BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

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 TATA #1 | Treason

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MessageSujet: Re: TATA #1 | Treason   TATA #1 | Treason - Page 2 EmptyLun 19 Aoû - 18:59
Londres — Janvier 1998
If I had a pistol It would be yours to have. You could shoot me in the head blow a whole in my back. If I gave you a pistol I wouldn't need it back : You could aim between my eyes and I'd still be yours to have.
« Je suis à toi, Tamati, et tu m’appartiens. »
C’était tout ce qu’il attendait. Tout ce qu’il voulait. Ce n’était pas bien compliqué, tout de même, de comprendre ça. Pourquoi il avait fallu qu’il lui découvre une femme, pourquoi il avait fallu qu’il aille jusqu’à la menace, jusqu’à la crise pour qu’il comprenne ?
Hauata était censé le comprendre mieux que les autres, mieux que tout le monde. Hauata était censé être son ticket de sortie ; mais il l’avait trahi, deux fois. Hauata devrait implorer son pardon à genoux — mais Antonin ne le supportait pas. Il devrait lui en vouloir, lui en vouloir à mort, mais il n’y arrivait pas.
Le tatouage sur le bras liait le géant à Antonin. Mais ce qui liait le petit bâtard sang-mêlé, mangemort, meurtrier, à l’homme qui l’avait précipité dans un enfer de quatorze ans, était bien moins tangible qu’un tatouage. Bien plus difficile à comprendre. Et l’idée d’avoir été remplacé, d’avoir été oublié l’angoissait, le faisait terriblement paniquer.
Hauata savait tout ça.
Hauata devait savoir, aussi, quelque part, qu’Antonin était incapable de lui faire du mal. Incapable de même se venger, d’une quelconque manière, de l’homme qui l’avait trahi après ce qu’ils avaient pu vivre.

La rage d’Antonin tournait dans le vide, inlassablement, parce qu’un bon mot de Hauata suffisait à lui rappeler son besoin d’être prêt de lui. De retrouver son contact. Il le haïssait, il l’adorait. Il ne voulait sentir que lui, en cet instant. Comme une petite partie d’un pays qu’il avait oublié.
« Ça n’est bien qu’avec toi. » Antonin a un léger ricanement. Il le sait bien. Que ce n’est bien qu’avec lui et pas avec son idiote de femme. Il n’avait connu Hauata que deux ans, et pourtant ça lui avait suffi à tout comprendre. Et putain, comme il avait dû naviguer entre ses interrogations, entre ses questions, entre ses on est bien des meilleurs amis hein ? Oui oui, bien sûr, embrasse-moi maintenant.
Putain, qu’il avait envie de le…
Et là, Hauata bouge, Antonin se tend brusquement, comme un réflexe, et la baguette manque de tomber dans sa main, mais il ne fait aucun pas en avant.
Le bras du géant se tend. Et ses lèvres articulent des syllabes que seul lui prononce (qu’Antonin ne peut donc jamais entendre à haute-voix, oublié dans les tréfonds d’une enfance volée).

