées et t’as comme une douleur qui se diffuse sous la peau. Monsieur Crabbe, et tu sens presque Minerva McGonagall avaler l’air autour d’elle, dégueuler la tension, vous ne vous casserez nulle part. Votre comportement est intolérable et il est temps que ça cesse avant que cette école vous soit définitivement fermée. Quoi ? Vous m’renvoyez ? T’as la mâchoire qui s’décroche, le cœur qui fait un looping. P’tain ta mère va te buter si tu te fais renvoyer. Non mais c’est le dernier avertissement et c’est votre dernière chance. La prochaine fois vous serez sommé de partir de cette école. Un silence, tu comprends le message ; t’as plus le droit de faire des conneries. La prochaine merde qu’tu fais sera catastrophique. Remerciez votre mère pour cette dernière chance ; c’est elle qui nous a convaincu de vous donner cette dernière chance. Ne me décevez pas, monsieur Crabbe. Tu hoches la tête, ta mère t’a toujours sauvé le cul. Et encore une fois, ça change pas. Bien sûr, vous avez fait perdre 150 points à votre maison et vous avez des heures de retenues tous les samedis jusqu’à la fin de l’année. Je vous attends donc dans deux jours. Vous pouvez disposer. » Et tu demandes pas ton reste. T’sais qu’t’vas te faire défoncer demain quand même.

(…)


(Beuglante de Lilith Crabbe à son fils) « Leopold Gerald Crabbe ! Que t’avais-je dit sur cette année ? Tu DEVAIS te tenir bien et ne pas faire de vagues ! Qu’ai-je fait pour mériter un fils tel que toi ? Tu n’es pas lasse de crever ta pauvre mère ? C’EST PLUS QU’ASSEZ LEOPOLD.

Tes bêtises, c’est fini ! Je veux que tu sois exemplaire, que de toute ta scolarité, je n’ai plus à intervenir. Sais-tu ce que j’ai été obligée de faire cette fois pour sauver tes fesses ? Ta pauvre mère a du s’abaisser à envoyer une lettre d’excuses à des sangs de bourbe. Ne me mets plus jamais dans cette situation. C’est la dernière fois que tu fais le con. La prochaine fois, c’est moi qui me charge de toi. Est-ce que tu as bien compris ? Je te JURE que tu as intérêt à le comprendre. Je te JURE qu’aussi sûrement que je t’ai donné la vie, je peux la reprendre.

N’oublie pas non plus de te couvrir, je ne veux pas que tu attrapes froid.
Ta mère, Lilith Crabbe. »

(…)


(Fin d’année scolaire 1987) Foutue bibliothèque de merde. Pourquoi t’as dit à ta mère qu’tu ferais des efforts ? Et pourquoi t’as accepté d’être ici ? Un grondement s’échappe de tes lèvres alors qu’tu te grattes le crane en regardant les livres autour de toi. « P’tain pourquoi y a pas métamorphose pour les nuls ? », t’aboies devant des rangées de livres infoutus de te répondre. Tu perds ton temps et ça t’agace au plus haut point. Tu lèves les bras au ciel « mais ça sert à que dalle cette mer- Je peux t’aider ? Euh … Tu tournes les yeux vers la voix féminine qui t’interpelle, baissant doucement les deux poings que tu brandissais au ciel. Oh salut, euh … j’cherche un truc mais j’trouve pas. Tu trouves connement démuni, timide devant la fille blonde face à toi, elle est plus jeune qu’toi mais elle a pas l’air un brin intimidé. Tu regardes sur le morceau de parchemin : ça s’appelle exemplaire 3 de métamorphose avancée. La biblio m’a dit qu’ça devrait être là mais j’sais pas pas, j’trouve que dalle. Tu lui montres ton écriture maladroite, les bavures en te baissant légèrement pour qu’elle puisse regarder. T’sais où ça s’trouve ? Elle sent bon en plus quand tu t’approches, genre un de ces gels douches pour fille. Oh oui, il doit être juste derrière. Suis-moi, elle invite et tu hallucines qu’elle soit si gentille avec toi, sans rien demander en retour, surtout en te connaissant. Euh ouai, attends, j’prends mes trucs. Et en vitesse, tu récupères ton sac et tes trois bouquins pour lui emboîter le pas. Ton nom c’est Leopold Crabbe, non ? Euh oui mais t’peux m’appeler Leo, c’est mieux Leo. Parce que franchement il y a que ta mère qui utilise vraiment Leopold pour t’engueuler. Et toi, c’est quoi ton prénom ? Lile O’Neill. Lili, si tu préfères. Lili, c’est joli, tu souffles juste et elle se tend sur la pointe des pieds pour attraper un livre. Et voilà le livre. Et tu en vois un autre menacer de tomber et d’une tape un peu trop brusque tu le remets bien, évitant à Lili de le recevoir. Au bruit, on a l’impression que t’as foutu une gifle et tu la regardes dans les yeux. Euh … Il a-allait tomber sur toi, j’trouvais pas ça cool donc j’l’ai arrêté. Merci, et t’as la mâchoire qui se décroche un peu plus quand elle dit : c’est gentil. Euh, p’tain t’as l’impression d’avoir cinq ans encore et d’être con devant une fille, bha d’rien ! C’est pas cool les bosses là. » et du doigt tu désignes le sommet de son crane. « Ca fait mal. », tu fais pour avoir un autre mot que « cool » à la bouche. Elle va rigoler et c’est doux léger, gentil. Ça t’en coupe la gueule et le souffle : « Est-ce que je peux t’aider pour autre chose, Leo ? Euh, j’crois qu’ça va, sauf si t’es douée en métamorphose parce qu’j’suis un peu une brêle. En quelle année es-tu ? Quatrième année. Je vais avoir un peu de mal à t’expliquer, et tu crois à une excuse toute trouvée avant qu’elle souffle, je ne suis qu’en deuxième année. Oh ! Oh bha oui, j’suis con, pardon mais c’est euh gentil de vouloir m’aider. J’vais essayer d’comprendre tout seul. Et tu t’apprêtes à partir avant de dire : euh tu viens souvent ici, tu fais un moulinet du doigt pour désigner la bibliothèque, pour faire tes d’voirs ? Pour savoir si tu pourras l’y retrouver. J’m’dis on pourra s’installer l’un à côté d’l’autre la prochaine fois pour t’sais travailler tes trucs de deuxième année et moi de quatrième année. Oui, avec plaisir. Cool ! J’veux dire ça m’fait plaisir aussi. A la prochaine, Lili. » Et sans que tu t’en aperçoives, le début d’une amitié se tisse, s’esquisse.

