BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

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 Firewhisky et poudre de Perlimpimpin (langford)

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Ça fait déjà depuis juin que le Ministère de la Magie a annoncé sa nouvelle loi à propos des substances bientôt illicites, à coup de magicae sana in corpore sano, et allez savoir pourquoi ce n’est que maintenant que Ford se réveille et réalise qu’il est dans la bouse de troll jusqu’au cou. Et qu’il lui a donc envoyé hibou sur hibou pour lui demander à lui, son ami, son vrai pote, de l’aider. Sans savoir que Lance l’aidait déjà, à ce sujet. Il savait depuis mars, pour le nouvel édit - et s’il ne pouvait pas clairement dire à Ford de lâcher toutes ses actions dans le firewhisky (tout simplement parce qu’il n’était pas supposé être au courant, la merveille de l’infiltration), il a quand même tenté de lui faire diversifier son portefeuille d’actions. De questionner son choix d’investissement. De lui suggérer d’autres avenues.

Et comme l’histoire leur prouve à l’instant, ça a été peine perdue.

Alors il s’est dit qu’une petite soirée simple, entre hommes, ferait l’affaire. Chez lui, avec des bières et des frites, et de quoi s’ambiancer un peu plus encore au cours de la nuit, dépendant de l’humeur du Prewett (puis, faut bien qu’il écoule ses stocks personnels, avant que le Ministère devienne vraiment sérieux dans sa chasse aux toxicos). Ça remontera le moral de Ford, ça l’enlèvera des jupes de Simone (qui ne pense jamais à le remercier pour sa générosité, quel drame), et peut-être, peut-être même que ça aidera à ne pas enfoncer davantage les Prewett dans la misère.
Nous disons bien peut-être.

Ça cogne frénétiquement à sa porte, juste au moment où il s’ouvre une première bière pour patienter (et varier, entre deux clopes fumées jusqu’au filtre). Pile à l’heure (pour une fois). Il ouvre la porte et se retrouve bien bousculé, alors que Ford s’élance dans son appartement sans même le saluer. « Mais qu’est-ce qui… » ... se passe, veut-il finir sans le pouvoir, subjugué par l’allure de conspirateur du Prewett. Les mains enfouies sous son manteau (on est en plein été), le visage caché par un chapeau démesuré et des verres fumés (c’est la nuit). Lance jette un coup d’oeil alarmé à l’extérieur, s’attendant pratiquement à retrouver des poursuivants, des créatures, quelque chose aux traces de l’homme, prêt à devoir défendre son appartement contre une horde de brigadiers, mais il n’y a pas un Fléreur. Qu’une nuit paisible sur Diagon Alley, à l’extérieur, et un Ford aussi bizarre qu’à l’accoutumée à l’intérieur. Un long soupir échappe au Farrow, qui referme et verrouille la porte, puis ferme les rideaux d’un coup de baguette. « Qu’est-ce que t’as foutu, encore ? » Il n’est pas fâché, promis. Il veut juste savoir dans quelle bouse il est en train de se faire entraîner.


Dernière édition par Lance Farrow le Ven 20 Sep - 3:47, édité 1 fois
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« Mimine, je sors ! » Mona relève à peine le nez de tu ne sais quel livre de compte repêché dans le fin fond de tes tiroirs. « Un… un dîner avec un collègue » que tu te sens obligé de justifier, restant vague. Tu ne prenais plus la peine de lui mentir, parce qu’elle lisait en toi mieux que dans tes comptes mal tenus. Tu n’étais pas très difficile à déchiffrer, une fois qu’on avait compris que tout ça, là, c’était du foin.
Blue, votre elfe de maison, amène ta cape et une bouteille de whisky, que tu considères, interloqué. « Non merci, Blue, pas avant de transplaner. » Mais elle ne démord pas, les bras tendus, tremblant du poids de la bouteille. « Pour ton collègue, Langford » explique Mona, toujours le nez rivé dans tes affaires. « Oh. » tes sourcils grimpent, une sueur froide dans ton dos, à l’idée que tu dois te trimballer avec une ressource désormais illégale… Bah, comme si t’allais pas voir Lance à ce sujet, de base. Généralement, quand tu avais un problème, et que tu voulais faire semblant d’aller en parler à quelqu’un pour le régler (soit, en réalité, pour aller te noyer dans toutes les substances pas très sanae), c’était sur lui que tu jetais naturellement ton dévolu.

