BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

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MessageSujet: (prewetts) take a break.   (prewetts) take a break. EmptyLun 5 Aoû - 10:07
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tomorrow and tomorrow and tomorrow Creeps in this petty pace from day to day. I trust you'll understand the reference to another Scottish tragedy without my having to name the play.
C'est l'anniversaire de Diego aujourd'hui, il a dix-neuf ans.

Il a l'impression que c'est très vieux, dix-neuf ans. Il sait, bien entendu, que beaucoup de gens riraient en l'entendant: il est tout jeune! Il est encore un teenager pour une autre année! Il est encore un bébé. Sauf qu'il est un bébé qui a une femme et un enfant et une maison et un elfe, un bébé qu'Anto- Dolohov est en train de former pour qu'il devienne une arme, un bébé qui n'arrive pas à dormir parce que pour la première fois depuis des mois, Isadora est lovée contre lui dans le lit et ça ne le dérange pas. Elle finit toujours par se coller contre lui pendant la nuit et si il aime ça, au petit matin, ça a tendance à l'énerver, l'agacer, l'embarrasser, le faire se sentir mal à l'aise, stupide, maladroit. Aujourd'hui il enfonce son nez dans ses cheveux et inspire profondément.
Ils ont passé une bonne soirée hier, même si il a été pétrifié de voir qu'Isadora avait invité beaucoup de ses amis à la maison pour faire la fête. Il n'a jamais trop aimé les surprise party — elle ne pouvait pas savoir — et ça l'a un peu énervé parce qu'après un shift de neuf heures à l'hôpital, il voulait juste rentrer et dormir. Mais il a fini par se détendre progressivement (les quelques bières qui sont passées entre ses mains aidant) et cette nuit-là, pour la première fois depuis des mois, Isadora et lui ont fait exactement ce qui les a forcés à se marier et amenés à cette situation...

Aujourd'hui ceci dit, Diego doit souffrir quelque chose d'autre de tout aussi terrible à ses yeux: le déjeuner familial. Pas question, bien entendu, de remettre à plus tard, de l'esquiver, de leur poser un lapin (sa mère irait le chercher et le tirerait par l'oreille pour l'y emmener). Il va devoir souffrir les plaintes de son père, les regards méprisants de son frère, la moue ennuyée de sa soeur et les bruits de mastication de son mari qui fait que bouffer de toutes façons pendant ces moments-là. Mais bon, il y aura le sourire de sa mère, fière de le voir grandir. Peut-être même que Hauata sera là (il en doute fortement).
Ils se réveillent lentement et se préparent, Diego refusant de manger quoique ce soit pour le petit-déjeuner (Dora, inconsciente, ne sait pas la quantité de nourriture que Blue est capable de produire à la moindre occasion), s'occupant à la place d'Abel avant de le redonner à sa mère. Il reçoit quelques lettres et quelques paquets, en ouvrent certains, laissent la plupart de côté pour l'instant. Ils s'habillent ensemble, choisissent une petite tenue adorable pour leur fils de trois mois. Ils s'embrassent. Diego parvient à sourire avant qu'ils ne sortent et appellent le Knightbus (il aurait préféré transplaner, mais ça fait rend Abel malade et le fait pleurer: non merci. Pas aujourd'hui).

Ils se font asseoir à l'étage, celui qui est réservé aux sorciers et non aux bêtes dangereuses et leurs copains les sang-de-bourbes, et l'attente est un peu longue. Diego passe la plupart du trajet à roucouler des mots en espagnol à Abel sous le sourire de Dora.
Quand enfin ils arrivent, il n'a plus du tout envie de sourire. En sortant du bus devant la maison, il voit immédiatement la lumière s'éteindre du côté de la fenêtre de la chambre d'Andrew. Putain de loser qui vit encore chez leurs parents... Dora doit le sentir se crisper à côté d'elle et il prend sa main avec un sourire faussement détendu. Et maintenant la marche... le Bus ne s'arrête qu'à la fin de la route, il faut désormais monter pendant dix minutes jusqu'à l'entrée de ce putain de château (Langford n'aurait-il pas pu déménager???). Ils s'avancent vers la porte d'entrée et elle s'ouvre avant même qu'ils n'y soient, révélant... “ Mama! ” Diego en courrait presque sur les derniers mètres, fonçant sur sa mère pour la prendre dans ses bras. Même à dix-neuf ans, même marié, même père, même presque-Mangemort, il reste son petit conejito. Il lui embrasse la joue et se détache, prend la main de Dora pour l'amener face à sa mère, soudainement plus joyeux... jusqu'à ce que ses yeux tombent sur le visage de Langford derrière qui n'a pas l'air de trop savoir où se mettre.

Son sourire reste, mais deviendrait presque un peu mesquin. “ J'espère que cette fois, ce ne sera pas un avoir pour quelques parts dans une entreprise suspecte, Lang- Papa... ” Parce qu'il y a quelques semaines, il a reçu un hibou d'urgence de la part d'un certain Arnault Bernard, comptable de la famille apparemment, qui paniquait à l'idée de voir tous les investissements Prewett s'écrouler dans le domaine du whisky. La nouvelle l'avait autant énervé que lassé, il n'avait même pas répondu.
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Diana Selvaggio
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MessageSujet: Re: (prewetts) take a break.   (prewetts) take a break. EmptyJeu 8 Aoû - 18:04
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« Vous ne voulez pas manger quelque chose, Maîtresse ? » « Non. » « Une tasse de thé, alors ? » « Hmm. » Mona se penche sur la cuisinière où mijotent les plats de Blue ; les odeurs distinctes qui s'en échappent, entre épices et fumets aigres-doux, ne parviennent à défaire le nœud qui enserre l'estomac de la sorcière. Depuis qu'elle est debout, elle s'agite ; elle a tenu cinq petites minutes, à la table du petit déjeuner, y laissant son assiette, son thé, et un Langford se massant ostensiblement les tempes. « Pas de migraine qui tienne pour ce déjeuner, Langie », a-t-elle décrété en passant une main sur ses cheveux gris, dans un geste mi-affectueux mi-menaçant. C'est que ce déjeuner va être en soi une bataille, et Mona, en bon général, doit préparer d'avance et les troupes, et le terrain de cette guerre familiale.

