(m) Adrien Brody - bertram prewett

bertram prewett

Adrien brody - morder

NEW ORDER

nom prénom(s) » Bertram Prewett, le cadet de la fratrie Prewett encore en vie. Littéralement « corbeau brillant », ce qui lui va plutôt bien autant en termes de vivacité d’esprit que d’air toujours sombre qu’il arbore, comme s’il allait annoncer une mauvaise nouvelle trop souvent. surnom(s) » Appelé « Bertie » par ses proches, il n’aime pas ce surnom mais n’a jamais réussi à les décourager d’en user. date de naissance » Au choix, il va avoir quarante-neuf ans en 2007. origines & nationalité » écossais, citoyen britannique. pureté du sang » sang pur, de l’ancestrale famille des Prewett, tristement réduite en cendres par leurs rivaux Parkinson, et entachés par la faute d’une cousine, Molly, amourachée d’un traître à son sang. Petit, Bertram était à la fois terrifié et fasciné par son père, si austère et attaché à redorer le blason de la famille pour honorer les ancêtres qu’il en oubliait les aspirations de ses rejetons. métier/études » oubliator de formation, cet ancien Serdaigle a pris son travail à cœur dès le départ, convaincu que l’oubli permettrait de protéger le monde sorcier aussi longtemps qu’il le fallait. Avec le temps, sa détermination s’est durcie et ses sortilèges sont devenus aussi plus précis dans ce qu’ils effaçaient des mémoires. Il est resté oubliator, mais sous surveillance, après 1981, jusqu’à ce qu’il arrive à convaincre tous ces pleutres du Ministère de sa bonne foi, en s’en convaincant lui-même et en remettant ce masque social jusqu’à devenir Responsable des Oubliators à trente-six ans. Puis Voldemort est réapparu, et après quelques années à regagner la confiance du Seigneur des Ténèbres, Bertram est désormais Directeur du Département des Accidents et Catastrophes Magiques, depuis cinq ans. orientation & état civil » hétérosexuel, qui ne s’est jamais posé de question quant à son attirance. Marié depuis plus de vingt-cinq ans avec une femme qui a toujours refusé de prendre son nom de famille -pour des raisons qu’il considère parfois comme une lubie déraisonnée. camp » membre de l’élite des mangemorts, il porte la marque des ténèbres : un moyen comme un autre d’assurer là où Langford avait fortement merdé. En 1981, lorsque le Ministère lui a demandé des comptes, il a fallu prétendre avoir été mis sous Impero et fournir des preuves comme il pouvait. Certains noms ont franchi ses lèvres, de nombreux mensonges les ont accompagnés. Il a réussi à éviter Azkaban à cette époque et a mis du temps à regagner la confiance de ses anciens alliés envoyés en prison. Toutefois, ayant repris du service de plus belle, il a réussi à éviter la situation de pestiféré qu’est celle de Lucius Malfoy. baguette » il en a deux (compositions au choix). Oui, deux baguettes. Celle obtenue chez Ollivanders est l’officielle, celle avec laquelle il lançait des « Oubliettes » jusqu’à peu pour le bien du Monde Magique. La seconde était bien dissimulée au fond du jardin, au niveau de la tombe de Pollux et servait à réaliser toutes les sombres besognes que Voldemort exigeait de lui, lors des années 1980. Il l’a soigneusement laissé prendre racine le temps que ça se tasse mais l’a ressortie de terre, curieusement intacte, lorsque le Seigneur des Ténèbres a rappelé à lui ses sbires. patronus » Incapable d’en produire un. épouvantard » (Au choix) Logiquement, quelque chose en lien avec sa famille, mais même ses pires cauchemars n’égalaient pas la situation qu’il vit actuellement. particularité(s) » Étre Occlumens pourrait être très pratique pour lui, pour réussir à mentir avec efficacité au Ministère lorsqu’on l’a interrogé sur ses liens avec Voldemort, lui dont la marque trônait fièrement sur son avant-bras.

