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 Scavengers (Jezebel #1)

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MessageSujet: Scavengers (Jezebel #1)   Scavengers (Jezebel #1) EmptyDim 1 Aoû - 12:29
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@Isobel Yaxley | août 2007

Trafic de spitfire facilement démantelé par un agent undercover, les gérants n’avaient pas d’expérience et s’étaient laissé avoir comme des bleus. Des bleus qui avaient tout de même étendu leur petit réseau à une activité tout à fait lucrative et tout à fait condamnable : les passes clandestines. La BPM sortait de sa juridiction si on en croyait la stupide séparation des taches du ministère et les brigadiers chargés de l’affaire se sentaient légèrement lésés. Comme Jo qui était tout à fait en mesure de rester sur l’affaire, peu importait si le réseau de drogue avait été démantelé et qu’il ne restait plus qu’à remonter jusqu’aux responsables des passes et peut-être jusqu’à ceux ayant requit leurs services.

Ce n’était pas que le brun voulait mettre la main sur les fugitifs, il aurait même beaucoup mieux dormi en les sachant très loin de l’Angleterre, en revanche, que la VB veuille piquer l’affaire sur laquelle il bossait depuis des mois et qu’il avait résolue, c’était une question de fierté, il ne pouvait pas le tolérer.

- Do we really have to welcome those freaks? demanda-t-il avec mauvaise humeur.

- They already got the last case I was on, geignit son collègue David.

- Fucking scavengers.

La VB, ce n’était qu’un regroupement d’incompétents qui ne pouvaient rien faire sans leurs hounds qu’ils s’évertuaient pourtant à rabaisser. Sauf Siham, Jo serait nettement plus enclin à collaborer si sa pote était parmi les voleurs, en attendant, il ruminait l’affaire perdue (enfin, partagée, parce qu'il ne comptait pas les laisser complètement en charge) et piétinait en attendant que les collègues daignent pointer le bout de leur nez.

- You got to be kidding.

Cheveux bruns, silhouette élancée, air de pimbêche, il n’y en avait qu’une pour avoir cette allure dans toute la VB et ô désespoir, ce n’était Siham. Jo fronça les sourcils, indisposé par l’apparition d’Isobel fucking Yaxley dans son terre-terre et déjà franchement soulé de devoir travailler avec elle pour les prochaines heures, jours, semaines (?) Il se frotta le nez, au bout du rouleau rien qu’à la perspective d’entendre sa voix.

- Miss Yaxley, welcome, salua David avec un sourire légèrement pincé.

Il tendit le bras vers elle pour échanger une poignée de main, Jo dut se résoudre à suivre le mouvement, parce qu’à défaut de sourire, il était au moins poli. Il contempla l’idée de laisser David présenter l’affaire à Yaxley, après tout, il connaissait le réseau aussi bien que lui et pouvait se passer de sa présence, puis Jo se souvint qu’Isobel devait être au moins aussi dépitée que lui et qu’il se devait donc de rendre son séjour parmi la BPM aussi infernal que possible.

- So, we work on that case since October 2006, one of our guys went undercover to gain their trust and learn everything from the inside, it was a huge success, he even got to be part of that coyote thing they did and everything fell apart for them last week when we raided their GHQ. Eleven persons arrested, six clients, four dealers including the head of the traffic, and one people smuggler, expliqua Jo de son intonation la plus traînante, le tout en machouillant un chewing-gum, ses iris passant de Yaxley à la petite blonde qui l'accompagnait.

Ses collègues et lui avaient su depuis longtemps que leur réseau ne faisait pas que dans la drogue, un consensus s’était seulement établi autour du fait que personne ne voulait avoir la VB dans les pattes donc que personne ne devait les prévenir, de toute façon, ils réussiraient très bien à avoir les passeurs en même temps que les dealers. Ça avait presque été le cas, seulement leur agent infiltré n’avait eu le nom que d’un seul coyote et les autres (trois d’après lui) restaient inconnus. Apparemment, la VB était plus à même de les trouver que ceux qui travaillaient sur l’affaire depuis le début.

- They say you guys are the best, so do your magic, ajouta-t-il avec un sourire tout à fait insupportable.

- I got the files, précisa David qui tenait sous le bras un porte-document plein à craquer.

- You can consider us as your humble guides through this case, reprit Jo, son sourire narquois flottant toujours au coin des lèvres alors même qu'il venait de jeter un regard de travers à David qui osait faire carpette devant l'envahisseur. Il lui en toucherait deux mots quand les deux brigadières auraient le dos tourné. I suggest you study the files, then we could show you the former GHQ, or maybe you want to talk to the suspects.

Il avait bien prévu de leur tenir la jambe tant qu'elles seraient là, s'il pouvait aussi leur tirer dans les pattes et ralentir leur progression, il le ferait : il fallait bien montrer à tous que la VB n'était pas aussi incroyable qu'on voulait le faire croire.
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MessageSujet: Re: Scavengers (Jezebel #1)   Scavengers (Jezebel #1) EmptyMar 31 Aoû - 22:49
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@Joseph Jane | août 2007

C'est une putain de blague. On se fout ouvertement de sa gueule, elle ne voit que ça comme explication. Personne ne peut penser à quelque chose d'aussi aberrant et se dire que c'est une excellente idée et encore moins de lui confier ça à elle. Regard noir à l'annonciateur de mauvaises nouvelles et jauge de mauvaise humeur qui passe de son habituel soixante-dix pour cent à un bon quatre-vingt-dix-neuf pour cent. D'où elle a une tête à récupérer les restes des boulets de la BPM ? (No hate though elle porte encore son ancien service dans son coeur, c'est seulement avec les brigadiers pas foutu de finir leur job qu'elle a un problème). Elle est parfaitement capable d'avoir ses propres affaires Izzie et de les gérer du début à la fin toute seule (enfin avec Lucy) comme une (deux) grande(s). « Does it have to be me ? » Elle est persuadée que d'autres de ses collègues seraient ravis de prendre sa place. « Yes Yaxley, it does. » Envie de meurtre encore plus grande, air hautain de princesse à qui on accorde le moindre de ses caprices en place, ça va gronder. « Is it because I'm a woman ? You don't think I'm as capable as the other one here so you have to give me their scraps ? Or is it because I'm still the new one ? You do know I've worked on cases by myself before. And damn well might I had... » Elle proteste, suite du speech sur les inégalités entre agents sur le bout de la langue, avant d'être interrompue par son chef. « No. it's because I said so. Now quit complaining and go. » Outrée. Elle n'en revient pas. C'est bien la peine d'avoir toute sa famille dans le service pour être traitée ainsi.

Lucy récupérée avant de quitter les locaux de la VB pour ceux de ses anciens (bientôt futur aussi) collègues. Elle ne traine pas des pieds, les escarpins rendant la tâche un peu compliquée, mais l'intention y est. « You got to be kidding. »Ah, oui, on se fiche vraiment d'elle. Prunelles qui accrochent directement les boucles brunes et l'air d'imbécile heureux de Joseph quand elle fait son entrée, il ne manquait plus que lui. Voilà, quand elle parlait des boulets de la police c'est exactement la personne à laquelle elle pensait. Regard excédé au brun, s'il croit qu'il n'y a que lui que ça fait chier cette histoire, il se fourvoie. « Miss Yaxley, welcome, » Elle se détourne vers l'autre collaborateur imposé. « Thank you Mister Walker. Jane. » Elle salue, main tendue pour serrer celles des deux hommes, elle reste courtoise Izzie, même quand son niveau d'amabilité plonge dans les négatifs. On peut la forcer à être ici, mais on ne peut la forcer à apprécier et elle compte bien partager avec tout le monde son mécontentement, et avec Joseph en premier d'ailleurs, c'est dire à quel point elle est généreuse, on devrait lui reconnaître plus souvent cette qualité.

« So, we work on that case since October 2006, one of our guys went undercover to gain their trust and learn everything from the inside, it was a huge success, he even got to be part of that coyote thing they did and everything fell apart for them last week when we raided their GHQ. Eleven persons arrested, six clients, four dealers including the head of the traffic, and one people smuggler, » Monologue d'écouté quasi sagement, elle a à peine soupiré en entendant la voix insupportable de Jane, n'a roulé des yeux que trois fois aux bruits de mastication et n'est pas allée le secouer pour qu'il parle plus vite. Parce qu'elle ne touche pas les pouilleux dans son genre Isobel, puis aussi parce qu'elle ne veut pas lui donner la satisfaction de la voir s'énerver, il serait trop heureux et qu'elle le vivrait mal. « Alright. So you guys found one smuggler and suddenly you cannot finish your job by yourself and need some help. Great. » Elle commente, ton à peine condescendant, vraiment, rictus moqueur bien présent sur la face. Des incapables, voilà ce qu'ils étaient. « They say you guys are the best, so do your magic, - We are. » Et elle va leur montrer, puis el faire bouffer son sourire aussi. « I got the files, - Thank you. » Coup de baguette et le dossier lévite jusqu'à elles, elle ne va tout de même pas le porter à la main et Lucy n'est pas là pour jouer les porte bagage non plus. « You can consider us as your humble guides through this case, » Elle ne préférerait pas, elle ne fonctionne déjà pas très bien en équipe avec des personnes acceptables Izzie, mais alors avec lui c'est terrible, le temps avait démontré que c'était a match made in hell. « We will. » D'ailleurs il va falloir qu'elle annonce à Lucy qu'elle sera en charge de la communication avec les bons à rien, parce qu'elle ça va vite la fatiguer de devoir échanger avec eux.  « I suggest you study the files, then we could show you the former GHQ, or maybe you want to talk to the suspects. » Haussement de sourcils interloqué, il se prend pour qui lui là à lui donner des suggestions comme ça d'abord ? Il va redescendre le gueux, c’est elle qui donne les ordres ici. « Lucy and I will go and check the headquarters, see if you guys haven’t missed anything. » Elle ne peut, après tout, pas leur faire confiance pour faire leur boulot correctement donc il faut passer derrière eux et non ce n’est pas un besoin viscéral de tout contrôler en permanence. « Then I'll interrogate the suspects. » Sans eux. « So why don’t you go and fetch us some tea, dear.  » Elle demande - ordonne - avec son plus beau sourire mielleux.
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MessageSujet: Re: Scavengers (Jezebel #1)   Scavengers (Jezebel #1) EmptyLun 20 Sep - 21:33
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@Isobel Yaxley | août 2007

Yaxley était une épine dans le pied de Jo depuis ce qui lui semblait être une éternité ; il rêvait de s’en débarrasser autant qu’il prenait un malin plaisir à lui mettre des bâtons dans les roues, pourtant la voir débarquer sur son terrain pour prendre son dossier était toujours aussi désagréable. Qu’ils aillent se faire foutre la VB et leurs soi-disant compétences spéciales, Jo savait que la bpm était aussi capable qu’eux, et il voulait encore plus le prouver maintenant qu’Isobel était l’officière qu’on avait envoyée pour récupérer un  cas que l’équipe du brun était tout à fait en mesure de gérer.

- Alright. So you guys found one smuggler and suddenly you cannot finish your job by yourself and need some help. Great.

Jo continua à mâchouiller son chewing-gum d’un air blasé, une expression de jugement dans le regard alors qu’il dévisageait tranquillement Yaxley des pieds à la tête. Vraiment, il se demandait quelle sorcellerie l’avait poussé à vouloir passer du temps avec elle, parce que s’il pouvait au moins aujourd’hui lui concéder qu’elle était très belle, il y avait réellement eu un moment où il appréciait sa compagnie. Erreur de jeunesse, on ne l’y prendrait plus, il ne donnait plus dans les greluches de sang pur désormais.

