BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal


 

 silver tongue turned to lead | worlon

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Invité
Invité
Anonymous
silver tongue turned to lead | worlon Empty

silver tongue turned to lead

You might very well think that ;
I couldn't possibly comment.
@marlon travers & Wolfram von Bäume

B
ranches et feuilles craquaient sous les pas de sa course effrénée, les buissons lui balafraient les jambes, son cœur battait à ses tempes. Chase ignorait où ses longues foulées le menaient, mais le fait est qu'il s'en contrefoutait. Les sorts avaient cessé de fuser dans son dos, peut-être n'était-il même plus poursuivi. Pourtant, son expérience lui criait de courir, de ne pas se fier aux apparences, de ne pas écouter ce point de côté qui lui clouait le flan, d'ignorer la brûlure lancinante que lui provoquait chaque respiration saccadée. Bouger. Il lui fallait bouger. Ne pas s'arrêter. Aux battues, bouger, c'était vivre. Chase était doué à ce jeu.
Croyait-il.
Le sourire aux lèvres, le sang-de-bourbe risqua un regard en arrière - la distraction ne dura qu'un instant, mais les plus grandes chutes ne nécessitent pas plus. Son pied s’abattit avec fracas sur l'amorce d'un traquenard - un petit malin avait jugé hilarant d'utiliser un piège à loup pour chasser du fils de moldu. Même la cruauté a ses raffinements ; l'utilisation d'un mécanisme aussi barbare, manquant de finesse était alors jugé comme comble de l'insulte envers la proie, les simples mâchoires d'acier ne firent pas grand cas du tibia du malheureux. Il était foutu. Kaputt.
N'en croyant pas ses yeux, Wolfram se laissa tomber au fond de son fauteuil richement brocardé.
Le prisonnier se roulait au sol, tenant ce qui lui restait de pied entre les mains, hurlant à la mort.
Von Bäume, lui, avait mal au porte-monnaie. Tête rejetée en arrière, il osait à peine regarder entre ses doigts le pauvre bougre se contorsionner de douleur, une moue de dégoût lui balafrant la face. Les mauvais investissements avaient le don de lui filer des hauts-le-cœur.
Arrivait le moment ou Wolfram aurait, en temps normal, déboursé à nouveau. Potions analgésiques, onguent quelconque, essence de dictame, remontant opportun ; tout et rien pour prêter main forte à celui qui se débattait à des lieux d'ici, au cœur de l'île. Le Directeur n'esquissa pas le moindre geste. Prostré au fond de son fauteuil, il regardait sans grande conviction le cristal, l'esprit perdu dans des calculs de marges et de manques à gagner sur sa faute de la soirée.
Le prisonnier avait déçu. Et, au vu du manque absolu d'aide dont il bénéficiait des autres sponsors à cet instant critique, c'était la fois de trop.
Dommage.
Il avait du potentiel, ce petit.
Comment s'appelait-il, déjà ?
Enfin.
Lassé par le spectacle de son propre échec, von Bäume se releva et chassa ses courbatures en s'étirant. Langford était parti depuis presque une heure à présent - un coup d’œil à sa montre à gousset confirma cela - il ignorait dans quoi (ou qui) il s'était encore fourré, mais il estima qu'il était inutile de l'attendre. Il jeta son manteau sur ses épaules, le portant comme une cape, à l'italienne et lança un dernier coup d'œil plein de dépit au gamin qui n'en finissait pas de souffrir.
On frappa par trois fois à la porte.
Langford n'aurait jamais frappé avant d'entrer, exit donc le retour tardif de la coqueluche de la rubrique bourse de la gazette. Achevant d'un trait le fond de sa bièraubeurre tiède - de la pisse de chat selon l'allemand - il lâcha un sec « Entrez. » Lui faire regretter son pays n'était pas chose aisée, mais après une gorgée du breuvage albionesque, il était immanquablement frappé d'une envie de prendre ses jambes à son cou. Changer d'horizon pour des teintes plus fruitées. En fermant les yeux il pouvait sentir le tinto de verano andalou flotter sur ses lèvres. Rêves d'idiot.
Prendre les jambes à son cou ; c'est aussi ce qu'il avait envie de faire en voyant le Chef de la Brigade de la Police Magique franchir la porte de sa loge privée. La soirée tournait à l'aigre, à l'image de cette bière infâme.
Wolfram tournait le dos au cristal retransmettant les derniers instants de la Battue de la soirée, se tenait contre le dossier du fauteuil dans lequel il était vautré naguère, contrapposto. Sans y penser, il dressa ses défenses d'occlumens, l'ensemble tenait plus du château de cartes que de la forteresse impénétrable, l'alcool aidant, mais il craignant que la conversation qui allait suivre allait de toute façon le faire dessouler bien trop rapidement. Il n'avait rien contre l'homme en lui-même, au contraire, il se risquerait même à avouer qu'il l'appréciait. Mais un brigadier, chef ou non, c'était comme un médecin ou une batterie d'avocats : moins il les voyait, mieux il se portait, et à la vue des épaules las de Travers, ce soir, sa fonction lui pesait lourdement. « Je vous proposerais bien quelque chose, mais je crains d'être à sec. » Wolfram pointa du menton les cadavres de bouteilles jonchant la table derrière lui. Les édits du Lord bannissaient les alcools forts, qu'à cela ne tienne, c'est à coup d'allume-feu qu'il finirait saoul s'il le fallait - il n'y avait qu'à cette condition qu'il supportait le spectacle des battues, de toute façon - mais avant d'en arriver là, il grugerait, jouant sur la quantité. C'était donc une petite hécatombe de pintes nonic et de chopes qui gisaient sur la table en face de la boule de cristal. Le regard du Directeur s'attarda quelques instants de trop sur les traits de Marlon. Perdu dans ses contemplations imbibées, il fut rappelé à l'ordre par des éclats de rires cristallins venant du fond du couloir. « Que me vaut ce plaisir, Herr Travers ? » Le chef de la B.P.M. n'était pas homme à laisser les choses au hasard, ni même à se fendre d'une visite sans raison, malheureusement.
Revenir en haut Aller en bas
Marlon Travers
DEATH EATER
Marlon Travers
Date d'inscription : 12/07/2019
Messages : 1250
Crédit : avatars freedom fries, ultraviolences, desastredesastres <3 | gif profil poupoune | gifs sign bé, Jool, tehtariks
Âge : 51 ans (10 novembre 1956). Scorpion ascendant gémeaux, un instinct passionné et hargneux doublé d'un perfectionnisme maladif.
Occupation : Directeur du Département de la Justice Magique, membre de l'Elite, porte-parole de l'ASAP
Allégeance : Death Eaters envers et contre tout. Tu sacrifieras ta vie pour la Cause.
Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t681-marlon-travers-le-di
silver tongue turned to lead | worlon Empty
SILVER TONGUE TURNED TO LEAD
@WOLFRAM VON BÄUME + MARLON TRAVERS
Les battues étaient ton petit plaisir coupable. Tu aimais regarder, tu aimais parier. L’ironie des choses voulait que cela constitue pour toi un moyen d’évasion. A croire que te délecter de l’emprisonnement des autres te permettait d’échapper à la cruauté permanente qui accompagnait ta vie de death eater. Ce relent de perfidie et de sadisme qui rythmait ton attachement au divertissement que procuraient les battues, tu le tenais très certainement de ton père, Torquil. S’il avait encore été de ce monde, il ne fait aucun doute qu’il passerait tout son temps libre dans les loges. Admirer la descente aux enfers d’autrui semblait être une passion familiale. Passion que tu t’étais toutefois bien gardé de mentionner auprès de Freya. Tu avais beau apprécier le spectacle, une infime partie de ta conscience savait que c’était un hobby un peu hors du commun. Quoiqu’il en soit, tu avais toujours parfaitement su allier l’utile à l’agréable. Aussi, ce n’était pas tout à fait par simple plaisir que tu t’étais mis en route pour l’Ecosse en ce jour bien précis…

