BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

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Si dans les pensées de bart une plainte s’écoule de mal connaitre son monde, il peut toujours compter sur ses oncles pour l’emmener en promenade. Leurs offices s’éloignant de tout ce qui est net et sain, le garçon ne change pas vraiment ses habitudes en donnant un coup de main à la famille. Sa mère ne lui a-t-elle d’ailleurs pas répéter mille et mille fois qu’entretenir des liens forts entre prewett-travers, était d’une importance capitale ? certes, bien que connaissant la matrone, l’idée de voir son gamin s’enticher des membres les plus obscures de la famille, ne l’enchante pas des masses. Il importe peu, le fils prewett ayant développé des côtés capricieux que tous doivent accepter sous peine de voir sur leur visage apparaitre une grimace de gêne face à l’imprévisibilité et à la complexité du caractère de l’ancien serdaigle. Devenant de moins en moins domptable et de plus en plus louche, le nom du marmot fait retentir aux oreilles de ses parents des nouvelles peu glorieuses. Et encore, ils ne sont pas tombés sur le cimetière d’animaux que le gosse s’est remis à remplir, prenant désormais soin d’enfiler une paire de gants solides pour éviter tout risque de contamination. Dur combat dans son esprit perturbé de la lutte contre la maladie et de son désir de semer le chaos partout où il passe.

Londres a toujours dégagé cette puante odeur de parfum miséreux mélangé à la galle courante qui s’échappe à force de toussements et de crachats discrets sous le manteau. Dans ce décor lugubre, les prewett brillaient et, passant dans les ruelles, mère comme mari comme enfants jetaient ce regard hautain et défiant tous, même les animaux qui les regardaient de travers. Bart, entouré d’une meute rassurante, esquissait son sourire infernal, les mains rentrées violemment dans ses poches comme pour l’empêcher de faire des bêtises. Son col soigneusement ajusté, digne fils de sa mère, il suivait à la trace ses repères, ses fournitures dans un chariot qui en faisait s’écarter plus d’un à son passage.

Il y avait un temps que bart n’était pas passé par ces impasses, préférant les banlieues discrètes de moldus où il aime semer le trouble et la peur ; les Cunningham se demandaient d’ailleurs encore où était passé leur chat depuis une semaine.

Le Filet du diable est un endroit dont le jeune prewett a déjà entendu parler. Il y est déjà entré. Il y a déjà aperçu les merveilles se dissimulant dans ce cabinet de curiosités. Il avait aimé ça. L’idée lui avait même traversé l’esprit d’en inviter deux ou trois à le rejoindre pour filer en douce de cette ville. Esprit dénué de toute mesure. Cependant, la panique de la prise de risque l’avait, à l’époque, bloquée de toute entreprise concrète. C’était comme s’il avait fui ce soir-là, comme si une menace lorgnait sur sa trogne et qu’au moindre écart, elle s’abattrai sur lui. Car il était impensable pour bartholomeus qu’il s’agisse simplement de son grand manque d’expérience dans le domaine de « l’affectif » ou du « plaisir » - le seul soulagement qu’il connaisse étant la cruauté qu’il exerce sur autrui et surtout les personnes à son service.

Pourtant il allait repasser les portes de cet endroit qui l’avait charmé il n’y a pas si longtemps que ça.
Guettant langford du coin de l’œil, prenant soin de ne pas toucher le mur contre lequel il se trouve, ses yeux s’agitent sous l’ambiance qui se dégage du quartier. Le manoir lui parait tellement vide à côté de cette vie nocturne et ses quartiers résidentielles moldus tellement banales. Il grogne d’inconfort, comme une bête, regarde sa montre et pense : toujours en retard oncle ford.
Puis il aperçoit une silhouette de la même taille que lui s’élancer de l’autre côté de la rue. Le voilà, arborant une démarche semblable à la sienne, les jambes hâtées et formant de grands arcs de cercle, le dos très légèrement courbé. Bart fronce les sourcils, toujours peu habitué aux similitudes liant les deux hommes, se convaincant que ce n’est qu’un trait de famille qui, pourtant, n’a pas atteint son père. Un bail tonton s’exclame maladroitement le gosse, le ricanement faisant siffler ses dents de cheval.
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Tu fouilles partout dans ton fourbi, encore en robe de chambre alors que l’heure du dîner approchait. Tu étais en train de chercher une chevalière qui avait appartenu à ton grand-oncle. Le genre d’objet dont tu ne te séparais pas, bien que sa valeur sentimentale soit insignifiante. En soi, tu t’en moquais qu’il ait appartenu à un ancêtre ou au pèlerin du coin. C’est qu’un bijou pareil, en temps de crise, ça pouvait valoir son pesant de Galions.
Blue surgit soudain de derrière une commode, dans un craquement familier. « Monsieur ? » Elle semble aussi surprise que toi de te découvrir ici. « Vous n’êtes pas à votre rendez-vous ? » Ah, tu détestes quand elle fait ça ; quand elle fait exprès de ne pas donner de contexte à ses questions, si bien que tu passes pour un con à toujours lui demander de quoi elle parle. « De quoi tu parles ? » grommelles-tu en continuant de balancer les oreillers dans tous les coins de la pièce. « Monsieur a promis à monsieur votre neveu de passer la soirée avec lui ! »
Tu restes un moment interdit, les bras ballants et la ceinture de ta robe de chambre pendant mollement. Tu finis ton verre de whisky pour te rafraîchir la mémoire. « Par Merlin, c’est vrai ! » que tu jures en sifflant la dernière gorgée. « T’occupes pas du bordel, Blue, je rentrerai pas tard, de toute façon. » Et, si Blue avait eu quelque pilosité aux sourcils, elle se serait empressée de les hausser de circonspection.  

