BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

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 hold me like you held on to life (bomus#2)

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Boris Bagshot
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Boris Bagshot
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« Bon alors, ça vient ce patronus ? »
La projection animale phosphorescente de ton Handler s’évapore une fois de plus, en attendant de voir ce que tu avais dans la baguette. Tu ignorais combien de temps ça faisait que tu étais là, à t’évertuer à former un patronus, en vain. « Me dis pas que c’est parce que t’es un vampire que t’as plus le droit d’en faire ? » qu’elle renchérit. Tu souffles du nez avec mépris. Bah, rien de dramatique en soi, malheureusement pour toi, c’était ni ta malédiction, ni ton sombre passé qui t’empêchaient de matérialiser ton maudit renard luisant. Simplement un manque d’entraînement. C’est que t’avais appris sur le tard, et même à cette époque, apparemment, tu n’avais pas tout fait comme il faut, préférant copier le patronus de ton « mentor » plutôt que de t’en prodiguer un à toi seul. « C’est bon, laisse tomber, ça doit être la fatigue… » « Hé, garçon, j’te parle pas d’une panne là ! » Tu restes silencieux, grommelant dans le col de ton manteau chic. « Putain, tu fais chier, Bagshot, je vais pisser ! Tu les gardes à l’oeil ! »

Elle se casse sans prêter attention à ta grimace de dégoût. Tu réajustes ta position, resserrant les pans de ta cape autour de tes épaules de vautour. Ça faisait plusieurs jours que vous étiez coincé dans un endroit un peu paumé, avec le strict minimum en terme de confort et d’hygiène (à croire que c’est pas un truc qui embête trop ton handler)(à force, tu te demandes si les tatouages qui la recouvrent sont pas faits de crasse). Et tout ça parce qu’on aurait repéré des mouvements de rebelles isolés dans le coin. Comme quoi ce serait un point de rendez-vous pour les nouveaux venus ou tu ne sais quelle connerie. Nan, parce que s’ils avaient vraiment des doutes, c’est pas un duo de bras cassés comme vous deux qui allait y changer quoi que ce soit.
Bon, d’accord, ton avis était un peu biaisé, du fait que tu te sentais sale et fatigué. Ta coiffure commençait à tenir toute seule à cause du mauvais état de tes cheveux, et on recommençait à voir un peu trop bien le triangle sur ta joue, que tu dissimulais habituellement sous des onguents.

Il ne te faut pas longtemps avant que tu ne somnoles à ton poste de garde, suçotant le goulot de ta fiole de sang, histoire de faire des économies, profitant des rares moments de conscience pour grogner parce que tu pues et que t’es décoiffé. C’est qu’elle en mettait du temps à faire son affaire, l’autre, là ! Peut-être qu’elle avait une indisposition genre… tu sais, cette semaine mensuelle, là…
Putain, voilà que tu te mets à lorgner les menstruations de ton Handler, à force d’avoir soif, rien ne va plus ! Tu te hais, et te fiches une claque. C’est en rouvrant les yeux que tu tombes nez à nez avec un renard si blanc qu’il en étincelait dans la pénombre.
Ton second coup d’oeil est pour ta baguette, prolongeant négligemment ton poignet, et donc peu encline à être à l’origine de cette illusion. Et pourtant, le fait est que ton patronus te dévisageait avec curiosité, le museau tendu.
T’as l’impression de délirer, et tout porte à croire que l’animal aimait pas trop la manière que t’avais de le dévisager avec tes yeux comme des billes de verre, puisqu’il fait demi-tour et trotte jusque derrière un pan de bâtisse effondrée.

Tu te lèves et le suis à pas feutrés, craignant de le faire disparaître si jamais tu faisais trop de bruit. Tu ne comprends toujours pas d’où il vient. Tu as toujours été un peu complexé du patronus. Tu n’as pas eu beaucoup d’occasions d’en créer un (et c’était peut-être pas plus mal, hein). A croire que la difficulté à se souvenir d’un moment joyeux de ta piètre existence ne te mettait pas vraiment à l’aise. Et que tu n’avais pas appris dans les meilleures conditions, coincé que t’étais dans les piaules de la résistance, avec… « Où est-ce qu’il est passé ? » que tu siffles, dégainant ta baguette. Tu l’agites comme pour faire un expecto patronum, comme un vieux réflexe, un vieux souvenir, pour t’expliquer pourquoi il y avait ton patronus, patronus que tu avais copié à celui qui t’avait appris… Tu franchis quelques gravats supplémentaires, ne te préoccupant même plus de la poussière sur tes chaussures. Peut-être que tu complexais pour ça aussi ; t’en avais pas à toi, de patronus, c’était lui de « Finnigan ? »
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On lui a dit que c'était là, d'après les rumeurs, que l'Ordre accueillait des nouveaux membres. Certes, l'information n'était pas la plus valide au monde mais Seamus avait ressenti le besoin de voir par lui-même et, à la vue de la bâtisse, il ne peut s'empêcher de se dire que c'était sans doute une grosse erreur. Dissimulé derrière un reste de mur délabré, l'irlandais ne peut s'empêcher de soupirer, persuader qu'il s'agit encore d'une énième fausse piste - il ne manquerait plus qu'il tombe sur quelqu'un du gouvernement maintenant. Mais il ne peut pas faire demi-tour sans en avoir eu le coeur net, non, alors il sort sa baguette et la pointe face à lui, l'observant avec une certaine appréhension. Le charme du Patronus, ça doit bien faire des années qu'il n'a pas essayé d'en formuler un, certainement parce qu'il n'en avait pas eu besoin, mais maintenant qu'il aimerait bien l'envoyer comme éclaireur, il ne peut s'empêcher de ressentir une certaine incertitude: est-ce-qu'il va réussir ?
Lentement, sa baguette toujours pointée face à lui, il essaye de penser à quelques souvenirs heureux, les moments passés au sein de la tour des Gryffondors, à passer du bon temps et à rire, quant tout était encore agréable. "Expecto patronum," il lance, la voix un peu tremblante et une brume, à peine, s'élève de sa baguette lorsque le souvenir heureux lui renvoie le visage de Lavender en pleine figure. Ses doigts crispés sur la baguette, Seamus inspire et se reconcentre, il a une tonne de souvenirs plus heureux, non ? "Expecto patronum," il tente une nouvelle voix, la voix plus forte cette fois-ci, et la brume semble s'épaissir mais cette fois c'est le visage de Luna qui apparaît - et si elle était morte, elle aussi ?