Il oublie la femme.
Il retire son pied de son dos, le pose au sol.
Fait un pas en avant, lentement d’abord, comme s’il craignait un piège (il fallait dire que c’était difficile de ne pas se rappeler de comment les Aurors l’avaient chopé torse-nu, alors qu’il venait juste de descendre des bras de son amant), avant de complètement venir. De se coller à son bras, de se glisser contre lui. De l’attraper dans ses bras trop maigres. De le serrer comme il pouvait le serrer. Ses mains cherchent à agripper son pull, à le soulever pour toucher la peau, dans son dos.
Il a l’impression, au contact, que ses muscles se détendent, que sa mâchoire serre beaucoup moins : « C’est tout ce que je veux, » murmure-t-il. Un mensonge, il voulait plus, il voulait tout. Il voulait Hauata pour lui, maintenant. Il voulait rentrer chez lui. Il voulait sa maman. Il voulait guérir. Il voulait… Mais là, là il pouvait peut-être se contenter de Hauata. « Embrasse-moi, embrasse-moi. » Comme s’il craignait qu’on le refuse. Comme si Hauata était en mesure de refuser. « Et dis-moi que je t’ai manqué. Dis-moi que tu voudrais que tout redevienne comme avant. Qu’on soit comme avant. Dis-moi que tu ne regrettes rien de ce qu’on a pu faire. Dis. Le. Moi. » La voix est douce, pourtant le ton ne laisse pas de doute.
La baguette d’Antonin est, de toute manière, toujours à portée de main.
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MessageSujet: Re: TATA #1 | Treason   TATA #1 | Treason - Page 2 EmptyMar 3 Sep - 22:09
Londres — Janvier 1998
If I had a pistol It would be yours to have. You could shoot me in the head blow a whole in my back. If I gave you a pistol I wouldn't need it back : You could aim between my eyes and I'd still be yours to have.
Ça marche.
Bien sûr que ça marche, lui souffle une voix dans la tête, une voix ressemble à celle qu’on lui a volé et qu’il ne reconnait presque plus. Surtout pas quand Tamati vient comme ça. Et Hauata aurait aimé qu’il vienne doucement, lentement, que le temps ralentisse et qu’il puisse se préparer à ce contact. Comme toutes les autres fois où il résistait, où il se contractait, déviait ses affections. Cette fois-ci il n’a plus de raison de fuir, juste une raison de rester et il n’a pas le temps, clairement pas le temps de se mentir à lui-même assez finement.
Hauata n’est pas assez intelligent que ça.
Tamati dans ses bras, c’est naturel, et les bras d’un maori se referme sur le corps d’un autre, l’enferme, l’accueille alors qu’on s’accroche à lui. Les doigts froids viennent sous son pull, le touchent alors qu’il murmure des mensonges qui auraient fait sourire Hauata, autrefois. Cette fois-ci c’est trop intense, trop étrange d’avoir Tamati aussi proche de lui, son visage aussi proche du sien, ses grands yeux qui le fixent avec cet amour… Un mot jamais vraiment articulé mais que Hauata, parfois, ne peut nier quand Tamati le regarde comme ça.
L’ordre gonfle la poitrine de l’homme marié, contracte ses doigts qui s’enfoncent presque dans le dos de Tamati. L’embrasser… Ils n’avaient juste là eu que des baisers volés, maladroits, rapides que Hauata cherchait vite à écourter. Ce que Tamati se chargeait parfois de faire en toussant son sang. Là, il était hors de question de faire ça. Quand Hauata l’embrasse c’est en le soulevant presque à force de le serrer. Il l’embrasse parce qu’il lui ordonne, parce qu’il lui demande, parce qu’il a enfin, il a l’impression, le droit.

Entre deux baisers les mots de Tamati brûlent ses oreilles et l’une de ses mains vient entre eux, vient sur le torse de celui qu’il voudrait garder en meilleur ami et il signe sur lui, il signe dans cette langue à eux, perfectionnée avec les années pour parler même dans le noir. « Je pensais toujours à toi, » lui dit-il sans mentir. Pas toujours tendrement, pas toujours parce qu’il lui manquait. Mais ça arrivait. Merlin que ça lui arrivait. « À avant, à ce qu’on avait, » continue-t-il en alliant les mots aux gestes, en l’embrassant comme s’il lui disait avec ses lèvres, aussi. Oublie définitivement sa femme alors qu’il retrouve cette fusion, unique, cette impression de se mêler à Tamati, d’être son écho. « Je ne regrette rien et je te veux encore, » se perd-il à dire, comme si c’était possible, comme s’il pouvait effacer la moitié de son crâne, endormie à ce moment, qui lui hurlait autrement que c’était faux, que c’était mal et d’aimer sa femme.