CARACTÈRE. Si d’ordinaire, lorsque l’on croise Bertram Prewett, il semble assez passif, c’est surtout qu’il attend de voir qui vous êtes pour adapter son attitude en fonction. Bertram est ainsi un aussi bon caméléon social que Myrthild est une métamorphomage aguerrie. Là où son frère ainé Langford est connu pour les nombreux scandales et tapages qui rejaillissent sur lui -souvent en lien avec une fortune dilapidée aussi sottement que des Slughorn, Bertram apparaît comme le Prewett sage et calme, réfléchi même. Homme ayant le sens des responsabilités, il est le Serdaigle par excellence, celui qui est appliqué, précis, qui ne fait pas de vague et qui pourrait passer sa vie enseveli sous les bouquins.
Mais Bertram est aussi un homme de terrain, un Prewett qui a eu besoin de faire ses preuves, de redorer le blason familial là où son frère -encore lui- l’avait terni. S’il est entré dans le Ministère de la Magie en sortant de Poudlard, c’est par devoir et par envie d’en découdre, ayant besoin d’exorciser une forme de violence intérieure qu’il contenait sous des abords placides. S’il a rejoint les forces des Ténèbres dans ces années ô combien sombres, c’est à la fois à cause de certaines de ses connaissances qui l’y avaient précédé, mais c’est aussi parce qu’il sentait qu’il en était de sa responsabilité d’intégrer les Prewett à la lutte en choisissant le côté le plus susceptible de gagner. Oubliator, il arrivait à effacer ses traces les plus problématiques et assurait ainsi ses arrières avec plus de subtilité qu’un Marlon Travers ou un Rabastan Lestrange, pour ne citer qu’eux.
Tout Serdaigle qu’il soit, Bertram est aussi un homme calculateur. On ne possède pas deux baguettes si on n’a rien à cacher. Il savait qu’il y avait un risque que le régime du Seigneur des Ténèbres ne prenne pas, alors il a fait ce qu’il pouvait pour se protéger, jusqu’à se lancer lui-même un sort de confusion puissant à la mort du Seigneur des Ténèbres pour qu’aucun legilimens réputé ne puisse tirer de son esprit des souvenirs précis de ses meurtres au nom de Voldemort. Bon, il avait la marque, alors, il savait aussi qu’il allait falloir donner quelques noms : on ne fait pas d’omelette sans casser d’œufs. Ainsi, sous une apparence presque badine, l’homme a l’esprit aiguisé d’un renard, ce qui rend probablement la trahison de Myrthild d’autant plus douloureuse qu’il ne l’avait jamais vue venir.

