BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
-20%
Le deal à ne pas rater :
-20% Récupérateur à eau mural 300 litres (Anthracite)
79 € 99 €
Voir le deal


 

 cat paws - prey animals were born afraid

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
RISE FM
ORDER OF THE PHOENIX
RISE FM
Date d'inscription : 13/05/2019
Messages : 348
Crédit : .
Âge : Lee allait avoir trente ans (29/09).
Occupation : il était un membre de l'Ordre (cercle cinq), le lieutenant de Sofia et il tenait Rise FM.
Allégeance : l'Ordre jusqu'au bout.
Particularité : il était un Animagus pouvant prendre l'apparence d'un lynx canadien.
cat paws - prey animals were born afraid Empty
francis catmack
How arrogant we are, he thought, to deliver babies who can't walk or talk or feed themselves. How sure we are that nothing will destroy them before they can take care of themselves. How fragile they were, how easily abandoned and neglected and beaten and hated. Prey animals were born afraid.
Lee a décroché le téléphone sans attendre, se relevant de sa position accroupie devant le feu de bois. “ Hello? ” Normalement s'ensuit une discussion codée, quelqu'un dit son surnom, lui dit qu'il a besoin de ceci ou de cela... Mais à la place, c'est la voix paniquée de Carmen qui lui répond. “ Emergency at Doxy's, urgent, there was an issue with a delivery. ” Lee devine pourquoi il a été appelé: il se trouve dans le Lake District, qui est aussi la localisation de Doxy — Cormac McLaggen —, quoique ce soit deux vallées plus loin. Il sait aussi que Carmen ne l'aurait pas appelé pour rien alors après un rapide “ ok ” il raccroche. Il jette un regard aux membres du camp dans lequel il se trouve, qu'il était en train de vérifier pour voir la progression de la croissance de leurs plantes — ils avaient apparemment un problème de rouille. “ For the blight, I'll get you something as soon as I can. Sorry I have to go, ” dit-il simplement avant de transplaner. Il fait un stop dans un endroit désert avant d'aller au camp de Doxy, par habitude, pour brouiller ses traces, et court sur les derniers mètres qui le séparent du camp en voyant qu'il y a un attroupement. Il y a deux-trois sorciers au téléphone en train de se battre avec le standard ou en train d'essayer de contacter d'autres cercle cinq qui n'auront pas le temps d'arriver à temps: mais en le voyant arriver, tous ont l'air soulagés et lui font de la place pour qu'il passe.

Cormac est couvert de sang et celui de Lee dans ses veines devient glacé. “ Qu'est-ce qu'il s'est passé? ” demande-t-il en se jetant sur lui alors que celui qui essayait de se débattre avec le blessé pour le soigner, s'éloigne en le voyant. “ La mission a foiré, je sais pas, je-- Il lui faut des soins, ” dit quelqu'un d'autre et Lee s'agrippe aux épaules de Cormac pour se préparer à transplaner. Dans son état, ce n'est sûrement pas recommandé mais peu importe. “ Toi tu viens avec moi aussi, ” dit-il en prenant la main de celui qui s'occupait de Cormac et qui a l'air terrifié — la tête de quelqu'un qui revient de la même mission et qui a vu le sortilège qui a créé tout ce sang. “ Attends, ” a l'audace de lui dire le sorcier, quand Lee fronce les sourcils en commençant à transplaner. “ On a pas le--Non, attends! Roger! ” Lee suit le regard du sorcier et voit quelqu'un qui s'approche, apparemment Roger, en tenant un gamin du bout du bras. “ Il était-- Ok, on le prend, attrape-le! ” le presse Lee et une fois que c'est fait, il transplane. Ils font deux arrêts avant d'arriver devant le Manoir St James — une alarme magique sonne à l'intérieur et Kingsley ne tarde pas à débarquer, sourcils froncés.

Lee aide à ramener Cormac à l'intérieur, il est couvert de sang une fois qu'il s'en débarrasse et l'abandonne à des mains plus assurées de guérisseur. Les rares habitants de St James qui sont là le regardent avec de grands yeux effarés alors que Kingsley prend l'autre sorcier à part pour lui parler. “ Qu'est-ce qu'il s'est passé? On était dans une ruelle de Knockturn Alley, on nous a envoyés chercher un message laissé par un informateur et- et- et- y'avait des membres de la Brigade qui nous attendaient et- ils nous ont lancé des sorts et puis y'a eu le gamin qui est sorti de nulle part, il a tenté de fuir sous le bras de McLaggen et il est tombé et il s'est pris ce maléfice en pleine face alors je me suis dit qu'il fallait qu'on parte et-- ” Lee arrête d'écouter à ce moment-là, l'estomac noué rien qu'à entendre la terreur dans la voix du jeune homme. À la place, il tourne la tête pour observer le gamin en question, qui essaye apparemment de se fondre au papier peint en se pressant autant qu'il peut au mur. Il a peur, Lee devine aisément.

Les yeux sombres du gamin — il exagère, c'est un jeune homme, il a juste l'air chétif et jeune — volent vers la porte, laissée ouverte, du manoir, et Lee suit son regard. Il fait un pas dans sa direction et les yeux sombres se vrillent sur lui. Malgré ses doigts tâchés de sang, Lee lève la main vers lui pour lui montrer qu'il lui veut aucun mal en s'approchant d'un autre pas. Un très léger sourire vient se dessiner sur ses lèvres. “ Ça va, tout va bien, t'es pas un Mangemort, hein? ” Le sourire s'élargit, amusé, même si l'autre main de Lee reste proche de sa baguette. “ Tu sais où t'es? ” Un autre pas dans sa direction, mais le frisson tout entier qui agite le jeune homme indique à Lee que si il s'avance encore plus, soit l'autre va filer sans lui laisser le temps de l'attraper, soit il va devoir renoncer à qu'il lui fasse confiance. “ C'est quoi ton nom? Moi, je m'appelle Paws. ” Il agite les doigts de sa main tendue vers lui (pas fou, il ne va pas utiliser son vrai prénom tant qu'il ne sait pas qui il est). “ Parce que j'ai des gros doigts. Et toi?
Revenir en haut Aller en bas
Isidore Oxley
ORDER OF THE PHOENIX
Isidore Oxley
Date d'inscription : 14/04/2019
Messages : 350
Crédit : Jool (avatar & gif).
Âge : 26 ans.
Occupation : Fugitif, medic de l'Ordre au sang chaud, formé par la guerre, ses aîné.e.s et son feeling de triton.
Allégeance : Ordre du Phénix.
Particularité : Demi-triton. Depuis qu'il le sait, c'est devenu une excuse pour ses coups de sang (et une bonne occasion de faire flipper les sorcier.e.s bien-pensant.e.s).
cat paws - prey animals were born afraid Empty
st james manor - août 2006
How arrogant we are, he thought, to deliver babies who can't walk or talk or feed themselves. How sure we are that nothing will destroy them before they can take care of themselves. How fragile they were, how easily abandoned and neglected and beaten and hated. Prey animals were born afraid.
Il ne faut pas longtemps à Cat pour comprendre qu’il a fait une connerie.