"Putain de merde, Finnigan," il marmonne entre ses dents et ferme les yeux pour se concentrer, il pense aux jumelles Patil, à celles qu'il considère quasiment comme des soeurs, il pense aux moments passés dans les champs avec ses parents, aux chocogrenouilles avalés par centaine avec Dean, à quelques moments partagés avec Hermione sur le campement de l'Ordre. "Expecto patronum." Cette fois, la silhouette argentée d'un renard apparaît face à lui et l'observe attentivement, faisant naître un sourire sur les lèvres de Seamus. "Ca faisait longtemps buddy, vas-y," il souffle finalement en montrant la bâtisse plus loin du menton et s'accroupit derrière son mur, sa baguette serrée entre ses doigts.
Les minutes passent et, finalement, l'animal revient pour se planter face à lui, visiblement loin d'être inquiet, comme si la voie était libre. "Parf-" "Finnigan ?" Sa baguette remonte automatiquement vers la silhouette, lorsque la voix qu'il ne connaît que trop bien prononce son nom. Un coup d'oeil rapide vers l'animal laisse un doute s'installer en lui, est-ce-que c'était bien son patronus qui revenait ou celui de Bagshot ? Dans tous les cas, le lion est pris au piège. Mais lorsque la silhouette argentée se glisse à ses côtés, il comprend qu'il s'agit bien du sien et, pendant une seconde, se demande pourquoi il n'a pas réagi à une présence ennemie.

"Putain, on peut vraiment pas être tranquille ici, mh... tu fais du repérage immobilier ? Je trouve que l'ambiance se plaît bien avec ton nouveau style," lance alors Seamus en se redressant du sol, essayant de déduire si Bagshot est ici seul, s'il est vraiment dans la merde. "C'est un trou à rats, quoi." La conclusion tombe après qu'il ait jeté un coup d'oeil rapide autour de lui, sa main libre fermé en poing contre sa hanche, comme s'il analysait réellement l'endroit. Son regard remonte alors vers l'ancien Poufsouffle et il l'observe en sentant bien trop de sentiments se mélanger en lui, surtout lorsqu'il se rappelle de la dernière fois, de comment ça s'est terminé, toutes ce qu'il a balancé à la tronche de Bagshot pour lui faire comprendre que si les autres sont dupes avec le petit jeu qu'il mène, lui ne l'est pas. C'est qu'il fatigue aussi d'être toujours dans cette position, toujours défensif face à lui, il ne sait pas pourquoi ça l'use autant même s'il se dit que ça doit avoir un rapport avec la trahison de Bagshot, ça doit être ça.
Seamus laisse son regard s'incruster un peu plus le sorcier face à lui et ses yeux s'arrêtent sur une marque en forme de triangle sur sa joue, sa mâchoire se serre instinctivement et il resserre un peu ses doigts sur sa baguette. Il en a entendu parlé, la nouvelle s'est vite répandue au sein des Avengers lorsque cette nouvelle lubie est sortie, lorsqu'ils ont parlés de marquer chaque hybride avec ce triangle, de réduire davantage leurs droits. "C'est pas vrai." Les mots s'échappent de sa bouche, le ton un peu dur alors qu'il observe toujours la marque, sentant une colère s'installer en lui sans réellement savoir d'où elle vient. "Putain, Boris, toi aussi, ils t'ont foutu cette merde ?" Et franchement, Seamus ne sait pas pourquoi Boris aurait été épargné par la marque mais il n'était pas prêt à le voir avec ça. Ce gouvernement est à chier.
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Boris Bagshot
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??? demande à quoi tu penses quand tu dois te rappeler un souvenir heureux. Tu raffermis ta prise sur ta baguette, souffles par le nez. Être heureux, c’est pas un truc pour toi, t’es au-dessus de ça, voyons. ??? te prévient que si tu continues à faire le con, tu ne parviendras jamais à lancer un patronus. Et ??? est pas sûr que c’est être au-dessus des autres que de pas savoir manipuler un sort pareil. Tu te remets en place, sidéré mais quand même un peu convaincu. Tu penses à ta soeur. Un maigre souvenir, aussi fin que ses cheveux blonds. Tu te rappelles simplement qu’elle était gigantesque, penchée au-dessus de toi, on dirait qu’elle franchit plusieurs kilomètres avant de t’atteindre vers le bas. C’est flou, y’a le soleil dans tes yeux parce qu’elle n’est plus devant. Un filet lumineux tremblote de ta baguette. C’est pas suffisant. Et pourtant, t’as rien d’autre.

Un coeur au ralenti qui fait un bond dans la cage thoracique, y’a pas à dire, c’est douloureux. T’as l’impression qu’il reviendra jamais en place, qu’il redémarrera jamais. Tu dois te rattraper à une rambarde effondrée, lorsque ta mémoire te rappelle tout ce qui s’était passé -et ce qui ne s’était visiblement pas passé, la dernière fois que tu as croisé la route de Seamus Finnigan. Ton coeur retombe comme une pierre, jusque dans ton estomac, jusque dans tes chaussettes.
Tandis qu’il fait son petit manège d’agent immobilier, tu composes avec toutes les émotions qui tempêtent dans ta poitrine. C’est comme une machine à laver, et la vitre qui donne sur ce merdier, ce sont tes yeux, transparents, humides, rouges et bleus. Tu le dévisages, les lèvres retroussées de dédain, la gorge serrée du grand ménage d’au-dedans. Ok, on laisse rien traîner, on laisse rien sortir, cette fois-ci. De toute manière, maintenant, il savait à quoi s’attendre.

