BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 There's magic everywhere (tina barksdale)

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Faye Moroz
ORDER OF THE PHOENIX
Faye Moroz
Date d'inscription : 22/08/2019
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Crédit : @ultraviolences (bé la queen)
Âge : 42 ans (14/02/1965)
Occupation : (EX HIT-WITCH) Ancienne Tireuse de Baguette d'Élite, arrêtée en 1998, envoyée à Azkaban, puis à Gracefield. A amusé la galerie pendant huit ans, jusqu'à ce que l'île soit libérée par l'Ordre du Phénix. Ancienne leader de la Résistance sur Gracefield, tente de retrouver sa place dans un Ordre du Phénix qu'elle ne reconnaît plus.
Allégeance : (ARE YOU KIDDING ME?!) L'Ordre. Jusqu'à son dernier souffle. On l'y appelait "Ophelia", en hommage à sa sœur décédée.
Particularité : (WANDLESS MAGIC) Depuis 2002, Faye a appris les rudiments de la magie sans baguette auprès de Javier. Elle n’attend plus que le bon moment pour coller un petit bitchslap des familles à ce fumier de Marsh. Elle avait réussi à mettre la main sur deux baguettes pendant la libération de Gracefield, mais il a fallu qu'elle les rende, vu que sa magie était défectueuse.
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athena "tina" j. barksdale
hey first of all, fuck you :

 
arté
âge » trop vieille pour ces conneries (bis repetitas). fréquence de connexion » jamais, encore une fois. comment t'as connu le forum ? » ceci est le deuxième volume de l'œuvre de toute une vie "Faiblesse, ou Ma Vie" par moi. avatar » justine skye. mon personnage est » [X] inventé  [] un PV [] un scénario [] un pré-lien [] tiré des livres.

NEW ORDER
(mais ça va pas durer)
nom prénom(s)  » Daniel Barksdale est un boucher vivant à Chicago. Il s'éprend de Sicilia Bell, en études de médecine, la courtise, l'épouse, lui fait un enfant : il est fort comme un bœuf, prenait le surnom de Zeus dans ses combats de boxe. Il est dès lors logique que sa fille s'appelle Athena. C'est mignon Athena. C'est complètement blasphématoire, pour ces deux church-going folks, mais l'enfant rapidement baptisée garde ce prénom païen, récupérant au passage en deuxième prénom celui de sa marraine, Joan. Elle boutera les mécréants hors du quartier, se dit-on peut-être, à l'image de la pucelle de Domrémy.  Tu parles ouais, elle s'en fait des amis au grand dam de ses parents. surnom(s)  » Athena, c'est trop long à dire, qu'elle affirme du haut de ses six ans. Elle n'aime pas ce prénom, elle aurait voulu s'appeler Sheila, ou Barbie. Elle exige qu'on l'appelle Tina, et ça restera. (Plotwist : maintenant elle aime bien son prénom, mais plus personne ne l'appelle ainsi, sauf ses parents lorsqu'ils se fâchent ou sont inquiets pour elle). date de naissance » le sept mai 1983, à Chicago même. Elle n'y a pas grandi, cela dit, parce que les Barksdale ont déménagé (Maman avait trouvé un poste sur la côte Est, à Baltimore) ; et puis qu'ils n'ont cessé de déménager, en fait. origines & nationalité  » américaine pure et dure. À gueuler fort que son pays est la patrie des droits de l'homme et tout ça, le foyer de la démocratie et de l'égalité. Elle peut dire ça, ses grands-parents côté maternel ont lutté aux côtés de MLK. Il a fallu se battre pour se séparer des Anglais, pour cesser d'être esclave, pour enfin obtenir les mêmes droits que les blancs. Côté paternel, on vient de Jamaïque, et autant dire que ça a lutté aussi sévèrement en mettant le pied sur le continent, pour que ce foutu décret Rappaport soit rejeté, des siècles après sa mise en place. La lutte est dans son sang, sorcier comme non-maj. pureté du sang  » sang-mêlée, loin d'être pure, puisque le mélange ne remonte qu'à trois générations. Elle ne s'en est jamais cachée et de toute façon, avec la réfutation du décret Rappaport, elle n'a aucune raison de nier ce qu'elle est, une enfant issue de ce qu'on appelait encore jusque dans les années 1960 une union contre-nature. Bon, évidemment, elle craignait que ça pose problème en arrivant sur le sol britannique, mais elle a eu de la chance.  En même temps, le MACUSA n'aurait jamais laissé partir une de leurs citoyennes si de l'autre côté de l'Atlantique, elle était vouée à être méprisée, hein ? métier/études  » Assistante de production pour un showizbiz de cristal-réalité, dont les trois premières saisons ont été tournées aux États-Unis. Des gens brillants (elle en faisait partie) ont brainstormé et décidé que la saison 4 serait tournée dans un endroit chaotique, que ça doublerait l'audience : elle a insisté pour participer au tournage, voulant prouver sa valeur. Désormais, Tina est bien emmerdée parce que rien ne se passe comme prévu et qu'elle a l'impression que Jorge est bien plus occupé à réfléchir au fric qu'il va pouvoir engranger, qu'à réellement prendre conscience de tout ce qui leur tombe sur le coin de la gueule... orientation & état civil  » elle a décidé de ne pas se coller d'étiquette : la société lui en met bien assez. Elle tombe amoureuse tous les trois jours et a régulièrement des chagrins d'amour à débriefer avec Lexxi et Circé, devenues ses conseillères conjugales depuis la fin de la saison un du showiz de cristal-réalité. Nul doute qu'elle va encore avoir le cœur brisé cinquante fois pendant cette saison, et plein de papillons dans l'estomac au moindre clin d'œil de quelqu'un(e) qui lui aura tapé dans l'œil. Elle est célibataire, mais s'invente un fiancé imaginaire quand certains relous commencent à lui proposer des plans dégueux et louches. camp  » Phoenix Sympathiser | t'as cru quoi, qu'elle allait laisser traiter comme des moins que rien les no-maj-born, sous prétexte que leur don magique serait une aberration ? Ils ont des droits, oh ! La communauté internationale ne laissera pas un truc pareil se faire ! Si ? Eh bien dans ce cas-là, qu'à cela ne tienne, elle est pas allée chez les Womatous pour rien : il paraît qu'elle n'a pas le droit d'intervenir dans la politique britannique, à cause des petits caractères en bas du contrat de travail qu'elle a signé sans le lire ? (Ne faites jamais ça chez vous, sérieux, elle pourrait vous le dire "Faites ce que je dis, surtout pas ce que je fais.") Qu'à cela ne tienne : tu parles qu'elle va rester les bras ballants, pendant qu'on maltraite des gens comme certains de ses camarades d'Ilvermorny, juste pour une histoire de sang, merde. Elle va intervenir, forcément, et elle va surtout foutre le feu à ce département pourri et raciste de recensement des nés-moldus. Et puisqu'il semblerait que ça soit le moment opportun, elle va en profiter pour contacter l'Ordre du Phénix vu qu'elle constate que ce qu'elle prenait pour des conneries est en fait pire encore en réalité. Ça va chier, elle est pire qu'énervée. baguette  » sa baguette a été reçue à Ilvermorny, en bois de rosier, avec plume d'oiseau-tonnerre en son sein. Tina l'a souvent brandie pour régler un différend, ayant souvent tendance à faire confiance aux actes plutôt qu'aux mots. Par conséquent, sa baguette a parfois été confisquée, mais toujours rendue. Elle n'essaie même pas d'imaginer ce qu'il se passerait si, comme elle a lu que ça se faisait ici, en Angleterre, on lui prenait sa baguette pour une histoire de naissance parmi les no-maj. patronus  » la première fois que son patronus a pris une forme concrète autre que la boule blanche qu'elle formait en général, Tina a cru que sa vision lui jouait des tours. En effet, l'équidé produit par sa baguette semblait être un zèbre en négatif. Des recherches poussées dans la bibliothèque d'Ilvermorny lui ont permis de comprendre qu'il s'agissait d'un couagga (Equus quagga quagga, de son petit nom scientifique no-maj) espèce éteinte dans le monde moldu, de la famille des zèbres, qui apparemment vivait surtout en Afrique du Sud. Depuis, quand quelqu'un lui parle de son patronus zèbre, elle prend de haut, roule les yeux, souffle le nom réel de l'animal... puis se fend d'un sourire et avoue qu'elle ne le savait pas non plus au départ. épouvantard  » les récits horrifiants sur l'esclavage des noirs dans les plantations de coton lui viennent à la fois de la famille de sa mère comme de celle de son père. Les histoires macabres sur la situation en Angleterre lui ont rappelé quelque peu ces récits, quoique pas à la même échelle. Maintenant su place, Athena n'a qu'une crainte viscérale : que ces connards au pouvoir considèrent que son sang n'est pas assez mêlé et qu'on tente de la déposséder de sa baguette et de sa magie, ce qui serait certainement la pire des choses qui pourrait lui arriver. (L'éventualité de perdre la totalité de sa famille dans cette guerre sorcière ne lui vient pas du tout à l'esprit, puisqu'un océan sépare les deux continents, et que les Américains ne sont pas spécialement réputés pour être interventionnistes, même dans le monde magique.) particularité(s)  » Des rudiments de magie sans baguette, appris en amatrice totale auprès de ses camarades de maison à Ilvermorny. C'est pas trop lointain et elle s'amusait à la pratiquer (mal et sans trop de concentration) en plein tournage pour faire voler un seau d'eau au dessus de la tête des deux principales divas du show. Reste quand même que c'est grillé d'avance que c'est elle qui en fait et qu'elle l'utilise pas des masses, vu qu'elle est désormais frappée d'interdit de pratiquer la magie. Son père a essayé de perfectionner ces connaissances éparses et chaotiques, mais à vingt-trois ans, Tina a décidé qu'elle était assez grande pour ne pas avoir besoin de l'aide de son paternel, encore moins dans l'arrière-boutique de sa boucherie, où les quartiers de viande se coupaient tous seuls. Merci, mais non merci.