Il essaie de leur expliquer, dans la confusion -la leur, la sienne, de tous ; elle flotte, générale, entre les paires d’yeux écarquillées dans la nuit. Manque de jugeote ou de chance (des deux sûrement), il s’est condamné en bondissant hors de sa cachette lorsque les sortilèges ont commencé à fuser -il a reconnu la magie en voyant les filets fuser sous les cris. Fascinante, terrifiante -cette magie terrible devant laquelle il ne possède, comme les autres, d’autre arme que ses deux jambes pour s'enfuir.

C’est justement dans cette fuite que s’est trouvé l’accroc -c’est cette connerie-là qui, il le comprend sitôt qu’on l’attrape par le bras, va lui coûter cher. L’autre a poussé un gémissement plaintif, paume barbouillée de sang -très cher. Alors qu’il tente de se débattre, la poigne se resserre sur son muscle. « Reste tranquille » siffle-t-on ; et une seconde plus tard, quelque chose happe Francis par les pieds pour l’entraîner dans un tourbillon vertigineux.

Son instinct lui dit qu’il a buté contre un parti différent. Il n’a aucune idée de qui il a affaire, en réalité ; opte pour une vérité sélective, brode, tire sur les fils jusqu’à trouver un compromis bancal entre les camps, fouillé, secoué, dépossédé de son sac. Il ne flotte parmi eux pas les relents morbides de chez Dolohov ; il y a une autre douleur, sur leurs visages. Les expressions abattues, mais moins marquées par le scepticisme sardonique (enfin, sauf celui qu’il déclenche quand il balbutie qu’il était là « par hasard »), ou a contrario les certitudes d’être dans leur bon droit -il reconnaît chez eux la même façon de se mouvoir discrètement, de courber la nuque au moindre bruit suspect. Ces gens-là vivent dans la peur. Sur le fil du rasoir. Cette similitude insuffle à Francis le maigre espoir de s’en sortir (ils sont moins différents que les autres, peut-être), alors que la pression s’accentue -un étau, le début de l’engrenage où il craint d’avoir mis malencontreusement le doigt.

On le secoue dans un coin du camp ; puis des cris, un « Paws est là ! ». On l’attrape de nouveau par le bras, et Francis trébuche, tentant de freiner des quatre fers. « Arrête gamin, ça sert à rien de lutter. » La baguette qu’on tient dans la autre main souligne merveilleusement ces propos ; Cat se fait traîner avec un peu moins de résistance, gardant un air de défiance confuse au visage.

Traîné jusqu’au centre des festivités, il reconnaît le blessé et les autres sorciers présents sur le lieu de l’incident. La vue du sang en dit long. Cat ouvre grand les yeux devant l’état du blessé, à la lueur plus vive des éclairages magiques. C’est la première fois qu’il voit quelqu’un saigner (autant !), après un sortilège. La magie dans sa tête, officie insidieusement : de l’intérieur, comme avec le Doloris -proprement ; sans laisser de traces. « Il était… » « Ok, on le prend, attrape-le ! » Ses lèvres s’entrouvrent devant la pâleur du sorcier -il va pour tourner la tête et les prévenir inutilement (ou crier encore, il l’ignore), quand on l’attrape (encore ! sa nuque se raidit sous la continuité de cette poigne). De nouveau, on le harponne par les pieds, et dans un cri qui s’éteint avant de s’entendre, Catmack disparaît. D’abord une, deux fois ; la troisième semble être la bonne, et les mène à leur destination finale. Francis, secoué dans tous les sens du terme, est pris d’une nausée sévère, qui a le mérite de l’assommer un peu. Il offre moins de résistance aux « avance ! » qu’on lui donne en le poussant dans le dos -moins vif, pour protester ce vers quoi on l’entraîne contre son gré.

On se désintéresse sensiblement de lui une fois à l’intérieur. Entre les sorciers sortant de leur cachette comme autant de souris attirées hors de leur trou, les légers cris de surprise, et les discussions animées, l’agitation règne. Cat lui, se terre contre le mur de l’entrée pour mieux se ressaisir et englober la situation. Le souffle court, il tourne la tête en tous sens avec un air effaré greffé au visage. Il lui semble qu’ils s’enfoncent dans un labyrinthe dont les contours lui échappent -plus ils avancent, moins il comprend ce qui lui arrive, quand tous les autres semblent se connaître et saisir l’ampleur de la situation (grave). Ça au moins, Francis en est certain -au-delà des blessures, c’est l’air contrarié du grand type devant qui tout le monde a reculé quand il s’est avancé, qui lui a mis la puce à l’oreille. Le chef, un responsable de quelque chose -Francis s’en fout, il veut juste se tirer, même sans comprendre ; il ne leur en voudra pas s’il sort de là sans rien avoir capté, tant qu'on lui laisse la vie sauve. Son sac ? Ça l’emmerde un peu, si on lui garde son sac ; il y a les vertèbres de Ruth, et s'il a Jade contre lui comme toujours, il y a son carnet, à manger, des bricoles incongrues mais qui lui tiennent à coeur. Cat coule un regard vers la porte -dix minutes plus tôt, ils étaient dans un camp, mais ils ont depuis pris un tourbillon, deux fois, dans des flashs confus… Son estomac se tord, retourné par les évènements -et ces sauts dans l’espace, peut-être même dans le temps ? On ne sait pas, avec la magie. On ne sait jamais vraiment.
Son sac est peut-être perdu pour de bon.

Il sent un regard braqué sur lui. Ses yeux sombres accrochent ceux d’un autre, calme en apparence ; c’était celui qui tenait le blessé, au camp. Un frisson lui parcourt la nuque quand il comprend qu’il l’a vu guetter la sortie, et lorsqu’il s’approche d’un pas, Francis a un léger mouvement de recul. Ses doigts s’ouvrent en signe d’apaisement. Cat les considère, lui et son sourire, avec un froncement de sourcils méfiant. Dolohov ne lui a que trop appris à se méfier des sourires faussement bienveillants. « Ça va, tout va bien, t'es pas un Mangemort, hein ? » « Non. » Un autre parti... Dans cette guerre de secrets et de manigance, Cat reste néanmoins sur ses gardes ; tout ce qui est sorcier reste possiblement faux, dangereux, impitoyable. « Tu sais où t'es ? » Cette fois, il se contente de secouer rapidement la tête, les yeux rivés sur son vis-à-vis, cœur battant -un pas de plus, et il déguerpit sans demander son reste. Paws -celui qui est venu chercher le blessé, au camp. C’est quoi, cette connerie de gros doigts ? Francis se méfie surtout de son sourire -ça ne lui évoque rien de bon, qu’il s’étire comme ça. « Fergus », ment-il en baissant rapidement les yeux sur les doigts dépliés qu’il agite. Il ne lui serre certainement pas la main, de peur de se faire happer encore une fois par ce tourbillon, ou de se faire électrocuter par la magie, ou -il ne sait quoi, tout lui semble possible. « On est où ici ? » C’est tout ce qui l’intéresse pour l’instant ; ça, et savoir s’ils le laisseront partir une fois qu’ils lui auront demandé des explications dans les détails -il ne sait pas qui ils sont, mais ils se doutent qu’ils ne le lâcheront pas sans un semblant de vérité… S’ils le lâchent, après avoir accumulé tant d’informations.