Lorsque tu étais arrivé, tu t’étais installé bien confortablement dans ta loge et avais étudié le profil des candidats présents. Personne n’était véritablement parvenu à te convaincre de miser. Le montant de tes économies n’avait certes d’égal que la froideur de Torquil Travers, mais tu avais pourtant la phobie des mauvais investissements. La dernière fois que tu avais été persuadé de choisir la bonne candidate, celle-ci avait tout mystérieusement disparu et tu avais fini par la retrouver chez Dolohov. Enfin, ça ce n’était que le dernier mauvais investissement survenu dans le cadre des battues… Dans un contexte plus personnel et familial, tu avais également misé de l’argent sur un très mauvais cheval. Pour des raisons que tu préfères omettre de mentionner, ta très chère sœur t’avait contraint à réalimenter les finances de ce bon à rien de Langford Prewett. Et ça c’était bien la palme des pires investissements de l’histoire. C’est pourquoi, ce soir-là, tu te contentas de regarder dans la plus grande passivité le duel que se livraient les heureux élus du jour. Cela avait aussi ses avantages que de se poser bien sagement en spectateur. Cela permettait de pouvoir se concentrer sur autre chose, et non pas uniquement sur les gains et les pertes encourus. La véritable raison de ta visite aujourd’hui était en réalité la présence de l’un de tes voisins de loge : l’aîné des von Bäume. Oui, la célèbre famille qui s’était illustrée en développant le sortilège de vérification des arbres généalogiques était parvenue à se faire une place de choix parmi les sujets de tes enquêtes non officielles.