pensieve
chronologie » 1965 / abolition du décret Rappaport, cette saloperie. Les époux Barksdale, Louise et John, se réjouissent et fêtent ça dignement avec leurs autres amis du mouvement de l’Ouverture. Daniel, leur fils unique, est tout jeune. À peu près en même temps, Chuck et Betty Bell qui avaient lutté fermement en Alabama pour les droits des Noirs célèbrent la loi du président Johnson qui lève toutes les restrictions qui empêchaient le vote des Noirs, le Voting Rights Act. Leur fille, Sicilia, a cinq ans et ne comprend pas trop ce qu’il passe, à part que les choses bougent.

1978 / Sicilia Bell part faire des études de médecine à Chicago, où elle a réussi à obtenir une bourse. Daniel Barksdale est toujours à Ilvermorny, mais il s’ennuie.

1980 / Sorti d’Ilvermorny avec des résultats sacrément passables, Daniel ne s’en formalise pas et profite des contacts de ses parents pour rejoindre la boucherie d’un voisin qui commence à se faire vieux. Il devient son apprenti et rachète l’établissement l’année suivante.

1981 / Sicilia et Daniel se croisent plusieurs fois en trois jours. (Ils commencent à se fréquenter. Assez vite, l’un comme l’autre sont convaincus qu’ils sont faits l’un pour l’autre. Louise Barksdale est allée faire tirer les tarots pour son fils chez une amie divinatrice : elle pousse son fils à faire sa demande. Le jeune couple se marie à la fin de l’année (le mariage a été surtout planifié par les deux mères, puisque Sicilia a ses études, et Daniel sa boucherie à faire tourner.)

1983 / naissance à Chicago d’Athena Joan Barksdale, d’un père sorcier et d’une mère no-maj. (Elle naît dans un hôpital moldu, son père manque de défaillir à l’idée que son enfant soit touchée par les produits chimiques des no-majs, mais Sicilia n’en démord pas. Le nom s’inscrit sur le registre d’Ilvermorny au moment où son père la déclare à l’état civil non-magique.)

1986 / première manifestation de ses pouvoirs. (Elle ne veut pas manger de brocolis, ça a l’air dégoûtant, l’odeur lui lève le cœur de petite fille, la fait froncer les sourcils et couiner d’horreur, à se secouer sur sa chaise haute. Non non non, pas moyen que ça rentre dans sa bouche, dût-elle hurler à qui mieux mieux. Le brocolis qu’on lui proposait vole finalement à l’opposé de la cuisine, Sicilia appelle Daniel avec un accent terrifié dans sa voix, tandis que l’ensemble des trucs verts (que les adultes appellent légumes) qui trainaient dans son assiette rejoignent le brocolis.)

1988 / deuxième manifestation des pouvoirs d’Athena. (Ses parents lui ont offert un chaton. Elle est super contente, parce que bon, fille unique, c’est chouette d’avoir un camarade. Par contre, elle est pas trop fan de sa couleur : ça serait bien qu’il soit pas blanc, mais rose pailleté, ou arc-en-ciel, ou même zébré. Elle s’enjaille un peu, caresse gentiment le minou, et piaille d’excitation quand il devient ocre avec des tâches marron. Son père panique un peu, et il est décidé que Paw-Paw sera donc aux yeux et oreilles du monde extérieur un chaton croisé avec un jaguar. Et tant pis si c’est pas crédible pour les grands.)

1989 / première année à l’elementary school. (Tina fait comme les gamins no-maj : elle va a l’école primaire. Ça lui plaît pas des masses, surtout qu’on lui a dit qu’elle devait pas utiliser sa magie pour régler ses différends. Elle côtoie les enfants de la voisine no-maj, qui parle très vite une langue qu’elle ne comprend pas vraiment (le mexicain). Elle apprend progressivement les jurons hispaniques et s’en fait des bons amis.)