Tendu, Cat est, au moindre geste, encore prêt à bondir.
Revenir en haut Aller en bas
RISE FM
ORDER OF THE PHOENIX
RISE FM
Date d'inscription : 13/05/2019
Messages : 348
Crédit : .
Âge : Lee allait avoir trente ans (29/09).
Occupation : il était un membre de l'Ordre (cercle cinq), le lieutenant de Sofia et il tenait Rise FM.
Allégeance : l'Ordre jusqu'au bout.
Particularité : il était un Animagus pouvant prendre l'apparence d'un lynx canadien.
cat paws - prey animals were born afraid Empty
« Fergus. » Lee sourit, un sourire rassurant et chaleureux — un sourire habituel, sur son visage, même adressé aux étrangers, même adressé à un gamin qui vient de se faire embarquer dans une situation qui le dépasse complètement. Il se demande si c'est la vérité, décide rapidement qu'il s'en fiche. “ Okay, ravi de faire ta connaissance, Fergus, ” dit-il pour le rassurer, le mettre en confiance. La main qui n'est pas tendue vers lui traîne près de sa ceinture, où il a raccroché sa baguette dans un geste mécanique en arrivant. Il entend toujours l'autre, et Kingsley, en train de discuter, et il sent aussi les regards d'autres habitants de St James qui descendent, viennent voir ce qu'il se passe. Plus loin, le bruit de l'affairement alors que Cormac est emmené dans une infirmerie improvisée...
Fergus n'attrape pas sa main, pas grave, Lee la lève en tournant la paume vers lui, geste universel incitant au calme. « On est où ici ? Ici on est chez moi, ” répond aussitôt Lee, toujours ce sourire sur les lèvres. Sa main tendue vers Fergus revient vers lui, il utilise son bras pour faire un mouvement ample dans la pièce. Lentement, d'un air entendu, il regarde par-dessus son épaule et lâche Fergus du regard, pour jeter un coup d'oeil aux autres résistants. “ Remontez à l'étage, ” leur dit-il d'un ton détendu mais plein d'une autorité inhabituelle.

Quelque chose dans son regard doit achever des le convaincre parce qu'on les laisse, il ne reste plus que Kingsley, l'autre résistant dont le nom échappe à Lee, ainsi que Fergus et lui-même. Royal et l'autre en ont fini avec leur discussion et rapide débriefing et les regarde.
Lee se tourne vers Fergus de nouveau. “ Je vais être honnête avec toi, si tu fais un mouvement trop brusque ou si tu te jettes vers la porte, on n'aura pas d'autres choix que de te lancer un sort et ce serait dommage, non? ” Sa voix est douce, posée et rassurante. Il se redresse, dans une position un peu plus décontractée. Il ne voit pas de baguette ni dans les mains de Fergus, ni à sa ceinture. Mais il se méfie tout de même, malgré son apparence relaxée. “ Tu te trouves dans une planque de l'Ordre du Phénix. ” Pour ne pas dire le QG... il n'a pas besoin de savoir ça pour le moment. “ Maintenant, je vais te demander de faire quelques choses pour nous. Premièrement, tu vas me montrer tes deux avant-bras, nus, pour me prouver que tu n'es pas un Mangemort. Ensuite, tu vas accepter qu'on vérifie ton identité en ayant recours à un Legilimens. ” Il fait un nouveau pas en avant, lentement, en parlant. “ On aurait pas envie que tu sois un petit espion, hein? ” Il secoue la tête pour appuyer ses propos. “ Ça ne fera pas mal. Et puis, comme t'as l'air gentil, ça ne durera pas longtemps, on te lancera un petit Obliviate et puis on te ramènera chez toi, chez tes parents, okay?
Revenir en haut Aller en bas
Isidore Oxley
ORDER OF THE PHOENIX
Isidore Oxley
Date d'inscription : 14/04/2019
Messages : 350
Crédit : Jool (avatar & gif).
Âge : 26 ans.
Occupation : Fugitif, medic de l'Ordre au sang chaud, formé par la guerre, ses aîné.e.s et son feeling de triton.
Allégeance : Ordre du Phénix.
Particularité : Demi-triton. Depuis qu'il le sait, c'est devenu une excuse pour ses coups de sang (et une bonne occasion de faire flipper les sorcier.e.s bien-pensant.e.s).
cat paws - prey animals were born afraid Empty
st james manor - août 2006
How arrogant we are, he thought, to deliver babies who can't walk or talk or feed themselves. How sure we are that nothing will destroy them before they can take care of themselves. How fragile they were, how easily abandoned and neglected and beaten and hated. Prey animals were born afraid.
Le sourire de Paws est engageant. Trop engageant ; trop chaleureux, trop sympathique, trop plein de bonne volonté pour être sincère. Jusque-là, personne ne lui a souri -ils tirent tous des têtes d’enterrement, et les quelques curieux qui tentent de venir aux nouvelles ne font pas exception à la règle. Pourquoi lui sourirait-on ? C’est, visiblement, en partie de sa faute si le type a été blessé ; et Francis soupçonne même d’avoir fait capoter quelque chose de plus grand -un coup quelconque, une entrevue censée bien se dérouler. Toujours est-il que ce comportement amical est louche ; et Cat observe le sourire de Paws avec une intensité farouche, qu’il lui rend bien en ne le quittant pas des yeux.
Chez lui. Francis a l’impression qu’il ne parle pas de son nom sur le bail du loyer ; on lui a confié la responsabilité de ce lieu -et de ses occupants. Est-ce que c’est un foyer ? Un truc pour les gens comme lui -un peu comme les MOCHE, ou pour les sorciers qui n’ont plus nulle part où aller ? Dans tous les cas, leur affaire est soit illégale, soit secrète -un de ces mystères du gouvernement qu’il vaut mieux taire, comme les chasses où on a trouvé Ruth.

Puis de nouveau, Paws pose sur lui son regard tranquille, et du même ton, pose les premières fondations de leur deal. Il le menace comme Antonin Dolohov le ferait -mais il y a quelque chose, dans son regard, une lueur bienveillante, même si factice… Un frisson d’appréhension parcourt néanmoins sa peau, à ce renvoi en arrière incongru. Francis hoche la tête en signe d’assentiment, la désagréable impression d’avoir été pris à lorgner sur la porte. Ses chances de fuir sont extrêmement réduites, maintenant qu’ils ne sont plus que quatre et que Paws le tient entre quatre yeux.