Et, finalement, après t’avoir descendu comme un rat, c’est ta marque sur la joue qui attire son attention. Tu lèves les yeux au ciel. « Tu sais, si tu comptes me descendre, autant faire ça vite et bien, parce qu’avec ce genre d’inepties, ça risque de prendre du temps… » que tu rétorques, grinçant, n’essayant même plus de dissimuler cette affreuse marque, par honte. Tu commençais à peine à capter que t’allais rester un vampire pendant un sacré bout de temps, et il avait fallu que ce soit à ce moment-là qu’on vous l’appose… Tu te demandes même si c’est pas en revenant de tes congés pendant lesquels t’avais croisé Seamus… Tiens, d’ailleurs, ça risquait de faire la différence ça aussi ; aujourd’hui, contrairement à la fois précédente, tu étais bel et bien en service…

Appuyé sur une jambe, le déhanché encore un peu plus exagéré que d’habitude, tu encadres le bas de ton visage avec tes mains tendues, posant comme pour un magazine de mode. « Bah quoi, t’aimes pas ? Tu trouves pas que ça me va bien ? Ça fait ressortir le rouge de mes yeux. » Tu minaudes, tu fais la belle, puis tu bouges les doigts, agitant ta baguette bel et bien armée. « Ou le rouge que j’ai sur les mains, si tu vois ce que je veux dire. »
Tu continues de verser dans le cynisme histoire de pas verser de larmes. Tu trouvais cette marque hideuse, quoi que tu aies pu faire pour la rendre plus discrète, et aussi beau que tu puisses être encore pour le siècle à venir. Si Seamus décidait de te tacler là-dessus, au moins, tu aurais de quoi faire.
« Et puis comment ça « moi aussi » ? » que tu finis par réellement demander, même si ça sonne comme si Seamus allait voir ailleurs. « Me dites pas que vos rangs ont grossi depuis que les monstres et compagnie sont obligés de se taper ça ? Ce serait contre-productif pour le gouvernement, je tâcherai de le leur informer. »
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La réplique de Boris ne se fait pas vraiment attendre et Seamus se redresse légèrement avec un léger sourire en coin, ne pouvant s’empêcher d’être légèrement amusé par la répartie. Et pourtant, la seconde d’après, il observe la marque étalée sur la joue de l’ancien Poufsouffle et sent comme une vague de colère le prendre, sans réellement savoir le pourquoi. Surtout lorsque Bagshot se lance dans une mise en scène ridicule face à lui pour parler de cette fameuse marque, affirmant qu’elle le met en valeur. “Arrêtes voir d’être con deux secondes,” répond presque aussitôt Seamus avant de froncer très légèrement ses sourcils lorsque Boris se remet à parler. Il mentionne le rouge sur ses mains et semble prendre un certain plaisir à demander à l’ancien Gryffondor s’il a compris l’allusion. Evidemment.
Et la mâchoire de Seamus se crispe légèrement, comme les doigts autour de sa baguette et ceux qui s’enfoncent dans la paume de sa main libre. “Me fais pas croire que tu tues des gens, ça me fait presque rire,” reprend finalement Seamus dans un léger souffle, il n’y croit pas une seconde. “C’est pas pour rien que t’as cette marque, non ? J’ai cru comprendre que le Daily Prophet affichait en première page l’attaque d’un vampire sur un gamin, non ?” Il ne mentionne pas le sang du gamin en question, bien sûr la lubie vient d’eux, en revanche le gamin avait rien demandé et l’attaque reste la même. Ca ne fait aucun doute pour le Finnigan que les réserves de nourriture des vampires ne doivent pas être au top non plus, ça expliquerait pas mal de choses.

La question de Bagshot le laisse perplexe une seconde alors qu’il fronce ses sourcils, essayant de comprendre ce qu’il veut dire par ce ‘moi-aussi’, ou du moins pourquoi est-ce-qu’il cherche à comprendre ce que ça veut dire. Pour le coup, Seamus n’a même pas fait attention à ses paroles. “Quoi, t’es jaloux ?”, il demande avec un air moqueur du petit con en puissance, y a décidément que Boris pour rappeler ce trait de caractère à Seamus aussi brutalement. “Tu peux les informer de ce que tu veux, je te rappelle que je ne suis plus dans l’Ordre, donc ce que tu racontes à leur sujet... “ Il grimace pour illustrer ses paroles, montrant que c’est plutôt risqué de raconter n’importe quoi au gouvernement concernant l’Ordre. Même si, soyons clairs, Seamus tuerait assez pour savoir ce qu’il se passe actuellement là-bas.
Son regard revient sur la marque sur la joue du vampire, ne laissant plus vraiment de suspens concernant la nature du sorcier maintenant, et Seamus inspire légèrement. La vision de cette marque fait gronder une colère sourde en lui, il ne sait même pas pourquoi, il en a juste marre de ce ministère qui fait n’importe quoi. “C’est juste… pourquoi t’as accepté ça?” Il finit par demander dans un souffle alors qu’il s’approche de Boris, la forme argentée de son patronus décidant de quitter Seamus pour se glisser entre les jambes de l’ancien Poufsouffle. Oubliant presque que Bagshot est pire qu’un hypogriffe qu’on vient d’insulter de pouilleux, prêt à charger en piaillant, Seamus lève sa main pour poser deux doigts sur la marque, ses sourcils un peu froncés.

“En plus c’est vraiment d’une laideur absolue,” rajoute-t-il alors dans un hochement de tête après avoir analysé de plus près la marque et, malgré la plaisanterie, il ne peut s’empêcher de serrer un peu sa mâchoire. Son regard vient alors se planter résolument dans celui de Boris, ses doigts se resserrant un peu sur sa baguette. “T’es pas seul ?” La question passe ses lèvres rapidement, à vrai dire Seamus commence même à se demander s’ils n’étaient pas là pour l’attendre, Boris et, très certainement, son handler, s’ils n’ont pas entendu parler eux aussi de cette rumeur.
Pendant une seconde, le regard de Seamus se plante dans celui de Bois, les mots se pressant un peu contre ses lèvres sans qu’il n’ose les prononcer. Pars avec moi, c’est si simple mais trop idyllique surtout, il sait pertinemment que Boris ne quittera pas tout ça. Pourtant, Seamus était persuadé d’avoir senti quelque chose dans son regard la dernière fois, juste avant qu’il ne transplane, juste avant qu’il ne s’échappe. Les sourcils froncés, le lion retire ses doigts rapidement de la joue de Boris, ses doigts se resserrant davantage sur sa baguette, peut-être que c’est même une embuscade, il n’en a aucune idée.
Son regard est toujours planté dans celui de Boris et son coeur bat un peu plus rapidement maintenant.
Comment est-ce-qu’il fait pour toujours se retrouver dans la merde comme ça ?
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Boris Bagshot
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La menace ne prend donc pas sur ton ancien camarade, une fois de plus.
« Comment crois-tu que je me sustente, Finnigan ? » répliques-tu sans qu’il ne t’écoute vraiment. Tu détestes faire ça, jouer les vampires sanguinaires, dans l’espoir vain de lui flanquer la frousse. Seamus ne croyait pas une seconde que tu butais des gens pour ton petit-déjeuner, et il n’avait pas tort. Tu n’avais jamais eu la carrure d’un grand criminel de guerre, et même avec une malédiction dans les dents qui te plaçait potentiellement au-dessus des sorciers dans la chaîne alimentaire, tu n’inspirais rien de plus qu’un peu plus de pitié encore.
Tu détestes la sauvagerie des vampires, cette cohabitation absurde entre une esthétique affriolante et un instinct primaire plus bas que terre. A croire que la créature en question avait tellement de potentiel qu’il avait fallu lui foutre un coup de pied dans les tibias, afin de bien la remettre à sa place.