- They are not that easy to catch, it’s actually their job to hide from us.

Dickhead, pensa-t-il très fort, ce qu’il s’abstint de dire à voix haute parce qu’ils étaient dans un milieu civilisé et professionnel dans lequel Jo n’avait pas l’habitude de faire de vagues.

- We are.

- You wish, rétorqua Jo, petit sourire suffisant accompagnant les mots.

Il laissa David leur passer les dossiers que Yaxley ne s’abaissa bien sûr pas à regarder, reprit la parole.

- Lucy and I will go and check the headquarters, see if you guys haven’t missed anything.

- Whatever floats your boat, dit-il d’un air détaché.

Qu’elle perde son temps si ça l’amusait, lui avait autre chose à faire que la regarder fouiller dans un QG déjà passé au peigne fin.

- Then I'll interrogate the suspects

Mais c’est qu’elle leur coupait l’herbe sous le pied : Jo vit rouge – il n’aimait pas l’insistance qu’elle plaçait sur le pronom ni la volonté qu’elle semblait avoir d’évincer la bpm de l’affaire.

- With us, corrigea-t-il d’un ton sans appel.

- So why don’t you go and fetch us some tea, dear.

Jo fit haha, aucune trace d’humour dans la voix ni dans les yeux qu’il avait plutôt féroces. Il lui en foutrait du thé à cette pétasse.

- Why don’t you go fuck yourself first?

Il se rappela après de son code d’éthique du travail (ne pas faire de vagues pour ne pas attirer l’attention, savait-on jamais si un haut placé s’intéressait de trop près à son cas) ; il avait peut-être merdé, qui savait ce qui se passerait si Isobel allait se plaindre de lui à daddy Yaxley.

- Maybe I can show you the custody room, intervint David qui semblait au comble du malaise.

Jo tourna les yeux vers lui, il fulminait toujours, Yaxley avait cet effet-là sur lui, toute distraction était donc bonne à prendre.

Ils les conduisirent vers la salle d’interrogatoire improvisée dans une tente magiquement agrandie, à l’intérieur, le coyote attrapé qui avait gardé la bouche fermée depuis sa capture.

- He’s quiet as a grave, commenta David.

- But the ladies can make him talk, that’s the magic of the Values Brigade, rétorqua Jo avec un sourire narquois tout retrouvé qu’il dirigea à l’attention de David puis d’Isobel et sa collègue. We look forward to learn from your amazing techniques, ajouta-t-il sur le ton de la confidence, le tout avec une ironie nullement dissimulée.

Il désigna d'un geste le coyote pour inviter les officières à aller faire leur taffe, un be my guest au bord des lèvres.
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@Joseph Jane | août 2007

Déjà qu'elle est pas contente-contente de se retrouver à devoir travailler sur un dossier en cours de route, enfin elle aime bien le côté I'm the saviour, sans moi jamais vous ne trouverez la solution, elle préfère seulement quand elle bosse sur une affaire depuis le début, ça donne moins l'impression qu'on lui refile des trucs à moitié fini et donc easy peasy lemon sqeezie pour être sûr qu'elle ne se plante pas. Mais alors devoir travailler sur une affaire pas à elle avec lui, ça lui fait encore plus monter la tension. Le manque de respect criant quoi, elle va aller se plaindre quand elle va rentrer, c'est pas possible qu'on lui impose une torture pareille. Elle qui pensait que tout le monde un ministère s'était mis d'accord pour faire en sorte que jamais plus elle ne se trouve à moins de cent mètres de Jane, depuis le temps ça devait être connu de tous qu'ils sont incapables de rester dans la même pièce sans que ça ne se termine en pugilat, alors s'imaginer qu'ils puissent collaborer en paix tenait totalement de l'utopie, c'était ridicule, absolument impossible, complètement illusoire, même le plus gros des imbéciles (aka Joseph) ne pouvait pas penser que cela fonctionnerait.

Elle est saoulée et elle compte bien faire en sorte que tout le monde le sache, strict minimum de la politesse (parce qu'elle n'est pas une sauvage), visage fermé, regard glacial qui passe d'un agent à l'autre, une bonne bande de brêle pas foutu de faire leur job, la faute de Jane ça encore, elle en est persuadée. C'est toujours de sa faute de toute façon. Air toujours plus assassin quand elle repose les prunelles sur Joseph, lord ce qu'il peut être insupportable, en plus d'être un connard de première le type, elle ne comprend vraiment pas ce qu'elle a pu lui trouver fut un temps, il n'a rien pour plaire le gars, sauf s'il se met soudainement à s'étouffer avec son chewing-gum et la il rendrait un énorme service à la société. Puis il ne manquerait certainement à personne en plus, comme elle doute fortement que quelqu'un soit capable de réellement l'apprécier tant le gars est agaçant. « They are not that easy to catch, it’s actually their job to hide from us. » Et comme d'habitude elle a raison, Joseph est un incapable,, elle a les yeux qui roulent loin dans leurs orbites, exaspération à son paroxysme, prendre sur elle toute la journée pour ne pas lui en coller une va être très compliqué. « And your job is to catch people like them. Do not try to make up excuses to justify your ineptitude to do your job correctly. » Elle lui répond, ton bien méprisant parce qu’elle ne va pas ménager l’autre enflure.

« You wish, » Elle va ignorer, comme elle est au dessus, qu’elle est meilleure, que la bave du crapaud n’atteind pas la blanche colombe (quoiqu’encore elle a plus de respect pour les crapauds que pour Jane), tout ça tout ça. Elle se contente de récupérer le dossier, en l'envoyant voler directement vers sa collègue, il ne faudrait pas qu’elle se fatigue à porter les papiers non plus, elle pourrait se froisser un muscle ou se fasse un entorse du petit doigt non plus. « Whatever floats your boat, » Évidemment, elle besoin de l’autorisation de personne Isobel, certainement pas de la sienne, elle ne relève pas du coup et continue d’exposer son plan d’action. « With us, » Ah, elle l’a mit en colère, oupsi, ce n’était pourtant pas du tout son intention de le contrarier, il faut la croire. « Of course, you can watch if you want to. » Elle précise, ton innocent et sourire mielleux qui va avec, avant de l’envoyer exécuter une tâche qui devrait être à la hauteur de ses compétences. Pas comme les interrogatoires du coup, sinon personne n’aurait jugé bon de lui pourrir la vie à elle pour l’envoyer bosser avec des (un surtout) mecs aussi mauvais. « Why don’t you go fuck yourself first? » Pardon ? « Why don’t you shut your mouth and do what you're told to before you get yourself into trouble for once ? » Elle cracha en retour, regard noir vers le brun et Joseph avait de la chance que ce soit à elle qu’il s’adresse et pas à quelqu’un de moins sympathique et plus pro-gouvernement, parce que peu importe à quel point elle meurt d’envie de le voir disparaître de sa vie, elle préfère encore devoir collaborer avec lui pour le reste de sa carrière qu’aller se plaindre à la direction parce qu’un type de seconde (voir quatrième) zone lui a mal parlé. Non ses problèmes elle les règle comme une grande, il lui redit un truc comme ça, ça part en octogone sans règle et il va voir qui va fuck themself ce connard.

« Maybe I can show you the custody room, » La voix de l'autre policier fait presque sursauter Izzie, mâchoire et poings qu'elle n'avait pas conscience d'avoir contracter se détendent dans la foulée. Inspiration, expiration, elle va se rajouter une petite séance de yoga/méditation en rentrant, elle en a besoin sinon elle va finir toute ridée avant l'heure. « Go ahead. » Puis elle va faire comme si l'autre n'était pas là, ça aussi c'est mieux pour sa tension. Elle ne prit pas la peine de vérifier que Lucy la suivait bien lorsqu'elle emboîta le pas à Mister Walker - elle savait que la blonde, elle au moins contrairement à d'autre qu'elle ne citerait pas (au hasard Joseph), était suffisamment intelligente pour comprendre les choses d'elle même - jusqu'à une tente. Elle n'aurait pas appelé ça une custody room elle, mais soit. « He's quiet as a grave, » Elle pose les yeux sur le monsieur assis sur une chaise au milieu de la """pièce""", fit taire la petite voix qui lui soufflait qu'elle devrait se débarrasser des deux idiots de la bpm et libérer leur prisonnier, qui est probablement le seul à servir un but vraiment justes ici. « But the ladies can make him talk, that's the magic of the Values Brigade, » Putain mais ce qu'il pouvait lui casser les ovaires cet espèce de petit con a toujours la ramener pour rien dire. « We look forward to learn from your amazing techniques, » Baguette tirée prestement de la poche de son uniforme. « Silencio. » Voix claire et posée, baguette pointée vers Joseph, petit sourire railleur au brun lorsque le sort le heurte. « Far better. » Elle préfère de loin les gens silencieux Izzie, c’est pour ça qu’elle s’entend si bien avec Lucy (sisi), et elle peut déjà affirmer que Joseph lui semble nettement moins désagréable maintenant que plus aucun son ne sort de sa bouche.

Brune qui retourne finalement son attention sur le suspect maintenant qu'elle n'a plus de distractions. « Good afternoon, I'm Isobel Yaxley, this is Lucy Altman, we have a few question to ask you. » Elle commence en s'installant, dos bien droit, cheville croisée sous la chaise, devant le type, vague signe de tête en direction de la blonde quand elle la présente. « So, like him right here – » C'est Joseph qu'elle désigne cette fois. - And win a date with Lucy, who I'm pretty sure will be thrilled to show you how well her teeth can tear through your skin. » Elle marque une pause pour le drame, offre même un petit sourire au gars en face. « Or you can answer and avoid being a werewolf's snack on the next full moon. » Et Lucy, un mètre soixante-six les bras levés, cinquante-deux kilos toute mouillée, visage de gamine innocente doit avoir l'air bien plus impressionnant ce qu'elle pensait Izzie en fait, parce qu'en face ça se pisse presque dessus. Et elle n'a plus qu'à lui poser les questions qu'elle veut pour qu'il réponde, relativement correctement et sans à la plupart de ses questions, pendant que la plume à papote note tout ce qu'elle entend. « See. That's how you do it Jo. » Elle annonce en se relevant pour rejoindre les officiers de la BPM une fois sa dernière question répondue, déposant le parchemin noirci dans les mains de Joseph, air hautain en le regardant, elle est beaucoup trop fière d'elle.
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MessageSujet: Re: Scavengers (Jezebel #1)   Scavengers (Jezebel #1) EmptySam 30 Oct - 12:47
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@Isobel Yaxley | août 2007

cw. vulgarité, ao3 much
Valait-il mieux montrer à Izzie qu’il était loin d’apprécier la voir traîner dans ses pattes ou plutôt la rendre folle en étant son habituel annoying self ? Jo s’était vraiment posé la question en arrivant pour l’accueillir et avait opté pour la deuxième option, parce que connaissant la fille, c’est ce qui l’énerverait le plus, ce qui était justement ce qu’il voulait : rendre son séjour inoubliable.

- And your job is to catch people like them. Do not try to make up excuses to justify your ineptitude to do your job correctly.  

Et elle remettait en cause son travail, mettant à mal toute volonté de garder un sourire con et détaché. Jo avait envie de l’étriper maintenant, en témoigna le regard assassin qu’il lui lança, présageant sept ans de malheur et le fléau sur ses descendants. Ils n’étaient pas beaucoup ceux qui pouvaient se targuer de provoquer des sentiments négatifs chez Jo, mais Isobel était la reine de ceux-là, même cinq ans après, même quand Jo tentait de se convaincre qu’elle n’était une gamine qui n’avait pas de vie. Ses petites provocations ne méritaient même pas de réponse, de toute façon, qu’est-ce qu’elle en savait du travail de Jo ? C’était ce qu’il se répétait, de toute façon il s’en fichait, il n’avait rien à lui prouver.