Et puis enfin, les explications viennent. L’Ordre du Phénix. L’anti-Mangemort. Abasourdi par les révélations, la confirmation concrète qu’il est chez ces rebelles introuvables (qu’il a trouvé lui, comble de l’ironie, parfaitement par hasard), Cat peine à suivre. Il fronce légèrement les sourcils lorsqu’il approche, mais n’a cette fois pas de mouvement de recul ; c’est pour les avant-bras, sûrement. Cat est à vrai dire, aussi abasourdi par le fait qu’on puisse le prendre pour un Mangemort -l’éventualité le révolte et le dégoûte. Un peu comme le fait qu’il lui parle comme s’il avait dix ans, ou avait atterri là au cours de sa balade dominicale, main dans la main avec ses parents.
Le petit Francis Catmack attend sa maman à l’accueil de l’Ordre du Phénix.
Putain ; on se fout clairement de sa gueule.
Et en plus, on lui donne des ordres.

« Qu’est-ce qui me dit que vous êtes l’Ordre du Phénix ? Que vous êtes pas des Mangemorts, une autre organisation du gouvernement, j’sais pas, et qu’vous cherchez pas à m’entuber à sec ? » Les signes pointent vers la vérité, dans les dires de Paws -mais Francis a dans ce monde trompeur appris à se méfier. De tout et de n’importe quoi -de n’importe qui. Surtout les types avec des sourires. « Toi d’abord, fais voir tes avant-bras. » Et il lui montrera les siens ; d’un air de dire que c’est ça, le deal, Francis lui renvoie son regard.

On lui a pris son sac, on l’a amené sans lui demander son avis -et en plus, on lui donne des ordres à la con. Rebelles ou pas, Cat sent la révolte lui gronder au fond du ventre -muette, car Cat est encore terrifié, sous le choc, et craint plus qu’il ne voudrait le dire de voir la main de Paws se saisir de sa baguette.
Revenir en haut Aller en bas
RISE FM
ORDER OF THE PHOENIX
RISE FM
Date d'inscription : 13/05/2019
Messages : 348
Crédit : .
Âge : Lee allait avoir trente ans (29/09).
Occupation : il était un membre de l'Ordre (cercle cinq), le lieutenant de Sofia et il tenait Rise FM.
Allégeance : l'Ordre jusqu'au bout.
Particularité : il était un Animagus pouvant prendre l'apparence d'un lynx canadien.
cat paws - prey animals were born afraid Empty
Le jeune homme a l'air d'une petite proie coincée par ses ennemies dans un coin; si il était un chat, il aurait la queue épaisse, les oreilles qui tombent et un feulement qui gronde dans le fond de sa gorge. Lee sait qu'il est terriblement condescendant et pas très sympathique, malgré ses faux airs, mais il est un peu... nerveux. Le jeune homme en face de lui est mince, pour ne pas dire maigre, il a les yeux nerveux et Lee ne pense pas une seule seconde qu'il est un Mangemort. Mais ceux-ci sont si retors, si cruels... ils pourraient tout à fait envoyer des gamins et des innocents pour faire le sale boulot. Alors Lee ne lui fait pas confiance, et il est angoissé à l'idée que son arrivée déclenche une série d'évènements destructeurs pour l'Ordre. « Qu’est-ce qui me dit que vous êtes l’Ordre du Phénix ? Que vous êtes pas des Mangemorts, une autre organisation du gouvernement, j’sais pas, et qu’vous cherchez pas à m’entuber à sec ? » Lee sourit un peu en entendant Fergus, malgré lui. L'idée d'être un Mangemort ne le révolte pas, elle l'amuse. Cela lui semble complètement impossible... « Toi d’abord, fais voir tes avant-bras. » Lee a le choix. Il peut tout à fait le faire, gagner sa confiance... ou faire la stratégie de Kingsley, dont il sent les yeux s'enfoncer sur son dos. Lui dire qu'il n'est pas en position pour négocier, et l'accabler de sortilèges jusqu'à ce qu'il soit inconscient.

Mais Lee a tendance à faire confiance aux autres — contrairement à Royal. Alors il hoche la tête. “ Fair enough, ” commente-t-il avant de s'attaquer aux boutons de sa chemise au niveau des poignets. Il tire rapidement le tissu pour révéler ses avants-bras et les tend en direction de Fergus. La peau est marquée, tatouée de nombreuses encres noires, mais aucune qui exulte de magie noire. Il y a un arbre de la connaissance sur son bras gauche, un Oeil oudjat sur l'autre, ainsi que des motifs un peu plus difficiles à reconnaître. Si certains sont légèrement magiques — si l'arbre le réchauffe quand il y pense et que l'Oeil cligne de la paupière quand on l'observe —, aucun ne s'affole sous le regard curieux de Fergus. “ Tu vois?
Il peut toujours sentir sur son dos le regard lourd de Royal et, lentement, il se détourne de Fergus pour lui jeter un coup d'oeil; Kingsley se tient silencieusement avec sa baguette à la main, son regard vissé sur Fergus. “ Paws... ” commence-t-il à le prévenir, sans doute pour lui dire de se grouiller, mais Lee sourit. “ Un peu de patience, ” lui recommande-t-il. “ Fergus, montre moi tes avants-bras à ton tour. Ça te dérange pas si je jette un sort pour vérifier qu'il n'y a pas de sortilège d'Illusion dessus, n'est-ce pas?

Lee attend avec patience que Fergus s'en charge, maladroitement, ses gestes rapides et maladroits pour révéler ses avants-bras. Lee devrait prononcer un Finite Incantatem une fois l'apparente nudité des bras découverte, mais quand il pointe sa baguette sur Fergus, un rapide “ Stupefy! ” qui envoie une gerbe de lumière rouge vers Fergus qui tombe dans l'inconscience avant même que sa tête ne touche le mur derrière lui. Lee grimace et se précipite vers lui pour le récupérer. “ All yours, ” commente-t-il à Kingsley qui a enfin une lueur d'approbation dans les yeux. “ Bien, ” commente-t-il simplement.
Ils l'ont mis dans une petite pièce avec un Legilimens, et après quelques jours, il a bientôt transpiré que Fergus — qui s'appelle en fait Francis, mais qui semble préférer Cat — n'avait pas de maison et qu'il serait peut-être envoyé avec d'autres réfugiés dans une planque dans le Dorset ou le Kent. Lee trouve ça stupide, parce que Kingsley a ordonné l'arrêt des passes vers la France et l'Europe... à quoi bon l'envoyer à attendre, attendre, attendre dans une petite maison remplie d'étrangers? Il a aussi vite transpiré que Cat était a real piece of work (les mots de Royal), plutôt du genre farouche. Et il a vite transpiré que Lee se sentait très coupable d'avoir brisé sa confiance.

