NEW ORDER

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nom prénom(s)  »Nikolaï, comme le dernier de vos tsars, comme la victoire du peuple, celui-là même l’ayant propulsé dans les braises de l’enfer. Mais ton destin ne sera maculé que par le triomphe, jamais par la débâcle, comme le fut le sien. Parce que Czeslaw ne rime qu’avec gloire. Celle que les Raczynski méritent de retrouver et dont tu comptes bien te parer.
surnom(s)  » T’as jamais aimé que l’on martyrise ton patronyme, qu’on lui arrache des lettres pour donner l’impression d’être plus proche de toi. Mais parfois, dans tes jours de grâce, tu acceptes que certains susurrent Kolya.
date de naissance » Et le onzième jour de juin 1982 paraît que t’as poussé ton premier cri, dans les splendeurs d’autrefois de la demeure moscovite maternelle.  
origines & nationalité  » T’es pas d’ici toi, dans tes mots on ne ressent que le froid. Dans ton accent, brûle la glace d’autres royaumes, ceux qui se perdent à l’est, ceux qui sont aussi immémoriaux qu’immoraux, la Pologne et la Russie.
pureté du sang  » Pureté désargentée, celle que tes ancêtres ont ternis, mais que tu rêves de voir de nouveau briller et étinceler, jusqu’à en aveugler l’iris de ceux qui oseront la railler.
métier/études  » Tu n’es que ténèbres, tu n’es qu’une ombre toi, celle de Brygida, celle pour qui tu donnerais ta vie s’il le fallait, parce que tu lui es destiné. Lorsqu’elle n’accapare pas ton temps – ou tes pensées –, l’avocat que tu es, défend les sales bêtes qui viennent s’entasser au ministère. Tes années à Koldovstoretz ont fait de toi une personnalité implacable au barreau, de plus, le temps passé à Poudlard lord d’un échange scolaire, te permet encore aujourd’hui de parler un anglais presque parfait.
orientation & état civil  »T’aimes les courbes, féminines, graciles, masculines, en réalité, t’as jamais su te décider. T’es juste attiré, t’aimes juste le péché.
camp  » Le seul camp que tu vénères est celui dans lequel Bry met les pieds. Parce que c’est pour toi, pour elle, que tu consacres ton éternité.
baguette  » La clarté du bois de tremble, qui s’associe si bien à ceux qui veulent faire trembler ce monde de damnés et enferme dans son cœur une plume de l’oiseau de feu.
patronus  » Parfois, rarement, le faucon aux ailes argentés s’extirpe de ta baguette pour protéger ce qu’il reste de ton âme esseulée.
épouvantard  » L’éclat de ta défaite. Brygida. A tes pieds, tombée, frappée par un destin trop funeste pour que tu puisses le supporter. Tu n’as pas réussi, tu as failli, alors que tu devais la protéger.
particularité(s)  » La carcasse du caméléon, l'âme du démon, l'esprit repoussant les irruptions.

chronologie »

VINGT-CINQ:

soul pieces » froid ☾ intelligent ☾ calculateur ☾ ambitieux ☾ protecteur ☾ rusé ☾ hanté ☾ insomniaque ☾ orgueilleux ☾ impulsif ☾ impatient ☾ déterminé ☾ menteur.

ta mélopée »
Shadow preachers - Zella Day.
Deep End - Foosheé.
Bloody valentine - Machine Gun Kelly.
Reflections - The Neighbourhood.
I Wanna Be Yours - Artic Monkeys.