C’est donc en serrant les fesses que tu t’es rendu jusqu’à la piaule de ton comparse de crasse. La cape enroulée autour de toi plus que de raison, le nez chaussé de lunettes et la tête d’un chapeau, comme avaient tendance à le faire des vampires les plus élégants de la Brigade. Il ne te manquait plus que le triangle sur la gueule, et tu étais paré pour aller sucer le sang des vierges…
Tu trépignes sur le pas de sa porte, et t’engouffres dans le séjour en rentrant le ventre, avant même que Lance n’ouvre suffisamment le battant pour que tu puisses t’y faufiler confortablement.
La manoeuvre est rocambolesque et exagérée, mais apparemment, elle fait son petit effet, puisque le Farrow entrave toutes les issues. Tu attends qu’il ait tiré le dernier rideau pour enfin ôter chapeau et lunettes et ouvrir théâtralement, ta longue cape.
On se serait presque attendu que tu sois à poil en-dessous, mais non, tu as juste une bouteille de whisky à la main, manquant de glisser tellement tu avais les doigts moites. Ne suscitant pas plus de « wahou » que ça de la part de ton compère, tu expliques sobrement. « La dernière loi en vigueur du Lord. » Tu agites la bouteille. « Magica sano tout ça, là » On sent bien que ça te saoule, mais pas dans le bon sens du terme. « Du coup, les producteurs me lâchent. Puis les distributeurs. » Tu poses la bouteille sur la table basse, t’affales dans le canapé en desserrant ton col de chemise (bah oui, tu avais fait semblant de te fringuer correctement, pour que Simone y croit, au dîner entre collègues). « Et donc, c’est bibi qui se tape le reste des stocks à écouler… T’as des verres ? » Bah oui, si tu devais te lamenter sur le sujet, autant que ce soit dans un état second.

C’est que tu te sentais un peu trop bien, entre les pattes de Lance. Sa piaule sentait le… le mâle disons (les relents du fish and chips magique de l’avant-veille aidant, sans doute), et qu’en plus de ça, il avait toujours plus d’un tour (et d’une prostituée) dans sa manche pour te remonter le moral.
Tu sers deux verres généreux et lèves le tien pour porter un toast à la déveine. « A la fin de toutes les bonnes choses ! Adieu cigares, firewhisky et perlimpimpin. Hâte que les p’tites pépés soient les prochaines sur la liste ! »
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À vrai dire, Lance s’attend vraiment à ce que le sorcier soit à poil sous sa cape, et il n’en serait ni surpris, ni choqué. Il est presque choqué que ce ne soit pas le cas, en fait, et que Ford en extirpe plutôt une simple et banale bouteille de whisky, comme un prestidigitateur moldu sortait un lapin d’un chapeau. Un sourcil sceptique haussé. « La dernière loi en vigueur du Lord. Magica sano tout ça, là. Ah. Ouais. Ça. Du coup, les producteurs me lâchent. Puis les distributeurs. Il soupirerait bien encore, s’il ne venait pas juste de le faire. Je te l’avais dit. » Ça vaudrait presque la peine, la faillite de son compagnon, que pour la malicieuse satisfaction de lâcher ces mots. Presque. Il n’en est pas à réellement souhaiter du malheur aux gens qu’il apprécie, même si ceux-ci sont parfois aussi futés qu’un sac de pierres (et non magiques, les pierres). « Et donc, c’est bibi qui se tape le reste des stocks à écouler… T’as des verres ? »

Ça, il en a.

Un mouvement de baguette et deux verres à whisky sortent d’une armoire, suivie de pierres froides pour garder le liquide à une température agréable, sans diluer le précieux alcool. Même si la production du Prewett ne peut pas encore tout à fait être qualifiée de précieuse, il faut la traiter comme telle. Puis, tout le monde connaît le fameux proverbe à propos du mauvais alcool : si c’est imbuvable, bois-en plus. À la fin, ça passe tout seul. « A la fin de toutes les bonnes choses ! Adieu cigares, firewhisky et perlimpimpin. Hâte que les p’tites pépés soient les prochaines sur la liste ! Dis pas des trucs pareils, j’vais me flanquer un Avada. » Lance cogne quand même son verre contre celui de son ami et en prend une généreuse gorgée, qu’il se retient d’accompagner d’une grimace. Ah non, l’arrière-goût de pisse du pays, ça ne s’est toujours pas réglé. Il fait passer sa gorgée avec un peu de bière, piquante et amère, et il en profite d’ailleurs pour ouvrir une bouteille à l’intention du sang pur. Deux drinks ? Zéro problème. Et à voir la tête encore plus débobinée que prévue du Prewett, il va très très probablement devoir sortir son sac à merveilles, afin de lui remonter la mine un brin.
Le coucou au-dessus de son four commence à chanter et le sorcier va s’y affairer, en sortant une plaque recouverte de frites bien dorées. Parfaites. Deux assiettes, chacune généreusement remplie, sel, vinaigre, ketchup, tout ce qu’il faut. « Pas mal, ta chemise. (elle est laide, mais c’est la moins pire du lot - avec ça, au moins, il pourra le sortir au stripclub, plus tard, sans craindre de se faire refuser l’entrée) Par contre, j’crois que Simone sait que tu n’es pas à un dîner entre collègues. Tu lui as fait l’excuse combien de fois, dans le dernier mois, à ta douce ? »
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Le nez à mi-chemin dans ton verre, tu observes Lance couper son whisky avec de la bière. Bah, pourquoi pas, tu te demandes même si en les mélangeant pour de bon, ça pourrait pas se commercialiser, ce merdier… C’est que maintenant qu’on vous avait privé des trois-quarts des remontants de la mondanité sang-pur, il allait falloir improviser avec ce qu’il restait. « C’est à ces connards des moeurs qu’il faudrait flanquer un avad-... » Tu t’interromps, l’air hagard et penaud, en réalisant que tu faisais toi-même partie de la machine, et depuis un sacré bout de temps déjà…