Il est vrai que tu avais promis une sortie entre hommes avec l’aîné-pas-vraiment-aîné de ton frère, l’ombrageux mais néanmoins adorable Bart. Une décision presque sortie de nulle part, après que tu aies appris que Marlon Travers, le vénéneux aîné de Myrt, avait payé au gamin une virée au Filet du Diable…
Le Filet du Diable… C’était pas là que tu l’avais largué, par hasard, cette foutue chevalière ? Tandis que tu te prépares en vitesse avant de rejoindre ton neveu, tu rassembles des bribes de souvenirs flous empestant l’alcool de contrebande introduit en douce dans le lupanar. Vrai que dernièrement, tu y passais pas mal de temps, et c’était bien ton genre d’offrir des bijoux ancestraux à la première fille qui savait un tant soit peu faire semblant de t’écouter te plaindre. Tu ne voyais pas d’autres alternatives que d’aller y jeter un oeil (et peut-être un Galion) pour en avoir le coeur net. A ce rythme, Bart allait devenir un habitué des lieux, au grand damne de sa mère.

Faute d’autres repères, c’était d’ailleurs devant le susdit établissement que tu avais donné rendez-vous au lascar. Tu arrives en trottinant, la chemise à peine rentrée dans le pantalon. « Salut, mon grand ! Alors, prêt à passer la soirée de ta vie ? » que tu annonces, les bras ouverts, certain du succès que remporterait votre petite escapade, par rapport à celle de son autre oncle.
Tu désignes l’entrée de l’index. « Ce soir, mon garçon, on va se payer une petite visite chez les filles du coin… » Ton doigt bifurque lentement vers une lugubre ruelle adjacente, semblant servir de débarras à la maison close. « Sans qu’elles en sachent quoi que ce soit ! » Conscient du douteux de la chose, tu t’expliques, passant un bras autour des épaules de ton comparse. « Tu vois, l’autre jour, j’ai par mégarde oublié une bague dans la chambre d’une demoiselle… Le truc c’est que, si je lui demande de me la rendre, elle risque de me faire mettre la main au porte-monnaie. Tu connais la rengaine de l’établissement, ils louperaient pas une occasion de me soutirer du blé ; ils savent à quel point j’peux me montrer généreux ! » Tu te racles la gorge, incrédule. « Du coup, j’vais avoir besoin que tu fasses fonctionner toutes tes petites cellules grises pour réfléchir à un moyen de rentrer en douce et récupérer mon bien, kapish ? »


Dernière édition par Langford Prewett le Dim 26 Avr - 13:25, édité 1 fois
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Cette démarche assurée soutenant ce visage à l’air constamment vide avait certainement dû mettre la puce à l’oreille des prewett-travers. Il ne fallait pas être devin pour comprendre que, par la plus grande coïncidence, bart était une copie conforme de ford. Le garçon fronce les sourcils en voyant arriver l’individu, il soupire, rassuré. Presque débraillé, hâté, le seul contraste entre eux résidait dans leur manière de se présenter : le prewett junior plutôt maniaque et l’autre plutôt relâché.

Les regards se posent sur eux. L’on chuchote des choses. Bartholomeus inspecte leur entourage d’un coup d’œil avant de hausser faiblement les épaules, préférant mettre cette curiosité à leur égard sur le compte de leur rang et du prestige de leur nom et de leur frimousse.
Le garçon a d’autres soucis et ils se réunissent tous autour de cet endroit : le Filet du Diable. S’il y avait pénétré maintes fois, seul ou en bonne compagnie, le môme avait toujours réussi à échapper à la mise à l’épreuve que tous venaient habituellement chercher ici. Jamais monté dans les chambres, toujours resté là où le monde s’accumulait pour ne pas être pris au piège et devoir partir à la bataille. Car oui une véritable guerre était menée dans sa caboche. Pire encore maintenant qu’il allait se marier. Un hoquet de surprise interrompt le discours de ford. Le runiste se rassure aussitôt, au vu du caractère bien trempé de lyra et de leur relation affreusement courtoise, elle ne lui demandera pas un beau matin de la rejoindre dans sa couche pour jouer aux cartes.