- Oh don’t patronize me, I know my job, gronda-t-il.

Il avait cassé le personnage, y revint bien vite parce qu’Izzie ne méritait rien de plus que ses machouillages de chewing-gum intempestifs et rictus de petit branleur. Elle se prenait vraiment pour quelqu’un qu’elle n’était pas, ça irritait Jo profondément et lui donnait envie d’hurler. Les petites pimbêches dans son genre étaient vraiment mieux hors de son périmètre.

- Of course, you can watch if you want to.

Est-ce qu’elle manquerait à quelqu’un si un accident lui arrivait ? Est-ce qu’il ne pourrait pas comploter avec sa hound pour la faire tomber ? Après tout, une fille qui passait ses journées avec elle ne pouvait qu’avoir envie de participer à l’assassinat. Jo s’était retrouvé à grincer des dents, il renifla, son mépris percevable à des kilomètres, respira un bon coup et soutint le regard de Yaxley.

- You’re not at your daddy’s house love, people tend not to obey you  just because you’re commanding.

Jo ponctua ses mots prononcés lentement, comme s’il s’adressait à un enfant récalcitrant, d’un sourire outrageusement hypocrite. Il voulait vraiment garder son calme, rester civilisé et être le plus intelligent des deux, mais qu’elle l’envoie faire du thé ? Jo se dévalorisait constamment, il savait qu’il n’était pas assez : pas assez bien, pas assez intelligent, pas assez intéressant, pas assez fort, mais son travail, il le faisait bien et ce n’était pas une pimbêche en talons hauts qui allait l’en faire douter (c’était trop tard)

- Why don’t you shut your mouth and do what you're told to before you get yourself into trouble for once ?

- In trouble because of you? répéta-t-il, les sourcils haussés par l’incrédulité et le ton dégoulinant de provocation. Are you planning to stab me with you stiletto?

Bitch, pensa-t-il très fort. Gnagna do what you’re told, il lui en foutrait des ordres pareils. De toute façon, il était loin d’être effrayé par elle, elle n’était qu’une pétasse bas de gamme qui n’avait pas été aidée par ses parents à être trop gâtée ; de toute façon, tout le monde savait que si elle était là où elle était, c’était seulement grâce au népotisme.

A côté de Jo, son collègue faisait grise mine, s’agitant nerveusement et cherchant apparemment le moment opportun pour lancer une distraction. Ça fonctionna, il mit un terme à la bataille de regard et conduisit tout le monde jusqu’à la tente. Jo était si tendu qu’il n’ouvrit pas la bouche du trajet, ressassant la conversation qu’il ponctuait d’insultes à l’intention de Yaxley. Quelle plaie de l’avoir elle parmi tous les handlers possibles.

La salle d’interrogatoire était rudimentaire, rien de très embêtant, les suspects n’avaient pas besoin d’une pièce tout confort et contrairement à ce qu’Isobel devait faire, la  bpm ne se tournait pas les pouces sur des chaises molletonnées, non, ici on travaillait et on ne se plaignait même pas.

Jo jeta un œil à Isobel et ses airs de princesse perdue au milieu de la plèbe, reporta son attention sur son collègue qui suçait vraiment trop à son goût. Il ne vit pas venir le coup bas, ça paraissait trop irréaliste qu’on l’humilie comme ça, sur son lieu de travail et devant ses collègues. Il ouvrit de grands yeux, eu un bref instant de panique en comprenant qu’il était réduit au silence (de loin une des choses les plus effrayantes quand on parlait tout le temps et se servait de ses mots d’esprit pour se sortir de la merde) ; il jeta un regard effaré à Walker dont l’expression avait dépassé les six pieds de long. Le flic leva le sort aussitôt, et aussi vite Jo se tourna vers Izzie, ses yeux lançant des éclairs.

Il bouillonnait, littéralement, des particules de colère prêtes à entrer en combustion spontanées et à tout emporter sur leur passage. Walker ouvrit la bouche pour endiguer la tempête, Joseph le devança, attrapant le bras d’Isobel en ignorant le "hey!" menaçant de sa hound. Il entraîna la sorcière à sa suite à l’extérieur de la tente, loin du regard alarmé de Walker et de celui bien trop inquisiteur d’Altman.

- What the fuck do you think you are doing? Have you lost your fucking mind? YOU CAN’T HUMILIATE ME IN MY MOTHERFUCKING WORK!

Il l’avait lâchée, trop occupé à agiter une main baguée devant lui pour évacuer une infime partie de sa frustration.

- I’m NOT your bitch do you get that? Just do your fucking job and LEAVE ME THE FUCK ALONE – what are you?! Twelve???! For fuck sake grow up dude!

Il se passa une main dans les cheveux, jeta à Yaxley un regard des plus méprisants et repartit dans la tente, les mains agitées de tremblements de colère.

- I’mma take a cig, tell me when the bitch is done, dit-il à Walker lorsqu’il passa près de lui.

Jo récupéra son paquet dans son sac ; il aurait bien profité d’un joint, il n’en fallait pas moins pour travailler avec Isobel, mais il n’en avait pas sous la main et soupçonnait de toute façon la pimbêche d’être capable de le dénoncer. Il ressortit de la tente, alluma sa cigarette, ne tint pas trente secondes immobile et se mit à arpenter les lieux en maudissant la fille qui réussissait à lui faire regretter un truc qu’il avait fait cinq ans plus tôt. Quoique, quand il la voyait comme ça, il ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle le méritait, son cœur brisé, ça ne pouvait qu’aider à remettre les idées en place à la fille à papa qu’elle était.

- Jo, appela Walker derrière lui. L’intéressé se retourna, sa deuxième cigarette déjà consumée depuis un moment. He talked.

- That fucker, grinça-t-il.

Pourquoi est-ce que tout le monde donnait toujours à Yaxley ce qu’elle voulait ? Jo revint dans la tente, croisa le regard satisfait d’Isobel et son sang se remit à bouillir, manquant exploser à nouveau lorsqu’elle ouvrit la bouche et lui fourra dans les mains son rapport.

- See. That's how you do it Jo.

- Congratulations Izzie, you did the job you’re trained for, rétorqua-t-il, le mépris suintant de sa voix.

Jo refourgua le parchemin à Walker, repartit dans le sens inverse pour trouver sa nouvelle occupation qui serait forcément à une distance de plus de 100m d’Isobel pour des raisons de santé mentale.

* * *

- What do you mean we can’t apparate?!

- Yeah we put anti-apparition spells on a two kilometers radius, to make sure no one will run away, you know. There’s a hotel though, for everyone who wants to use it.

- I rather walk.

Jo écoutait d’une oreille distraite la conversation d’Altman et Walker ; ça ne l’intéressait pas, il était tard, la nuit était tombée depuis plusieurs minutes et il rêvait d’aller se coucher depuis bien plus longtemps. Il récupéra ses affaires, se dirigea vers cet hôtel minuscule que le service leur avait loué pour la nuit, pour qu’ils soient de retour au plus tôt sur les lieux et n’aient pas à rentrer chez eux à point d’heure. Le hall d’entrée n’était pas engageant, il le devint encore moins quand Joseph y croisa  Isobel. Il marmonna un "shit" agacé, fronça les sourcils (qui étaient en fait resté froncés toute la journée) et l’esquiva pour trouver la réceptionniste.

- Oh we let all the rooms for tonight.

- How’s that even possible?

- I’m sorry sir, room 213 has a double bed though, and it’s only occupied by one person.

Jo inhala longuement, la lassitude et la fatigue commençant à le gagner à un rythme effréné. Si Walker avait les clés de cette foutu chambre, il dormait avec lui et tant pis pour la bienséance.

- She just left, the lady with the dark hair.

- You got to be kidding?

Elle ne rigolait pas, pour un peu Jo en aurait pleuré. Deux kilomètres de marche dans un espace anti-transplanage s’il voulait rentrer chez lui, ça ou aller parler à Isobel (ce qui était déjà de la torture) pour en plus lui demander de changer de chambre. Joseph n’en voyait pas le bout, il hésita à seulement rester dormir sur le canapé de la réception, prit une grande inspiration, remercia la femme et partit à la recherche de la chambre 213.

Il la trouva, frappa à la porte, se dit avant même qu’elle n’ouvre que se jeter de la tour de Londres avec interdiction de transplaner était plus doux que ce qui l’attendait – il s’appuya d’une main à la chambranle, accrocha le regard d’Isobel lorsqu’elle ouvrit. Pourquoi s’infliger ça quand il pouvait dormir par terre ?

- Hey uh– seems that you’re alone in a double room, vite la suite avant que ça ne passe pour des avances (il préférait boire la tasse dans la Tamise qu’avoir quoique ce soit à faire avec Yaxley) why don’t you take someone with you? Not you’re colleague obviously, she left, but I don’t know, another woman? So there’s a free room for someone else?

Ça l’emmerdait tellement, il aspirait tant à trouver le sommeil plutôt qu’à argumenter avec une meuf dont la rancune pouvait s’étendre sur cinq putain d’années – il voulait quand même vraiment un lit correct et il suffisait de s’arranger avec les gens pour l’obtenir. Les gens étaient Yaxley, il avait de nouveau envie de pleurer.
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MessageSujet: Re: Scavengers (Jezebel #1)   Scavengers (Jezebel #1) EmptyDim 28 Nov - 17:35
Scavengers
@Joseph Jane | août 2007

cw. vulgarité, pensées un poil violentes.

Dans un autre monde Isobel n'aurait pas trop râler en apprenant qu'elle devait collaborer avec les brigadiers de la BPM, après tout c'est de là qu'elle vient à la base et elle n'a aucun problème particulier avec le service. Sauf que dans cet autre monde ce ne serait pas Jo avec qui elle serait forcée de travailler, mais basically n'importe qui d'autre. Le type a le don de l'irriter juste en montrant sa tronche, mais alors bosser une affaire entière avec lui et son sourire de petit con elle ne va pas supporter ça longtemps. Encore moins si le mec joue à l'offusqué quand elle critique, alors que c'est clairement de sa faute si elle est là, il aurait fait son boulot correctement, jamais on ne l'aurait fait venir jusqu'ici pour résoudre correctement leur affaire. « Oh don't patronize me, I know my job, » Elle lui jeta son meilleur regard hautain, très peu convaincue par ce qu'il affirme. « I'm not so sure about that. » Rétorqué aussi sec, très peu perturbée par l'air froid qu'il a prit. Il peut avoir l'air aussi désagréable qu'il veut, ce n'est pas lui qui va lui faire peur, elle craint dégun Izzie, certainement pas lui, puis elle maîtrise les regards polaires bien mieux que lui en plus, l'amateur. Isobel peut avoir envie de se trouver partout ailleurs qu'ici, savoir que sa présence emmerde certainement encore plus Joseph qu'elle n'est emmerdé elle lui donne au moins une raison de ne pas rage quit sur le champs Ca lui ferait trop plaisir de la voir s'agacer suffisamment pour abandonner l'affaire comme ça et elle refuse de lui accorder une once de plaisir.