1991 / tentative ratée pour avoir une baguette. (« Mais papa, je ferais attention, promis ! Je te jure ! Je l’utiliserai qu’à la maison, pour vous aider ! » Refus et vase qui explose sans qu’elle ne contrôle son agacement. «  Si j’avais une baguette, j’aurais pu canaliser ma magie, tu sais ? » C’était un vase qui leur venait de la grand-mère de Papa. Papa est pas super content, répare le vase et lui annonce que c’est Ilvermorny qui lui donnera sa baguette. Elle aura essayé, quand même.)

1994/1995 / première année à Ilvermorny. (répartition • Elle est pas mal impressionnée par le bâtiment, et encore plus par la répartition. Elle a fait la fière quand quelqu’un a demandé « Oui, mais si aucune des statues ne bouge ? » mais une fois qu’elle se présente sur la dalle centrale, ornée du nœud gordien, elle est prise par la même crainte. Les bras le long du corps, elle fait face au Serpent-Cornu dont elle aimerait bien voir briller le cristal serti dans le front, comme ça a été le cas pour son papa. Mais la réaction vient d’une statue dans son dos : le Womatou rugit férocement. Elle se retourne, les yeux grands ouverts alors que les élèves de Womatou présents dans les coursives circulaires des étages supérieurs rugissent en retour et applaudissent. • baguette • Une fois dans la Grande Salle, entrée avec le reste des nouveaux Womatous, elle écoute les explications de la sorcière-baguettiste aux longs cheveux noirs nattés, Shikoba Wolfe, qui est aussi professeure de botanique à Ilvermorny. Il faut qu’elle essaie trois baguettes avant que la sorcière-baguettiste trouve finalement la bonne association et qu’elle se retrouve avec du bois de rosier et plume d’oiseau-tonnerre, avec un commentaire de l’enseignante : « Un peu ironique pour une Womatou, mais ça devrait le faire. »  • nouvelles d’Europe • c’est quand même dégueulasse qu’Ilvermorny ne puisse pas participer au Tournoi des Trois Sorciers. C’est le sentiment général en tout cas, jusqu’à ce que bien sûr les journaux sorciers n’indiquent dans la salle à manger des Womatous que le Tournoi des Trois Sorciers est en train de partir en couilles.)

1996/1998 / apprentissage des bases en magie sans baguette. (Très utile au réveil quand elle galère à trouver sa baguette, que Steve, le demiguise squatteur de la salle commune des Womatous, a tendance à dérober, avec l’ensemble des baguettes des autres Womatous.)

1999/2000 / dernière année à Ilvermorny, année de sa majorité chez les sorciers, alors que chez les no-maj elle est bien loin de pouvoir voter. (accident • Elle a été repérée par un recruteur et elle devrait partir dans l’équipe de Quidditch des Chicago Puckwoodgenies à la fin de l’année. C’est sans compter sur l’irruption d’un hippogriffe enragé dans les airs en plein match Womatou contre Oiseau-Tonnerre. Batteuse pour les Womatous, sur le flanc gauche, elle a le malheur de ne pas l’avoir anticipé suffisamment et lui envoie un cognard qu’elle aurait dû orienter ailleurs. La créature, déjà déboussolée, la prend alors pour cible, lui fonce dessus et la désarçonne après lui avoir collé un coup de sabot dans le poitrail. Tina ne doit sa vie qu’à la réactivité d’un professeur qui parvient à ralentir sa chute sur les derniers centimètres. Une jambe brisée et une épaule déboîtée sont les principales blessures qu’elle récolte, parce qu’elle tombe quand même mal, et elle aura un hématome en forme de sabot géant au niveau du plexus (finis les décolletés). • réorientation • le professeur de Vol est dégoûté, c’était la plus prometteuse des joueuses de sa promotion. La responsable des Womatous y voit l’occasion d’essayer de ramener Miss Barksdale dans le droit chemin en termes professionnels : le MACUSA a besoin de sorciers-guerriers, pour épauler les Aurors, tandis que l’Europe s’est sacrément assombrie tandis que Voldemort est réapparu en Grande-Bretagne. Tina, elle, a perdu l’envie de faire quoi que ce soit, et il lui faut deux mois pour totalement se remettre de son accident et remonter sur un balai. La saison de Quidditch des Womatous est désastreuse, le moral de tout le monde est bien bas, Tina bataille pour pouvoir disputer le dernier match de la saison (le second affrontement des Womatous contre les Oiseaux-Tonnerre, elle y voit un signe certain). Sauf qu’elle se laisse perturber par un aigle chauve qui traverse le terrain en plein match -un acte malveillant, on suppose, et manque de se prendre un cognard. Depuis, slle a perdu sa sérénité et c'est la peur aux tripes qu'elle montera sur un balai.)

2001 / débuts dans le showiz business en tant qu’assistante de production. (Après un stage de six mois sur un plateau de tournage d’une série de télé-réalité américaine -il fallait bien gagner sa vie, et son oncle non-maj lui avait proposé de venir tester- Tina se renseigne et s’inscrit à une école de production, réalisation etc. magique. L’apprentissage est en alternance et c’est ainsi qu’elle fait la rencontre de celui qui sera autant son mentor que sa némésis pendant sa formation : Jorge.)

2003 / 2e saison de The Magic Life (of Lexxi & Circé). (nom • Qu’on aurait pu appeler « Grab my balls » si Jorge, le producteur principal avait réussi à imposer son style au reste de la prod. Heureusement qu’il a pas eu assez de votes. Bon, il a eu celui de Tina, mais disons qu’elle avait pas trop le choix, vu qu’elle venait d’être embauchée pour être son assistante et qu’elle était en période d’essai. • relationship advisors • Ça fait presque deux ans que Tina connaît les deux co-stars de l’émission de cristal-réalité. Ça fait d’ailleurs deux ans que les deux lui demandent régulièrement d’aller leur acheter de la drogue, ce que Tina avait pris au départ pour un préjugé en lien avec sa couleur de peau -mais en fait, c’est le côté larbin qui joue (parfois on la surnomme "Accio"). En échange, Lexxi & Circé l’aident à décortiquer ses crushs variés et nombreux, lui donnent des conseils, pas toujours très bons cela dit. Le « laisse-le croire que t’es enceinte », il est mal passé, en fait. )

août 2006 / début du tournage pour la 4e saison de The Magic Life (of Lexxi & Circé). (C’était une idée de merde, d’aller en Angleterre.)