Quand Mona revient à elle, l'elfe a un air soucieux peint sur son visage trop grand pour elle ; on peut voir dans ses yeux globuleux la tasse de thé fumante, où baignent les mêmes inquiétudes pour cette réunion de famille annuelle. L'an passé, le déjeuner s'était mieux terminé qu'il n'avait commencé ; on avait réussi à sortir Andrew de sa chambre, Abbas n'avait pas fait de remarque sur le manque d'épice, et Langford, sous l'impulsion du regard entendu de sa femme, avait balbutié des félicitations à son fils. « Non non ça suffit », Mona glisse une main agacée dans ses cheveux raides, et se détourne de la gazinière. « Ils seront bientôt là, de toute façon. »

Alors qu'elle remonte des cuisines, le tintement familier des runes de l'entrée se fait entendre. Elle presse le pas. « Langford ! Ils sont là ! » souligne-t-elle -il a sans aucun doute entendu la sonnette magique, mais ne pourra pas feindre d'avoir manqué jusqu'à l'appel de Mona, à quelques mètres du fauteuil où il lit le Daily Prophet.

Quand elle ouvre la porte, un sourire radieux se dessine sur ses lèvres rouges. Le tableau est idyllique : son fils, sa belle-fille, dans leurs bras son petit-fils -et Diego, son petit Diego qui s'empresse de la prendre dans ses bras comme s'il n'avait pas dix-neuf, mais tout juste cinq ans.  « Conejito, feliz cumpleaños », répond-elle en roucoulant, avant de planter un baiser sur sa joue, là où se creuse l'une de ses fossettes ; ils s'écartent, et l'attention de Mona se porte instantanément sur Dora et Abel, qu'elle accueille en ouvrant les bras. « ¡Pollito y Dora ! ¿Qué tal mi amor ? » Elle se penche et embrasse Abel, caressant sa joue un instant -une seconde d'inattention, et voilà que l'offensive commence. « Diego », gronde-t-elle gentiment en se redressant, sourcils légèrement froncés. « C'est un bon pour des cours de manières que tu vas recevoir, si tu continues. » Une main dans le dos de Dora, elle l'enjoint à entrer -non sans jeter un coup d'oeil dissuasif à Langford. Les hostilités seront bien vite, elle le craint, ravivées quand ils seront à table.

« Blue ! Va chercher Andrew, s'il-te-plaît. » L'elfe disparaît aussi rapidement qu'elle s'est matérialisée ; Mona voudrait qu'il soit aussi aisé de faire sortir Andrew de sa chambre, tour imprenable d'où il ne daigne descendre que pour la compagnie de son père. Parfois, Mona se demande si sa seule véritable alliée, dans cette famille, n'est pas Blue -et, quand ils s'entendent autour d'une partie de Bridge, les fantômes des ancêtres Prewett.

« Lizzie et Abbas ne devraient pas tarder. » Ils traversent le petit salon, et sortent du côté des jardins ; il fait un temps superbe, Blue, défiant la météo écossaise d'en faire des siennes, les a mis à l'extérieur. La table elle-même est somptueuse : service de grand-mère Prewett, chemin de table jonché des fleurs du domaine, Blue possède sans aucun doute plus de goût que la plupart des sorciers britanniques eux-mêmes. « Alors ? Qu'est-ce que ça change, d'avoir dix-neuf ans ? » Le regard pétillant, Mona glisse une main sur les cheveux flamboyants de son fils tandis qu'il s'installe. Pour lui, certainement pas grand-chose ; mais pour elle, c'est un événement à l'importance indicible -quitte à recevoir le prix de maman gâteau de l'année.


Dernière édition par Simone Prewett le Sam 10 Aoû - 19:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (prewetts) take a break.   (prewetts) take a break. EmptyJeu 8 Aoû - 23:09
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Can anybody out there hear me? 'Cause I can't seem to hear myself. Can anybody out there see me? 'Cause I can't seem to see myself. There's gotta be a heaven somewhere ! Can you save me from this hell? Can anybody out there feel me? 'Cause I can't seem to feel myself

« Ford ? » Barry, le fantôme de l’un de tes ancêtres, à l’accent aussi lourd que sa main sur le whisky (ce dont il était décédé, apparemment, crise de goutte sorcière), virevolte autour de toi, sans que tu ne lui prêtes la moindre attention. « Hé, Ford, fiston, t’es congelé ou quoi ? »
Il faut dire qu’il fait bougrement froid dans ton bureau, à l’extrémité de la maigre zone chauffée du château familial. C’est que tu n’avais plus assez de thunes pour tout rénover, et que Simone, qui ne portait déjà pas la demeure en son coeur, se contentait de débourser seulement pour rendre les pièces de vie (les vraies, pas celles pour les cérémonies pompeuses) suffisamment accueillantes et chaleureuses. Oh, à condition de ne pas ouvrir la mauvaise porte, elle se portait plutôt bien, la forteresse Prewett.
« Ah bah, en tout cas, il est pas congelé, ton bestiau. » que continue Barry l’inlassable, dévisageant avec suspicion Lolly, ton iguane doré suceur de sang, en train de mâchouiller une poche d’hémoglobine que tu lui tendais comme à un nouveau-né (ceci, si tu avais tendance à tendre des poches de sang à des nouveaux-nés, pas étonnant que tu n’aies toujours pas reçu la médaille du père de l’année).
Depuis la fin de la matinée que tu étais cloîtré dans ton boudoir, n’y entreprenant rien d’autre que des papouilles de temps à autre pour ta bestiole indolente somnolant sur ta poitrine.

