ON THE RUN

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nom prénom(s)  » arthur, prénom tirant ses origines de la culture celte et rappelant la bravoure d'un célèbre roi. weasley, le traître à son sang, le paria qui a jeté l'opprobre sur sa lignée. surnom(s)  » si l'on t'a affublé de bien des surnoms au cours de ton existence, ceux inventés par Lucius Malfoy t'ont particulièrement marqué : l'ami des sang-de-bourbe, le traître à son sang. Au sein de l'ordre tu es connu sous le pseudonyme de Daedalus, en référence au brillant inventeur de la mythologie grecque. L'ironie amère a voulu, que tout comme lui, tu perdes l'un de tes fils. date de naissance » 10 juillet 1950 (56 ans). Cancer ascendant vierge, tu es le pilier sage et solide de ta famille, le rocher auquel on se raccroche en pleine tempête. origines & nationalité  » fils de Bilius Weasley et Cedrella Black, tu es né au Royaume-Uni, tout comme tes défunts parents. De par ton père, tu as des origines juives ashkénazes. pureté du sang  » le sang est pur mais le déshonneur est plus présent que jamais. Tu n'es pas de ceux qui accordent de l'importance à ces balivernes et c'est bien cette prise de position à contre courant qui t'a valu d'être décrié par tes pairs. métier/études  » après sept années passées sur les bancs de Gryffindor, tu entras au service des détournements de l'artisanat moldu en tant que stagiaire. Ta curiosité, ton inventivité et ton ouverture d'esprit furent estimées à leur juste valeur et te permirent d'obtenir un poste permanent au Ministère. Depuis l'avènement de Lord Voldemort, tu es en fuite. T'en as connu des planques au fil des ans, le square Grimmaurd, Wolverhampton, Saint-James. Mais les aléas de la guerre t'ont contraint à déménager plus de fois que nécessaire. Aujourd'hui, tu résides au Fawkes Learning Center, en tant qu'enseignant. Mais ta petite valise contenant le strict nécessaire n'est jamais défaite, elle attend toujours son heure dans un coin de ta chambre. orientation & état civil  » marié à ton amour de jeunesse, Molly Weasley, depuis près de trois décennies, tu ne pourrais t'imaginer aux côtés de quelqu'un d'autre que ton âme soeur. camp  » tu fais partie de l'ordre depuis la première guerre, il ne pouvait en être autrement. Le combat pour la liberté et contre l'oppression t'est toujours apparu comme une évidence. Mais aujourd'hui, tu es las de toutes ces années de guerre, de tous ces proches et amis que tu as dû enterrer par la faute d'un conflit qui te semble chaque jour un peu plus interminable.  baguette  » 27 cm, le bois de houx lui confère son côté protecteur, tandis que son coeur de ventricule de dragon la rend puissante mais aussi périlleuse à manier.  patronus  » avant le drame que tu te refuses de nommer, ton patronus prenait la forme d'une belette vive et rusée. Aujourd'hui, il ne sort plus la moindre étincelle de ta baguette lorsque tu prononces Expecto Patronum. épouvantard  »les corps sans vie de ta famille, allongés à côté de celui de Fred. particularité(s)  » particulièrement doué pour lancer des sortilèges d'enchantement, tu as notamment ensorcelé une voiture moldue ainsi que la vieille moto de Sirius. Ceci te vaut d'être considéré comme l'inventeur loufoque de l'ordre.

anecdotes  » tu es né avec les cheveux roux, mais au fil du temps, ceux-ci ont fini par foncer et prendre une teinte châtain x ta curiosité dévorante à l'égard des moldus n'est plus un secret pour personne x en écoutant la radio moldue tu as entendu parler de la tektonik, tu ignores de quel genre de danse il s'agit, mais tu aimerais bien que l'on te fasse une démonstration x tu as longtemps été celui qui veillait sur la famille, protégeant les plus jeunes des horreurs du monde extérieur, mais aujourd'hui tu as cédé bien volontiers ce rôle à Molly x depuis la mort de Fred, tu n'es plus que l'ombre de toi-même, une version fanée et ternie d'un Arthur autrefois plein de vie et d'entrain x tu n'es pas un homme jaloux, c'est juste que la trogne de Lockhart ne te revient pas x tu ris toujours ouvertement de la passion de Molly pour Celestina Moldubec mais en réalité, toi aussi tu connais les paroles de ses chansons par coeur x sur ta cheville gauche, on peut encore discerner une petite cicatrice laissée par la punition du concierge de l'époque Apollon Picott, alors que tu avais enfreint le couvre-feu de Poudlard pour aller te promener dans le parc du château avec Molly x lorsque l'hiver vient et que le froid s'accentue, tu portes l'un des pulls tricotés par ton épouse et orné de la lettre F sous ta cape de sorcier x tu aurais bien enseigné l'étude des moldus au Fawkes Learning Center, mais en ces temps de guerre, tu as l'impression que cette matière ne servirait à rien alors tu as jeté ton maigre dévolu sur la défense contre les forces du mal

la famille c'est sacré  »