Tu aurais bien continué de le questionner sur sa présence ici, parce que, pour quelqu’un qui ne faisait plus partie de l’Ordre, il était bien renseigné (ou du moins, autant que vous) sur une possible planque rebelle dans les parages. Et pour toi, ça ne fait pas de doute, peu ou prou des anciens petits camarades de la bande à Potter échappait à l’appel de la justice et de la résistance.
Sauf qu’une fois de plus, il te laisse pas faire ton boulot, aussi fixé sur ta marque qu’elle l’était sur ta joue ; te signifiant ainsi qu’il n’avait pas le moins du monde peur de toi. C’est un peu vexant, il faut l’avouer, mais tout porte à croire qu’être vexé est ton sentiment par défaut.
Tu clignes des yeux, plusieurs fois « Parce que tu crois qu’ils m’ont laissé le choix ? » Un vrai refrain chez toi. Tu lèves les yeux au ciel, mauvaise idée, puisque lorsqu’ils redescendent, y’a Finnigan juste sous ton nez, si court sur pattes et robuste, impunément sous tes yeux ; et le pire dans tout ça, c’est qu’il a l’air inquiet.

Une chaleur enroulée autour de tes chevilles, un halo lumineux dans le coin de ton champ de vision qui te renseigne sur son patronus qui te « surveille », même s’il a définitivement pas l’air assez sur la défensive ; s’il pouvait, tu serais certain qu’il ronronnerait. Seamus te triture la marque, et tu retiens ta respiration. Allez vas-y, moque-toi encore un coup, que je me dégage ! Allez, je suis un vampire pour de vrai maintenant, t’as plus besoin de chercher encore le sorcier derrière cette marque. Y’en a plus. Alors arrête de me reluquer comme si tu croyais en voir encore un au fond des yeux.
C’est ridicule, y’a rien à inspecter, y’a rien à vérifier, il va juste se faire mal au bras, tellement il est petit, tellement t’es grand et tellement tu te grandis. Ton visage, c’était un peu ton trophée, bien en sécurité, tout là-haut, et voilà qu’on l’avait étiqueté, à tel point qu’on n’avait plus de scrupules à poser la main dessus. Si tu ne pouvais plus faire bonne figure, qu’est-ce que t’allais faire ?

Si tu lui réponds que t’es pas seul, il va se braquer, et avoir vite fait de te planter un sortilège entre les deux yeux avant de se casser. Pire encore, si votre info s’était révélée correcte, il allait peut-être même prévenir ses petits collègues rebelles de changer de planque.
Si tu lui réponds que t’es pas seul, tu lui dis la vérité, tu lui donnes une occasion de s’échapper, face au danger imminent.
Mais si tu lui réponds que tu es seul, tu le fous dans le pétrin, si jamais ton Handler rappliquait. Si tu lui fais croire que t’es seul, comme la dernière fois, mais que tu espères, pas comme la dernière fois, que peut-être, peut-être, il te demandera de partir avec l-
Qu’est-ce qu’il va se passer, si tu lui dis que t’es seul ?
« Si, effectivement, je suis seul. »
Si tu lui réponds que t’es seul, tu lui mens.

Vous vous quittez pas des yeux, une tension presque palpable, irrésistible, suspendue entre vos deux regards embrassant tout le spectre coloré du bleu. C’est toi qui as le regard le plus transparent, et pourtant, c’est le tien qui se ferme, c’est contre le tien que Finnigan se cogne, perpétuellement, comme une mouche contre un carreau. Tu lui fermes tout ça, tu lui refuses le passage, et pourtant, tu sembles ne t’attendre qu’une chose ; qu’il s’ouvre à toi.
Allez, pose-la, ta fichue question. Demande-moi de partir avec toi, que je suis puisse refuser, que je puisse douloureusement refuser. Demande-moi de partir avec toi, pour que je comprenne que, même si l’idée est absurde, tu oses quand même l’envisager. Demande-moi de partir avec toi, que je puisse penser que tu me connais pas.

« Pourquoi ? »
Et, au vu de comment tu louches davantage sur sa bouche que sur sa baguette en demandant ça, c’est certainement pas parce que tu t’attendais à ce qu’il te réponde qu’il estimait contre combien de lascars il allait devoir se battre pour s’en sortir.
Pourquoi tu me demandes si je suis seul ?
Pourquoi je partirais avec toi ?
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Son regard se pose sur celui de Boris alors qu’il l’entend poser sa question. Comment est-ce-qu’il se nourrit ? Seamus en a une petite idée, il est même persuadé que les vampires et les autres hybrides sont atrocement réglementés dans le beau petit monde de Voldemort, à commencer par la marque dégueulasse qu’ils leur ont collés sur le visage. Mais le Finnigan est un brin fébrile et il ne se pose pas plus longtemps la question que ça, son regard fixé sur le visage de Boris qu’il observe attentivement, ses yeux plantés sur le triangle en question - triangle qui lui arrache un petit frisson et l’envie de taper sur quelqu’un. Il ne sait pas pourquoi cette marque le met dans cet état, déjà l’idée le révoltait, mais se retrouver face à une d’entre elle ? C’est trop, sans doute. Sans doute que la joue sur laquelle elle se trouve à quelque chose à voir avec l’énervement grandissant en lui, aussi.
“Tu sais très bien ce que je veux dire par ça,” commence-t-il dans un murmure alors que son regard se pose sur Boris, lorsqu’il joue à l’idiot en lui demandant s’il pense avoir eu le choix. “T’aurais pu leur dire d’aller se faire foutre et te barrer.” Seamus prononce les quelques mots que sa question sous-entendait, il ouvre une porte pour l’ancien Poufsouffle, une pour juste mettre les voiles et oublier cette histoire. Qui peut accepter de se faire marquer comme ça pour le plaisir d’un gouvernement à la con ?
Une certaine tension s’installe dans les muscles du Finnigan qui retient un énième soupir, cette fois son regard se posant sur la marque pour l’observer plus attentivement alors qu’il rapproche son corps du sien. Non, il n’a pas peur, malgré tous les efforts de Boris, et c’est en partie de sa faute, dès le moment où ses crocs se sont plantés dans le dos de sa main à défaut de la jugulaire de Seamus.