L’air embaume peu à peu d’une odeur familière de gras et de sel. Tu lèves le pif, le temps que ton hôte aille récupérer la pitance. Un vrai rituel. Les frites du Farrow étaient tellement grasses que le Lord allait finir par devoir les interdire, elles aussi. Pour t’ouvrir l’appétit et t’échauffer les papilles, tu t’allumes une cigarette du paquet qui ronflait sur la table basse, le laissant installer les festivités comme une parfaite femme au foyer. « T’es vraiment bonne à marier, mon lascar » que tu ricanes, les lèvres étouffées par la clope dans ta goule. Et en parlant de mariée, voilà que le bougre met aussitôt Simone sur le tapis. Tu pioches dans le plat sans vergogne, te râcles la gorge « Finement observé ; j’sais bien que Mona sait tout, pas b’soin de remuer la plaie autour du crucio… » Tu fais gaffe à pas bouffer ta clope et fumer ta frite, parce que le whisky a beau être dégueulasse (plutôt mourir que de l’admettre), il avait l’avantage de vite monter à la tête, comme un trop-plein de compliments. « J’la laisse prendre ses cours de grec avec l’autre tête de cul-de-bouteille, alors elle cherche même plus à savoir si j’viens faire le tapin chez toi, ou si j’vais bouffer des frites chez les putes… »

Votre ménage n’était pas au beau-fixe, en ce moment, du fait de la récente débandade du commerce d’alcool. Pour une fois, tu n’y étais pour rien ; enfin, tu avais juste investi comme n’importe quel honnête businessman l’aurait fait. T’avais même pas eu le temps de mettre au point une combine qui aurait pu ruiner le principe même du firewhisky (genre, au hasard, inventer le icewhisky… ou le airwhisky, et même le earthwhisky pendant que t’y étais). Mais comme toujours, tu refusais de lui en parler, de lui parler de cette frustration que tu accumulais. Alors en attendant, la Mona essayait de sauver les meubles, comme elle savait si bien le faire, tandis que tu venais te vautrer dans le canapé de Lance, comme tu savais si bien le faire. « Dommage qu’elle t’aime pas trop, parce que j’suis sûr qu’elle trouverait son compte dans ce genre de soirée, ahah… » que tu plaisantes, essuyant tes doigts luisant d’huile contre ta chemise pas trop mal pour une fois. « Hé, maintenant qu’j’y pense, c’est un dîner… » d’un mouvement de bras bien trop ample, tu présentes la table de frites. « … et du point de vue du Ministère, hé, on est collègues un peu… genre moi j’chasse les mecs qu’sont pas venus pointer chez toi, quoi ! » Enoncer comme ça, votre job paraissait presque sympathique. Difficile de croire que tu endossais parmi les rôles les moins éthiques du monde sorcier, affalé et plaintif comme tu étais. Cela dit, le jour où tu commencerais à remettre l’honnêteté de ta carrière en question n’était pas encore arrivé. Et ce jour-là, il y allait avoir des morts. « D’ailleurs, cher collègue, j’aurais bien besoin d’me repoudrer le nez, si t’y vois pas d’inconvénient… »


Dernière édition par Langford Prewett le Jeu 19 Sep - 19:37, édité 1 fois
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Les assiettes volent jusqu’à la table du salon, accompagnées de serviettes de table qui ne serviront probablement pas à Ford. Un bon hôte, c’est sûr, bon à marier, peut-être pas. À ne pas relever. De toute façon, l’homme déjà épilogue sur sa relation avec Simone. Dysfonctionnelle, la relation, et c’est un spécialiste de l’étrange qui vous parle, côté relations intimes. « Elle se le tape, son rat de bibliothèque, tu crois ? » Probablement, tout comme son époux ne se gêne pas, de son côté. La fidélité est définitivement un concept étranger au monde des mariages arrangés. Et la débâcle du whisky ne doit pas arranger la chose.

