BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

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 hunt or be hunted (sienna)

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Philomène Flamel
DEATH EATER
Philomène Flamel
Date d'inscription : 13/10/2019
Messages : 234
Crédit : ©BABINE
Âge : 82 ans, mais en paraît 40 de moins (les miracles de l'alchimie)
Occupation : chercheuse en alchimie (membre du BITE), vaguement mage noir
Allégeance : mangemort marquée depuis la fin des années 1990, elle sert le Seigneur des Ténèbres avec conviction
Particularité : magister en alchimie depuis ses 25 ans, son épiderme est couvert de glyphes encrés dans sa chair au fil des années + occlumens
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MessageSujet: hunt or be hunted (sienna)   hunt or be hunted (sienna) EmptyDim 13 Oct - 10:17
sienna penelope graymalkin
we’ll never get free, lamb to the slaughter
what you gonn’ do when there’s blood in the water

 
la Faiblesse (Arté)
âge » toujours aussi vieille, coucou. fréquence de connexion » encore une fois : JA-MAIS. comment t'as connu le forum ? » on m’a corrompue, et je cède encore une fois. avatar » ruth wilson. mon personnage est » [X] inventé  [] un PV [] un scénario [] un pré-lien [] tiré des livres.

SCUM OF THE EARTH
nom prénom(s)  » autrefois membre de la famille Slughorn, Sienna a choisi un nouveau nom après un siècle d’existence, considérant qu’elle ne voulait plus être associée à des gens qui avaient mis moins de trois générations à réduire à néant les investissements de sa fratrie. Elle n’avait pas eu d’enfants du temps où elle était humaine, et n’avait donc pas de lien à conserver avec ses arrières-petits neveux et nièces. Si on remonte un peu les arbres généalogiques des sangs-purs, on peut la retrouver, mais on aura surtout sa date de transformation en vampire, soit celle qu’on qualifie de date de décès sur l’arbre des Slughorn, et on constatera qu’elle a été rayée de l’arbre généalogique. Toujours est-il qu’après un siècle en tant que Dame Slughorn, elle a fini par cesser de porter ce nom de famille. Lectrice prolixe, devant bien occuper ses longues journées enfermée à l’intérieur de la bicoque dont elle a fait l’acquisition au début du dix-neuvième siècle, elle a ainsi choisi le nom de Graymalkin, et a transmis le nom aux rares personnes à travers les siècles qu’elle a élues pour lui tenir compagnie. surnom(s)  » On ne lui donne pas de surnom, son prénom étant déjà assez court. Fût un temps, on lui donnait du Bloody Lady et elle était devenue une légende qu’on racontait aux jeunes Écossais pour les forcer à rester dans leur lit -belle époque, au début du XIXe siècle. Lors des années 1920, elle a aussi gagné un autre nom de guerre, combattant aux côtés de Grindelwald, surnom qui est ressorti lorsqu’elle s’est présentée devant Voldemort, pour rejoindre sa lutte lors de la Première Guerre Sorcière : Lady Macbeth, en lien avec sa vie nocturne. Parfois on l’appelle simplement la Sanglante ou la Rouge. date de naissance » le 6 mai 1736, la Sanglante a accumulé 270 années dans ses veines, tandis que son visage n’affiche encore que 30 ou 35 printemps. Avec le temps, elle a oublié son âge exact lorsque son Sire l’a arrachée à son existence humaine. origines & nationalité  » anglaise, britannique même, puisqu’on disait déjà cela lorsqu’elle est née. Sa mère était écossaise, et d’elle, elle a gardé un accent distinctif qu’elle continue de faire rouler lorsqu’on la laisse parler. pureté du sang  » sang pure d’une autre époque, considérée comme inférieure et hybride depuis que Voldemort a durci son régime. Qu’importe, tout ceci ne change pas vraiment le goût du sang. métier/études  » elle a eu une multitude de vies, mais le dernier emploi qu’elle occupe est un des plus dégradants qu’elle n’a jamais eu à assumer : Hound à la VB, elle a amené avec elle dans le service l’ensemble de son petit clan, à l’exception d’un de ses « enfants » qu’elle considère désormais comme un renégat et un traître. orientation & état civil  » Sienna n’a jamais eu qu’un modèle familial hétérosexuel. Néanmoins, ayant vécu en tant qu’humaine lors du XVIIIe siècle, autant dire qu’elle a eu sa dose de libertinage et conserve dans sa bibliothèque les premières éditions des traductions de Choderlos de Laclos et de Sade, pour son plus grand plaisir. De cette variété de possibilités, elle ne s’encombre pas de choix. Elle est célibataire, en terme d’état civil, mais a été brièvement unie à un autre Sire… jusqu’à ce qu’elle l’éradique avec son clan, histoire d’éviter de subir exactement le même sort qu’il lui réservait. camp  » elle soutient les mangemorts depuis trente-cinq ans pour sûr, peut-être même plus. Si elle s’est alliée à Voldemort lorsqu’il a démarré son combat, elle n’a jamais reçu la Marque sur son bras : le Seigneur des Ténèbres appréciait certes son aide, mais pas au point de la reconnaître comme une égale. baguette  » elle en a brisé deux, avec le temps. La troisième et actuelle est en bois d’if, poil de demiguise, vingt-six centimètres et trois millimètres, souple et courbée. Sa magie peine à revenir au niveau de son existence de sorcière, mais plus le temps passe, plus elle oublie à quel point elle était douée. Au moins, elle peut encore faire des potions sans trop se salir les mains, et peut utiliser sa baguette même si cette dernière est bridée. patronus  » Comme si elle pouvait encore en produire un, vu toutes les horreurs qu’elle a commises. épouvantard  » Elle ne veut surtout pas le reconnaître, mais lorsqu’elle s’éveille encore parfois en sursaut de ses siestes diurnes, c’est à cause des Détraqueurs, ces saloperies rencontrées de façon assez durable à Azkaban. Il va sans dire que c’est à cause d’elles qu’elle a presque fini par devenir folle. particularité(s)  » vampire depuis deux siècles et des poussières, Sienna sait que ses capacités dépendent du sang qu’elle boit. Elle se souvient encore des journées où, grisée par le sang d’un sorcier ou celui d’une demi-harpie, elle avait l’impression de régner sur le monde entier et assurait le contrôle de son territoire toute seule. Désormais, le sang coupé qu’on leur file est une bien piètre boisson qui lui assure une survie indigne de celle qu’elle était. Dans ses moments de temps libre, elle renoue avec ses connaissances familiales de potionniste et tente de trouver un substitut au sang de piètre qualité, mais les résultats ne sont guère probants pour l’heure.