Ses doigts glissent sur la marque rapidement, l’effleurent avant de la détailler avec plus d’attention, le souffle de Seamus se perd un peu et il pose son regard sur Boris. Il aimerait lui dire encore une fois que cette marque est stupide et que lui aussi a été bien con d’accepter ça, mais il ne dit rien, garde tout ça pour lui. A la place il ne peut s’empêcher de se demander si le vampire est seul même s’il sait, au fond de lui, que l’occasion est sûrement trop belle, et que son handler doit traîner dans le coin. Et la réponse tombe, Boris lui dit qu’il est seul.
Seamus inspire légèrement en entendant ça et fronce très légèrement ses sourcils, jetant un coup d’oeil vers le patronus rapidement avant de remonter sur le regard du Bagshot. Le renard n’a rien dit, n’a pas donné de signe d’alertes, donc il dit peut-être la vérité ? Et en même temps il n’a rien dit concernant la présence - et l’arrivée - de Boris près de lui. Il ne sait plus vraiment quoi croire à ce stade. Malgré la confirmation que le vampire soit seul, il sent les battements de son coeur rester irréguliers et s’activer légèrement plus. “Tu mens ?”, il demande, doucement, à peine audible.
Et il s’en veut dans la foulée.
Il ne sait pas pourquoi il espère que ça soit vrai, sans doute pour sauver sa peau, sans doute pour s’accrocher au fait que Boris constitue encore quelque chose à ses yeux, que lui-même puisse être encore quelque chose.

Et sa mâchoire se serre légèrement. Pourquoi ? Seamus se le demande aussi, pourquoi est-ce-qu’il demande, pourquoi est-ce-qu’il espère, pourquoi est-ce-qu’il sait que Boris lui ment ? Toutes ces questions qui se pressent rapidement contre son crâne, menaçant d’exploser comme une bombe à retardement.
Ses doigts glissent finalement sur le vêtement de Boris, se mêlant légèrement dans le pull alors que son regard reste fixé sur lui et qu’il réfléchit. “Pourquoi pas?” C’est une réponse idiote mais les premiers mots qui s’échappent des lèvres de Seamus sans qu’il ne puisse les retenir, son regard toujours planté dans celui du sorcier et sa mâchoire très légèrement serrée encore. “C’est à toi que je devrais poser la question, pourquoi ? Pourquoi est-ce-que tu restes là ?” Il aimerait lui demander pourquoi est ce qu’il accepte de se laisser traiter comme ça, c’est tellement loin de l’image de Boris qu’il possède encore dans son esprit.
Cette fois c’est un léger sourire qui étire les lèvres de Seamus alors que ses doigts se resserrent sur le tissu et qu’il tire un peu dessus pour rapprocher le Bagshot. Il commence à comprendre pourquoi le patronus n’a pas donné l’alerte maintenant. “Arrêtes de faire le con et viens avec moi.”
Les mots sont à peine prononcés entre eux et le regard de Seamus glisse sur le côté, s’assurant qu’il n’y ait personne, même s’il commence à se dire que le patronus n’accepte finalement que la présence de Boris, que si lui ne le considère pas comme un ennemi, son patronus non plus. Qu’il n’a pas oublié la forme que prend celui du Bagshot non plus.
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Presqu’aussitôt, Seamus cherche à savoir si tu mens. Tu ne pensais pas que ton subterfuge allait tenir si peu de temps et, heureusement pour toi que tu ne révèles pas la raison pour laquelle tu te braques, fronçant les sourcils et plissant ton nez. Il n’insiste pas, tant mieux, il a peut-être sorti ça comme par réflexe. Tu n’étais pas réputé pour ta sincérité, alors quand sa liberté était en jeu, le Finnigan avait de quoi te remettre en cause.
Il n’insiste pas, comme si, plus que de savoir si tu étais véritablement seul, il voulait croire que tu lui faisais confiance et que tu te savais hors de danger, une fois seul avec lui. Tu ne sais pas si tu fais confiance à Seamus Finnigan. C’est compliqué de faire confiance aux autres quand on n’était soi-même pas digne de confiance. Tu trompais beaucoup trop pour avoir une seule fois envisager qu’on puisse tenir parole.
Tu mens comme tu respires, et tu dramatises autant de fois que tu clignes des yeux. Le Finnigan avait du soucis à se faire, s’il n’était pas un tant soit peu certain de tes sentiments refoulés à son égard.

D’une manière ou d’une autre, il sait, Seamus, que là tout de suite, tu lui feras rien. Même s’il s’approche, même s’il te touche. C’est un effronté, Seamus, c’est pas nouveau, et c’est apparemment pas ta malédiction, ni vos camps opposés qui vont lui faire peur. Oh, il a peut-être peur, mais lui, quand il a peur, il fonce dans le tas. Pas étonnant qu’il revienne toujours vers toi.

Tu sens ses doigts tirer un peu sur la fabrique de ton pull en cachemire de capricorne. Tu sens le bout de ses doigts contre ton ventre à chaque fois que tu prends tes si lentes respirations. Ça fait comme une petite tiédeur contre ton ventre tout froid. T’en souffres pas spécialement, on s’y fait, d’avoir une température corporelle de granit… T’as juste perdu l’habitude qu’on s’approche si près -mis à part Reinir qui venait te renifler le menton.
Tu lui prends la main qui s’agrippe à ton pull sans l’en déloger, insères tes doigts entre les siens. Tu sens ses veines qui pulsent, des plaies aux jointures, et son infatigable chevalière.

