BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 RISING SUN - Azariah

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Azariah Vane
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Azariah Vane
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MessageSujet: RISING SUN - Azariah    RISING SUN - Azariah  EmptyJeu 11 Mar - 22:06
Azariah Vane
GOLDEN BOY

 
DD
âge » Full daronne mtn fréquence de connexion » trop comment t'as connu le forum ? » Toujours la faute de Sarah avatar » Ezra Miller mon personnage est » [X] inventé  [] un PV [] un scénario [] un pré-lien [] tiré des livres.

NEW ORDER
nom prénom(s)  » Azariah Goldstein Vane. עֲזַרְיָה Dieu aide. Un prénom hébreu pour célébrer ses origines et le poids du fardeau qu'il a fait sien. S'il n'a rien d'une divinité, en dépit des plaisanteries sur son ego qu'il accepte de bonne grâce sans jamais y répondre, il ne peut s'empêcher d'offrir son aide, même quand on ne lui a rien demandé.   surnom(s)  » Azza pour les babillages enfantins des enfants avec qui il finit volontiers allongé sur le sol, feutres et gribouillages ou pour les jeunes élèves du SWAMP, les dessins au sol troqués pour des devoirs. L'adolescence et les amitiés stupides l'affublent d'un Vain bitch qu'il honore comme sa mère le voudrait, avec un sourire charmeur et l'audace de l'affirmer. Yes, he is the prettiest bitch.
Pretty, Handsome ou Lover, tous ces surnoms offerts à tort, quoiqu'à raison, à celui qui n'a jamais pensé rejoindre les rangs de Venus, et, enfin, comme une évidence, Sunshine. Quelques Mr.Vane déférents quand il passe voir son père au  MACUSA, c'est que papa n'est pas n'importe qui. date de naissance » Le 02 août 1976. Radiant and extravagant leo sun, unabashed flirt and a thirst for novelty with a sagittarius rising, bathed in the soft glow of a pisces moon.   origines & nationalité  » Origines juives, à peine diluées par les mariages et la parenté, il a été élevé dans leur respect. S'il n'est pas le plus pratiquant, des habitudes et des croyances se sont installées; jamais on ne l'entendra profaner son nom malgré un langage parfois très coloré. Double nationalité, britannique par sa mère et américaine par son père. pureté du sang  » Statut de sang mêlé qu'il a toujours eu la chance de pouvoir porter sans s'en soucier.  métier/études  » Jamais à temps, né un peu trop tôt sur le sol américain il échappe ainsi à la cuisine britannique de Poudlard, trop en retard avec la paperasse administrative que sa mère a oublié de renvoyer et il manque Phobay et ses cursus sportifs de peu pour finalement rejoindre le SWAMP. Loin de ses compétences en magizoologie et de ce qu'il désire réellement, il a fait les yeux doux à son père pour être honteusement parachuté au poste d'assistant de l'ambassadeur américain. Cantonné à la délivrance de papiers "importants" et à la fonction principale de faire joli et de se donner l'air important aux soirées, il s'occupe autrement. Il a laissé derrière lui une carrière de bounty hunter et celle, plus lucrative, de model favori de sa mère. Si Emma l'a collé sur des couvertures de magazines comme sur de nombreux buildings, moldus comme sorciers, son média de prédilection reste les courtes transmissions d'ondes cristal qu'il filme au sein de la nature dans l'espoir de sensibiliser à la conservation de la faune et de la flore. orientation & état civil  » Emma Vane a éduqué ses enfants pour qu'ils voient la beauté partout, chez eux d'abord, un Vane ne se refait pas, mais aussi dans la perfection des créations de Dieu, celle de la vie, de la faune et de la flore,  celle de ses créations à elle - damn, that galaxy trench she made last fall ? To die for (beware of falling shooting stars) - et Azariah a toujours pris très au sérieux tout ce que sa mère lui disait. Il a alors ouvert des yeux éblouis sur le monde, et surtout sa population, charmé par la longue ligne d'une gorge qui se dévoile sous un rire mélodieux, enivré par la douceur d'un regard rêveur posé - même pas sur lui ! - mais sur le paysage d'un jour qui se lève. Azariah se laisse séduire par des instants, aime sans savoir faire autrement (bisexuel). Célibataire et flirt invétéré, l'ourlet suave du sourire même pas pensé, la tête penchée, juste assez pour regarder sous la frange des cils, à peine trop près, juste assez pour murmurer - he isn't doing it on purpose, he fucking swears but he instinctively knows his angles alright ?? S'il n'a aucun problème à s'attacher, et à rester fidèle - he knows what you're thinking - cela fait quelques temps qu'il n'a plus le coeur à ça, les relations éphémères plus aisées quand on essaye encore de recoller les pièces de qui l'on était. camp  » Everything worth fighting for. Sa famille, ses sysmates et toutes les vies sur lesquelles le gouvernement crache. Si son but premier est égoïste, rien ne l'empêche d'oeuvrer sur le côté. baguette  » Sa première baguette a été achetée chez Ollivander's,   bois d'érable qui rayonnait constamment, ruinant tout espoir de discrétion , non pas qu'il ait jamais songé à être subtil lors de son adolescence, la plume de phénix en son coeur lui a valu certains regards en coin pendant ses études. He was eleven alright, give him a break, he loved his wand. And at this point it was, like, vintage. Diplôme du SWAMP en poche, le coeur éteint comme sa baguette désormais rangée dans un tiroir qu'il refuse d'ouvrir, il opte pour une fabrication artisanale locale.   Sa nouvelle baguette est en bois de Torreyas de Floride, espèce en danger, parasitée par un champignon qui voit toute nouvelle pousse s'élever des anciennes racines périr dans l'adolescence, sans jamais atteindre la maturité nécessaire pour sauver l'espèce. En son centre, des graines de buisson ardent produisent une magie puissante ainsi qu'une chaleur constante, celle-ci augmentant avec la puissance des sortilèges utilisés jusqu'à produire un halo léger au centre de la baguette. L'ironie de la situation ne lui échappe pas.  patronus  » Sortilège jugé plutôt inutile aux Etats-Unis, il ne l'a appris que pour la simple et bonne raison qu'il s'agit du seul moyen de faire fuir un Lethifold. S'il n'arrive qu'à produire une triste fumée aujourd'hui, ce qui n'arrange pas ses nuits et cauchemars, il prenait autrefois la forme d'un loup noir de Floride. Si l'espèce a déserté les contrées moldues de la Floride, elle se porte plutôt bien dans son côté sorcier, sa population surveillée et protégée. épouvantard  » Les informations sont plutôt rares sur le Lethifold- difficile de tenir un journal quand on se fait digérer - et si Azariah sait que le climat de la Floride n'est pas le plus adapté à sa présence, rien ne l'empêche de vérifier chaque soir que la couverture sur son lit n'est pas une fausse cape carnivore avec des vues sur ses petits petons. particularité(s)  »  Occlumancie juste assez pour s'accrocher à ses secrets et à ceux qu'on lui a murmuré - Illuminary Sun Le bon comme le mauvais, lueur qui traverse l'espace pour scintiller au bout des doigts; quand elle veut bien. - Animagus loup noir de Floride, à parier il aurait tablé sur le loup gris, espèce répandue là où ses origines ont racines, celles de son père, mais il faut croire que son essence demeure ici, en Floride, plus bas sur la carte des Etats-Unis, dans la sous-espèce de loup rouge.

pensieve
anecdotes/chronologie/whatever  »

« You were born on the second of August 1976 ? In California ? »
« Yessir. »

S'il a peu de souvenirs de la maison qu'ils ont habitué les premières années de sa vie, il en garde l'impression d'un infini. Un horizon d'étendues vertes, à perte de vue, bien plus loin que son perchoir sur les épaules de son père ne peut lui montrer. Des troncs d'arbres gigantesques qui le surplombent et lui cachent le ciel alors qu'il chute, trop penché en arrière pour tenter d'apercevoir leur cime.
La voix cassée de grand-mère Yetta, ses yeux rendus globuleux par ses immenses lunettes qui ne corrigeaient même pas sa vue s'il en croyait sa tendance à le confondre avec le chien des voisins, « You should have waited to be born. Like it should have been. Why did you hurry ? You answered the forest and now you'll get lost in it. ».

(...)

« Do you still live in Florida – The SWAMP, Ecosystem n°42 ? »
« Yea-Yessir. As a faculty member. Teaching the youth, you know. Haha. »

Il se replace sur sa chaise, passe une main dans les boucles qui tombent sur son front pour le dégager. Si la notion d'adresse est simple et s'arrête à une boite aux lettres pour recevoir son courrier, et Merlin sait qu'il en reçoit du courrier, et qu'il en perd, ses multiples adresses rarement visitées, celle de « maison » est plus compliquée.
Les Etats-Unis pour son père ; New York pour le MACUSA, un peu de Massachusetts, la Californie beaucoup. Londres pour sa mère et ses shows, toute l'Angleterre au rythme des collections avant que tout ne dégénère, l'Ecosse pour la vieille demeure familiale. La Floride et le SWAMP, pour lui, le Montana, l'Alaska et tous les recoins qui grouillent de vie où il peut disparaître. Londres, de nouveau, bientôt. That's where he is. That's where they are.

(...)

« How lucky are you and why ? »
Luck. A low blow.
Il y a quinze ans il aurait répondu, qu'honnêtement, l'institut devrait préparer ses annales et l'inscrire en tant que premier double lumies de son histoire. (Triple même, autant jeter Venus dans le lot.)
Il répondait parfaitement au stéréotype du sunies, certes, mais tout se passait si parfaitement, sans le moindre accroc, la moindre vague pour déranger sa mer d'huile qu'il devait s'agir d'autre chose. Mars dirait de privilèges, et il n'aurait pas tort, mais il avait toujours pensé à la chance. A un réservoir personnel, quelque part, ou à une fuite dans le grand ordre des choses qui déverserait son abondance sur lui. La source s'était tarie. « Very lucky. I'm alive aren't I ? » L'examinateur fronce les sourcils, désapprobateur.
He can be unfair too.

(...)

« Any other distinctive feature ? Other tattoos, piercings, or permanent magical enchantments ? » « No. »
« What about that ring ? I see you've indicated "single" for your marital status. Are you sure ? Seems like it has been worn for some time. »
Ses sourcils se froncent et il doit faire l'effort de ne pas y toucher, conscient des yeux inquisiteurs posés dessus. « Wouldn't you be able to know if i were married ? Papers and all that ? ».
« Some unions are less legal than others. You must be aware of the legislation ? »
Il soupire. « I know. I'm not married. » « Can I see it ? » « No. »
Le métal est chaud sous ses doigts, pas de sa chaleur mais des émotions de son inconnu.e. Le rouge sombre serait un peu cliché pour de la colère, et surtout inquiétant vue sa tendance à arborer ses teintes, mais il n'arrive pas à y attacher une autre signification. Ça brûle un peu, quelque part dans sa poitrine, et s'il s'amuse à imaginer un vieil homme chasser des enfants de son jardin, il pense aussi à tout ce qui vaut la peine de se battre dans ce monde. Une âme un peu idéaliste peut-être. L'anneau tourne autour de son doigt.

(...)

« Are you confident in your occlumency capabilities ? Do you feel that our secrets are safe with you ? » Aaah, a little bit of fun. Finally. « Yes, I've been tested. Do you want to conduct a last one ?-» Le refus est rapide, tranchant. « No, thank you, I have faith in our experts. » Coward. « You never know, you're the boss, maybe they missed something. You can have a go, please, I insist, I would feel like my country doesn't have my back now if you don't after doubting me like that- » « Let's move on. » Son sourire ne le quitte pas.

(...)

