BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal


 

 Firewhisky et poudre de Perlimpimpin (langford)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2
Invité
Invité
Anonymous
Firewhisky et poudre de Perlimpimpin (langford) - Page 2 Empty
Franchement, Lance ne voit pas ce que les gens reprochent à Ford.
Ou, plutôt, si, il voit tout à fait, mais il voit aussi pourquoi on lui pardonne tout depuis toutes ces années. Comment résister à son engouement pour tout, hein ? Comment ne pas rire devant ses frasques et ses maladresses, et comment ne pas les excuser à chaque fois ? Comment ne pas y participer, même ?
Les sang purs sont définitivement trop coincés pour apprécier le Prewett, c’est la seule raison qui vient à L’esprit du Farrow, qui se laisse porter par le bras qui s’enroule autour de ses épaules, les sous-entendus vaseux et le mauvais whisky qu’ils boivent comme si c’était de la Bièraubeurre.
(ce n’est pas pour rien que Mona ne l’apprécie pas beaucoup)

« Cheveux bruns, les yeux encore plus clairs que les miens, c’est ça ?? Ouais, c’est ça », qu’il approuve, se doutant que Ford vient de chercher dans sa mémoire embrumée le faciès de Rhiannon. Il ne comprend pas comment il a pu l’oublier, d’abord et avant tout, mais il met ça sur la drogue. Il se racle la gorge et tel un conteur, débute une histoire qu’il espère digne de rassasier l’appréciable esprit vicieux de son compère : « Alors, tu connais la- Ah mais attends ! Pas le choix de s’interrompre, alors que le Serpentard bondit littéralement dans son canapé. Rhiannon, ils étaient deux ! Hein ?, croasse le Farrow sans comprendre où l’autre veut en venir. Ils étaient deux, hein ? C’est toi qui m’les a présentés, y’avait Rhiannon, mais elle avait un- un jumeau ! Ouais c’est ça ! Y’en avait pas un plus beau que l’autre, par Merlin ! J’les avais complètement oubliés ! »

Horreur, malheur et Détraqueur.
C’est que cette foutue poudre de Perlimpimpin a transformé son ami en génie perspicace, en quelques secondes, et qu’estomatoqué par l’inattendu des connexions effectuées par le cerveau intoxiqué de Ford, le Farrow est subitement devenu muet. Frappé d’horreur, si loin du rire et des gloussements qui secouent le sang pur.

(ah, s’il savait !)

« Oh merde, dis-moi que ton histoire, c’est avec eux ?? En vrai, j’aurais pas su qui choisir… J’pense si j’avais eu un jumeau aussi canon, il me s’rait arrivé des bricoles, ahahah- » Il a complètement oublié le bobard qu’il voulait raconter, le Lance. Au point qu’il soit inutile de nier qu’il se soit passé quoi que ce soit, avec Rhys : on ne réagit pas ainsi, lorsqu’il n’y a rien. On ne devient pas si rouge, on n’a pas si chaud, on ne cherche pas frénétiquement un échappatoire là où il n’y en a pas. Une longue rasade de bière lui rafraîchit un peu les esprits, sans plus lui donner d’idées de comment se sortir de cette situation. Comment ne rien dire tout à fait.
« C’était y’a… y’a longtemps, avec Rhys, commence-t-il en tentant d’avoir l’air le plus désinvolte possible, alors qu’il prononce le nom de son ami et amant. Aucune idée de la réussite de cette prétention, d’ailleurs. Il tire si fort sur sa cigarette que celle-ci se consume à vue d’oeil. Juste après Poudlard. Pour voir si c’était l’genre de trucs qui m’plaisaient, tu vois. Tant qu’à essayer, autant qu’ce soit avec un type qui sait s’y prendre. (ça a duré vingt-cinq ans, en vérité, et réduire leur relation à une passade exploratoire lui semble encore plus une trahison que de tout cacher) C’était pas mal, mais j’préfère les femmes. Et le Lord préfère aussi que j’préfère les femmes, alors j’discute pas trop. »