« Hé, maintenant qu’j’y pense, c’est un dîner… (c’est certainement trop généreux pour ses frites, mais en même temps, elles sont en effet vachement bonnes - il est devenu maître dans cet art, depuis le temps) … et du point de vue du Ministère, hé, on est collègues un peu… genre moi j’chasse les mecs qu’sont pas venus pointer chez toi, quoi ! » Ce serait innocent et pas du tout glauque, comme remarque, si les mecs qu’sont pas venus pointer en question n’étaient pas des nés-moldus. S’ils étaient de réels criminels, coupables d’autre chose que de posséder la magie. Le sourire de Lance se crispe un peu, aux commissures de ses lèvres, mais heureusement, le sang pur est plus occupé par autre chose pour remarquer sa raideur soudaine : « D’ailleurs, cher collègue, j’aurais bien besoin d’me repoudrer le nez, si t’y vois pas d’inconvénient… Cher collègue, quelles drôles d’idées avez-vous à mon sujet ? Vous semble-je vraiment le genre à pouvoir accéder à cette demande ? »

Bon.
La réponse est oui.

Son sourire redevient goguenard, alors qu’il retourne à sa cuisine et à son coucou, sur lequel il tapote sa baguette. L’oiseau sort à nouveau de sa cachette, mais cette fois-au lieu d’un volatile bien inoffensif, un sac de soie bleu nuit est en place. Un détour par sa salle de bain et il ramène un miroir et une lame de rasoir, afin qu’ils puissent convenablement se mettre à leurs petites affaires. « Faut écouler les stocks, dernier tour de piste. » C’est à la fois vrai et faux. Bien sûr que tous les vendeurs ne vont pas arrêter de vendre : il faut bien vivre. Les Black Hands, toutefois, seront prudents, pendant quelques mois, le temps de bien explorer toutes les avenues possibles afin de remettre sur pied cette partie de leurs affaires. Une simple question de sécurité. Lance s’installe sur le canapé et écarte sa propre assiette de frites (il en prend quand même quelques-unes, au passage), afin de libérer un peu de place sur la table du salon.

La force de l’habitude. Les gestes ont un sentiment d’automatisme, alors qu’il verse prudemment la poudre blanche, légèrement bleutée, sur le miroir, puis qu’il la sépare en étroites et longues lignes bien nettes. Toutes parfaitement égales, expert en amusement sous l’effet de substances illicites. Ça ne pourra pas être mal de faire un peu ceinture là-dessus, aussi : son foie appréciera l’attention. « Et tu vas faire quoi, avec ton whisky et ta faillite imminente ? À part le boire, évidemment, et tenter d’éviter la crise de foie. Si tu meurs et que tu lègues tes dettes à Simone, je crois qu’elle te ressuscite pour mieux te tuer. » Un geste du poignet et un livre vient directement à lui, depuis sa bibliothèque, pour se poser dans sa main - et sans plus d’état d’âme, il en déchire une page au hasard, pour la roulotter en deux étroits tubes. Expert, on a dit. Il tend le premier cylindre de papier à Ford. « Honneur à l’invité. »
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Tu observes Lance d’un regard par en-dessous, en silence, comme pour le confronter à la bêtise de sa première question, du fait de l’évidence de sa réponse. « Son foutu rat de bibliothèque est cultivé, à l’écoute, et juste soumis comme elle les aime ; crois-moi que les cours de langue, c’est plus ce que c’était… » que tu railles, jaloux comme un hippogriffe. Vraiment, tu ne voyais pas ce qu’elle le trouvait. Mais, fort heureusement, Lance était plus de l’école de la beauferie, voire même il s’en disputait la première place au classement avec toi ; si bien qu’il ne pouvait qu’approuver ta rancoeur, si ce n’est même l’attiser, histoire de te faire cracher le morceau.

Enfin pour l’instant, tu te goinfres plus que tu ne craches quoi que ce soit. Et c’est qu’en plus du whisky, vous étiez sur le point de vous coller une ligne ou deux dans le pif, histoire de faire mieux passer les frites excessivement grasses. Généralement, tu t’y pliais avant de te rendre à des soirées mondaines particulièrement assommantes. Mais présentement, l’atmosphère s’y prêtait et en plus de ça, Lance s’arrangeait toujours pour se procurer des substances d’une qualité assez remarquable. A croire que gratter du papier au Ministère ouvrait certaines portes ; autant dire que tu étais loin de te douter que les portes, c’était Lance lui-même qui s’y trouvait derrière.
C’est que t’avais beau connaître le laron depuis un peu trop longtemps au goût de Mona, tu ignorais tout de sa double-vie. Ça ne te serait jamais venu en tête de lui cacher quoi que ce soit, d’autant plus que tu n’étais pas le meilleur à ça. De tes plans catastrophiques, il faisait toujours partie des premiers avertis (à croire que tu voyais flou et qu’au lieu d’avoir la vivacité d’esprit de prévenir ta douce et son porte-monnaie, ta confidence se tournait automatiquement vers ton hôte). Peut-être parce qu’il ne remettait jamais en cause tes initiatives douteuses, alors que Mona aurait tôt fait de te foutre le nez dans ton merdier. A toi seul, tu étais un sacré feuilleton de divertissement qui n’avait rien à envier à la téléréalité sorcière américaine.