« Then you joined The SWAMP. Bit difficult to judge any cursus there... » Seul un regard noir lui répond. L'esquisse d'un sourire et les questions reprennent « You've won some major competitions there. Why did you stop ? Past injuries we should be made aware of ? » Ses ongles sont trop courts pour taper un rythme satisfaisant sur la table mais il ne s'arrête pas pour autant, distrait quelques secondes par le reflet que la surface tachée de traces de doigts lui renvoie et ce que son examinateur peut bien lire dessus. « I was good. I'm still good. And yeah, I could have chosen that path. » Il n'aurait pas pu.
La tête à peine hors de l'eau, lesté de sa culpabilité et de son impuissance, le groupe éclaté et tous ses morceaux à la dérive, comment aurait-il pu gérer la confiance d'une équipe ? D'inconnus ? « But as you probably know » and his look is pointed « the loss of a close friend of mine made me reconsider. Spent some time trying to find what was important and what I could do to help others and myself, and, turns out, me wet and shirtless is great but I could do more ! »
Ah, le silence d'un public difficile. « No regrets ? » « None. » Plus sur ça. « Even though you didn 't even pursue what you chose instead ? Some might find you inconsistent.»  Un nouveau soupir. « It's not like I have cut all links with Magizoology. I have plans. I'll publish books and teach when I'm old and rusty. » Le menton se relève, désigne vaguement l'examinateur. « Develop a dad bod once I'm not on the field anymore, you know. » La main libre de l'homme se porte sur son estomac et de l'autre, une rature vive est ajoutée sur sa feuille d'examen. Oops.
Plus doux, malgré la lassitude des entretiens et des questions sans fin, il en voit le bout après tout, « There is no inconsistency. What I did helped. Not in the way that we thought it would but it did.» La pointe du stylo quitte le bloc note, suspendue dans l'expectative. Certes, être un chasseur de primes est une manière particulière de défendre la veuve et l'orphelin mais ce n'était pas parce que la veuve avait seize yeux et des pattes velues qu'elle ne méritait pas justice. Le braconnage en Floride n'avait jamais été aussi lucratif et lui jamais aussi vindicatif. « That's the single goal I've always aimed at. Things getting better. If it takes many unexpected shapes then so be it. I have the luxury of being able to make those choices and changes, I won't waste it. » A solem nod, a bit proud, another scratch on paper. « And if everything else fails, I can be an underwear model, I know people. »

(...)

« If you were a pizza delivery man, how would you benefit from scissors ? » (…) « Is – Is that a trick question ? » « I don't know. Is it ? » ... He is fucking with him.
« Well, I guess if the pizza I'm supposed to deliver isn't pre cut and they don't have cutlery - because who bothers with pizza am i right – then it might come in handy. Also they got those coupons on the carboard box and - »

(...)

« It has been several years since you've left the territory. Are you ok with such a long term mission ? Nothing to hold you back here ? » Rien des yeux noirs ne trahit la bonne réponse – ce n'est pas lui le maître légilimens après tout – et il hésite. La vérité. « I have my family here, yes, but I have some in London too. Romi's there, old friends from before. I'm not a young bright eyed intern, I can take care of myself. I'll be safe. » I won't disappear again, not like that. Not ever again.

(...)

« Do you feel you've got the qualifications for this job ? » Il s'enfonce dans sa chaise, les yeux se plissent et scrutent, cherchent la source d'un tel culot. « Those papers ? They're gonna get delivered soooo gooood. I'm gonna water the plants like they've never been watered before. Welcoming people into the office ? Watch this » Deux râclements gorge. « Hello, how can I help you ? » Un nouveau suivi d'une moue insatisfaite. Quelques gargarismes. « No wait, that's not it. Can I get a take 2 ? »
« I will dedicate myself so much, I might even grow my own coffee, whole building gonna be jealous. Fresh and ethical. Take that, russian ambassade. This is the Hot War now and my coffee's the hottest. »
Le raclement de la chaise sur le sol le coupe dans sa tirade alors qu'Ariel récupère papiers et malette pour quitter le bureau. « Goodbye. »
« How will I know if i got the job ? Will I get a call ? Will you tell mom first ? That's confidential you know. Daaaad- Daaaaad, we're still apparating home together right ? Daaaad- »  

La porte se claque sur l'entretien terminé. Formalité transformée en questions personnelles, posées en demi mots, ceux de leur lien de sang et de tragédies communes. Son père sait bien pourquoi il a postulé à cette offre, éloignée de ses compétences et aspirations, lui qui déteste rester enfermé et a refusé toutes ses années qu'il lui trouve une place au MACUSA. C'est parce qu'il sait qu'il accepte. Sait qu'Azariah a besoin de tourner cette page, même s'il préférerait qu'il le fasse depuis le divan du psychomage qui le suit depuis qu'il leur est revenu à peine plus vif que mort, pour guérir et avancer. Ses parents voudraient le voir bien au chaud dans un bureau ou dans l'étendue verte d'un jardin, pas plus grand, la blessure de l'accident de Noam jamais oubliée, celle de ses frasques encore moins, mais c'est le mieux qu'il puisse leur offrir.
Un métier insignifiant affilié au Ministère entre quatre murs étroits avec vue sur le fascisme et l'ennui, une petite fenêtre de laquelle il s'échappera, entre deux notes de service, pour donner un sens à son passé et s'en pardonner.

Lucky, what did you get yourself into ?


Miscellaneous

Tout ce que je n'ai pas le temps de développer  »

Princess Vane  » C'est le surnom qui ressort le plus souvent sur les pancartes animées des supporters des équipes adverses de Kaikoditch. Souvent agrémentées de larmes qui dégoulinent en permanence du carton et inondent les tribunes déjà bien humides, elles l'amusent plus qu'autre chose. Difficile de savoir ce qui a fait naître le sobriquet, les coupables nombreux et tout aussi probables.
Est-ce l'empire de la mode de sa mère, son éducation on ne peut plus stylish et les choix vestimentaires qui en découlent ? Skirts are awesome, especially in summer, sue him. Les émotions qu'il ne cache pas, et, vraiment, quel manque de virilité, quel HommeTM pour pleurer devant le spectacle d'oeufs de tortues qui éclosent et la course effrénée en direction de l'océan ? (He mostly cried because of the ones that got caught before making it, it's life, he knows it but, come on, baby turtles ?? Can't stupid birds eat some fries ??). A moins qu'il ne s'agisse tout simplement de sa position privilégiée grâce à son père. Ancien auror reconnu, ce qui lui en a valu de belles au SWAMP, et pas des bonnes (« Stop looking at me like that Moony, you met my Dad, he sincerely tried and he quit the Force. Let him get his redemption arc. ») puis membre haut placé du gouvernement, Azariah n'a jamais eu trop de problèmes avec les Aurors locaux comme nationaux, en dépit de certaines frasques dont tout le syscrew était coupable.
Une chose est certaine pourtant, le surnom n'a rien à voir avec ses performances sportives, le Kaikoditch un sport plus que musclé et ses mises en échec bien plus encore, toujours sur cette fine ligne que sont les contacts autorisés, bien entendu.
And they won so many trophies, so many competitions, even accused of cheating with their lumies, neptunies and moonies quite sensitive to water (« I thought our « fugly tattoos were bullshit », make up your mind, bro. ») that maybe he is a fucking princess, with how many crowns he won.


Crytters  » Nommés avec une grande originalité en raison de la diversité des formes qu'ils peuvent prendre, les crytters sont des créatures qui proviennent des caves de cristaux présentes aux Etats-Unis, que ces cristaux soient aptes à la confection de lumies ou non. Leur corps est composé en grande partie de cristaux natifs des milieux dont ils proviennent et ils sont victimes d'un trafic illégal conséquent en raison de leur aspect hautement décoratif une fois stupefixés, mais aussi pour la pureté inégalable des pierres qui les constituent.
Dans les rares cas où les crytters sont composés de cristaux appropriés à la confection de lumies, ces derniers peuvent servir de catalyseur extrêmement puissant à l'usage de cette magie, mais ce au coût de leur énergie, leur usage consommant littéralement les cristaux qui les constituent et donc, leur corps. De ce fait, cette pratique est absolument interdite à tout utilisateur de lumies.
Si ces créatures existent le plus souvent sous la forme d'animaux et créatures présents naturellement au sein des caves et milieux naturels d'apparition des cristaux, les chauves-souris et araignées étant les plus répandues avec certaines espèces de salamandres et crapauds, il arrive qu'ils prennent des formes plus rares comme certains oiseaux, félins et rongeurs. Ils sont également, comme les autres créatures, sensibles au gigantisme insulaire, nourrissant les légendes moldues de visions de bêtes disproportionnées, notamment en Floride où certains crytters s'échappent parfois des îles sorcières proches.
Le SWAMP accorde une attention particulière à la protection de ces espèces sur tout le continent américain.
Azariah a actuellement la garde de Sparkles, lézard d'Armadille autrefois sous la responsabilité de Jupiter, ce dernier ayant quitté le SWAMP en le laissant derrière lui. (« Sparkles ? But don't you think that it's a bit too close to - » « Yes. »)  Ancien rescue d'un trafic de crytters, Sparkles est connu du syscrew pour son attitude un peu snob et sa tendance à mordre les doigts qui s'approcheraient pour le caresser ( « Shiny ! »). Il tolère vaguement Azariah, en attendant.


Magizoology  » Après l'abandon de toute carrière sportive suite à l'implosion de leur syscrew, Azariah a erré quelques temps, indécis. Incapable de se fixer sur une idée précise d'un futur qu'il ne voulait pas vraiment visualiser, un œil toujours jeté derrière son épaule dans l'espoir que les choses soient miraculeusement différentes, il s'est enfermé dans un mutisme buté. Le lever du soleil et son zénith boudé pour un rythme nocturne (« Get off my back Red, I don't need to choose a major right now. Keep it up and I'll really believe you want me to call you Daddy and you know you can't afford me. ») il retrace ses pas et ressasse, inlassablement, à la recherche de ses erreurs passées. Le marais ne lui apporte aucune réponse ni réconfort, pas plus que Sparkles qui s'est muré dans un caprice plus impressionnant encore, refusant même de regarder qui que ce soit, roulé en boule boudeuse et dédaigneuse. Couvert d'attention, en vain, Azariah finit par l'emmener avec lui pendant qu'il s'occupe d'autres créatures, pour leur bien et pour se sentir utile, un peu, et il ne manque pas de lui signifier que les autres sont heureux de le voir, eux.
Il finit par prendre ses marques dans ce nouveau rythme, une leçon sur les soins aux créatures magiques suivie juste pour répondre à une interrogation particulière devenue un cursus empli de créatures et de lumies, la seule lumière à laquelle il se raccroche pour éclairer ce qui a pu si mal tourner, si vite. Il a la chance de pouvoir passer ses études au sein de réserves naturelles en partenariat avec le SWAMP; la distance aide.
Il complète un double cursus en Soins aux Créatures Magiques Avancé et en Etudes d'Illuminaries avec une soutenance sur l'étude comparée des serpents cornus d'Asie et d'Amérique et l'impact des Illuminaries sur les espèces non acclimatées à l'énergie des cristaux.


Wizard Bounty hunting  » Il obtient sa licence sans réelle difficulté, les questions légales comme pratiques pas d'obstacle réel, habitué au travail des Aurors et diverses forces de police comme au principe même de la chasse et de ses subtilités. Il imagine sans mal la grimace que Moony tirerait, l'acquiescement silencieux de Red ou le regard étonné de Jupiter, la moue dépitée de Mercure – il invente, du moins. Tout ça n'importe que peu, ils ne sont pas là, lui oui. Les animaux et créatures le fuient même, déroutés par le déréglage de ses lumies, leur instabilité, ou tout simplement la mauvaise énergie qu'il projette. La fatigue qui l'étreint malgré les heures passées à dormir, le manque de motivation et d'aspiration, la culpabilité qui pèse lourd sur sa poitrine alors qu'il fixe le plafond, la nuit troquée pour le jour, théâtre de ses angoisses éveillées.
Par chance, l'angoisse se meut aisément en rancoeur, contre lui-même d'abord, mais aussi contre le monde et ses injustices, et il est facile ensuite, de la laisser s'évacuer en colère. Elle prend forme non pas dans la violence, pas tellement, mais dans l'acharnement. Dans la traque obstinée, des semaines, des mois durant, en dépit des faibles chances de succès comme des conditions de vie, sa forme lupine une échappatoire comme un outil pour survivre dans ces environnements hostiles. Ils s'attendent toujours à un sorcier ou à un hybride, jamais à la rétribution sous la forme animale de ceux qu'ils exploitent et déciment pour leur bénéfice. Les missions s'enchaînent et se succèdent, aux quatre coins de la Floride d'abord, avant de s'élargir au pays, licence étendue après deux ans. Quitter ses contrées familières amène son lot de danger et d'inexpérience, mais aussi d'excitation et il en oublie presque qu'il s'éloigne petit à petit. De la vie de sa famille, du cercle déjà lâche de son syscrew, du serment à ses lumies, plus souvent froids et éteints qu'éveillés, l'or un souvenir fané, et même de lui-même, sa forme animale trop utilisée, difficile à effacer. C'est un maigre sacrifice pour tout ce qu'il a à compenser. Combien de « propriétaires » négligents pour avoir laissé Jupiter s'enfoncer dans son mal-être sans le réaliser, sans être là pour en discuter, partager le poids qu'ils lui ont fait porter ? (« He never wanted them, he fucking didn't, he felt pressured, I pushed him and- »)
Combien de trafiquants pour compenser la vie de Peep ? Comment savoir à combien de créatures libérées s'élève le prix de sa conscience ? Combien de créatures dangereuses attrapées, relâchées dans des circuits fermées, dans des zones éloignées, pour éviter d'autres victimes comme Noam, pour équilibrer la balance des maux qu'il a causé ?
Le repos viendra ensuite, une fois ses peines purgées. Quand il méritera de croiser le regard des autres et qu'il trouvera les mots pour demander pardon. En attendant, il se contente de garder la tête baissée, la truffe au sol pour flairer les pistes élusives et les oreilles aux aguets, babines ourlées,les crocs déjà montrés.
Jamais habitué à la viande, ou presque, le sang a pourtant un goût de victoire dans sa bouche. His or theirs, someone has to pay.  