Adepte des parlers gutturaux et des pays à la gastronomie plus que douteuse, tu avais toujours gardé contact avec les racines allemandes de ta mère. Aussi, les déboires des frères Von Bäume outre-rhin n’avaient à l’époque pas échappé à ton attention. Et puis Wolfram s’était trouvé une nouvelle terre d’adoption et l’affaire s’était peu à peu tassée. Tu aurais même pu finir par oublier tous les détails du procès, si l’arrivée de Wolfram à la tête du Département de la Coopération magique internationale n’était pas survenue dans des circonstances aussi floues. Circonstances qui t’avaient amené à te poser quelques questions… Là encore, tu aurais pu fermer les yeux sur tes soupçons. Après tout, von Bäume n’était pas le seul haut gradé du Ministère à avoir profité d’une mystérieuse disparition pour en arriver là où il était. Shaffiq était le meilleur exemple d’une ascension sociale imméritée. Alors oui, tu aurais pu passer outre les manigances de Wolfram pour s’accaparer le dit poste. Néanmoins, tu avais récemment eu vent de sombres rumeurs faisant état de la prise de pouvoir d’Engel von Bäume au sein de l’un des gangs les plus influents du marché noir. Et là c’était vraiment devenu bien trop louche à ton goût. Tu ne pouvais décemment plus ignorer la multitude d’éléments qui semblaient accabler les deux frères. Surtout lorsque tu pouvais y voir un moyen de servir tes propres intérêts… N’oublions pas que tes deux rejetons sang-mêlé venaient de refaire surface au Royaume-Uni. Et quoi de mieux que de s’attirer les bonnes faveurs d’un von Bäume pour protéger l’odieuse vérité qui plane au-dessus de ta tête à la manière d’une épée de Damoclès ?

Frappant trois petits coups vifs à la porte de la loge des von Bäume, tu attendis que la voix de Wolfram résonne avant de te permettre d’entrer. L’accueil qu’il te réserva te surprit quelque peu. Tu ne t’étais pas attendu à le découvrir dans cet état-là. Jetant un bref coup d’œil en direction des bouteilles d’alcool vides qu’il venait de montrer du doigt, tu arquas légèrement un sourcil. « Maintenant que vous possédez un passeport anglais, il serait peut-être judicieux de vous mettre au fait des édits en vigueur dans notre pays, Herr von Bäume. » Tu avais toujours eu le don inouï de pourrir l’ambiance dès que tu faisais irruption quelque part. C’était un talent que tu semblais cultiver avec précaution. « Se pourrait-il que vous ayez fait un mauvais investissement ce soir ? » Tu le détailles un instant du regard, l’air mi-amusé, mi-suspicieux. Il n’a pas l’air particulièrement ravi de te voir. Il ne te lâche pas des yeux et cela te perturbe quelque peu. Lorsque tu estimes l’avoir assez dévisagé, tu reportes ton attention sur les bouteilles gisant nonchalamment dans un coin. « Ou bien êtes-vous uniquement ici pour tester la marchandise d’Engel en toute impunité ? »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
silver tongue turned to lead | worlon Empty

silver tongue turned to lead

You might very well think that ;
I couldn't possibly comment.
@marlon travers & Wolfram von Bäume
U
ne silhouette racée, bien mise, selon un goût sûr. Des pommettes hautes, acérées, au sein d'un visage lui-même taillé à la serpe. Deux yeux fin, dignes d'un endeuillé mais ne manquant pas de flamme. Des pattes d'oie qui tenaient plus de serres de vautour sur un visage si profilé. Une bouche-

« -marchandise d’Engel en toute impunité ? »