La symphonie qui te berce depuis des années continue d’enfler. Des cris. Encore et toujours. Ceux de ton père, qui prennent le dessus sur ceux de ta mère. Les deux se déchirent dans la pièce de côté comme ils l’ont toujours fait. Leur sang glacé de slave dévorant leur rage brûlante. Cette fois, ils se morcèlent à ton propos, sans que tu ne comprennes vraiment pourquoi. Mais parfois, entre deux palabres russes ou polonaises, tu entends ton prénom raisonner. Tu vas partir, tu vas quitter ce foyer glacé, tu le sais.
La porte claque. Encore. Puis, la silhouette de ta mère finit par apparaitre face à toi. Elle délicate et fine, elle paraitrait presque fragile, mais tu sais qu’elle transpire la force et la fierté. Elle tremble légèrement, mais tu ne sais qu’il ne s’agit pas d’une once de peur, mais d’un torrent de colère qu’elle tente de te masquer. « Tes yeux sont gris Kolya, concentres toi. » Lorsque la contrariété t’étreint, lorsque la peine te submerge, tes prunelles sont teintées par l’acier. Deux lunes argentées qui laissent transparaître ce que tu ressens. Son regard, lui, n’a pas l’éclat émeraude qui les noie d’habitude, mais sont voilés par les ténèbres charbonneuses. « Père n’est pas comme nous. » Plus hargneux, plus froid, incapable de jouer avec ses traits comme vous l’avez toujours fait. Les siens vous renvoient toujours la même chose, la même expression, dureté et froideur. « Non. Nous tenons ce don de ta grand-mère Staśka et peut-être qu’un jour, tu le transmettras à tes enfants. Allez, viens, nous allons le travailler. » Elle attrape ta main, avec douceur, mais avec plus de fermeté que d’habitude, comme si tu pouvais lui être arraché, comme si tu pouvais t’évaporer.

« Yuri n’est plus là, parait qu’il a été viré. » Tu toises Dimitri sans chercher à lui répondre. Tu te fiches bien de la raison du départ de ton concurrent. Cela ne fait qu’augmenter tes chances de gagner ta place en tant qu’ombre. Tu sais que les jours sont comptés désormais, bientôt la décision sera rendue publique. Ton père laisse planer sur tes épaules un poids bien trop lourd pour le simple gamin que tu es. T’as presque l’impression que la restauration de toute ta famille repose sur toi. Souvent, tu as l’impression d’être un peu trop différents de ceux qui t’entourent. Contrairement aux autres, tu as une famille, certes désargentée, mais toujours plus prestigieuse.
Aujourd’hui, tu sauras. Après presque six années à vivre dans l’orbite des Strugatsky, tu vas enfin savoir si l’on va encore de détacher de ton nouveau foyer, comme lorsque l’on t’a arraché aux murs vaguement rassurant de ta maison moscovite. Mais tu veux cette place, plus pour ton père, mais pour toi. Tu veux être celui qui protégera Brygida, tu veux continuer de graviter autour de cette famille auprès de laquelle tu t’es construit. Un Raczynski certes, mais un Raczynski qui luttera pour les Strugatsky. Un lien s’est créé, entre elle et toi, un lien que tu ne pourrais définir. Puissant et difficilement qualifiable. « Tu seras l’ombre de Brygida. Tache d’en être digne. » Un lien que tu honoreras.

Ta sœur. Ta petite sœur. Sa stèle.
L’horreur te prend les tripes. Douze jours. C’est le nombre de jours qui se sont écoulés avant que l’information te parvienne enfin. L’autre monde te l’a arraché, subitement, dans la fleur de l’âge, brutalement.
Il t’a fallu plusieurs minutes. Longues et interminables, pour que tu comprennes ce que ta mère tentait de t’expliquer. Un accident. Une chute fatale. Tu l’imagines, tu ne peux pas t’en empêcher. L’angoisse t’étreint subitement à l’idée d’oublier des détails qui faisaient d’elle ce qu’elle était. Les émotions qui traversaient son regard, le timbre de sa voix, les reflets mordorés qui teintaient sa crinière.
Tu voudrais que Brygida soit là, mais à la place de cela, tu es seul. Ta mère, trop secouée par cette perte n’a même pas su franchir les portes du cimetière avant de s’effondrer. Ton père, lui, se mure dans le silence, sans laisser entrevoir le moindre sentiment.
« Adieu petite Kaszia. »