Scars  » Les brûlures de sunies ne ressemblent pas à celles provoquées par les autres lumies et encore moins à celles d'un coup de soleil ou d'un accident non-magique. Là où les brûlures classiques voient la peau devenir rouge ou pâle, boursouflée de longues lignes ou plus fine, tendue et affaiblie, les coups de sunies lui confèrent à peine un léger glow, un scintillement presque plus sain aux principaux endroits touchés. Les conséquences sont internes et plus insidieuses ; les canaux de magie sont endommagés et rendent chaque utilisation de cette dernière douloureuse, de l'inconfort et du tiraillement perpétuel aux flashs de douleur vive, la magie un feu qui se répand dans les veines. Les blessures d'origine martienne (« That's not what it's fucking called and you know it. » « Ouch, no need to hit me, damn it ! And they say you come in peace. ») sont d'un grenat virulent, zébrées d'éclairs d'énergie qui s'étendent sur les peaux et d'une douleur franche et intense, impossible à ignorer, qui finit pourtant par s'estomper. Les saturnies ont cet aspect purulent et sombre, les lignes d'un maladif noir ou de couleurs d'eaux sombres qui recouvrent les tracés de leurs tatouages, le corps trop occupé à lutter contre l'affliction magique pour se donner la peine de dissimuler l'effort et la magie véreuse.
Lorsqu'un enfant de Vénus abuse de ses lumies et qu'il se perd dans les sensations et les sentiments, les siens comme ceux des autres, la limite confuse et oubliée, dans cette réalité qui n'est plus que la sienne, le glow, l'aura qu'il émet, scintillant et lointain, est le premier indice de leur disparition. Les joues se parent d'un éternel rosissement, les lèvres s'ourlent de couleurs douces, cueillies à même le cœur délicat des plus tendres pétales, et, si certains abusent de leurs pouvoirs pour atteindre cette perfection, tous connaissent le point de non-retour, lorsque les prunelles prennent la teinte irréelle du quartz rose et qu'il devient impossible de faire machine arrière. (« You can't be an anime lead in real life, let it go buddy. Use contact lenses or this coupon for -25% on Vane cosmetics. »).

L'usage de moonies pourrait aider, bien sûr, leur complémentarité naturelle aux sunies et leur fonction première de guérison lente et approfondie un remède évident aux coups de sunies mais à qui demander ? A qui offrir la vision pathétique de son abdomen et de son glow si californien (« I'm from Florida, dude. »), à qui avouer l'étendue de sa faiblesse et de ses limites ?
Il serre les dents, sourit un peu plus grand - it doesn't hurt that much. Et s'il a pris la manie de reposer sa main sur son abdomen lorsque l'anxiété pointe, quand les murmures se font insistants, (« Maybe it would have been for the better »), les doigts apposés à l'emplacement exact des points les plus prononcés, et s'il peut encore sentir ses intestins lentement se dissoudre sous le venin, la brûlure de sa magie plus insoutenable que ce qui lui ôte la vie, alors qu'il presse un peu de sunies sur l'ancienne plaie, c'est peut-être qu'il le mérite.


Travels and gifts » Entre une mère britannique styliste et CEO d'une grande marque attendue à tous les défilés internationaux et un père américain d'abord Auror puis ambassadeur, et ensuite à la tête de la diplomatie pour finir par être un candidat plus que probable à la tête du MACUSA - (« Damn Dad, are you trying to flex on us ? What's next, space exploration ? The film industry ? » « Yes. That's my sole purpose in life. Shaming you all and your puny curriculum vitae. ») - Azariah et Noam ont vu du pays – et du continent et du monde – très jeune.
Il serait facile de penser que la qualité première qu'on leur attribue grâce à ces voyages est leur grande ouverture d'esprit (« I'm not eating that, Mom, it's green. »), leur culture fine et variée (« Or as the French say it "omelette du fromage". ») ou encore leur style vestimentaire impeccable (« Don't be silly darling, that's all me, your taste has nothing to do with it. It's all from my good genes. ») mais non. Ce qui les trahit bien avant tout reste leur accent disons... particulier. Mélange étrange et hétéroclite d'accents divers, le posh britannique comme les voyelles écossaises de la demeure familiale, les emprunts américains, New York souvent échangé avec le Massachusetts pour finalement y préférer la Floride, ils ne savent plus vraiment d'où vient quoi, le tout toujours remixé avec leur nouvelle position géographique, l'argot du coin et surtout ce qui sonne cool.
Outre le don d'envoyer en retraite anticipée tout linguiste, il a pris du goût des voyages l'habitude d'amasser des babioles en tous genres, des plus précieuses confections aux atrocités inutiles et amusantes, et d'en faire profiter tout à chacun. Tout ce qui a une vague connotation dark ou angsty va à Noam, évidemment, en l'honneur de ses années de règne en tant qu'edgelord de la maisonnée, les rouleaux de sortilèges esthétiques temporaires dégotés au Japon partent pour Romi, accompagnés de fleurs exotiques et enchantées gardées sous verre, la collection de flore délicate grandissante à chaque destination (« Another country, another perfect flower, and yet, nothing compares to you my dear cousin. Stay well and healthy, your even prettier cousin, Azza, Xxx »), la famille de grenouilles en plastique, enchantée et hantée, obtenue dans un gashapon, elle, va naturellement à Saturne.
La couverture d'un livre ennuyeux qui dissimule une boite de chocolats fins ? Pour son père. N'importe quelle mauvaise herbe qu'il va prétendre être un remède miracle dans une lettre interminable ? Pour Oscar bien sûr. La bague soumise à un sortilège enfilée avant d'avoir eu les détails qu'il ne peut désormais plus retirer ? Azza, of course.
Elle a au moins le mérite d'être changeante, la monotonie une offense plus grande pour un accessoire que l'incapacité de s'en défaire, les couleurs variant selon l'humeur ou la magie du propriétaire de sa jumelle, volée sur l'étal en Corée.
S'il ne regrette jamais le temps passé à envoyer ce qu'il peut de réconfort et de calme lorsque l'anneau se pare d'ocres et de bleus, il ne peut s'empêcher de culpabiliser lorsque la chaleur lui répond dans le cœur de la nuit et de ses doutes. He is sorry about that too.


Mister President » Quelques mois après son arrivée en Angleterre début 2007, son père est élu à la tête du MACUSA.
Si la petite voix dans son for intérieure lui dit qu'il ne s'agit pas d'un hasard, qu'évidemment qu'il devait partir pour que quelque chose de positif n'arrive à sa famille, la mauvaise presse envolée, ses frasques oubliées, et, vraiment, après toutes ces années passées à ne pas être parmi eux il ne s'agit que de la culmination logique-
Il la fait taire.
La thérapie sert. Il inspire profondément, rit un peu de lui-même en se rassurant que non, tout ne tourne pas autour de lui, le malheur des autres comme leurs succès. Il n'est pas un échec vivant au point de faire gagner une élection par son simple départ du continent.
Ce n'est pas son absence des pages de la presse qui a changé la donne mais les années qui se sont écoulées depuis l'incident, le travail de son père surtout, sa volonté de rendre la vie politique un peu plus transparente, les efforts faits avec la WUSS et la politique étrangère.

It still would have happened earlier.
It's a process.
His lumies shine weakly.



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MessageSujet: Re: RISING SUN - Azariah    RISING SUN - Azariah  EmptyJeu 11 Mar - 22:07
Sysmates - pl
Welcome to Florida


Particularité - Illuminaries (le notion est si cute avec les émotes)

Informations - le SWAMP

Au SWAMP, les élèves sont réunis, au mieux selon les effectifs, en groupe de 10 élèves pour former un système solaire complet. Ces systèmes sont surnommés les « syscrew » par les élèves et sont composés de « sysmates » avec lesquels ils partagent un dortoir et des tâches diverses liées à la vie au sein de l'institut.


Présentation du suscrew qui m'évite de le faire dans la fiche  nod oui j'ai l'espoir de rendre quelque chose de presque court pour une fois

TW: DEATH

personnages disponibles 1/9

MARS RESERVE - Frank Ocean (cr: supremeicons -tblr) 35 ans » Mars incarne parfaitement son alignement astral, sa nature intense et passionnée (et colérique) se conformant parfaitement à son cristal, lui facilitant l'utilisation de ses illuminaries. Doyen du syscrew, s'il avait trouvé en Mercure un pendant à sa passion et à ses conviction, c'est en Oscar qu'il a trouvé un équilibre à ses émotions. Des émois d'une première relation, parfois délicate à manoeuvrer, à un lien profond, Mars et Moon se sont construits ensemble avant de s'éloigner, les sentiments rongés par le décès de Mercure, l'usure de différends sociaux et la fracture qui a suivi au sein du syscrew. Parfait porteur du rubis, plus complexe que les clichés le veulent, il a suivi la voie de l'action et est devenu un agent des services secrets américains, le WUSS. Il a été envoyé en Grande Bretagne à la recherche de Jupiter dont la trace a été retrouvée auprès des Mangemorts. Chargé de l'extraire, de gré ou de force, ou, en cas de nécessité, de l'éliminer, et avec lui tout bruit sur les illuminaries, Mars ne s'inquiète pas quand à la fermeté de sa baguette face à cette possibilité, les souvenirs de sa dernière rencontre avec Jupiter, juste avant sa fuite, juste après la mort de Mercure, encore brûlants.


VENUS RESERVE- 26 ish ans» Petite soeur chiante mais qu'on aime quand même. Trying to be the glue.


SATURN RESERVE - Shanina Shaik (cr: vogueicon- tblr) entre 29 et 32 ans»  Pas gloomy mais renfermée, Saturn a d'abord eu du mal à trouver sa place au sein des personnalités bruyantes de son syscrew, agacée par leur curiosité et l'exubérance de certains. Elle s'est pourtant faite à sa bande d'imbéciles et s'est ouverte à eux, sans jamais pourtant trahir son caractère plus silencieux. Azariah et elle sont restés ensemble pendant de nombreuses années, surtout si l'on compte celles qu'il a passées à la regarder avec de grands yeux, et si leur relation n'a pas été des plus calmes, notamment à cause de leurs différences fondamentales de caractère et d'approche de la vie, c'est le renfermement d'Azariah suite à la disparition de Mercure et de Jupiter qui a fini par les séparer. Briseuse de sort et de malédiction de talent, elle parcourt le monde sorcier en vendant ses services aux plus offrants. Chasseuse de relique / possible vol de relique / objets maudits / artefacts. En Grande Bretagne pour le travail.


JUPITER RESERVE - Sam Way entre 30 et 32 ans -  Jupiter est un SP dont les parents se sont épris du style de vie de la Floride. Il n'a jamais voulu faire ses études au SWAMP, désespérant du niveau abyssal avec lequel il sortirait de l'école pour sorciers délurés, il est arrivé au SWAMP amer et peu enclin à se faire des amis. Son « reading » le révélant comme un Jupiter n'a pas aidé, le type aussi rare que mal vu lui valant regards et murmures sur son passage. Si son amitié avec ses sysmates l'a rendu plus clément vis à vis de l'école et de ses enseignements, non sans négliger certaines anicroches, en particulier avec Mercure, il n'a jamais eu l'amour que certains portaient envers le SWAMP. Malgré les rumeurs et de longues périodes de sourires timides (Azza) et de regards en coin (souvent noirs, Jupiter) le timing, ou leur bonne volonté, n'a jamais été bon entre eux et Azariah a entamé une relation avec Saturne. Si tous les « et si » n'ont jamais nuit à la relation entre Azza et elle, ces derniers ont joué un rôle primordial dans celle de Jupiter et d'Azariah. A 15 ans, poussé par l'entrain de ses sysmates et pas la pression de certaines personnes dans l'administration, il prend, un peu à contre cœur mais presque avec envie, son illuminary. L'apprentissage est difficile, surtout avec le nombre restreint, presqu'inexistants de mentors dans sa matière, et ses accidents lui sont rarement pardonnés, les élèves peu habitués à son alignement et à sa complexité. Malgré le soutien de son syscrew, il s'enfonce davantage dans l'amertume et ses idées noires. A ses 19 ans, suite à une confrontation plus que houleuse avec ce dernier, Mercure décède dans des circonstances inconnues au syscrew, si ce n'est que Jupiter était impliqué. Mars est le seul à le confronter avant son départ et leur duel écourté le laissera convaincu de la culpabilité de Jupiter. Il quitte les Etats-Unis pour la Grande Bretagne où il rejoindra une université digne de ce nom ainsi que, par la suite, les rangs des mangemorts. Azariah n'acceptera jamais son départ ni sa culpabilité.