Mais ici, tout n’est que tentative et tentation. Les créatures passent leurs mains partout où elles peuvent pour attiser du monde autour d’elles, murmurant des mots affectifs qui font à la fois fuir et venir le jeune homme en perpétuel quête de reconnaissance. Ah, il aurait préféré que langford l’emmène dans la morgue des copains de Blanche-Neige ou dans les salles interrogatoires lugubres du ministère.

Les mots de son oncle qui l’effrayaient, le laissent désormais bouche-bée : alors ils ne se rendent pas au bordel pour passer du bon temps ? un sourire, presque trop automatique, orne son visage de crapule. Le voilà rassuré ; bart échappera encore une fois à ses devoirs de bon client. Il espère seulement ne pas tomber sur val qui, il y a quelques jours, a pris en main les soucis de sa libido manquante cherchant à la développer comme un muscle que l’on fait chauffer en allant courir.

Le marmot se laisse entraîner à l’arrière du bâtiment, vers l’entrée des artistes, il ricane encore : tu m’envoies faire tes sales besognes c’est ça ? heureusement que j’y ai pris goût. Parce qu’entre marlon et lui, il n’y en avait pas un pour rattraper l’autre.
Un doigt savamment posé sur le menton, bartie fait marcher ses neurones. Si ford l’avait informé de sa quête plus tôt, il aurait pu concocter les bonnes potions pour se faire passer pour des créatures du Filet mais, pris de court, il fit plutôt défiler dans son esprit, l’entièreté des sorts qu’il avait appris au cours de ses 7 années à Hogwarts. Malheureusement, à l’improviste, je ne peux que proposer deux solutions, si tu as pris la bonne baguette avec toi, naturellement. Marmonne le prewett d’un ton lubrique avant de reprendre. On peut entrer là, et lancer des petrificus à la première personne que l’on rencontre ou, on attend qu’une créature prenne son service. arrêt, puis froidement ou alors ... on jette un imperium.

Il frotte ses cheveux gominés : sinon à l’ancienne, on s’infiltre et on fait tout pour ne pas être repérés, sauf si tu es partant pour te faire passer pour un plombier ou un électricien. Bien plus risqué mais toutefois, beaucoup plus amusant, d’autant plus que bart n’est pas certain d’avoir amené sa fidèle avec lui.
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A première vue, le gamin n’a pas l’air plus rassuré que ça. Pourtant, tu étais persuadé d’avoir visé juste, et étais certain que c’était là que Marlon l’avait embarqué… Bah, peut-être que ça ne s’était pas aussi bien déroulé que voulait le laisser entendre ton terrifiant beau-frère. Tu t’en gausses d’avance ; aucune chance que ça ne dégénère avec toi, tu avais la situation bien en main, à défaut d’avoir ta chevalière perdue au doigt. Vous vous contenterez de faire effraction et de repartir aussitôt, sans laisser de trace, sans faire de grabuge… Avec ta vivacité d’esprit et les idées lumineuses de ton petit génie, aucun risque que ce plan improvisé ne cafouille.

D’ailleurs, tu as trouvé ton public, puisqu’à mesure que tu lui expliques la situation, son visage se met en branle, s’éclaire, comprenant d’avance où tu voulais en venir. Personne n’a jamais été aussi réceptif à tes plans foireux (hormis peut-être Lance, avec un bon coup de Perlimpimpin dans le nez), aussi, tu t’en réjouis. C’est assez inattendu. Bart était le digne fils de ses parents, à mi-chemin entre la morale de traviole des Travers, et le dédain des Prewett ; aussi, après être passé entre les mains de Marlon, tu aurais pu mettre ta main à couper que ton beau-frère de malheur lui aurait retourné le slip et le cerveau, et ainsi le convaincre de ne pas traîner avec toi.

« Heureusement que j’y ai pris goût » Tu fronces les sourcils, interloqué. « Ouais bah t’emballes pas, gamin. Moi, c’est vraiment par nécessité que je t’emmène là, j’veux pas faire de toi un habitué. J’entends déjà ta mère me passer la beuglante du siècle... » Et de fait, tu aurais vendu père, mère et entreprise familiale pour voir Myrthild engueuler son grand frère, elle qui sur-protégeait ses marmots.

Mais Bart ne se laisse pas déconcerter, et déjà, il se met à planifier la casse du siècle, sans se départir d’une petite blague de mauvais goût, comme seul un Prewett pouvait le faire. Une bourrade amicale dans ses côtes saillantes, et tu es toute ouïe.
Il lui suffit de se laisser aller à un côté de la famille, pour que l’autre moitié ne revienne au galop. Du plat de la main, tu l’enclins à revoir ses plans machiavéliques à la baisse. « Euh ouais, je sais que les Mangemorts ont la main lourde sur les Impardonnables, mais on va éviter, hein… J’suis certain que ce genre d’établissement est bardé d’enchantements ou je sais pas quoi, pour empêcher les employés de se faire descendre au moindre faux pas… » Du moins, tu l’espérais. Engel von Bäume n’était pas non plus réputé pour sa souplesse d’esprit.