trivia » les Barksdale est de genre de famille qui a un pied dans le monde sorcier et un pied dans le monde no-maj. Mamie (Louise) Barksdale faisait ce qu’elle pouvait pour améliorer les rhumatismes de ses amies no-maj, avec des petites décoctions de grand-mère et ainsi de suite ; Papi (John) Barksdale fait en sorte de prendre les jeunes sorciers des Projects sous son aile quand il en repère un. Oh, ils savaient parfaitement que si le MACUSA les pinçait à faire ça, ils perdraient leur baguette, mais ils agissaient avec discrétion, tout en protestant ouvertement et en militant pour l’abrogation du Décret Rappaport. Daniel a fait comme eux, un pied dedans, un pied dehors. Il est devenu boucher parce que la barbaque, ça lui plaît depuis qu’il est tout petit, il trouve ça beau, les étals qu’il présente. Quand on lui a dit qu’être boucher chez les sorciers, ça se faisait pas, il a décidé de travailler dans le monde no-maj, et tant pis. Il est resté en lien avec ses amis sorciers, et l’abolition du décret Rappaport lui a permis de faire sa vie comme il l’entendait, mais parfois on le considère comme un excentrique. C’est comme ça qu’il a rencontré Sicilia. Et pour la façade, histoire que les non-maj ne se doutent pas trop de l’arnaque de ce monde parallèle inconnu, il a fait comme les gens du quartier : il est allé à l’église, il a chanté les gospels, tout ça tout ça. Vu que la magie chez les Barksdale remonte seulement à ses grands-parents à lui, c’était pas trop problématique de faire comme s’il était no-maj, parce que c’est ce qu’ils avaient fait avant. Pour ça que Tina a une marraine no-maj, Joan. Mais pour ça aussi que Tina a un parrain sorcier, le meilleur ami de son père, l’illustre « Ace » Hunter. Pour ça enfin que Tina, ben elle a grandi avec des no-majs, et des enfants sorciers aussi, et que ceux qui avaient des pouvoirs savaient se reconnaître entre eux, et savaient aussi maintenir une certaine discrétion sur leurs capacités, en présence des autres enfants. elle mâche des feuilles d’oseille quand elle en trouve des fraîches. Ça l’aide à se concentrer. elle a dû devenir ambidextre après son accident, le temps que son épaule réparée soit immobilisée. Parce que forcément, c’est le bras qu’elle utilisait qui a pris cher. Elle aurait pu prendre les cours avec une plume à papotes, mais un camarade d’Oiseau-Tonnerre l’avait ensorcelée pour que la plume à papotes prêtée par l’école écrive des histoires torrides entre les enseignants ou les élèves interrogés en cours, plutôt qu’elle ne prenne le cours en notes. Paie tes potes, sérieux.   elle est bien contente d’être une sorcière, ça va plus vite pour lisser ses cheveux, mais elle essaie de le faire de moins en moins, et elle laisse Lexxi et Circé lui refaire sa teinture violette aux reflets bordeaux quand les racines noires commencent à se voir.


Dernière édition par Athena Barksdale le Jeu 5 Sep - 7:52, édité 15 fois
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Faye Moroz
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home of the brave
I wanna sing, I wanna shout, I wanna scream till the words dry out. So put it in all of the papers, I'm not afraid : They can read all about it
invisible thief (1997)
Le salon commun de Womatou grogne ce matin. C’est pas qu’on a la gueule de bois, non, juste qu’on n’a pas dormi beaucoup, parce qu’on s’est mis en tête de faire un tournoi de Baseball magique jusqu’à pas d’heure et que, par conséquent, on est plein à être en train de récupérer. Çà et là, des gens sont vautrés dans les fauteuils rouge et bleu, voire allongés à même les tapis de sol au centre de la salle. Les meubles ont tous été poussés, histoire de débarrasser le terrain et les zones ont été délimitées à la craie. Les battes creuses, avec l’encoche pour y glisser sa baguette magique, sont toutes entassées dans un coin, vides.

Premier réflexe que j’ai, une fois redressée dans le fauteuil où je m’étais assoupie, vérifier mes poches, puis les creux du siège, puis sous le siège. En me relevant, j’en repère d’autres qui sont en train de faire pareil. Des jurons qui s’élèvent, çà et là, et quelqu’un finit par râler : « Va vraiment falloir qu’on le chope et qu’on l’enferme, là ! »

Qui ?

Steve.

C’est une des premières choses qu’on m’a dit quand j’ai été accueillie par les élèves de Womatou des années supérieures : attention à Steve. Au départ, ça m’a fait rire, je voyais pas trop ce qu’il y avait à craindre d’un type nommé Steve. Et puis j’ai compris. À la manière d’un niffleur qui choperait toutes les pièces de métal brillant à sa portée, de façon compulsive, Steve a une sorte de fascination pour les baguettes magiques, qu’il récolte quand tout le monde dort et rembarque dans son antre, qui change régulièrement de place dans les locaux des Womatou. Son avantage : pouvoir se rendre invisible quand il le souhaite. Sa faiblesse : il est tout seul, on est plein.

C’est que Steve est un foutu demiguise, et ça, je l’ai compris quand j’ai vu le troisième mois de ma première année un coussin se balader tout seul dans les airs.

Autour de nous, ça se relève, ça va vérifier qu’il ne resterait pas une baguette dans le secteur, genre, oubliée dans une des battes creuses, mais pas moyen. Ça va qu’on n’a pas un examen aujourd’hui, et que puisqu’on est dimanche, on a tout le temps de chercher la créature. On finit de tirer les uns et les autres de leur sommeil plus ou moins réparateur, quelqu’un redescend des chambres des premières années. Ceux qui sont capables de faire de la magie sans baguette -une minorité qui tient ces capacités de leurs parents, cela dit, dont je fais partie- invoquent leur baguette et battent le rappel des troupes. Quelle idée aussi de demander à notre professeure référente d’élargir la salle commune pour pouvoir jouer au Baseball sans attraper froid dehors. Mais bon, nos arguments ont fait mouche, elle est restée regarder la partie sur la première demie-heure et puis elle nous a faussé compagnie en nous faisant promettre qu’on se coucherait pas trop tard.
On va pas aller la chercher maintenant, elle saurait immédiatement qu’on n’a pas beaucoup dormi.

Se séparant en petits groupes, on commence à ranger un peu, et à déplacer les meubles et à se frayer un chemin entre les chaises, tables, canapés, en espérant dénicher Steve en pleine sieste. À vrai dire, personne n’a jamais cherché à faire du mal à Steve : il squatte les locaux des Womatou depuis trente ans, sans qu’on sache vraiment comment il a débarqué ici (une rumeur raconte que c’est à cause de notre référence qu’il est ici), et il est plus ou moins devenu une mascotte pour nous, et une explication rationnelle lorsqu’on se rend compte qu’on a perdu des choses. Si les baguettes sont les principaux objets qui poussent l’ensemble de la maison à se bouger pour le débusquer, on retrouve souvent dans son refuge d’autres objets qu’on pensait avoir égaré carrément ailleurs. Un peu comme une caverne d’Ali Baba.

Des exclamations, au niveau des chambres du sixième niveau : Steve avait élu une chambre que les occupantes n’avaient pas réussi à rejoindre cette nuit comme nouvelle antre. On s’installe au milieu du salon commun et c’est la distribution des objets.