Un frère. Un demi-frère. Un bâtard.
Izar.
Ton monde chavire soudainement, les ténèbres pleines de doutes qui avaient envahi ton esprit se dissipe, avant qu’il ne soit obscurci par d’autres ombres, au goût brûlant de la colère. Tu le savais.  Au fond de toi, sans trop savoir pourquoi, tu t’en doutais depuis des années. Des objets qui t’interpelles. Des traits de son faciès qui reflètent les tiens. Les secrets qui commencent à s’extirper du fond des océans, là où ton père, votre père, les avait noyés. Bordel. « Mère le sait ? » Une pensée pour la seule personne de ce couple déséquilibré que tu continues d’estimer. Kaszia, femme trompée, femme bafouée. Ton père hausse vaguement les épaules, comme si cette question n’avait qu’une importance secondaire. Une broutille dans un champ de fausses vérités qu’il a cultivé depuis des années. « Il est peut-être ton fils, mais il ne sera jamais mon frère. » Un fils de l’ombre, un fils abandonné, mais un fils qu’il a visiblement retrouvé. L’azuré de ses prunelles, pareilles aux tiennes, s’assombrit, soudainement voilé par une contrariété qu’il ne cherche même pas à cacher. « Je ne te demande pas de nouer des liens filiaux, je te demande de m’obéir. Si je vous ai fais intégrer le clan Strugatsky, c’est pour que vous serviez mes intérêts, pas pour que vous vous retrouviez. Je me fiche éperdument que vous vous entendiez. » L’idée même que cette information s’ébruite te rend malade. T’es plus le seul fils, t’es plus le seul sauveur de ta foutu lignée. T’es l’aîné, mais t’es désormais secondé. Un invisible poids semble soudain peser sur ta cheville, comme un boulet que l’on viendrait d’attacher. « Nikolaï, les enjeux sont importants, tu dois penser aux nôtres, aux Raczynski. Je ne tolérerai aucune erreur. » Tu penseras à Brygida et à toi, là est ta loyauté, là elle persistera. « Et au Zherdev ? » Venin et ironie se mêle sur ta langue alors que tu craches ta dernière question.

L’astre solaire s’est évanoui derrière l’horizon depuis plusieurs heures déjà, mais t’es pas foutu de trouver le sommeil. Tu sais ce qu’il t’attend. Tu sais comment sera ta nuitée, damnée et hantée. Comme la plupart de celles qui t’ont bercé depuis que vous êtes rentrés de là où tu as fauté. L’Écosse. Une vie que tu as ôté, un endroit hanté que tu as souillé, une banshee que tu as contrarié, et te voilà maudit.
Ils sont là, dès que tu fermes les yeux, tu les vois. Ceux que tu as morcelé au point qu’ils rejoignent les tréfonds des enfers, parce qu’ils étaient une menace, parce qu’ils voulaient vous atteindre, parce que c’était ton devoir de les éliminer. Chaque vie que tu as ôté se rappelle à toi dans tes plus sombres rêves pour ne faire de toi qu’un foutu aliéné. Vision cauchemardesque impossible à effacer, maculant éternellement tes pensées.
Puis, il y a ce frisson glacé qui se glisse sur ta carne, ces entrailles qui se tordent à t’en déchirer la carcasse, et là, tu sais. Comme ce soir, alors que tu longes la sombre rive de la Tamise. La même impression qui te colle à la peau, la même douleur qui t’immerge. La mort est là, tout près de toi. Elle se rappelle à ta personne, elle continue de te pourchasser.
Un cri féminin fend le silence nocturne. Givré et terrorisé, une dernière mélopée, avant que sa propriétaire ne soit emportée par Charon. Tu as à peine le temps d’apparaître dans la ruelle attenante, que la silhouette s’écroule déjà contre le sol froid et son agresseur s’évapore comme s’il n’avait été qu’un mirage que tu avais imaginé. Il est trop tard, puisqu’encore une fois, la mort s’est rappelée à toi. Tu n’es qu’un pauvre fou ayant voulu la défier et te voilà maudit pour l’éternité.