« C’est pour ça que j’nous imaginais plutôt la faire ça sans trop de magie… Histoire de passer sous le radar, tu saisis l’idée ? » Passant un bras sur ses épaules, vous traversez la rue et vous engouffrez dans la ruelle adjacente à l’établissement. Les chaussures clapotant dans de l’eau croupie, vous vous postez sous une fenêtre. A voir comment tu inspectes la façade, le nez en l’air, on dirait presque que tu calcules où pouvait se situer la chambre de la voleuse… A ceci près que tu n’avais absolument aucune idée d’où elle pouvait crécher. Pour ça, encore aurait-il fallu qu’elles aient des chambres attitrées. Ça sentait la visite importune dans les vestiaires ou Merlin tu ne sais quel autre envers du décor absolument interdit à qui que ce soit. « Mais j’pense que ton idée d’agent d’entretien, là, ça pourrait être pas mal… » C’était sans doute la pire décision qui soit ; c’est pas comme si ta tronche était connue dans l’établissement. « Viens un peu par là, que je te multicorfors ou je sais pas quoi. J’vais faire de toi la parfaite femme de chambre ! »
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Bart n’était pas certain que son oncle disait la vérité sur toute cette histoire ; en effet, l’aspect nécessaire de cette mission mettait la puce à l’oreille du garçon. Il pensait son tonton en bon père de famille qui était plutôt droit dans ses bottes malgré ses coups de folie qui faisaient sa réputation. Et surtout, avec une femme comme Simone, il était étonnant de voir Ford traîner au FDD et se trouver dans une telle situation que sa chevalière avait mystérieusement disparu. Peut-être que tous les adultes se rendaient dans cet établissement pour des missions ou des interrogations comme Marlon, mais le poisson était trop gros à noyer. Néanmoins, le gamin n’était pas là pour poser des questions, lui-même était dans une situation délicate actuellement. L’idée de croiser Fritz dans les couloirs du Filet ne lui était pas venue aussitôt à l’esprit mais soudainement, la mission n’en était que plus douteuse.

Ne laissant rien paraître, le Prewett lève les yeux au ciel en pensant au sermon de sa chère mère si elle apprenait où son bébé avait encore traîné cette nuit. D’un ton un peu rabougri, il se met à rétorquer, faussement serein : Mouais. De toute façon, elle devra s’y faire, je ne peux pas éternellement rester l’enfant enfermé dans sa chambre pour étudier les sorts les plus mystérieux qui existent. Et puis, c’est elle qui insiste pour que je prenne l’air et que je me vide la tête, elle ne va pas me reprocher de me rapprocher de la famille, si sacrée pour elle.
Oh ça non et, même si le fils craint continuellement les mises en garde de sa mère qui, contrairement à l’opinion publique, rentraient par une oreille sans en ressortir par l’autre, il se pose de moins en moins de questions quand il se rend accorder une petite visite à un son hybride fétiche.

Finalement, le plan se met en place, pas de sorts impardonnables pour le petit qui ne cache que très peu sa déception. A la place, il deviendrait une sympathique soubrette aux dents longues mais que Ford se rassure, il n’échappera pas non plus à cette transformation bidonnante.

Bartholomeus s’approche de l’homme à ses côtés en qui sa confiance reste presque aveugle et se laisse métamorphoser non sans grogner dans l’inconfort de la tenue dans laquelle il nageait presque. Habillé comme un pingouin, il rentre sa chemise dans son tablier avant de rendre la pareille à Langford.
La ruse était assez minable et, s’ils n’étaient pas démasqués alors le Seigneur des Ténèbres veillait réellement sur eux. Tout ça pour une chevalière perdue entre les mains d’une fille de petite vertu. Bart soupire, l’air légèrement moqueur avant de reporter son attention vers la porte de service. Il fait quelques pas maladroits avant de s’emparer d’un seau et d’un balais et de se tourner vers son oncle arborant le regard fier des Prewett. Je crois qu’on est fin prêts.

Et, ni une, ni deux, les compères se dirigent tout droit vers l’entrée arrière, équipés comme de vrais espions en mission d’infiltration. Bart passe devant, s’arrête net quand une demoiselle sort prendre l’air sans se poser de questions sur qui étaient les deux zigotos, s’empressant de pénétrer dans les couloirs du Filet du Diable. Le garçon ne visitait cet endroit que pour la troisième fois mais pour la première fois il n’était pas accompagné de cet allemand menaçant. Il inspecte les portes puis finalement se tourne vers Langford l’air inquiet, chuchotant. Tu as vu le nombre de portes qu’il y a ?! Comment tu espères qu’on retrouve ta bague dans ce bordel ?! Pas si sûr de lui le petit.
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La ruse était tellement grossière qu’elle ne pouvait que passer. Ajoutée à vos déguisements douteux d’agents d’entretien, il vous faudrait une grosse dose de chance. Et, quand on connaissait ta réputation, on aurait pu parier que c’est tout l’inverse qui allait se produire. Il est vrai que tu avais l’air d’attirer le mauvais oeil comme une bouse de sombral attire les magico-mouche, et la poisse te collait à la peau comme tu collais ton vampire au boulot.