Un dimanche comme les autres chez les Womatou.



deleted scene » Une heure plus tard, Shikoba Wolfe, bientôt cent ans mais en paraissant à peine soixante, rentre dans le salon commun des Womatou. La fabricante de baguettes aux ancêtres Choctaw, aux yeux perçants malgré son âge et à la longue tresse noire passée par dessus son épaule droite, scrute le moindre recoin de l’espace. Puis son regard se pose sur les étudiants encore présents. La directrice des Womatou et professeure de botanique penche la tête sur le côté et interroge ma voisine, Keira : « Steve a encore frappé ? - Comment on aurait dû s’y attendre., répond Kei’ en haussant les épaules. - Professeur, vous savez si les autres maisons ont le même genre de… visiteur ? Parce qu’on pourrait quand même leur refiler, de temps en temps, sinon. - Vous n’y pensez pas, Silver. Qu’en serait-il de votre combattivité si Steve n’était plus là ? Ce n’est pas un hasard si les Womatous ont un squatteur, voyons. - D’ailleurs, professeur, vous êtes ici depuis longtemps : vous savez comment il est arrivé ici ? » Keira m’envoie un regard complice : ce n’est pas la première fois qu’on essaie d’en savoir plus à ce sujet. Madame Wolfe m’offre un sourire en coin et hausse les épaules, avant de nous souhaiter une bonne journée. Une fois qu’elle est sortie, Nell coche un parchemin imaginaire : « Womatous : zéro  ; Shikoba Wolfe : quatre-vingt-seize. - Va falloir qu’on interroge les tableaux, moi j’dis. »

i can(’t) reach the stars (1999)
act I »  Papa est en train de lire le contrat qu’on m’a proposé de signer. À côté de lui, Maman pose toutes les questions qui lui viennent au recruteur. Ça pourrait être des questions absurdes, mais elle en pose qui ne me seraient jamais venues à l’esprit. Papa a dû lancer un sortilège pour pouvoir se concentrer dessus sans rien entendre, parce que quand Maman commence à se redresser, un peu énervée, il sort soudainement de sa transe. Moi, pour le moment, j’attends. J’écoute, mais j’en place pas une. Parce que je veux savoir ce que ça vaut, ce contrat magique, et que Papa est le seul à vraiment connaître tous les rouages de la société magique. Maman est ulcérée, le recruteur a commencé à lever les yeux au ciel l’air de se dire que la No-Maj commençait à le saouler. Mauvaise idée.

Deux minutes plus tard, le type a vraisemblablement vu sa vie défiler devant lui grâce à un sort non-formulé lancé par mon père. Le voilà qui part sans demander son reste.

C’est que le deuxième recruteur qui fout le camp en plein milieu d’un entretien.
Le premier, c’était parce qu’il avait essayé de m’entuber avec le contrat magique.

Le troisième vient me causer des Chicago Puckwoodgenies. Ça me fait rire, parce que ça me fait penser à William, le puckwoodgenie ancestral d’Ilvermorny. L’année dernière, Silver a voulu parier que c’était le même William de l’histoire de la fondation de l’école. Forcément, on l’a mis au défi d’aller vérifier. Eh ben il s’est bien fait pourrir par William, furieux comme tout. Mais bon, Chicago en plus, c’est ma ville natale, donc ça pourrait être un signe.

On ne néglige pas les signes dans la famille. L’arithmancie, c’est le dada de Mamie Colette, et elle a inculqué quelques préceptes là-dedans à Papa. Pour ça que Papa a fini par proposer à Maman de sortir ensemble, à force de l’avoir croisée pas moins de sept fois en trois jours. Alors là, le troisième recruteur, qu’il vienne de Chicago, ça a tout de suite fait mouche, et que ce soit pour les Puckwoodgenies, ça a touché la cible en plein cœur.

Contrat lu minutieusement quand même par Papa, et questions impensables posées par Maman, la même routine. Keith, le recruteur, hoche la tête, vachement compréhensif, échange un regard complice avec moi, et explique pourquoi il a presque l’air d’anticiper toutes les questions de Maman : lui est no-maj-born, carrément deux parents non sorciers, alors il avait plein de questions hallucinantes. Les parents ont un bon feeling avec Keith, et moi aussi. Il a le crâne qui commence à être dégarni, mais il y a quelque chose de bienveillant au fond de son œil.

Trois jours plus tard, je signe mon contrat, que j’ai dûment lu. Papa a vérifié un point de détail avec son meilleur ami, « Ace » Hunter, l’ancien joueur de baseball sorcier, oui. Moi, j’ai plus qu’à assurer cette année, et après mon diplôme, j’entrerai dans l’équipe.

act II » Attendez, je crois que je comprends pas ce qu’il se passe. On était bien, tranquille, en train de mettre une race aux joueurs de l’Oiseau-Tonnerre, tranquille, sans pression, les poursuiveurs qui faisaient bien leur boulot, Lila aux buts qui gérait tranquille, et nous les batteurs qui protégions les arrières de Miles l’attrapeur, et d’un coup, y a ça fait irruption dans les airs, au beau milieu du terrain de Quiditch.
Qu’est-ce que fout ce putain d’hippogriffe dans mon champ de vision, bordel ?!
Oh putain.
Oh putain.
OH PUTAIN MAIS CASSE-TOI LE COGNARD.
« GET THE FUCK OFF ME, YOU ARSEHOLE ! » que je beugle en lui collant un coup de batte de Quidditch dans la gueule.

Sauf que le cognard vrille.
Et que le cognard frappe l’épaule gauche de l’hippogriffe, qui maintenant est énervé et veut me défoncer parce qu’il a compris que je suis celle qui lui a envoyé un tel projectile.

Et le balai qui ne veut pas foncer.
Et l’hippogriffe qui hurle et s’élance à ma poursuite, me rattrape et frappe d’abord le cul du balai, avant de se retrouver face à moi.
Je vais mourir.

La batte ne me servira à rien, et ma baguette est restée au vestiaire. J’essaie de vider mon esprit pour pouvoir lui lancer un sort de magie sans baguette, mais j’ai pas le niveau et il domine dans les airs alors que j’ai lâché le manche et que mes deux mains sont tendues vers lui. Un sabot manque de me défigurer complètement, le deuxième me frappe en pleine poitrine, perçant la protection qui est prévue pour résister aux cognards, mais à rien de plus fort. Désarçonnée, je sais que je tombe plus que je ne le sens vraiment. Je sais que je vais mourir, mais je ne peux plus rien y faire.

act III » Je suis clouée au lit depuis deux semaines. Papa et Maman ont été prévenus et ils ont obtenu une autorisation spéciale du MACUSA et un laisser-passer (pour ma mère no-maj) pour venir à mon chevet. J’ai reçu une lettre d’Ace, mais je ne l’ai pas encore ouverte. J’ai pas envie de l’ouvrir. Parce que si je sais très bien ce qu’il va dire. Qu’il est passé par là. Qu’on s’en sort. Qu’on passe à autre chose. C’est ce que Papa m’a dit, assis sur mon lit, à côté de ma jambe emplâtrée dans de l’argile verte.
Si Papa m’a dit ça, ça sert à rien que je lise la lettre d’Ace, hein ?