URANUS RESERVE » Militante -  Secret (?)



NEPTUNE - Eiza Gonzalez (cr: randomwithpsd – tblr) 30 ans  »  Soeur cadette d'Oscar – Avoir sa soeur dans son syscrew, la lose - Pas plus heureuse d'avoir son frère et tous les autres idiots avec elle non plus - A quitté les US pour the UK en 1997 pour fuir la pression familiale qui désapprouvait sa relation avec Pluton - Prévoyait de fuir chez leur cousin - Pluton devait la rejoindre mais n'a jamais répondu présent au point de rendez-vous - La famille de Pluton a prétendu qu'il était resté aux US et ne voulait plus rien faire avec elle - Spoiler alerte: il est retenu dans les labos des Strugatsky, quelques étages plus bas que l'aquarium dans lequel elle fait des saltos sous l'eau pour amuser les badauds - Etait enceinte (Pluton pour du drama ou random dude pendant les années suivantes - ont dû se séparer parce que les hybrides c'est sale) - a laissé l'enfant être emmené à la DHS - A cessé de lutter pendant longtemps - Retrouve Ulysses, un ami d'enfance du SWAMP qui travaille chez les Strugatsky et veut la pousser à se battre de nouveau pour son avenir (scenario) - Possible futur rebelle



PLUTON RESERVE- Ross Butler (cr: vendettaez - tblr) 28 ans» Hybride de naissance – A eu une relation avec Neptune, la sœur d'Oscar, ce qui lui a valu de subir la suspicion du grand frère – Très difficile à localiser à cause de son alignement astral, la plupart des outils de divination ou de localisation ne fonctionnant pas sur lui – Neptune était une des rares à pouvoir retrouver sa trace, par son aptitude et la relation proche qu'ils avaient tissé - Disparition inquiétante (soit des US soit déjà en UK) a fini emprisonné dans les labos des Golden Rings (Strugatsky) - opération de sauvetage jouée dès qu'on aura le perso ofc - Il peut moisir dans le labo en attendant - qui sait comment il sortira 



personnage décédé


MERCURY (cr: anlc3tx – tblr) aurait eu 34 ans, décédé aux 19 ans de Jupiter » L'un des doyens du syscrew, il était le meilleur ami de Mars. Legilimens d'un talent rare, il veillait, avec parfois trop de zêle, à la communication entre les sysmates, les poussant à affronter la vérité et leurs pensées. Parfois intrusif, toujours persuadé du bien commun, il lui arrivait d'outrepasser ses prérogatives, d'aîné comme d'ami. Il croyait sincèrement et de tout son être aux enseignements du SWAMP et était toujours le premier à offrir son soutien et son aide pour toutes les tâches et leçons prodiguées par l'institut. Malgré sa légilimencie, ou à cause de celle-ci, il a toujours eu du mal à s'entendre avec Jupiter et ses avis tranchants et retranchés. A confronté Jupiter sur certaines de ses idées dans une discussion houleuse qui l'a amené à se servir de sa baguette pour neutraliser Jupiter, le pensant dangereux à cause des inconsistances de son don, et a amené sa mort.  


personnages déjà joués


SUN - Azariah Vane (Ezra Miller) (cr: laufeynor - tumblr)  » Sunshine and overall Golden boy – Cliché américain aux dents blanches et à la pensée positive, jusqu'à ce que la dépression du pisces frappe oops. Incapable d'accepter l'échec, qu'il s'agisse des siens ou ceux des autres. Eternel go getter – Eternel flirt – Eternel stupide b – A un penchant pour les bad puns – Doing his best – Veut retrouver Pluton – Essaye de prétendre qu'il n'est pas aussi là pour ramener Jupiter / le sauver / lui offrir un redemption arc - Absolument pas dans une fausse rivalité débile avec Venus pour savoir qui a the cutest pout - Absolument pas effrayé quand Mars fait les gros yeux - Fils à maman - Fils à papa aussi, mais seulement parce que le sien est sincèrement stylé - Fan invétéré de Kaikoditch et de surf magique - Se défend en ocean skating - Oscar son vrai bro - BFF - Pense qu'il est la raison de l'échec de la relation avec Saturne - Culpabilise aussi du départ de Jupiter - De la mort de Mercury - De tout -   


MOON - Oscar Ortega (Manny Montana) (cr: randomwarning - tblr)  »  Overprotective best bro - fake chill - will fuck your shit up - ancienne relation avec mars - différends politiques - bff forever d'Azza - Always blue - Fatigué des conneries des autres 





Dernière édition par Azariah Vane le Sam 22 Mai - 21:19, édité 15 fois
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MessageSujet: Re: RISING SUN - Azariah    RISING SUN - Azariah  EmptyJeu 11 Mar - 22:07
Upright Sun
Turn your face to the sun and the shadows fall behind you
5am - Calling

Les draps glissent et pendent au bord du lit, abandonnés sans un regard alors qu'il cherche à tâtons les vêtements préparés la veille. Enfilés sans bruit et avancée en catimini, ne lui manque qu'une chaussure, pas plus sous son lit que celui de Kat, et il est sur le point de se convaincre qu'il pourra bien transformer quelque chose sur la route en chaussure de fortune – les fourmillements se sont accentués et il sait qu'il ne tiendra pas plus longtemps, he has to get out – quand une main la lui tend. Oscar est réveillé. Il comprend.
Un signe de tête léger suffit à lui indiquer que la porte arrière est ouverte – peut-être qu'il vient tout juste de rentrer. Enfin chaussé, il quitte leur appartement – non sans revenir mettre un semblant d'ordre dans ses draps ; il sait qu'il ne repassera pas par ici avant ce soir et Mars tient à ses règles de vie commune – et lève le nez. La lune s'est couchée. Les pas silencieux dans le sable, il se presse. Les premières lueurs l'ont attendu et il se place avec soin en direction des reflets rosés qui baignent l'océan. Souffle mesuré, il laisse l'énergie le traverser, fluide, sans contrainte. Il la sent suivre les tracés épurés de ses tatouages, se concentrer là où les symboles reposent jusqu'à pouvoir deviner leur halo. Les gestes sont précis et parlent d'habitude, l'arc des mouvements en harmonie avec le ressac, éternel va et vient d'énergie entre lui et l'univers. Ses pieds se tournent légèrement, son bras se tend vers l'horizon et au bout de ses doigts nait la lumière.  
The sun is rising.


7am - Saturdays at home

« I'll give you 200 galleons. »
« No way. »
Sandwich, petits fours, salades et petites bouchées sont éparpillées sur la table, prêts à être emballés dans le panier de pique nique qui attend sur l'une des chaises. Au fond de la cuisine, sur les plans de travail, une soupe bout d'un doux glouglou et une pâte visqueuse coule jusqu'au sol depuis un plat mal fermé.
« You won't have to pretend to lose at this year's MACUSA tournament. »
« So you can blame me when you're not elected President? No thanks. »
Pièce maîtresse, un gâteau trône au centre d'une assiette, le nappage vert et vif un contraste frappant avec les tons brûlés de sa base.
« Is- is this pistacchio ? »
« Nope ! Vanilla and a heavy dose of originality. »
Un sourire resplendissant orne ses lèvres et il n'a aucun regret à penser à tout le ménage qu'il devra faire une fois seul à la maison. N'a même pas envie de se plaindre alors qu'ils sont samedi et qu'il n'y a pas plus de magie pour expliquer la teinte improbable du mets que pour l'aider à récurer.
Emma Vane ne fait jamais rien à moitié. A la fois trop cuit et pas assez, sans saveur et avec un arrière goût de gingembre prononcé qui n'apparait qu'à la troisième bouchée sans que l'ingrédient ne soit jamais utilisé, le dessert est une horreur.
« I'll never pretend you never went to school again. »
« Nah, I rather like the version where I've been raised by feral wolves. Gives me character. »
« I'm almost ready ! Did you pack the bags ? I can't remember where I put the chocolate salmon patty cakes. » La voix leur parvient depuis le salon, claire malgré la distance.
Il ricane. « I packed them for you, mom. » « Thank you, love, now where did those shoes go ? I shouldn't have put wings on them but that aesthetic ! »

« Traitor. I'll let you drive the Mustang the whole summer. »
« … No. Nonononono. This is a lesson, old man. When you push the universe you have to live with the consequences. You married mom ? That's the price to pay. Enjoy your lunch date. We made everything from scratch this morning. I still got unknown bits of whatever this was stuck under my nails. She went above and beyond for you, you better enjoy it. Man, that's love for you. Pain, suffering and stomachaches. »
Il n'échangerait ces moments pour rien au monde, les mains dans la pâte, à guetter avec anxiété la concoction de sa mère, à cacher dès que possible les ingrédients les plus improbables – It's called innovation, my dear, where is your originality ? - à chanter, faux l'un comme l'autre, les derniers succès moldus comme sorciers.
La dégustation est une autre histoire, une qu'il laisse avec une joie non dissimulée à son père alors que ses parents se préparent pour leur rendez-vous.
« At least tell me which one you made. »
« Nope. Hope you're feeling lucky today dad. »

« I really can't stand the idea of leaving while you're stuck here cleaning so that's it, you're coming with us, for lunch at least. You helped so much, so deserve it. »

Fuck.


9am - Glass bubble

Entre ses doigts la bulle flotte délicatement, mouvante et malléable. Elle se tord et se meut, s'enfonce un peu sous la pression de ses mains sans jamais éclater. Non pas qu'il essaye de forcer, consciencieux et précautionneux lorsqu'il la prend des mains de Serena, veillant à ne pas la brusquer. Sous la surface translucente, sur laquelle les rayons du soleil dessinent des arcs irisés, nagent paresseusement deux petits poissons aux écailles dorés, cachés entre les branches de la faible végétation marine qui s'élève au centre de la bulle, balayée par un léger courant. D'une jolie touche artistique, quelques pétales colorés flottent également dans la petite écosphère.
Il quitte la bulle du regard pour observer leur jeune Vénus et ses traits détendus qui ne le convainquent que peu. She is loud, quite assured for her age and her position, but really, everyone is allowed a bit of a hard time.
Il arbore un sourire facile qui se veut rassurant, tente de projeter un peu de légèreté et de confort dans la direction de Pretty. « Aw, it's ok, don't worry. It's nothing serious. » De ses mains émane une lumière chaude, pressée tout contre la bulle, qu'il infuse dans tout l'écosystème. Les branches s'agitent, parcourues d'un frisson de leurs racines jusqu'au bout de leurs feuilles, et elles se redressent un peu, font place pour de nouvelles pousses qui pointent le bout de leur verdure. Les feuilles se secouent et font tomber une fine poudre bleutée qui se dépose en pellicules sur le fond  marin et ne manquent pas d'attirer les poissons voraces. Sous la lumière émise et avec leur nouveau festin, ils sont revigorés, les nageoires bougeant avec entrain et les écailles luisantes d'une santé retrouvée. « You'll need to check on the plants, make sure they grow well so they can provide enough food for your fishies. Especially since you're gonna have to take care of their babies soon enough. » La bulle lui est reprise des mains sous les exclamations ravies de Serena qui scrute désormais ses profondeurs comme ses habitants avec attention, comme si elle pouvait deviner la vie qui se prépare en son sein.
Il s'inquiète, parfois, de son rôle en tant « qu'ancien », et vraiment, rien que le mot lui arrache une moue de dégoût – he isn't old, alright – et de la qualité de ce qu'il essaye de transmettre. Un peu de bonne humeur, beaucoup de confiance en soi, l'assurance que quoi qu'il arrive il y aura toujours quelqu'un derrière eux pour cacher les bêtises, essuyer les larmes et réconforter comme trouver une solution. Il s'inquiète, lorsqu'il voit les sourires de Serena et la commissures de ses lèvres qui ne tombe jamais en leur présence – et sa compagnie est glorieuse, vraiment ils sont tous #blessed mais pas à ce point – et se demande si elle prend le temps d'être triste parfois. Le temps de douter, de questionner et de souffler. Peep a eu ce rôle pour lui, celui de venir le piquer de ses interrogations, de lui faire ressasser les eaux troubles et dormantes du fond de sa psyché, les eaux un peu sales, comme celles du marais lorsqu'il est mécontent des habitants du SWAMP, l'eau malodorante et la boue qui colle aux chaussures en dépit de tous les sortilèges et qui bloque les inattentifs dans une flaque un peu terreuse. He is losing his point.