Tu le regardes faire avec une impatience mal contenue et une admiration déplacée, et lui arraches presque le morceau de page roulée lorsqu’il te le tend, ménageant ton geste en y ajoutant des manières exagérées. « Je vous remercie, mon brave » que tu minaudes, avant de te pencher en avant, la paille de fortune collée à ta narine. D’un geste vif, tu aspires la première ligne, rejetant subitement la tête en arrière, dans un râle rauque et satisfait. Tu fermes les yeux, essuyant tes narines, avant que ta cervelle ne s’écoule par tes trous de nez. Tu t’affales dans le fond du canapé, le verre de nouveau rempli, finalement prêt à répondre à sa fâcheuse question. « Bah écoute, déjà faire le tour du voisinage pour vider tout le stock qui reste, ça risque de m’prendre pas mal de temps… » La perspective qu’il pouvait s’agir de la solution à tous tes soucis t’arrache un ricanement suspect. « Mais sinon, pour l’instant, j’vois que les heures sup’ au Ministère… » Au vu de ton état, cette initiative paraît un peu trop crédible pour s’arrêter là… « C’est Sid qu’va être content… » tu laisses planer ce surnom que tu évitais habituellement de sortir en public, tandis que tu te vois déjà passer des nuits entières à faire le guet, affalé sur ton vampire chéri. Tu souris tendrement, un peu comme un con, avant de réaliser ton erreur. « Heu, Von Wittelsbach j’veux dire ; il aime bien les heures sup’, il sait faire que ça… » Bon, peut-être que tu lui cachais quand même quelques combines, après tout. Tu te redresses dans un grognement, et lui fous une tape sur la cuisse. « Et toi, mon grand, quand est-ce que c’est que tu m’rejoins à la brigade ? On se marrerait bien tous les deux ; et ça t’ferait pas d’mal de prendre un peu l’air de temps en temps ! »


Dernière édition par Langford Prewett le Lun 23 Sep - 22:43, édité 1 fois
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La jalousie du Prewett lui pue au nez, quand il parle du professeur privé de Simone, et il peut seulement lui offrir un reniflement méprisant, comme soutien. Méprisant envers le Harris, évidemment, qu’il n’a jamais vu ni de loin, ni de proche, et qui ne lui inspire pas grand chose, si ce n’est que dans les mots de son ami, il a la consistance et l’utilité d’un tapis. Et même s’il serait de mauvaise foi de ne pas comprendre Simone de chercher du réconfort auprès d’un homme à l’écoute… il n’est pas son pote, ni à elle, ni à son amant. Alors, c’est tout le côté de Ford, qu’il prend, sans regrets ni rancune.

Le sorcier attrape sa propre paille de papier et avec le même geste de l’expert, trop de fois répété, renifle une ligne de poudre bleutée. Une seule longue inspiration, efficace, et pas un grain ne reste là où le rail a été soigneusement découpé. Il y a longtemps qu’il aurait dû laisser tomber ces conneries de gamin, laisser le Billywig et le bicorne derrière lui, mais il a toujours eu le goût du vice. Alors s’il ne consomme plus autant qu’avant, c’est uniquement pour mieux savourer chaque occasion.

Lance attrape son verre de whisky (la poudre ne l’a pas encore rendu plus agréable à boire, mais en vérité, il a bu bien pire) et en sirote une gorgée, puis enfourne quelques frites supplémentaires. Essuie ses doigts gras sur sa serviette de table avant d’aussi s’affaler contre les coussins, curieux de connaître la grande solution de Ford à tous ses problèmes. Et la réponse est : aucune, vraiment. « Bah écoute, déjà faire le tour du voisinage pour vider tout le stock qui reste, ça risque de m’prendre pas mal de temps… Mais sinon, pour l’instant, j’vois que les heures sup’ au Ministère… C’est Sid qu’va être content… Sid ? Un nouveau clown de la Brigade dont son camarade ne lui a pas mentionné l’existence ? L’expression interloquée de Lance se fait encore plus forte, alors que la gueule de Langford se fend d’un sourire que les plus audacieux oseraient qualifier de tendre, avant qu’il rectifie : Heu, Von Wittelsbach j’veux dire ; il aime bien les heures sup’, il sait faire que ça… Sid ? », répète le sorcier avec un gloussement incrédule.
Hé bien dites donc… C’est sûr qu’en dix ans, il y a le temps de créer des liens, mais Sid !
Cette inattendue tendresse envers le vampire est notée dans un coin de l’esprit de Lance. Il reviendra plus tard sur le sujet, quand l’état d’ébriété sera avancé pour tous les deux et les confidences plus aisées.
(ah, s’il savait !)