Elle roule des yeux lorsque le bruit de machonnage se refait entendre. Un gamin, vraiment. L'exemple parfait de pourquoi les hommes ne devraient jamais se reproduire aussi, ça ne pouvait donner que des mauvaises choses, genre des Joseph. Rictus satisfait en le voyant commencer à perdre patience, utilise aussi pour camoufler le fait qu'elle bouillonne certainement autant que lui Isobel. Elle ne serait pas se tenir le type se serait déjà pris une claque, ou pire. Est-ce que c'est très grave si elle ripe une nouvelle fois ? La légitime défense, ça doit bien s'appliquer dans son cas non ? Genre la défense de sa tranquillité par exemple ? « You're not at your daddy's house love, people tend not to obey you just because you're commanding. » Il reçoit un regard des plus noirs, il prend trop ses aises à lui parler de son père comme s'ils avaient élevé les cochons ensemble, ce n'est pas le cas, alors il va se détendre le garçon. « Darling, I know you would love to suck his dick, but kindly leave my father out of it please. » Elle déclare, sourire mielleux qui vient étirer le coin de ses lèvres, s'il mentionne son daron encore une fois, ou n'importe quoi pouvant rappeler qu'elle est liée à sa famille, elle l'expose. « And I wouldn't be here if you didn't need someone to take charge and tell you what to do. So quit being a whiny brat and obey. » Elle n'est pas venue jusqu'ici pour qu'on lui manque ainsi de respect Isobel, ni pour faire joli en attendant qu'on lui dise quoi faire. Ils n'avaient visiblement pas été foutus de travailler correctement sans elle, alors ça lui semble tout à fait normal qu'elle prenne les commandes en débarquant, Isobel, au moins, sait faire son job convenablement lorsqu'elle le veut bien. « Or leave, I will certainly not hold you here. » La brune conclut, elle est même prête à le raccompagner elle-même au ministère si ça veut dire être tranquille après.

« In trouble because of you? » Elle soupire fort en se retournant vers lui, jamais il arrête d'être con ce mec, c'est dingue. A croire que c'est au-dessus de ses compétences de réfléchir avant de l'ouvrir. « Yes. » Répondu sur le ton de l'évidence, elle sait faire disparaitre un corps après tout. « Are you planning to stab me with you stiletto? » Haussement de sourcils dubitatif, il la pense niaise à quel point exactement ? « I might. » Elle lui dit, ton froid assortis au regard de tueuse. Franchement ça peut se tenter en plus, le talon est assez pointu pour poignarder quelqu'un après tout et ça fait très fancy comme arme en plus. Puis si ça peut le faire taire en plus, c'est que du bénef alors elle considère réellement l'option Isobel. Elle n'eut cependant pas le temps de mettre en application les suggestions de Jo, devant plutôt se résoudre à suivre les brigadiers jusqu'à la tente d'interrogatoire, comme vraisemblablement elle n'est pas payée pour se prendre la tête avec Jo. Le chemin passé à essayer d'ignorer avec qui elle doit travailler afin de rester le plus professionnelle possible, ce n'est pas elle la gamine dans le groupe après tout, elle sait se tenir Izzie. Juger aussi elle sait faire et les regards hautains qu'elle jette autour d'elle une fois arrivée dans la tente ne cachent en rien ce qu'elle pense, elle trouve ça pathétique comme salle d'interrogatoire, rien à voir avec les locaux tout beaux tout propres de la VB c'est certain et elle va s'arrêter là avant de trouver trop de point positif à bosser pour des tyrans. Bref regard au pauvre prisonnier, hors de question qu'elle le laisse s'échapper celui-là, il en va de son honneur cette fois, de faire les pieds à Jo aussi et c'était absolument plus important que ses engagements.

Et il est vraiment incapable de fermer sa gueule Jo, c'est incroyable, Isobel elle le supporte de moins en moins, enfin elle le supporte même pas du tout, bientôt sa voix lui donne de l'urticaire en plus à tous les coups et ça va être disgracieux. Tout ça pour qu'il déblatère un ramassis de conneries, il ferait mieux de se taire si c'est pour douter autant de ses capacités et comme il ne semble pas enclin à le faire tout seul sa seule solution c'est de lui donner un petit coup de main. Ou de baguette, elle est aimable comme ça Izzie, a rendre des services sans que l'on le lui demande, puis franchement elle ne doute pas que tout le monde soit ravi qu'elle ait fait taire Jo, elle ne doit pas être la seule à être irritée par le son de sa voix. Air très fier d'elle lorsque l'autre imbécile se rend compte de ce qu'il venait de se passer, grand sourire innocent au brun en panique, elle est bien trop ravie Isobel. Un coup d'œil à Lucy pour guetter sa réaction, un poil décevante, elle aurait pu sauter de joie plus franchement que ça devant son coup de génie. Walker par contre ne semblait pas impressionné du tout par son tour de magie, boarf, elle ne va pas s'en formaliser. Enfin si parce que le gueux ose lever son maléfice, l'enfoiré, elle pose les yeux sur un Joseph très en colère, ça ne fait qu'agrandir son sourire et elle s'apprête à s'installer en face du suspect lorsqu'elle sent une main lui attraper le bras. « Do not touch me. » Elle proteste en se débattant pour se défaire de la prise, chose inutile comme, bien que ça lui fasse mal de l'admettre, il a un tout petit peu plus de force qu'elle et peut la traîner sans grande difficulté jusqu'à l'extérieur de la tente. Un « Stay. » ordonné à Lucy quand ils lui passent devant, elle est grande Izzie, elle peut gérer les connards toute seule sans chien de garde.

« What the fuck do you think you are doing? Have you lost your fucking mind? YOU CAN'T HUMILIATE ME IN MY MOTHERFUCKING WORK! » Elle recule de trois pas quand il se décide enfin à la lâcher, regard plein de dédain posé sur la main qui s'agite sous son nez, avant de se relever les yeux vers Joseph en pleine vociférations. Pathétique. « Really ? Because I think I just did. » Elle rétorque, voix qu'elle essaie de garder le plus calme possible, elle a passé l'âge des concours de celui qui gueule le plus fort, puis elle n'est pas de sous les caméras de Veritaserum elle. « I'm NOT your bitch do you get that? Just do your fucking job and LEAVE ME THE FUCK ALONE – what are you?! Twelve???! For fuck sake grow up dude! » Bref haussement de sourcils, elle jauge le garçon de haut en bas, toute la haine qu'elle peut éprouver pour lui lisible sur ses traits. « You are whatever I will tell you to be. Do not forget where your place is. » Sous entendu loin, très moins, en dessous d'elle, avec son sang salé et son métier insignifiant, elle lui répond de son plus beau ton de meuf supérieure au reste du monde, le dos se redressant encore plus et le regard bien hautain, comme on le lui a si bien appris, elle ne doute pas que papa serait fier. « Do not tell me to grow up when you're the one acting like a bloody child since we've been here. And do not talk to me like that nor touch me ever again, or I swear you'll see that I can make you lose so much more than just your voice. » Brune gronde, ton menaçant pour accompagner le regard glacial qu'elle dardait sur Jo.

Mâchoire qu'elle ne se souvient pas avoir contractée si fort se détend finalement lorsqu'elle regarde Jane s'en aller. Elle soupire, sent tout le reste de ses muscles se relâcher, ferme les yeux pour se concentrer sur sa respiration, deux cycles lents d'inspiration et expiration pour se calmer et elle aussi y retourne. « I’mma take a cig, tell me when the bitch is done, » Elle ignore, elle est au-dessus de ça, puis elle a un job à faire. Qu'il aille donc se choper un cancer, ça fera du bien à tout le monde. D'autant plus qu'elle le fait bien elle, Isobel elle a à peine quelques difficultés à arracher des confessions au suspect, c'en est presque trop facile, a croire que les deux brigadiers on fait exprès de ne pas y arriver. « Congratulations Izzie, you did the job you’re trained for, » Le sourire fier ne s'en fit qu'un peu plus grand. « Which you were incapable of doing. » Elle lui dit, un asshole pensé très fort en s'éloignant la tête haute.

...

Le soleil a disparu dans l'horizon depuis quelques minutes et la nuit baigne désormais le paysage autour d'elle. Super, elle qui aurait voulu éviter de passer sa journée et sa nuit au boulot se voit désormais bien obligée de rester dans le coin. Parce qu'elle n'est plus ad Lucy et qu'elle n'a aucune passion pour les randonnées, encore moins nocturne, alors si elle ne peut pas magiquement rentrer chez elle, elle préfère encore aller dormir à l'hôtel mis à disposition. Tant pis si elle vient de lâchement se faire abandonner par sa hound et qu'elle se trouve seule en compagnie hostile. Elle ne tarde pas trop dehors, elle n'a pas envie d'écouter tout le monde discuter de ses plans de soirées, puis elle les a assez vu de la journée pour ne pas en plus passer plus de temps que nécessaire avec eux, se rend plutôt à l'accueil du bed and breakfast pour demander (exiger) une chambre. Clés récupérées, elle jette un coup d'œil au numéro avant de s'enfuir du hall pour rejoindre sa chambre, faisant mine de ne pas voir Jo qui venait d'y entrer.

Il ne lui fallut pas longtemps avant de trouver la chambre 213, elle soupire d'aise une fois la porte refermée derrière elle, envoie d'un coup de baguette ses affaires dans la minuscule commode fournie avec la chambre et se débarrasse de ses escarpins qu'elle aligne devant la commode, avant d'aller s'asseoir sur le lit. La fatigue commence doucement à se faire ressentir, Isobel en est à considérer d'aller se coucher là tout de suite, parce qu'elle n'a pas la foi d'aller dîner ou se doucher ou se changer pour ce que ça vaut. La tentation d'ignorer les coups frappés à sa porte est grande aussi, elle daigna quand même lever son noble séant du matelas au confort rustique pour aller ouvrir, sait-on jamais que ce soit quelque chose d'important. Qu'elle ne fut pas sa déception en croisant le regard d'abrutis de Joseph devant elle quand elle ouvrit, l'agacement qu'elle avait réussi à chasser remontant en flèche. Putain il veut quoi lui encore ?? « Hey uh– seems that you're alone in a double room, » Elle avise la pose, ce qu'il lui dit, prunelles qui s'écarquillent d'horreur en imaginant la suite. « No no no no... - why don't you take someone with you? Not you're colleague obviously, she left, but I don't know, another woman? So there's a free room for someone else? - What? » Il se fout de sa gueule. Ou elle a mal entendu, faut dire que la fatigue ça aide pas à se concentrer sur autre chose que les envies de meurtres qui lui traversent l'esprit quand elle regarde Joseph. « And why don't you go and smooth talk another woman into taking you with her ? Why should I be the one sacrificing my tranquility because you weren't fast enough to book yourself a room ? » Rétorqué avec dédain, zéro intention de se montrer conciliante avec lui. Ce n'est après tout pas son souci s'il n'a pas de chambre, il pourrait dormir sur le paillasson qu'elle ne s'en émouvrait pas. « It shouldn't be too hard for you, sleeping around is the only thing you're good at. » Elle ajoute avec tout le mépris du monde, prête à lui claquer la porte au nez.
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MessageSujet: Re: Scavengers (Jezebel #1)   Scavengers (Jezebel #1) EmptyMer 1 Déc - 15:04
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@Isobel Yaxley | août 2007

tw. offensive language, vulgarité, lowkey sexisme, crise d'angoisse, idéation du suicide, self-harm (implicite), self-hate.