Il tapote la tête de Serena, faussement paternaliste, un petit hochement de tête satisfait et un brin de plaisanterie sans la courbe de son sourire. « Guess you're really Pretty now, uh. Pretty Old. A real Granma. Crap, is this a wrinkle already ? Don't worry, I'll help with that too, my mom knows everything about hiding wrinkles. Wait, don't tell her I said that. »
Serena lui tape sur les doigts, littéralement, se plaignant d'un brushing ruiné – ce qu'ils savent tous deux être un mensonge, ils se réveillent comme ça, naturellement coiffés décoiffés voyons – mais elle garde la bulle contre son cœur, un bras passé autour en protection.
« Let's go have a look at mine, you'll see how huuuge they can get. Especially when you're cheating with sunies. »

Leurs pas sont étouffés par la mousse qui recouvre l'entièreté du sol du Hall des Biosphères – afin de ne pas effrayer la faune locale – et ils dépassent de nombreuses conversations à voix basse, les étudiants, seuls ou en petits groupes, affairés à prendre soin de leur écosphère. Partout dans le long couloir flottent des bulles aux tailles diverses et impressionnantes, parfois bulles de savon, parfois bulles de glace, au cœur desquelles évoluent des espèces en tout genre, magiques ou non. Toutes sont agrémentées de flore, d'eau comme d'un peu de lumière, si besoin, les citrines infusées de magie de véritables petits soleils, tout le nécessaire pour nourrir un véritable écosystème indépendant.
Ils dépassent les rangées sombres des créatures des profondeurs comme des nocturnes et s'aventurent au-delà des levers de soleil permanents en direction des zéniths. Dans sa bulle, le désert à perte de vue, sa citrine brûlante, une marque sur la rétine au premier coup d'oeil, une oasis et un éclat de verdure.
« Bet you weren't expecting that, uh ? » Il délaisse l'explication usuelle sur le toucher délicat impératif pour entretenir un tel écosystème, sur l'incapacité de nombreux lumies à générer suffisamment de lumière et de chaleur satisfaisante pour satisfaire la vie et préfère se pencher sur son cas. « It's the obvious lesson, right ? Life should be treated with care, and with love, and, if you do so, it will grow, healthy and strong, until you won't be able to bring it everywhere with you. » et il jette un coup d'oeil amusé à sa bulle toujours pressée contre elle, « And then, when you're both old and grown up, strong enough to do well by yourself, it's time to let go. Because they should be free. Just like us. »
Il laisse ses doigts couler sans impact le long de la surface, caresse aérienne. It's getting closer.
Il se tourne de nouveau vers Pretty, pensif. « You will be ready for rescue missions soon enough. » Face à sa mine ravie, quand n'est-elle pas prête à militer et à agir ?, il ajoute avec empressement « The easy ones first. Stealing goldfishes at the fair and all. »
« But I've got no doubt that the big heist will be a piece of cake for you. »

10am - What about carrots' feelings ?

Ils vont être en retard et Vane les ralentit encore plus. Après l'équipe de Kaikoditch et celle de surf – They are my teammates, I have to say hi ! - des joueurs de gator polo, – We're all teammates in the game that's life and Stop the bullshit -  des membres d'un autre syscrew en charge d'une serre – I can't tell them off, their plants are dying and they don't have a Sunies, it doesn't cost me much to spend a few hours here and there chilling with vegetables – et trois séances de flirt éhontées – Really ? Come on, wouldn't you trade Peep's bedhair for such a vision every morning ?? « ... » See ? - ils ne sont toujours qu'à la moitié du trajet en direction de l'enclos. Les hippocampus préfèrent Oscar, au grand drame d'Azariah, plus proches de ses affinités aquatiques et nécessitant un traitement de longue durée pour leurs blessures – and really how shitty can people be, poisoning innocent creatures – mais leur Sunny s'occupe de leur donner un petit boost d'énergie pour récupérer plus vite.
L'air est lourd et humide et le moindre déplacement est un calvaire qui coupe court à bien des conversations. Azariah en est rarement victime mis même lui est silencieux, l'a été ces derniers jours, et il marche la tête basse.
Est-ce qu'il l'a si mal pris ? Elle n'avait pas été particulièrement rude dans son refus. Sa pensée pas encore formulée mais les mots déjà prêts à sortir face à l'idée incongrue d'un Sunshine... gloomy, elle s'arrête aussitôt. A leurs pieds, des pans d'herbes et de fleurs séchés, abattus par la dernière vague de chaleur, reprennent des couleurs. Les tiges tombantes se redressent avec courage, les corolles s'ouvrent et s'agitent d'un salut léger.
Disney Princess Bullshit.

Elle est amusée, néanmoins, quoi qu'un peu dubitative de l'intérêt de la chose. « Really ? Healing the grass now ? » « What ? » Il est défensif et elle ne sait pas pourquoi. « It's gonna die again at the next heatwave ». Simple logique. « I'll be there too. », déterminé, l'angle ridicule de sa mâchoire encore plus prononcé, signe certain qu'il va être buté sur la question. It's just grass. Is it worth it ? Worth the yawns he tries to hide when the sun is barely set ? It's just grass.
« Won't you ask again ? » Le silence reprend pour quelques instants et la végétation repousse de plus belle. « You answered already. » Oh. It's not about the chase then. « How about tomorrow afternoon ? We can go to that small creek we all found the other day ? » « ... » « It's a date. » Son sourire est plus discret mais elle accepte la fleur qu'il lui tend. So cheesy.


2pm - You had to be there

« Wait, who's V ? I thought your Venus was a girl ? » « V is our older Venus. But Venus is Pretty, but sometimes V too. » « What. » « What what ? » « I don't get it, how don't you get them mixed up if they all have the same surnames ? » « We just know. Just like we know which one of us they mean when people are mentionning "A Vane kid". » … « Yeah, ok. Run it over once again for me, please. » « So Venus's V but he left and Pretty's a baby. Oscar's Moony but Dreamy when i wanna tease him. Red is always Red, can't confuse our Mars with another. Peep could have been Smartpants but he is the biggest peep to ever peep and I'm pretty sure I've woken him up once or twice by thinking too loudly. His own Mercury was Snoopy but I haven't seen them much, they left quickly. Fishy and Smoky got together and damn Moony saw Red, ha did you get that ? But he really saw Red about it I think because it's irking him but well. Petey is Lucky but Petey to others, even though he doesn't feel so lucky or like Lucky that much but I think he doesn't mind so that's good. Kat is Cat as well as Kitty or Kitty Cat because well, that's literally her name and we couldn't find something else and Saturn... I would have used dreamy for her but she is Cloudy and Dreamy is Oscar as I have told you so we'll stick to it even though it looks like bad weather jokes when it's Sunny and Cloudy together but well- » « Whatever, never mind I asked. »


3pm - Love letter


Dear dreamy Dreamy,

I hope your dreams are filled with visions of me~
Is everything fine ? Do you need anything ?
As for myself, I long for your soothing presence in those scorching lands, aaaah the chill of your unimpressed stare !
Jokes aside, I'm hot – you knew that already – but I'm living the dream. In case you didn't watch my latest vlogs, and no i will never call it a clog or a mlog or whatever, crystals and magic be damned, I'm in South Korea !

I took a two months course on horned serpents – and I'm toying with the idea of a comparative study with the North American specie as the subject of my thesis – but I've seen so many things and there is so little time ! I hope you'll take delight in the pictures provided and see that you've been replaced by a handsome stranger. (I know, you can only see a bit of an elbow but trust me, the rest of him is as pretty as his pointy limb). I've been generously provided with company as I'm shown around by a guide, the perks of having such a handsome dad.
Have you ever met a Fox Spirit before ? I've been a bit curious about them but I'm wary of overstepping my boundaries – and they said I'd never get mature.

I probably won't be there anymore once you receive this letter as I'm going back to Nepal to get my very own resistant gravity tree, how cool is that ?
Chandra was fascinated with my effect on their growth, though he also think of it as cheating Nature, which is understandable as we have both felt at some point, but he is curious to see how it will affect the tree in the long run, and so, here I am, future proud owner of a floating tree.
As always, I've sent some baubles and informations on what I've seen, in case you want to upgrade your hydroponic system to an aeroponic one or if you're in dire need of a new skincare routine.

We miss you.

PS I bought a ring. Turns out it's kind of a cursed one. I can't get it off but all it does is change colors based on its matching set. I tried several Curse-Breaker but none could help. Where are the saturnies when you need them ?
Am I magic married to a stranger ? Is this my mid twenties romcom ??


Forever my own man, (and a bit Yours truly,)

Sunny



6pm - Almost

Il n'était pas vraiment heureux d'être là.
« Vane ? » « Yes, like Be Vain. » « What ? Not like Auror Vane ? » « Ah yes. That too. » « And you're here ? » « Yup ! And so are you ! » « Don't remind me. »

« I thought you said to call you Petey ? » « What ? Since when ?? » « Told us the very first day » « Oh... » « Whatever. You can use both, I don't care. Those names are stupid anyway. »

Pas spécialement ravi de leur compagnie au départ.
« Lucky, hey pssst Lucky ! » « Luckyyyyyyy » « ... » « ... » « *sad puppy stare* » « ... » « How do you even do that ? What. » « Let's go to the beach. » « Why is it always the beach ? I hate sand. » « It's coarse and rough and- never mind. » « Can't it ever be the museum, the science center ? » « I never think of the museum when I'm with you because you're the only piece of art I wanna stare at. » « ... » « Vincent Van Gogh with me please ? » « I hate you. »

Pas vraiment enchanté par ses lumies non plus.
« I know the situation isn't ideal right now and I wish I could do more... but if I could make you feel a tenth of how glad we are to have you maybe you'd understand why Lucky is so fitting. Cause that's not you, it's us. » « Better work harder then. » « Alright, spoiled brat. » « Talking about yourself again, uh ? »

« I know he is overbearing even if he means well- » « You don't understand ! He keeps on getting in my head when I fucking want him out of it ! I don't give two shit about his cohesion and family bullshit. This is a shit hole I've been forced into and I didn't ask for any of that. The stares, the whispers, how did I end up the pariah in a school of morons praising shiny rocks ?! »

But he felt right. With them.
« No, you moron. This is not how spell theory works. » « Aaah, see ? Told you he was such a nice teacher. Already showering you with love. » « You got it wrong too. » « Oh shit, no, again ? » « Guess I'll just start over. »

« You shouldn't smile all the time. » « Yeah I know "it makes me look stupid" heard it already. » « It makes you look easy to hurt. » « ... » « Is it worth it ? » « Always. » « One day, you'll end up broken and you'll understand. »

He stayed. And he was family.

« Never let Peep hear of it but I guess that as far as shitty families go, you're not the worst. » « Merlin's beard, did you drink Red fermented stuff again ? He is going to kill you. » « I'm not drunk, idiot. Stop smiling like an imbecile. See if I ever say anything nice aga- Do not hug me- » « He is wasted. We've lost him. It's ok, I'll carry you home, get on my back- »

« Are you- I mean, » « Would you want to go out some- »

« Say it one more time. One more fucking time to my face, Red, and I swear, I swear on everything we've built here, we're fucking done. »

He still is.