Claque vigoureuse et virile sur sa cuisse, la main qui y reste, y repose, le Langford distrait. Ça lui fait réaliser qu'il n'a pas touché un homme depuis bientôt 5 ans. Foutue bouse que c'est long. « Et toi, mon grand, quand est-ce que c’est que tu m’rejoins à la brigade ? On se marrerait bien tous les deux ; et ça t’ferait pas d’mal de prendre un peu l’air de temps en temps ! Le brun éclate de rire, aussitôt, puis fouille dans ses poches pour en tirer un paquet de clopes. Tu m’imagines vraiment, en Handler ? À courir la harpie en cavale et l’homo folichon, vampire au bout de la laisse ? Une cigarette calée entre les lèvres, il en tend une à son camarade avant d’allumer la sienne du bout de sa baguette. Pas le temps de se laisser aller aux tours de magie sans baguette, alors qu’il vient de se coller une ligne dans le pif, et qu’une autre suivra bientôt. Déjà qu’on s’emmerde au Ministère, je ne vais pas aller me coller un chef chiant comme la pluie en plus. Le Yaxley, il a l'air aussi amusant qu'une porte d'Azkaban. Puis, être payé pour rester assis et gueuler sur mes employés, on peut difficilement faire mieux. C’est… thérapeutique. »
(et parmi ses nombreux secrets, il y a celui de Rhys et d'Azkaban, et de sa propre peur qu'un jour, il soit celui chassé et attrapé)
« Et je dois garder mes forces pour le seul sport qui compte vraiment. » Rire gras, une gorgée de bière, une gorgée de whisky.


Dernière édition par Lance Farrow le Jeu 24 Oct - 7:00, édité 1 fois
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Bon, il a pas l’air de trop s’attarder sur ta précédente bourde, et c’est peut-être pas plus mal. Tu avais tellement développé le réflexe de protéger de tout le monde ce que tu pouvais vivre et éprouver avec Sid, que tu n’avais pas jugé bon d’en avertir l’un de tes plus fidèles larons. C’est que, de son côté, Lance était pas le plus bavard des sentiments ; ainsi, il suffisait que ce soit un peu sérieux pour que tu fermes ton clapet, et Merlin seul sait que ça n’arrivait pas souvent. Ceci dit, si la Perlimpimpin commençait suffisamment à vous monter à la tête, pas certain que tu tiendrais ta langue encore longtemps. Jusqu’à présent, il n’y avait que ton iguane suceur de sang qui avait eu le droit à tes épanchements mièvres à l’égard de ton vampire, alors autant dire que niveau échanges et commentaires, c’était assez limité. En plus de ça, le Farrow était réputé pour avoir la réplique cinglante, ce qui aurait pu pimenter un peu le débat.

Tu récupères la clope, l’allumes et manques de t’étouffer avec la fumée en l’écoutant décrire ton job. « Putain c’est ça l’image que t’as de nous ? T’es pas possible- » que tu te marres, rien qu’en imaginant Bagshot ou même Abbott au bout d’une laisse. Bon, il s’agirait pas non plus que tu pousses l’imaginaire trop loin, au risque d’y prendre un peu trop goût. Tu te tambourines un peu la poitrine, le temps de reprendre ton souffle, tandis qu’autour de toi, le décor se déforme toujours un peu plus sous l’effet de ton précédent rail. Le canapé a jamais été aussi confortable, tu pourrais t’y enfoncer jusqu’au pif.
« Pour Corban, j’sais pas trop, on le voit pas des masses. » Tu agites la paille de papier dans sa direction pour appuyer ton propos que tu aurais peut-être dû garder pour toi. « Mais t’sais que le balai dans le cul de Kalen, ça a son charme, hein » T’attends pas qu’il te dévisage pour développer. « Nan parce que, là comme ça, c’est sûr, ça fait pas rêver… Mais imagine-le un peu avec un fouet et des bottes en cuir là… À piétiner son hound… » Bon, ok, tu t’échauffes un peu trop là, à claquer des doigts, le regard dans le vide, la vision un peu trop nette dans ton esprit. Encore un coup comme ça et t’allais avouer à Lance que tu faisais exprès le branleur pour te faire taper sur les doigts dans le bureau de Kalen, depuis votre houleux entretien.

Tu sers le poing, clignes plusieurs fois des yeux comme pour revenir à toi. « ‘Fin tu vois, quoi » Franchement, à ce rythme, il valait mieux pour Lance qu’il n’essaye pas de se projeter.
Ceci dit, la conversation en-dessous de la ceinture avait l’air d’être partie pour durer . On n’allait pas non plus vous demander d’être des lumières, hein.
« Le seul sport qui compte vraiment » que tu répètes. Si ça faisait pas quelques secondes que tu buvais un verre vide, tu en aurais recraché ton whisky coupé à la bière. « Désolé de te décevoir, mon grand, mais t’as pas l’air de faire beaucoup d’exercice à ce niveau-là, non plus. » Parce qu’à ton avis, tant qu’on n’apparaissait pas chaque semaine dans la rubrique à scandales de la Gazette, c’est qu’on était cloîtré dans son placard. Toutefois, le célibat de Lance était vraiment une question que tu t’étais régulièrement posé, même sans être dans un état second. « Pour être honnête avec toi, mon lascar, je sais pas si c’est louche ou miraculeux qu’un type de ton âge, et pas avec le sang le plus mêlé du coin, ait pas encore passé la bague au doigt de qui que ce soit. J’étais à peine plus jeune que toi qu’ils ont quand même réussi à me coller entre les pattes de Mona, hein. »