Alors peut-être que c’était les runes de protection de Bart qui équilibraient le tout. Peut-être que Myrt lui avait collé un sceau de bonne fortune sur la fesse droite, au cas où il lui passe par la tête la saugrenue idée de t’accompagner dans tes frasques.
Et elle avait bien fait.
Si Bart a des allures de majordome maigrichon, tu relèves davantage de l’exterminateur de magico-mites, dans ton bleu de travail délavé, la tronche chaussée d’énormes lunettes de protection, et une casquette rongée par la crasse vissée sur ton crâne. Pour parfaire ton look, tu attrapes une poubelle en ferraille renversée, juste à temps pour qu’une fille ouvre la porte arrière pour prendre sa pause clope.

Elle fait à peine attention à vous et tu prends sur toi pour ne pas la régaler de ton sourire le plus charmeur. Te composant une mine rabougrie et un oeil sérieux, tu lui fais un simple signe de tête, soulevant un peu ta casquette en guise de salut. « Service d’extermination de magico-mites » que tu récites, comme si tu avais fait ça pendant les quarante dernières années de ton existence.
Elle vous laisse passer d’une grimace de dégoût, prise soudain d’une démangeaison imaginaire dans le bas de son dos.

En pénétrant dans les couloirs à l’ambiance tamisée, tu adresses un clin d’oeil victorieux à Bart, qui est déjà en train de s’arracher les cheveux sur la complexité de votre enquête. « Mais si, t’en fais pas ; avec notre dégaine, on a un sacré passe-droit ! J’me rappelle avoir grimpé un étage… ou peut-être deux ; en tout cas, on peut passer la fouille du rez-de-chaussée, pour sûr ! » L’index barrant ta bouche pour lui signifier de baisser d’un ton, vous longez le couloir jusqu’à l’escalier luxueux menant à l’étage supérieur. Des gémissements douteux et quelques cris parviennent jusqu’à vos oreilles rougissantes. De temps à autre, quand vous croisez un.e employé.e un peu hagard, tu répètes en boucle ton « Service d’extermination de magico-mites », ce qui a le don de les faire déguerpir sans trop poser de question.

« Bon, ‘faut qu’on fasse surtout gaffe à pas croiser le cerbère au patron, là, Hades… » que tu expliques à ton neveu en grimpant les premières marches, portant ta vieille poubelle à bout de bras. « Parce que s’il n-me voit, on peut dire adieu à notre couverture… » Une fois à l’étage, vous restez un instant immobile, rassemblant votre courage. Tu lui indiques les portes sur votre gauche, tandis que tu agrippes la poignée de la première porte en enfilade sur la droite. Tu articules sans bruit un premier décompte : un… deux… trois. Et, ménageant ton naturel dramatique, entrouves la porte (tout en toquant en même temps, on est pas des bêtes, hein) : « Service de nettoyaaaa- pardon messieurs » Tu claques un peu trop vite la porte, confus. « C’était visiblement ni le lieu ni le moment… » que tu expliques à Bart, attendant de voir si sa première pêche s’était montrée plus miraculeuse…

Il y aura bien un moment où il allait falloir lui donner plus de détails, notamment sur la décoration très spéciale de la pièce que vous cherchiez… Mais tu te dis que son brillant esprit se chargera de te poser la question fatidique en temps et en heure…
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La nénette en pause cigarette semblait n’avoir rien capté à ce plan foireux dans lequel ils s’étaient engagés. Et bart suivait bon train. Après tout, il se disait bêtement qu’avec un adulte comme langford il ne pouvait rien lui arriver de mal. Il connaissait bien l’animal et était convaincu que le poids de leur famille était plus important qu’une simple entrée en violation dans l’établissement qu’était le filet du diable. Après avoir pénétré dans les premiers couloirs, le garçon s’arrêta quelques secondes l’air un peu songeur : d’habitude il rentrait par la grande porte, dans des habits soigneusement sélectionnés et commandait un verre d’alcool qu’il finissait par laisser sur le comptoir pour rejoindre son hybride préféré. Parlons-en de celui-ci, le jeune homme priait pour ne pas le croiser dans cet accoutrement et surtout accompagné de la sorte : Fritz pourrait se méprendre et, déjà que leurs conversations les plus intimes étaient assez timides, créer une espèce de tension inutile. Mais ce n’était clairement pas le bon moment pour se poser ce genre d’interrogations.

