Date d'inscription : 12/07/2019 Messages : 1250 Crédit : avatars freedom fries, ultraviolences, desastredesastres <3 | gif profil poupoune | gifs sign bé, Jool, tehtariks Âge : 51 ans (10 novembre 1956). Scorpion ascendant gémeaux, un instinct passionné et hargneux doublé d'un perfectionnisme maladif. Occupation : Directeur du Département de la Justice Magique, membre de l'Elite, porte-parole de l'ASAP Allégeance : Death Eaters envers et contre tout. Tu sacrifieras ta vie pour la Cause. Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
| | | strike while the iron is hot Cela faisait une éternité que tu ne t’étais pas préoccupé du cas d’Axel Deschamps, et pour cause, sa sœur avait réquisitionné le nombre maximal de neurones que tu avais choisi d'attribuer à la famille d’Adèle. Et tu étais sur le point de constater que tu avais eu tort de négliger ton cher cousin pendant de si longues années. L’homme était charmeur, rusé, et surtout bien plus ambitieux que tu ne l’aurais jamais songé. Finalement, il partageait peut-être bien plus de caractéristiques avec son père, que ce dernier n’aurait bien voulu l’avouer. Néanmoins, tu penses avoir cerné sa grande préoccupation du moment : Louis Travers. Il semblait bien qu’Axel et toi ayez un ennemi commun. Bien que tu ne te sois pas épanché sur la relation qui te lie à ton frère, le Deschamps paraît avoir une stratégie bien précise en tête : te monter contre Louis. Or, Axel n’a nullement besoin de te rappeler de quels traitements de faveur ton aîné avait bénéficiés, sans relâche, depuis sa naissance. Devant sa réflexion, tu te contraints à afficher un mince sourire faussement poli. “Le privilège des premiers nés, je suppose. Tu dois en savoir quelque chose.” Si tu détestais Louis, tu haïssais encore plus le fait que l’on te rappelle qu’il était le petit préféré de la famille.
Finalement, la discussion se fait plus légère alors qu’Axel souligne l’absence de contacts réguliers entre vous. “Oui, en effet. Il est quelque peu ironique que ce soit grâce à de telles circonstances que nous prenions le temps de converser l’un avec l’autre.” Contrairement au français, tu n’es pas friand de déballage de sentiments et autres marques d’affection proéminentes. Tu te contentes du strict nécessaire, et c’est déjà bien. Tu avais déjà signifié ton intention de l’inviter à dîner en compagnie d’Auguste, et tu estimais que cela suffisait à lui faire comprendre que sa présence ne t’était pas complètement indifférente.
Ta mâchoire se crispe à nouveau alors que ton cousin vient raviver ce qu’il semble considérer comme de doux souvenirs d’enfance. Or, tu ne conservais aucun bon souvenir de tes jeunes années. Tu estimais que la vie de Marlon Travers n’avait véritablement commencé qu’à partir de l’instant où tu avais juré allégeance au Seigneur des Ténèbres. Pas avant. Peut-être que l’appel à la nostalgie était une tactique qui fonctionnait auprès de ses conquêtes, mais dans le présent, cela avait plutôt l’effet inverse. “Je m’en souviens. Il est drôle de voir que tu te trouves désormais à ses côtés.” Tu avais d’abord songé à dire “dans son camp”, mais l’approche te paraissait un peu trop frontale. Alors tu optes pour des termes plus subtils que tu accompagnes d’un sourire. Tu ne tiens pas à contrarier Axel, il n’est en rien responsable de l’absence cruelle d’amour maternel dont tu as souffert durant ton enfance. Ta remarque n’est en rien une attaque, mais plutôt un moyen de t’assurer pleinement qu’Axel n’est définitivement pas (ou plus) dans le camp de Louis.
Alors que le sujet initial de votre rencontre revient au centre de la conversation, tu imites Axel et remet ta veste sur tes épaules avant de te lever. “Ces elfes rebelles sont-ils encore indispensables aux yeux de Travers Households ? Les laisser reprendre leurs activités auprès des autres ne représenterait donc pas un plus grand danger ?” Oui, éradiquer ces moins que rien te paraissait être la solution la plus efficace qui soit, pour mettre rapidement un terme à toute cette histoire avant que l’affaire ne prenne des proportions incontrôlables. Mais puisque ces elfes étaient la propriété de Louis, tu ne tenais pas à jeter inutilement de l’huile sur le feu sans avoir le soutien de ton cousin.
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