« Elle veut vraiment l’épouser ? Connerie. » Les minutes s’étiolent et tu continues de l’observer. Les opalescences voilées par les ténèbres, l’amer fiché dans la gorge. Le Weasley continue de s’imposer dans votre monde. Lui et Bry. Tu n’arrives pas à l’imaginer, tu ne veux pas l’imaginer. Une alliance branlante et bancale. Puis, dans le fond tu le sais, elle pourrait choisir n’importe qui, son choix réussirait à te déranger. Ils ne la méritent pas, ils ne la mériteront jamais, encore moins lui. « Il est métamorphomage, comme toi, avocat, comme toi. Sa mère est peut-être polonaise aussi, tu devrais lui demander. » Le ricanement de ton comparse suffit à assombrir un peu plus tes traits. Il est roux et même pas foutu d’être russe. Tu soupires, avant d’enfin cesser de regarder ce couple parfaitement imparfait. « Je leur donne deux mois avant que Bry n’empoisonne son thé. » Ou peut-être que tu le feras. Crétin de rouquin.

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nom prénom(s)  »Nikolaï Czeslaw Raczynski. Elle déteste l'entendre de leurs bouches. Celles des étrangers à leur langue et leur culture qui écorchent les lettres de noblesse et le respect qu'ils devraient y glisser, celles qui le susurrent, aussi, y font rouler de l'affection qui ne leur appartient pas de donner. Celles des siens, parfois, et de la distance qu'ils mettent entre les lettres et leurs deux noms.
Elle lui donnerait le sien s'il le voulait.
surnom(s)  » Elle ne se souvient pas de la dernière fois où elle l'a appelé Nikolai, le nom indubitablement sien et pourtant un écho inconnu, restes d'un passé qui lui semble perdu dans les brumes des épisodes fiévreux de son enfance.
Kolya l'a naturellement remplacé – avec l'obtention de son titre d'Ombre peut-être ?, l'affect révélé une fois la certitude de pouvoir le garder auprès d'elle, secret mal gardé que tous pouvaient lire sur les traits qu'elle n'avait pas encore pris la peine de figer. A moins que non, que ce ne soit bien plus ancien, que la crainte ne l'ait jamais étreinte, enfant aux désirs comblés qui n'a jamais eu à s'inquiéter d'un refus, la conviction viscéral que ce serait lui ou rien. Elle ne sait plus.
Aujourd'hui ses lèvres se plient à la compagnie, un simple Kolya en public, sourire privé mais poli – et tant pis si les britanniques ne sont pas assez intelligents pour faire le lien, Kolen'ka, partout, en famille. Plus intime, juste assez pour faire soupirer Mikhail sans pour autant égaler ce qu'elle se permet une fois les lourdes portes fermées.
Les surnoms anglophones la laissent perplexe, toujours un peu trop, souvent pas assez, rien pour valoir la douceur d'un milyi  murmuré, aucun mot pour commencer à expliquer le poids derrière un rodnoy déposé avec l'assurance d'une éternité à partager.
Dusha moya, liubymyi, solnishko, lubov moya, tant de contreparties anglaises qui feraient lever les sourcils des camarades de chambrée ou jacasser les mères qui cherchent à marier. Vozlublenniy lorsqu'elle se sent particulièrement dramatique et moqueuse, malysh si elle veut l'ennuyer ou s'assurer qu'il arrête de l'ignorer ne serait-ce que pour lui jeter un regard peu impressionné.
Dans l'absolu aucun ne compte, les mots trop maladroits pour les définir malgré la perfection de la langue de leur pays.
date de naissance » Les papiers l'importent peu. Si le onze juin est célébré en fanfare comme il se doit, tout comme de manière plus personnelle, loin des flots de vodka et de conversations bruyants, et qu'elle a tout entendu sur la compatibilité de leurs noms – faible, et quelle idée ridicule, et des astres au moment de leur naissance – elle se passera de l'avis de la lune pour tout autre problème que la marée, elle se contente de sourire sans trop les dénigrer – n'est-elle pas celle qui parle à son reflet ? Elle fête de manière plus égoïste les éléments charnières de leur histoire qui les a vus se créer et se construire. Leur entrée à Koldovstoretz et le premier rituel partagé, première expédition en solitaire – ou presque, les plans imparfaits d'une bâtisse à construire et à habiter, premiers succès et échecs, examen du barreau et deuil silencieux d'êtres chers et de parties d'eux, le tintement d'une flûte de champagne pour des fiançailles brisées, l'année est jalonnée d'eux à célébrer.