Et maintenant, il a besoin d’une autre ligne, pour oublier tous ces mensonges.
Aussitôt pensé, aussitôt reniflé, le rail de poudre disparaît dans la seconde narine, le sorcier penché au-dessus de la table basse pendant trop longtemps, après coup. Comme pour reprendre son souffle, ses esprits, un peu de lui-même. Sa langue claque contre son palais, bruit sec et soudain, et par-dessus son épaule, il jauge le Prewett pendant quelques secondes avant de hasarder, le visage barré d’un demi-sourire malin sous sa moustache : « Ça fait longtemps, pour toi et Sid ? » Phrase parfaitement mystérieuse qui ne veut absolument rien dire, suffisamment ouverte pour que Langford ne prenne aucune perche au vol, ou pour qu’il dise absolument tout (et tout ce qu’il ne faut pas dire). A shot in the dark, littéralement.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Firewhisky et poudre de Perlimpimpin (langford) - Page 2 Empty
Firewhisky et poudre de Perlimpimpin
ft. lance
Tu étais en train de façonner Merlin seul sait quels scénarii libidineux te mettant en scène aux côtés des jumeaux en question, lorsque Lance peut enfin reprendre la parole. Malheureusement pour lui, la poudre de Perlimpimpin semblait effectivement donner des ailes à ta cervelle et à tes sens. Ainsi, l’embarras qui lui bouffe le visage comme vous bouffiez les frites ne t’échappe pas, au contraire ; c’est comme si le sang qui lui empourprait les joues était fluorescent. Ceci dit, tu ne sais pas non plus exactement d’où vient cette gêne grandissante, et tu le laisses tisser sa toile, pour tenter de s’échapper, le jugeant par en-dessous, le nez calé dans ton verre.

« Ah parce qu’en plus tu t’es vraiment tapé les deux ? Bravo champion ! » La seule remarque grivoise que tu te permets, tandis que ton compère raconte son histoire, qui paraît bien éphémère, présentée sous ce jour. Au vu de ta propre incapacité à envisager un futur paisible et amoureux avec qui que ce soit, tu ne te doutes pas une seconde que Rhys prenait beaucoup plus de place que ce que la courte histoire de Lance ne laisse entendre.

« Et t’as attendu la fin de Poudlard, pour ça ? » Tu écarquilles les yeux, la lèvre inférieure roulée dans une moue admirative. « Chapeau ; perso’, j’aurais pas pu. L’environnement se prêtait définitivement trop bien aux expériences sentimentales… » Tu hausses les sourcils avec suggestion. En vérité, tu ne conservais que de vagues souvenirs de ta scolarité ; mais si on se réfère aux histoires et autres scandales dont tu étais à l’origine maintenant, cela ne faisait aucun doute que ça avait roucoulé sévère dans les dortoirs et les vestiaires de l’école.

Il faut croire que la Perlimpimpin, ça ouvre les chakras de tout le monde ; et Lance de te demander ce qu’il en était avec Sid. Heureusement que tu as l’habitude de bluffer tout le temps, ça te permet de te rattraper aux branches du saule cogneur, l’air faussement badin.
« Bah écoute… j’pense que oui… » Tu grimaces, comme si le goût douteux de ton whisky te percutait enfin, ne sachant pas jusqu’où tu étais censé aller. « J’veux dire, ça fait dix ans qu’on bosse ensemble, alors ouais, ça fait longtemps… » Apparemment, tu as décidé de ne pas cracher le morceau pour l’instant. « Alors oui, ‘faut croire qu’en dix ans, j’ai eu le temps de lui trouver un surnom, parce que son prénom, là, c’est pas possible, on dirait la gamine von Bäume ! » Voilà, c’est ça, détourne son attention, après tout, son cas à lui était autrement plus croustillant.

Macérant tous les deux dans cette flaque de confessions servies du bout des lèvres, tu romps le court silence qui s’était avachi dans le canapé sans que vous vous en aperceviez. « T’sais, si le Lord pense qu’on va arrêter d’pas préférer les femmes parce qu’il nous a dit de préférer les femmes, il se fourre le doigt dans l’oeil jusqu’au coude ! » Pour ce que vous prêtiez comme attention à ses décrets, il n’y avait qu’à voir la table basse recouverte de bouteilles d’alcool et de lignes à moitié reniflées de Perlimpimpin. « J’veux dire… c’est pas comme si c’était mauvais pour la santé, en plus… Bon, c’est effectivement mauvais pour la descendance, hein, mais on m’la fait pas à moi, tu comptes pas te marier avant un moment, pas vrai ? » Au pire, il ferait toujours un moins mauvais père que toi ; même si le vieux garçon avait un sacré caractère, forgé par des années de solitude et de métier chiant à en crever. « Alors où est le mal à aller aguicher du mâle ? Moi j’dis, t’envoies un p’tit mot à Rhys, tac-tac, on r’parle du bon vieux temps et vous finissez le match de Quidditch à vous galocher, ça donne pas envie, ça ? » A te considérer, on a l’impression que tu viens de planifier à la seconde près la casse du siècle, génie que tu es. Un plan infaillible que ton comparse ne peut refuser, à grand renfort de rasades supplémentaires de bièraubeurre dans son godet.