Qui ... méritait d'être utilisée à des fins autrement plus agréables.
Pourquoi. Pourquoi devait-il se traîner un tel frère comme d'autres se traînent un boulet. Plus moyen d'espérer qu'il s'agisse là d'une simple visite de courtoisie. Dommage. Mais rien d'étonnant venant d'un Travers.
A l'évocation de son mafieux de frère, Wolfram leva les yeux au ciel, las, mais il se reprit rapidement. Voilà en effet de quoi dessoûler. Il n'y avait pas qu'un seul piège à loup, ce soir à Gracefield, mais von Bäume n'en était pas à sa première danse. « Pas une fameuse soirée, en effet. Mais elle est loin d'être achevée, j'ai encore espoir de la voir se finir sur une bonne note. » L'évocation de ses pertes lui tira un sourire pincé. Il reporta son regard sur Marlon, extirpant de la poche intérieure de son par-dessus un étuis à cigarettes en malachite. « La marchandise ? J'ai du mal à vous suivre. Tout ce que vous trouverez ici est parfaitement en règles. En quantité déraisonnable, peut-être, mais rien que nos précieux édits sauraient approuver. Voilà qu'il en était réduit à se justifier comme un écolier. Et pour de la bière qui tenait plus de la pipi wasser que d'autre chose, un comble. J'ai toujours joué selon les règles de notre pays, M. Travers, et j'aime que mes proches en fassent de même. » A voir sa façon de manipuler le boitier délicatement ouvragé, le faisant pivoter inlassablement entre ses doigts fins, il y avait de quoi se demander si la présence de Marlon ne finissait pas par le rendre nerveux.
Nervosité qui ne se retrouvait pas dans sa voix. « Précepte que mon frère n'applique pas toujours, j'en conviens. Qu'a-t-il fait pour attirer ainsi l'attention de la brigade ? » Qu'est-ce qu'il ne faisait pas, plutôt. La subtilité avait guère sa place dans les manœuvres de son cadet, reproche qu'il lui faisait depuis leur tendre enfance. Ce n'était pas la première fois que cela leur attirait des ennuis ; à l'aîné, comme d'habitude, de s'assurer que ce ne soit pas la dernière. Certaines choses ne changeaient pas.
Il ouvrit enfin l'étuis, extirpant une longue cigarette blanche qu'il ficha entre ses lèvres. Les feuilles de népenthès dont elles étaient faites avaient échappés aux nouvelles prétentions hygiénistes du Lord, pour le moment, du moins. « Je vous en proposerais bien une, mais je crains que ce ne soit guère approprié, pour un brigadier en fonction ... » Main tendue. Quelles que soient les intentions de Marlon ce soir, ils allaient certainement trouver de quoi s'entendre.
Revenir en haut Aller en bas
Marlon Travers
DEATH EATER
Marlon Travers
Date d'inscription : 12/07/2019
Messages : 1250
Crédit : avatars freedom fries, ultraviolences, desastredesastres <3 | gif profil poupoune | gifs sign bé, Jool, tehtariks
Âge : 51 ans (10 novembre 1956). Scorpion ascendant gémeaux, un instinct passionné et hargneux doublé d'un perfectionnisme maladif.
Occupation : Directeur du Département de la Justice Magique, membre de l'Elite, porte-parole de l'ASAP
Allégeance : Death Eaters envers et contre tout. Tu sacrifieras ta vie pour la Cause.
Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t681-marlon-travers-le-di
silver tongue turned to lead | worlon Empty
SILVER TONGUE TURNED TO LEAD
@WOLFRAM VON BÄUME + MARLON TRAVERS
Maintenant que ton regard inquisiteur avait fait le tour de la pièce, tes pupilles pouvaient enfin se reporter sur l’essentiel : Wolfram von Bäume. Tu n’avais pas la prétention de dire que tu connaissais personnellement le directeur du Département de la Coopération Magique internationale. Tout ce que tu savais véritablement de lui, tu l’avais lu dans la presse allemande, ou bien entendu dans les couloirs du Ministère. Si vous vous étiez certes croisés quelques fois au Diogenes Club, vous n’aviez jamais véritablement conversé l’un avec l’autre. Et pour cause, tu préférais éviter soigneusement toute rencontre avec l’inventeur du fameux algorithme, ce détenteur de ton secret le plus terrible. Mais voilà que les choses avaient quelque peu changé, et pour d’obscures raisons impliquant un complot familial d’envergure, il t’avait paru nécessaire de te rapprocher des von Bäume. « J’ose espérer que ma visite soit la note positive sur laquelle votre soirée s’achève. » Tes lèvres se parent d’un sourire courtois, dont la sincérité restait encore à prouver. Tu ignores encore comment te comporter en présence de cet homme, que tu sais être particulièrement rusé. Après tout, on n’échappait pas à la justice d’un pays comme l’Allemagne aussi aisément que l’on volait sur un balai. Aussi, mieux valait-il d’abord jouer la carte de l’amabilité plutôt que celle de l’intimidation. Les hommes de sa trempe ne se laissaient que rarement intimider par des menaces ouvertement formulées. Néanmoins, lorsque tu en vins à évoquer la marchandise d’Engel, tu remarquas un très léger changement d’attitude chez ton interlocuteur. Si sa voix et son visage ne trahissaient pour l’instant aucun sentiment particulier, ses longs doigts, eux, ne pouvaient s’empêcher de triturer son étui à cigarettes. Était-il assez talentueux et fourbe pour feindre un état de nervosité ? Tu ne le savais pas encore, mais afin de garder les idées claires, tu jugeas bon de détacher ton regard de ces mains certainement très habiles de leurs doigts. Tu reportas ton attention sur les caisses de bières qui emplissaient la pièce. « En quantité déraisonnable pour une seule personne, en effet. Mais maintenant que nous sommes deux, j’imagine que je peux fermer les yeux sur ce généreux nombre de bouteilles. » Faisant le tour de la loge, tu examines la marchandise d’un air songeur, avant de finalement porter ton dévolu sur une bière ambrée. « Je suis certes un homme de loi dévoué à sa cause, mais je dois bien avouer que je ne puis me targuer d’être encore en fonction à une heure aussi tardive. Ceci est une simple visite de courtoisie à mon voisin de loge, que je ne connais que trop peu, à mon plus grand regret. » D’un petit coup de baguette magique, tu fais sauter le bouchon de la bouteille, que tu lèves ensuite en direction de Wolfram, comme pour porter un toast. Si l’Allemand avait espéré se débarrasser de toi rapidement, il était bien loin du compte. Peu décidé à t’en aller, tu pris place sur le fauteuil faisant face au sien. « J’ai bien conscience que l’on ne peut être jugé responsable des actes de sa famille. Néanmoins, cela n’empêche pas de savoir dans quel genre d’affaires nos pairs sont impliqués. » Après toutes les informations que tu avais réunies sur les von Bäume et sur le procès de l’aîné, tu suspectais Wolfram de feindre l’étonnement quant aux activités illégales menées par son cadet. « Les gens parlent, Wolfram. J’espère que nous sommes désormais assez proches pour nous appeler par nos prénoms respectifs. » Une aparté suintant la complicité forcée, avant de toucher enfin le vif du sujet. « Le nom de votre frère est récemment apparu à de nombreuses reprises en relation avec l’Alberich. Vous devez certainement en avoir déjà entendu parler. Il s’agit bien sûr d’une organisation de malfaiteurs, que notre gouvernement entend bien remettre dans le droit chemin. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
silver tongue turned to lead | worlon Empty