The Crabbe brothers
if you hurt my brother, i'll kill you. i swear i'll kill you.

(4 juin 1991) Et tu t’approches à pas de loup – autant que tu peux et que ton poids te l’autorise – de ton petit frère. D’un coup, tu bouches sa vue de tes deux grosses paluches : «  C’est quiiii ? Mon idiot d’grand frère qui croit qu’j’ai cinq ans et demi ? Rooooh t’es pas drôle, tu ronchonnes à ton frangin pour te laisser tomber à ses côtés. Le canapé gémit sous ta masse et tu lui tires les joues avec un grand sourire taquin, vaurien. Ché l’anniverchaire de qui ? Tu imites ta grand-mère en te marrant en lui tirant les joues dans tous les sens. Arrêchtes ! Tu m’fais mal, echpèce de débile. Je te prépare à grand-mère, tu fais en riant fort dans le salon familial. Ta mère entre élégamment dans sa robe des beaux jours, des occasions spéciales : Bonjour mes fils. Leo’, pourrais-tu lâcher les joues de ton frère avant de les déformer complétement ? Vincent, sois gentil aujourd’hui tu veux ? Je t’ai préparé ta tenue, mon cœur. Et vous deux, arrêtez de maltraiter ce pauvre canapé avant qu’il s’effondre. Ok, ok, j’arrête, et tu relâches les joues du plus jeune qui se les frotte en te foudroyant du regard. Alors, mon vieux, t’veux quoi pour ton anniv’ ? Tu entoures ses épaules de ton bras puissant. Euh … Qu’tu sois plus mon frère ? Un rire gras : trop drole mais t’peux pas t’débarrasser d’moi. Et tu gigotes sur le canapé, le forçant aussi à bouger du coup alors que tu entames une attaque chatouilles qui le fait se plier en deux, exploser de rire dans son pyjama dragon. Allez, dis tout à ton frangin, l’mioche. J’suis pas un mioche ! Entre deux rires, deux larmes, il parvient à glisser : je rentre bientôt à Poudlard. J’suis toujours l’plus grand, nabot. J’vais t’dépasser, j’t’jure, l’idiot. Les garçons, le canapé, insiste ta mère alors que le pauvre meuble gémit sous vos poids, que Vincent hurle de rire et que d’un sourire qui va un bout à l’autre des oreilles, tu limites pas les assauts. Je te dirais rien, l’abruti ! Allez, allez, accouches l’piot. J’t’jure qu’si j’dois t’faire pisser dans ton pédoc, y a aucun soucis. Lai-Laisse-moi tran-tranquille ! LES GARCONS, hurle ta mère alors que sous vos deux poids combinés, le canapé s’effondre, vacille. Oupsie ? Tu te marres et pourtant tu ne devrais pas, ta mère a les poings sur ses hanches et hurle : Vous n’êtes pas POSSIBLES. Allez-vous-en ! Tous les deux ! » Et sous les Avis qu’elle lance, vous décampez en riant du salon. Elle a un sourire aussi, elle est heureuse que ses fils soient ainsi.