pensieve
anecdotes »
(Holidays in Azkaban) Sienna aurait pu, elle aurait même dû, faire un séjour à Azkaban au cours du dix-neuvième siècle. Vidant un ou deux Moldus de leur sang avec un peu trop d’entrain, et bien trop peu de retenue, elle avait des chances de se retrouver en bien mauvaise posture face aux Aurors, mais rusée et ayant appris à couvrir ses traces auprès de Jonasz, son Sire, elle avait fait en sorte que les indices semés ça et là et les murmures quant à la responsabilité de ces crimes guident les enquêteurs jusqu’à un vampire tristement connu des services de régulation des créatures magiques pour son manque de contrôle (qui jusque là n’avait jamais tué personne, mais avait plusieurs plaintes au cul, ce qui en faisait un parfait suspect). Une fois le vampire abattu de sang froid par l’escouade qui avait été dépêchée à ses trousses -il était devenu agressif et bestial et avait commencé à utiliser ses crocs-, elle prit le parti de quitter l’Angleterre discrètement et d’aller prendre l’air frais du Nouveau Monde. Néanmoins, Azkaban l’Implacable l’accueillit bel et bien, dans d’autres circonstances dramatiques, après la mort de Voldemort en 1981. Une vingtaine d’Agents de la Justice Magique furent ainsi dépêchés en Ecosse, enfoncèrent les défenses magiques qui entouraient le territoire des Graymalkin, dont on connaissait l’implication sanglante dans la guerre aux côtés de He-Who-Must-Not-Be-Named, et les capturèrent tous jusqu’au dernier, pour les amener pieds et poings liés, muselés comme de simples bêtes, devant le Tribunal du Magenmagot. Jugeant que la mort aurait été trop douce pour ceux dont les crimes étaient innombrables et refusant de les traiter comme des Êtres qui n’auraient pas été capables de distinguer le Bien du Mal, le Magenmagot les condamna à  Azkaban à perpétuité. Sans l’évasion des Mangemorts, les Graymalkin auraient sans doute passé le restant de leurs jours enfermés, mais ils furent au bon endroit, au bon moment, et purent s’emparer de leur liberté lorsqu’elle fut à leur portée.
(Bored, in need of a kill) Après une vingtaine d’années à se faire oublier de tout le monde et à vider de leur sang des créatures isolées du Nouveau Monde, Sienna reprend le chemin d’Albion au milieu du dix-neuvième siècle. Elle se rapproche alors du Ministère de la Magie une nouvelle fois, fait luire ses canines pointues et se propose comme exécutrice. C’est qu’Azkaban, à l’époque, n’est pas aussi grande que la prison le sera par la suite, et qu’il faut bien trouver quoi faire des criminels, plutôt que de simplement les entasser de façon inhumaine. Un Avada Kedavra est une chose bien trop clémente pour certains, et elle agit ainsi une quarantaine d’années, vidant de leur sang les condamnés à mort, se renforçant par là-même et profitant des ressources illimitées en sang pour se constituer un territoire de solitaire en Écosse. En théorie, elle affronte surtout d’autres hybrides qui pourraient nuire aux intérêts du Ministère.
(Disfunctionning Family) Au bout de trente ans avec son Sire, Sienna a fini par se lasser. Ça tombait bien, il voulait partir en Europe, retrouver les landes hongroises qui l’avaient vu naître, et elle tenait à rester dans sa patrie. Un certain Napoléon Bonaparte commençait tout juste à faire sa place en France, et personne n’aurait pu -à part un ou deux devins- prédire les évènements qui allaient mettre l’Europe à feu et à sang pendant une décennie. Jonasz repartit donc de l’autre côté de l’Europe et Sienna s’installa durablement à Londres. Là, elle commença d’abord à occuper ses journées et ses nuits par des traques divertissantes, mais la solitude finit par lui peser. Contrôler un territoire qu’elle voulait plus vaste nécessitait de ne plus être seule, ce qui correspondait aussi à un sentiment inavouable d’ennui, à force d’être seule. Une fois libérée de ses obligations de mise à mort ministérielle  elle se mit en tête de trouver un ou plusieurs compagnons d’existence. La horde qu’elle s’est constituée -son clan- est majoritairement composée d’écossais.es et d’anglais.es, en lien avec ses propres racines. Elle a commencé par une jeune fille de vingt ans, Violet, enlevée dans la nuit, puis est revenue un an ou deux plus tard, dans la même bâtisse pour l’époux de Violet, sur insistance de cette dernière, Perseus, guère plus âgé qu’elle. Puis, désirant aller au delà de ce triangle, elle a intégré Fergus, Walter, Elianora, Ainsley, Maximus et Harriet. Le clan est soudé, cela va sans dire, puisqu’ils ont passé un siècle à chasser ensemble. Sorte de famille incestueuse et dysfonctionnelle, le clan Graymalkin est néanmoins endeuillé par la défection de l’un des leurs, Perseus, qui a préféré trahir sa famille que de se soumettre à la marque infamante sur leur joue, et est désormais en fuite, brisant par là le cœur de Violet et de Sienna.
(So good to be bad) - son vampirisme n’a rien accentué du tout, mais le libertinage & le tempérament de son Sire ont sculpté une personnalité ô combien peu conventionnelle dans la chambre (et ailleurs, vu son exhibitionnisme). Les cravaches, attaches et autres objets affriolants font partie de sa panoplie charnelle, autant que ses canines pointues, pour faire monter le désir chez celui ou celle qu’elle décide de chevaucher.
(Howling Hound) -sa relation avec son Handler est cordiale, à l’hostilité retenue à cause de ce putain de glyphe sur sa nuque. Aleksander Lindgren est un demeuré à ses yeux, qui a la baguette un peu trop rapidement posée sur le glyphe à son poignet, et ne s’est pas attiré l’affection et le respect de Sienna ainsi : elle découvre régulièrement les canines à son égard et songe déjà doucement, à peine quelques mois après avoir été transférée d’un précédent Handler à ce Suédois, à la façon dont elle s’en débarrassera. Outre cela, et les quelques rumeurs entourant le décès accidentel du Handler qui a duré le plus longtemps à sa surveillance, Sienna est surtout connue à la VB pour sa propension à menacer de mort atroce et de séquelles terribles ceux qu’elle estime un minimum. La vampire aboie plus qu’elle ne mord, mais c’est bien parce que ceux qu’elle voudrait mordre et vider de leur sang sont intouchables.
(thieves prosper) de par ses dons et sa rapidité décuplés ponctuellement, elle était une pickpocket redoutable pendant le XIXe siècle. Désormais, plus de cent ans plus tard, elle se sent vieillir (elle le cache fort bien), tandis que ses réflexes ne sont plus aussi agiles qu’avant. Elle a néanmoins transmis à ses enfants l’intrusion dans les poches adverses, et leur fait confiance pour se servir sans demander la permission.
(curse to kill) jusqu’aux années 2000, mis à part lors des années où elle faisait office d’exécutrice au Ministère, son vampirisme n’était pas forcément de notoriété publique, puisqu’elle utilisait sa baguette comme une sorcière normale, lançant des impardonnables comme d’autres feraient la cuisine, ne tuant pas forcément toujours avec ses crocs. Depuis, le registre des hybrides a été rendu public, grâce à cette petite conne d’Undersecretary, et Sienna s’est pliée docilement au marquage de sa joue par un triangle carmin -tout en montrant les crocs à son marqueur, forcément. On sait désormais, on le voit presque à des kilomètres. Il n’y a encore que dans le monde moldu qu’elle passe inaperçue, mais ça n’est pas une raison suffisante pour quitter le monde magique.
(a badger no more) elle ne le raconte pas, mais si quelqu’un avait l’idée saugrenue de sortir les vieux registres de Hogwarts, ils pourraient retrouver la trace de sa répartition chez les Hufflepuff, ce qu’elle se garde bien de divulguer. Il faut bien reconnaître qu’en plus de deux siècles et demi, elle a eu grandement le temps de changer de tempérament et de centres d’intérêt : elle a conservé sa fibre loyale jusqu’à la mort, ce qui la rend d’autant plus redoutable lorsqu’on tente de la trahir et qu’elle le découvre, mais elle a cessé d’être une besogneuse comme elle pouvait l’avoir été à Hogwarts. Généralement, si elle a l’air de mettre de la bonne volonté à une tâche ingrate, il vaut mieux se méfier.