origines & nationalité  » Ils sont façonnés de souvenirs communs. L'odeur des medovik émanant de la cuisine pour madeleine de Proust, la mémoire s'accompagne des notes de piano de son père puis de celles, plus discordantes – et enfin silencieuse, de Mikhail. Stravinsky, Gorecki, Rachmaninoff, Mussorgsky, Scrabin, Chopin, Tchaikovsky ou Rimsky Korsakov, la liste s'allonge et se déroule à la poursuite de celles des auteurs qu'ils accompagnent, Pushkin, Gogol, Chekhov, Bunin, Nabokov, Tolstoi et Dostoevsky côtoient Turgenev leur ancêtre dans un ballet de classiques auxquels ils ne peuvent échapper. Les langues sont slaves et instruites ou elles ne sauraient s'exprimer, l'anglais une nécessité tardive qui la fait plus rechigner. Son anglais est parfait, au point qu'on ne le devinerait jamais étranger et il leur arrive de prétendre ne pas se comprendre lorsqu'elle refuse d'effacer son accent ou qu'il use d'argot britannique qui lui fait froncer le nez, le dégoût surjoué pour dissimuler la sensation qu'elle ne sait nommer.  
pureté du sang  » Le seul qui compte. Non pas pour une prétendue supériorité par la pureté – l'éducation l'emporte, le sang le plus bleu si aisément terni des lubies de sorciers imbéciles qui ne savent pas tenir leur rang – mais parce qu'il ouvre les portes, celles, rares, que même toutes ses richesses n'auraient pu lui acheter. Le reste, elle peut s'en occuper.
métier/études  » Elle n'est pas naïve, pas assez faible pour s'accorder le mensonge de croire qu'elle n'est pas sa charge. Pas une tâche parmi les autres, jamais une arrière pensée mais une priorité absolue, l'obligation de s'effacer à son profit martelée dès le plus jeune âge, l'esprit façonné par ses besoins et ses désirs qu'il doit anticiper. La réciproque est vraie mais elle est bien plus aisée lorsque le choix n'est pas une illusion présentée sur un plateau d'argent dont l'éclat promet monts et merveilles à qui saura offrir sa personne aux Strugatsky.
Elle espère, pourtant, y croit même, lorsqu'elle oublie ses questionnements auprès d'Izar et qu'elle se laisse à l'abandon d'une vie rêvée, qu'il a trouvé une famille. Les Strugatsky s'il le veut, leurs ressources et la présence de ses membres, demanding but giving too, et elle, toujours. Même sans rien.
Plus jeune, quand elle s'imagine une vie sans nom, architecte ou bien cantatrice, elle se demande s'il songerait encore aux bancs de la Cour et à l'exercice du plaidoyer.
orientation & état civil  »
Kolen'ka ne distinguait pas entre les hommes et les femmes, entre la piété, quoi que déjà entâchée, et le péché.
L'information avait été désagréable.
Associer Nikolai à quelque chose d'aussi fondamentalement faux, d'imparfait, ne la laissait pas en paix. L'idée ne faisait pas sens. Sûrement, aussi sincèrement que Dieu lui avait offert son don, Kolen'ka avait été placé sur sa route. Il n'avait rien d'une épreuve ou d'un piège à déceler, les années passées, en plus de sa certitude, plus que suffisantes pour lui offrir des attributs divins plutôt que damnés.
Alors, certainement, quelque part entre les lignes, Dieu s'était trompé, la traduction s'était égarée.
Ses préférences n'avaient d'importance qu'à ses yeux et ses envies à lui, les siens gardés fermés sur les corps qui défilaient, son déplaisir indifférent aux formes qu'ils revêtaient.
God can't judge him, he'll have enough to do with her.
camp  » Le leur, avec le poids des décisions qu'il entraîne, ses trahisons et ses loyautés forgées et tues dans le sang. Elle n'en a jamais douté, n'en déplaise à son frère et ses insinuations.   
baguette  » L'excellence offerte sans ciller, sans même un regard à la pluie de Gallions qui s'écoule de leurs mains gantées. Il suffit de demander.
patronus  » Elle trouve qu'il lui sied, oiseau majestueux, symbole de victoire et de conquête, une effigie, pourtant plus souvent clouée sur les tissus des rois ou leurs monnaies que libre de s'envoler.
épouvantard  » Le tissu dont sont faites ses nuits sans sommeil, les murmures peut-être qu'ils partagent presque désormais.
A choisir, elles ne les auraient pas rapprochés à ce sujet, seul domaine où la distance lui paraît souhaitable, les tréfonds du royaume de ceux que l'on a oublié bien assez arpentés par le bruit des pas d'Izar et des siens.
Elle ne sait pas vraiment.
particularité(s)  » Son existence, 12 rps ne seront pas de trop pour les détailler.