Dernière édition par Langford Prewett le Mer 5 Fév - 18:32, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Firewhisky et poudre de Perlimpimpin (langford) - Page 2 Empty
Le Farrow glousse, « J’étais un vrai modèle, à Poudlard, voyons, mensonge éhonté. Quoique, pas si faux. Je n’ai même pas profité des vestiaires de Quidditch », enfin, pas avec des hommes. Et pas si souvent non plus, il ne faut pas croire. La débauche est venue plus tard, avec les Black Hands et la nécessité de se construire un personnage éloigné de la réalité, plus grand que nature, dont les frasques étaient sujet d’amusement au lieu de curiosité déplacée.

Une curiosité déplacée que Ford ne rassasie même pas, en ce qui le concerne. Lance sait parfaitement que Ford sait ce qu’il a vraiment demandé, mais pour une fois, il est plus étanche que les cuisses de Dolores Umbridge. Il n’est pas habitué à cela et c’est quelque peu frustrant… surtout que ça ne fait que revenir sur le sujet de ses propres amours bisexuelles, qu’il essaie tant bien que mal de quitter.

« Bon, c’est effectivement mauvais pour la descendance, hein, mais on m’la fait pas à moi, tu comptes pas te marier avant un moment, pas vrai ? Un rire gras, il lève son verre à cette prédiction. Si je me marie, j’te promets, je t’invite », répond l’homme avec assurance. Aucune chance que ça arrive. Quant à la descendance… c’est si improbable à imaginer qu’il ne relève pas la chose davantage. Un enfant, de lui, la bonne blague. Il a assez de ses neveux et nièces, sans parler de tous les Pinkies qu’il a sous sa charge (ça compte, tout à fait).

« Alors où est le mal à aller aguicher du mâle ? Moi j’dis, t’envoies un p’tit mot à Rhys, tac-tac, on r’parle du bon vieux temps et vous finissez le match de Quidditch à vous galocher, ça donne pas envie, ça ? »

Il n’est pas vraiment surpris que Ford ne sache pas, en fait. Ford reste après tout, malgré tout, un sang pur, et les sang purs n’ont d’intérêt que pour eux-mêmes. Lance se demande même s’il doit lui dire ce qu’il s’est passé, ou tout garder pour lui. Il ne sait pas ce que ça pourrait bien changer dans la vie de son ami, que ce détail qui n’en est pas un. Ce n’est pas comme si l’homme se formalisait de ne pas aborder les sujets de conversation épineux, comme s’il avait une quelconque retenue. Il ne faut donc pas compter sur lui pour que ce soit ainsi clos. Bien au contraire. Le silence s’étire, gênant, et peut-être déjà un indice pour que son ami comprenne qu’il a dit une connerie de trop. Lance se racle la gorge et claque la langue une nouvelle fois, avant de lâcher : « Après quatre ans à Azkaban pour outrage aux moeurs, Rhys n’est sans doute pas de cette humeur. » Pour peu, il snifferait une autre fois pour faire passer le malaise qui le prend à la gorge, mais sa dernière ligne lui chatouille encore les narines. Et maintenant, tout ce qu’il a envie de faire, c’est de boire jusqu’à oublier cette conversation, son estomac qui se serre, son coeur qui bat la chamade.

« T’as pas envie de sortir, un peu ? Se dégourdir les jambes. Flamber encore un peu plus de Gallions, peut-être au profit des partenaires financiers du Farrow (achetez local, qu’ils disent). Définitivement se défaire la tronche et faire rager Mona. T’es du genre Filet du Diable, déjà, ou tu préfères un truc moins… qui te fera moins penser au boulot ? »

Sans hybrides qui se dandinent en string, quoi.
Il a assez de Sid.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Firewhisky et poudre de Perlimpimpin (langford) - Page 2 Empty
Firewhisky et poudre de Perlimpimpin
ft. lance
« Nan mais alors non seulement tu m’invites, mais je préside la cérémonie de mélange des magies, là ! » Tu t’y vois déjà, en costume, au premier rang des milliers d’invités, des fontaines de firewhisky et tout le tintouin. Tu avais aucune idée de comment les magies se mélangeaient, mais bon, tu apprendrais sur le tas.

