SCUM OF THE EARTH

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nom prénom » Usurpé à l'homme blanc, il a valeur de trophée, le patronyme Cormier – peau de maître dont les bêtes noires ont fait charpie avant que de s'en nipper, elles qu'on avait naguère privé de nom, comme d'humanité. Sappho, ayant hérité verve et et ardeur de la poétesse éponyme, aime à relater le sauvage épisode à ses filles – un devoir de mémoire, aux accents d'augure. surnom(s)  » Circule la Mambo, jusqu'au pinacle du Ministère – si ce n'est en chairs et en os, son pseudonyme continue, quant à lui d'en arpenter les corridors suprêmes. Clandestinement, tel quelque vice honteux ou plaisir coupable. Mama fait mine de se complaire en tel rôle – mais le sourire est fêlé. Née pour devenir reine, certainement pas concubine, le statut de laision interdite ne lui sied guère. date de naissance » 16 juillet 1961, fête célébrant l'Iwa Erzulie Dantor, à qui la Mambo sacrifie, en qualité de déité tutélaire – et ce depuis quarante-cinq ans. origines & nationalité  » La Louisiane, chère à son cœur d'expatriée, pulse en sa faconde à l'accent nonchalant. Quant à la Grèce, sa seconde mère – plus étrangère mais non moins prompte à faire valoir ses parts de privilèges ataviques sur son engeance – c'est en ses humeurs et hardiesse qu'elle tonne, surtout. Tragique, guerrière. La Cormier n'est, in fine, ricaine que d'adoption récente – mais le sang de la Harpie n'est que trop européen. pureté du sang  » Panaché. Hybridé. Riche en épices et saveurs. métier/études  » A fait ses classes à Ilvermorny, dans les rangs du Serpent Cornu ; mais ça n'en dit pas long. Modelée et sculptée par ses tantes, tendrement nommées Mères, Sappho n'a fait l'expérience de sa magie qu'au sein du clan matriarcal. Guère aux bancs d'école ; l'accadémisme sorcier, il la fait doucement rire – et à ce titre, n'est pas au programme des leçons qu'elle délivre, à ses disciples, en tant que Mère et Cheffe de son coven ; institution pour jeunes filles accueillant, en guise d'exception à la règle, un fils unique. Néanmoins, tel séminaire n'est plus qu'à peine toléré, en vertu de ces services dont elle se fend, au bénéfice des salauds du Ministère. orientation & état civil  » Fuckboys, everywhere – à peine ont-ils fini de téter la mamelle maternelle, qu'elle les ravit, au berceau. Poupons sans volonté à disposition d'une Madone qui, à défaut de pouvoir les aimer, les gâte à l'excès, avant que d'en bazarder les restes à ses filles, à la faveur d'un caprice. Dramas, everytime. camp  » La joue souffletée d'un marquage, Sappho rage. Offense de trop – Voldemort et son essaim de mouches, la Mambo leur rendrait volontiers la politesse, d'un revers d'éventail. Néanmoins seule pour l'instant, tourne sa langue en sa gueule écumant le fiel, ne dit rien du courroux qui est le sien. baguette  » Géante (36 cm) en souplesse cinglante, sculptée dans un bois de frêne et scellant, en ses viscères, quelques poils d'un Rougarou. patronus  » Infoutue d'en glavioter. épouvantard  » Mauvaise mère à tant d'égards, à qui l'on pourrait à raison reprocher d'avoir le cœur à l'envers, mais point de n'en pas posséder. Les hantises, d'une époque à l'autre, ont la tendance à changer ; ses préoccupations, jamais. Son coven, son héritage, ses enfants, y trônent sans nul partage. particularité(s)  » Un méchant cruor lui grimpe aux tempes. Ires légendaires. Fille d'Harpie provoque effroi. Suées froides. Avant même que d'ouvrir la gueule – en laquelle, croit-on, sont passés légions de nourrissons, en l'ichor desquels la Cormier prendrait ses bains. Car pas si laide, la monstruosité, tout compte fait. On s'étonne toujours de la voir paraître, en le sillage de sa mauvaise réputation. Secrets jalousés, gardés sous aile. La Mambo, au sommet de son art, y soustrait pléthore de mystères, défendus à coups de griffes.