(i’m old - chronologie)
1736 - Naissance dans le manoir Slughorn. Elle reçoit une éducation tout à fait correcte pour une jeune fille de bonne famille, est envoyée à Poudlard et y reproduit le schéma classique familial de brillante potionniste, à quelques détails près.
1771 - Transformation en vampire par Jonasz, un longues-canines originaire de Hongrie qui gravitait dans la société sorcière, nimbé d’une aura de mystère.
1801 - Son Sire part en Autriche-Hongrie, elle reste à Londres. C’est la dernière fois qu’elle l’a vu. Elle gagne le surnom de « Bloody Lady » et tisse sa légende chez les sorciers.
1811 - La querelle du XIXe siècle sur la définition des « êtres » par le Ministère de la Magie ne commence que tout juste, et Sienna sent que le feuilleton va être palpitant à étudier.
1824 - Reprend des nouvelles des Slughorn descendants de ses frères et sœurs, constate qu’ils ont dilapidé l’héritage qui leur était parvenu. Dépitée, décide de changer de nom, se fait désormais appeler Sienna Graymalkin.
1827 - Piège un vampire qu’elle avait pris en grippe depuis quelques décennies, lui fait brillamment porter le chapeau pour les quelques Moldus qu’elle a vidés de son sang, tablant sur l’agressivité notoire de ce sale type pour qu’on l’abatte sans sommation. Ça marche, et elle juge plus sage de partir en voyage quelques temps.
1848 - Il se passe beaucoup trop de choses en Europe pour ne pas franchir de nouveau l’Atlantique. De retour à Londres, et parce que les aspirants mages noirs pullulent à l’époque, elle se présente au Ministère comme une vampire docile voulant aider son prochain sorcier. Elle devient exécutrice pendant plus de trente ans, pour le compte de la Justice Magique. Dans le même temps, elle profite de son temps libre pour trouver un espace idéal pour en faire son territoire futur : l’Ecosse lui tend les bras.
1883 - Se lasse de son emploi, prend son congé, alors qu’un vampire du nom de Sir Herbert Varney s’attaque aux femmes de Londres. Recommence à sucer le sang de moldus en Angleterre, mais sans les tuer, histoire que ce soit plus discret. Commence à constituer son clan : transforme Violet Craven en hiver.
1885 - Printemps, transforme l’époux de Violet, qui se croyait veuf depuis un an et demi, Perseus Craven, sur demande de Violet.
1889 - La capture de Sir Herbert Varney fait les gros titres des journaux, et en Une du Daily Prophet, Sienna apprend qu’il a été abattu par la brigade du Departement for the Regulation and Control of Magical Creatures pendant sa capture. Elle s’éloigne de Londres avec Violet et Perseus, vers les terres écossaises.
1886-1903 - En un peu moins de vingt ans, elle transforme et intègre à son clan grandissant Fergus Pelt (34 ans), Walter Harrington (51 ans), Elianora Harrington sa fille (27 ans), Ainsley Cobbler (16 ans), Maximus Moran (39 ans) et Harriet MacMiffit (32 ans). Le clan est désormais complet et tous portent à présent le nom Graymalkin.
1905 - Union éphémère au Sire d’un clan voisin : Lionel Holt. Le vampire a plusieurs décennies de plus que Sienna, ça le rend hautain et il pense pouvoir la soumettre à sa volonté.
1907 - Constatant que Sienna n’est pas de ces femmes soumises auxquelles il était habitué, Lionel planifie avec ses enfants l’assassinat de Sienna. Hélas ! le plan fuite, parvient aux oreilles de son épouse, et provoque une répression dans le sang de pareil projet de trahison. Sienna et les Graymalkin se débarrassent des Holt sans crier gare.
1908 - De nouveau célibataire après cette fort brève union, Sienna se concentre sur les siens, devenant peut-être davantage possessive à leur égard.
1920 - Les Graymalkin passent en France, curieux de voir ce que font leurs voisins. Violet et Perseus ont la flemme de bouger, ils s’engagent à garder le territoire écossais pendant l’absence des autres.
1928 - Au bon endroit et au bon moment, Sienna rencontre une fidèle de Grindelwald qui la convainc de discuter avec le Mage Noir, dont elle avait suivi les massacres dans les années 1910. Le courant passe plutôt bien. Sienna et son clan participent à la Global Wizarding War qui démarre dans les années 1930, apparaissant d’abord comme des sorciers normaux, ayant une facilité pour les maléfices.
1935 - Lors d’un massacre, un sort défensif frappe de plein fouet la baguette de Sienna qui se désintègre aussitôt, brûlant la main de la vampire. Elle avait à peu près dissimulé sa nature jusque là, mais n’ayant plus d’autres armes, elle s’élance dans la mêlée griffes et canines sorties.
1945-1960 - Grindelwald est vaincu par Albus Dumbledore, réputé pour être un des meilleurs magiciens de son époque. Les Graymalkin font profil bas, s’éloignent d’Angleterre quelques temps, à l’exception de Violet et Perseus, toujours en Écosse. Les autres parcourent l’Europe et s’installent un temps en Scandinavie, pour profiter des longues nuits pendant la moitié de l’année.