Elle avait peur que tu te désintéresses de ce petit frère arrivé sur le tard et t’es pourtant aussi féroce qu’elle pour le protéger. Rien peut l’toucher, tu te l’es juré. «  Alors t’veux quoi, l’mioche, pour ton anniversaire ? Et là il se stoppe, il rougit dans son pyjama de petit garçon : Tu … Mh, tu voudrais bien m’accompagner pour aller chercher ma baguette ? J’ai pas très envie qu’ce soit maman, t’sais comment elle est. Un peu harpie sur les bords ? Tu fais en te marrant mais en baissant la voix, faudrait pas trop qu’elle entend vos messes basses. Ouai. Fin ça pourrait être toi. Ok, sans soucis, j’serais là. » Tu seras toujours là pour lui, pour ta famille.

(…)


(été 1994) « Encore ! Tu gueules à ton frangin, la baguette vers lui, en position de combat. Tu sues à grosses gouttes et lui aussi. Il est essoufflé et il te regarde avec la rage au ventre, la haine dans les yeux. T’comptes t’laisser défoncer par la sang de bourbe comme Malfoy, la prochaine fois ? Nan ! Il gueule, il hurle, chien lancé, traqué, vexé de son impuissance face à cet épisode. Alors bats-toi par le cul d’Merlin. T’attends quoi ? Qu’j’t’fasse un cadeau ? Ta gueule, ta gueule, ta gueule, espèce de con. J’suis pas faible. Prouve-le. » et il dresse sa baguette, hurlant un petrificus totalus, suivi d’un expelliarmus. C’est désordonné, quasi désespéré mais il s’accroche à ce qu’il a, à ce qu’il est, à ce qu’il veut dépasser. Il est pas faible, il refuse de l’être encore une fois.

« C’est bien. Lâches tout, gamin. » et tu esquives en te foutant à plat ventre, en roulant vers lui, lui tirant la cheville pour qu’il s’effondre. Mais il a appris le petit con, il se balance sur toi, te faisant grogner de douleur alors qu’t’accuses toute sa masse. Il essaie de te cogner, de riposter avec ses poings et tu fais de même. « Vises les points faibles ! Tu lui craches, la compréhension passe dans ses yeux et cette fois, c’est ton nez qu’il vise et touche de sa main. Tu grondes de douleur, le sentant clairement craquer. C’est un chien fou, un chien affamé. Et à cet instant, t’es son ennemi. Et à cet instant, il fera tout pour te faire trébucher de ton trône. Allez, dégages, l’mioche. Et d’une pression de hanche, tu le jartes sur le côté. Son corps ricoche sur le tapis d’entrainement et vous avez tous les deux le souffle trop court pour entamer un autre round. C’est bien, ça suffit pour aujourd’hui. Mais t’avais dit quatre fois ? Ah ouai ? T’crois qu’tu m’as pas assez défoncé l’nez ? Nah, j’suis sûr qu’j’peux t’refaire une beauté, tu te marres et tu lui tapotes la tête. T’es pas faible, l’piot. T’es fort. Comme tous les Crabbe. Un silence et tu le vois pourtant tirer la tronche et lâcher : j’suis pas toi, j’suis pas comme les autres. J’sais c’qu’j’dis, t’es pas faible, Vince. » Y a qu’à voir c’qu’il fait à ton pif maintenant.

Et tu lui glisses : «  Allez casses-toi. », parce que l’amour vache, c’est toujours c’qu’il y a eu entre vous. Quand il se redresse, t’envoie un message à Lili « Dispo ? Mon frère m’a explosé l’pif. »

(…)