Cette affaire était-elle assez importante pour valoir à la bpm (Jo) d'y perdre ses cheveux ? Probablement pas, il y tenait en plus, à sa chevelure, et il ne virerait pas chauve parce qu’Isobel fucking Yaxley venait lui voler ce qui était à lui. Il n’avait pas l’habitude de détester les gens, elle était peut-être même la seule personne qui lui venait en tête quand il pensait à jeter quelqu’un du haut d’une falaise. Plus il la regardait, plus il avait envie de se barrer, sachant pertinemment que discuter avec elle ne servait à rien puisqu’elle n’était bonne qu’à exiger et mépriser, mais sa fierté ne tolérait pas de reculer devant Yaxley alors il se dit qu’il allait rester exactement où il était et rendre son expérience à elle encore plus désagréable qu’elle ne l’était sans doute déjà.

- Darling, I know you would love to suck his dick, but kindly leave my father out of it please.

Jo haussa les sourcils, à deux doigts de s’étouffer sur son chewing-gum. La remarque lui mit un coup de pression, malgré tous ses efforts pour ne pas le faire, il jeta un coup d’œil vers son collègue comme pour s’assurer qu’il ne soupçonnerait rien de plus qu’une provocation jetée sans aucun lien avec la réalité et en profita pour blinder sa barrière d’esprit des fois que quelqu’un aurait un talent un peu trop poussé pour le fouinage.

- Really funny, dit-il d’un ton pas amusé du tout, iris revenus sur Izzie qu’il foudroyait désormais du regard.

- And I wouldn't be here if you didn't need someone to take charge and tell you what to do. So quit being a whiny brat and obey. Dans d’autres circonstances (à l’ancienne) il aurait trouvé ça hot. Ça ne l’était vraiment pas quand elle s’en servait pour le rabaisser. Or leave, I will certainly not hold you here.

- You think I’m gonna leave you with my men? You wouldn’t have the guts.

Il ponctua ça d’un rictus, se demanda s’il en faisait assez pour l’égaler dans sa mesquinerie. C’est qu’il ne doutait pas une seconde qu’elle mènerait une armée à la baguette, seulement il était hors de question qu’il admette qu’elle puisse avoir une quelconque qualité.

Passèrent quelques nouvelles piques sans intérêt qu’il regarda passer avec un air désintéressé et il manqua lui rire au nez lorsque sa proposition d’arme perforante sembla donner des idées à Isobel. Est-ce qu’elle pensait qu’il était impressionné ? Est-ce qu’il avait l’air ne serait-ce que vaguement ému par la perspective qu’elle tente quelque chose contre lui ? Parce qu’il ne l’était pas.

Il n’avait certainement pas peur mais il n’aimait vraiment pas la manière dont elle tentait de le faire disparaître, au sens littéral comme figuré. Jo ne pouvait pas ne pas parler, si son physique était clairement son atout majeur, il avait définitivement besoin de ses mots pour se faire apprécier et la perspective d’en être dépourvu était bien plus effrayante que celle de se retrouver avec un escarpin planté dans la poitrine. Et si c’était définitif ? Il roula des yeux inquiets vers son collègue, soupira presque de soulagement en sentant un très discret changement dans sa bouche qui lui indiqua que c’était probablement arrangé. Il allait tuer cette connasse.

- Do not touch me.

- Yeah yeah try to stop me, cracha-t-il.

Elle ne voulait clairement pas le suivre, il n’en avait rien à cirer ; elle avait contourné la limite du consentement en essayant de le faire taire, il ferait la même chose en l’entraînant dehors qu’elle le veuille ou non.

Il la lâcha une fois le seuil de la tente passée, peu désireux de garder un quelconque contact avec cette meuf qui lui pourrissait la vie depuis beaucoup trop longtemps comme si elle n’avait rien à foutre de plus intéressant.

- Really ? Because I think I just did.

La colère mêlée à la frustration – il ne pouvait rien faire pour l’empêcher de le rendre fou – faisait trembler ses muscles ; il aurait vraiment voulu qu’elle crie aussi, histoire de pouvoir crier plus fort – là il était le seul à vociférer et il savait qu’elle devait en tirer de la satisfaction. Il repensa fugacement au précipice, regretta qu’il n’y en ait pas un à proximité.

- You are whatever I will tell you to be. Do not forget where your place is.

Elle n’était pas croyable, Jo n’en croyait pas ses oreilles. Il avait traîné avec une meuf pareille ? Elle le dégoutait, il ne savait même pas comment exprimer à quel point elle était méprisable à ses yeux.

- You’re so fucking pathetic, how can you even live with yourself?

Jo serait elle qu’il ne supporterait pas de passer une seconde de plus à exister pour pourrir la vie d’autrui, mais probablement qu’on le vivait mieux quand on était intimement convaincu que l’on agissait dans son bon droit en écrasant les autres. Il aurait dû s’en douter quand ils avaient commencé à se fréquenter, il aurait dû voir qu’elle n’était qu’une gamine pourrie gâtée persuadée que le monde lui serait servi sur un plateau d’argent. Il aurait vu plus loin que le joli visage, pour une fois, qu’il se serait épargné bien des problèmes. Sérieusement, des années qu’elle ne pouvait pas le voir en peinture pour une tromperie qui remontait à l’an quarante ? C’était ridicule.

- You’ve been the same motherfucking brat for years, I don’t know what’s your problem but that’s fucking freaky.

- Do not tell me to grow up when you're the one acting like a bloody child since we've been here. And do not talk to me like that nor touch me ever again, or I swear you'll see that I can make you lose so much more than just your voice.

- Oh my god please do, you must be dying to show everyone how powerful you are! Rétorqua-t-il d’un ton dégoulinant de sarcasme. Seriously do you think I’m afraid of you? You’re nothing without your last name and your stupid attitude, you’re fucking ridiculous.

Jo tourna les talons, persuadé qu’il allait entrer en combustion s’il restait une seconde de plus en compagnie de Yaxley. La colère lui serrait la gorge, ou peut-être qu’il ne supportait juste pas le conflit, il avait besoin de passer cinq minutes loin d’elle et de son collègue qui le regardait bizarrement ; en fait il avait envie de rentrer chez lui – enfin, pas chez lui, plutôt chez Bree parce qu’il s’y sentait bien, sauf que Bree ne lui parlait plus depuis trois jours donc il ne pouvait pas se pointer chez elle comme il le faisait tout le temps. Ça ne desserra pas les barbelés qui cherchaient à l’étouffer.

***

Il faisait nuit et rentrer n’était même pas en option, c’était bien le moment d’imposer une nuitée à l’hôtel. Jo avait sans conteste passé la pire journée de sa vie et alors que rien n’aurait pu la sauver à part un lit, voilà qu’on lui annonçait que l’hôtel était complet. C’était comme ça qu’on remerciait les employés qui faisaient des heures sup (c’était faux, il s’était seulement retrouvé embarqué dans une discussion indésirable avec un collègue), en leur suggérant de partager la chambre de quelqu’un. Jo n’avait pas élevé les cochons avec ses collègues et il se passait plutôt bien de passer trop de temps avec eux, il n’était pas franchement sûr de vouloir partager leur lit, mais pour une nuit, était-ce si grave ? N’était-ce pas largement pire que de tenter de convaincre Isobel Yaxley de trouver une collègue femme avec qui partager sa chambre ? Ça l’était, Jo avait envie de mourir, et de pleurer, et voilà qu’il frappait quand même à la porte d’Izzie alors que tout bien réfléchi, le canapé dans le hall d’entrée n’avait pas l’air si mal que ça.

- No no no no… Jo ne s’y arrêta même pas, il n’avait vraiment pas (plus) la foi de trouver quelque chose de salace qui la mettrait mal à l’aise, il enchaîna sur sa requête. What?

- You heard me, répondit-il seulement.

- And why don't you go and smooth talk another woman into taking you with her ? Why should I be the one sacrificing my tranquility because you weren't fast enough to book yourself a room ?

- But –

- It shouldn't be too hard for you, sleeping around is the only thing you're good at.

Ça faisait un peu mal, mais pas trop, elle ne disait rien qu’il ne savait pas déjà, par contre elle lui arrachait tout espoir d’avoir une putain de chambre – un cagibi aurait fait l’affaire, tout ce qui contenait un lit pouvait être qualifié de chambre si on en croyait Jo.

- Okay, fine, forget it.

Jo tourna les talons, décidant qu’il n’avait vraiment plus la force de se battre avec Izzie aujourd’hui. L’envie de pleurer revint, pire, elle le frappa de plein fouet alors qu’il considérait l’idée de marcher jusqu’à quitter la zone anti-transplanage et rentrer chez lui. Ça ne pouvait pas être si terrible que ça, il en avait pour quoi, vingt minutes ? Rien d’impossible, après il pourrait dormir dans son lit et – Joseph fit un crochet urgent par les toilettes publiques du pallier, réprimant un premier hoquet qui menaça de le faire trembler tout entier. Il y avait un grand miroir au dessus des multiples vasques de l’évier, Jo accrocha le regard de son reflet et détourna aussitôt les yeux. Il avait envie de l’exploser, son reflet de bon à rien à part coucher à droite à gauche, parce qu’elle avait raison Izzie, aussi peu avait-il envie de le lui concéder – on envoyait la putain de VB dans ses affaires, la putain de VB et Isobel Yaxley en prime, avec sa putain de hound qui regardait mal et ses putain de manières de princesse.

Nouveau hoquet, Jo comprit qu’il n’allait pas pouvoir réprimer ça, qu’il allait falloir attendre que ça passe. Il évita scrupuleusement le miroir et s’enferma dans une cabine de toilettes, la situation rendue encore plus dramatique par le fait qu’il n’était pas chez lui mais dans un putain de lieu public. Il s’adossa à la paroi, main plaquée sur sa poitrine qui se soulevait à un rythme trop rapide et irrégulier. Il allait mourir, il n’aurait même pas reparlé à Bree entre temps, il allait crever et elle allait croire que ce qu’il s’était passé entre eux ne voulait rien dire pour lui. Jo pensa brutalement qu’il allait pouvoir lui expliquer ça quand il serait mort, parce que Bree voyait les fantômes. Ahah. Elle ne pourrait même plus lui en vouloir comme ça, on en voulait pas aux morts. Plus il y pensait, moins ça semblait une mauvaise idée, personne ne le regretterait et Yaxley n'aurait pas le plaisir de le buter. Ça arrangeait tout le monde en fait, c'était une faveur faite à ses proches, un départ en beauté –

C’était si peu marrant que ça lui arracha un sanglot, sa respiration ne s’en retrouva qu’un peu plus coupée, il s’assit sur le couvercle de la cuvette des wc et plaqua une main sur sa bouche. Des années qu’il vivait la même situation encore et encore et il n’avait toujours pas appris à gérer – comme d’habitude il était incapable de savoir quoi faire pour se calmer, la seule pensée cohérente qu’il réussissait à formuler le ramenait à ses avant-bras mutilés, à son auto-sabotage et à son apparence physique responsables du fait que personne ne le prenait au sérieux pas même cette connasse qui lui servait d’ex et devant qui il ne voulait vraiment pas avoir l’air faible. Jo referma sa main gauche sur son poing droit, ses bagues s’enfonçant dans sa paume alors qu’il tentait sans succès de calmer le flot de larmes qui ne voulait pas s’arrêter et le faisait se sentir encore plus stupide. Il voulait que ça s'arrête, ça ne s'arrêtait pas.
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MessageSujet: Re: Scavengers (Jezebel #1)   Scavengers (Jezebel #1) EmptyVen 24 Déc - 17:38
Scavengers
@Joseph Jane | août 2007

cw. vulgarité, pensées un poil violentes, mal être général.