C’est qu’ils ont pas l’habitude de te voir aussi morne, les revenants familiaux. Généralement, c’était même toi qui venais leur faire la foire pour raconter tes bêtises à qui n’avaient pas le choix de les entendre. C’est que se vanter auprès d’Andrew, ça allait deux minutes, mais disons qu’il y a des affaires de moeurs que tu préférais confier à ceux à qui ça pouvait pas ébranler la vision de la famille reconstituée parfaite… C’était bien mal connaître Andrew. Tu refusais tout bonnement d’admettre qu’il ne puisse toujours pas voir Mimine en peinture.
Ils ont tellement pas l’habitude de te voir faire la tronche, ça n’arrivait qu’une fois par an, bizarrement, qu’ils tentent de te tirer de ton moment de douce torpeur avec ce reptile que tu chérissais davantage que ta progéniture.
Et c’était d’ailleurs à cause de l’exemplaire le plus récent de ce lot de progéniture que t’es prostré dans ton boudoir. « Fais gaffe, Ford, ça va finir par te sucer le sang, c’mach- » « T’as jamais eu d’enfants, Barry ? » « Qu’est-ce que tu racontes ? Tu crois que t’es arrivé là à coup d’accio descendants ? Je rêve ! »

Si tu avais essayé d’ignorer les runes d’entrée qui chantent, tu ferais mieux de pas faire la sourde oreille quand c’est ton épouse qui t’appelle. Tu lâches ton animal, réajustes vaguement ton costume avant de sortir de ta grotte.
La lumière dans l’entrée grande ouverte t’aveugle, et c’est avec une tête de déterré que tu accueilles Diego et Isadora et le morpion Prewett dernière génération.
Tu fais irruption juste au moment où tu es de trop, alors que Simone embrasse son rejeton. Le môme se sent tellement en sécurité qu’il se permet même une remarque désobligeante à ton égard. Bold of him, ça signifiait que c’était lui qui ouvrait les hostilités, et il se fait rembarrer de sitôt par Mimine qui compte jouer les arbitres tout au long des hostilités. « Toujours un plaisir de te voir, garçon » que tu réponds, presque comme un message automatique, pas une syllabe plus haute que l’autre, un sourire on ne peut plus faux sur la tronche, tandis que tes yeux crient à l’aide parce que bien entendu, tu avais complètement oublié de lui trouver un cadeau, trop occupé que tu avais été à ne pas t’occuper de tes gosses.
Fort heureusement, pour l’heure, c’est sa mère qui l’accapare. Si bien que tu peux aller roucouler auprès de la charmante Isadora. Tu l’invites à prendre place là où Mona et Blue avaient disposé les noms par enchantement et avaient (un peu trop) insisté pour respecter ce plan de table qui te séparait suffisamment de Diego pour que vous ne vous preniez pas le bec avant le dessert. Watch me.

« Isadora, ma belle, toujours aussi pimpante ! » Ça y est, on est reparti pour le numéro du meilleur beau-père de la semaine. « Nan vraiment, rien n’a d’emprise sur toi ; ni l’âge, ni d-neuf mois à porter ce p’tit père ! C’est fou comme il te ress-... » Ta réplique mielleuse s’éteint dans le fond de ta gorge, alors que tu jurerais que le petit venait de changer la couleur de ses iris. Oh, misère.
Tu dissimules mal le mouvement de recul qui te saisit, le masquant maladroitement en initiative de servir un apéritif à tes invités, en attendant que Blue ne revienne les mains vides d’Andrew. Tu profites de ton malaise pour gueuler un bon coup, comme tu sais si bien le faire de ta voix de caverne raillée, coupant la parole à Diego par la même occasion (autant allier l’utile à l’agréable). « Vous savez ce qu’on dit ; avoir dix-neuf ans, ça donne soif ! Qui boit quoi ? On a du whisky, du whisky eeeeet… du whisky ! » T’as déjà dégainé ta baguette et fais tournoyer les bouteilles sorties tout droit de ta réserve officiellement-officieuse-dont-tu-devais-te-débarrasser-au-plus-vite.


Dernière édition par Langford Prewett le Sam 21 Sep - 16:17, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: (prewetts) take a break.   (prewetts) take a break. EmptySam 10 Aoû - 0:54
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La soirée d'hier s'est bien passée. Du moins est-ce ce qu'Isadora pense. Pour sa part, ça n'a pas complètement été la torture qu'elle pouvait imaginer que de passer autant de temps à se socialiser. Et puis Abel s'est bien tenu pendant la fête, Pixie n'a eu à venir la chercher qu'une seule fois et ça n'a pas du tout dérangé Diego qui buvait apparemment tranquillement avec ses amis. Donc elle pense que c'était une réussite. Quant au reste de la nuit… disons qu'elle se sent un peu moins vide que d'habitude ce matin-là quand les époux se réveillent le jour des dix-neuf ans de Diego. Elle se sent moins vide parce qu'ils se sont endormis dans les bras l'un de l'autre et qu'ils réveillent de la même façon. Elle sourit un tout petit peu aussi, en secret, parce qu'elle le sent qui inspire profondément l'odeur de ses cheveux et resserre un tout petit peu l'emprise de ses bras autour d'elle. Aujourd'hui, Diego a dix-neuf ans et Isadora se remet, un peu, un tout petit peu à espérer qu'entre eux les choses pourront aller mieux. Pas comme avant, elle n'est pas folle, mais un peu mieux, peut-être. C'est idiot et probablement le rêve d'une journée seulement : ce n'est pas l'étreinte d'une nuit qui changera leur relation morne et même quasi-inexistante parfois. Mais quand même. Aujourd'hui, il lui sourit, il s'occupe même un peu d'Abel pendant qu'elle prend son petit-déjeuner, il n'a pas l'air de trop mauvaise humeur non plus en ouvrant son courrier et les cadeaux qui sont arrivés avec. Elle ne lui a pas encore donné le sien, préférant attendre ce soir, quand ils dineront ensemble, en tête à tête, rien que tous les deux. C'est une autre surprise qu'elle lui réserve, soufflée par Pixie à vrai dire tant Dora était persuadée que ça ne plairait pas à Diego du tout. Mais aujourd'hui… elle se surprend à espérer.

Abel est adorable dans la petite tenue qu'ils lui ont choisi avec un petit nœud papillon aussi noir que ses yeux (du moins quand ceux-ci ne changent pas de couleur au gré de ses humeurs). Dora a coiffé un peu les fins cheveux qui lui poussent dans tous les sens sur le crâne, même si elle sait que c'est vain et que sa magie encore incontrôlable les fera pour sûr bouger d'ici le déjeuner. Peu importe il est mignon et Diego aussi semble le penser un peu et elle ne se sent pas complètement comme une ratée, aujourd'hui. En plus, avant de sortir Diego l'embrasse — elle fait bien attention à ne pas se faire trop d'idées, ceci dit.