1967 - Retour en Écosse après de longues années à l’étranger. Reprenant possession de leur ancien territoire, le clan Graymalkin ne se fait pas que des amis, mais réaffirme son autorité à l’est du Loch Ness. En novembre, ils sont approchés par un émissaire portant un masque en argent : Lord Voldemort a pris connaissance de leurs crimes et voudrait leur proposer de rejoindre sa cause.
Années 1970 - Participation des Graymalkin à la Première Guerre Sorcière, dans le camp de Voldemort. Cette fois-ci, leur nature de vampire est connue par les Mangemorts les moins cons. On évite de les énerver, la guerre se passe plutôt bien et Sienna, pendant un temps, se dit qu’elle a choisi le camp gagnant.
1981 - Un nourrisson éradique le chef qu’elle avait choisi. Elle a encore misé sur le mauvais cheval. Les Graymalkin comptaient reprendre leur existence habituelle dans les landes écossaises, mais une escouade musclée du Ministère vient les cueillir en pleine journée, et les muselle pour les amener devant le Magenmagot. La sentence est irrévocable : Azkaban jusqu’à leur mort.
1995 - Enfermés à Azkaban, les Graymalkin ont gardé un contact forcé avec les Mangemorts emprisonnés. Harriet partage la cellule avec un sorcier marqué et signale aux autres Graymalkin dispersés dans les geôles, de façon perceptible uniquement par les sens aiguisés des vampires, qu’il se pourrait bien que leur Allié soit de retour.
1996 - Peut-être bien que finalement la mise était pas si mauvaise : Azkaban connaît une évasion massive de prisonniers qui rejoignent tous les côtés du Seigneur des Ténèbres. La vie reprend son court, même si Azkaban laissé des séquelles tues chez Sienna et l’ensemble du clan.
1997 - Sienna retrouve le vieux château en ruine où les Graymalkin s’étaient installés plus d’un siècle plus tôt et ouvre un petit cru sanguin du dix-neuvième siècle pour fêter la mort de Dumbledore, qui avait vaincu le précédent cheval sur lequel elle avait misé. Le sang de vélane, normalement succulent, a un arrière-goût vaguement âcre dû à son âge, mais l’occasion est trop belle pour ne pas le siffler. Des mangemorts s'installent dans une aile du château, et pour plus de sécurité, il est entendu que les Graymalkin ne foutront pas les pieds dans cette aile. (Sienna ne le sait pas, mais c'est Harry Potter lui-même qui est planqué dans l'aile : elle suppose que c'est carrément Lord Voldemort qui squatte chez elle -et de temps en temps, c'est vrai.)
1999 - Le clan Graymalkin reste toujours sur son territoire, mais Sienna commence à faire des allers-retours par transplanage à Londres, vu que ça commence à bouger dans la capitale et que l’animation promet d’être sympathique. Harriet l’accompagne régulièrement, ainsi que Fergus. Elle reprend contact grâce à l’intermédiaire d’Harriet avec les Mangemorts à responsabilité : la plupart a vieilli tandis qu’ils conservent encore leur apparente jeunesse.
2000 - Éradiquer le clan vampire de Cardigan Bay, c’est moyen sympa quand même. Ou plutôt, c’est moyen sympa d’avoir laissé des sorciers leur régler leur compte, ça manque de classe et de respect des êtres. C’est ce qu’elle n’hésite pas à dire lorsque les Graymalkin entrent tous dans la Wizard Defense Values Brigade, dès le cinq mars.
2001 - Oh non, on découvre ses liens avec les Slughorn. D’un côté, ça lui donne de quoi causer avec le chef de la VB, le rouquin Yaxley, mais d’un autre, elle les a quand même reniés, ces couillons.
2003 - Les Graymalkin participent gaiement à l’attaque sur Wolverhampton. On s’amuse bien, ça permet vaguement de sucer du vrai sang, dans les règles administratives. Plus ça va, plus il est dégueu, le sang des Banques sorcières. Va falloir trouver une solution.
2004 - Léger flottement dans l’air au sein du clan lorsque les expérimentations sur les hybrides sont révélées. Malgré la bataille médiatique qui s’engage, les Graymalkin ont comme qui dirait un doute sur l’arnaque, mais ils restent fidèles au Dark Lord, ne se sentant pas vraiment concernés.
2005 - Décès tragique du Handler de Sienna, dans une lande écossaise, sur un territoire voisin à celui des Graymalkin, chez un clan qui est désormais officiellement en guerre avec Sienna et les siens. Manque de pot, on lui ré-assigne un Handler aussi sec.
2006 - Janvier Début d’année calme, Sienna sort des bouteilles poussiéreuses de sang de sa cave et commence à les assembler avec d’autres ingrédients pour voir si elle arrive à quelque chose de concluant. Avril son Handler n’était qu’un intérimaire, qui laisse la place à un nouveau clampin, Aleksander Lindgren. Ça la fatigue, là. Juillet le procès expéditif d’un vampire accusé du meurtre d’une enfant sang-pure laisse un arrière-goût amer aux Graymalkin. L’envie les chatouille de plus en plus d’aller planter leurs canines dans le cou des responsables de l’ASAP, surtout dès lors qu’un tatouage magique leur est apposé sur la joue. Défection de Perseus, qui tue son Handler et met les voiles en transplanant. Une traque officieuse démarre, menée dans l’ombre par l’ensemble des Graymalkin sur leur temps libre. Octobre Affectés à la sécurité de la fête d’Hallowe’en avec d’autres Hounds, les Graymalkin guettent surtout la trace de Perseus, dont ils redoutent une action déraisonnée.