Alors un jour, alors que Cat dort toujours dans ce qui ressemble à une cellule même si il y a un lit confortable, trois repas par jour, et une salle de bains attenante, il donne un petit pot-de-vin innocent au sorcier qui en garde la porte et se glisse à l'intérieur. Cat sursaute dans son lit et se retourne brusquement. Il n'a pas l'air moins paniqué que déterminé... Lee ne peut pas s'empêcher de sourire. “ Hey, Fergus, ” dit-il en insistant sur le faux nom. Lee, comme toujours, fait ses aises, s'assied sur une chaise en fouillant dans la poche de son sac. Il en sort une imposante tablette de chocolat Honeydukes, enchanté pour littéralement fondre dans la bouche comme si il avait été sur le feu pendant quelques minutes juste avant. Le préféré de Lee. “ J'ai besoin que tu répondes à quelques questions. ” Comme tous les jours pour ce pauvre Cat.... Il soupire, fait craquer sa nuque, et se redresse en croisant les jambes, cheville sur le genou. “ Si on te libère, tu vas filer où? Parce qu'ici, ils veulent t'envoyer dans le trou du cul du monde, mais moi, je crois pas que ce soit une bonne idée.
Revenir en haut Aller en bas
Isidore Oxley
ORDER OF THE PHOENIX
Isidore Oxley
Date d'inscription : 14/04/2019
Messages : 350
Crédit : Jool (avatar & gif).
Âge : 26 ans.
Occupation : Fugitif, medic de l'Ordre au sang chaud, formé par la guerre, ses aîné.e.s et son feeling de triton.
Allégeance : Ordre du Phénix.
Particularité : Demi-triton. Depuis qu'il le sait, c'est devenu une excuse pour ses coups de sang (et une bonne occasion de faire flipper les sorcier.e.s bien-pensant.e.s).
cat paws - prey animals were born afraid Empty
st james manor - août 2006
How arrogant we are, he thought, to deliver babies who can't walk or talk or feed themselves. How sure we are that nothing will destroy them before they can take care of themselves. How fragile they were, how easily abandoned and neglected and beaten and hated. Prey animals were born afraid.
Il s’est fait avoir comme un idiot.

Les quelques jours qui suivent sont un enfer. Cat a l’impression d’être revenu à la case départ, en-fermé dans le manoir délabré de Dolohov ; en pire car on lui interdit de sortir de sa chambre, car on lui pose des questions, avec des sourires faussement aimables. Cat se méfie des sourires depuis Dolohov -ils dissimulent de mauvaises surprises, cachent les véritables émotions de leur propriétaire. Les sourires sont imprévisibles, et il redoute de voir celui du sorcier se transformer en un rictus aux accents plus cruels, de disparaître brusquement, s’il donne la mauvaise réponse. Mais rien de ce qu’il craint ne semble se produire : il lui sourit avec la même constance, insiste peu, le laisse filer avec ses réponses monosyllabiques, comme s’il s’en satisfaisait pleinement. En dépit de la tranquillité relative qu’on lui accorde (dans la limite de sa chambre-prison), Cat est d’autant plus confus ; il comprendrait mieux si on insistait, si on le torturait, si on ne lui donnait pas des vêtements sans trous, s’il n’y avait pas une baignoire où, méfiant, il n’a pris qu’une douche en dépit des instructions.

Alors Cat tourne entre les murs de sa cage, sans comprendre véritablement ce qu’on cherche à faire réellement -est-ce qu’on essaie de vérifier qu’il n’est pas une menace ? Ils ont pourtant dû le deviner sitôt qu’il s’est effondré au premier coup de baguette -s’il persistait un doute, un simple coup d’œil à ses maigres affaires auraient dû l’achever. Cat doute qu’il puisse leur apporter quoi que ce soit -si ce n’est une bouche à nourrir supplémentaire ; et quand il le dit à ses visiteurs, on se contente de lui dire que ce ne sera plus très long.
Plus très long sûrement, quand on peut se balader librement dans l’immeuble.
Cat a l’impression d’étouffer, lui, dans ces miasmes de temps qui stagne.

Le bruit de la porte le fait sursauter brusquement. Il s’est redressé vivement, le dos contre le mur ; et la tension dans ses muscles ne s’apaise que lorsqu’il se rappelle où il se trouve. Le froncement de ses sourcils, quant à lui, s’accentue en reconnaissant le visage de son visiteur ; et Cat, encore somnolent quelques secondes plus tôt, se tasse dans le coin de lit.

Qu’est-ce qu’il lui veut ? Cat ne le quitte pas des yeux. Il sourit, comme si, quelques jours plus tôt, il ne l’a lui avait pas mise salement à l’envers.
Des questions. Bien sûr, quoi d’autre ? Ils ne savent faire que ça chez les résistants. Les yeux du sorcier swinguent jusqu’à la tablette de chocolat (comme s’il allait se faire avoir une deuxième fois par une douceur), avant de revenir à Paws.
Ce dernier affecte d’être sympa. Il lui parle comme s’ils avaient gardé les cochons ensemble, ce qui rend Francis moins enclin encore à baisser sa garde. « C’est où, le trou du cul du monde ? », préfère-t-il d’abord demander. Il se fout de l’opinion de Paws, ce connard -et Cat se doute qu’il ne lui donnera pas une réponse satisfaisante, de toute façon. « J’sais pas où je vais aller. J’en ai marre de ré-pondre à vos questions. A chaque fois vous me dites que ça sera pas long, mais je suis toujours dans cette cellule de merde. Faut vous dire quoi pour sortir ? » Francis déglutit ; il serait capable d’aller où ils veulent, s’il peut seulement retourner dehors.
Revenir en haut Aller en bas
RISE FM
ORDER OF THE PHOENIX
RISE FM
Date d'inscription : 13/05/2019
Messages : 348
Crédit : .
Âge : Lee allait avoir trente ans (29/09).
Occupation : il était un membre de l'Ordre (cercle cinq), le lieutenant de Sofia et il tenait Rise FM.
Allégeance : l'Ordre jusqu'au bout.
Particularité : il était un Animagus pouvant prendre l'apparence d'un lynx canadien.
cat paws - prey animals were born afraid Empty
Fergus-Francis préfère se faire appeler Cat, d'après le Legilimens qui l'a interrogé; et effectivement, le jeune homme ressemble à un chat effrayé et nerveux, tout tassé sur lui-même. Lee pourrait presque imaginer ses oreilles s'abaisser et les poils de sa queue se gonfler — il ne connait que trop bien cette expression physique, étant lui-même un félin à ses heures. Les petits yeux marrons de Cat le regardent d'un air suspicieux, ainsi que la tablette de chocolat qu'il a acheté pour lui. Il ne lui en veut pas parce que Lee sait, mieux que tout le monde, que c'est la méfiance et les soupçons qui permettent de rester en vie, bien mieux que n'importe quel sort de magie... Lee comprend bien vite que sa technique de la fausse camaraderie à deux balles ne va pas fonctionner avec ce garçon-là, mais difficile de s'en défaire aussi facilement. « C’est où, le trou du cul du monde ? » Le trou du cul du monde: le sud de l'Angleterre. Et même pas le bon sud de l'Angleterre... « J’sais pas où je vais aller. J’en ai marre de ré-pondre à vos questions. A chaque fois vous me dites que ça sera pas long, mais je suis toujours dans cette cellule de merde. Faut vous dire quoi pour sortir ? » Lee soupire un peu. “ Franchement? Je sais pas. C'est pas moi qui décide ici. Moi, je leur dis que tu devrais sortir mais eux... ” Il pointe le plafond du doigt, semblant vouloir dire "les pensants". “ En ont décidé autrement. Mais bon, t'inquiète, t'es mieux installé ici que là-bas. ” Certains doivent partager leur chambre avec deux ou trois autres familles...