Le vieux manoir Prewett n'inspire rien de très bon à Dora, qui n'y a pas passé beaucoup de temps dans sa vie et qui en passe encore aujourd'hui, alors qu'elle fait partie de la famille, le moins possible. Autant elle a essayé de faire quelque chose de la maison qu'ils leur ont donné pour leur mariage, autant ici ça ne sera jamais chez elle. Ses beaux-parents les accueillent dans l'entrée, Simone surtout, tout sourire et apparemment ravie de voir son fils — qui, comme un gamin lui saute dans les bras sous le regard attendri mais aussi un peu gêné de Dora — et pas mécontente d'Abel et Dora à l'en croire et puis Langford ensuite, plus bourrue…envers Diego. Avec Dora, il est plutôt gentil Langford, elle n'a même rien à lui reprocher. Elle le trouve même très affable alors qu'il l'amène à table et lui désigne sa place bien gentiment. Ah, finalement elle a bien quelque chose à lui reprocher, au grand-père de son fils : ce mouvement de recul qu'il a quand il baisse les yeux sur lui. Dora n'a pas baissé les yeux en même temps que lui, elle ignore ce qu'il s'est passé pour qu'il s'interrompe en plein dans sa phrase. Oui, Abel lui ressemble beaucoup. Sauf qu'il est métamorphomage et ça, il le tient de son papa. Il fait comme si de rien était, et elle ne commente pas, mais s'en fait une note mentale. Abel est parfait. Si Langford a quoi que ce soit à lui reprocher, ils ne vont pas s'entendre. « Vous savez ce qu’on dit ; avoir dix-neuf ans, ça donne soif ! Qui boit quoi ? On a du whisky, du whisky eeeeet… du whisky ! » Si l'offre est généreuse, elle grimace légèrement et offre un regard gêné à qui veut bien le voir. « C'est très gentil mais euh- » déjà c'est illégal. Bon ça serait pas la première entrave à la loi que se permettrait Dora, mais quand même. Ensuite, ce n'est pour elle pas vraiment raisonnable. « C'est que, moi, je ne vais pas pouvoir. » Elle soulève légèrement Abel pour le montrer à ses hôtes et sourit timidement. « Ça ne serait pas bon pour mon lait. » Elle pensait être capable de finir sa phrase sans rougir mais c'est un échec assez cuisant. C'est plutôt compliqué de parler de ces choses-là sans trop casser l'ambiance. Surtout que déjà Diego supporte mal ce genre de conversation — il ne l'a même jamais vue donner le sein au bébé. « Mais j'adorerais porter un toast à Diego, évidemment. » tente-t-elle maladroitement de se rattraper, ses bras se resserrant un peu autour de son fils, d'instinct, comme pour se protéger elle-même.
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MessageSujet: Re: (prewetts) take a break.   (prewetts) take a break. EmptyMer 14 Aoû - 15:27
Dans les bras de sa mère, rien ne peut lui arriver. « Conejito, feliz cumpleaños. » Diego lui adresse un grand sourire ravi quand elle plante un baiser sur sa joue, la relâchant avec un temps de retard comme si leur étreinte n'était pas encore suffisante. Quand il se tourne vers son père pour le saluer, il ne peut pas empêcher le fiel de sortir d'entre ses lèvres, adressant un sourire crispé à son géniteur à sa réponse: « Toujours un plaisir de te voir, garçon. » Mais sa mère le rappelle à l'ordre avant qu'il ait le temps de répondre. « C'est un bon pour des cours de manières que tu vas recevoir, si tu continues. » Il ronchonne un peu, pour la forme, jetant un regard noir en coin à l'adresse de Langford en passant devant lui. Il abandonne lâchement Dora à son père pour faire chemin avec sa mère jusqu'au jardin, soudainement content d'être là.

« Lizzie et Abbas ne devraient pas tarder. » Diego n'est pas surpris que sa soeur et son mari soient en retard (ils n'ont jamais brillé pour leur ponctualité) même si lui-même doit admettre est un peu déçu.... Blue a dressé la table et, comptant les couverts, Diego est rassuré de voir que personne d'autre que la famille proche a été invitée... il préfère autant que sa tante, son oncle et ses cousins ne soient pas là. Il les aime bien, mais déjà que c'est éreintant de passer du temps avec les Prewett (sauf Mama bien entendu)... « Alors ? Qu'est-ce que ça change, d'avoir dix-neuf ans ? » Diego sourit en sentant les doigts de sa mère dans ses cheveux qui en rougissent et bouclent de contentement. “Oui! Je me sens-- Vous savez ce qu’on dit ; avoir dix-neuf ans, ça donne soif ! Qui boit quoi ? On a du whisky, du whisky eeeeet… du whisky ! »

Diego adresse un regard agacé à son père, surtout en le voyant agiter sa baguette et amener à eux des bouteilles du fameux whisky qui a fait perdre de l'argent à son fils (bon, bien entendu, ce n'est pas de sa poche qu'il a acheté les parts, mais tout de même). « C'est très gentil mais euh- » Dora prend la parole, pour la première fois semble-t-il, et Diego la regarde en ayant l'impression de se souvenir de son existence. « C'est que, moi, je ne vais pas pouvoir. » C'est vrai qu'elle ne boit pas beaucoup de base mais bon, un petit verre, pour l'anniversaire de son époux... « Ça ne serait pas bon pour mon lait. » Ah. Diego cligne des yeux un peu bêtement alors que ses cheveux retournent s'aplatir sur son crâne. « Mais j'adorerais porter un toast à Diego, évidemment. » À regret, Diego se détache de sa mère pour rejoindre Dora et, gentiment, l'attirer à lui (pour l'éloigner de Langford qui, il en est sûr, serait capable de porter lui-même la bouteille à ses lèvres pour la forcer à boire). “ Et puis c'est illégal, ” fait-il, de mauvaise foi, comme si eux-mêmes n'avaient pas leur petit stock à la maison dans lequel il se sert de temps en temps.