Tu lui ressers un verre et reviens t’affaler comme si c’était ton agencement initial. Tu te penches vers lui, vautré sur son côté, autant pour le coincer avec ton regard d’acier (bien qu’un peu papillonnant), que pour l’inciter à la confidence ; rien de mieux que ta voix d’outre-tombe et ton haleine chargée de firewhisky et de perlim’ pour délier les langues.
Un petit coup d’épaule, le sourcil haussé dans un trop-plein de sous-entendus. « Allez, fais-moi plaisir, prouve-moi qu’j’ai tort et parle-moi un peu sport, là, histoire que j’dorme tranquille ce soir. » C’est que t’étais le premier à lui raconter dans les moindres détails tes escapades entre les cuisses des jeunots du coin ; aussi, t’aimerais bien qu’il te fasse aussi un peu rêver.
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L’hilarité de Langford est rassurante, familière, aussi satisfaisante que ces lignes qu’ils se foutent dans le nez comme si ce n’était rien du tout. « Putain c’est ça l’image que t’as de nous ? T’es pas possible- Nie que c’est ça ! Nie ! » Loin de nier, le sorcier renchérit plutôt en lui parlant de Yaxley - l’autre, pas moins coincé, le bâtard - et d’images… pas spécialement déplaisantes, mais qu’il n’a pas très envie d’accoler à un type aussi sale. La tête que Lance tire est mi-ahurie, mi-hilare, et ses gloussements enterrent pratiquement les bredouillements fantaisistes de son ami. « C’est toi qui es pas possible. » Au moins ça semble plus agréable à l’oeil, à la Brigade des Moeurs… au recensement des nés-moldus, c’est plutôt triste à en pleurer, antichambre de la dépression générale pour tous les travailleurs. Même la belle Hestia en devient aussi agréable à l’oeil qu’un cimetière..

À sa grande surprise, l’affaire de ses activités sportives ne semble pas impressionner son camarade, ni en tirer davantage d’illimités commentaires douteux comme il en a le secret. « Désolé de te décevoir, mon grand, mais t’as pas l’air de faire beaucoup d’exercice à ce niveau-là, non plus. Calomnies ! », qu’il s’époumone, outré qu’on remette ainsi en doute son activité sexuelle. À juste titre, certes, considérant qu’il a toujours inventé la moitié de ses aventures, pour parfaire sa façade et sa réputation délurée. Mais venant d’un pote, vraiment, le coup bas ! Et si encore, la question restait là, ça serait drôle, mais son ami a le commentaire soudainement inquisiteur. Lance ravale ses mots et son air et l’air un peu gêné, ne sait pas quoi répondre à ce questionnement. Ford n’a pas souvent raison, mais à ces rares occasions, c’est tranchant, et la question de son absence de mariage est en effet un point… sensible, pourrait-on dire, même inhabituel, dans leur société si rangée et si protocolaire sur ce genre de choses. Il y a nombre de vieux garçons, chez les sorciers, et tout autant de vieilles filles desséchées, mais c’est toutefois regardé avec une certaine curiosité. Surtout quand le spécimen n’a pas le faciès d’un crapaud. « Bah, t’sais… depuis Rhiannon, je suis resté sage. » Il ne s’en est que peu ouvert, de sa relation avec Rhiannon, bien que celle-ci était parfaitement officielle et respectable, et que les sceptiques étaient confondus que Lance ait pu s’attirer les faveurs d’une telle beauté, d’une telle femme intelligente (et lui-même n’en revient encore pas). Par habitude, certainement, de ne pas révéler ses véritables sentiments au visage du monde et de ne pas vouloir qu’on fouille trop sa vie privée. Et avec l’interminable break qu’ils ont décidé de prendre, en 2002, une fois la sentence de Rhys tombée et l’homme derrière les barreaux… Rhiannon, ma copine est devenue Rhiannon, mon ex et un jour Rhiannon, de la Coopération, avec cette fausse indifférence d’un ex qui est passé tout à fait par-dessus cette histoire et ne veut plus en parler. Une bouffée de sa cigarette et il marmonne, à mi-voix, l’air détaché : « Je l’aurais mariée. » S’il n’y avait pas eu tout le reste. S’il n’avait pas été lâche, Rhys imprudent, Rhiannon distante. Si tout avait été autrement.