(1999) Un grondement se lève alors que tu chopes l’épaule de ton frère pour qu’il se baisse. « Leo’ ? Qu’est-ce – Ferme la », et tu recouvres de ta paluche sa bouche pour qu’il se taise. Du doigt, tu lui indiques une ombre qui se détache des arbres. Il hoche la tête, te faisant signe dans un roulement d’yeux que c’est bon, il a compris. Ca fait une heure que vous êtes en planque à cet endroit et vous alliez renoncer pour glisser qu’il y a rien, qu’l’information devait être de l’intox jusqu’à voir cette ombre et puis une seconde, une troisième venir lentement vers vous. Et alors qu’t’évalues le poids, la taille des ennemis, leur potentiel de feu aussi, tu vois pas ton frangin tirer sa baguette. Il a soif de reconnaissance, d’ambition. Il a envie de prouver à quel poids il est devenu fort mais la jeunesse est fougueuse, trompeuse. «  Vince ? Et il s’élance vers le danger, rage au cœur et brutalité vengeresse. VINCE ! BORDEL DE MERDE, reviens i- et tu grondes, réalisant que c’est trop tard alors que des éclats rouges se détachent des ombres pour se diriger droit sur ton frangin. Mais qu’il fait chier ! Tu te jettes hors de votre cachette pour te précipiter vers eux, l’avada kedavra est instinctif, quasi primitif. Tu profites de la diversion pour plaquer ton frère dans les herbes hautes, le couchant sous toi. Il grogne de douleur alors qu’un éclat rouge te percute au niveau du bras gauche. T’es chanceux, c’est pas celui qui tient ta baguette mais tu sens la douleur et le sang se répandre.  Fuck, tu grondes à l’oreille de ton frère. Leo ? Restes couché, morveux. T’as fait assez d’dégât. » Et tu te redresses brutalement, tu te jettes dans la mêlée, refusant d’mettre en danger ton cadet.

T’as promis d’l’ramener en entier. T’as juré qu’tu l’protégerais et t’as pas le droit d’échouer, d’t’tromper. A un moment, après un autre hurlement de douleur, t’arrives à être assez proche d’un des types pour lui asséner un coup de boule rageur, vengeur. « Rends-toi, enfoiré. Il tangue, étourdi et du coin de l’œil, tu vois une des ombres reculer, faire un pas en arrière et transplaner pour s’enfuir. Tant pis, tu peux pas choper tout le monde. De toute manière, c’était pas l’objet du job. Tu lui fous un second coup de tête pour être sûr qu’il s’effondre, te laissant lourdement tomber sur lui, ta baguette plaquée sur sa trachée. Vince ! Viens choper sa baguette, tu gueules au frangin alors qu’il y a un corps plus loin touché par un impardonnable dans une position étrange et qu’un mec gémit sous toi. Le frère trottine et attrape la dite baguette, chope celle du type mort et te lâche : j’aurais pu m’en sortir. Ta gueule, tu maîtrisais rien. » Et t’as presque un bras qui pisse le sang, quasi inutilisable alors qu’tu lui balances un regard noir, le ton lui invite aussi clairement pas à te contredire. Sinon tu lui fais bouffer sa baguette, foi d’Crabbe.

D’un sort, les cordes forcent le prisonnier du jour à coopérer. « J’t’jure qu’on rentre, j’m’soigne, j’t’colle une raclée dont tu t’souviendras jusqu’à tes quarante piges. », tu lui grondes, tu détestes quand on te désobéit. Tu détestes quand on foire ton taff et il le sait alors qu’il rentre la tête dans ses épaules, jetant un regard à ton  bras qui pendouille mollement. T’es pas trop sûr qu’ce soit sauvable.

(…)


« Donc les rebelles sont arrivés par l’arrière ? Ouai, j’sais pas c’qui s’est passé. L’info était sûrement un traquenard, y en a crevé dans l’champ, désolé on a pas eu l’temps d’faire l’ménage. Ton frère te regarde étrangement, il sait qu’tu mens mais il comprend vraiment pas pourquoi. L’autre, on l’a chopé, on s’est dit qu’c’serait utile d’l’ramener en vie pour l’interroger. Enfin, j’sais pas, c’est pas mon soucis c’qu’vous en faites. Et tu lui balances sèchement le mec. Je vois, oui, Crabbe, ce n’est pas ce qui était attendu mais par Merlin, nous allons nous adapter, glisse simplement ton supérieur en prenant le dossier de la mission et d’un geste de la main, il invite son assistante à traiter du rebel réduit au silencio imposé en entrant dans le bureau. Merci pour votre travail, messieurs Crabbe. Leopold, ayez l’amabilité de faire soigner ça, voulez-vous ? Ouai, ouai, j’file à Saint-Mangouste. Désolé pour l’sang sur votre tapis. Il lève les yeux au ciel, il est déjà habitué qu’tu débarques avec tes godasses pleines de terre. Du sang, ce n’est pas vraiment le plus horrible qu’il ait vu. Bref bonne soirée, m’sieur. Viens, l’mioche, on s’arrache. Euh ouai, bo-bonne soirée m’sieur. » qu’il susurre timidement, gauchement.