Finalement, quand j’ouvre l’enveloppe, trois semaines après l’avoir reçue, parce que Lila m’a rappelé son existence, j’y découvre deux tickets pour aller voir un match de baseball sorcier. Rien d’autre, mais c’est tout à fait suffisant pour savoir que mon parrain magique pense à moi. Et rien que ça, c’est déjà énorme. Alors je m’accroche, et j’essaie de suivre son exemple.

mad world (2001)
(tw : attentats du 11 septembre, mort)
À vivre avec un pied dans le monde no-maj, et un dans le monde magique, autant dire que j’ai eu une très bonne connaissance de toutes les conneries existant dans les deux mondes. Dolores, une de mes plus vieilles copines no-maj, aimait bien tout ce qui était cinéma, télévision etc. C’est elle qui m’a parlé des formations en film, après ma blessure. Elle a jamais su que c’était un hippogriffe qui m’a propulsée de mon balai volant. Officiellement, du côté no-maj, j’ai été percutée par une voiture pendant une sortie avec l’internat. Dolores sait pas pour Ilvermorny, pour le Quidditch, le Quodpot, les parties de baseball sorcier, et tout ça. Non, elle pense que je suis dans un internat un peu chiant, évangélique et tout, et elle comprend pas trop pourquoi ses parents ont pas pu l’y envoyer. Mais bon, pas la même branche du christianisme, gnagnagna, passons.

Dolores, même si elle est no-maj et que je peux pas lui dire tout ça, ben ça reste une de mes plus proches amies. On s’est connues quand j’avais neuf ans, et qu’on venait d’emménager en banlieue de New York, à Newark, dans le New Jersey. Le New Jersey ça fait plouc, alors j’dis toujours que j’habite à côté de New York, qu’on voit les gratte-ciels des quais de ma ville. Ça fait plus classe. Bref, Dolores, ça fait des années qu’on se connait. Je lui ai écrit chaque année scolaire, et je la retrouve aux vacances. On se raconte nos histoires avec les garçons, et c’est la seule du monde no-maj qui sait que j’aime bien les filles aussi. Croix de bois, croix de fer, jamais elle me trahira.

Alors quand Dolores me dit qu’elle a la gastro, mais qu’elle veut bien que je vienne regarder Big Brother, ben j’dis oui. C’est un peu pourri comme émission, le concept est ultra voyeur, et si Maman savait que je regardais ça, elle ferait sans doute en sorte de m’interdire de sortie jusqu’à la fin de ma vie. Ça te grille le cerveau, qu’elle dit. Des gens, dans une baraque, qu’on filme tout le temps. Moi je comprends pas pourquoi y a pas de caméra aux toilettes, mais Dolores parie que c’est parce que la société patriarcale -que représentent à ses yeux ses frères, grands et petits- serait choquée de voir une femme enlever un tampon plein de sang, ou -Dieu nous en garde, signe de croix, mine offusquée tout ça tout ça- déféquer. On rigole bien avec Dolores.
Des fois je me dis qu’elle ferait une super sorcière.

On mange des bonbons en regardant la quotidienne de cette émission de voyeurisme extrême et on fait des paris. C’est là qu’entre deux éclats de rire et moqueries à l’égard des gens à l’écran, elle me parle de la formation à laquelle elle s’est inscrite. Ça a l’air chouette. Et puis c’est pas comme si j’allais continuer ma carrière dans le Sport magique. Ça vaut le coup de se renseigner. Quand je pose des questions à Maman, qui est beaucoup plus calée en monde no-maj que Papa, duh, elle appelle son frère, Romeo, pour me coller dans ses pattes.

Romeo, il est set designer pour la télé, c’est ce que m’a toujours dit ma mère. Ce qu’elle m’a pas dit, c’est qu’il a arrêté les séries télévisées, et qu’il donne maintenant pour ce qui est en train de monter tranquillement et de gagner de l’audience : Trading Spaces, une émission où les gens ont un budget de 1000$ pour refaire une pièce dans la maison de quelqu’un d’autre, qui de son côté fait la même chose chez le premier duo. Beaucoup de blancs no-maj sur ce truc, beaucoup de gens qui ont déjà beaucoup de thunes pour faire des trucs moches. Tonton Romeo, il tire la gueule souvent, et aux pauses café, quand on est juste entre nous avec le preneur de son et le cadreur, il a tendant à critiquer les couleurs, les goûts, les matières. En même temps, les gens qui participent ont vraiment un goût de chiottes. Il me fait marrer, Romeo. J’aime bien bosser avec lui, il est plutôt sympa, un peu trop protecteur avec moi, peut-être parce qu’il a jamais eu d’enfant. Je crois qu’il aime les hommes, Romeo. Ça me dérange pas. Mais je crois qu’il le reconnaîtra jamais, et ça me rend un peu triste pour lui. Pas facile, en même temps, pour un homme no-maj noir, de reconnaître qu’il préfère le cul des mecs que les seins des meufs. Papa m’a expliqué ça, quand j’étais plus petite.
Les six mois que je passe sous la houlette de Romeo sont une bonne expérience. Ça me pousse vraiment à bosser dans ce domaine, mais pas en tant que set designer.

Par contre, quand je demande à Maman et Papa pour m’inscrire dans l’école où est Dolores, qui passe en deuxième année, ils échangent un regard qui veut tout dire, sauf oui. Papa s’est renseigné côté sorcier : ça sera plus sûr, qu’il dit. C’est que y a quelques couillons qui sont un peu échauffés parmi les sorciers de la côte Est, qui s’abreuvent des paroles de haine portées par l’autre connard sans-nez, et qui voudraient militer pour remettre en place le décret Rappaport, mais dans une forme plus violente.
J’vais pas dire que ça me fait plaisir, parce que ça me fait pas plaisir, hein. Ça me saoule, même. De devoir céder. Et puis, d’un coup, le monde moldu américain est percuté avec violence, et y a un peu tout qui vole en éclats rapidement, en même temps que les grandes vitres qui faisaient briller le World Trade Center comme un joyau sous le soleil levant.

On connaît toujours quelqu’un qui connaît quelqu’un qui connaît quelqu’un qui était dans les deux Tours, au moment où les avions les ont fracassées. J’ai pas dormi pendant des nuits. Maman sanglotait dans les bras de Papa tout le temps. Dolores, elle, elle riait plus du tout. Son frère, Paco, il était pompier pour Newark, et ils ont été dépêchés sur place quand il s’est avéré que le Fire Department new yorkais suffirait pas. Il est mort là-bas : il a fait sortir des gens des décombres, mais il s’est fait écraser par la structure qui s’est effondrée soudainement. On aurait pu rien faire, disait Papa, comme s’il essayait de s’en convaincre. Les sorciers se sont refermés sur eux, le MACUSA a renforcé la structure du Chrysler Building et après des débats interminables, ils ont maintenu le MACUSA à New York City. Histoire de pas se laisser effrayer.

a whole new world (2002)
J’ai eu un passage à vide.
Normal.
Les États-Unis entiers ont eu un passage à vide.