Viens là, ” dit-il à Dora, avant de lui tirer une chaise pour qu'elle puisse s'asseoir. Il prend place à côté d'elle, son bras posé sur le dossier de la chaise de sa femme. “ Il est même pas bon ce whisky, de toutes façons. ” Malgré ses origines, il n'a jamais développé de réel goût pour l'alcool de choix des écossais, lui préférant la vinasse et la bière lager. Il secoue la tête. “ Dora aime bien le cola et moi aussi, ça nous suffira. ” Il adresse un dernier regard noir à Langford avant de regarder Dora, lui souriant d'un air encourageant — elle a toujours l'air gênée en présence de sa famille — avant d'observer Abel. “ Si tu veux, Blue peut s'en occuper aujourd'hui, ” propose-t-il à mi-voix à sa femme, avant de relever les yeux en voyant du mouvement du côté de la porte. Il inspire profondément et carre les épaules en voyant Andrew; les yeux de se dernier tombe sur lui et il serre les dents, Diego peut le voir de loin rien qu'à voir les muscles de sa mâchoire jouer sous sa peau. Comme deux boxeurs sur le ring, ils se jettent un regard défiant. Il sait bien que sa mère a demandé à l'elfe de venir le chercher, mais il aurait pu refuser et rester dans sa chambre quand même, c'est sensé être la journée de Diego.
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MessageSujet: Re: (prewetts) take a break.   (prewetts) take a break. EmptySam 17 Aoû - 18:32
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tomorrow and tomorrow and tomorrow Creeps in this petty pace from day to day. I trust you'll understand the reference to another Scottish tragedy without my having to name the play.
C’est comme à chaque fois. Tout semblait aller bien : Ford s’est détourné de Diego pour baratiner Dora, Abel gazouille dans les bras de cette dernière, et son fils, pour la première fois depuis longtemps, a l’air radieux. Et puis arrive le « couac », premier accroc dans le tableau idyllique, sous la voix rauque du père de famille. Le sourire de Mona vacille légèrement, alors qu’elle plante son regard dans celui de Ford -tendu, depuis la veille, lorsqu’elle lui a rappelé l’existence de ce déjeuner en famille. Étonnamment, c’est Dora qui lui répond la première ; Mona croise son regard gêné, et, après un sourire d’encouragement léger, adresse une dernière caresse aux cheveux de nouveau lisses de Diego. « Bien sûr Dora. (elle se détourne de son fils qui rejoint son épouse) Personne n’est obligé de boire quoi que ce soit -surtout pas du Pur-Feu sans rien dans l’estomac, n’est-ce pas ? » Les bouteilles sont à deux doigts de se débouchonner d’elles-mêmes quand Mona sort sa baguette ; d’un geste impérieux, elle stoppe leurs tournoiements allègres et les plante sur le meuble de jardin derrière eux, défiant du regard Ford de réitérer l’exploit. « Dora aime bien le cola et moi aussi, ça nous suffira. » Le ton cinglant est équivoque ; il reste un gosse, toujours, butant à la première provocation paternelle. Ah ! S’il y’en avait au moins un plus raisonnable que l’autre… Mona s’assoit aux côtés de Ford, et en un autre coup de baguette fait apparaître du cola sorcier, du vin rouge, et Andrew Prewett.

Les accrocs sont semblables à une invasion de gnomes : un second pointe le bout de son nez sitôt que l’on a envoyé le premier à l’autre bout du jardin. Et les deux frères auxquels Mona a tenté d'inculquer les bases de la bonne éducation et de la bonne entente se livrent à une bataille de regards d’entrée de jeu -deux trolls oui, plutôt que deux gnomes. « Andrew, mon chéri ! » Mona est étonnée qu’il n’ait pas fait plus de manières pour descendre -chez lui, le prep talk de Simone, colporté par son père, semble avoir fait son effet. « Viens t’asseoir à côté de ton père, il va avoir besoin d’un peu de compagnie, sans son whisky. » Un sourire a de nouveau fleuri sur ses lèvres -si elle ne s’attèle pas à rétablir un semblant de cordialité et de bonne humeur à cette table, l’ambiance risque de tourner au vinaigre. « Tu ne dis pas bonjour à ton frère ? » interroge-t-elle néanmoins devant tous, alors qu’Andrew contourne silencieusement Diego pour rejoindre Ford. « C’est quand même son anniversaire. » Devant la menace qui gronde légèrement dans son intonation, Andrew pousse un soupir agacé, et de mauvaise grâce, jette un regard à Diego. « Ouais, bon anniversaire. » Il marmonne en rejoignant sa place. Mona gomme le ton peu enclin aux politesses de l’aîné en reposant sa baguette sur la table.

Ils n'en sont même pas au toast, et déjà le déjeuner lui semble très long. S’il ne fallait pas attendre Lizzie et Abbas, elle se serait déjà empressée de boire une gorgée de vin -pour la migraine qui plane, celle-là même qu’elle a demandé à Ford de ne pas feindre quelques heures plus tôt.
Dans la joie et la bonne humeur, on a dit.

« Alors vous deux… » reprend-elle en tournant son attention vers Diego et Dora. Un grand classique dont Mona abuse (à l’excès -elle voudrait, vraiment, avoir d’autres options parfois) lors des réunions familiales : recentrer l’attention sur l’élu du jour ou le parti le plus neutre, à table (en l’occurrence, les deux en même temps) pour tenter de maintenir la paix aussi longtemps que possible. « Comment était-elle, la fête d’hier soir ? » Une pointe malicieuse s’est glissée dans son sourire ; Mona peut encore voir les restes des célébrations flotter sur leurs deux esprits.
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MessageSujet: Re: (prewetts) take a break.   (prewetts) take a break. EmptySam 17 Aoû - 22:19
the prewetts
Can anybody out there hear me? 'Cause I can't seem to hear myself. Can anybody out there see me? 'Cause I can't seem to see myself. There's gotta be a heaven somewhere ! Can you save me from this hell? Can anybody out there feel me? 'Cause I can't seem to feel myself

Ta belle-fille refuse aussi sec, et si tu n’avais pas été aussi charmé par la demoiselle, tu aurais pris la mouche. Au lieu de ça, devant son embarras grandissant vis-à-vis de ses devoirs de jeune mère, tu te fais une joie d’en rajouter une couche, pensant bien faire, et détendre l’atmosphère, à ta manière aussi délicate que celle d’un troll dans les toilettes des filles. « Oh bah tu sais, ici en Ecosse, c’est pas du lait qu’on donne aux marmots, c’est du fire whisky ! » Qu’on ne s’étonne pas si vous êtes de vrais sauvages incapables d’avoir une pensée cohérente, après ça… D’un regard bleu, un peu sur le côté, dont tu as le secret, tu sembles insister pour que la belle te cède finalement un doigt d’alcool dans son verre, qui ne fera, à ton avis, que donner un peu plus de goût pour le quatre heures du petit marmot. Mais c’est sans compter ton fils qui s’empresse de remettre une main sur sa dulcinée, avant que vous ne sympathisiez trop.