Dernière édition par Sienna Graymalkin le Dim 20 Oct - 22:25, édité 6 fois
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Philomène Flamel
DEATH EATER
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many-faced story
They say everyone is born a hero
But if you let it, life will push you over the line
Until you’re the villain
(Juillet 2006 - Maximus)

L’ambiance au bureau est tendue. Ça se sent qu’on est sur le qui-vive et qu’on est tous à deux doigts de se sauter à la gorge du premier qui viendra nous chercher querelle. Violet n’est plus que l’ombre d’elle-même et elle reste dans l’appartement. Nous sommes tous touchés, frappés en plein cœur mais c’est peut-être elle qui est la plus profondément meurtrie. Ça se comprend, le traître était son époux, humain même avant que d’être réuni à elle dans cette demie-vie, demie-mort, qui résume notre existence. Son Handler a l’air compréhensif, ou plutôt disons que notre Sire ne lui a pas laissé le choix dans sa façon d’accepter l’absence de Vio.
Il y a quelque chose dans le pas de Sienna qui s’est alourdit, de chagrin et de colère mêlées, de fureur et de déception entrelacées. La trahison nourrit l’ire qui couve en son sein, mais j’imagine que ces pauvres hères ne sauront pas le sentir ni le comprendre. Après tout, elle reste aussi cynique, menaçante et imprévisible qu’elle l’a toujours été, tant depuis le début du siècle dernier que depuis que nous avons daigné rejoindre les rangs de la VB. Mais lorsqu’elle se croit hors de toute attention, elle a cet air cruel qui montre bien, pour qui sait en décrypter les signes, qu’elle a été davantage blessée par l’abandon de l’orgueilleux qu’elle ne l’affirmera jamais.
Tout en la connaissant presque à la perfection, j’en viens à me demander ce qu’elle pourrait faire sans ce glyphe apposé sur sa nuque. Sans doute qu’elle aurait probablement fait de la VB un bain de sang, par principe, et qu’elle serait déjà partie sans attendre l’autorisation, histoire de mettre les griffes sur cet imbécile de Perseus. Mais il y a toujours la possibilité qu’elle vacille, la Sanglante.
(Décembre 2005 - Tullius Featherdrop, ancien Handler de Sienna
tw: violence, sang)
 Il paraît que la rousse des Graymalkin là, Sienna, c’est probablement la plus flippante des gonzesses que j’aie jamais eu à surveiller. Greluche haute comme trois pommes qui se croit arrivée depuis qu’elle a des canines pointues. Cinq ans déjà qu’elle me casse les couilles avec ses menaces à la mords-moi-le-nœud. Tu peux rien faire contre moi, tu crois quoi, qu’on n’a pas de sécurité contre les engeances de ton genre ? Cinq ans que ça dure, qu’elle a toujours pas compris que les paroles en l’air, ça ne me fait plus rire. Y a bien Glwadys qui me dit de temps en temps que la Graymalkin a un palmarès conséquent, de pas trop la faire chier, que ça pourrait se retourner contre moi.
On avance dans la forêt, elle devant, moi derrière. Ma baguette est brandie autant pour notre proie que pour elle, des fois qu’elle imagine que c’est une bonne idée d’en profiter pour régler nos comptes ici. Des informations nous ont amenés sur les traces de résistants, il a fallu qu’on transplane aux abords du Loch Ness, et on a déjà dû marcher une heure mais plus ça va, plus je me dis que c’est louche. Elle a l’air d’humer l’air avec un peu trop de plaisir pour que ce ne soit pas louche. « Tell me now, why are you smiling, bitch? » Elle se retourne complètement vers moi, sans se débarrasser de son rictus ravi. « There there, Tullius, have I not already told you that you were to call me M’lady? » et dans ses yeux, une lueur bien trop excitée. Coup d’œil circulaire, des indices qui m’avaient échappé me sautent aux yeux soudainement et je me maudis d’avoir fait confiance à cette petite pute de Hound de merde. Elle m’a piégé ! Et sans me laisser le temps d’en placer une, elle cherche la merde : « What, having trouble finding your words? - you little cunt,you’re gonna regr— - Petrificus totalus! » lance-t-elle pour m’immobiliser sans que j’aie le temps de la menacer complètement. Putain d’orgueil de chasseur, quel con, mais quel con ! J’aurais dû lui lancer un Doloris sans attendre, appuyer sur le glyphe sur mon poignet, mais j’ai été trop con, à croire que la menacer suffirait. « Well now, don’t look so grim, Tullius, you and I both know I clearly can’t kill you. It would be alarmingly suspicious, as people have been aware for years now that I despise and loathe you. But see, if it looks as if I fought to save you, out of duty, or whatever bullshit they see fit to believe, this is where I win. » Elle range sa baguette dans l’étui à sa taille, et sa peau laiteuse rosit au niveau de ses pommettes. Elle jubile, les canines pointues qui enlaidissent sa tronche de pixie, et elle se fout ouvertement de ma gueule alors que je suis immobilisé ! « The traitors are not on this side of the lake, you dumb shit. But you know what’s on this side? Monsters just like me. I guess they didn’t get the memo from the Ministry so, in a way, their stay is illegal, but who are we to judge them? We’re going to go and say hello. Yes, that means I’ll give you back your legs and arm. But first, allow me to take some kind of a token. Don’t move, if you please. » ajoute-t-elle avec un rire cristallin terrifiant.
Ouvrant sa veste en velours jusque là bien ajustée autour de sa taille de guêpe, elle en sort un hachoir de boucher qui a l’air sacrément aiguisé à la finesse de la lame. Un mouvement vif de son bras muni du couteau, et un bruit sourd d’objet tombant sur l’herbe à nos pieds s’ensuit. Je ne comprends pas ce qu’il se passe au départ, mais très vite je me sens plus léger d’un côté, puis l’information de la brûlure de la lame me parvient et figé, je ne peux qu’hurler la bouche close. Fou de douleur, je la vois saisir mon bras droit, l’en délester de ma baguette, qu’elle brise ensuite, tandis que mon avant-bras est pressé entre son flanc droit et son bras droit. Le sang pulse et quitte ce morceau de chair qui m’a été volé, laissant une longue coulée rouge qui dévale sa hanche droite, enlace sa cuisse et goutte sur ses bottines. J’imagine que je pisse du sang avec le reste du bras divisé. L’observant sans toujours rien pouvoir faire, je la vois jeter les morceaux de ma baguette dans des directions différentes, les morceaux de bois désormais dissimulés dans les feuilles mortes et les brindilles tombées des cimes.
Putain j’aurais dû écouter Glwadys. Putain, j’aurais dû écouter mon instinct de chasseur, et j’aurais dû la dézinguer aussi sec le jour où me l’ont confiée. Je le sais bordel, on peut pas faire confiance à un vampire !
« I guess you’re wondering what I am going to do with you now. It’s going to be quite simple. You know us, blood-seeking suckers, since you hunted us down when you were younger -and probably smarter. They smelled your blood, so I guess they’ll be coming here shortly. Not that I’m worried they should not come. Surely your screams will arouse them, as well. »
Et, sans vraiment lâcher l’avant-bras coupé, elle me rend mes mouvements, le contrôle de mes muscles, tout mon corps, et les insultes pleuvent de ma bouche écumante de rage, postillons comme autant de projectiles sales à lui lancer, à défaut de pouvoir la tuer. Sans baguette, un avant-bras en moins, en prime, je suis mal barré. J’essaie de transplaner, mais ça ne marche pas, probablement parce que je suis encore sous le choc, Dans mon dos, sa présence se fait menaçante tandis qu’elle murmure à mon oreille : « I told you, right at the beginning of our fantastic partnership, that it would only end one way if you treated me like a mudblood or a monster not worthy of your respect. Nobody likes you, you’re a full of shit over-boasting dickhead. Even Bagshot thinks you’re an arsehole, hear me? Bagshot! » Et puis, s’éloignant de quelques pas pour aller au devant d’une silhouette apparue entre deux arbres : « You took your time. - I was wondering whether it was a trap. You and your kind have slaved yourselves, Slughorn. - It’s Graymalkin now, and you know it. - Yes, indeed. Is he who I think he is? »
Un appât, voilà ce que je suis pour cette horreur aux cheveux roux. Voilà aussi ce que je refuse de rester plus longtemps, regardant autour de moi à la recherche d’une issue. Il est peut-être encore possible de m’enfuir en courant et je profite du fait qu’ils soient en train de renouer entre suceurs de sang pour tenter une sortie, abandonnant l’idée de récupérer mon bras ou d’anéantir cette psychopathe. Mais les vampires vivent et survivent en clan, pour ceux qui ont été assez cons pour ne pas se rallier au Dark Lord, et cet élément -que je connaissais depuis que j’étais assez grand pour suivre mon père et mon oncle sur la trace des clans nocifs- redevient une évidence quand un type sorti de nulle part me saisit à la gorge et me soulève de terre en se pourléchant les babines. Ce deuxième type lance à cette salope qui a planifié ma mort -j’aurais dû la tuer quand j’en avais encore le temps putain : «  And what do you expect us to do with him? - Whatever you want. As I was saying to your brother, I lured him here as a sign of my friendship to your family. I just need you to fight me a bit, so that my story checks out fine when I return to the Ministry. - fair enough for me. Do you need the body? - No, just his arm. »