Mais la vie continue, quand même. Maman a progressivement moins pleuré. Papa a moins répété qu’on aurait rien pu faire. Le MACUSA a fait passer des directives, de discrétion. Si le secret magique était percé à ce moment-là, y avait 100% de chances que les no-maj nous fassent porter le chapeau, et se remettent à nous brûler.

Donc pas trop le choix : je suis entrée dans l’École des arts visuels, formée au maniement des ondes cristal et tout ce que tu veux. Un peu de théorie pour se concentrer sur autre chose que la culpabilité qui en rongeait pas mal d’entre nous, parmi les sorciers sang-mêlés, l’une des premières générations post-Rappaport. Beaucoup de pratique : à l’École, où on faisait des reportages sur tout et n’importe quoi -avec interdiction d’aller dans le monde moldu, ce qui enlevait beaucoup de possibilités ; et puis sur le terrain.

C’est comme ça que j’ai atterri dans la liste des CV sélectionnés pour passer un entretien avec la production d’une émission de cristal-réalité en préparation en 2002. Ça a dû leur plaire que j’aie un peu d’expérience dans le principe et dans le drama constant. Y avait des questions de cadrage, des questions absurdes sur la ponctualité, le timing, et d’autres qui servaient sans doute à évaluer ma capacité de compassion -pas très haute à ce moment-là.

Ça a marché. J’ai reçu un hibou pendant que je faisais un reportage sur le fléreur de compagnie de Sabetha, un truc pas très beau mais plutôt intelligent, au demeurant. J’étais prise. Le temps de signer le contrat d’alternance, une semaine plus tard, je me plantais à l’entrée d’un studio pour devenir l’assistante de Jorge. J’ai pas compté le nombre de cafés qu’il m’a envoyée chercher pendant les essais caméras, maquillage et tout ça. Et puis finalement, j’ai dû avoir un bon réflexe à un moment, en créant un peu de drama entre les futures stars, en faisant un peu de magie sans baguette. Si les principales intéressées ont pas trop repéré que c’était moi qui était à l’origine de leur déconvenue éphémère -j’avais pas prévu des masses l’après-tour- Jorge avait par contre son regard fixé sur moi.
Et depuis, on peut dire que ça se passe pas trop mal.

Bon, j’ai jamais eu le diplôme, parce que j’ai arrêté d’aller en cours. J’aurais peut-être pas dû suivre le conseil de Jorge, faut le reconnaître maintenant, mais bon, à un moment j’avais envie de bouger, et je pouvais pas trop assumer The Magic Life et les cours et devoirs à rendre.
Mais ça va aller.
De toute façon, j’vois pas ce qui pourrait aller mal. Les États-Unis magiques sont en paix, le MACUSA surveille les soupçonnés de magie noire comme du lait sur le feu, y a qu’en Angleterre que ça s’assombrit jour après jour, si j’en crois les nouvelles.
Du moment que ça franchit pas l’Atlantique, hein…


Dernière édition par Athena Barksdale le Jeu 5 Sep - 10:00, édité 10 fois
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Faye Moroz
ORDER OF THE PHOENIX
Faye Moroz
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Crédit : @ultraviolences (bé la queen)
Âge : 42 ans (14/02/1965)
Occupation : (EX HIT-WITCH) Ancienne Tireuse de Baguette d'Élite, arrêtée en 1998, envoyée à Azkaban, puis à Gracefield. A amusé la galerie pendant huit ans, jusqu'à ce que l'île soit libérée par l'Ordre du Phénix. Ancienne leader de la Résistance sur Gracefield, tente de retrouver sa place dans un Ordre du Phénix qu'elle ne reconnaît plus.
Allégeance : (ARE YOU KIDDING ME?!) L'Ordre. Jusqu'à son dernier souffle. On l'y appelait "Ophelia", en hommage à sa sœur décédée.
Particularité : (WANDLESS MAGIC) Depuis 2002, Faye a appris les rudiments de la magie sans baguette auprès de Javier. Elle n’attend plus que le bon moment pour coller un petit bitchslap des familles à ce fumier de Marsh. Elle avait réussi à mettre la main sur deux baguettes pendant la libération de Gracefield, mais il a fallu qu'elle les rende, vu que sa magie était défectueuse.
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good morning england
what the fuck is this fuckery
20/08/2006
P’pa voulait pas que j’aille en Angleterre. Plein de connards encagoulés, qu’il m’a dit. J’ai haussé les épaules, ricané bêtement, passé mes bras autour de sa nuque pour lui dire au revoir et puis je me suis barrée sans me retourner. Il avait peut-être raison, en fait. C’était une idée à la con d’accompagner la prod’ en Angleterre. C’était une idée débile de pousser pour que la quatrième saison soit tournée dans ce pays de cons, en vrai. Donna, au Personnel, avait l’air moyen contente qu’on se barre là-bas, et elle m’a fait répéter cinquante fois que j’étais pas no-maj. Elle a réussi à me faire flipper en fait. À l’instant où j’ai posé le pied sur le sol anglais, je voyais du coin de l’œil une publicité pour une cape de pluie retournable avec un label qui m’a fait froid dans le dos (In Safe Hands). J’aurais dû me renseigner avant de prendre le portoloin longue distance que l’officier des Transports du MACUSA me tendait tout à l’heure. Parce que là, j’ai une boule dans l’estomac et je suis pas sûre que j’ai envie de passer la douane.

Sauf qu’il faut que je me bouge le cul parce que je suis sur la zone d’apparition. Ok ok, je bouge, ça va, pas la peine de commencer avec les Blimey et autres jurons du vieux monde. Calmez-vous quoi, faut déjà que je comprenne quelle heure il est ici. Et… Oh mon dieu.

J’avise avec rapidité le baquet déjà rempli par quelques voyageurs avant moi, et y verse ce qui vient de remonter. Traverser l’océan par portoloin express, meilleure idée du voyage.
Quoique, peut-être la moins pire dans tout ça, en fait.

________

L’employé qui s’occupe de mon dossier a l’air circonspect, mais pas assez méticuleux. Il a épilé ses épais sourcils, mais ne l’a pas fait de façon symétrique, ce qui lui donne un air étrange. J’essaie de ne pas trop fixer les touffus chapeaux d’yeux et tâche de me concentrer sur ce qu’il me raconte, en me maudissant de ne pas avoir absorbé une potion de traduction. On a beau tous les deux parler anglais, il est en train de me balancer plein de mots qui ne me semblent avoir aucune signification, à me mettre en garde contre les Hounds que je pourrais croiser en prenant les ascenseurs du Ministère. Les chiens de chasse ? Ça doit être une espèce de créature magique spécifique à la région. Non ?