Soudain, et ça te fait resserrer légèrement ta prise sur lui, tu es bafoué par un souvenir, de toi, du haut de tes quinze ans, attendant que Seamus ne pose son attention ailleurs que sur son projet de botanique. Le bougre avait pris l'habitude de forcer le destin en s'attribuant une place à côté de toi. Tu y avais finalement trouvé ton compte lorsque tu avais réalisé qu'il retirait ses bagues avant de mettre ses gants de protection. Laissées ainsi sans surveillance, tu n'avais eu qu'à tendre la main pour lui en piquer une. Une année difficile, la cinquième année ; Potter avait fichu un sacré merdier, une fois encore. Tu t’étais donc adjugé le droit de voler l’une des chevalières de Seamus. Ses bagues t’insupportaient ; elles lui donnaient un air bling bling de riche héritier qui ne lui allait pas. Seamus était un gueux, et il ne s’en cachait pas, alors qu’il porte de pareils bijoux ne rimait à rien. Tu les avais trop supportées pendant cinq ans. Il avait même atteint un point de non retour, l’année passée, au bal de Noël, lorsqu’il les avait gardées avec sa tenue de gala. Ça faisait mal quand il te serrait la main, ça pinçait un peu tes doigts, ça faisait encore plus mal quand il s’en servait pour donner des coups de poing.
Pour le bien de la postérité, tu avais donc décidé de lui en chouraver une. A l'époque, tu étais loin de t’imaginer que tu avais mené pareil vandalisme par jalousie et peut-être un brin de possessivité. Parce qu'il n’arrêtait pas de les triturer, qu’il en prenait soin, tant et si bien qu’il pouvait ressortir d’un cours de potion avec les cheveux en pétard et lourds de cendre, mais toujours, ses fichues chevalières s'avéraient impeccables, minutieux qu'il savait se montrer à les nettoyer au nez et à la barbe de Snape. Tu aurais bien voulu qu’on prenne de pareils risques pour toi. A croire que t’en étais jaloux. Ahah.

Seamus, c’était qui, après tout ? C’était pas un crush comme Diggory ou Lockhart. C’est le souvenir confortable de tes jeunes années. C’est la volonté intestine de retourner en arrière, quand tu étais encore à peine plus grand que lui, mais définitivement plus mignon. Désormais, tu as l’impression d’avoir vécu cent ans, et de ne jamais plus t’être senti en sécurité nulle part.

Au fur et à mesure, tes doigts progressent, passent sous la fabrique de son manteau, à l’intérieur de sa manche, frottent contre son poignet, et prennent la pulsation de son sang palpitant. Tu voulais sentir son pouls accélérer quand tu lui donnerais ta réponse. Son sang a l’air si chaud et si riche. Tu n’aurais qu’à presser l’ongle pour y tremper les doigts. Tu es même sur le point de le faire quand il te demande enfin de partir avec toi. Tu retiens ta respiration, ne sens plus ses doigts au travers du pull. Il l’a fait, c’est la fin. C’est le début, maintenant c’est à toi de décider. Et pour ça, assoiffé, enivré de son audace, tu lui demandes, encore plus. « Et à supposer que je vienne avec toi » que tu suspends dans l’air. Ta main a remonté le long de son bras, longe sa taille et sa hanche, jusque dans le bas de son dos. D’une pression, tu finis de vous rapprocher l’un de l’autre, ce qu’avait entrepris Seamus, plus insidieusement, en tripotant les coutures de ton vêtement. A présent, si tu respires, les mèches sur son front vibrent, et ses cils aussi un peu. « Une fois que tu m’auras embarqué, on fera quoi ? » On pourra faire quoi ? On voudra faire quoi ? Clairement, tu ne demandes pas ça pour savoir quels étaient les prochains mouvements de troupe de l’Ordre. Plus égoïstement, tu voulais qu’il te donne des raisons suffisamment alléchantes pour qu’il te soit difficile et douloureux, voire impossible, de refuser.
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Le regard de Seamus se pose sur celui de Boris, attendant d’y voir sans doute une réponse à ce qu’il attend, même si ce dernier semble se faire désirer. Et il comprend, il n’aura pas vraiment de réponse, s’il ment ou pas, c’est tant pis pour lui, de toute manière il avait le loisir de partir avant, mais il ne l’a pas fait. A la place, il sent les doigts de Boris se glisser entre les siens, et son emprise se raffermit légèrement sur le cachemire, mais sur ses doigts à lui aussi, comme pour l’empêcher de les retirer maintenant qu’il les a glissé là.
Finalement la prise redevient plus légère lorsque les doigts de Boris semblent vouloir glisser ailleurs, Seamus le laisse faire en dardant son regard sur lui, en retenant son souffle alors qu’il attend la réponse. Venir avec lui, c’est pas une idée complètement folle, c’est pas le truc le plus insensé, c’est vouloir mettre quelqu’un à qui on tient en sûreté dans ces temps dangereux. C’est presque innocent. Et la pensée englobe Seamus, le rassure un peu, il aurait proposé ça à n’importe qui d’autre, pas forcément Boris, pas forcément lui malgré sa précédente traîtrise.
Et lorsque les doigts du vampire se glissent sur son poignet, l’irlandais retient son souffle, se demande s’il va aller plus loin et, dans cette pensée, même pas une seule seconde il ne songe à son ongle qui pourrait s’enfoncer dans sa peau. A son instinct de vampire qui reprendrait le dessus. Non, pas une seule seconde, malgré la sensation de glace qui parcourt sa peau sous la trace des doigts de Boris.