Le prewett suivait nonchalamment son oncle, se grattant ici et là, en imaginant tous les insectes que leur faux métier leur imposait « d’exterminer ». Bart n’affectionnait pas vraiment les petits animaux, et c’était surtout pour cette raison qu’il prenait un malin plaisir à les écrabouiller avec sa savate dès qu’il en avait l’occasion.
Une porte s’ouvre et se referme aussitôt : le gamin ouvrit grand les yeux, les joues rougies par la gêne occasionnée. Ford conclut l’échec : en effet, ce n’était ni le lieu, ni le moment de faire une mission éclaire à la recherche d’un bijou dans un bordel en pleine soirée de grande affluence. Le runiste secoue la tête intimidé avant de ricaner : vu les sons j’aurai pas aimé être à la place de ce type.
Blague à part, bart n’était certainement pas prêt à apprendre que ford appréciait ce genre de traitements aussi douteux que ceux qu’ils avaient dérangés. Néanmoins, il fallait bien des indices sur cette fameuse chambre qu’il semblait si difficile à trouver. Le sorcier s’approche furtivement d’une autre porte, tente d’écouter ce qui s’y passe derrière avant d’être interrompu par une arrivée des plus fulgurantes. Il savait bien que les appartements de l’allemand était dans le coin, mais ne s’était pas préparé mentalement à le croiser là, traînant presque des pieds pour aller s’enfermer. Bartie soupire : le gaillard ne l’avait pas vu, marchant de l’autre côté de ce couloir pourpre. Au vue des griffures dans son dos, il venait certainement de se battre pour amuser les yeux du public.

Le jeune homme fronce les sourcils, il n’en démord pas, observant chaque pas de l’hybride, égaré, sans même voir que ford, à ses côtés, était en train de regarder son petit manège de minus effarouché. L’ancien serdaigle dévisage l’homme de son air immature traduisant une certaine gêne, puis il se mit à avancer à la porte suivante en grognant. Bon, elle ressemble à quoi exactement cette chambre ? Parce que d’ici à ce qu’on les fasse toutes, on se sera déjà fait dégager un bon coup de pied dans le derrière.
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Tu refermes une autre porte, menant à une chambre vide, où la décoration et l’odeur rose bonbon n’éveillait aucun souvenir particulier. Tu vas pour prendre ton courage à deux mains et ta dignité par derrière pour révéler la nature de tes activités à ton neveu, lorsque ton regard se pose sur son bec baillant aux corneilles. Tu suis son regard, accroché au dos robuste d’un gaillard traînant des pattes jusqu’à sa chambre. « Ahah, bah ça pour sûr, c’est pas dans sa chambre qu’on va d’voir aller f-... » Mais à ce moment-là, tu aurais pu avouer à Bart que tu étais son père qu’il aurait pas décroché. Aussi, soit le môme allait s’improviser une carrière brillante dans la boxe underground, et prendrait dès demain son inscription à la salle de sport, soit il avait hérité de ton penchant pour les hybrides… « Ça, ce sera pour une autre fois, si t’as envie d’aller assister aux combats clandestins, mon grand » tu ricanes, complice, jouant du coude dans ses côtes. On ne pouvait pas faire pire entremetteur que toi, aussi, le gamin avait intérêt à contenir ses émotions, s’il voulait pas que tu t’en mêles plus que ça.

Bart se ressaisit et reprend là où vous vous étiez arrêtés. C’est à ton tour de rester coi, un peu comme un débile. « Bah, tu sais, c’est genre… les trucs un peu sombres… pas méga confort, tu vois, pour genre… des sensations fortes ? » Tu transpires un peu sous ton casque, à l’idée de la rouste que tu allais recevoir de Myrthild pour avoir tenu des propos pareils à son bébé adoré… Et encore, tu ne lui avais pas encore montré la chambre en question… « Il va falloir qu’on demande notre chemin, quoi… » Tu toques à la porte suivante. « Ouais. »
Sûrement une piaule de bizut’, au vu de sa taille microscopique. Vous passez tous les deux la tête, pour voir un grand échalas entortillé autour d’un miroir, tout de cuir vêtu, sur le point de passer une cagoule luisante, comme s’il allait commettre un cambriolage…
« Bagshot ?
- Prewett ? »

Tu avais tout de suite reconnu le triangle rouge barrant la figure du vampire ainsi que la longueur interminable de ses guibolles. Quant à lui, tu ne sais pas trop comment il était passé outre ton super déguisement… sûrement ses super sens de vampire… « Tu bosses ici maintenant ?
- Ça y ressemble, ouais... Si tu es gêné pour deux, le Boris a tout simplement l’air sidéré, bien qu’il ne soit pas plus surprenant que ça de te voir dans ce genre d’établissement. Boris lève le nez pour jeter un œil à ton acolyte. « Tu fous quoi avec ton fils… Andrew, c’est ça ?
- On… cherche la chambre de Noémie…
- Bah elle est en bas avec les autres… c’est en bas, les rendez-vous-
- Non non ; on cherche pas Noémie ; on cherche sa chambre… »