Il a l’air bugué soudainement, comme l’ordinateur de Maman quand soudainement il plante. Il ne bouge plus d’un seul cheveu, les sourcils froncés, à lire et relire plusieurs fois une ligne de mon passeport tamponné par le MACUSA. Et puis lorsqu’il relève la tête, c’est comme s’il tentait de déceler un quelconque mensonge dissimulé sur mon visage. Il demande ma baguette et je me plie au jeu, consciente qu’il s’agit juste du contrôle de routine classique, pour vérifier que je ne m’amuse pas à lancer des Avada Kedavra à tout bout de champ.

Remarque, ça se trouve si je faisais ça, j’aurais mes entrées au Ministère de la Magie.

Hm, on se concentre.

________

L’examen de la baguette est interminable. L’employé a eu le temps de me faire passer le test de Von Machin : surprise surprise, je suis sang-mêlée. Merci, je le savais. Il a ouvert l’enveloppe et a eu un petit ricanement moqueur en regardant mon arbre généalogique. Sans doute qu’il me pensait mêlée depuis encore moins longtemps, vu son air suffisant.
Connard.
J’espère qu’il est pas Legilimens, cela dit.
Gentil monsieur, très intelligent.

Il me rend ma baguette, tamponne le permis de port de baguette que j’ai rempli au MACUSA et m’indique que je peux y aller, entrer sur le territoire anglais pour de bon. Sauf qu’il me dit un truc qui me plaît moyen, ce qui fait que je m’interromps sur mon chemin vers la sortie et le dévisage en gardant ma bouche close, alors que j’ai une question qui me brûle les lèvres.

Comment ça, j’ai intérêt à être sage ?

Je sais très bien ce que Papa m’a dit : les douaniers, tu les fais pas chier, tu leur souris, tu dis oui à tout, tu signes là où ils te disent etc, et tu fais pas d’histoires, sinon jamais tu rentreras en Angleterre, ni même chez toi. Alors je me tais. On se regarde en chiens de faïence un instant, il m’adresse un sourire mielleux de trou du cul. Clairement pas legilimens, cet enfoiré. Je ravale mon fiel, mon envie de l’envoyer se faire foutre. Après tout, j’ai ma baguette, j’ai mon passeport tamponné, double-tamponné, même. Je peux faire ce que je veux.

Sauf que je sens que j’ai signé un truc que j’aurais dû lire plus précisément. Tout en avançant vers la sortie du couloir des douanes, je sors la copie du contrat de ma poche de robe de sorcière et je commence à passer les feuilles jusqu’à trouver celle avec des petits caractères. Mon sang ne fait qu’un tour, mes yeux s’écarquillent, je manque de m’étrangler tandis que les battements de mon cœur s’accélèrent lorsque je découvre le pot aux roses, le piège grossier dans lequel je suis tombée, trop occupée à ne pas vouloir me faire refuser l’entrée.

Putain de merde, j’ai enchaîné ma magie, en m’engageant à ne pas l’user contre les agents du gouvernement, même en cas de danger sur ma personne.
Mais quelle conne.

(Il manquait plus que ça pour me pousser à faire une connerie, d’ailleurs.)
(Quelle bande de cons, ces bouffe-cadavres.)

________

« Tu tires une gueule bizarre, Tina. Ça va ? - Ouais ouais. J’viens de me faire entuber, mais bon. - De quoi tu parles ? - Il est où, Jorge ? - Tina, merde, il se passe quoi ? Il est en train de passer la douane. - Ok. Garde mes affaires, tu veux ? J’reviens, j’vais pisser. - Tina, ATTENDS ! » Je n’attends pas, non, et disparais du champ de vision, la laissant regrouper progressivement les autres membres de l’équipe.

(10 minutes plus tard)

À peine Jorge sort du couloir des douanes qu’une furie aux cheveux violets -moi- lui tombe dessus : « Putain, boss, tu m’expliques ce que c’est que cette merde ?! » Je lui tends le papier administratif, hors de moi. Mais pas le temps de s’en occuper, ça hurle soudainement, et le cri -familier- est beaucoup trop viscéral pour que ce soit de la simulation.
Ça commence vraiment bien, cette saison.

Show(iz) time.


Dernière édition par Athena Barksdale le Mar 3 Sep - 16:28, édité 6 fois
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MAIS QU'ELLE EST BELLE There's magic everywhere (tina barksdale) 1029237966
Céder à la tentation te va très bien hehe
Rebienvenue chez toi There's magic everywhere (tina barksdale) 1634921035
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Welcome back There's magic everywhere (tina barksdale) 2651298872

Ce perso a l'air trop cool jpp j'aime trop ce que je lis, ce métier est juste parfait There's magic everywhere (tina barksdale) 2447323017

Bon courage pour la suite, j'ai trop hâte de voir ce que ça va donner There's magic everywhere (tina barksdale) 422440023
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Marlon Travers
DEATH EATER
Marlon Travers
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Occupation : Directeur du Département de la Justice Magique, membre de l'Elite, porte-parole de l'ASAP
Allégeance : Death Eaters envers et contre tout. Tu sacrifieras ta vie pour la Cause.
Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
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T‘as l‘air plus sympa que Myrthild. There's magic everywhere (tina barksdale) 1323145405
Rebienvenue par ici, j‘ai tellement en hâte d‘en lire plus There's magic everywhere (tina barksdale) 941336645 parce que ce début de fiche There's magic everywhere (tina barksdale) 1634921035 , parce que ce perso so swag et parce que ta plume quoi DRAMAAAA
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Boris Bagshot
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la bichette jlm tellement don't talk to me or
ou devrais-je dire "the last braincell of the team" There's magic everywhere (tina barksdale) 3689043071
elle est belle, elle est fab, elle mériterait son propre show, trop hâte de lire la suite et de lui balancer jorge dans les pattes There's magic everywhere (tina barksdale) 422440023
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ce premier dédoublement de qualitey DRAMAAAA
rebienvenue avec ce personnage qui a l'air de dépoter grave There's magic everywhere (tina barksdale) 1172237334
remplis-nous tout ça avec ta plume magique et fais-nous rêver There's magic everywhere (tina barksdale) 2223887705 There's magic everywhere (tina barksdale) 2223887705
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ce qu’elle est belle, ce qu’elle est parfaite DRAMAAAA.
tellement hâte qu’elle ramène de la weed aux deux drama queens aussi DRAMAAAA.
rebienvenue chat There's magic everywhere (tina barksdale) 2223887705 There's magic everywhere (tina barksdale) 736882016
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omg, je connaissais pas ta beauté, mais elle est si belle There's magic everywhere (tina barksdale) 1634921035 There's magic everywhere (tina barksdale) 1958205885
j'adore le perso, j'ai hâte de voir la suite There's magic everywhere (tina barksdale) 2570323690
rebienvenue à la maison chaton There's magic everywhere (tina barksdale) 736882016
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