Sa présence sur cette affaire est-elle si nécessaire que cela ? Isobel ne peut que très fortement douter que cela soit vraiment le cas. Pas qu'elle ne pense pas être capable de bien mieux gérer l'affaire que les brigadiers de la bpm, elle est forcément meilleure qu'eux après tout, elle fait partie de l'élite de la nation elle (puis elle aime bien imaginer qu'elle doit sa promotion à son talent et pas à son nom de famille), elle n'est cependant pas certaine que le dossier soit suffisamment important pour qu'elle y sacrifie ses maigres réserves en patience, foi en l'humanité et santé mentale en se coltinant Joseph Jane dans les pattes pendant aussi longtemps. Parce que si elle a l'habitude de côtoyer des gens mauvais et qu'elle maitrise pas trop mal, voir même très bien, l'art de faire semblant de les supporter, elle en connaît très peu qui peuvent prétendre arriver à la cheville de Jo en termes de lourdeur et de connerie, plus insupportable que l'immaturité dont il sait si bien faire preuve elle est persuadée que ça n'existe pas et elle n'est pas certaine de réussir à prétendre que sa présence dans son espace personnel (aka champs de vision) ne l'irrite pas au plus au point aussi bien qu'elle le fait avec le reste de l'humanité. « Really funny, » Rictus moqueur qui prend places sur ses lèvres, elle ne manque pas la tension soudaine chez l'autre imbécile et franchement c'est pathétique ces mecs qui se sentent de suite menacé dans leur masculinité parce qu'on a osé supposer qu'ils pouvaient ne pas être totalement straight. Oui, elle choisit d'ignorer le fait que ce soit un peu illégal (et qu'elle ne devrait pas trouver ça normal ou approuver) et préfère l'option où Joseph est juste un connard fermé d'esprit. Putain, elle se dégoute, comment elle a pu un jour lui trouver une quelconque attirance, vraiment affreux.

« You think I’m gonna leave you with my men? You wouldn’t have the guts. » Il a dit quoi là ? Le petit con, il l’a prend pour qui exactement ? Elle est tout aussi capable que lui de gérer ses hommes, elle l’est même certainement plus que lui. « You know damn well I do. » Elle gronde, traits qui se durcissent encore un peu plus alors qu’elle fusille Jo du regard. D’où il s’imagine qu’elle peut pas diriger qui elle veut ? Elle peut gérer tous les hommes qu’elle veut Izzie et ce n'est certainement pas un pauvre type qui va lui faire croire le contraire. Parce qu’elle est une femme indépendant Isobel, qui peut se faire obéir de qui elle veut et qui ne laisse certainement pas un homme lui dire ce qu’elle doit faire ou non, ou qui que ce soit d’autre pour ce que cela vaut. Puis d’ailleurs il serait de bon goût qu’il cesse rapidement de faire le malin avant de voir ce qu’elle peut faire avec sa paire d'escarpins. Mais à défaut de pouvoir le faire taire définitivement dans l’immédiat, elle peut lui clouer le bec le temps de son interrogatoire, histoire d’avoir la paix. Évidemment il le prend mal et son abruti de collègue joue les héros à lui rendre la parole. L’imbécile, lui aussi aurait pu avoir la paix. Puis c’est le drame, elle braille pas Isobel, mais presque, menace proférée sur son ton le plus sérieux, parce qu’il n’a pas à la toucher, il a perdu ce droit il y a bien longtemps. « Yeah yeah try to stop me, » C‘est ce qu’elle fait, talon planté dans le sol pour tenter de ne pa avancer, sauf qu’elle doit bien admettre qu’il a plus de force et réussit beaucoup trop facilement à la traîner jusque dehors, comme la tentative pour se défaire elle même de sa prise qui reste infructueuse jusqu’à ce qu’il se décide à la lâcher.


Elle est furieuse une fois sortie de la tente, il n’a aucun droit de la toucher comme ça et encore moins de la trimballer où il veut comme si elle n'était rien d’autre qu’une vulgaire poupée de chiffon. « You’re so fucking pathetic, how can you even live with yourself? » Ca fait un peu mal à entendre, pas qu’elle se trouve pathétique loin de là, mais elle ne peut pas non plus dire qu’elle aime beaucoup vivre avec elle même, elle fait très bien en sorte d’ignorer ce qu’elle ne peut pas supporter, de faire comme si elle ne passait pas ses journées à être l'ennemi qu’elle est censée combattre. Parce que si elle range dans un coin de sa tête, tout au fond là où elle ne va pas regarder, qu’elle est exactement la même que tous ces autres sorciers qui se complaisent avec la dictature, qu’elle vit bien tranquillement sa vie, profitant de tous les avantages lié à son statut, alors que d’autres risque vraiment leur vie au quotidien, elle arrive à vivre avec elle même et à se convaincre qu’elle aide vraiment. « I don’t know ? Same way you do I suppose ? » Elle répond aigreur suintant dans la voix. « Pretend like I’m not the biggest asshole in existence until I’ve convinced myself enough and I can bear the sight of my own reflection in the mirror ? Isn’t that what you do ? Feign that you’re a good guy all day to hide the fact you’re in fact the most immature prick ever who’s incapable of honoring any commitment. » Elle continue de lui cracher. Il n’a aucun droit de la critiquer, pas alors qu’il ne vaut pas mieux qu’elle, pas alors que le type se comporte encore comme un ado qui se pense tout permis et qui ne se soucie jamais des conséquences de ses actes.

Izzie elle a le droit de jouer à la pétasse de la VB si elle veut, elle au moins elle tente de faire bouger les choses, elle n'est pas certaine que ce soit le cas de Joseph aussi, il n'avait de toute façon jamais été capable de prendre quoique ce soit au sérieux. « You've been the same motherfucking brat for years, I don't know what's your problem but that's fucking freaky. » Brune qui expire doucement, inspire, essaie de ne pas avoir l'aire trop énervée (ne pas en avoir l'air du tout ça semble compromis maintenant), alors qu'elle pose un regard noir sur l'autre. « I don't have any problem. » Faux, Joseph était son problème, lui et son air de clown et son inconscience et son immaturité sont ses problèmes. Est-ce que les raisons de la rupture aidaient à le rendre encore plus antipathique ? Peut-être bien, mais Isobel reste convaincue que le monde se porterait tout de même bien mieux sans un type dont l'utilité était plus que discutable. « Oh my god please do, you must be dying to show everyone how powerful you are! - I don't have to show anything to anyone, they already know how powerful I am. » Elle lui rétorque. « Seriously do you think I'm afraid of you? You're nothing without your last name and your stupid attitude, you're fucking ridiculous. » Mâchoire qui se crispe, dos qui se redresse et épaule tendue, elle va vraiment le poignarder à coup de talon aiguille en fait. « At least the persons who gave me my last name did not abandon me the first chance they got to do it. » Répliqué, ton glacial. C'est petit, c'est méchant, elle le sait, elle s'en voudra certainement plus tard quand elle se sera calmée, mais là elle n'en a rien à foutre. Elle le regarde s'éloigner d'elle, avant de retourner sous la tente faire son boulot, profite du trajet pour souffler, se concentrer sur l'interrogatoire et ne surtout pas penser qu'elle n'a qu'une envie c'est de se barrer au M&S et aller pleurer dans les bars d'Amy.

...

L'hôtel est minable, mais il a au moins le mérite d'être là et d'avoir une chambre de disponible pour elle, c'est qu'elle avait eu un doute en voyant la taille de l'endroit, parce que dormir dans le hall d'entrée ne la fait vraiment pas rêver et les randonnées en escarpin dans les bois la nuit pour atteindre la fin de la zone de non transplanage l'emballe encore moins. Sac posé près de la commode un peu branlante, talons enlevés, elle a tellement envie de dormir Izzie qu'elle ne change même pas à râler en posant ses prunelles sur le lit, semblant manquer cruellement de confort qui trône au milieu de la chambre. Air sceptique en allant ouvrir la porte, encore plus en y voyant Jo derrière, qui vira rapidement à l'horreur en écoutant ses demandes. « You heard me, » Refus net, elle ne lui doit rien, certainement pas de sacrifier son confort (déjà spartiate) pour ses beaux yeux. « But – - No. » Elle ne démord pas, il n'a rien fait pour mériter sa générosité après tout. « Okay, fine, forget it. » Qu'il abandonne aussi vite la surprit, elle n'a pas pour habitude de le voir aussi défaitiste, il est plus lourd que ça en temps normal. Quoiqu'elle ne va pas non plus s'en plaindre, elle est claquée, elle va le laisser partir tout seul et aller se coucher. « Perfect. » Lâché en fermant la porte après l'avoir regardé s'éloigner dans le couloir. La pointe de culpabilité en le voyant partir sans protester fut enfouie avec tout le reste, alors qu'elle se rendait dans la salle de bain, évitant soigneusement son reflet dans le miroir, elle n'est pas certaine d'assumer aujourd'hui. Elle ouvre le robinet, attend que l'eau coule, rien ne vient, regard torve jeté au robinet en attrapant sa baguette, sauf qu'elle est pas plombier Isobel et que forcément ça ne fonctionne pas mieux. Super, la perspective d'une douche chaude s'éloigne, alors elle va pleurer maintenant.

Ou pas, parce qu’elle est une grande fille et ne pleure pas pour rien comme ça, non elle ravale ses larmes, les états d’âmes c’est quand elle est chez elle qu’elle a le droit d’en avoir, pas ailleurs. Brune qui récupère sa brosse à dent, son dentifrice et ses grands airs dignes de son meuf intouchable, une prière de faite sur le chemin jusqu’aux toilettes de l’étage pour que tout l’hôtel ne soit pas en panne d’eau aussi parce qu’on est jamais trop prudent. Affaires déposées sur le bord du lavabo public lorsqu’elle entre dans la pièce, elle croise son regard dans l’énorme miroir accroché au mur et réprimer les larmes devient soudainement bien plus compliqué. You’re nothing without your last name. Ce n'est pas elle qu'elle voit dans le reflet, mais son père, les mots de Joseph tournant boucle dans son esprit. Il a raison, autant qu'elle puisse le détester elle n'a que son nom Isobel, elle peut nier autant qu'elle veut, elle sait que c'est grâce à ça qu'elle doit tout ce qu'elle a, tout ce qu'elle est et ça lui donne envie de pleurer. Elle n'y a personne qu'elle ne hait autant que son père, l'idée même d'être associée à son nom lui donne envie de vomir et pourtant elle ne peut pas s'en dissocier et le monde autour d'elle ne fait que lui rappeler chaque jour un peu plus à quelle famille elle appartient. Elle n'arrive même pas à s'en servir pour aider les gens qu'elle aime, elle laisse échapper un premier sanglot alors qu'elle pense à Amy disparut pendant des mois et qu'elle n'a pas été foutue de retrouver, Amy revenue sans mémoire, Amy qui a dû passer par un enfer duquel elle a été incapable de la sortir. Et tous les autres qu'elle n'est pas beaucoup plus en mesure d'aider aussi. Les larmes lui dévalent les joues, regard fixé sur son reflet qu'elle baisse vers l'émail du lavabo pour éviter de se voir dans cet état. Pathetic, il avait raison, probablement pas pour les raisons auxquelles il pensait, mais il avait raison quand même, elle est minable Isobel. Elle ne fait même plus l'effort de retenir ses sanglots, un nouveau hoquet se fait entendre et elle sursaute la brune, parce que ça ne vient pas d'elle, pas cette fois. Larmes essuyées prestement du revers de sa manche, elle regrette instantanément de s'être maquillée ce matin parce qu'elle peut déjà imaginer les traînées noires de mascara qui doivent maculer ses joues, elle n'ose pas relever son regard vers le miroir pour vérifier, elle n'arrive déjà pas à retenir les flots de larmes qui s'écoulent sur son visage, elle aimerait autant éviter d'aggraver la chose en croisant son reflet. Le clic de la poignée est immanquable, bruit qui résonne dans tout la pièce, brune qui se redresse soudainement, essuie les pleurs avec un dernier reniflement, se fige d'horreur en croisant le regard de Jo dans le miroir.
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MessageSujet: Re: Scavengers (Jezebel #1)   Scavengers (Jezebel #1) EmptyMar 18 Jan - 0:44
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@Isobel Yaxley | août 2007

tw. offensive language, self-harm, self-hate (explicit af)

Jo aurait pu avoir de la fumée qui lui sortait des oreille si seulement la vie était un cartoon où il pouvait régler son problème (Isobel) en la poussant du haut de la falaise la plus proche. S’il n’avait pas un peu (une toute petite part qui se réveillait quand Yaxley était en cause notamment) de fierté, il aurait quitté le navire et demandé au boss de l’envoyer sur une autre affaire, mais en fait il refusait de laisser penser à son ex qu’elle avait gagné la partie, alors il allait camper sur ses positions, ne pas se demander si elle attaquait délibérément sur la sexualité parce qu’elle savait (auquel cas, fuck, il était dans la merde) et esquisser un rictus particulièrement narquois lorsqu’elle affirmait que si, elle pouvait gérer une équipe presque entièrement masculine. Elle pouvait, mais elle n’avait pas besoin de savoir que Jo était d’accord avec elle, il préférait encore mourir que de lui donner raison.