Il attrape sa tablette de chocolat et l'ouvre avec des doigts experts. Il en casse une barre dont il enfourne déjà la moitié dans la bouche avant de lancer le reste de la tablette sur le lit, devant Cat, sans même commenter sur le geste en lui-même. “ Goûte cha, c'est déliche, ” fait-il, la bouche pleine, avant de humer de plaisir. Il s'en lèche les doigts avec un air satisfait. “ Honeydukche, tu connais? ” Il avale et soupire, déjà déçu de ne plus avoir de chocolat avec lequel se régaler. “ Moi je voulais te poser quelques questions, pas parce que je pense que t'es une menace. Au contraire. Désolé, ” précise-t-il, avec un sourire amusé. “ J'ai un bon feeling. ” Et Lee fait confiance à son instinct autant qu'à son coeur.
Jusqu'à présent, ça lui a réussi, alors il pense qu'il est sur la bonne voix. “ T'es un né-moldu, n'est-ce pas? ” Le Legilimens l'a confirmé mais Lee veut l'entendre de sa bouche. “ T'as déjà utilisé ça? ” Et des poches innombrables de son sac, il sort une baguette qu'il lance négligemment, à son tour, sur le lit aux pieds de Cat.
Revenir en haut Aller en bas
Isidore Oxley
ORDER OF THE PHOENIX
Isidore Oxley
Date d'inscription : 14/04/2019
Messages : 350
Crédit : Jool (avatar & gif).
Âge : 26 ans.
Occupation : Fugitif, medic de l'Ordre au sang chaud, formé par la guerre, ses aîné.e.s et son feeling de triton.
Allégeance : Ordre du Phénix.
Particularité : Demi-triton. Depuis qu'il le sait, c'est devenu une excuse pour ses coups de sang (et une bonne occasion de faire flipper les sorcier.e.s bien-pensant.e.s).
cat paws - prey animals were born afraid Empty
st james manor - août 2006
How arrogant we are, he thought, to deliver babies who can't walk or talk or feed themselves. How sure we are that nothing will destroy them before they can take care of themselves. How fragile they were, how easily abandoned and neglected and beaten and hated. Prey animals were born afraid.
Tout y est : l'air compatissant, la tablette de chocolat, la séparation nette entre lui, le chic type, le bon flic qui ne veut que son bien – le faire sortir – et le reste de ce monde hostile. C'est une insulte, à ce stade, pour le gamin qui ne rêve que de se carapater, de la part du type qui l'a cueilli dans sa fuite pour l'enfermer à triple sorts dans une cellule. Cat n'est pas con ; il sait qu'il doit avoir ses ordres, que les « pensants » perchés au-dessus de leurs têtes, comme lui indique le doigt de Paws, existent bel et bien – le regard du grand baraqué en arrière-plan, quelques jours plus tôt, lui reste encore à l'esprit. Mais lui faire croire que là-haut, on veut bêtement l'envoyer faire un tour à la campagne où, d'après son émissaire, il mourra d'ennui, c'est tout de même un peu gros.

Ils se taisent, un instant. Les yeux de Cat s'accrochent au visage de son interlocuteur. Il aimerait avoir des griffes, à la place des cils, pour gratter la peau de Paws et voir dans son crâne ce qu'on veut réellement faire de lui. On aime les moyens détournés, chez les sorciers. Sévices physiques, torture psychologique ; s'il a goûté à ces premiers à la Damocles, Cat a pu pleinement appréhender les seconds chez Dolohov, dont le rire amusé hante encore ses nuits – et personne ne veut entendre Dolohov rire dans son sommeil. Le bruit de l'aluminium occupe l'espace quelques secondes, et la tablette est jetée sur le lit. Cat fronce les sourcils devant l'ours qui se lèche les babines – et l'enjoint à faire de même. Le chocolat, c'est nouveau. Dolohov lui faisait plutôt boire des verres de whisky ou lui retirait son assiette juste avant qu'il y touche, pour le faire bisquer.

Se murant dans un silence méfiant, il jette un regard au chocolat, puis revient à son interlocuteur. « J'ai un bon feeling. » Cat le lui ferait manger, lui, son « bon feeling », avec son sourire et le chocolat qui le fait saliver devant lui – il ne mangera pas, il n'en veut pas, il a pas faim, il n'a plus faim depuis des l... Quoi ? Il se fige brusquement, manque un battement ; la question de Paws lui coule sur la nuque comme une traînée glaciale. Son ton lui indique qu'il n'attend pas de réponse, à la limite une vague confirmation de sa part. Cat en oublie soudain de quel côté il se trouve, en proie à une trouille ancestrale – celle d'être découverte. Et on lui jette, avec une nonchalance insultante, une baguette magique.

Une baguette.
C'est une arme, ça. Enfin, une arme pour qui saurait s'en servir.