silver tongue turned to lead

You might very well think that ;
I couldn't possibly comment.
@marlon travers & Wolfram von Bäume
J'
ose espérer que ma visite soit la note positive sur laquelle votre soirée s’achève.  Le claquement de l'étuis fermé fendit l'air. Je n'en espère pas moins. » Une pointe d'amusement dans la voix, brisant un peu la tension qui s'y était cristallisée. Il y avait certainement de quoi faire, de ce coté. 
En bon limier, Marlon rodait. Prenait aussi bien possession de la loge que de l'esprit de Wolfram, qui peinait à ne pas le détailler du regard. « J’ai bien conscience que l’on ne peut être jugé responsable des actes de sa famille. »  Ah, oui. Wolfram savait qu'il pouvait croire Marlon sur parole, sur ce point du moins. Quels étaient leurs noms déjà ? Des jumeaux. Nelson ? Non, l'erreur était scandinave. Nielsen. (Se souvenir de l'ensemble des faux pas des purs anglais relevait de l'exploit, c'était trop lui demander dans cet état.) Mauvaise graine impure. En effet, comment tenir Marlon responsable d'une telle broutille.
« Le nom de votre frère est récemment apparu à de nombreuses reprises en relation avec l’Alberich. Vous devez certainement en avoir déjà entendu parler. Il s’agit bien sûr d’une organisation de malfaiteurs, que notre gouvernement entend bien remettre dans le droit chemin. Wolfram souhaitait au gouvernement bien du courage.
- Bien sûr que je les connais. Vous savez qui j'étais en Allemagne. » Il était bien beau, l'ego mal brossé ainsi exposé. L'évocation de la gloire passée, depuis lors bien ternie, et des bras de fer incessant avec ce fouille-merde de Cromwell le rendit plus cassant qu'il n'aurait dû. L'alcool aidant, Wolfram se contenait moins qu'à l’accoutumée. Premier attristé par ce constat, il se fit plus miel l'instant d’après.  « Et c'est cette même courtoisie de voisin de loge qui vous pousse à m'en informer. Je vous en remercie, Marlon. Un silence. Wolfram considéra, songeur, le bout incandescent de la cigarette se consumant entre ses doigts fins, puis se concentra de nouveau sur le brigadier. Mon frère chasse, vous savez. Petit gibier, gros gibier ... Hybrides en tout genre. Je ne compte plus les récits de ces parties ou, prise au piège, une de ces pauvres bête est allée jusqu'à se ronger un membre afin d'échapper au sombre destin qui se profilait. Prenez le temps d'imaginer la panique, le désespoir nécessaire pour en arriver là, Marlon. Tel comportement n'était pas rare chez les pauvres victimes de ces chasses mensuelles. On attendait de telles effusions avec une excitation toute perverse. Terrible. Il expira un nuage de fumée bleue, tachant de chasser par la même ces images peu alléchantes. Il en avait assez soupé pour la soirée, son sang appelait toute autre chose à présent. Mais ce n'est là qu'une vulgaire astuce de bête. Nous, mon frère et moi, sommes de ceux qui supporteront la souffrance et feindront la mort afin de pouvoir tuer le chasseur, s'assurant par la même qu'il n'atteindra pas l'un des nôtres. Si Travers se pensait assez fin pour mettre à mal les frères von Bäume, il n'était pas au bout de ses peines. A mon tour d'être courtois à votre endroit : ne nous acculez pas, Marlon. Rien de bon ne sortirait d'une telle situation. Vous vouliez connaître un peu plus votre voisin de loge, et bien voici un mot sur lui : je ne suis jamais aussi dangereux que lorsque je me sens prit au piège. Là, c'était clair comme le nez au milieu de la figure ; le népenthes et l'alcool lui montaient à la tête, à parler de la sorte à un représentant de l'ordre et membre de l'Elite. Et, son satané manteau, bien que simplement jeté sur ses épaules, lui semblait absolument superflu, dans la chaleur montante de sa loge. Fichant sa cigarette entre ses lèvres, Wolfram le retira et le jeta sur le coté. Comme porté par une main invisible, il se suspendit non loin de la porte. Mais je divague. Enfin assis en face de Marlon, il déboutonna sa veste. Et c'est bien mal remercier votre courtoisie toute anglaise que de vous accabler comme je le fais. J'en sais assez sur vous, et les vôtres, pour savoir que vous ne pensez pas à mal en me parlant ainsi. Guère d'humeur aux dissimulations, il joua cartes sur table. Vu la franchise dont semblait faire preuve Travers à son égard, ce n'était que pure politesse. Maintenant que je sais comment vous pourriez me venir en aide, dites-moi comment je pourrais vous retourner la faveur. Assis au fond de son fauteuil, jambes croisées, il ne prit même pas la peine de dissimuler un sourire en continuant. Surprenez-moi, Marlon. Montrez-moi que vous savez au mieux tirer parti de mes talents. »
Revenir en haut Aller en bas
Marlon Travers
DEATH EATER
Marlon Travers
Date d'inscription : 12/07/2019