Les quelques mots que Boris lui accordent semblent flotter entre eux et Seamus retient légèrement son souffle, il se fait désirer et ne donne pas sa réponse tout de suite, lui se sent complètement stupide. Pendant une seconde il s’est laissé bercer d’illusions, c’est sûr. Pourtant c’est les doigts de Boris qui le figent, le chemin qu’ils prennent, la destination qu’ils atteignent. Leurs corps se rapprochent légèrement et le regard clair de l’ancien Gryffondor vient se planter dans celui du vampire, un sourcil légèrement haussé. Il attend la suite et n’ose plus réellement respirer.
Et la question tombe finalement, ils feraient quoi ? Seamus n’en a pas une idée très claire, lui se voit revenir dans l’Ordre pour abolir ce gouvernement débile, pour se battre coûte que coûte, pour renverser le système. Mais sans doute pas Boris. Et il ne peut pas lui imposer ça, pas après l’avoir quitté en s’affirmant traître, il se souvient de sa propre haine pour le garçon lorsqu’il est partit, il n’est pas sûr que le reste soit prêt à l’accueillir à nouveau. Ni lui, d’ailleurs, c’est peut-être pour ça que son retour est retardé à lui aussi. “C’est pas ça qui t’empêche de venir, ce qu’on fera après.” Sa voix ne tremble pas, bizarrement, alors que son souffle se mêle à celui du Bagshot maintenant qu’il semble respirer à nouveau, même si le rythme semble toujours aussi différent entre l’ancien Poufsouffle et lui. Et son regard remonte sur celui de Boris, bien différent de celui qu’il a connu avant son départ, et pourtant avec toujours cette pointe familière.

Ses doigts quittent le pull de Boris pour venir se loger sur sa hanche, un sourcil haussé dans sa direction alors que son coeur semble battre plus rapidement, prêt à lui délivrer sa réponse. Mais son regard se perd un peu sur le visage, se rappelant vaguement des souvenirs de Poudlard, de ces moments échangés avec une certaine candeur qui s’est fait la malle depuis bien longtemps maintenant. Mais la proximité reste la même, le souvenir fugace de la table de Boris aux Trois Balais revient dans la tête de Seamus, la chaleur de ses doigts sur sa joue le temps de l’échange, rien que quelques secondes, assez pour faire naître quelques questions en lui, quelques amertumes aussi. Les moments qui ont suivi et les regards échangés.
“Je veux me battre,” commence-t-il alors en remontant son regard vers le sien, le détachant un peu des lèvres du Bagshot qu’il s’est autorisé à observer un instant. “Je veux retourner dans l’Ordre et leur défoncer la gueule à ces enfoirés.” Un sourire étire rapidement les lèvres de Seamus, rien à voir, clairement déplacé, alors qu’il comprend qu’il est un peu foutu, que Boris ne suivra pas cette idée et que de toute manière, il est un peu pris au piège par les enfoirés en question, là tout de suite. “Si t’as pas l’impression que c’est ta guerre à toi aussi, je te rajouterais à ma liste, ceux pour qui moi je la fais. J’ai l’air d’un super branleur à parler comme ça mais tant pis, ça doit être mon côté Gryffondor.” Et son sourire reste toujours sur ses lèvres, celui qui donne l’impression que Seamus détient les réponses et, quelque part, il doit avouer, il y a une part d’évidence qui s’est creusée.
Et, comme un écho ressorti de leurs années à Poudlard, Seamus reprend sans relâcher son sourire. “Come and give me a kiss for good luck.” Même si c’est lui qu’il doit battre finalement, même si la seconde d’après Boris aura rameuté son handler. Seamus est prêt.
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Un haussement de sourcils et quelques battements d’yeux signifiant que tu ne t’attendais pas à ce qu’il te réponde avec cette désarmante franchise. Tu t’imaginais qu’il allait continuer dans le sens de ton petit jeu, à te promettre n’importe quoi pour que tu le rejoignes. Tu pensais bien qu’il allait te prendre pour un con, que tu allais le prendre pour un con, à ce qu’il te séduise dans le camp adverse. Sait-on jamais, tu ne savais pas comment appréhender ce conflit, alors tu faisais avec ce qui te parlait.
Et puis, depuis que tu es devenu un vampire, c’est pas les prétendants qui se bousculaient au portillon. Bien entendu, la politique du Lord n’aidait pas, de base, mais jusqu’à présent, tu t’arrangeais pour ne pas trop t’ennuyer. Ceci dit, maintenant que tu t’étais transformé, on ne t’avait jamais regardé avec autant de dégoût, et c’était pas faute d’être pourtant tiré à quatre épingles.

C’est peut-être pour ça que t’as un peu poussé Finnigan dans ce sens. Il n’avait pas l’air de rester insensible à tes charmes ; et il fallait bien qu’il soit obnubilé par le souvenir que tu transportais, pour se laisser ainsi aller.
Cependant, plus que charmé, le gueux est surtout prêt à en découdre avec le camp adverse. Et cette réponse, comme il dit, digne du pire des Gryffondors, ne met pas longtemps à t’arracher une grimace. Tu soupires, levant les yeux au ciel, brisant le contact entre tes pupilles et sa bouche. « T’es vraiment pas possible… » que tu maugrées, un peu sidéré qu’il soit si incapable de lire l’humeur de l’atmosphère qui tiédissait entre vous. « Depuis quand tu joues les protagonistes ? Tu n’étais pas bien, en arrière-plan, à faire marrer la galerie avec toujours la même blague ? » Tu hausses un sourcil, lui relèves le menton d’un index inquisiteur. Parce qu’au moins, à l’époque, Seamus te courait sur le haricot, mais au moins, ça ne mettait pas toute l’école en danger.

« C’est pas vraiment la guerre que je voulais que tu me fasses, là, maintenant… » que tu grinces, non sans te désarmer de cet air mutin, aussi insupportable que charmant. Les simagrées te vont bien au teint, et c’était toujours plus agréable que quand tu tirais la gueule, la plupart du temps. C’était que t’avais tendance à réveiller les vieux démons de petit chieur de Seamus ; et lui, en parallèle, te renvoyait à quand tu pouvais concourir pour la plus jolie gueule, mais aussi la plus insupportable de Poudlard.
En soi, les deux gamins que vous étiez n’étaient pas partis bien loin. Terrés au fond de vos souvenirs, sans aucun doute, à attendre que l’orage passe. Tu pensais sans doute l’avoir perdu, après t’être fait mordu. Tu pensais l’avoir perdu, le jour où plus personne ne t’a reconnu ; le jour où on a commencé à te détester pour de vrai.