Ton plan relève peut-être de celui du génie qui s’ignore, toujours est-il que Lance n’y accroche pas pour autant. Pis encore, il te fait une Mona, aussi connu comme une absence totale de réaction face à ce que tu dis. Et, si Mona manipulait cet art comme personne, ça n’allait pas au teint de ton comparse. Tu fronces les sourcils, le dévisageant sans grand scrupule, jusqu’à ce qu’il lâche le morceau.
Outrage aux moeurs.
Ah oui, rien que ça.
De là à ce que tu réalises que cette sentence pendait au nez de la grande majorité de la bourgeoisie sorcière, tu avais définitivement trop de lignes de Perlimpimpin dans le pif. Après tout, les figures les plus virulentes du régime étaient les mêmes qui envoyaient des cartons d’invitation à des soirées douteuses (bon, en vrai, tu n’en recevais jamais ; officiellement parce que tu foutais trop le boxon, officieusement parce que ta propre fille y participait déjà, et que vous croiser là-bas était la dernière chose que vous vouliez qu’il arrive). Ceci dit, ça te renvoie à ton propre petit secret, si mesurer plus de deux mètres et peser son poids de sombral pouvait encore être considéré comme petit.

On voit la révélation faire son bonhomme de chemin sur ta figure, motorisée par un cerveau tournant au ralenti. On est censé dire quoi, dans ce cas-là ? Est-ce que ça compte comme des condoléances ? A la lumière d’un pareil incident, tu comprenais quand même un peu mieux pourquoi Lance était plus frileux… Personnellement, tu l’aurais été, mais un temps seulement, infichu que tu étais de garder ta main dans ton propre pantalon… « Quatre ans ? La vache, c’est long… » C’est tout ce que tu trouves à dire, ne le pensant même qu’à moitié, puisque ton seul référentiel, c’est l’attroupement de Mangemorts qui avaient facilement écopé d’une dizaine d’années d’un coup… Pour des raisons différentes, ceci dit… Très différentes. A vrai dire, tu n’avais jamais réalisé que tu pouvais finir voisin de cellule avec un Black ou un Lestrange, juste pour avoir make out dans les gradins d’un terrain de Quidditch… Chaud.

T’étais en train de te faire une petite frayeur et essayant de calculer combien de temps tu aurais moisi à Azkaban si jamais on t’avait surpris la main dans le sac, n’aidant pas à combler le silence qui s’était installé. C’est finalement Lance qui le brise, vous introduisant à votre prochaine fausse bonne idée. « Pourquoi j’serai pas du genre Filet du Diable ?? » que tu demandes, trop ivre pour être outré. « Tout le monde est du genre FDD au fond, mon grand… Surtout ceux qui ont pas l’air de l’être ! » Tu appuies ta théorie en le pointant de l’index, ne le quittant pas des yeux. « Et puis, des culs d’hybride, on en voit pas des masses, au final… à part Bagshot, » Tu finis ton verre d’une traite « quand on a la visite d’un vieux schnock des hautes sphères… » Soupir de satisfaction, reluquant le cul de ton verre, trop vide à ton goût. Ne pas s’imaginer que Lance ait pu évoquer Sid, encore une fois. Ne pas évoquer. Le cul. De Sid. « FDD, nous voilà ! »