Boris plisse les yeux et les lèvres ; on dirait qu’un loup-garou vient de chier dans son assiette. Peinant à dénicher une once de maturité dans tes yeux, il se rapatrie sur Bart qui doit joyeusement batifoler dans ses petits souliers. « Ouais nan, j’ai genre trop envie de savoir ce que vous mijotez mais… un peu la flemme, là. C’est trois portes après la mienne, en face des chiottes, vous tournez à gauche, vous ouvrez surtout pas la première porte, vous passez l’espèce de vase énorme là, en forme de cul, et c’est la porte juste après.
- Super ! T’as déjà tout oublié, mais tu pousses déjà Bart vers la sortie. Ah ! et autre chose… Une petite idée du nom du mec qui s’bat dans les sous-sols, là, le mec énorme un peu vieux, avec des yeux clairs là…
- Fritz ? Ouais bah c’est Fritz… Mais sa chambre à lui, elle est pas à gauche, c’est à droite, après les deux petites marches pétées là, en dessous de la fenêtre du coin clop-
- Oui nan oui, Fritz, ce sera une autre fois ! Tu paniques avant qu’il ne t’embrouille avec tous ces plans, là. J’te revaudrai ça, Bagshot !
- Ouais nan, pas la peine, vraiment… » Dans ton dos, le vampire adresse néanmoins un clin d'œil à Bart. Tu es déjà dans le couloir quand il lui adresse une dernière remarque suspecte. « Fais gaffe à pas te couper, dans la piaule à Noémie ! » et son rire de s’étouffer quand la porte se referme.

« Bon bah t’as tout retenu j’espère ? Allez en route ! Combien de portes déjà ? Deux ? Treize ? »
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Bart n’était jamais resté très longtemps dans les couloirs du Filet ; à dire vrai, il montait si rapidement dans la chambre de fritz qu’il ne s’était que rarement attardé sur la déco. D’ailleurs le croiser dans les locaux sans être vu de l’hybride l’avait quelque peu soulagé. Il ne voulait pas avoir l’air du gamin obsédé si bien qu’il se rend sans raison dans la maison close. Aussi les petits regards furtifs de ford ne trompaient personne (même s’il n’y avait qu’eux entre ces portes) mais il n’était pas compliqué de deviner que le jeune homme en pinçait pour le combattant. Bartholomeus était, en effet, aussi doué à cacher ses émotions qu’une jeune fille en fleur. Mais il se croyait malin : coutume des gamins de se penser plus intelligent que les vieux schnocks tel que langford (bien qu’ils aient beaucoup plus en commun que le peuple voulait bien le croire). ouais non. J’sais pas si c’est trop mon truc les bagarres. esquiva-t-il.
Le sorcier profita des précisions de son aîné pour esquisser un sourire des plus moqueurs et changer de sujet par la même occasion. ouais je vois, ambiance comme à la boucherie : coupé, saucissonné, c’est ça ? ô il ne jugeait pas dans le fond : chacun avait les pratiques qu’il souhaitait pour avoir la trique, seulement il était dans son rôle éternel d’afficher un regard mi-amusé, mi-accusateur.

Puis ils frappèrent à une porte. Le garçon passa la tête par-dessus l’épaule de langford qui échangea quelques politesses avec un grand dadais au look post apo qui arracha un sourire presqu’admiratif au runiste. Il se disait dans sa tête que ce style lui allait comme un gant et qu’au fond il aimerait bien voir ce qu’il y cache en dessous. Puis il tiqua au mot -fils- et encore plus au fait que l’autre ne le reprit pas. il avait envie de se confronter et de lui rétorquer qu’il n’était nullement son rejeton mais il ne savait pas pourquoi, il lui sembla que bagshot ne l’aurait pas cru quoiqu’il en soit.

Bart, muet, avala toutes ces infos sans vraiment les retenir à la perfection : obnubilé par le surtout pas la première porte qu’il en fit presque une priorité (pour désobéir bien sûr).
Il faillit sortir un fritz pour répondre à la question de ford mais se retint de justesse : il aurait grillé toute sa couverture inexistante (car on lisait en lui comme un livre ouvert) et se contenta d’écouter le vampire sans trop montrer son intérêt pour le germain. Il acquiesça par pur réflexe et ne rechigna pas quand on le sortit à la hâte dans le couloir, répondant furtivement au clin d’œil de l’hybride par un petit coucou lubrique.