8pm - Bruising skies


L'îlot est sans bruit. Le marais, lui, ne l'est jamais vraiment. Au versant sud, les grenouilles croassent entre les cyprès et le courant léger des eaux presque stagnantes est bercé du hululement des hiboux. Plus fort encore, les criquets en tout genre s'en donnent à cœur joie, comme si, eux aussi, ne savaient pas quoi faire de ce silence. Sur la table près de la fenêtre repose la trousse de secours poussiéreuse de leur appartement. Dans un syscrew où un Moon et un Sun se côtoient, elle n'est pas souvent bien utile mais elle est toujours là, souvent même. Pour une fois, ce n'est pas Red qui est assis face à la vue sur le marais, pas lui qui grommelle et lève les yeux au ciel lorsque Peep le sermonne sur la violence et ses éclats de voix comme de poings. C'est pour ça aussi, que c'est silencieux. Parce que Red, on l'attend souvent à l'infirmerie de fortune, Oscar, parfois, quand il est embarqué avec les problèmes des vieux, Steven, même, s'il a eu le malheur d'être là sur le moment, mais Azariah, jamais. Il plaisante, pointe son visage du doigt et commente d'un « You can't put the money maker at risk ! » outragé, obligé de leur rappeler qui paiera leur retraite lorsqu'ils n'auront tous plus un sou, faute d'emploi après une scolarité au SWAMP – sorry Mrs Steven. Il rappelle, souvent, that he is a lover, not a fighter et ajoute des finger hearts, pour faire bonne mesure.
Personne ne lui reproche. Red s'insurge, souvent, de tout ce qu'il laisse passer à son encontre. Il a beau sourire et faire la sourde oreille, il sait qu'il sera toujours un peu trop et tout à la fois pas assez pour beaucoup. Un peu trop bruyant, dans ses rires et ses convictions, trop ouvert avec son cœur sur ce qu'il veut changer dans le monde et sur ce qu'il ne peut changer de sa personne. Pas assez sérieux, pas assez éduqué, pas conscient, pas assez, de sa place privilégiée. Pas assez discret. Pas assez parfait.

Il préfère parler, détourner d'un sourire ou d'un commentaire bien placé, offrir, à lui comme aux autres, la pause d'une réflexion, la chance de retourner sur ses pas comme sur ses mots pour ne pas franchir la limite. Pas qu'il y en ait une très nette. Il ne s'est jamais retourné sur un propos déplacé le concernant, pas même sur sa famille malgré l'orage qui assombrit ses yeux derrière ses sourires et crispe sa mâchoire. Parce que ça n'en vaut pas la peine. Parce que les insultes ne l'atteignent pas, pas par ego, mais par confiance. Celle, particulièrement ancrée en lui, qui nourrit ses lumies et son sens du "lui". Il sait qui il est et ce n'est pas la personne qu'ils décrient.
Ça a le don d'énerver Red et Azariah s'est plus souvent retrouvé secoué à tenter de l'arrêter plutôt que par un quelconque assaillant. Faut dire qu'il tourne l'autre joue et que Red n'est pas le seul à être prêt en découdre à la place des autres dans sa longue liste d'amis ; ça refroidit les ardeurs et le divertissement.
« Why don't you defend yourself ? Are you gonna let them talk shit like that ? » Il se contente de secouer la tête sans élaborer. Ils ont déjà eu toutes les variantes de cette conversation et le résultat est toujours le même.
Red a beau gueuler, il n'en vient que rarement aux mains. La réputation des Mars et la sienne le précèdent et, en dépit des stéréotypes, il est loin d'être la brute violente dont on veut le voir revêtir la peau. Il sait très bien remplir le rôle néanmoins et les quelques exemples ont suffi. Quand il essaye de débattre, de convaincre, c'est presque pire. Il a le culot de se faire sermonner derrière, « You're wasting your breath on them, you should have told them to fuck off. You don't need to argue your right to exist. » Mais est-ce que la possibilité, même infime, qu'une conversation suffise, non pas à convaincre, mais à faire germer l'idée que, peut-être, il y a plus que ce qu'ils peuvent penser n'en vaut pas la peine ? Si ce n'est pour lui, au moins pour les suivants, pour ceux qui souffriraient plus des mots jetés. « You're naive Azza. Your idealism won't get you anywhere with them. »
Alors, quand il est rentré avec la lèvre et l'arcade ouvertes et un camaïeu de bleu-vert très printemps- été 1988 sur la mâchoire et la pommette, il s'est attendu à la tempête. C'était une arrière-pensée derrière sa propre colère mais une suffisante pour que la confrontation ne persiste dans sa posture. Il a gardé les épaules relevées, carrées, a serré les dents avant de se rappeler que fuck sa mâchoire et il s'est préparé au barrage de questions auxquelles il n'allait pas répondre.
Contrairement à ce qu'il craignait, il n'a pas eu à rabrouer les plus jeunes, les attentions inquiètes et perplexes de Pretty ou de Kat, celles plus virulentes de Fish ou lourdes de reproches de Saturne. Il n'a même pas eu à s'inquiéter des questions trop inquisitrices de Peep et du magistral « fuck off » qu'il se savait prêt à cracher, puis à regretter. Parce que d'un simple « Everybody : out » Red a vidé l'îlot comme leur univers. Il est resté quelques instants et Azariah n'est pas certain de ce qu'il a vu. Parce qu'ils ont déjà eu toutes les variantes de cette conversation et que le résultat est toujours le même. Parce qu'il manque un élément à l'échange, un élément qu'il tait. Parce qu'il ne dit pas qu'une fois cette limite franchie, il se hait.
Il n'explose pas en jets de magie et d'émotions pures et puissantes, aussi vives que fugaces, comme Red le ferait. Sa colère flambe lentement, sûrement, une combustion constante sur laquelle il garde un œil distrait mais une poigne serrée, quitte à s'en brûler les doigts. Il ne se reconnaît pas dedans et se sent étranger, vidé, une fois qu'elle lui a échappée. Perdu devant le brasier et défait devant les cendres encore chaudes de son sang-froid, il s'accable des causes comme des conséquences. S'il avait dit les choses différemment, s'il avait été plus conciliant, plus avenant peut-être, alors les choses ne se seraient pas déroulées ainsi. Il aurait dû garder son calme, réagir avec tact et essayer de comprendre l'angoisse derrière l'attaque plutôt que de voir l'atteinte à ceux qui lui sont chers. Il a l'air malin maintenant, avec ces contusions que même ses lumies refusent de soigner, parce qu'il le mérite sans doute, un rappel pour ne pas oublier trop vite ses erreurs, à prôner la discussion et la paix alors que la rage ne l'a toujours pas quittée.
Il s'en veut sans regretter, regrette sans vouloir y changer quoi que ce soit. La mâchoire serrée, et tant mieux si ça fait mal, il garde le regard droit et fermé.
They had it coming.

Sauf qu'il ne dit rien et qu'il s'assoit simplement en silence à ses côtés, les marais comme seuls témoins alors que, doucement, lentement, sa colère s'apaise et que, peut-être, depuis le début, il sait.



Dernière édition par Azariah Vane le Sam 29 Mai - 21:28, édité 28 fois
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MessageSujet: Re: RISING SUN - Azariah    RISING SUN - Azariah  EmptyJeu 11 Mar - 22:08
Reversed Sun
There is strong shadow where there is much light
5am  - Snow

Ses pas sont silencieux dans la neige, bruit imperceptible étouffé sous le volume de ses pensées.
C'est contre productif, il le sait.
Il devrait se concentrer, chercher la clé de tout ce monde qui lui échappe ; les odeurs et les sons, les détails et les ombres, mais l'inconfort l'a suivi.
Le fourmillement des membres, le statique des pensées. Un tiraillement sous la peau, les os qui poussent et qui pressent, trop grands pour leur enveloppe. Le vide en lui, ossature flottante à l'abandon, le creux des espaces qu'il ne remplit pas, insuffisant.
Alors il arrache le derme, le déchire à pleine main et arrange ses restes humains, replace ses os, invente de nouvelles formes qui ne le libèrent pas.
La douleur de la transformation a disparu, remède factice aux doutes qui l'étreignent, et ne reste, pour oublier, que la brûlure du froid. Morsure gelée qui rougit la peau, imbibe les tissus et les veines. Flocons qui s'égrènent, parsèment la chevelure et s'accrochent aux cils, manteau scintillant qui recouvre ses habits, l'engourdit jusqu'à ce que le corps rejoigne l'esprit ; blanc. Exsangue.
Les yeux vers l'azur laiteux, marée de nuages d'albe qui confondent la terre et le ciel, les sens émoussés perdent leurs repères dans un trop plein de blanc et de vide.  

Il sait disparaître, il l'a déjà fait.

How long until he is buried into white blissfull nothingness ?
Would an hour do ?
A day or two

Tapi dans la neige, il disparaît. Flocons qui s'égrènent, parsèment la fourrure et s'accrochent aux poils, manteau scintillant qui le camoufle aux yeux novices, immobile sans jamais craindre le froid, fondu dans la nature comme une pièce du décor manquante.
Il respire à peine, contrôle son souffle pour s'effacer davantage, oreilles aux aguets. Les yeux suivent un adorable lapin du regard, l'observent d'un bond disparaître entre deux fourrés, le petit pompon de queue s'agiter, avant de le voir détaler, surpris par un sanglier.
He should go.

Les pas se font hésitants pourtant. Anxieux, incertains dans les foulées, la truffe qui se refuse à changer pour embrasser l'air gelé.
Les premiers éveillés ne vont pas tarder, grasse matinée qu'il a écourté pour s'enfuir chasser l'ombre poisseuse qui lui colle à la peau, l'écho de ses pas dans son sillage. Il traîne le museau dans un tas d'herbes, la rosée emprisonnée dans son écrin de glace, longues tiges qui lui chatouillent les narines et font s'enfuir oiseaux affolés, l'éternuement assourdissant dans la quiétude hivernale.
Il tourne en rond, gratte le sol, ne sait pas trop pourquoi il perd son temps – ou quand il lui a échappé si complètement.

La matinée s'est enfuie.


Sa mère l'accueille sur le palier, traits tirés d'une fatigue qu'aucune nuit ne peut soulager et la culpabilité renaît. He is still there. He won't leave again. Il leur doit bien ça.
Il laisse ses doigts s'enfoncer dans les poils mouillés, caresse si souvent répétée dans les boucles emmêlées et prête une oreille distraite aux murmures trop bas, aux mots de réconfort qui ne lui sont pas adressés. Patience érodée d'un traumatisme qu'il ne veut égoïstement plus contempler – la brûlure lancinante, le sang chaud sur ses doigts – il abrège leur souffrance, souffle bruyant et boudeur relâché avant de venir pousser son crâne contre sa jambe, grincheux. D'un mouvement qui le secoue tout entier, il s'ébroue et envoie perler de l'eau de tous les côtés.
Le message reçu et la fourrure finalement séchée d'un coup de baguette, il détale non sans un coup de museau affectueux, sourd aux paroles proférées, – il oublie parfois que ne pas pouvoir répondre n'excuse pas de n'avoir écouté – il file vers les escaliers.

D'un mouvement fluide, le battant de la porte est poussé du museau et il pénètre la chambre, atterrit sur le lit et fait fi des poils et de l'intrusion, presque certain qu'aucun ne lui sera reproché. Emmitouflé sous les duvets, enroulé dans un autre silence, chaud et un peu nostalgique, Noam dort encore, seul le haut de son crane visible, touffe de cheveux emmêlés qui dépasse des couettes. La veillée terminée au petit matin, il n'est pas étonné de le trouver encore assoupi. Le repos est plus que mérité pour son petit frère, le visage juvénile creusé des mêmes ombres qu'il ne peut que tenter d'apaiser.
Il s'accole à son flanc, lové en boule resserrée pour s'enfoncer et disparaître dans le duvet, le museau sous les pattes, tout pour restreindre l'espace occupé, celui qu'il ne devrait pas lui accorder. Espace qu'il n'a jamais pu quitter, assez proche pour voir sans être vu, angle mort de regrets solitaires.

Les démangeaisons sont toujours présentes, sa peau toujours mal taillée sur le reliquat de celui qu'il était, manches trop longues sur lesquelles il se prend les pieds, ne cesse de trébucher.
Échine courbée et doigts bredouillants écorchés sur les morceaux de tout ce/ux qu'il a brisé, il se réfugie dans un mutisme suranné.
Il n'est pas prêt. Pas maintenant.
Il n'aurait pas d'excuses à donner même si on lui en demandait.


10am- It's his teenage years all over again


Les membres maladroits, étranger à son propre corps qui a changé trop vite sans lui. Une carrure qu'il ne maîtrise pas, ses repères dans l'espace confus, à taper dans les coins de meubles comme un chiot perdu.
Le vase vacille, hésite sur son sort, - aucun pouce pour le rattraper ! - avant de se décider à quitter ce monde trop cruel pour sa précieuse céramique.
Les morceaux colorés s'éparpillent au sol alors que ses oreilles se rabattent sur son crâne, contrition évidente alors qu'il offre un regard désolé à Ms Hathale.
Elle rit.