C'est la preuve qu'il ne représente, comme Paws l'a déjà mentionné d'ailleurs, aucune menace à ses yeux de sorcier accompli (comme ils le sont tous eux-mêmes aux yeux de Cat). Donner une baguette à un troll incapable de l'utiliser (ou presque, il garde un souvenir brûlant de l'Incendio bazardé sur le Mangemort), pour le simple plaisir de voir ce qu'il peut en faire, c'est un geste qui lui rappelle quelque chose. « Ouais. » Cat, par esprit de contradiction, attrape la tablette de chocolat et revient se caler contre le mur, tenant la baguette en respect du regard, un instant. « J'ai cramé quelqu'un avec, une fois. » Et appris à faire un Lumos durant son unique mois à Poudlard. Il casse deux barres de chocolat, et croque dans les premiers carreaux ; immédiatement, le chocolat fond sur sa langue, venant se lover contre son palais comme un matou ronronnant. La chaleur irradie son corps tout entier ; Cat a l'impression de se trouver près d'un feu de cheminée. Un feu de cheminée magique qui fait fondre la fatigue et la tension constante de ses nerfs – cette détente brusque, c'est louche, et Cat fronce légèrement les sourcils. C'est bien parce que l'autre a joué au goûteur devant lui qu'il se garde bien de le recracher... Et qu'il a aussi diablement faim, et que la sensation de bien-être lui offre un répit dont il avait diablement besoin. « Vous voulez chavoir quoi d'autre ? » fait-il sur un ton de défi. Néanmoins le bon morceau de chocolat dans la bouche lui fait une protubérance dans la joue, et met à mal l'air de dur qu'il essaie de se donner.
Revenir en haut Aller en bas
RISE FM
ORDER OF THE PHOENIX
RISE FM
Date d'inscription : 13/05/2019
Messages : 348
Crédit : .
Âge : Lee allait avoir trente ans (29/09).
Occupation : il était un membre de l'Ordre (cercle cinq), le lieutenant de Sofia et il tenait Rise FM.
Allégeance : l'Ordre jusqu'au bout.
Particularité : il était un Animagus pouvant prendre l'apparence d'un lynx canadien.
cat paws - prey animals were born afraid Empty
Lee a du mal à déterminer l’âge de son nouvel ami - quand ils sont gamins, ils se ressemblent tous. Surtout quand ils ont passé des mauvais moments, comme cela semble être le cas pour Cat. Ca a tendance à vieillir, la faim, les nuits sans sommeil, la trouille. Il pense, ceci dit, qu’il a peut-être pu glâner un an ou deux à Hogwarts. « Ouais. » Lee n’a pas l’air convaincu et le regarde, avec un amusement qu’il cache sous un visage intéressé (s’attendant naïvement à ce que le prisonnier, euh, l’invité, se dévoile de bon coeur), attraper le chocolat mais laisser la baguette où il l’a jetée, sur les couvertures. « J'ai cramé quelqu'un avec, une fois. » Lee regarde posément le jeune homme, se demande si c’était quelqu’un de bien ou de mal et arrive vite à la conclusion qu’il n’y a pas vraiment de différence pour Cat. “ Ah ouais? Classe, ” commente-t-il sur le ton de la conversation en hochant la tête.
Il le regarde avaler un morceau d’un air pas trop confiant. Même si il le cache, le gamin ne peut pas vraiment réprimer la légère détente qui vient s’infiltrer dans ses muscles et les forcer à se décompresser. Lee, encore une fois, cache son amusement et conserve son air curieux. « Vous voulez chavoir quoi d'autre ? » Il est défiant, et sur ses gardes, mais Lee le trouve franchement adorable. “ Je voulais savoir si t’avais envie d’apprendre à utiliser la magie, ” lui dit-il simplement. “ T’es allé à Hogwarts? Ouais? Pas longtemps, hein? ” Cat n’a même pas besoin d’assentir pour que Lee continue sa tirade comme si il lui répondait par des mots. “ Sauf qu’ils veulent pas des gens comme toi à Hogwarts, j’me trompe? Nous on veut bien de toi. On enseigne aux jeunes sorciers comme toi à faire de la magie. De la vraie magie, pas de la magie “ savon et nettoyage, ” hein. De la magie feux d’artifices, de la magie qui change le monde.

Cat n’a pas l’air trop convaincu mais Lee lui pardonne aisément, souriant un peu. “ Je vais te la faire franco, Fergus, c’est nous les gentils. ” C’est vrai que si on a à le dire, ça veut dire que c’est pas toute la vérité… Lee pense que le coeur de l’Ordre est au bon endroit. Les actions de l’Ordre, surtout sous la directive de Shacklebolt… bof. Mais le coeur y est, et ça doit compter pour quelque chose. “ T’es né-moldu non?” Pas besoin de réponse à ça. “ Tu sais ce que c’est le racisme, évidemment. Nous on est les pas racistes. Ca va pas plus loin que ça.” Si, ça va bien plus là que ça, et Lee en est douloureusement au courant. Il y a les hybrides et les semi-hybrides et les gobelins qui n’ont pas le droit aux baguettes et les centaures qui sont considérés comme des bêtes. Il y a toutes ces astérisques à la cause de l’Ordre, mais clairement ils valent mieux que les sadiques, les psychopathes, les aristocrates, les néo-libéraux, tout ça… non? Si. Il n’est pas là pour se convaincre lui-même, mais pour convaincre Cat. “ Je sais que t’as aucune bonne raison de me croire mais je te le dis quand même: nous on veut t’aider. On veut te mettre une baguette dans les mains pour ” (Te transformer en soldat, dirait Kingsley. T’aider à devenir le meilleur sorcier qui soit, dirait Sofia. Te donner les armes pour affronter la vie, dirait Sirius. Te permettre de te protéger, dirait Remus. T’offrir l’opportunité de te développer en tant que sorcier, dirait Molly.) “que tu puisses devenir ta propre personne.On veut t’apprendre, et on veut que tu sois en sécurité. C’est pour ça que t’es là. Parce que dehors? Le premier Mangemort qui te croise, il voudra te tuer. Mais tu sais ça, déjà, non?

Il soutient le regard de Cat avec sérieux pendant quelques instants avant de se fendre d’un léger sourire. “ Tu veux voir un truc cool que tu peux faire avec la magie? ” lui propose-t-il, estimant qu’un né-moldu qui n’a pas eu la chance d’aller à Hogwarts trop longtemps n’aura peut-être pas vu le tour de passe-passe que McGo fait à tous les premières années et qu’elle a appris à Lee. Lee se lève, lentement - un mètre quatre-vingt trois de nerfs et de muscles, le genre de mec qui a séché au soleil pendant longtemps et qui donne l’impression qu’il peut courir pendant des heures sans s'essouffler.
Et il saute sur Cat. Le mouvement est rapide, féral - mais c’est un lynx qui atterrit au pied du gamin qui vient de pâlir brusquement, un énorme lynx du Canada qui pose une grosse passe sur les genoux de Cat et utilise l’autre pour faucher la barre de chocolat, avant de se détacher pour se battre avec et la débarrasser de son aluminium. Au final, le sorcier reprend sa place une fois le délicieux chocolat exposé pour le mettre dans sa bouche, allongé sur le sol près de Cat comme si de rien n’était, se léchant les doigts en soupirant, ignorant le regard de Cat vrillé sur lui.
Putain qu’est-ce qu’il aime faire ce truc. Ca marche à tous les coups. “ Tu vois, au final, on a pas mal de trucs en commun entre matous, non? ” Et un clin d’oeil à son adresse, ce sourire amusé toujours sur les lèvres.
Revenir en haut Aller en bas
Isidore Oxley
ORDER OF THE PHOENIX
Isidore Oxley
Date d'inscription : 14/04/2019
Messages : 350
Crédit : Jool (avatar & gif).
Âge : 26 ans.
Occupation : Fugitif, medic de l'Ordre au sang chaud, formé par la guerre, ses aîné.e.s et son feeling de triton.
Allégeance : Ordre du Phénix.
Particularité : Demi-triton. Depuis qu'il le sait, c'est devenu une excuse pour ses coups de sang (et une bonne occasion de faire flipper les sorcier.e.s bien-pensant.e.s).
cat paws - prey animals were born afraid Empty
st james manor - août 2006
How arrogant we are, he thought, to deliver babies who can't walk or talk or feed themselves. How sure we are that nothing will destroy them before they can take care of themselves. How fragile they were, how easily abandoned and neglected and beaten and hated. Prey animals were born afraid.
Il essaie de l'entuber jusqu'au bout. Mais Cat en a vu d'autres ; la magie n'a jamais protégé qui que ce soit, ça se saurait. La magie détruit, casse, pille, emprisonne, assèche, tue. C'est pour fuir la magie qu'il n'a pas franchi la ligne sorcière de Londres pendant plus d'un an, et c'est en croyant lui échapper qu'elle a fini par le retrouver, au-delà de cette frontière elle aussi censé les protéger.
Les vévés de Ruth, c'est autre chose. C'est une bénédiction tracée sur la peau, le sol, à même l'air ; c'est un porte-bonheur, à l'image du collier de vertèbres qu'elle a glissé au fond de son sac, le jour de son départ, et dont il ne s'est jamais défait. Ce n'est pas de la magie, ça, c'est juste l'amour d'une mère pour un gamin récupéré par hasard.