Vous commencez à vous ébrouer. Lance s’extrait du canapé avec difficulté, tu pèses de tout ton poids sur son bras pour t’aider à te hisser sur tes pattes. Un black out plus tard, vous êtes dans la rue, titubant dans les pattes l’un de l’autre. C’est un miracle que vous retrouviez le chemin du bordel, dont la lumière grasse et chaude vous retourne le slip et les tripes. Vous vous y engouffrez à grands fracas. « HADEEEES ! On a soif ! Si soif ! » Le second de l’établissement ne prend même pas la peine de broncher, ni de lever les yeux au ciel, vous envoyant aussitôt une armada de vampires et d’êtres de l’eau pour étancher votre soif.
Vous voilà donc dans la même disposition que dans l’appart miteux de ton comparse, à ceci près que le canapé est plus rembourré, les boissons plus chères et que t’as une jeune femme sur les genoux, la peau luisante comme si on lui avait peint des écailles sur les cuisses. Tu lèves ton verre pour conclure votre courte épiphanie où vous aviez essayé de vous confier l’un à l’autre. « Un toast ! A toutes nos moeurs outragées ! »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Firewhisky et poudre de Perlimpimpin (langford) - Page 2 Empty
Lance a perdu la mesure du temps, de l’espace et de l’espace-temps, en général - il a cligné des yeux, qu’il lui semble, et maintenant il est au Filet du Diable. Tout lui semble à la fois trop vif et trop doux, le monde entre la ouate et l’agression perpétuelle de ses sens. Le fait est que Ford est définitivement du genre FDD (trop pour leur bien respectif) et que sa suggestion a créé tout un feu d’artifices, un grand mouvement qui a expédié les deux compagnons bien intoxiqués hors de la rassurante garçonnière du criminel, pour mieux les lancer dans les bras envoûtants du club.

Ambassadeur de leur duo, Langford le précède sur les lieux, annonçant votre arrivée tel un crieur public : « HADEEEES ! On a soif ! Si soif ! Plus tard, Hades », qu’il mâche à l’intention du Cromwell, le soupir accompagné d’un vague geste de la main destiné à chasser tous les commentaires que l’homme, à défaut de les prononcer, pense en cet instant. Même pas besoin d’être Legilimens, ou en possession de tous ses moyens, pour lire sur son visage. Il gardera l’atout dans sa manche suffisamment longtemps, il a confiance en lui.

Un autre clignement d’yeux. « Un toast ! A toutes nos moeurs outragées ! À la décadence ! », rugit un Lance au moins aussi victorieux, alors que les boissons onéreuses se fracassent au-dessus de leurs têtes, générant un concert de gloussements feints de la part de leurs nouvelles compagnes. Toutes trop jeunes à son goût - une autre chose qui les sépare, Ford et lui, dans le grand univers. La léthargie remplacée par une soudaine énergie, ses pupilles devenues des têtes d’épingles. Le premier drink, il ne le sent même pas passer - à peine le second. C’est uniquement au troisième (qu’il croit, c’est peut-être le cinquième, pour ce qu’il en sait) qu’il lui semble vraiment reprendre un peu pied. « Ford… arrête tes conneries. Son ami le regarde, sans comprendre où il veut en venir. Lui-même oublie, pendant une seconde, avant que son esprit redevienne très concentré. Le whisky, le textile et j’sais pas quelle autre connerie dans lesquelles t’as mis tes Gallions… arrête tout. Ça lui va bien, de dire ça maintenant, au Lance, alors qu’une demoiselle se tortille sur les cuisses du Prewett et qu’une autre glisse sa main dans les cheveux du sang-mêlé, caresse rapidement chassée d’un geste de la main. Arrête, pis bosse, pis ferme ta gueule. J’te dis ça en, en ami. » Fermer sa gueule, ça a du bon. Ça lui a toujours réussi, à lui. Ça ne peut pas faire de mal, à l’occasion, de laisser couler le monde et de filer doux, de filer bas. « Je veux dire… merde, Ford, t’es une catastrophe en affaires et tu sais très bien qu’tu t’fais pigeonner. À ce compte, pas moyen de faire semblant. Ça court depuis bien trop longtemps. Son drink sucré fini dans une seule longue gorgée, un autre immédiatement mis dans sa main. Ou, garde juste un vice. Ou, deux. Mais arrête les affaires. Pis ton fric... j'sais où tu veux pas, mais où tu sais que tu devrais. Il essaie de faire son meilleur regard entendu, en jetant un coup d'oeil insistant à la demoiselle sur ses genoux. ASAP. Ça risque de fâcher Ford. Ils en ont déjà parlé et ça s'est mal terminé pour sa moustache. Mets-le dans les elfes, au pire. Dans un truc de vieux, vieux réacs. » De l’intérieur de tout ce qui se passe, de tout ce qui arrive à toute allure, il voit les choses venir. Ça, l’homme ne peut pas le savoir, mais Lance espère qu’il lui fera confiance et que s’il doit se souvenir d’une seule chose dans la soirée, c’est ça.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Firewhisky et poudre de Perlimpimpin (langford) - Page 2 Empty
Firewhisky et poudre de Perlimpimpin
ft. lance
La tournée est lancée. Les filles (et même quelques garçons, allez, soyons fous) déambulent dans le salon limite privatisé pour vous. Ça va encore te coûter trois bras (ou alors, plus exactement, trois bras à Mona), mais tu ne faisais jamais les choses à moitié, surtout quand il s’agissait de décisions hâtives, inutiles et superficielles. Tu fanfaronnes, aussi à l’aise qu’un triton dans une baignoire, passé maître dans l’art de refouler tous tes soucis. Une vampire au bras que tu fais mine de mordre, puis donnant la becquée à tu ne sais quel descendant d’incube. C’est que si Lance n’était pas là, tu serais parti depuis longtemps te vautrer dans les backrooms.
Mais comme on dit, bros before hoes, alors tu t’affales de nouveau à côté de lui, la chemise en vrac et ne sachant plus où donner des paluches.