Molly

Ton âme soeur, la seule et l'unique. Tu te souviens de votre rencontre comme si c'était hier. En ce mois de septembre 1961, tu effectuais ta première rentrée à Poudlard, quelque peu fébrile à l'idée de quitter le foyer familial pour la toute première fois. Attendant d'être répartis dans vos maisons respectives, tu surpris une conversation entre plusieurs jeunes filles. Malgré le surnombre des opposantes et la perfidie des attaques menées contre elle, la jeune Molly Prewett se démarqua de par son assurance et sa bienveillance. Tu te rappelles de ta jubilation en l'entendant fermer le caquet de ces pimbêches privilégiées. Tu n'avais pas manqué de la féliciter dans la foulée, quelque peu envieux de l'audace dont elle avait fait preuve. N'étant toi non plus pas dépourvu d'un certain sens de la répartie, tu la rejoignis sur les bancs de Gryffondor, le sourire aux lèvres. Molly et toi étiez destinés à avancer ensemble dans la même direction, et ce, depuis le début. Votre amour étant une évidence, il ne fut pas nécessaire d'attendre longtemps avant d'unir votre magie devant l'autel et de fonder la famille parfaite, dont vous aviez toujours rêvé. Tu n'étais pas dupe, bien des sorciers de sang-pur méprisaient l'existence que vous aviez choisi de mener, considérant sans cesse votre pauvreté financière tel un véritable échec social. Mais pour Molly et toi rien n'importait plus que le bonheur dans lequel vous nagiez en compagnie de vos enfants. Là était la seule richesse qu'il vous importait de posséder. Vous auriez pu continuer à vivre longtemps ainsi, si l'Histoire s'était déroulée autrement. Les drames se sont succédés et le cauchemar le plus terrible est venu déchirer la famille Weasley. Molly s'est alors révélée être le maillon indestructible de votre tribu, infatigable, se battant inlassablement pour faire avancer la lutte, alors que toi, tu t'es laissé sombrer dans le désarroi et l'impuissance depuis si longtemps. C'est à bout de souffle que tu tentes tant bien que mal d'empêcher votre famille d'imploser sous ces conflits intimement liés à l'Ordre. Plus la guerre s'éternise, plus le poids de cette responsabilité semble t'écraser. Tu ne vois plus Molly qu'en coups de vent, tu as l'impression de la voir s'éloigner, à moins que ce ne soit toi qui ne parviennes plus à la comprendre, à la suivre dans ses efforts acharnés pour vous offrir cette victoire à laquelle tu ne crois plus.


Bill

William, votre premier né, celui qui porte ton prénom et t'a accordé le premier l'honneur d'être grand-père (alors que tu aurais plutôt parié sur l'un des jumeaux). Il est le portrait craché de sa mère, s'illustrant tel un soutien inconditionnel pour ses frères et sa soeur. Tu le regardes avec fierté, songeant qu'il réussit là où toi tu sembles constamment échouer. Tu n'as plus la force ni l'envie de trouver le mot pour rire, les paroles réconfortantes auxquelles tu ne crois pas toi-même. Mais Bill, lui, ne perd pas espoir, il continue à se persuader qu'un avenir meilleur vous attend et il tente sans relâche d'insuffler un peu de son énergie communicative au reste de la famille. Tu es certain qu'il sera un père fabuleux pour la petite Hope, mais tu ne peux te résoudre à le lui dire. Venant de toi, le géniteur qui n'a pas été capable de protéger son fils, un tel compliment n'aurait aucune valeur.


Charlie

Charlie fut le premier à quitter le Terrier. C'est le coeur serré que Molly et toi l'aviez laissé partir à l'étranger pour vivre sa vocation. Et puis lorsque la seconde guerre éclata, c'est avec un certain soulagement que tu songeas au fait que ton second fils était en sécurité, loin du pays et des conflits qui commençaient à le déchirer. Tu te rangeas évidemment du côté de Molly qui préférait taire la vérité et laisser Charlie croire que tout allait bien. L'illusion valait mieux qu'une vérité cruelle et douloureuse. Mais lorsqu'il devint soudain impossible de continuer à le bercer de mensonge, c'est sans surprise que Charlie effectua son grand retour au pays. Les retrouvailles furent houleuses, tu dûs prendre ton courage à deux mains pour intervenir et faire cesser une bonne fois pour toute les disputes tumultueuses entre Molly et votre fils. Aujourd'hui, tu es admiratif devant la détermination de Charlie et la dévotion avec laquelle il s'occupe des blessés de l'Ordre. C'est avec brio qu'il a su trouver sa place au sein de la résistance, s'affichant auprès des plus démunis.