Le Prewett remplit à nouveau son verre en guise d’encouragements à se confier, accompagné de moults haussements de sourcils et expirations chargées de relents de firewhisky. Alléchant. De quoi faire craquer les plus résistants. Il espère que c’est avec l’haleine de Ford qu’ils cuisinent les traîtres, toutes les chances de réussir à obtenir des aveux (et c’est se moquer du monde, avec sa propre haleine perpétuelle de cendrier). « Allez, fais-moi plaisir, prouve-moi qu’j’ai tort et parle-moi un peu sport, là, histoire que j’dorme tranquille ce soir. Dis donc, je te fais de l’effet, ce soir, répond Lance sur un ton doucereux, avant de s’enquiller une généreuse rasade de whisky pour s’encourager. Alors, mon n’veu, tu veux qu’oncle Lance te raconte quelle histoire ? J’ai rien qui accote Kalen en bottes de cuir, mais je dois avoir du matériel assez fort pour ton esprit tordu. Ses sourcils se froncent, sous la concentration, alors qu’une première idée germe sous son crâne. J’en ai une petite sympa à saveur de Quidditch. » Déjà, s’ils se souviennent de quoi que ce soit, après cette soirée… ce sera un miracle.
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ft. lance
Ton rire gras a des allures de ronronnement, tandis que tu attends ses confessions. Lance avait toujours les meilleures histoires salaces, mais le soucis, c’est que la plupart du temps, ça n’était que ça : des histoires. Oh, tu devinais pas à chaque fois quand il s’inventait des aventures, hein, tu n’étais pas si perspicace. Mais depuis le temps que tu roulais ta bosse et tes pétards à ses côtés, tu commençais à renifler l’embrouille. Il y avait des signes et des comportements qui ne trompaient pas. Le premier étant que, malgré tous ses prétendus exploits, on ne voyait pas l’ombre d’une gazelle, que ce soit dans le linge abandonné dans son appartement, ou éventuellement à son bras dans la rue. Tu n’avais pas l’hygiène de vie la plus exemplaire qui soit, mais disons que l’arrivée de Mona dans ta vie avait quand même amélioré passablement beaucoup de tes travers. Et la manière qu’avait Lance de vivre, ça fleurait pas le passage régulier ou intempestif de quelques promises d’un soir.

Effectivement, il y avait bien eu Rhiannon, mais ça faisait un bail qu’on n’avait pas eu de nouvelles. Et, étrangement, si Lance avait tendance à raconter ses exploits, pour tout ce qui relevait de l’échec, on l’entendait moins ; pas comme toi, en l'occurrence, qui avais la mauvaise manie de chanter aussi fort quand ça allait bien que quand ça allait mal (auquel cas on ne t’entendrait quasiment jamais).

« Dis donc, je te fais de l’effet, ce soir » Tu le regardes par en-dessous, vautré comme tu es dans le canapé, te tapotes la tempe pour lui signifier que tu l’avais à l’oeil. « Parce que tu crois qu’c’est que ce soir ? » que tu plaisantes. Tu passes un bras autour de ses épaules. « Tu sais, moi j’pense qu’il faut partir du principe que tous tes potes doivent te faire de l’effet ; ça renforce les liens- » que tu philosophes en vitesse, avant qu’il ne te fasse enfin honneur de l’un de ses récits. Tu aurais pu continuer encore longtemps, si tu n’avais pas essayé de prendre les devants sur les frasques qu’il allait te servir.

C’est que vous en aviez passé du temps, dans les gradins de Quidditch, et jamais en désagréable compagnie. Tu plisses les yeux alors que les idées se mélangent ; les fêtes d’after match, ou encore, ce à quoi pouvait bien ressembler Rhiannon… « Cheveux bruns, les yeux encore plus clairs que les miens, c’est ça ?? » que tu débites de nulle part, raccordant avec difficulté le fil de la conversation. Les souvenirs se raccrochent, comme les wagons d’un Poudlard express ivre. « Ah mais attends ! » tu fais un bond dans le canapé, l’index tendu par l’éclat de génie. « Rhiannon, ils étaient deux ! » Tu claques des doigts pour te remettre. « Ils étaient deux, hein ? C’est toi qui m’les a présentés, y’avait Rhiannon, mais elle avait un- un jumeau ! Ouais c’est ça ! » C’est que t’as l’air vraiment victorieux. « Y’en avait pas un plus beau que l’autre, par Merlin ! J’les avais complètement oubliés ! »

Tu t’affales de nouveau, une fois ton verre rempli pour te féliciter de cet exploit de mémoire, ne te doutant pas une seule seconde du sujet épineux que tu venais de dépoussiérer. « Oh merde, dis-moi que ton histoire, c’est avec eux ?? En vrai, j’aurais pas su qui choisir… J’pense si j’avais eu un jumeau aussi canon, il me s’rait arrivé des bricoles, ahahah- »
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