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nom prénom(s)  » Brygida Strugatsky. Un patronyme sacré. Tu n’aurais jamais pensé qu’il prendrait une place si importante et que sa présence deviendrait pour toi une nécessité. Au fond de toi, tu espères que jamais personne ne viendra lui voler ce nom que tu as juré de protéger. La princesse des étendues enneigées a besoin d’une ombre pour évoluer, mais la vérité c’est que tu as besoin d’elle, pour l’éternité.
surnom(s)  » Une multiplicité de mots, souvent russes, que tu glisses à son oreille, sur un parchemin, devant Misha pour observer avec contentement son visage se crisper. Bry, lorsque le monde braque ses prunelles sur vos carcasses. Zviozdotchka, lorsque l’intimité vous encercle. L’unique poupée que tu as un jour doté d’un tel surnom plein d’affection.
date de naissance » Le 1er novembre et le venin du scorpion. Chaque année, tu ruses pour lui offrir le présent qui lui fera le plus plaisir. Une compétition où tu essaies d’exceller.  
origines & nationalité  » Le sang mêlé par deux nationalités qui sont le parfait reflet des tiennes. Comme si vous étiez destinés depuis la naissance de vos lignées. Le carmin morcelé entre la Russie et la Pologne.  
pureté du sang  » Une pureté jalousée, mais à la noblesse incontestée, ce qui éloigne sa destinée de la tienne, sans que tu ne puisses rien y faire.  
métier/études  » Tu n’oublieras certainement jamais vos années à Koldovstoretz. Parfois, tu avais l’impression que vous n’étiez que tous les deux, qu’Izar, Vasy, Zoya, n’étaient que des spectres. Même s’ils ont parfois été ternis, ils resteront gravés à jamais. Aujourd’hui, tu l’observes s’épanouir dans un métier qu’elle aime et qui lui plait. Et ça, c’est tout ce qui compte pour toi.
orientation & état civil  » Elle aime les courbes masculines. Elle aime ton frère. Une information que tu as du mal à digérer, une mauvaise nouvelle dont tu aurais pu te passer. Tu ne peux lutter contre le perfide poison de la jalousie qui se glisse dans ton carmin. Tu ne peux plus nier que tu détestes profondément ce qui les a liés.
camp  » Sa famille, sa dynastie. Tu le sais et tu respectes son allégeance. Tu marches dans ses pas.
baguette  » Réminiscences de ce moment où tu lui as offert, comme un présent damné, les morceaux brisés de sa première baguette. T’as bien pensé la perdre. T’as bien pensé que tu ne la reverrais jamais.
patronus  » Puissant, noble, dangereux, l’ours est son parfait reflet.  
épouvantard  » Une solitude que tu te promets de toujours combler. Un pilier inébranlable que seule la mort pourra lui arracher.  
particularité(s)  »T’espères qu’elle voit que jamais tu ne la trahiras. Avec elle, pour elle, toujours.

chronologie/anecdotes/whatever  »
K
O
L
Y
B
R
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