Percy

Percival est le premier de tes enfants à t'avoir donné le sentiment d'échouer en tant que père. Tu l'as toujours observé lutter pour trouver sa place au sein de la famille sans véritablement parvenir à l'aider. Percy était différent de ses frères et de sa soeur, il ne s'intégrait pas aussi aisément au sein du clan Weasley, demeurant toujours à l'écart, préférant se vouer à sa carrière. Lorsque celle-ci pris brusquement fin à l'obtention de son statut de fugitif, tu saisis l'occasion pour tenter de te rapprocher de lui. Au début, tes tentatives furent couronnées de succès, et puis Penelope disparut du jour au lendemain sans laisser de trace, et Percy sembla à nouveau vouloir se couper du monde. Aujourd'hui, tu assistes impuissant à sa décente aux enfers, entachée par un soif de missions toutes plus suicidaires les unes que les autres.

George

Difficile de parler de lui sans évoquer Fred, son jumeau, la moitié manquante à sa vie. Dès leur plus jeune âge, il avait été difficile de les différencier, tu ne pouvais pas jeter la pierre à Molly, toi aussi tu les confondais de temps à autres. Alors pour éviter tout impair, tu avais pris l'habitude de les appeler "les jumeaux", et voilà que les deux accouraient ta direction. A tes yeux, ils constituaient un duo inséparable, leur complicité et leurs ressemblances étaient une évidence. Et puis le drame survint et George devint méconnaissable. Tout comme toi, il perdit sa joie de vivre et sa légèreté. Mais au lieu de se laisser abattre sans rien dire, George se vit animer d'une colère vengeresse qui l'emmena loin dans les limbes de la violence. Il fut le deuxième de tes enfants à te prouver que tu étais loin d'être le père idéal que tu avais promis à Molly de devenir. Tu ne savais plus comment t'y prendre pour apaiser ses griefs et sa colère à l'égard de sa mère et du monde entier. Tu avais l'impression d'avoir déjà tout essayé, en vain. Lorsque tu le retrouvas gisant sur le pavé, laissé pour mort, tu ne pus t'empêcher de revoir le cadavre de Fred sous tes yeux. Et la douleur à jamais présente dans ton coeur sembla se raviver de mille feux.

Ron

De tous tes enfants, Ronald est certainement celui qui te ressemble le plus. C'est toujours avec un regard empli de douceur et de bienveillance que tu observes ses échanges teintés de maladresse avec Hermione, tant ils te rappellent tes premiers instants avec Molly. Tout comme le reste de la fratrie, il a toujours fait ta fierté, plaçant l'intérêt commun avant le sien. Il est l'un des jeunes hommes les plus courageux que tu connaisses. Tu te souviens encore avec quelle audace il avait osé emprunter la Ford Anglia pour aller sauver Harry des griffes des Dursley... Harry, lui aussi tu l'avais considéré comme l'un de tes fils. C'est grâce à Ron qu'il était entré dans vos vies, pour le meilleur comme pour le pire.

Ginny

Ton unique fille, la petite dernière, la perle rare. Tu as multiplié les heures supplémentaires au Ministère afin de pouvoir lui acheter son tout premier balais, estimant qu'elle méritait mieux que d'hériter de celui de Bill, comme tous ses frères avant elle. Tu n'as jamais pu t'empêcher de jouer les papas sur-protecteurs envers Ginevra. Et pourtant, cela ne lui a pas évité de tomber dans le piège de Tom Riddle. Véritablement bouleversé lorsque tu avais appris la nouvelle, tu t'étais juré de ne plus jamais laisser qui que ce soit lui faire du mal à nouveau. Là encore, tu avais failli à ton rôle de père. Mais que pouvais-tu bien faire face à la perte de Harry ? Tu ne pouvais pas lui promettre de le ramener à la maison, tu savais bien qu'il ne serait plus jamais le même après ce qu'il avait subi. Tu avais beau croire en l'amour plus que quiconque, tu demeurais persuadé que Ginny n'avait d'autre choix que de faire son deuil. Et tu serais là pour elle aussi longtemps qu'elle aurait besoin de ta présence.