They do a lot of that around him.

Elle lui offre même une gratouille sur le haut du crâne - « I got ten more just like that, don't you worry your pretty head, you goof » - et l'impression du chiot imbécile, mais adorable - il est conscient de ses charmes - s'intensifie.
Il expire fortement par les narines - a very pouty huff - pour signaler son outrage face à un tel traitement- n'est-il pas supposé être un prédateur formidable ?
Il lève le menton - la gueule ? -, hautain, avant de partir, dignement, le pas lent; plus pour lui éviter une autre collision que pour l'aspect régalien qu'il aspire à projeter.

Il n'est pas certain que la cour ait été une meilleure idée pour se faire respecter. Allongé sur le flanc, étalé, vraiment, comme une descente de lit luxueuse abandonnée en pleine nature, il contemple, placide, les plus petits enfants qui s’attellent à la tâche herculéenne d'essayer de le faire rouler.
S'il est plus petit que tous les autres loups adultes de la tribu, quoiqu'un spécimen étonnamment grand pour un loup noir, il est aussi beaucoup plus lourd que leurs silhouettes sveltes et athlétiques.
Leurs bras d'asticots n'ont aucune chance. Les plus de quatre-vingt kilos auxquels il culmine, masse de muscles et de fourrure épaisse, ne bougeront pas.
Aleshanee se lasse bien vite, l'option package escalade et sieste tout en un apparemment plus tentante. Ses minuscules doigts s’agrippent à son pelage, son pied s'abattant avec la précision mortelle des enfants en bas âge sur son rein et s'il retient le grognement de douleur, son museau se fronce en une grimace, révélant une mâchoire puissante aux longues canines sur laquelle il referme rapidement les babines, inquiet de les effrayer.
Il n'en est rien.

L'enfant pousse un soupir de contentement, enfin installée sur son flanc, avant de tapoter son torse de sa petite main, the most « good doggy » gesture he has been subjected to yet – et de fermer les yeux, désintéressée au possible par les remarques de son grand frère sur les différences physiologiques entre le loup gris et le loup noir.

He sticks out like a sore thumb in all his forms
but nothing's expected from him, here.


Il lui reste une demie heure avant les cours studieux de M.Hathale - avec un peu de chance, Gaagii sera là aussi, et peut-être qu'il pourra négocier pour enfin aller observer les Snallygaster sauvages dont ils discutent depuis maintenant une semaine.
En attendant, peut-être qu'Alee tient quelque chose avec sa sieste improvisée. Il ferme les yeux, inspirations mesurées, soucieux de ne pas la réveiller, ou pire, la faire tomber.


12pm - High fever


Il est fatigué.    One more step.
Ses pieds se traînent, raclent le sol aride, chaque pas plus lourd un nouveau voile de poussière orangée emporté par le vent. Il a beau cligner des yeux, rien ne déloge le rideau écarlate qui teinte le monde de lueurs sanguines. Ses quelques essais maladroits pour s'en débarrasser n'ont servi qu'à l'aveugler davantage, ses doigts poisseux déversant ce qui lui semble être tout le Sahara dans ses yeux, la fraîcheur de ses paumes sous la chaleur accablante un soulagement momentané. One more step.
Le dernier effort pour atteindre le sommet du monticule lui arrache un grognement, son souffle court et rapide crachotant comme un vieux moteur dans le vacarme qui lui bat aux tempes. Chacun de ses muscles est tiraillé, n'avance qu'au rythme des "one more step, just one more step" qui marquent sa cadence mentale alors que sa main libre se resserre sur la lanière de son sac.
Au dernier pas, un hoquet lui échappe et ses doigts se crispent sur son flanc, spasme involontaire né d'une nouvelle vague de douleur lancinante. Ils ne sont d'aucun secours pourtant, sa magie épuisée, le remède à double tranchant; une brûlure qu'il n'a plus la force de s'infliger. One more step.
Ses pas tapissent l'ocre de carmin et le sable s'envole, éparpille ses grains, balaye les dernière traces de sa vie.
La sueur lui barre le front et floute sa vision, les mèches détrempées et éparpillées une lutte déjà abandonnée, une autre, mais qu'importe, il la distingue enfin.
Au bout du plateau, la forêt commence, son vert radieux et jamais aussi luxuriant qu'en cet instant, la promesse d'un repos ombragé, d'assistance.
There. One more step.
La tête lui tourne.
Le soleil lui brûle la nuque, étreinte étouffante qu'il tente de déloger d'un mouvement d'épaule comme il se sortirait d'une embrassade malvenue. Le mouvement le déséquilibre, les verts se mêlent et se brouillent avant de disparaître.
Le monde bascule. Le bleu et l'orange se succèdent à une vitesse nauséeuse, longtemps encore après la chute en bas de la déclivité. Ciel et terre retrouvent leur place.

Le sable est chaud contre sa joue.
Maybe he can rest now.


4pm - Can't be bought


Les yeux sont sombres, le coin de la bouche ourlé en une moue séductrice.
« I'm not wearing an invisibility cloak, but do you think I could still visit your restricted section tonight?  »

Un grognement dégoûté retentit, coupant court à toute réponse. « UGH MOM. GROSS. Can't we go home already ? »
Les éclats de rire se mêlent, n'arrangent en rien la moue rembrunie de Noam. Des larmes encore plein les yeux, le souffle court, il sait quand s'avouer vaincu :
« Alright, alright, I admit defeat, Mom. You're the true master. Please, teach me your ways. »
Suffisante, Emma Vane rejette dramatiquement ses cheveux derrière son épaule, les vagues travaillées retombant avec grâce et dangerosité, la masse de jais manquant de peu le visage d'un sorcier passant à côté dont les grommellements n'atteignent personne. « You still have a lot to learn, my son, but do not fear, for I am the greatest. »
Leur père les rejoint, silencieux comme une ombre, encore un sourire d'excuse aux lèvres, l'inconnu bousculé apaisé, par la carrure sombre qu'il arbore ou la sérénité tranquille qui le baigne, sa main rejoignant naturellement l'épaule de son épouse.
« Get going, children, Noam still needs a few books and Esther escaped while I wasn't looking so your uncle went back home. »
Les bras croisés, l'expression même de l'exaspération, le plus jeune Vane soupire, l'expiration trop prononcée agitant légèrement ses boucles brunes. Ses épaules sont crispées, trop remontées, comme s'il pouvait les soulever assez pour cacher son visage pâle, moins blanc pourtant que les phalanges des doigts qui enserrent ses bras.
La pleine lune approche.
Azariah enveloppe ses épaules d'un bras lâche, resserrant son petit frère, plus grand que lui, ce qu'il refuse d'admettre, contre son flanc. « Come on, Nono, let's leave the lovebirds alone. A music shop is calling your name, I can hear it. And maybe this time you can get some 'scores that won't smack you in the face when you mess up the notes. »

La rue bondée est quittée pour le calme relatif de la boutique musicale – et si personne ne compte mentionner le cor d'harmonie lancé dans une fusion endiablée entre folklore et rnb, Azariah n'est pas être celui qui compte gâcher le spectacle.
Sous son bras persistant, les muscles se sont détendus, éloignés de la foule et du vacarme, et de tout ce qui peut irriter un jeune adulte susceptible décidé à pousser plus haut qu'un demi géant.
Il ne peut accabler la lune ( - Don't blame the moon, you've always been shit at this spell.-) pour le regard fuyant et l'hésitation perçue, la même jaquette plastifiée dans les mains depuis si longtemps que le sorcier cartoonesque animé courant sur le disque s'est assis sur le côté, s'épongeant le front, épuisé.
La réponse ne tarde pourtant plus, plus fragile, et plus blessante aussi, qu'il ne l'aurait cru. « Will you really come back in time for Yeeta's birthday ? » les mots suivants se pressent, l'espoir d'effacer l'honnêteté derrière une nonchalance affectée. « Not that I care, but I don't wanna have to spend the whole day pretending to be you cause she can't see shit. »

Son cœur se serre, comme à chaque fois que sa mère prend le soin de le voir  personnellement à chacun de ses départs, les mêmes questions inlassables, silencieuses maintenant, mais toujours visibles au fond de ses yeux, comme à chaque fois qu'un regard se tourne dans sa direction à la mention du kaikoditch, l'incertitude prégnante au bout des mots.
La rancœur de l'injustice des événements ne le quitte pas. Que ce soit, toujours, les personnes les plus chères à son cœur qui payent le prix des conséquences de ses erreurs, de la plus mondaine et terrible des façons qui soit, l'emplit d'amertume. Une piqûre de rappel, constante, qu'il n'a failli plus revenir, qu'il a déjà été trop absent. Il n'en dit rien, préfère envelopper Noam de ses deux bras, d'écraser sa tête ébouriffée contre son torse, le pliant en deux et le cajolant à outrance, minaudant pour les quelques clients du magasin, le volume inapproprié alors même que le cor s'est tu « Awww I knew you loooovvvedddd meeee. Did you miss me thaaaat much ? »
La voix à un taux de décibel plus raisonnable et le féroce Vane libéré grâce à un coup de coude particulièrement osseux dans l'estomac, il rassure, parfaitement sincère. « Of course I'll be there. When was the last diner I missed ? Are you losing your mind too ? Might leave you seated next to Granma. »

S'il n'a pas fallu grand-chose pour entièrement retrouver sa famille, jamais réellement éloignée, impossible de leur échapper - et qui le voudrait ? - il ne peut pas en dire autant de la seconde qu'il a délaissée.
Jamais absent, jamais présent, une ombre plus qu'une personne, oiseau de malheur tardif, toujours là pour ramasser les morceaux, sans Retourneur de temps pour les empêcher de se briser, aucun sortilège assez miraculeux pour les rassembler et dissimuler les crevasses des non-dits.

Fuck.
Here we go again.
Once more,with feelings


9pm Swamp


« But what does that make you feel ? »

« Well- » La semelle de sa botte s'enfonce dans les eaux encore peu profondes et s'accroche au sol boueux dans un bruit de succion ignoble et il peste, déséquilibré, se rattrapant au tronc d'un cyprès chauve, la paume éraflée au passage. « Shitty ! Fucking shitty, that's all I've been feeling what the fuck did you expect ?! »
Le silence des marais les enveloppe de son grouillement habituel, sa gêne un poids supplémentaire à la lourdeur constante de l'air. Une nouvelle goutte de sueur dévale de sa nuque en un long frisson malgré la chaleur ambiante et il plisse les yeux, ébloui un instant par les rayons descendants qui percent au travers des hauts feuillages, Peep perdu de vue.

Fuck. No.
No, no,no,no,no.


Un balayage rapide des environs ne lui offre rien de plus que le paysage familier des arbres à perte de vue, les racines dissimulées sous la surface immobile des eaux et la végétation aquatique. Un morceau de bois flottant à la forme suspicieusement animale attire son attention quelques secondes – please don't be a swamp shifter, please, please, please – mais les reflets argentés du soleil sur la mousse qui le recouvre le rassurent ; il ne risque rien.
Les contours se troublent et ce qui n'était définitivement pas un bout de bois prend forme, les lignes réarrangées lentement, sans jamais briser le calme de l'eau sur laquelle il flotte. Les crocs se dessinent, aiguisent le bois et animent la gueule grinçante, la mousse étirée avec le long museau qui apparaît, deux crevasses laissées vides dans le bois pour pourvoir épier ses proies. L'eau peu profonde suffit déjà à dissimuler les branches griffues et les racines qui composent le corps, laisse à son imagination le soin de deviner quelle forme il a pris, purement animale dans la continuité de sa gueule d'alligator, ou s'il lui a préféré une innovation, de longs bras aux griffes acérées, des serres, qui sait.
Un nouveau juron alors que sa chaussure se colle aux dépôts terrestres, again, and fuck Peep could have told him they were going that deep inside – un pat pat sur la tête végétale du shifter, il n'a pas le temps de rester l'observer chasser, et il part avec précipitation.
La direction est choisie au hasard, ou plutôt, à l'instinct. Pas celui des marais, bien qu'il l'ait développé sans jamais égaler l'aisance de Peep dans ces lieux, mais celui de leur amitié. Relation travaillée avec autant d'acharnement et d'attention que son instinct de survie qui lui fait deviner, à pas hésitants quoique précipités, le chemin à prendre. Une question d'habitude, aussi, les schémas souvent répétés.
Un léger éclat finit par lui indiquer qu'il est sur la bonne voie, le dos de Peep une vision fugitive qui se faufile rapidement entre les arbres et il accélère pour lui emboîter le pas, la gorge serrée alors qu'il repousse une mèche de cheveux détrempés, le souffle étouffé par la température oppressante comme par sa culpabilité.
« I'm sorry for the outburst, I didn't mean to shout. Don't leave like that again, alright ? » Les mots coincent, supplique inutile qui n'a toujours rencontré que la détermination butée de Peep.
« You know the answer's in you. » That stubborn bastard. Can't be bestie with Mars without being a pain in the ass.