« Ford… arrête tes conneries. » Comme pris la main dans le sac, tu lèves les bras, faussement innocent.
Tu auras beau jeter ton dévolu sur tes nénettes qui avaient l’air toutes plus jeunes les unes que les autres, tu ne tromperas personne. Depuis le temps, Hades avait pigé quelle marchandise il fallait te mettre à disposition. Ainsi, tu n’as que faire de quelconques descendantes de Vélanes, portant ton choix sur de jeunes femmes vampires (ou du moins à l’allure de jeunes, tu ignorais quel âge elles pouvaient cumuler), grinçant dans leurs dessous en cuir, les yeux au moins aussi transparents que ceux de Sid. Alors certes, il en aurait fallu au moins trois de plus sur tes genoux pour avoir l’impression de porter ton Hound, mais il s’agirait pas non plus d’éveiller plus de soupçons que l'entièreté du lupanar pouvait déjà avoir.

Sauf que les conneries dont parlent Lance ne relèvent pas des goûts et des couleurs du Filet du Diable. Les sourcils froncés d’incompréhension d’abord puis de plus en plus de soucis, tu l’écoutes, le nez au bord de ton verre, histoire de dissimuler au mieux ton humeur. Tu ignorais quel lutin l’avait piqué pour qu’il te fasse ainsi la leçon, comme Mona pouvait le faire régulièrement. Toujours est-il que tu n’aimais pas ça. Ça n’était pas ce que tu espérais obtenir, quand tu cherchais la compagnie du Farrow. Farrow était pas là pour te rappeler à quel point tu avais foutu toi et les tiens dans un marasme sans fond. Et, alors que chacun se désolidarisait de ta tourbe pour s’en sortir, tu aimais à venir te plaindre auprès du vieux garçon à la vie au moins ennuyeuse que la tienne était chaotique. « Qu-qu’est-c’tu racontes, Farrow ? » C’est qu’on ne l’arrête plus, le bougre, à croire que ça lui pesait sur le palpitant, au moins autant que son petit copain en prison.

« Dans les elfes ? Et puis quoi, encore ? Plutôt crever que de bosser avec Louis Travers, merci bien ! » L’alcool désinhibe et délie ta langue qui ne demandait qu’à fourcher. « Tu crois pas que je fais déjà suffisamment vieux con comme ça ?? » Tu te redresses dans le canapé, faisant chavirer les filles. « Ecoute, j’pense j’te l’ai déjà suffisamment dit ; c’est de la malchance, c’est tout ; ç-ça va bien finir par repartir, hm ? Ça peut pas s’casser la gueule continuellement ? » Bah si, apparemment, ça faisait au moins une décennie que ça trouvait toujours un moyen de dévaler la pente. « Et puis bon, mon grand, j’t’estime beaucoup, mais niveau taf, t’es pas non plus un modèle de réussite, hein ? » Tu ricanes, goguenard, histoire de détendre l’atmosphère, que ça ne tourne pas au vinaigre et aux larmes. C’est qu’au douzième verre, tu commences à avoir l’alcool triste. « Y’a pas le feu au saule cogneur, hein ! Je bosse, j’te signale ; et j’me tais… » Ça, tu en doutais un peu plus. « … quand on m’demande gentiment ? » Ou plus exactement quand Sid t’observait, rongé par la déception. Oh que oui, ça, ça te clouait le bec, direct.