Dans les couloirs du ministère, il dit pas un mot mais il te suit jusqu’à l’hopital, où tu recevras un coup de journal d’la part de Lili ainsi qu’un « Encore ? Tu n’en as pas marre de pourrir mon travail, Crabbe ? » et toi d’grogner un « C’est d’sa faute » sous les yeux amusés de ton frangin. Alors qu’vous attendez, il te soufflera « Pourquoi t’as menti ? C’était ça ou il t’écartait d’toutes les prochaines missions pendant pas mal d’temps. Et j’t’assure qu’ce mec a la rancune tenace, ça aurait pu durer très longtemps. J’veux pas qu’tu sois handicapé dans l’futur pour une petite erreur d’merde. Tout l’monde a été jeune et con. Même si toi, tu tiens une couche. L’prochaine fois, essaies juste d’pas buter ton partenaire, ok ? Parce qu’j’t’assure qu’mon bras il t’en veut. Et qu’tu vas pas échapper à ta raclée. J’sais. » Et il détourne les yeux, cachant la gêne d’être autant aimé, si souvent protégé.

Mais tu sais qu’il ferait de même. Tu sais que certes, votre amour est en dents de scie, côtoyant des moments de pure tendresse et de rivalité enlisée depuis la naissance. Certes, parfois, c’est cruel, brutal, animal mais vous vous protégerez pour toujours. Et si tu dois y passer, c’sera pour lui. Sans te retourner, les yeux fermés, tu mourras pour ton frangin.


The Handler
underestimate me. that'll be fun.

(2000) Tu croques dans ton sandwich, faisant fuir une tomate du pain qui s’éclate sur la table avec une gerbe de sauce. Tu renifles, essuyant la sauce sur ta bouche du dos de ta main, récupérant la tomate pour la gober sous les yeux dégoûtés de la vampire. « Qu’est-ce qu’y a ? T’as jamais vu un humain bouffer ? Elle détourne le regard, regrettant presque d’avoir accepté, elle pipe pas mot. Comme d’habitude. Ça doit t’faire bizarre, ça fait combien d’temps qu’t’as pas bouffé un truc normal ? Près de trente ans, et cette fois, ses yeux rencontrent les tiens. Ah ouai ? Autant d’temps ? Ca t’manque parfois ? Ses yeux accrochent ta gorge, là où ton pouls pulse, diffuse le sang. T’as la baguette pas loin et la rune dégagée pour pouvoir l’immobiliser. Elle sait ta réputation, elle sait qu’avec toi, tu la traiteras pas en reine. Oh, allez princess, j’suis sûr qu’t’avais un plat préféré. La paëlla, elle a hésité avant de le dire. L’truc espagnol avec les moules là ? Oui, j’aimais bien ça. Maintenant t’aimes les trucs plus saignants, tu fais avec un sourire amusé, un rire gras. Elle se fige, te scrute, ne comprenant pas l’humour. C’est comme si à chaque fois elle le vivait comme une agression. J’suis sûr qu’avec tes canines, tout l’monde te dit qu’t’es mordante et à croquer, et tu t’arrêtes pas, étudiant pourtant son visage, cherchant, fouillant à la limite de ce qu’elle autorise. Et c’est déjà trop alors qu’elle se redresse, lâchant un simple : c’était une mauvaise idée de partager ton déjeuner. On se voit en mission, Crabbe. » C’est rapide alors que de ses talons, elle se détourne de toi, claquant de la langue. Un soupire se détache, il va falloir qu’tu dises qu’elle est encore bizarre. Ça te semble pas facile de collaborer avec elle, c’est même lourd.

T’as l’impression qu’elle attend qu’une occasion pour t’bouffer.
Et toi, l’excuse pour la tuer.

(…)