[ we share blood and wine ] Mère d'une horde d'enfants terribles, la Cormier ne les a pour autant pas tous portés en son sein. Le coven coalise d'ailleurs moins de filles du sang, que de filles du vin. Tournure métaphorique, empruntée au rituel par lequel sa marmaille adoptée lui est liée au terme d'une année de noviciat. Sappho se plaît à les surnommer Bacchantes, aussi. Ces furies aux lèvres psalmodiantes, en lesquelles la prêtresse verse l'ivresse vaudouisante d'une main, et de l'autre, la sapience attique. Syncrétisme des cultes, à l'image de l'hybride les professant. Sa demeure, Oἰκία, n'a fait place du reste qu'à un seul mâle. Marmot couvé des deux ailes. [ dying is easy, young man ] Verbe nocif. Vecteur de fléaux se propageant telle la gangrène, jusqu'à l'âme des maudits. Ainsi, le gibier du monstre charrie-t-il son harcelante agonie, sur des décades. Long chemin. Lourd fardeau. Dont nul ne se défait, pas même aux portes du dernier séjour. Sa fureur dit-on, poursuivrait les morts jusqu'en leurs sépultures. Clamser est donc chose simple, mais s'affranchir des griffes de la Harpie l'est beaucoup moins. Souvent les ouït-on d'ailleurs mugir, murmurer ou sangloter, en chaque angle de son domaine du Dartmoor. Lande que feu sa marâtre lui a légué, ses siens spectres furibonds en prime. [ you should see me in a crown ] Soumise aux volontés hiératiques mais point humaines, la lionne sait sa place, et ne joue jamais les chattes obédientes que pour amadouer ceux-là qui se rieront d'elle les derniers. Marquée au visage, mais le menton altier, essuyant d'un revers le mépris glavioté au dos de ses pelisses, Sappho schlingue l'ambition putassière, le fric crade, et l'influence méphitique. Féroce, jusqu'au bout de ses griffes manucurées, ne musèle ses cris de guerre qu'en faveur d'une vertu nommée patience. Attendant quoi, l'animale embusquée à l'ombre de la suffisance humaine, ne s'évertue seulement qu'à se rappeler au souvenir des « vieux amis » – Mangemorts de la Coopération Magique Internationale, ayant naguère usé de la frousse que sa monstrueuse nature inspirait, lors des négociations diplomatiques. [ mad heart of mine ] Son cœur procède de la sorcellerie astrale, coïncide avec les humeurs sélènes. Et ainsi que la lune, se définit tantôt par l'obscur, tantôt par l'éclat – et ça n'est pas parce qu'on ne le voit pas toujours briller, qu'il n'existe pas. Aussi, comme elle abhorre, elle adore. Comme elle foudroie, elle protège. Comme elle dévore, elle nourrit. Comme elle fait le pire, fait le meilleur. N'obéissant à nulle loi, en la matière, et surtout jamais à celle de la raison pure – l'arme des couards. [ gods sit in my mouth and sing ] A tenu tête à la Bête, conte la Mama aux plus petits, se délectant de leur naïve admiration. Mirettes arrondies, mâchoire pendue, ils biglent ainsi la fresque de l'affrontement gravée à même sa chair mordorée. Ça n'est certes pas beau à voir, mais ça n'est pas pire que d'entendre la vérité. Celle-ci n'est point pour toutes les esgourdes, et seuls les initiés ont matière à douter de la version romanesque que la Mordue se plaît à leur servir ; s'il est évident que les toxines lupines n'ont pas réussi à pervertir son sang de Harpie, qui connaît assez les us rituels a capté que la sorcière avait dû livrer un onéreux tribut pour s'en tirer à si « bon compte ». De fait, cédée par un Pacte aux Lwa, sa carne fait désormais office de vaisseau. Nef mouvante, à disposition des Esprits. Possédée, la Mambo adopte postures et gestuelles étrangères, au gré des hôtes qu'elle accueille. Mais, en ses veines, bouillonne toujours le poison. En témoigne l'influence lunaire sur sa soumission psychique. Ainsi, par ciel noir, parvient-elle à lutter contre les assauts ; mais par ciel indigo, courbe l'échine, réduite à l'état de Voodoo Doll jusqu'à ce que son divin parasite ne la libère de son emprise – tels épisodes n'excèdent rarement qu'une paire d'heures, sans quoi la prêtresse risquerait d'en crever.