Il préférait aussi mourir que de laisser voir que ses viles attaques de serpent le touchaient un peu (ce n’était pas très difficile aussi, elle n’avait aucun mérite.) et se disait que brailler le plus fort allait faire diversion juste comme il fallait. Ce n’était pas comme s’il manquait de reproches à lui faire, il avait eu des années pour noter tout ce qui n’allait pas chez elle et décider que sa valeur n’était liée qu’à son patrimoine génétique (et à son physique)

- I don’t know ? Same way you do I suppose ?

Il accueillit l’attaque d’un ricanement cynique, trop pris dans la spirale d’énervement pour réfléchir au fait que peut-être, peut-être elle avait raison et que les quatre cercles qu’il avait au poignet ne lui conféraient absolument pas le statut d’allié. Il y réfléchissait déjà bien assez tout seul, il pouvait facilement repousser les pensées à plus tard.

- I live with myself perfectly fine thank you, rétorqua-t-il avec un rictus qui n’avait rien d’amusé. But please, share me your method.

- Pretend like I’m not the biggest asshole in existence until I’ve convinced myself enough and I can bear the sight of my own reflection in the mirror ? Isn’t that what you do ? Feign that you’re a good guy all day to hide the fact you’re in fact the most immature prick ever who’s incapable of honoring any commitment.

Jo serrait la mâchoire si fort qu’il commençait à avoir mal, il se força à relâcher un peu ses muscles, yeux lançant des éclairs qui n’avaient rien à envier à ceux de Jupiter. Elle ne disait rien qu’il ne savait pas déjà, c’étaient des attaques faciles, il n’en avait rien à foutre, qu’il se disait pour garder sur les lèvres une moue sardonique.

- You’re referring to the time where I cheated on you the first opportunity I get? Did it hurt? Knowing anyone would be better than you? qu’il rétorqua d’un ton acerbe.

C’était le moment où la pensée fugace qu’il regretterait plus tard d’avoir dit ça et qu’il ne le pensait en plus même pas lui traversa l’esprit – il l’ignora, il n’en avait rien à foutre non plus, Izzie ne méritait pas qu’il regrette quoique ce soit.

Il appuyait si fort la bague de son index dans sa peau que ça faisait mal, Joseph n’arrêta pas pour autant, ça aidait à se focaliser sur autre chose que son envie d’arracher les yeux de la fille. A son affirmation qu’elle n’avait pas de problème, il eut un petit rire moqueur et pensa très fort au fait qu’il pouvait les lui lister, tous les problèmes qu’elle avait. Il se contenta d’un "right" sarcastique, garda l’ombre d’un rictus foncièrement crispé sur les lèvres alors qu’elle lui jetait à la figure des menaces qu’il savait réalisables mais qui n’étaient à ses yeux qu’une preuve de plus que la fille était pourrie jusqu’à la moelle.

- I don't have to show anything to anyone, they already know how powerful I am.

- You are nothing, your blood is, corrigea-t-il sèchement.

On en revenait toujours au même sujet, elle n’était personne sans papa et maman, blablabla, de toute façon, les sang-purs étaient détestables (sauf Siham, Siham était supérieure) à brandir comme un joker leurs nombreux privilèges acquis grâce à un tyran qui n’entrait pas lui-même dans les critères qu’il prônait. C’était ridicule, c'était injuste, Jo la méprisait.

- At least the persons who gave me my last name did not abandon me the first chance they got to do it.

La mâchoire de Jo se serait décrochée s’il ne la serrait pas assez fort pour souder toutes ses dents entre elles. C’était petit, aussi petit que toutes les gentillesses qu’il avait sorties depuis le début du conflit, mais est-ce que ça se faisait d’attaquer sur les informations personnelles acquises au cours d’une relation de confiance qui était morte et enterrée ? Joseph se dit qu’Isobel était une grosse conne, un genre de hyène qui attaquait l’animal blessé du troupeau et s’en réjouissait avec un rire démoniaque – il lui jeta un regard incendiaire qui tirait vers le franchement dégouté avec un undertone blessé qu’il aurait bien voulu virer de là parce qu’il refusait d’être blessé par les propos d’une meuf pareille. Ça ne réussit pas, il ne savait même pas quoi répondre à ça alors s’empressa de trouver une parade : il applaudit à trois reprises, lèvres pincées en une expression complètement hypocrite censée traduire à quel point il était impressionné qu’elle se soit aventurée sur ce terrain là.

- Good one, really good one, try with the runaway father next time, to really rub it in, dit-il avec amertume en se penchant juste à peine en direction d’Isobel.

Il lui jeta un regard ni surpris ni déçu, repartit en direction de la tente avec les mains qui tremblaient d’une rage difficilement contenue. La journée promettait d’être longue, il aurait préféré être partout plutôt qu’ici, il ne ferait pas ce plaisir à Yaxley.

* * *

Ça avait été pire que prévu, s’il était constamment à fleur de peau et qu’un rien pouvait le faire basculer, le vide qui pesait comme une pierre au milieu de sa poitrine avait achevé de l’entraîner vers le fond et Jo sentait qu’il pouvait craquer d’une seconde à l’autre. Il priait pour que ça n’arrive pas, ce n’était pas l’endroit ni le moment, il y avait Isobel qui rôdait comme un serpent venimeux prête à lui sauter à la gorge au moindre signe de faiblesse, alors il convoqua tout son optimisme, chassa les images de Bree qui faisait dieu savait quoi mais ne lui écrivait pas, chassa les images des longues minutes de marche en direction de la fin de la zone anti-transplanage, tenta de se dire qu’il y avait une solution au problème d’hôtel complet. Tout allait bien tout allait bien tout allait bien. Il dormirait quelque part, il n’aurait pas besoin de randonner pour rentrer chez lui, Izzie lui avait claqué la porte au nez mais il avait encore tout plein de collègues à tenter de convaincre de partager une chambre. Ça n’allait pas bien, il n’avait personne à qui parler, Bree ne voulait plus le voir, probablement qu'elle le détestait, Yaxley aussi le détestait, Siham était "occupée" sans doute qu'elle le méprisait secrètement comme tout le monde, et ses collègues qui devaient médire à son propos... Jo ne s'était jamais senti aussi seul (si) et abandonné, il en aurait crié, aurait ouvert d'autres sillons pour faire distraction à la peine aigue qu'il ressentait en évoquant les images de ses proches qui lui tournaient le dos.

Il ne savait pas quoi faire, ses habituels moyens de gérer ce genre de situation de manière malsaine n’étaient même pas accessibles et il pensait pouvoir étouffer sous le poids de son mal-être. Ses bagues s’enfonçaient dans sa paume, ce n’était même pas assez douloureux pour combler le vide suffoquant et encore moins le convaincre qu’il souffrait suffisamment pour pouvoir se pardonner du mal causé autour de lui. Il se mordit la joue, le processus rendu difficile par les sanglots compulsifs qui écrasaient sa cage thoracique – il n’y eut que le grincement de la porte pour les faire cesser, la surprise d’entendre quelqu’un débarquer ayant presque raison de la crise. Il en profita pour serrer la mâchoire un peu plus, un goût métallique lui remplit la bouche et il se passa la main sur le visage, la retrouvant trempée des larmes qui avaient coulé. Fucking pathetic, pensa-t-il très fort en essuyant sa main sur son pantalon d’uniforme. All fake, all for the attention, as if anyone cared anyway. Il n’entendait plus de bruit de l’autre côté de la porte, appuya sa main contre son front et ferma les yeux pour revenir à la réalité : celle où il bossait pour un gouvernement pourri et éclatait en sanglots dans les toilettes d’un hôtel parce que celui-ci était complet (pathétique pathétique pathétique). Soudain, il y eut des pleurs et Joseph était presque sûr que ce n’était pas les siens; il tendit l’oreille, retint son souffle, fixa la porte comme s’il pouvait voir à travers. Au moins il n’était pas le seul à être misérable, il se demandait seulement qui l’était aussi : cette personne là lui faisait plus de peine que lui-même ne s'en ferait jamais.

Jo attendit, tenta de porter son attention sur autre chose que le malheur de la personne de l’autre côté. Le vide s’amplifiait doucement comme une maladie insidieuse, rependant dans son sillage le sentiment que Jo était un moins que rien oubliable et contingent; d’autres gens avaient de vrais problèmes, ces gens là ne s’apitoyaient pas sur leur sort. Il mordit à nouveau dans sa joue, ravivant la douleur de la plaie à vif et cela donna une raison aux larmes qui s’accumulaient sur ses cils de couler. Un sanglot lui échappa, fucking show off, Jo se maudit, espéra que personne n’avait entendu, sauf que de l’autre côté, le silence était revenu.

Joseph grimaça au goût du sang qui avait explosé dans sa bouche, son cœur battait à ses oreilles et il se sentait pressé par le temps lorsqu’il pensait à ce qu’il fallait faire maintenant que lui et l’autre avaient conscience de leur présence respective. Il avait très très honte, qu’est-ce qu’on dirait de lui si on le voyait comme ça ? Ses collègues auraient une raison de plus de se moquer de lui. Il essuya ses yeux et ses joues, passa la main dans ses cheveux et se leva, prenant une grande inspiration pour détendre ses muscles et adopter un semblant d’air décontracté qui donnerait tort à ses yeux rougis. Il actionna la poignée et se prépara à tracer en direction de la porte, peut-être qu’il ferait un sourire poli à quiconque était de l’autre côté s’il avait le malheur de croiser son regard. Son cœur lui remonta au bord des lèvres lorsqu’il vit qui était là depuis le début. Envie de vomir, envie de retourner dans sa cabine de toilettes et de se noyer dans la cuvette, il croisa son propre regard dans le miroir et constata qu’il affichait une expression horrifiée. Elle avait tout entendu, elle savait, elle allait comprendre qu’elle avait raison depuis le début, qu’il n’était rien du tout, qu’il était méprisable et ridicule et risible. Il referma la bouche qu’il avait ouverte pour dire il ne savait trop quoi (certainement quelque chose d’insensé uniquement motivé par la panique et la honte) en remarquant les traces noires qui maculaient ça et là les joues d’Isobel. Il se souvint qu’il n’était pas le seul à sangloter.