Le voilà qui parle à sa place en plus, dictant ses goûts. Tu lèves les yeux au ciel, sans vergogne. « Si tu le dis… Bon ! Il fout quoi Andrew ? ANDREW ? » que tu te mets soudainement à beugler, un peu de nulle part. Tu le croyais encore cloîtré dans sa chambre -le petit chanceux, sauf que c’est à ce moment précis qu’il fait irruption sur le pas de la porte. Ah bah, t’as l’air fin. Mona l’encourage à faire un peu meilleure figure, et, tandis qu’il traîne des pieds jusqu’à sa place, tu lui ouvres les bras. « Bah alors, mon gaillard, on n’interrompt rien d’important j’espère ?? » que tu demandes, l’air mutin, déplacé comme tu savais si bien le faire ; il ne manquerait plus que tu illustres tes propos d’un geste déplacé -mais y’a un bébé, alors tu sauras te retenir. Lorsqu’il arrive à ta hauteur, guidé par les recommandations sèches de Mona, tu lui attrapes le bras, pour qu’il se penche vers toi. « Mets-y un peu plus du tien, fiston, je vais pas te payer à faire la gueule, d’accord ? » Parce que oui, si Mona avait écrit le texte que tu avais dû lui réciter pour l’inciter à vous faire honneur de sa présence, tu t’étais tout de même permis de lui promettre une somme rondelette à l’issue de ce repas, si tout se passait bien. Le gamin savait y faire en marchandage, il tenait l’appât du gain de toi en personne.

Il grommelle, un sourire en coin, et tu lui ébourriffes sa tignasse brune. « Tu veux un gros doigt de whisky, Andy ? » Et il n’a pas le temps de répondre -et d’approuver- que tu as déjà un peu trop rempli son verre. « Parce que t’es un vrai bonhomme, toi, hein ? » Tu ignorais si c’était une faute stratégique de la part de ta femme, ou simplement une manière de calmer les moeurs, toujours est-il que ça n’avait pas été sa plus riche idée que de te flanquer de ton sbire le plus terrible, puisque le plus admiratif et le plus malléable : ton premier fils. Tu te résous finalement à servir le reste de la tablée, ce qu’ils ont désiré, même si tu glisses une dernière fois à Dora -pas trop lourd le gars. « Même pas une lichette de whisky dans le fond de ton cola, ma grande ? » Tu ris doucement avant qu’elle ne réponde -ou que Mona ne te rappelle à l’ordre, te rasseyant sans demander ton reste. Affalé dans le fond de ta chaise de jardin, les bras croisés, tu attends la réponse des deux jeunes tourtereaux, prêt à dégainer une remarque désobligeante qui, en fait, ne se fait même plus attendre. « Ah bah ils ont l’air d’avoir fait la foire jusqu’au bout de la nuit… » Andrew, le nez dans son whisky, ricane. On ne sait pas si c’est pour ta blague douteuse, ou si c’est parce que vous étiez à mille lieux de vous imaginer ce à quoi lui-même passait ses nuits, enfermé dans sa chambre. Ça avait beau être ton môme favori, tu ignorais beaucoup de choses de lui et son comportement même, oscillant entre l’ado attardé et le vieillard bicentenaire, t’échappait. Bah, du moment qu’il t’aidait à tenir à tête à Diego, en disant amen à toutes tes bêtises, c’est tout ce que tu lui demandais.
« J’espère juste que vous en avez pas profité pour nous mettre en route un deuxième lardon. » que tu commentes à mi-voix, le fond de tes yeux un peu trop inquiet cependant.
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MessageSujet: Re: (prewetts) take a break.   (prewetts) take a break. EmptyLun 19 Aoû - 20:16
Dire que Dora est surprise de recevoir le soutien de Diego après la milk-gate serait un bel euphémisme, elle qui s'attendait peut-être à un peu d'empathie de Simone mais c'est tout, se retrouve finalement arrachée à son beau-père par son mari qui se montre plutôt doux en l'attirant à lui avant de se ranger à son point de vue en arguant que de toute façon le Whisky, désormais, c'est illégal. “ Viens là, ” imitation très convaincante du parfait gentleman il lui tire une chaise et s'assoit à côté d'elle posant même un même un bras protecteur sur son dossier. Dora a l'impression d'être passée dans un monde parallèle. Une nuit ensemble aurait-elle suffit à raviver son amour pour elle ? Ou peut-être qu'il ne s'agit que d'un spectacle pour ses parents, comme la veille il était plus attentionné que d'habitude avec elle pour le bénéfice de ses amis. Il continue à critiquer le Whisky de son père et puis il secoue la tête et propose de se contenter, comme elle, de cola. Ça n'a pas l'air de beaucoup plaire à Langford — dont l'insistance ensuite gêne beaucoup Dora — mais elle n'y prête pas beaucoup attention surtout quand Diego se tourne encore vers elle, lui sourit à lui en faire fondre son petit cœur en manque et va jusqu'à se pencher pour lui proposer gentiment : “ Si tu veux, Blue peut s'en occuper aujourd'hui, ” C'est vrai qu'elle aimerait bien se délester un peu du poids du bébé dans ses bras, mais elle ne connaît pas Blue comme elle connaît Pixie. Et puis, elle ne veut pas avoir l'air d'une mère indigne devant ses beaux-parents.

Elle pondère la proposition avec une moue nerveuse, mais quand bien même elle ouvrirait la bouche pour répondre, Diego ne l'entendrait déjà plus, trop concentré sur l'arrivée de son frère. Simone contrôle la situation jusqu'à même parvenir à tirer d'Andrew un vague : « Ouais, bon anniversaire. » Comme en réponse, Dora presse son genou contre celui de Diego, sous la table, seule geste discret qu'elle peut se permettre avec Abel dans les bras, comme si elle cherchait à lui dire que elle en tous cas lui souhaite vraiment un heureux anniversaire. La tension est palpable même pour une étrangère comme Dora, une Prewett encore neuve et relativement innocente. Elle sait toutefois que les frères ne s'apprécient pas et elle sait également que Diego a beaucoup de mal avec son père. L'alliée pour le moment n'est donc que Simone. « Alors vous deux… » reprend justement celle-ci en regardant le couple, Dora se sentant rosir par avance. « Comment était-elle, la fête d’hier soir ? » Le sourire est malicieux, mais Simone ne cherche pas à les piéger, du moins Dora ne pense pas. Elle n'est pas comme ça la mère de Diego, ce dernier en parle toujours avec beaucoup d'amour comme si c'était la meilleure mère du monde. Et puis, quoiqu'ils aient pu faire, Dora et Diego sont majeurs et mariés, on ne peut donc plus rien leur reprocher.