Sa femme.
Si lui l’oublie, elle ne s’oublie pas. Et si voir son mari embrasser comme un damné un des plus fidèles mangemorts du Lord peut être hypnotisant, l’idée de pouvoir vivre a tendance, aussi, à occuper l’esprit.
Peut-être aurait-elle dû ramper en silence au lieu de se lever, peut-être aurait-elle dû être discrète, furtive, comme son mari quand il lui mentait sur toute sa vie. On n’a peut-être pas se luxe après avoir cru vingt fois se faire tuer par Antonin Dolohov en une heure.
Et puis peut-être que Hauata aurait pu comprendre, en l’entendant. Et qu’au lieu de lever le nez pour regarder, il aurait dû faire ce qu’il fallait : embrasser plus profondément Antonin, glisser sous ses vêtements, lui signer qu’il l’aimait, même, pour le déconcentrer, l’attirer plus près, lui donner une chance de fuir.
Ou il aurait pu avoir le réflexe, rapide, on sait qu’il en a, de s’interposer.
Au lieu d’être là, comme un con, à la regarder partir et à en desserrer sa prise de surprise.
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MessageSujet: Re: TATA #1 | Treason   TATA #1 | Treason - Page 2 EmptyDim 29 Sep - 12:20
Londres — Janvier 1998
If I had a pistol It would be yours to have. You could shoot me in the head blow a whole in my back. If I gave you a pistol I wouldn't need it back : You could aim between my eyes and I'd still be yours to have.
Et paf, là étrangement, quand il demande, il obtient ce qu’il veut. Ah, les autres fois les réclamations ne fonctionnaient pas aussi bien — non non j’ai peur de te faire mal, j’ai pas envie d’aggraver ton état, tu es littéralement en train de cracher du sang c’est deg, oh regarde comme ces moulures de plafond sont splendides Tamati. Tout était bon pour l’esquiver et il faut bien dire quelque chose : si Hauata vous évite, c’était difficile de le forcer physiquement à quoi que ce soit. Surtout pas lorsqu’on sortait de plusieurs années de malnutrition sans aucune activité physique, juste enfermé avec ses propres pensées (et quelques copains avec qui, heureusement, on pouvait rigoler de temps en temps).
Là, on ne tentait plus de retarder le moment, d’éviter le contact, et Hauata le soulève (avec une facilité bien plus saisissante encore qu’avant) pour l’amener jusqu’à son visage. Antonin ne compte pas la douleur brusque dans son corps qui se tordrait presque entre les bras du géant, ne compte pas les secondes non plus, alors qu’il retrouve une part du passé, vraiment, pleinement.

Évidemment, il veut plus. Maintenant. Tout de suite.
Ses bras autour du cou de Hauata, il ne lâchera pas, se dit-il. Quand la pression se desserre autour de lui, que ses pieds reviennent totalement sur le sol, les doigts de Hauata vienne contre ses vêtements, appuient pour signer dans ce langage à eux, mélange entre la MSL et un code privé, sur son torse les mots qu’il avait réclamés. Je pensais à toi. Je ne regrette rien.
Antonin ne peut pas répondre. Les mains agrippées à sa nuque, il hésite entre le rire nerveux et le soupir. Navigue entre les deux quand on l’embrasse encore, rit contre la bouche de Hauata, tremble de sentir son étreinte. Le cœur au fond de sa gorge, serré, terriblement brûlant — ça lui serrait la voix, l’empêchait de parler.
Il se détourna un simple instant d’un baiser pour coller sa tête au creux du cou de son amant reprenant sa respiration un brusque instant. Ce n’était pas un hoquet non. Ce n’était pas un sanglot non. Ce n’était rien. Et Antonin cachait son visage contre le pull de Hauata. « Oh mon trésor… » soupire-t-il finalement en se redressant un peu, pour embrasser sa tempe, descendre à sa joue, descendre au coin de ses lèvres. « Je ne t’en veux pas, je te promets je ne t’en veux pas. » Il l’avait déjà dit, beaucoup trop de fois, une assurance presque que Hauata avait ce sauf-conduit dont nulle autre personne ne pouvait véritablement se targuer.

Il n’attendait pas des remerciements, à son pardon encore répété. Mais il ne s’attendait pas à ce que l’étreinte ne se desserre non plus. Il ne s’attendait pas à ce que Hauata redresse juste un peu la tête quand il cherchait de nouveau à l’embrasser. Au contraire s’il y avait bien un moment où… Il eut un frisson. Comme une angoisse terrible, encore, qui le saisissait. L’idée douteuse qu’on lui avait accordé un bref instant quelque chose qu’on allait recommencer à lui refuser. Il était presqu’à l’interpeller avant de suivre son regard, dans son dos.
Et de la voir.

Mais bordel de Merlin de merde !
C’est Antonin qui desserra totalement sa prise, et quand il eut tourné le dos à Hauata pour faire face à l’épouse qui osait se faire de nouveau remarquer, sa baguette était déjà retombée dans sa main. Le bras relevé et prêt à l’attaque. « Mais elle se fout de ma gueule ! » Le mouvement de baguette vint avec l’exclamation, sans formule, mais le corps d’Emma fut soulevée comme par un fil, pour aller s’écraser contre le mur, près de la fenêtre. Au sol, elle bougeait encore, mais un nouveau mouvement d’arme parut l’écraser sur le parquet, la rendant tout à fait immobile, l’air ne s’emplissant un moment que de sa respiration difficile et de la voix d’Antonin : « Ne-bouge-plus ! » L’étau invisible qui l’étouffait ne dura pas plus de quelques secondes et finalement, tout parut s’arrêter. Antonin leva le sort, et Emma ne bougeait plus, et sa respiration s’était tout à fait arrêtée.
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