Il grimace, davantage à l'idée de devoir exprimer ce qu'il ressent qu'à cause de la transpiration qui irrite la plaie sur sa paume, le sang essuyé d'un revers de main sur son pantalon – et Azariah qui refuse de parler de lui est une de ces nouveautés sur la longue liste des choses qui ont changé. Qui refont surface plutôt, libérées des fonds boueux où elles étaient ensevelies, la terre retournée d'un coup de pied subit qu'il n'avait pas vu venir, les eaux remuées désormais trop troubles pour qu'il sache faire sens de la situation.
« I'm sorry you know. For everything. I should have been more present. You were the one doing all the work and we were ungrateful and stupid and - and, maybe, had we talked- » Le filet de voix, déjà faible, s'amenuise à chaque phrase jusqu'à devenir l'idée de paroles plus qu'un réel discours, syllabes et sens engloutis par le marais, noyés sous ses croassements incessants et sa végétation pullulante.
« V is overwatering their cacti. »
Les paumes pressées contre ses yeux, la brûlure constante derrière ses paupières trouve une échappatoire dans les hoquets humides qui lui échappent, pâle parodie d'un rire et pourtant ce qu'il a rencontré de plus réel ces dernières heures.
Sous sa vue brouillée, débarrassée de l'obstruction de ses mains pour celle de ses larmes, Peep est flouté. Les bords de son sourire satisfait et conspirateur adressé au vide sont tremblants et s'il ne percevait pas vaguement la végétation au travers il pourrait se convaincre qu'un revers de la main suffirait à tout balayer. A leur rendre un Mercure entier. Fouineur, passionné, désintéressé et dévoué.
Mais ça n'étale que les larmes et il n'a pas le temps de correctement les sécher, Peep est reparti.
Sa silhouette zigzague dans la forêt de cyprès chauves pendant une longue heure encore, ses contours sans consistance éclairés par la lumière du soleil couchant avant de s'évanouir avec lui au bord de la nuit.
« You know the answer's in you. »
Azariah le suit, sans un mot, la ritournelle des mêmes phrases répétées le réconfort sadique d'une ecchymose sur laquelle appuyer pour ne pas oublier.
Heureusement pour lui, les marais n'oublient rien. C'est un environnement vorace et envahissant qui se propage à la moindre opportunité, ses longues racines sinueuses s'infiltrent dans la moindre fissure pour les creuser et se les approprier et son air chaud et humide colle à la peau de ses visiteurs, un film opaque qui se dépose au gré des heures et des années dont il devient impossible de se défaire. Chaque recoin fait sien ne l'est qu'à son bon vouloir et rien de plus qu'une simple illusion temporaire pour attirer les visiteurs toujours plus profondément et effacer tout trace de leur passage, la faune et la flore déjà sur leurs pas.

« You know the answer's in you. »
« You know the answer's in you. »
« You know the answer's in you. »
« You should talk about it. »
« You know the answer's in you. »
« You know the answer's in you. »


Avalés par la mémoire des marais, les Souvenirs sont nombreux. Bribes d'essence d'hommes comme de créatures capturées au cours de leur vivant, les Souvenirs apparaissent au coucher du soleil et disparaissent avec l'arrivée de la nuit, leur ballet hasardeux un spectacle discordant qui n'attire que les âmes en peine à la recherche d'un proche ou d'une excitation éphémère. Certains semblent vieux de plusieurs décennies, figés dans un spectacle routinier bien huilé, et d'autres se dissipent à la première nuit, leur Souvenir remplacé par les cents pas de ceux qui ne parviennent à les oublier et continuent de les chercher.


12am - Full Moon


Il a tardé au SWAMP.
Encore une ou deux questions, il a le temps, qu'il avait pensé. Les élèves sont intéressés et qui pour les blamer de vouloir apprendre ? Lui-même voulait profiter de la présence de ces magizoologues expérimentés, les mêmes étoiles dans les yeux face à un tel palmarès alors qu'il est TA.
A son arrivée, encore humide de la douche expresse après quelques déboires avec un licheur – Maman Vane apprécie la ponctualité - il trouve la maison déserte, silencieuse, une simple note déposée en évidence sur la table. Les portes claquent de nouveau derrière lui mais il est déjà loin, longues enjambées qu'il enchaîne sans répit dans les sous-bois du domaine.

- « alerte du Ministère... »

Il accélère encore, les poumons en feu, la baguette illuminée qui peine à suffire pour l'éclairer, les branchages fournis et feuillus une couverture sylvestre qui obstrue le ciel d'encre.
Son écharpe se prend dans une branche, ses yeux quittent le sol - le temps de l'arracher de son cou, la brûlure du tissu trop serré à peine remarquée -  bref manque d'inattention, et déjà le sol traître le surprend. La chute est rapide, plus de peur que de mal, si ce n'est l'éraflure qui file le long de son bras, assez profonde pour voir le sang perler en fins rivelets.

- « récemment transformé... dangereux »

Par miracle, sa baguette n'a rien et il resserre ses doigts tremblants autour du bois rassurant et familier, le souffle saccadé. Il court.

« NOAM ! »

Il se fout de l'attirer à lui,de faire trop de bruit, espère même que le sang qui continue à couler paresseusement servira à l'appâter, mettrait le feu à la moitié de la forêt, si ça suffisait à l'éloigner de lui.

- « pas rentré... impossible de le trouver »

Les bois du domaine sont magiques, capricieux, mais ils les protègent. Il sait qu'il est sur la bonne voie, les connaît comme personne, tellement d'heures à s'y perdre, à en examiner chaque recoin avec toujours le chemin qui s'ouvre à lui, le guide vers les sous-bois plus clairsemés et l'immense bâtisse familiale en vue.
Ses parents sont quelque part, il a confiance. Il ne s'arrête pas et s'enfonce davantage dans le cœur de la forêt.

- « par pitié, reste à l'intérieur Azariah »
As if.

« Az ? »

Il en pleurerait.
La voix de son frère résonne dans l'obscurité, frêle et apeurée. « I broke my wand - »
« Fuck, Noam ! What did I always tell you ? Stay close to the house ! »

Le grognement guttural les surprend tous les deux.

---

Peut-être qu'il l'a mené droit sur eux
Peut-être que s'il était rentré plus tôt, il l'aurait trouvé à temps

---  

La fuite fait rapidement la une des journaux. Un membre haut placé du gouvernement a gardé cachée la lycanthropie de son fils pendant des années, enfermant le garçon les soirs de pleine lune, sans potion pour ne pas éveiller les soupçons.
Lorsque son fils s'est échappé il n'a pas donné l'alerte, pas plus que lorsque les attaques se sont multipliées les soirs de pleine lune. Les victimes ont été nombreuses et beaucoup ont tenté d'étouffer l'histoire à leur tour, en vain. De ces révélations, une véritable chasse aux sorcières s'est abattue sur les figures de pouvoir soupçonnées de dissimuler des cas similaires.
Si l'opinion publique est bien plus clémente à 'égard des personnes victimes de malédiction que dans d'autres pays, elle n'apprécie guère que l'on outrepasse ses droits et mette sa sécurité en danger. Pas stupide non plus, les disparitions opportunes des enfants Vane les soirs de pleine lune n'ont pas manqué de faire tiquer.



« THE WEREWOLVES ARE BACK AND NOW THEY HAVE POWER »


« Monsters ! Murderers ! »

« An attack occured on the Vanes main shop, the building doused in fire yesterday at 6pm, scorching two stories before the Aurors... »

« They should be detained in jail, we have to think about our safety, this isn't the first incident to occur and it won't be the last ! »

« ...several renowned families like the Porters, the Zahra or the Vanes are suspected of hiding contaminated people... Hospital records shows...Day of the attack»

« YOU SHOULD ROT IN HELL ! »


« The Ministry encourages level-headedness as the original perpetrator is confirmed as M.King's son, important official - »

« A strike has begun at the ambassy... »

« Mister Vane ! Tell us ! Is it one of your sons ? Which one is it ?! THE PEOPLE HAVE A RIGHT TO KNOW ! »

« ...never seen out since on a full moon night... »

---  

Peut-être qu'il l'a mené droit sur eux
Peut-être que s'il était rentré plus tôt il l'aurait trouvé à temps
Peut-être qu'il le mérite
Pas eux.

---  

Noam sera déclaré comme lycanthrope une fois la furie passée, Ariel peu désireux de jeter son fils en pâture à la presse pour des crimes qu'il n'a pas commis, victime lui-même des erreurs d'un autre. Il tiendra une conférence de presse par la suite sans se cacher d'avoir tenu la condition de son fils secrète pour sa sécurité et celle de sa famille.


TLDR:




Dernière édition par Azariah Vane le Sam 29 Mai - 23:16, édité 12 fois
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Kim Seo Jun
ENEMY OF THE STATE
Kim Seo Jun
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MessageSujet: Re: RISING SUN - Azariah    RISING SUN - Azariah  EmptyJeu 11 Mar - 22:08
J'edit quand j'aurais eu plus le temps mais :craque si contente de voir Azza Sunshine 🤧
Vrmt hâte de tout lire, et qu'on se lance avec les bbies dans cette nouvelle aventure fjskf
Love you lots RISING SUN - Azariah  736882016 RISING SUN - Azariah  736882016
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MessageSujet: Re: RISING SUN - Azariah    RISING SUN - Azariah  EmptyVen 12 Mar - 6:35
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MessageSujet: Re: RISING SUN - Azariah    RISING SUN - Azariah  EmptyVen 12 Mar - 10:02
ptn jveux plus jamais lire de fiches.
MAINTENANT VOUS METTEZ DES PL TROP BIEN DEDANS JE BOUDE PTN.
(big crush sur saturn je DRAMAAAA DRAMAAAA DRAMAAAA )
Mais surtout big crush sur ce perso perf, et franchement, c'est pas juste parce que Oscar est dans la team, mais quelle team ptn RISING SUN - Azariah  2375806104
encore bienvenue I love you
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MessageSujet: Re: RISING SUN - Azariah    RISING SUN - Azariah  EmptyVen 12 Mar - 10:50
Bdhsg déjà les bails du SWAMP étaient grave cools mais le perso a l'air de l'être encore plus RISING SUN - Azariah  2951650651
Hâte d'en savoir plus RISING SUN - Azariah  164730000
Rebienvenue ! RISING SUN - Azariah  736882016
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Ishmael Levy
Ishmael Levy
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Crédit : profile; (avatar) writerinafoxhole, (gifs) harleystuff — signature; (gifs) ardethbayrulez
Âge : silver fox (or his he, avec la magie on sait plus)
Occupation : charmeur de métal, inventeur, aventurier et accessoirement docteur en archeomagie spécialiste des golems
Allégeance : plus ou moins neutre, il débarque un peu dans ce bordel ambiant, woops
Particularité : magie sans baguette, maître runiste, alchimie (?), occlumen élémentaire et maudit (cey un truc de groupe)
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MessageSujet: Re: RISING SUN - Azariah    RISING SUN - Azariah  EmptyVen 12 Mar - 12:53
RISING SUN - Azariah  2447323017 je hurle, le coup des pré-lien dans la fiche, vous êtes irrécupérables tous.
enfin trêve de plaisanterie, quelle jolie multiplication, j'aime beaucoup ce petit concept des illuminary tout droit débarque de floride (avec ce nom d'école que j'adore, so approriate).
have fun avec ce nouveau persow qui est déjà fort prometteur! hug  RISING SUN - Azariah  736882016
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MessageSujet: Re: RISING SUN - Azariah    RISING SUN - Azariah  EmptyVen 12 Mar - 14:55
La technique des pré-liens dans la fiche, on valide RISING SUN - Azariah  1738409989
Puis Ezra et tout l'univers que vous avez créé... Bon ben voilà, encore une fiche que je vais lire assidument parce que ta plume, parce que le perso, parce que tout est déjà si parfait DRAMAAAA Hâte de découvrir tout ça, alors bonne rédaction ! Et rebienvenue à la maisoooon RISING SUN - Azariah  941336645
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