Sa dernière remarque, cela dit, te pique à vif. Et, si tu ne rougis plus autant qu’avant, tu sens quand même tes oreilles chauffer, alors que tu te souviens pertinemment de cette même rengaine, des années plutôt, à la veille des examens, puis, plus généralement, à la veille de tout et n’importe quoi. Pas étonnant que le Finnigan soit réputé pour sa poisse en magie, s’il venait quémander de la chance au bout de tes lèvres de fille.
Bah, si tu pouvais le condamner encore un peu plus, tu n’allais pas te gêner, c’était la guerre, après tout. « Bah, si ce n’est pas pour ton côté branleur, je sais vraiment pas ce qui me plaisait chez toi… » que tu rétorques, pliant un peu l’échine, le visage penché sur le côté, le regard lourd.

« Qu’est-ce que c’est que ce bordel ? »
Juste avant que vous ne vous rouliez le patin du siècle, une voix venue de derrière toi crève le silence. C’est une voix d’homme, il ne s’agit donc pas de ton handler. De plus, son odeur t’indique qu’il ne s’agit pas non plus d’un simple sorcier. Un vampire. Il y avait un vampire qui te surprenait en train de bécoter le camp adverse.
Tu tressailles, rouvrant les yeux. Tu n’arrives pas à réfléchir comme il faut, et, avant de te retourner pour voir dans quel camp il était, tu plonges ton visage dans le creux du cou de Seamus, prenant soin de ne pas planter tes crocs, seulement pour faire semblant qu’au lieu de t’interrompre au milieu d’une scène de romance douteuse, il venait perturber ton repas. Sans aucune instruction, tu espérais que Finnigan, non content que tu lui embrasses goulument la gorge, allait capter le subterfuge.
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La surprise qui se peint sur le visage de Boris semble mettre fin au petit jeu, ou du moins à ce que le vampire pensait être des paroles en l’air, tout ça rapidement rattrapé par les réelles intentions de Seamus. Retrouver l’Ordre est sa priorité, embarquer Boris avec est certainement l’idée la plus ridicule du siècle, surtout pour un déserteur qui revient avec un traître, mais c’est toujours deux de plus du côté de l’Ordre et deux de plus contre ces imbéciles. Alors quand la remarque de Boris claque dans l’air, Seamus ne peut s’empêcher de sourire, un haussement d’épaules désinvolte l’accompagnant. Il n’a rien d’autre à répondre, il le sait qu’il n’est pas possible, il n’y peut rien et reste presque trop attaché à l’idée de ne jamais faire les choses comme les autres, une marque de fabrique.
Son sourire s’efface un peu lorsque l’index de Boris se glisse sous son menton et son visage suit le mouvement sans vraiment opposer de résistance. “Tu sais que je déteste rester sur place à ne rien faire.” S’il n’occupait pas le rôle de protagoniste, c’est sans doute parce qu’on le lui refusait un peu trop, une raison pour laquelle Seamus a quitté l’Ordre il y a un an et bien décidé à obtenir une meilleure place. “Elle est pas contre toi ma guerre, babe, mais pour les débiles derrière ça.” D’un léger mouvement de menton, Seamus désigne la marque sur sa joue, le triangle dégueulasse que le Ministère s’est amusé à placarder sur les visages de tous les hybrides du coin, et son sourire toujours fidèle au poste.

Et l’ancien Gryffondor glisse quelques mots ensuite, hausse un sourcil vers Boris en attendant sa réaction, en attendant de voir ce qu’il se passe, parce que s’il dit avoir changé, être devenu quelqu’un d’autre, Seamus sait que ce sont encore des conneries. Et lorsque les mots de Boris passent entre eux, il ne peut s’empêcher de rire, ses doigts serrant davantage le pull pour l’attirer à lui, rompre la distance, son nez effleurant le sien.
“Qu’est-ce que c’est que ce bordel ?”
Seamus sursaute et resserre ses doigts sur sa baguette par réflexe en battant des cils vers Boris, essayant d’analyser son regard, essayant de comprendre si cette voix appartient à son handler. Son souffle se bloque dans sa poitrine alors qu’il retient sa respiration et, la seconde d’après, il sent les lèvres du vampire s’écraser dans son cou. Pendant une micro-seconde, Seamus pense qu’il va le mordre, mais il se rend bien vite compte que les canines du vampire ne sont pas enfoncées dans sa peau. Un instant, un léger frisson prend le blond et ses doigts se resserrent sur le pull.
Il ne comprend pas exactement où veut en venir Boris, pas vraiment, son esprit un peu confus et un soupçon de paranoïa présent, il n’a même pas remarqué que son patronus s’est volatilisé depuis quelques minutes déjà.

Sans plus attendre, Seamus redresse sa main qui tient toujours sa baguette et la pointe dans la direction de l’étranger. “Stupefix !” Il n’a pas le temps de voir où l’éclair rouge file, s’il touche sa cible ou non, Seamus repousse Boris, mais c’est un nuage de poussière qu’il a devant les yeux. Pendant un instant, il fronce ses sourcils avant de comprendre que le sortilège a ricoché contre l’un des murs et l’a fait exploser. Typique. “C’est quoi ce plan de merde, Bagshot?!” Il rugit dans la direction du vampire, de rage, un peu tremblant, il devrait être habitué à se faire avoir comme ça, et pourtant le voilà encore une fois. Ses doigts attrapent rapidement le col de Boris alors qu’il l’attire à lui et lève le poing, prêt à l’abattre sur sa mâchoire, tremblant légèrement sous la colère qui s’est installée subitement en lui.
Mais avant qu’il ne fasse quoi que ce soit, un sortilège l’atteint au niveau du bras et la douleur subite le fait reculer, relâchant Boris alors qu’il vient plaquer sa main sur la blessure qui s’est mise à saigner. Lorsqu’un autre sortilège vient lui entailler la pommette, Seamus finit par redresser sa baguette pour se protéger, avant de voir finalement le nuage de poussière se dissiper et laisser apparaître un autre membre de la VB. Visiblement loin d’être un handler, la personne possède un de ces fameux triangle sur la joue, le même que Boris.
Sa tête se tourne rapidement vers l’ancien Poufsouffle à ses côtés et sa mâchoire se serre. “Enfoiré,” il lâche rapidement avant de resserrer ses doigts sur sa baguette, cette dernière semblant matcher le caractère de Seamus et envoyant déjà quelques étincelles avant qu’il ne se décide à lancer de réels sorts dans la direction du vampire, bloquant ceux qui arrivent. Il sait juste que s’il reste là, il va vraiment finir dans un sale état, peut-être même en repas pour les deux là et ça ne le tente pas, vraiment pas.
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