Tu le revois encore incapable de comprendre pourquoi tu t’évertuais à te rendre à des réunions de l’ASAP, là où la haine pour les siens étaient consommées comme tu consommais en des soirs pareils au FDD. Il avait beau être inexpressif, avec des yeux bleus pareils, on avait toujours l’impression qu’il était sur le point de pleurer... « Hé… au lieu de remuer la plaie autour du couteau, t’voudrais pas qu’on monte un business ensemble ? Ç’aurait l’mérite de pimenter un peu ta misérable existence ! »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Firewhisky et poudre de Perlimpimpin (langford) - Page 2 Empty
Allez savoir comment il pensait que Ford allait réagir à son petit laïus inattendu de mère la morale, mais ils sont encore chanceux qu’ils soient tous les deux bien pétés. La froide réaction du Prewett le fait sensiblement dégriser, au moins autant que lui-même a sonné son camarade par ses commentaires si peu in character.
C’est que ça lui apprendra, à tenter d’être autre chose qu’un gouffre qui l’entraîne vers le fond.

« Et puis bon, mon grand, j’t’estime beaucoup, mais niveau taf, t’es pas non plus un modèle de réussite, hein ? J’ai que mon cul à gérer, aussi, j’te rappelle, se défend un Lance dans un hoquet, alors qu’il repousse le sujet de son propre emploi peu reluisant. Les deux, mêmes, mais ça, l’autre n’en sait rien, même si le Black Hand plaiderait volontiers que le crime organisé est bien plus propre que les saloperies qu’il doit gérer au Ministère de la Magie. Puis, c’est vrai ! Il n’a que lui-même à gérer. Pas de femme, encore moins d’enfants. Pas de vrais enfants. « Y’a pas le feu au saule cogneur, hein ! Je bosse, j’te signale ; et j’me tais… quand on m’demande gentiment ? Laisse-moi être un vieux rabat-joie, une fois de, de, de temps en temps », finit-il en bougonnant et levant son verre à Ford, l’homme capable de fermer sa gueule quand on lui demande gentiment. Ça, il demande à voir.

« Hé… au lieu de remuer la plaie autour du couteau, t’voudrais pas qu’on monte un business ensemble ? Ç’aurait l’mérite de pimenter un peu ta misérable existence ! Avec moi ? Il éclate d’un grand rire gras. J’crois que t’as pas, pas encore assez sniffé, mon grand. » Il ne veut surtout pas qu’il lui vienne à l’oreille que ses petites affaires, à lui, vont très bien. Par réflexe, le sorcier tapote les poches de sa chemise, sans y trouver le renflement habituel de quelque sachet de soie généreusement garni, et c’est déçu qu’il se renfonce dans la banquette. Puis, une seconde plus tard, qu’il se penche vers son compère pour lui crier-murmurer : « L’Cromwell me doit une faveur… partant pour un dernier tour de piste ? » C’est faux, archi faux, il frime jusque plus haut que son front et l’Hades va très certainement garder l’as dans sa manche aussi longtemps que nécessaire, mais ça aussi, l’autre n’a pas besoin de le savoir. Il a seulement besoin de se fier au sourire canaille de Lance, à ses yeux brillants (à défaut, en ce moment, d’être vifs) et de dire oui, je le veux.

Le Filet du diable se fait bien gentillet, avec ses cocktails sucrés à peine alcoolisés, mais ils savent tous les deux que des choses bien plus intéressantes se passent sous le manteau. Autant en profiter. Autant se lancer une dernière fois, se rouler dans le vice pour de bon, avant de décrocher. « C’est toi, la couleur d’ma misérable existence. J’vais pas t’lâcher comme ça. » Une bonne tape dans le dos, virile et amicale comme il faut, en guise d’excuse pour sa merde précédente. Que tout soit oublié autour d’un verre et de plus de merde encore, que leur gueule de bois soit mémorable !

SUJET TERMINÉ
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Firewhisky et poudre de Perlimpimpin (langford) - Page 2 Empty
Revenir en haut Aller en bas
 

Firewhisky et poudre de Perlimpimpin (langford)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2

SMOKE AND MIRRORS :: PLAYGROUND :: DEATHLY HALLOWS :: rp terminés