Non, la magie elle discrimine, traque, s'acharne, et elle aurait dû le crever déjà mille fois à ce stade. La magie a mis Dolohov sur son chemin, l'a fait pourrir deux ans chez lui, deux ans à la rue, et maintenant dans cette pièce unique, avec un lit inconfortable, un ennui à mourir et des gens qui essaient de lui faire croire que la magie peut faire le bien, changer le monde, probablement aussi ressusciter les morts, donner un job, de l'argent, de la dignité aux pauvres, et accessoirement tuer tous les méchants. Les gentils de son cul, ouais ; Cat aurait peut-être cru à son speech infantilisant à en pleurer cinq ans plus tôt, peut-être même dans le creux mou, éphémère, qu'a creusé dans son coeur le passage lunaire de Birdie, des mois en arrière.

Il n'a rien besoin de dire, puisqu'il semble déjà tout savoir.

Cat déblatère, acerbe, en son for intérieur, mais à l'extérieur se renfrogne comme un gosse sous les assauts précis de Paws : Hogwarts, Né-Moldu (deux fois, il y tient à cette merde), la conscience qu'il ne fera pas long feu s'il continue à vivre dehors. Et Cat ne veut pas non plus retourner à la rue ; il veut retrouver la chaleur, le confort, l'assurance d'un toit au-dessus de sa tête, et trois repas par jour (avec le luxe de pouvoir se resservir autant qu'il le souhaite). Mais s'ils s'acharnent à vouloir l'embrigader dans leur cause perdue et fausse, à lui faire croire qu'il peut « devenir sa propre personne », comme il dit avec ses airs de gourou qui sourit trop facilement, et que c'est pour son bien à lui qu'ils font tous ça (parce que c'est un truc que font les gentils, non ?), alors Cat préfère retrouver le gris du dehors, l'alerte perpétuelle et la fatalité qui l'attend, dans quelques mois ou quelques années avec un peu de chance, au bout du chemin.

« Tu veux voir un truc cool que tu peux faire avec la magie ? » Cat oppose à son air joueur le regard de celui qui y a déjà été ; Dolohov lui faisait miroiter des « trucs cools » tous les trois matins, Hauata le distrayait lui aussi régulièrement avec deux-trois tours de passe-passe. Lui aussi l'a bien roulé dans la farine, avec son faux sourire, son argent de poche et sa pseudo affection.
Les sorciers sont tous des bâtards, de toute façon.

Cat le regarde se lever sans entrain apparent – il prend néanmoins la précaution d'avaler son chocolat, au cas où le « truc cool » se révèle être de la même teneur que ceux de son ancien maître (c'est un coup à s'étouffer avec, ou que le carreau ne se transforme en araignée dans sa bouche). Encore une fois, il n'a rien dit ; Francis soupçonne Paws d'être soit un con soit capable de lire dans ses pensées.
Et tout d'un coup, il se jette sur lui.

Francis pousse un cri en se protégeant de ses bras ; le choc physique tarde, ne vient pas. Il baisse légèrement sa garde et les yeux écarquillés de Cat tombe sur un félin énorme – il ouvre parfaitement bras et paumes, dans un sursaut, quand ce dernier s'appuie sur son genou, l'air de dire qu'il peut lui piquer son chocolat, ses fringues, son sac (sauf les vertèbres de Ruth). Puis il souffle, et se passe une main sur le visage, son regard effaré rivé sur Paws.

Un clignement d'yeux, et le revoilà sous sa forme humaine.

Putain de merde. Sa réplique achève de lui faire vriller le crâne ; Cat, exposé jusque dans son véritable surnom qu'il n'a dit à personne, rougit jusqu'aux oreilles. « T'as... C'était quoi ? » Le choc lui a fait oublier qu'il est censé se foutre de tout ; il se reprend et déglutit, et fronce les sourcils sans laisser le temps à Paws de se délecter trop de sa réaction. Ils sont en train de traiter de son avenir – le speech infantilisant, les gentils et les méchants, la magie qui protège, il se les rappelle pour mieux reconstruire sa forteresse de méfiance. Se laisser avoir par un tour de magie (dont il ne dira jamais qu'il est bluffant ou cool, ou encore moins qu'il l'intéresse, quand bien même ce serait le cas quelque part) serait idiot de sa part. « J'y crois pas à ton truc de gentils. J'crois même pas que vous vouliez m'aider, vous êtes pas là pour ça, vous, aider. » Il lui ferait presque regretter la franchise angoissante de Dolohov – la résistance lui inspire moins confiance que cet autre camp dont il connaît les rouages. « Pourquoi vous voulez que j'apprenne la magie ? C'est quoi, le vrai plan ? » Il comprend alors même qu'il le dit : pour qu'ils ne se trimbalent pas un boulet de plus, à la résistance, pour qu'il fasse la guerre, pour qu'il tue avec cette magie pourrie, lui aussi. Cat tout à ses pensées n'entend rien ; son regard glisse jusqu'à la baguette, sur le lit. « Non », fait-il alors, sans se rendre compte s'il brise le silence, change brutalement de sujet de réflexion, ou coupe la parole à Paws. Il a légèrement cillé ; et il enserre ses jambes de ses bras, observant le lynx de ses yeux noirs. Il a sa réponse, maintenant.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
cat paws - prey animals were born afraid Empty
Revenir en haut Aller en bas
 

cat paws - prey animals were born afraid

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

SMOKE AND MIRRORS :: PLAYGROUND :: DEATHLY HALLOWS :: rp terminés