****

(Plus tard - employé de nuit de la VB) J’me suis réveillé en sursaut alors que j’faisais un super rêve qui était bien différent d’la paperasse relou à remplir. Mon Hound, un vampire appelé Perseus, vient de me secouer. Il a l’air encore plus livide que d’habitude et a des taches de sang sur ses habits. J’l’aime bien, Perseus : il est relativement respectueux de mon poste de brigadier et il cherche pas trop la merde en général. Mais c’est pas normal qu’un type autant tiré à quatre épingles ait perdu le contrôle. « What the heck, Percy?! The fuck did you do? - I did not do anything, but you definitely need to come, as there is a matter I’d like to discuss. »
J’suis encore groggy de la sieste nocturne donc il faut que tout l’organisme se mette en marche mais j’le suis, histoire de comprendre c’qu’il s’est passé. Ça pue l’sang et je m’étonne de le voir aussi stoïque et presque terrifié. Et c’est là que, assise par terre entre deux tables de bureau, ensanglantée des cheveux entremêlés jusqu’aux chaussures, je trouve sa Sire, Sienna, qui a l’air totalement traumatisée, des blessures qui ont été causées par des ongles taillés et des canines bien aiguisées, bras croisés, mais sans rien tenir dedans... « She can’t move, I think. » qu’il me dit, Percy. « She apparated just a minute ago, and she was clenching her arms around this. » et il me désigne un demi-bras, posé sur un bureau débarrassé à la hâte. Sans vraiment reconnaître la carnation, j’arrive quand même assez vite à comprendre le bordel, en repérant un glyphe identique à celui que je porte sur le poignet, « What the... Merlin’s pants, look,we have to send for Yaxley: he needs to know about this mess. » Kalen Yaxley, bien sur, l’autre me fait encore plus peur.


(2000 - Sienna)
Il a fallu peser le pour et le contre avant d’arriver à une conclusion qui satisfaisait tout le monde dans sa globalité. Harriet a été la plus simple à convaincre, mais c’est peut-être celle qui est restée la plus proche des sorciers depuis cinquante ans, tissant des amitiés avec des proches du Dark Lord comme elle l’avait fait aussi avec des alliés de Grindelwald. Le plus long à apaiser quant à cette décision, Fergus, a fini par se rendre à l’argument d’Azkaban. Sans vraiment qu’il glose sur son ressenti quant à notre séjour forcé dans pareil prison, il sait ce que cet endroit a pu produire comme traumatisme en moi, et il est assez fidèle, assez bon, pour ne pas m’obliger à risquer de revivre ce genre d’épisode. De toute façon, si la situation empire, il sait quoi faire pour m’abattre. « Fine, a-t-il soufflé,  we’ll join this stupid brigade. I promise I neither will carve out not eat the heart of my Handler. » L’unanimité obtenue, le reste n’est plus qu’une succession de formalités, auxquelles nous nous plions avec plus ou moins de souplesse. Maximus grogne et donne nombre de faux renseignements quand il remplit son dossier de hound, Ainsley est trop peu prise au sérieux et s’énerve assez vite, et je roule des yeux une bonne quinzaine de fois lorsqu’un secrétaire-adjoint tente de démêler le vrai du faux des légendes qui m’entourent. On nous assigne à tous des brigadiers qui seront nos responsables.

Avant même qu’on me présente celui qui va s’occuper de moi, je sais déjà que cet humain a une dent contre les vampires. Les Featherdrop sont des chasseurs de vampires qui ont une petite réputation dans notre communauté. Un instant, je sens la provocation de la part des instances de direction de la Brigade des Mœurs et Valeurs sorcières... Assigner un chasseur de vampires à une Sire, ça veut clairement dire qu’on m’a à l’œil et qu’on prend au sérieux les rumeurs qui colorent de sang mes mains et mon menton. Mais après tout, peut-être que ce Featherdrop a un cerveau qui marche et est assez futé pour ne pas envenimer la situation.

Voulant avoir l’air docile et de bonne volonté, j’en viens jusqu’à esquisser un sourire enchanté et tendre la main vers ce type que j’aurais très probablement éviscéré par principe dans d’autres circonstances. Sauf qu’il reste de marbre, mains dans les poches et regarde avec dégoût ma dextre tendue, l’air de dire qu’il n’a aucune intention de la saisir. Ça commence très mal, mon petit père, ça.