À peine le temps d'échanger un regard avec Diego — elle préfèrerait le laisser répondre, c'était sa fête après tout — que Langford intervient déjà : « Ah bah ils ont l’air d’avoir fait la foire jusqu’au bout de la nuit… » Le ton semble tout de suite moins innocent encore que celui de Simone et Dora baisse a tête vers Abel pour masquer ses joues rouges avec un rideau de cheveux bruns. Le ricanement d'Andrew, bien sûr, n'aide rien. « J’espère juste que vous en avez pas profité pour nous mettre en route un deuxième lardon. » Un toussotement lui échappe, elle manque de s'étouffer sur sa propre respiration — ou comment échouer à la plus basique des fonctions humaines. Et qui appelle son petit fils un lardon, d'abord ? Elle ignore si c'est de l'argot anglais qu'elle n'a jamais appris ou si son beau-père est juste un peu étrange. “ Ahah err- ça s'est euh bien passé je crois…? ” Elle se tourne vers son mari, elle est encore très gênée par la blague de Langford mais quand elle croise le regard de Diego elle se sent sourire un peu. “ La maison n'a pas été détruite, ” tente-t-elle maladroitement de plaisanter. “ Et personne ne s'est désisté ! ” Pour elle, donc, la soirée était bonne, aussi bonne qu'elle pouvait l'être avec elle comme organisatrice en tous cas. Quant à la nuit c'était la meilleure depuis la naissance d'Abel à vrai dire. Pour la première fois depuis, elle a vraiment eu l'impression de retrouver son querido. Ça, bien sûr, elle n'a aucune intention de le dévoiler à ses beaux-parents. Elle laisse ensuite la parole à à Diego ; ses parents préfèreront l'entendre parler lui que elle, se dit-elle.

Elle reprend toutefois quand il en a fini, cherchant peut-être une excuse pour s'éclipser de la table (et de la conversation) un petit moment : “ J'ai ramené un berceau-flottant pour Abel, il est réduit dans mon sac à main, ça vous dérange que je le sorte ? ” Qu'elle le remette à la bonne taille, surtout, et dépose Abel dedans. C'est que, même si elle n'a pas envie de le laisser sous la seule garde de l'elfe de maison — qui en plus risque d'être débordé pendant le déjeuner — elle va bien devoir se libérer les mains si elle veut pouvoir manger.  “ Comme ça je pourrais trinquer avec vous. ” C'est vrai que bien que son soda lui ait été servi elle n'a pas encore pu y toucher. Ni prendre la main de Diego, sous la table.
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Avec les boissons arrivent Andrew et aussitôt, le corps de Diego se tend sur sa chaise — du moins, se tend plus qu'il ne l'était déjà rien qu'à échanger quelques mots avec son paternel. Ses traits tombent, son visage s'assombrit et il grince des dents en regardant la silhouette de son demi-frère. Il considère Elisabeth comme sa soeur mais Andrew... « Andrew, mon chéri ! » Diego jette un regard en coin à sa mère, cette traîtresse. Comment ose-t-elle dire qu'il est son chéri! C'est lui, son chéri, non? « Viens t’asseoir à côté de ton père, il va avoir besoin d’un peu de compagnie, sans son whisky. » Diego fait encore plus la moue, roulant des yeux en prononçant un gna gna gna muet. « Tu ne dis pas bonjour à ton frère ? » Les deux frères se jettent un regard noir. « C’est quand même son anniversaire. » Andrew soupire, Diego sourit. Pas un joli sourire, il en est presque mesquin. « Ouais, bon anniversaire. Merci. ” Il en siffle presque la fin du mot, suivant son frère du regard avec colère — phénomène habituel en sa présence — avant de finalement se détendre quand Andrew rejoint le vieux con et qu'ils parlent whisky. Dora presse son genou contre le sien sous la table, et Diego lui adresse un regard en coin, reconnaissant mais tendu. Même en essayant de les ignorer en se tournant vers Dora et sa mère, Diego entend malgré lui le sympathique « Parce que t’es un vrai bonhomme, toi, hein ? » qui le fait légèrement blêmir à la fois d'embarras et de tristesse.

Peu importe. Quand son père passe autour de la table pour servir le cola et le vin, Diego grince encore des dents quand il insiste auprès de Dora. Putain, il lâche vraiment pas l'affaire. Diego se demande presque s'il n'aurait pas mieux valu qu'ils aillent juste au restaurant, Mama, Dora et lui... mais Mama est trop attachée à cette famille qu'elle aimerait unir. Et même si il les détestent, elle, il l'adore. Alors si il veut qu'ils aient un déjeuner en famille... « Alors vous deux… Comment était-elle, la fête d’hier soir ? » Diego reporte son attention sur elle une fois son père assis et se force à sourire, prêt à chanter les louanges de la surprise de Dora qu'il a véritablement appréciée — malgré sa surprise et sa fatigue en arrivant à la maison. Son père, bien entendu, n'en laisse pas une passer. « Ah bah ils ont l’air d’avoir fait la foire jusqu’au bout de la nuit… » Andrew ricane et Diego a envie de lui faire exploser son verre au nez (phénomène qui arrivait souvent quand Diego pouvait encore blâmer de ne pas savoir contrôler ses pouvoirs magiques). « J’espère juste que vous en avez pas profité pour nous mettre en route un deuxième lardon. »

Dora s'étouffe, Diego s'échauffe (ses cheveux semblent prendre une nouvelle teinte de roux malgré lui) et il serait prêt à en fumer des oreilles si sa femme ne se tournait pas vers lui avec un léger sourire. “ Ahah err- ça s'est euh bien passé je crois…? ” Il la regarde, se concentre sur elle, ignore les autres, même cette traîtresse de Mama qui appelle Andrew son chéri. “ Oui ça s'est bien passé. C'était génial, ” dit-il doucement, plus à sa femme qu'aux autres, parce qu'il sait qu'elle a souvent besoin d'être rassurée. “ La maison n'a pas été détruite. Et personne ne s'est désisté ! ” Il sourit un peu plus, sa main effleure l'épaule de Dora alors qu'il reprend en se tournant vers Mama, et uniquement vers Mama. “ Dora a même engagé Rosier Events pour s'occuper de tout et c'était parfait, comme d'habitude avec eux. Mes amis de Hogwarts se sont cotisés pour acheter un ampli magique. ” Il est tout content de la chose, puisqu'il adore jouer de la musique, surtout avec la guitare que lui a acheté Dora pour Noël. “ Et y'avait du gâteau trop bon. ” Avec tout ce qu'il a mangé hier, il ne sait pas encore si il va réussir à avaler quoique ce soit à midi...