HISTOIRE. (quelques éléments)
1958 - Naissance au sein d’une famille où il est le second.
1969-1976 - Scolarité à Poudlard, envoyé à Serdaigle.
Juillet 1976 - Fraîchement diplômé, il rejoint les rangs du Seigneur des Ténèbres, suivant certains de ses camarades de sang-pur qui l’y avaient précédé.
Août 1976 - Devient Oubliator au Ministère de la Magie, étant donné que les entreprises familiales sont sous le contrôle de son père, et passeront à son frère Langford. Autant trouver sa voie.
1978 - Mariage avec Myrthild Travers, une ancienne camarade de Poudlard, charmante en tous points mais qui décide de ne pas prendre son nom de famille. Un rien vexé, il laisse néanmoins passer cette lubie, pensant que ça n’est que coquetterie.
Avril 1981 - Naissance de son premier fils, Pollux.
Juin 1981 - Mort de son premier fils. Bertram est au désespoir, tente de porter la peine de sa femme avec la sienne, mais se sent désemparé face au gouffre béant laissé par la disparition de leur enfant.
1er novembre 1981 - Apprend la mort de Voldemort. Couvre ses traces et enterre sa seconde baguette près de la tombe de Pollux. Interrogé dans le même mois, Bertram est confus, avoue avoir été mis sous Impero pendant ces dernières années pour réaliser des horreurs avec une baguette volée qu’il a détruite depuis. Donnant des noms (certains vivants, certains morts) pour se couvrir, il parvient à échapper à Azkaban, mais reste sous surveillance quelques temps.
1982 - Naissance de son second fils, Bartholomeus. Il lui donnera tout ce qu’il possède.
1984 - Marlon Travers, le frère de Myrthild est arrêté pour le meurtre de sa femme : on se rend compte aussi qu’il était mangemort. Le savait-il ? Bertram interrogé de nouveau explique qu’avec les masques, il n’avait jamais su, mais que cela expliquait peut-être l’impression familière qu’il avait lorsqu’on le soumettait à l’Impero. (Ses relations sont déjà mauvaises avec Marlon à cette période, dont Bertram ne comprend pas qu’il ait pu tuer sa femme, le charger sans vraiment l’accuser semble une bonne option.) Dans la foulée, Bertram tente de convaincre Myrthild de prendre son nom de famille, pour la sécurité de leurs enfants nés et à naître… Peine perdue cette femme est une tête de pioche.
1985 - Naissance d’Imogen, sa première fille, un rayon de soleil et la prunelle de ses yeux.
1994 - Devient Responsable des Oubliators.
Juin 1995 - Retour inespéré de Voldemort, la marque brûle l’avant-bras de Bertram. Il déterre la baguette cachée, reprend son masque, et transplane dans un cimetière lugubre où il retrouve des vieilles connaissances.
2001 - Les Prewett-Travers se soumettent à l'algorithme Von Bäume, comme tout le monde. L'air de rien, Myrthild récupère les enveloppes de tout le monde : après tout, c'est évident qu'ils sont tous des sangs-purs, y a-t-il vraiment besoin de le vérifier ? Ce qu'elle en fait, Bertram s'en fiche bien comme d'une guigne.
2002 - Devient Directeur du Département des Accidents et Catastrophes Magiques.
2007 - Début du RP : découverte de l'arbre généalogique alors que Bertram cherchait tout autre chose dans la bibliothèque du manoir. Le château de cartes s'écroule.

carnet d'adresses

MYRTHILD TRAVERS (lena headey) » Sa femme. Ils se sont jurés fidélité, soutien constant, amour et ainsi de suite. Ils ont lié leur magie dans une cérémonie sorcière, devant témoins. Ils ont surmonté ensemble la mort d’un enfant en bas âge, ils sont restés soudés et en sont ressortis plus forts qu’avant, parents de deux jeunes adultes qui sont leur joie et leur fierté. Il l’aime plus que tout, et jusqu’à présent il croyait que c’était la même chose de son côté. Mais elle l’a trahi, elle lui a menti, elle lui a caché des choses, parmi lesquelles une liaison avec son propre frère, Langford. Il a découvert le pot aux roses en ouvrant une enveloppe coincée entre deux ouvrages de leur bibliothèque, oubliée là depuis le temps, mais renfermant un arbre généalogique qu’il n’avait jamais lu, révélant l’infâme secret que Myrthild conservait scellé en son sein : que Bartholomeus est bien de son sang, certes, mais n’est pas son fils. Actuellement, Bertram ne sait pas ce qui lui fait le plus mal dans cette découverte, mais une chose est sûre : se sachant trompé et trahi par deux des personnes qu’il aime le plus, abasourdi et furieux, il est au plus bas et risque de faire des dégâts.
Le pire dans tout ça ? Il se doutait bien qu’elle lui cachait quelque chose, mais jamais il n’aurait parié sur pareille trahison. (Bon, et il ignore encore qu’elle a rejoint le crime organisé sous une fausse identité depuis plus de vingt ans.)

BARTHOLOMEUS PREWETT (owen teague) » Son fils. Bien que l’arbre généalogique affirme que ce n’est pas le sien, cela ne change rien au fait que Bertram l’a élevé comme son propre fils, lui a transmis ses valeurs, l’a aimé (l’aime encore ?). Son second fils, mais le premier qui a réussi à dépasser les premiers mois d’existence. Longtemps, Bertram a vu Pollux en Bartholomeus, et il a fallu qu’il se fasse violence pour distinguer les deux enfants, conscient qu’il ne pouvait faire porter à Bart le poids de son frère défunt. D’un garçon toujours foutu dans les jupes de sa mère, Bartholomeus a grandi, tant en taille qu’en esprit (envoyé à Serdaigle comme son père, faisant son orgueil et sa joie), et c’était avec fierté que Bertram le présentait à la cantonade dans les réceptions mondaines. De même, il commençait à réfléchir plus sérieusement à accéder à la requête répétée de Bart d’entrer chez les Mangemorts : après tout, il ne pourrait jamais faire de peine à son rejeton.
Mais maintenant ? Son fils n’est pas son fils véritable, de sang, et Bertram en conçoit une peine immense, d’autant plus qu’il ignore si le jeune homme sait la vérité, s’il a participé à la mascarade depuis tout ce temps. S’il s’avérait qu’il lui avait menti tout ce temps, Bertram ignore ce qu’il pourrait faire. Et si c’était pour le protéger d’une quelconque menace -extérieure comme intérieure- que Myrthild avait cherché à fiancer leur fils à la fille Rowle ?