- You have… mascara... on your cheeks, commenta-t-il sur un ton qui se voulait détaché, qui ne l’était pas du tout.

Il tâtonna la poche latérale de sa sacoche et en extirpa un paquet de mouchoirs qu’il jeta dans les mains de Yaxley dans un élan de courtoisie. Et d’être frappé comme par un train par le constat que la situation était pire que ce qu’il avait imaginé, qu’ils s’étaient jetés à la figure les pires horreurs et qu’il venait finalement de lui prêter des mouchoirs. Jo savait qu’Isobel était affreuse, ce n’étaient pas quelques larmes qui allaient y changer quoique ce soit (il était pourtant franchement adouci là tout de suite, elle avait l'air triste, c'était peut-être de sa faute, il s'en voulut), elle devait penser la même chose et n’était, elle, probablement pas adoucie du tout (qui le serait); Jo fit nerveusement rouler sa bague autour de son doigt et recula vers la porte.

-  I gotta go, qu’il dit, refoulant l’envie de se baffer alors qu’il causait comme si Yaxley en avait quelque chose à foutre.

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MessageSujet: Re: Scavengers (Jezebel #1)   Scavengers (Jezebel #1) EmptySam 26 Fév - 11:30
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@Joseph Jane | août 2007

Les hommes vraiment une des plus grandes plaies de ce monde, elle a beau en être bien trop consciente, Izzie à chaque fois elle s'étonne de constater à quel point ces gens peuvent être ignobles. Certains plus que d'autres certes, mais évidemment les seuls qui croisent son chemin soient les pires de l'espèce, ça aurait été trop simple qu'elle ne tombe que sur les exceptions fréquentables. Évidemment. Et maintenant Isobel elle fulmine, fait tous les efforts dont elle est capable pour ne pas avoir l'air trop en agacée par l'attitude de gros connard de première de Jo. Parce qu'il est hors de question qu'elle perde la face devant lui, elle est censée être au-dessus de ce genre de bêtises puériles et il ne manquerait plus qu'elle s'abaisse à son niveau, alors elle ne va pas s'énerver, elle ne va pas non plus se battre avec Joseph comme des gamins dans une cours de récrée non plus. Non, non, elle va plutôt se contenter de serrer les poings et se mordre l'intérieur de la joue (pour ne pas se mettre à hurler de rage), ne desserrant les dents et ricanant que pour répliquer à ses attaques pathétiques, comme si elle avait besoin de son père pour quoique ce soit, ou qu'il ne savait pas très bien qu'elle serait parfaitement capable de se faire obéir de n'importe qui quand elle le veut (il devrait être l'un des mieux placés pour le savoir). « I live with myself perfectly fine thank you, » Brune qui hausse un sourcil dubitatif, elle n'y croit pas un seul instant, ce n'est pas possible de vivre en paix avec soi-même quand on est un enfoiré pareil. Isobel l'a suffisamment fréquenté pour savoir qu'il n'est rien d'autre qu'un pauvre mec qui ne sait penser à rien d'autre que lui-même et ses propres intérêts et qui est incapable d'honorer le moindre engagement. À sa place Isobel ne se supporterait pas, déjà qu'elle le fait difficilement, mais au moins elle peut faire semblant de justifier ses actes au nom du greater good, mais même les cercles tatoués à son poignet ne réussissent pas toujours (rarement) à apaiser sa conscience. « But please, share me your method. » Ce qu'elle n'hésite pas une seconde à faire, ton amer en lui crachant ce qu'elle a à lui dire, vaguement inspirée de son expérience personnelle aussi, mais ce n'est rien qu'il a besoin de savoir.

« You're referring to the time where I cheated on you the first opportunity I get? Did it hurt? Knowing anyone would be better than you? » Lèvres pincées, regard noir lancé à Jo, comment ose-t-il lui balancer ça comme si ça avait été de sa faute à elle si lui avait fauté. « You think that that hurted me ? » Ca l'avait totalement détruite, mais ça aussi il n'a pas besoin de le savoir et jamais elle ne l'admet devant quelqu'un de toute façon. « I should thank the poor girl that ended up in your bed instead of me, she helped me realise sooner what a scumbag you are. » Elle rétorqua, ignorant la petite voix qui lui disait qu'il avait raison et que n'importe qui était de toute façon mieux qu'elle, parce que si elle n'en a rien à faire de ne pas être suffisamment bien pour Joseph (ça elle sait que c'est faux, elle vaut bien plus que lui, c'est lui qui ne la méritait pas), la peur de décevoir Amy un jour, de ne pas être assez pour elle, encore plus depuis son retour, ne la quitte pas. « You are nothing, your blood is, » Il ment, elle est bien plus que son sang, que son nom, elle ne peut pas n'être que ça. « Better than being nothing at all. » Elle crache en retour, avant d'enchainer sur les parents absents, parce qu'il n'y a pas de raison qu'on ne parle que de son daron à elle. « Good one, really good one, try with the runaway father next time, to really rub it in, - Oh but don't worry darling, I will. » Est-ce qu'elle regrette un peu ses paroles ? Oui, totalement, c'est méchant de dire des choses pareilles, même au pire bâtard du coin, mais est-ce qu'elle compte s'excuser ? Absolument pas non plus. Non, elle s'en voudra plus tard, d'abord elle a un boulot à faire maintenant que l'autre a fini sa crise de nerfs.


***

La fin de la journée est finalement arrivée et Isobel n'a plus qu'une envie c'est de rentrer chez elle et s'effondrer dans son lit, impossible comme requête apparemment, sauf peut-être pour les courageux (ou imbéciles) qui ont décidé de partir en randonnée nocturne. Elle ne fait pas partie de ces gens là, elle n'a ni la force ni l'équipement pour faire une chose pareille, alors elle va se contenter de la seconde meilleure solution, quitte à devoir passer la nuit bien trop proche de collègues avec qui elle ne veut surtout rien partager. Tant pis, au moins elle a un lit dans lequel elle peut dormir, elle pourra rentrer demain et retrouver le confort de son lit et l'intimité de son appartement. Au moins chez elle personne ne toque à sa porte pour squatter son lit après avoir passé sa journée à l'insulter. Le culot du type est exceptionnel, elle n'en revient pas Izzie, genre il a cru y'a marqué gourdasse sur son front en fait. Porte claquée au nez de Joseph, qu'il aille dormir sur le tapis de la réception tiens, ça ne lui fait ni chaud ni froid, ou presque, le surmenage qui la fait se sentir un peu mal surement, rien d'insurmontable elle s'en remettra. Elle va seulement éviter de se regarder en face quand elle arrive devant le miroir de la petite salle de bain attenante à sa chambre, c'est mieux pour conserver un semblant de dignité. Irritabilité encore plus exaspérée que d'ordinaire par la fatigue qui la tiraille, elle est déjà au bord des larmes quand rien ne fonctionne dans la salle d'eau, sorcière qui rejoint prestement les toilettes publics en espérant ne croiser personne dans le couloir au passage, ses affaires déposées sur le lavabo après avoir eu la présence d'esprit de fermer la porte derrière elle. Meilleure idée de la soirée parce qu'à peine eu-t-elle le malheur de croiser son regard dans le reflet de la glace que les larmes qu'elle tentait de retenir depuis le début de la journée se mettent à couler le long de son visage. Secouée de sanglots alors que les mots balancés par Jo - et tant d'autres sûrement qui ont moins de cran que lui pour lui parler ainsi - reviennent la hanter. Et s'il avait raison, il a surement raison d'ailleurs, elle n'est rien d'autre que la fille de son père, ne sera jamais rien d'autre qu'une gosse de riche à qui tout est de toute façon offert sur un plateau d'argent et rien de qu'elle peut faire pour se donner bonne conscience ne changera cela. Il faudrait qu'elle soit capable d'être honnête déjà pour se rendre compte que toute sa vie ne rime à rien, ce qu'elle ne sait pas faire, elle ment à tout le monde, à elle d'abord surtout, elle a même réussi à se convaincre qu'elle est quelqu'un de bien, rien à voir avec tous les autres sorciers au milieu desquels elle a grandi, elle est unique elle, différente, c'est faux elle est exactement comme eux, à profiter du gouvernement et de ses lois qui l'arrangent bien pendant que d'autre risque réellement leur vie. Elle ment à ceux qu'elle aime aussi, enfin surtout à celle qu'elle aime, pas foutue de lui dire le moindre truc vrai depuis qu'elle est revenue, comme si c'était réellement pour Amy qu'elle garde le secret sur ce qu'était leur relation avant et pas juste parce qu'elle ne veut pas souffrir encore un peu plus si jamais elle se fait jeter ou en ayant la certitude que la blonde ne se souviendra jamais plus d'elle.

Un sanglot qui n'est pas à elle se fait entendre dans son dos et Isobel se fige d'u coup, larmes essuyée de ses joues alors qu'elle essaie de reprendre contenance, ça n'est pas fameux elle continue de renifler et de retenir ses pleurnichements, les yeux rougis par les pleurs, pathétique la fille. Elle devrait partir, n'a vraiment aucune envie de voir qui est là aussi et surtout elle n'a pas envie que quelquun la voit comme ça, encore moins un de ses collègues. Sauf qu'elle reste là, son corps refusant de bouger le moindre muscle lorsque la poignée s'actionne derrière elle, l'horreur se mêlant au désarroi sur ses traits en voyant qui vient de sortir de la cabine. De tous, c'est certainement le pire et maintenant il savait qu'elle était aussi pitoyable qu'il le pensait et Isobel ça lui donnait encore envie de pleurer. La seule présence de Joseph l'empêcha de repartir en sanglots, qu'il sache était une chose qu'il la voit n'était juste pas une option. Puis elle nota ses yeux bouffis à lui aussi, se souvint qu'elle n'avait pas été la seule à pleurer quelques instants plus tôt et finalement peut-être que ce n'était pas si terrible que ce qu'elle s'imagine. « You have… mascara... on your cheeks, » Il faut toujours qu'il l'ouvre, c'est incroyable. Brune qui se retourne vers lui pour ne plus avoir à affronter son propre visage dans le miroir, elle s'est trop vue aujourd'hui, regard perdu en le voyant fouiller dans ses poches. « Thanks. » Baragouiné d'une voix encore enrouée en attrapant le paquet de mouchoir qu'il lui lance, elle en sort un pour se débarbouiller les joues. La culpabilité refoulée tout à l'heure ne se fit pas prier pour revenir d'un coup, c'est de sa faute s'il était là lui aussi, c'est toujours de sa faute de toute façon, elle ne sait que faire ça, ruiner la vie des gens et il a raison de la détester, elle ne mérite pas mieux de toute façon. « I gotta go, » Visage relever vers le garçon qui se tient près de la porte, elle hoche doucement la tête parce qu'elle ne sait pas tellement quoi lui dire, le menacer serait contre productif comme elle suppose qu'il n'a aucune raison d'aller parler de ça à qui que ce soit lui non plus. « I... There's an extra duvet and pillow in my room, if you want. » C'était sorti tout seul et elle se mordit immédiatement l'intérieur de la joue en regrettant, comme si ça allait changer quoique ce soit qu'elle joue soudainement à la petite meuf aimable. Quoiqu'elle pouvait bien faire l'effort d'être gentille ce soir. « I can split the bed in half too, if you still haven't found a room. » Proposé en froissant le mouchoir entre ses doigts, prunelles passant du visage du sorcier, à l'inspection de la pièce dans laquelle ils étaient pour ne pas avoir à affronter son regard à lui.
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Scavengers (Jezebel #1)

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