Messages : 1250
Crédit : avatars freedom fries, ultraviolences, desastredesastres <3 | gif profil poupoune | gifs sign bé, Jool, tehtariks
Âge : 51 ans (10 novembre 1956). Scorpion ascendant gémeaux, un instinct passionné et hargneux doublé d'un perfectionnisme maladif.
Occupation : Directeur du Département de la Justice Magique, membre de l'Elite, porte-parole de l'ASAP
Allégeance : Death Eaters envers et contre tout. Tu sacrifieras ta vie pour la Cause.
Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t681-marlon-travers-le-di
silver tongue turned to lead | worlon Empty
SILVER TONGUE TURNED TO LEAD
@WOLFRAM VON BÄUME + MARLON TRAVERS
A l’entendre ainsi évoquer sa propre personne, on n’aurait pu douter un seul instant de la pureté du sang de Wolfram von Bäume. Seuls les sorciers de son rang étaient capables de se parer d’une telle arrogance. Tu savais qui il était dans son pays d’origine parce que tu t’étais renseigné sur lui, pas parce que sa réputation d’antan était parvenue à franchir les frontières. Tu n’aimais pas beaucoup le détachement dont il faisait preuve, mais il était loin d’être le premier sorcier récalcitrant auquel tu avais à faire. Tu avais assisté à des numéros plus insupportables que le sien, à commencer par celui qu’Abbas Shafiq t’avait réservé tout récemment. Mais voilà que plus il se livrait, plus Wolfram se risquait sur une pente des plus glissantes. Si tu t’étais forcément attendu à des menaces voilées en réponse à tes allusions sur Engel, tu fus très désagréablement surpris par la légèreté de ton dont l’Allemand venait de faire preuve. Oubliait-il peut-être à qui il avait à faire ? Tes lèvres se crispèrent un court instant alors qu’il t’avertit très clairement de te tenir à bonne distance des affaires familiales. Tu devais bien reconnaître que son insolence non dissimulée t’étonnait fortement. Et plus encore, elle te déplaisait au plus haut point. Un rire guttural s’échappa d’entre tes lèvres, alors que ton regard, lui, demeurait parfaitement froid. “J’ose croire que l’impudence qui vous pousse à proférer des menaces à l’encontre d’un membre de l'Élite, chef de la brigade de police de surcroît, n’est dû qu’à votre état actuel de dépravé. Je serais terriblement déçu que le fameux Wolfram von Bäume soit aussi peu avisé une fois sobre.” Pour ne pas dire stupide ou ignare. Deux termes qui te démangeaient pourtant les lippes en cet instant. Il fallait être soit fou à lier, soit particulièrement idiot pour formuler de tels avertissements à ton encontre. Que Wolfram ne s’y méprenne pas, ce n’était pas en accumulant les menaces qu’il t’accablerait. “J’ignore qui vous croyez intimider avec vos petites histoires touchantes sur la chasse aux hybrides, mais ce ne sera certainement pas moi, j’en ai bien peur. Mon frère Louis ne m’a que trop bassiné avec ce genre de récits qui ne m’émeuvent guère. Voyez-vous, Wolfram, ce n’est pas tant la souffrance des bêtes qui attire ma curiosité mais bien celle des humains, fautifs de péchés bien moins ordinaires que le simple fait d’être un sauvage. Par respect pour les morts, je vous passerai les détails sur les actes de désespoir commis par ma propre épouse après que j’ai appris la vérité à son sujet.” La famille était peut-être une entité sacrée pour les von Baume, mais pas pour les Travers. Si tu en avais eu quelque chose à faire des liens qui unissaient une fratrie, tu aurais pu trouver la manière dont il défendait Engel touchante. Mais voilà que tu étais bien loin de ce genre de considération, trop obsédé que tu étais à l’idée de nuire à ton aîné. “Je ne suis plus tout à fait certain que je puisse encore tirer profit de vos fameux talents. A moins que la clairvoyance n’en ait jamais fait partie, contrairement à ce que je pensais. Vous avez flairé du danger là où il n’y en avait pas le moindre. Et c’est bien regrettable.” Un long soupir t’échappa, comme pour mieux appuyer la déception qui suintait de tes propos. Bien décidé à le laisser encore mariner un instant, tu laissas une nouvelle fois ton regard inquisiteur faire le tour de la loge. Du bout de ta baguette magique, tu fis léviter un cendrier en verre jusqu’à toi, avant d’y écraser ta cigarette à moitié consumée. “Je n’ai nullement l’intention de m’en prendre à Engel, tant que la famille von Bäume ne m’y contraint pas. Ce sont les éventuelles relations commerciales de l’Alberich avec Travers Households qui m’intéressent. Croyez-vous que nous pourrions trouver un terrain d’entente à ce sujet ?” Le ton de ta voix avait repris sa fausse courtoisie habituelle, mais les sourires polis semblaient bel et bien disparus pour de bon.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
silver tongue turned to lead | worlon Empty