(Fin juillet 2006) La colère pulse et tu regardes ton limier grogner, ses longs doigts se referment furieusement sur sa victime, sa proie. « O’Connell, tu l’lâches, maintenant. Le claquement de langue est brutale, assassin alors que tu entames un autre pas. Elle gronde plus fort comme un animal blessé. Lâche-le, j’t’ai dit. Le pauvre type gémit en te regardant, t’observe en ouvrant la bouche comme un poisson hors de l’eau cherchant l’air. Vampire d’mes deux, tu vas m’obéir. Le mec a la gorge charcutée et il se vide littéralement de son sang. Ça salope tes pompes, la tenue de petite fille sage de la vampire. T’fais chier, et de la pointe de ta baguette t’active le glyphe qui la fige sur place. Elle gronde plus fort, animal acculé auquel on finit de retirer sa proie alors que tu tires le mec hors de ses bras. T’peux transplaner ? Un « non » de la tête te répond, tu te grattes la tête. Foutue révolte d’merde. Toi, ouai, toi, tu vois le blanc bec passé, tu lui fous le type dans les bras, tu l’amènes à St Mangouste. Maintenant. Il ouvre la bouche pour protester qu’il n’est pas qualifié pour ça mais ton regard le décourage. Il déguerpit et tu te retournes vers Teresa qui t’observe avec cette brûlante envie de te tuer : On ne t’a jamais appris à ne pas retirer la proie de la bouche d’un prédateur, Crabbe ? Ses yeux te suivent alors que tu crisses tes chaussures sur le sol. Toi, tu es comme tous les autres. Tu veux nous soumettre, nous réduire en esclavage comme des simples elfes de maison, le sourire serait presque goguenard sur les babines pleine de sang de l’hybride. Ta gueule, O’Connell, j’réfléchis. Oh comme si tu savais réfléchir , petit Crabbe. Comme si tu savais penser par toi-même. Le rictus est mauvais et le noir de tes yeux virent à l’orage et à la rage : mais FERME ta PUTAIN de gueule de VAMPIRE. OUI JE SUIS UNE VAMPIRE. ET CA VOUS A TOUJOURS FAIT CHIER, VOUS, LES SORCIERS, elle hurle et t’as juste mal à la tête. Vous aimez rien qui est différent, vous supportez rien qui est pas comme vous. C'est pour ça, cette mascarade, hein ? Ce putain de tatouage sur ma joue ! Pour montrer à quel point je suis pas comme v – MAIS FERME TA GUEULE. Le silencio part brutalement, lui coupant le clapet. T’as une idée de ce qu’t’as fait, triple conne ? T’as sucé l’sang d’un collégue, d’un putain d’allié, tu lui as arraché la gorge. Comment veux-tu rattraper ça ? COMMENT VEUX-TU T'EN SORTIR ? Et plus tu la regardes, plus tu piges qu’y a rien à faire. Elle a soif, tellement soif et ça se voit dans ses yeux qu’ça lui brûle le gosier de regarder ta gorge, qu’elle a qu’une envie c’est t’buter. Et tu réalises : J’peux pas. Tu dois crever. » Et soudain la compréhension dans ses yeux, le désespoir, la supplique : ne fais pas ça.

N’importe qui aurait eu pitié. N’importe qui aurait hésité. Pas toi. T’as jamais eu pitié et de la pointe de la baguette, tu actives le glyphe qui la foudroie sur place. Morte. Simplement, évidemment, cruellement. Un soupire ; quel gâchis. C’est pas qu’tu regrettes, y a pas d’autres choix et t’es pas homme à te retourner, à te laisser aller au passé. T’as pas qu’ça à foutre.

(…)


(Aout 2006) « On dit qu’il ne prend soin de rien, ni de personne », le murmure coule à tes oreilles, trébuche sur toi sans que t’y accorde la moindre attention. « C’était couru d’avance ! Elle ne lui obéissait pas. Mais Crabbe n’est quand même pas doué avec les gens, ça ricane dans ton dos, ça te fait soupirer, te redresser plus fort. Mais p’tain qu’est-ce qu’il fait bien son taff. Mais à quel prix ? Cette fois c’était la vampire. Le prochain ce sera lequel ? On sait tous que Crabbe ne fait pas attention à ses affaires. » Et ça hoche la tête. « Ca reste une brute épaisse, un débile profond bon qu’à taper. Je n’aimerais pas être son ou sa prochaine partenaire. Mais bon on peut lancer les paris ? A votre avis, le prochain, il tient combien de temps ? » Un grondement et cette fois, tu lâches sobrement « J’pense qu’il tiendra trois jours, j’ai b’soin d’chaire fraiche, ça fait un moment qu’j’ai pas bouffer d’l’hybride. Ironie quand tu nous tiens et le sourire trompe avec sa gueule tordue, biscornue comme si tu le pensais. P’tet même qu’ce sera vous les prochains. » Tu poses ton mug méchamment, faisant trembler la salle de pause. « Vous f’rez mieux d’faire gaffe à vos miches. », la menace est lancée, et soudain le silence se fait. « C’est bien, ramenez pas trop vos gueules quand vous en branlez pas une. »

(…)