IMOGEN PREWETT (anya taylor-joy) » Sa seule fille, Imogen, a toujours su apaiser les tensions de son paternel, lorsqu’elle était mioche comme maintenant, jeune fille charmante et vive d’esprit. Bertram a toujours voulu la protéger contre l’extérieur mais il a bien fallu se rendre à l’évidence assez vite : Imogen n’était pas une petite princesse fragile et il était nécessaire de ne pas chercher à l’épargner. Aussi a-t-il soutenu ses ambitions, a-t-il nourri sa curiosité et ses espérances, et a-t-il fait jouer ses relations comme il pouvait pour qu’elle entre dans le Département des Mystères. Brillante, sa fille mérite tout l’or du monde et tout ce qu’elle pourrait un jour désirer. Il ne la forcera pas à se marier, comme Myrthild a eu l’idée saugrenue de faire avec Bart, à le fiancer à la première sang-pure venue. Non, Imogen est un joyau qu’il tient à préserver encore un peu à la maison.
Inconsciemment, il s’inquiète parfois de savoir si sa fille est heureuse. Il en est proche mais elle se dérobe parfois à la discussion lorsqu’il tente gauchement d’aborder des sujets sensibles. Qu’importe, il tentera quand même, même ne se sentant parfois bien maladroit sous les yeux perçants de sa progéniture. C’est qu’elle est la seule, maintenant, à être véritablement de son sang, la seule pour laquelle on ne lui a pas menti. Alors il s’y raccroche, sans se le dire, sans le reconnaître, parce qu’il craint au final qu’elle se détourne de lui s’il commet l’irréparable qui danse parfois dans son esprit. Et puisque c’est elle, sa véritable héritière, il se demande si elle ne devrait pas plutôt surplomber son frère, et le rejoindre dans le camp des Marqués.

LANGFORD PREWETT (ben mendelsohn) » Son frère aîné n’a pas toujours été présent lorsqu’il le fallait, mais ils étaient unis face au père, face aux exigences démesurés de Prewett Senior, et Bertram croyait que rien ni personne ne pourrait jamais les éloigner et briser leur lien quoique distendu. Mais ils ont vieilli, ont fondé une famille, ont eu des enfants, ont perdu des proches. Quoique sceptique quant aux arrangements financiers de son frère, Bertram vouait une confiance profonde à l’égard de Langford, et considérait depuis sa naissance qu’il pourrait être présent dans les pires des moments. Pollux est mort, Langford n’a pas su trouver les mots. Premier écueil. Et puis la femme de Langford est morte, et Bertram a été là, lui. Droit comme un i, un roc. Il avait pris la marque pour la famille, parce que Langford ne le pouvait pas. Sans compter, Bertram repense à leur passé de frères comme d’un enchaînement long de sacrifices personnels, pour épargner un grand frère qui n’avait pas su prendre ses responsabilités.
Apprendre pour la liaison entre Myrthild et Langford est la goutte d’eau qui pourrait faire déborder le vase, mais Bertram se contient, par loyauté fraternelle plus que par amour et confiance aveugle. Car le voile est levé de devant ses yeux et ce qu’il perçoit le meurtrit profondément, et tant qu’il ne saura pas si Langford savait, ou s’ils ont été tous les deux victimes des mensonges de cette femme qu’il chérissait avec passion, il ne pourra pas avancer, dans n’importe quelle direction que ce soit.

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