silver tongue turned to lead

You might very well think that ;
I couldn't possibly comment.
@marlon travers & Wolfram von Bäume
S
ourire non dissimulé, dont il refusait de se départir. Fut-il d'abord quelque peu crispé, avant de finir franchement amer, alors que Marlon achevait son laïus de remontrances. Wolfram avait passé l'âge de se faire taper sur les doigts, mais peut être qu'une ou deux exception étaient de mise, face à un si charmant homme. 
En silence, le Directeur écoutait, constatait, attristé, que Marlon manquait de ce détachement royal qu'il avait tant apprécié chez Louis - avant de le mépriser franchement. Ce court échange lui permettait déjà de mieux saisir la raison de la condescendance de l'aîné à l'égard de son petit frère. Il avait devant lui un enfant cadet, aussi sombre que son aîné était lumineux, s'accrochant tant bien que mal à ses titres obtenus à force de courbettes face à un homme qui était à la fois bien plus, mais surtout bien moins que cela. Le tout en se parant de ce que d'autres, plus censés et moins meurtriers, chercheraient à cacher. Ceux-là répondaient mieux lorsque l'on se plaçait sous eux. Flattez-les et ils finissaient par vous manger dans la main.
Sans quitter Marlon des yeux, Wolfram tira sur sa cigarette avec une lenteur affectée et cendra par terre.
Voir ainsi que la complaisance du brigadier s'effriter pour si peu, regrettable. Une note d'espoir cependant éclairait de l'intérieur ce sombre laïus. Qu'un tel tueur évoque ainsi le 'respect des morts' cela ne pouvait que signifier qu'il était doué d'un sens de l'humour formidable, n'est-ce pas ?