(Mi-septembre 2006) T’as un nouveau hound ; la nouvelle est tombée un matin par hiboux et tu te grattes la tête. Apparemment, il a perdu son handler l’mois dernier et bon, il paraît qu’ça pourrait s’faire entre vous. T’hausses les épaules ; après tout, les ordres sont des ordres. T’as rien pour râler, ni protester. Et tu transplanes sur le lieu de la mission avec un autre couple d’handler et son hound. « Chalut, t’as un début de beignet dans le bec et tu prends le temps d’avaler, Leopold Crabbe. Reinir, Reinir Jonsson. Tu lui tends pas la paluche mais par contre tu lui jettes un beignet : pour t’remplir l’bide, faut pas partir en mission l’estomac dans les talons. C’est fourré à la viande, tu lui annonces tranquillement en le voyant renifler le truc alors que tu enfiles l’autre moitié du tien dans ta gueule pour bien lui montrer que c’est pas empoisonné. J’crois qu’on fait équipe avec Romuald et Tania, tu glisses simplement, désignant du pouce le chemin que vous devez suivre pour aller les retrouver. Ça t’fait déjà chier d’faire équipe avec eux, ils sont collés au plan comme si leurs deux vies en dépendaient. Sauf que soyons honnêtes, les choses se passent rarement selon le plan. Et tu y vas avec lui, la main sur ta baguette, sait-on jamais après tout qu’ce soit un traquenard. T’as les yeux alertes, les sens à l’affut, attentif à ce qui pourrait vous tomber sur la gueule.

Tania et Romuald sont devant vous. Ils sont déjà penchés sur le rapport de mission et bavardent de la meilleure marche à suivre. « Salut. Oh bonjour Crabbe, glisse le handler. Jonsson, un simple hochement de la tête vers lui et il remonte ses lunettes sur son nez : on a déjà préparé des fiches pour vous, si vous voulez bien la prendre la peine de les lire. Et tu chopes pas le bout de papier, tu le regardes même d’un drôle d’air : C’est quoi l’plan ? Eh bien, Tania a suggéré que ce serait bien d’adopter telle position blabla et puis de faire ça, blablabla, sans oublier de blabla. T’as déjà perdu le fil. Donc en gros, on entre, on leur fracasse la gueule et on tue tout le monde ? Euh oui mais il y a des sub- Ok super, le repère est par où ? Ici, il désigne une direction dans les arbres et sur la carte que tu chopes. Parfait, Rei’, on s’arrache. » t’annonce au loup-garou simplement en te dirigeant vers l’endroit indiqué, te grattant la tête en regardant la carte. Et sous les exclamations de Romuald sur ô combien le plan est important, vous vous engagez dans les fourrées : « Mh. T’sais lire cette merde ? » Et entre vous deux penchés l’un vers l’autre, y a comme une proximité, un début de complicité comme si deux bêtes affamées s’étaient trouvées.

Affamées de tout bouffer. Affamées de tout bousiller. Ça vibre en vous, ça s’emballe en toi comme en lui et tu le sens, cette violence, cette impulsivité qui vous encrasse, tenace, vorace. Il y a comme deux monstres dans le noir, qui se pourlèchent les babines des cauchemars que vous allez faire, des vies qu’ils vont dérober. Comme pour rattraper ce qu’on leur a volé, ce qui s’est envolé. Mais peut-on jamais revenir en arrière ?



Dernière édition par Leopold Crabbe le Sam 11 Avr - 21:49, édité 13 fois
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Boris Bagshot
VOLDEMORT SYMPATHISER
Boris Bagshot
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hello handsome :suspect:
j'adore ce que je lis, popole (leo) whatever doesn't kill me better run  2651298872

et si je ne m'abuse, y'a encore tout plein de places pour un handler supplémentaire hehe

trop hâte de lire la suite don't talk to me or
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bienvenuuuue parmi nous (leo) whatever doesn't kill me better run  736882016 (leo) whatever doesn't kill me better run  736882016 (leo) whatever doesn't kill me better run  736882016
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Marlon Travers
DEATH EATER
Marlon Travers
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Occupation : Directeur du Département de la Justice Magique, membre de l'Elite, porte-parole de l'ASAP
Allégeance : Death Eaters envers et contre tout. Tu sacrifieras ta vie pour la Cause.
Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t681-marlon-travers-le-di
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ce choix de perso et de fc (leo) whatever doesn't kill me better run  1634921035 et puis un mangemort tout plein de désirs de vengeance, on aime (leo) whatever doesn't kill me better run  2570323690
le début de ta fiche est si plaisant à lire, hâte de voir la suite. bienvenue parmi nous, je viendrais te quémander un lien avec marlon et rodolphus (leo) whatever doesn't kill me better run  1323145405
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le fc DRAMAAAA

et voilà, enfin quelqu'un qui rejoint la VB et qui semble un minimum compétent ! DRAMAAAA Et puis on dit pas non au eye candy, Kalen est remotivé à aller au bureau (leo) whatever doesn't kill me better run  422440023