Bart se tourna vers la droite, il était assez essoufflé de tous ces secrets. bon, alors, ta ptite copine nous a dit trois portes après la sienne mais, trois portes sur la gauche ou sur la droite ? le gamin inspecta ford, interdit avant de se rappeler de la bonne direction et de cette fameuse chambre où il ne fallait absolument pas rentrer. Il comptait bien sur l’autre pour avoir oublié cette mise en garde. jcrois que je me rappelle. il attrapa l’homme par le bras et prit le chemin correct, repérant les toilettes et le vase en forme de fesses qu’il ignora délibérément. première porte après les toilettes, c’est ça. Il se planta devant ladite coquine et croisa ses bras dans son dos. bon c’est tes affaires, donc jte laisse ouvrir en premier naturellement.
Qu’est-ce qu’il ne ferait pas pour emmerder son oncle ; et dans un sourire narquois, il laissa l’inconnu et le danger les encercler un peu plus.
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Tu allais pour suivre le garnement, lui faisant, sur ce coup-là, une confiance aveugle, quand il se met aussitôt à se poser tout un tas de questions sur votre itinéraire. Tu lèves les yeux au ciel, ronchonnant allègrement, vu que tu ne comptais pas essayer de te rappeler ce que Boris avait dit quelques minutes plus tôt. C’est que t’as presque l’air d’en vouloir au gamin de pas avoir pris de notes, lui qui était considéré par sa mère comme le petit génie de la maisonnée. Tu gardes la main sur la poignée de porte de la chambre de Boris, signifiant que s’il le fallait, t’allais lui redemander, quand soudain, Bart semble se remettre en tête la marche à suivre (de près ou de loin).

Il t’attrape par le bras et vous trottez dans les couloirs. Tu lances des regards entendus à chaque carrefour, pour faire genre tu sais exactement où vous devez aller, même si tu dupes personne ; c’est bien Bart qui te guide, et pas l’inverse. « Nan mais tu sais c’est quoi la meilleure ? » Un brin de causette pendant votre déambulation. « Il travaille avec moi, ce mec ; genre, au Ministère ! » A voir comment tu essayes de susciter une once d’intérêt dans son regard chafouin, on dirait que tu lui parles d’une célébrité. « Et même qu’il a- » « Première porte après les toilettes, c’est ça. » Tu manques de lui rentrer dedans lorsqu’il s’arrête subitement. Bart ne va pas plus loin, se plantant comme un lampadaire magique devant la porte, bien décidé à ne pas l’ouvrir. « Ah ouais, ouais, c’est bien là... » Tu inspectes le bois comme si ça te rappelait des souvenirs lointains -que dalle ; c’est que t’es jamais vraiment en état de mettre un pied devant l’autre, dans ce genre d’établissement, alors te souvenir de la gueule de la porte d’entrée, ça relevait tout bonnement de l’impossible.

Tu es donc persuadé de te trouver devant la porte de Noémie. Et, s’il y a bien un truc dont tu te souviens de tes rendez-vous avec la belle, c’est que sa chambre, et surtout son aménagement, ne manquait certainement pas de… piquant. Le poing fermé, tu vas pour taper timidement quelques coups à la porte. Un peu contre productif, comme manœuvre, sachant que vous étiez en mission secrète. « Nan mais c’est pour vérifier qu’elle est vraiment pas là… » Finalement, tu te ravises, préférant croire Boris quand il disait qu’elle était en bas avec les autres… Bien sûr, généralement, elle commençait son service plus tard… Il y avait une chance sur un million pour qu’elle soit dans sa chambre, à veiller sur la chevalière comme un dragon sur son trésor…
C’est pas que tu te dégonfles, mais presque. Fort heureusement pour le comique de la situation, vous entendez des pas plus loin dans le couloir. Pris de court, tu ouvres subitement la porte, et vous vous y engouffrez tous les deux avant de vous faire surprendre.

Tous les deux affalés de l’autre côté de la porte, comme si votre vie en dépendait, tu soupires. « Eh beh, c’était moins u- » Tu sens une paire d’yeux… non, même une dizaine, scotchées sur votre entrée fracassante. Des regards vitreux, globuleux, et des respirations en suspens. « Bart, mon grand, ne te retourne surtout pas... » intimes-tu à ton neveu, au risque qu’il découvre le déroutant spectacle qui s’étalait dans son stupre sous tes yeux ébahis. Une douzaine d’elfes de maison dans leur plus simple appareil s’enjaillaient sur un sorcier très certainement sous l’emprise de stupéfiants, à voir son absence de réaction.
Tu es tiraillé entre une irrépressible envie de gerber et le besoin de hurler de rire devant le ridicule de la situation. « Eh beh, ça a bien changé, Travers Househo- » que tu pouffes, avant de te coller la main au bec, réalisant qu’il s’agissait de l’autre oncle de Bart.

Les elfes, eux, ont pas vraiment l’air de vouloir rigoler. C’est qu’au moindre mouvement brusque, ils pourraient se jeter sur vous, pour vous éclater la gueule, ou pire, pour vous entraîner dans leurs batifolages…
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