« S'il n'y a pas de danger, alors il n'y a pas de menaces. Pas de danger la où un tel serpent rampait ; bon sens de l'humour en effet. Considérez que l'alcool n'a que trop parlé. Les manœuvres de Louis et de sa Travers Households n'étaient en rien transparentes, loin s'en faut. Mais pas une seule fois il n'avait mentionné son cadet en parlant de l'entreprise familiale. Le petit frère voulait jouer sur les plates bandes de l'aîné ? Et lui au milieu de tout ça, fusible, au mieux. Position guère alléchante. Une discussion à caractère purement hypothétique donc, en supposant que je sois dans la capacité d'influencer de quelque manière que ce soit l'Alberich, nous pourrions éventuellement trouver un terrain d'entente, oui, entre hommes raisonnables... Circonvolutions entendues. Pas question d'avouer de vive-voix la moindre affiliation à une telle mafia. Il y avait peut être la un moyen de faire tomber Hadès, en cela, cette histoire méritait son attention. Ma clairvoyance est sûrement un peu émoussée ce soir, j'en conviens. Mais tenez-vous réellement à avoir cette conversation, toute hypothétique qu'elle soit, si proche des employés de votre frère ? Vous n'êtes pas sans savoir que la plupart de ces derniers officiant au manoir sont issus de Travers Households. Une pause. Sans se départir de la légèreté dont il faisait preuve jusqu'ici, Wolfram guettait la moindre réaction de la part du prétendu intriguant lui faisant face. Non pas que cela ne soit que peu avisé, mais connaissant ne serait-ce qu'un peu Louis et ses manières... Le cadet, dans l'ignorance, avait déjà trop parlé ? Enfin, si vous êtes confortable avec cela, alors je le suis. Si non, puis-je vous inviter à poursuivre cette conversation ailleurs, chez moi peut-être ? Laissez-moi me racheter auprès de vous, Marlon. »
Revenir en haut Aller en bas
Marlon Travers
DEATH EATER
Marlon Travers
Date d'inscription : 12/07/2019
Messages : 1250
Crédit : avatars freedom fries, ultraviolences, desastredesastres <3 | gif profil poupoune | gifs sign bé, Jool, tehtariks
Âge : 51 ans (10 novembre 1956). Scorpion ascendant gémeaux, un instinct passionné et hargneux doublé d'un perfectionnisme maladif.
Occupation : Directeur du Département de la Justice Magique, membre de l'Elite, porte-parole de l'ASAP
Allégeance : Death Eaters envers et contre tout. Tu sacrifieras ta vie pour la Cause.
Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t681-marlon-travers-le-di
silver tongue turned to lead | worlon Empty
SILVER TONGUE TURNED TO LEAD
@WOLFRAM VON BÄUME + MARLON TRAVERS
La tension était encore palpable, mais tu avais enfin achevé ton discours de présentation. Il était rare que tu te vois contraint de brandir tes crimes les plus terribles en guise d’étendard pour faire taire de ridicules menaces. Morts ou enfermés étaient les fous dotés d’une audace suffisante pour tenter de t’intimider. Et pourtant, c’est avec une douce mais non moins douloureuse amertume que tu t’entendais te vanter d’un fait d’arme que tu n’avais pas commis mais qui t’avait bien valu plus d’une décennie d’enfermement à Azkaban.

Te voilà déjà à considérer les prochaines paroles du von Bäume comme des excuses. “C’est noté.” Tu hoches la tête pour lui confirmer que, dans un premier temps, tu acceptais l’argument de l’alcool pour justifier son impudence. Estimant avoir remporté ce premier rapport de force, tu viens t’échouer dans l’un des fauteuils installés face à Wolfram. Alors qu’il semble prendre plaisir à t’expliquer que de nombreux employés de Travers Households arpentent les couloirs du manoir, tu sors une nouvelle cigarette de la poche intérieure de ta cape. Tu la fais un instant tourner entre tes doigts, d’un faux air distrait. “Non, en effet, je ne tiens pas à discuter plus en détails de cette affaire ici même. Mais pour se voir accorder une entrevue avec un homme aussi débordé que vous, il faut bien présenter un appât digne de ce nom, n’est-ce pas ?” Tu lui accordes un léger sourire en coin avant de porter la cigarette à tes lèvres. Comme toujours, ta mâchoire se crispe à l’évocation de ton aîné. Louis et ses foutues manières. Tiens donc, ainsi étaient-elles également connues de Wolfram von Bäume. Simple impression ou bien duperie de ton vis-à-vis, quoi qu’il en soit, tu crois percevoir une certaine affection lorsqu’il évoque ta némésis. Tu n’avais jamais compris cette admiration que Louis suscitait chez ses pairs, cela te dépassait complètement. Etais-tu donc le seul à le percevoir tel qu’il était ? Tel un détraqueur fait de chair ? “J’ignorais que vous connaissiez suffisamment mon frère pour l’appeler par son prénom. J’aurais même presque cru entendre une once de sympathie dans votre voix. Voilà un fait bien intéressant.” Tes lèvres s’étirent en un mince sourire prétendument courtois alors que ton esprit, lui, est bien occupé à se demander ce qui peut bien se tramer entre les aînés de vos deux lignées. Si tu étais venu vers Wolfram, c’était dans l’idée de pouvoir approcher l’Alberich plus aisément, et non parce que tu le savais plus ou moins proche de ton Caïn. Tu laissas ensuite l’Allemand poursuivre sur sa lancée, et dû bien reconnaître qu’il n’avait pas son pareil pour te surprendre. “Chez vous ?” D’un air songeur, tu insistes légèrement sur ce dernier mot. Mais il est bien difficile de savoir si tu redoutes un piège ou si tu remets en question la propriété des von Bäume sur un manoir qu’ils n’ont fait que s’approprier au bon moment. “Oui, pourquoi pas. Je suis curieux de voir comment vous avez rénové le manoir Bullstrode.” Le ton s’était peut-être radouci mais un Travers ne se départissait jamais de son goût pour le sarcasme.

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
silver tongue turned to lead | worlon Empty
Revenir en haut Aller en bas
 

silver tongue turned to lead | worlon

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

SMOKE AND MIRRORS :: PLAYGROUND :: DEATHLY HALLOWS :: rps abandonnés