(1967 - Fergus)

Quelqu’un est apparu à la bordure du territoire. Ce sont des protections magiques qui ont alerté Sienna, qui nous a envoyés en éclaireurs avec Harriet. On n’a pas mis longtemps à transplaner aux abords du lieu en question, pour nous retrouver face à face avec trois silhouettes au visage dissimulé derrière un masque ouvragé et métallique. Les motifs et les allures différentes de chacun des masques doivent sans doute permettre de les identifier pour qui les connait, mais pour l’heure, seule leur odeur corporelle permet vaguement de les classer dans la catégorie humains. C’est Harriet qui prend la parole la première, ayant l’habitude de causer tandis que j’ai plutôt tendance à grommeler pour m’exprimer. « Who are you, and what are you doing here? » Ça répond des conneries sur un Dark Lord, et sur le besoin de discuter avec notre Sire. Les canines pointent chez nous, pas tout à fait convaincus de la bienveillance de ces inconnus. « What makes you think she’d be inclined to host you and listen to your offer? - For Grindelwald’s sake, Harry, let us in! » En deux secondes, Harriet est sur l’imbécile qui lui a parlé ainsi et le soulève de terre en le cueillant à la gorge : elle déteste ce surnom et semble prête à le vider de son sang, mais il fait disparaître son masque et révèle ainsi un visage qui a pris de l’âge depuis la dernière fois, arrachant un rire guttural à la vampire. Ce bon vieux Walstaff, avec qui on avait combattu dans les rangs de Grindelwald, il y a bien trente ans ! Les deux autres suivent le mouvement, mais ils ne me disent rien de plus : Harriet les reconnait ou presque. « Drab! And… wait you’re not Thaddeus, he’s dead… Are you his son, or something? - Younger brother, ma’am. I’m Phil. » Les formalités d’usage étant réalisées, on les déleste de leur baguette pour une simple question de sécurité et on les embarque avec nous jusqu’au vieux château en ruine qui trône en plein milieu du territoire des Graymalkin. (« Didn’t I tell you, fuckers, she’d recognize us? »)
Avoir choisi un type comme Arthur Walstaff comme émissaire principal est un coup bien joué de la part de ce Voldemort : il garantit ainsi une certaine connivence entre les partis en réveillant le vieil esprit de camaraderie des anciens partisans de Gellert Grindelwald. Les deux autres semblent là pour étoffer l’escorte, probablement du menu fretin qui serait mort pour défendre Walstaff s’il avait fallu. Ce dernier sort de sa cape une enveloppe qu’il dépose délicatement dans la main tendue de Sienna, et attend patiemment que lecture soit faite de la missive. Un sourire moqueur ourle les lèvres de notre Sire qui demande à Harriet d’entraîner nos « invités » dans une pièce annexe, afin que nous délibérions sans oreilles étrangères à portée.
Deux heures plus tard, nous avons convenu de rendre visite à ce Voldemort. Il s’agit de voir s’il est aussi convaincant à l’oral qu’à l’écrit, et surtout de négocier les termes du contrat que Sienna a l’air encline à passer avec ce Dark Lord qui n’est pas le premier auquel nous acceptons de prêter main forte. Walstaff et les deux autres repartent avec cette réponse plutôt positive et nous voilà entraînés une nouvelle fois dans le tumulte de l’Histoire.

(1827 - Article du Daily Prophet)

LONDRES • Après une traque de plusieurs semaines, une unité spéciale composée d’Aurors du Département de la Justice Magique et de Brigadiers du Département de Régulation et Contrôle des Créatures Magiques a réussi à mettre un terme à la menace qui pesait sur le Secret Magique. Un vampire a été abattu en pleine rue du Londres moldu, parce qu’il présentait des signes clairs d’agressivité décuplée. Des Oubliators ont ensuite nettoyé le théâtre des combats et effacé la mémoire de quatre Moldus présents sur place. La légitime défense a forcé les membres de cette escouade spéciale à intervenir pour abattre le forcené, qui avait plusieurs Moldus à son tableau de chasse et était connu des services de la Justice Magique. Si l’enquête avait permis d’identifier le criminel assez vite, les raisons qui l’avaient poussé à passer à l’acte n'étaient pas encore élucidées, à l’heure où nous écrivons ces quelques lignes.

Repliant le Daily Prophet et le calant sous son bras, une silhouette féminine rousse s’éloigne de Diagon Alley, satisfaite de la tournure qu’ont pris les évènements récents. Piéger Joseph n’a pas été la plus difficile des tâches qu’elle s’était donnée et elle se demande si elle n’aurait pas dû le faire bien plus tôt. C’est qu’il avait cru valoir bien mieux qu’elle et lui avait tourné autour un peu trop une fois Jonasz parti en Hongrie, à chercher à l’humilier lors de chasses nocturnes en lui sautant à la gorge alors qu’elle était occupée à faire autre chose, qu’elle s’était jurée de le faire dégringoler de son piédestal rapidement. Vingt ans avaient été nécessaires mais l’occasion trop belle s’étant présentée, elle en avait profité. On pourrait même dire qu’elle avait mordu dedans à pleines dents. Dommage qu’il n’ait pas reçu de sépulture : elle serait bien allée cracher dessus avant de prendre le large.

(1801 - Jonasz)

Le temps a fait jaunir les arbres, fleurir les buissons autour de notre demeure, craqueler l’herbe sous la pression de racines voulant sortir de terre. Nos traits n’ont pas bougé d’un seul millimètre et nous restons en apparence aussi jeunes que lorsque nous nous sommes rencontrés. Pourtant, ce bourreau temporel a fait son œuvre et notre relation s’est délitée, à tel point que je me prépare à parcourir les contrées de ma patrie seul. Elle apparaît dans l’encadrement de la porte alors que je complète ma malle, le crac familier l’annonçant à un éventuel aveugle. « Are you really going? - I don’t know, what does it look like, my dear? - Like a mongrel who’s trying to make me beg. - Sweet child, if I wanted you to beg, you’d beg. - You know you’re wrong. » Je cesse d’empiler soigneusement mes chemises pour l’observer enfin, et un frisson me parcourt lorsque je la découvre dans son plus simple apparat, tentatrice au possible, sa peau d’albâtre mise à nu pour mon seul bénéfice.

« Should I presume you’re here to apologize? - Oh please, don’t be too common. Why would I ever need to apologize? », raille-t-elle avec un merveilleux rictus. Cette créature sera ma mort, si je persiste à rester auprès d’elle. Si je ne regrette nullement de l’avoir transformée et de l’avoir amenée à une forme de semi-immortalité, ou en tout cas à une longévité accrue, je plains ceux qui croiseront sa route par la suite. « I’m expected at a certain hour. - As if you didn’t have a spare portkey, in case of an emergency. » Immobile, statue de marbre appuyée contre le chambranle de la porte, un déhanché outrancier qui complète la pose, elle attend sans se dérober à mon regard fiévreux.