J'ai ramené un berceau-flottant pour Abel, il est réduit dans mon sac à main, ça vous dérange que je le sorte ? ” Diego se tourne, toujours avec son petit sourire, vers Dora en lui caressant légèrement l'épaule. “ Comme ça je pourrais trinquer avec vous. Vas-y, hermosa, t'inquiète. Personne va rien dire, aimerait-il rajouter mais avec son père dans les parages, tout est possible. Heureusement, alors que déjà Dora sort berceau et baguette, Blue réapparaît dans l'encadrement de la porte du jardin avec deux silhouettes et permet ainsi de diffuser l'atmosphère pendant environ dix secondes. “ Pardon du retard, ” fait Abbas en jetant un regard en biais à sa femme, avant de se doter d'un sourire charmant en allant serrer la pince de Langford. Voilà, toute la brochette de cons est là. Diego ignore soeur et beau-frère et regarde à la place Dora placer Abel dans son berceau entre eux deux. Il attrape sa baguette et fait apparaître en deux sortilèges murmurés un peu d'ombre pour recouvrir leur fils, ainsi que l'illusion d'un mobile qui tourne paresseusement au-dessus des grands yeux curieux d'Abel qui tend aussitôt ses menottes pour essayer de l'attraper. “ Ça va? ” demande-t-il à mi-voix à Dora, alors que son idiot de beau-frère parle whisky avec Langford et que sa soeur embrasse Andrew le petit chéri de Mama pour le saluer. “ Promis, on reste pas longtemps. ” Au déjeuner en son honneur. Il lui sourit et, pris de courage, se penche en avant pour l'embrasser rapidement.
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MessageSujet: Re: (prewetts) take a break.   (prewetts) take a break. EmptySam 21 Sep - 15:57
Ils sont en retard, bien évidemment. Elisabeth travaillait jusqu’au jeunes heures du matin, alors elle a pris le temps de dormir un peu avant de se préparer et de prendre le chemin de la maison Prewett. Il était hors de question qu’elle se lance dans une telle aventure sans avoir grapillé quelques heures de sommeil bien méritées, et tant pis si ça les mettait un peu en retard. Abbas n’a pas fait de remarque, ils fonctionnaient déjà comme ça avant que les choses basculent : il a toujours su que les déjeuners chez les Prewett n’était jamais une perspective agréable pour sa femme, alors il lui a laissé prendre son temps.
Franchement, elle s’en serait bien passée, de ce déjeuner.
Ce n’est pas qu’elle n’aime pas son petit frère, ce n’est pas non plus qu’elle est complètement contre les repas de famille… Mais la perspective seule de sentir la tension entre les différents invités autour de la table lui a donné envie de rester au lit en oubliant tout jusqu’à la fin de l’après-midi. Mais Elisabeth respecte ses devoirs, et surtout, elle n’avait pas envie de vexer son petit frère. Et puis la perspective que Abel soit là l’a motivée à enfiler une tenue respectable et à se rendre présentable pour le reste de la famille.
Elle n’a rejoint Abbas qu’au tout dernier moment - repoussant comme à son habitude le moment où elle aurait à lui dire bonjour, et ils ont transplané ensemble après des salutations expédiées, du moins du côté de Lizzie.

Quand ils débarquent dans le jardin, escortés par Blue qui leur a ouvert la porte, Lizzie se rend compte que tout le monde est attablé, même Andrew. C’est un miracle. Abbas part serrer la main de Langford, et naturellement, Lizzie part dans le sens opposé pour ébouriffer les cheveux du plus grand de ses deux frères et saluer Simone. Vous avez réussi à le faire sortir de la Drewcave? Je suis impressionnée. fait-elle, avec un soupçon de soupir, à sa belle-mère.  Son père a droit à un simple Papa. et elle ne lui laisse même pas vraiment le temps de lui répondre ou d’ajouter quoi que ce soit (ou en tous cas, elle ne l’écoute pas, s’il dit quelque chose) avant de filer près de Diego et sa petite famille.

Elle dépose un baiser rapide sur la joue de son frère. Joyeux anniversaire. Dix-neuf ans déjà. Elle a du mal à le croire -- elle se souvient encore de l’époque où Simone était enceinte de lui, quand elle était à Poudlard. Tiens, c’est pour toi. Ne l’ouvre pas tout de suite. dit-elle ne lui fourrant le paquet dans les mains. Diego n’est pas très accueillant, mais Lizzie ne cherche pas encore à savoir pourquoi. Déjà, ils vont tous s’attabler, et ensuite, une fois qu’elle aura un verre dans la main, on verra pour la suite. Isadora, tu as l’air en forme. dit-elle en saluant la femme de Diego. Cependant, son regard passe vite de Dora à Abel, allongé dans son berceau flottant. Son visage change du tout au tout, et un grand sourire s’étire sur son visage quand elle caresse les cheveux du tout petit garçon. Salut Abel. Elle passe son index entre les petits doigts d’Abel. Il est vraiment trop mignon. T’es prêt à fêter l’anniversaire de ton papa ? lui demande-t-elle avec un sourire tandis qu’il l’observe avec de grands yeux. Tu t’es bien habillé pour l’occasion, t’es trop chou. Elle est émerveillée de la vitesse à laquelle il grandit. Elle a l’impression que c’était hier, que Dora était encore enceinte et que la question de l’éducation d’Abel se posait. Encore un espoir qui est parti en fumée. Au moins, elle pourra le voir grandir, c’est déjà ça - qu’elle se dit pour se rassurer.
Elle ne quitte pas le gamin des yeux, obnubilée par lui et bien heureuse d’échapper au small talk avec le reste de sa famille pendant quelques secondes de plus.
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