bienvenue sur SM, j'ai hâte de voir ce que tu vas nous faire avec Leopold ! Si t'as des questions n'hésite surtout pas, et Kalen étant le boss de Leo, hâte de causer liens (leo) whatever doesn't kill me better run  422440023

bon courage pour ta fiche (leo) whatever doesn't kill me better run  736882016
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Morrigan Farrow
Morrigan Farrow
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Âge : (vingt-trois ans) ; la fougue d'une jeunesse exacerbée.
Occupation : (journaliste au daily prophet / pinkie au sein des back hands) ; deux visages tels deux faces d'une même pièce.
Allégeance : (neutre) ; le seul étendard arboré et celui de son clan, de son gang et d'elle même.
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le début de fiche promets de très belles choses (leo) whatever doesn't kill me better run  1172237334 (leo) whatever doesn't kill me better run  1172237334
bienvenue parmi nous !
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Neville Longbottom
ORDER OF THE PHOENIX
Neville Longbottom
Date d'inscription : 21/03/2020
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Crédit : avatar ©kidd, signature ©pp, gifs ©bé ©mykingackles ©andromedaa-tonks, quote ©dumbledore.
Âge : vingt-sept ans, l'impression d'en avoir le double.
Occupation : prend part à la recherche obsédante des horcruxes.
Allégeance : l'ordre, toujours, les six cercles tatoués sur son poignet en sont la preuve.
Particularité : un talent incomparable pour oublier ses affaires et s'attirer des ennuis.
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t1832-neville-why-is-it-a
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wow (leo) whatever doesn't kill me better run  2814398919
le perso qui envoie déjà du lourd en quelques lignes, le fc totalement badass puis j'ai pas l'habitude de le voir joué... (leo) whatever doesn't kill me better run  1958205885 bienvenue à ta jolie gueule de troll (leo) whatever doesn't kill me better run  2074697252
j'ai hâte de voir ce que tu nous réserves puis bon courage pour ta fiche (leo) whatever doesn't kill me better run  1150482778
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oh lalala quel accueil meuh non (leo) whatever doesn't kill me better run  2074697252 (leo) whatever doesn't kill me better run  1958205885 j'en suis toute émoustillée ! (leo) whatever doesn't kill me better run  1150482778

@boris bagshot qui est-ce qu't'appelles popole toi ? (leo) whatever doesn't kill me better run  2839299746 (leo) whatever doesn't kill me better run  1029237966 tu veux qu'on se fight avec virilité ? mdr
merci pour tout, t'es beau aussi (leo) whatever doesn't kill me better run  123712488

@azra shafiq merci jolie shafiq, ton ava est si beau (leo) whatever doesn't kill me better run  1215722860 (leo) whatever doesn't kill me better run  1958205885

@marlon travers oh bha merci pour tous les compliments (leo) whatever doesn't kill me better run  736882016 chabat est pas ton vrai avatar mais qu'est-ce qu'il est classe l'msieur (leo) whatever doesn't kill me better run  941336645 (leo) whatever doesn't kill me better run  2223887705 et avec plaisir le lien (leo) whatever doesn't kill me better run  736882016

@kalen yaxley ooooh mon boss (leo) whatever doesn't kill me better run  941336645 mais oui, oui, un lien, je veux, j'accours chez toi quand tu veux (dans tes mps ? sur ton discord ? (leo) whatever doesn't kill me better run  736882016 )
et la motivation pour aller au bureau c'est quand tu veux (leo) whatever doesn't kill me better run  386999205 merci beaucoup et domnhall gleeson est tellement beau sur ton avatar DRAMAAAA

@morrigan farrow merci beaucoup (leo) whatever doesn't kill me better run  736882016 moi c'est surtout ton fc que j'aime, elle est tellement bien cette actrice dans stranger things (leo) whatever doesn't kill me better run  736882016

@neville longbottom oh mais toi alors ??? juste tes choix (leo) whatever doesn't kill me better run  736882016 (leo) whatever doesn't kill me better run  736882016 neville et puis cette bouille que je connaissais pas du tout trop belle (leo) whatever doesn't kill me better run  2223887705 je te pardonnerai presque pour la gueule de troll mdr
merci tout plein, j'espère qu'on pourra avoir un lien (leo) whatever doesn't kill me better run  736882016
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(leo) whatever doesn't kill me better run  736882016 (leo) whatever doesn't kill me better run  736882016 (leo) whatever doesn't kill me better run  736882016 (leo) whatever doesn't kill me better run  736882016
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