« You’re going to catch a cold. - You sound like a plague doctor, you know? A bad one. » Elle passe la main dans ses boucles rousses, les secoue comme pour leur donner du volume, et par ce geste, elle me ferre tel un brochet. Histoire de me donner une contenance, je refuse de céder aussi facilement. J’en reviens à ma malle et la ferme d’une secousse de baguette. « I should get going. - Will you give a goodbye kiss then, please, master?, murmure-t-elle à mon oreille, s’étant rapprochée rapidement de moi et présentant une corde sous mes yeux amusés. Le portoloin attendra.

(1776 - Jonasz)

Mon Sire m’avait averti : transformer quelqu’un n’était pas de doux repos. J’avais laissé mes envies prendre le dessus sur ma raison. J’arrivais à l’aube de mon deuxième siècle d’existence et le temps était devenu long, à parcourir le monde en solitaire. Invité par un sorcier anglais à Londres, j’avais cédé à pareille lubie, pleinement conscient que je risquais fort bien d’être paradé comme une curiosité dans la bonne société. Garde-toi de succomber aux tentations que le Malin mettra sur ton chemin. Voilà ce qu’on m’avait répété sur le chemin du séminaire pour m’aider à me débarrasser de ces diableries qui s’extirpaient de mes doigts dès lors qu’une émotion puissante m’enserrait le poitrail. Mon Sire était venu me libérer de l’aveuglement des sans-pouvoirs et, en me vidant de mon sang, il m’avait ouvert une autre voie, me révélant un monde que sorcier sans ascendance magique je n’aurais jamais imaginé.

De cette virée londonienne, je ne comptais pas rapporter grand chose, à part peut-être des éditions rares de traductions intéressant mes recherches personnelles sur les origines de la magie. Et, en pleine réception parmi ceux qui se disaient de sang-pur, je l’avais vue, irradiant dans cet amas terne de corps que je ne pouvais toucher. Un parfum entêtant fusait au moindre tressaillement de ses longues anglaises rousses, son port altier lui donnait un charme certain et, l’air de rien, j’avais glané son nom auprès de mon hôte.

Il se passa ce qui devait se passer. Ou presque. La nuit comme précieuse alliée, j’avais traversé les défenses entourant le manoir Slughorn et j'étais venu la cueillir. Je comptais la trouver endormie, mais la demoiselle était éveillée et active, à appliquer je-ne-savais quel schéma libertin avec un sorcier anonyme. Une fois la surprise passée, tant de son côté que du mien, l’oiselle me proposa de les rejoindre et c’est ainsi que je la dérobais à l’espèce humaine, au paroxysme du plaisir, son sang pulsant dans sa carotide. Le sang de son partenaire nous nourrit tous deux, et je l’emportais avec moi.

Elle m’en voulut peu, mais la seule pointe sur laquelle sa rancune parvint à se cristalliser fut de ne jamais lui avoir laissé le choix. Nos querelles des premières années ramenaient toujours le sujet au goût du jour, et c’est ainsi que ses menaces commencèrent à se multiplier.

Aujourd’hui encore, j’ignore si j’ai fait le bon choix en faisant d’elle mon égale en nature. Il est fort probable qu’avoir un poignard sous la gorge, lui-même fermement maintenu par cette créature aux yeux de biche ourlés de long cils sombres, joue dans le doute cruel qui m’étreint à l’instant. « And what exactly, my dear, do you expect me to do now? - Beg. - What for? - Beg for mercy, and I’ll probably forgive you. - You know I can’t do that. Who would be the master, now ? - I would. I’m inclined to say that I’ve earned that title the second I managed to stick a knife to your throat. - Our host might not understand. - Then make him understand, slave. » On sent dans son ton de voix qu’elle a toujours été celle qui donnait les ordres. Que dire, que faire, à part reconnaître que cette infante tient les rênes et qu’elle le sait ? Me pliant à ces exigences, j’obtempère, préférant encore profiter de quelques années avec elle, avant probablement de m’en débarrasser.



Dernière édition par Sienna Graymalkin le Dim 20 Oct - 22:49, édité 12 fois
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Ulrike von Bäume
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Crédit : av : moi-même
Âge : 30 ans
Occupation : Handler de Boris Bagshot
Allégeance : Neutre, tendance pro-gouvernement. Sa famille, entité sacrée, passe avant tout
Particularité : Occlumancie complexe
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il nous faudra absolument un lien, avec tous mes persos DRAMAAAA
sienna va encore être l'une de tes nombreuses merveilles, je suis clairement pas prête mais j'ai si hâte de la voir en jeu hunt or be hunted (sienna) 736882016 hunt or be hunted (sienna) 1634921035
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fallait que je sorte greta pour l'occasion là :craque
non mais sienna est tellement parfaite, je suis in love du personnage et puis j'ai tellement hâte de lire la suite et d'élaborer notre lien hunt or be hunted (sienna) 1323145405 en tout cas rebienvenue à la maison, bon courage pour la fiche, ça promet hunt or be hunted (sienna) 1172237334 hunt or be hunted (sienna) 941336645 hunt or be hunted (sienna) 1634921035
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Quelle queen DRAMAAAA
J'ai rien à ajouter, c'est une reine c'est tout DRAMAAAA
Rebienvenue hunt or be hunted (sienna) 422440023
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Boris Bagshot
VOLDEMORT SYMPATHISER
Boris Bagshot
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Crédit : cassou!!!!!!! (av)
Âge : 27 ans
Occupation : hound effarouché
Allégeance : ceux qui gagnent
Particularité : vampire
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t281-my-baby-bagshot-me-d
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MAMAAAAAAAAA

hunt or be hunted (sienna) Hg9jpretv18a

jme lasse pas de lire ses aventrues ptn jlm déjà trop jsuis pas du tout à jour mais dès que t'as ta couleur, please teach me how to be fab
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you. again. :suspect:.
bon. t’es belle. voilà. rebienvenue. hunt or be hunted (sienna) 736882016
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Rebienvenuuuue hunt or be hunted (sienna) 151180291 hunt or be hunted (sienna) 683602271 hunt or be hunted (sienna) 1634921035
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ce personnage va être si bien hunt or be hunted (sienna) 2651298872 depuis le temps que t'en parles, j'ai grave hâte de voir ce que ça va donner hehe hehe

bon courage pour la fiche hunt or be hunted (sienna) 736882016
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Ishmael Levy
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en fait vous avez tous des morceaux de fiches de dc qui trainent en cas de soldes c'est ça?!   hunt or be hunted (sienna) 1029237966
rebienvenue avec cette demoiselle qui envoie déjà du pâté  hunt or be hunted (sienna) 1150482778
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